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27 juin 2025
SIX AGENTS DES IMPÔTS ET DOMAINES INCULPÉS
L’affaire Babacar Dia, du nom du contrôleur des Impôts et Domaine incriminé pour des délits fonciers, suit son cours. Libération nous apprend que le doyen des juges a procédé à des arrestations.
L’affaire Babacar Dia, du nom du contrôleur des Impôts et Domaine incriminé pour des délits fonciers, suit son cours. Libération nous apprend que le doyen des juges a procédé à des arrestations. Selon Libération, il a placé sous mandat de dépôt, hier, M. Dia ainsi que Madiama Niang, Directeur général de ’’Mar groupe Immo’’. Ils sont visés pour association de malfaiteurs, escroquerie au foncier, faux et usage sur des documents administratifs.
Déférés dans le cadre de la même procédure, Mamadou Diao, Moussa Mbengue et Penda Lô ont été inculpés sous le régime du contrôle judiciaire. Un mandat d’arrêt a aussi été émis contre Ndèye Penda Niang. Cette dernière est poursuivie pour avoir remis de fausses attestations au nommé Madiama Niang.
LE GOUVERNEMENT INVITÉ À MAÎTRISER LES DÉPENSES
Le président de la République Sall a invité le gouvernement à veiller à la maîtrise des dépenses pour le paiement régulier des bourses, et l’optimisation de la gestion budgétaire et financière des centres des œuvres universitaires.
Dakar, 16 déc (APS) - Le président de la République Sall a invité le gouvernement à veiller à la maîtrise des dépenses pour le paiement régulier des bourses, et l’optimisation de la gestion budgétaire et financière des centres des œuvres universitaires.
‘’Le Chef de l’Etat a invité le Gouvernement à veiller à la maitrise des dépenses liées au paiement régulier des bourses ainsi qu’à l’optimisation de la gestion budgétaire et financière des universités et centres des œuvres universitaires’’, a rapprté le communiqué sanctionnant la réunion hebdomadaire du gouvernement.
Le chef de l’Etat a dans le même temps rappelé aux ministres toute l’attention qu’il accorde à la transparence dans la gestion des affaires publiques, notamment dans l’exécution des marchés publics, selon la même source.
Macky Sall a, dès lors, demandé aux ministre, de veiller aux publications Plans et Avis généraux de Passation des marchés conformément aux procédures et délais prescrits dans le Code des Marchés publics’’, ajoute le communiqué
Dakar, 17 déc (APS) – Les journaux commentent, pour leur édition de jeudi, la hausse des cas de Covid-19 au Sénégal et des sujets relatifs à la politique et à l’économie.
"Le chef de l’Etat exige de nouvelles mesures", "Explosion des cas [de Covid-19] : le creux de la vague", "Macky ordonne la réouverture des centres de traitement", écrivent respectivement Le Soleil, Le Quotidien et L’As.
Ils se sont intéressés aux mesures prises par le chef de l’Etat, lors du dernier Conseil des ministres, pour rompre la chaîne de transmission de la maladie à coronavirus.
Pour réduire les cas de Covid-19, qui sont montés en flèche depuis plusieurs jours, Macky Sall recommande "l’adoption de nouvelles mesures sanitaires et sécuritaires", rapporte Sud Quotidien.
"Cent vingt cas en une journée : c’est inquiétant", fait remarquer Tribune, se focalisant sur le bilan quotidien publié mercredi par le ministère de la Santé et de l’Action sociale.
Pour éradiquer la pandémie de Covid-19, le ministre de l’Intérieur, Antoine Diome, a dit "non aux acteurs culturels", affirme Le Quotidien, qui fait état d’une "insurrection culturelle" contre le "non-assouplissement des restrictions" imposées au public et aux artistes.
Les acteurs culturels ont rencontré le ministre de l’Intérieur la veille, pour lui demander d’autoriser les manifestations publiques qu’ils organisent.
"Des acteurs culturels sont au bord de l’apoplexie ; ils disent stop à l’Etat et annoncent un sit-in ; Daniel Gomes, le président de l’AMS (Association des métiers de la musique) parle de 100 milliards de francs CFA en termes de pertes" pour les acteurs culturels.
Concernant le volet économique de la pandémie de Covid-19, Source A déclare que 2 milliards de francs CFA destinés à la presse et aux acteurs culturels sont "introuvables". Le journal y voit "des bizarreries que seul le ministre des Finances et du Budget saurait expliquer".
Mamadou Ibra Kane, le président du Conseil des diffuseurs et éditeurs de presse du Sénégal (CDEPS), interrogé par Source A, déclare qu’"il faut que ce soit bien clair". "On a rien reçu du fonds (…) Covid de 1.000 milliards ; je peux l’attester en tant que président du CDEPS", a-t-il soutenu.
Tribune s’intéresse aux alliances nouées au sein de la majorité présidentielle et de l’opposition.
Il fait état d’une "réflexion autour d’un large front" constitué par des partis d’opposition. "S’unir ou périr", écrit le même journal, laissant entendre que l’opposition n’a qu’à choisir entre les deux.
Il publie les photos de Macky Sall, de ses nouveaux alliés, dont Idrissa Seck (président du Conseil économique, social et environnemental) et Omar Sarr (ministre des Mines et de la Géologie), mais aussi des opposants Ousmane Sonko, Khalifa Sall (ex-maire de Dakar), Barthélémy Dias (maire de Mermoz), Abdoul Mbaye (ancien Premier ministre) et Mamadou Lamine Diallo (député).
WalfQuotidien évoque la question de la limitation des mandats présidentiels à deux. "Comment Mimi (Aminata Touré) piège Macky [Sall]", écrit-il, s’intéressant à l’opposition manifestée récemment par l’ex-présidente du Conseil économique, social et environnemental contre une nouvelle candidature de Macky Sall à l’élection présidentielle.
Le journal Kritik’ affirme que "Famara Ibrahima Sagna jette l’éponge". "Servir de faire valoir pour valider des propositions dont sont issues les retrouvailles politiques entre Macky Sall et Idrissa Seck, le dialogue national a retenu l’attention des Sénégalais…" ajoute le même journal, selon lequel le président du dialogue national entamé depuis plusieurs mois aurait démissionné.
"Même si le chef de l’Etat concède que 25 des 27 points soumis à son appréciation ont fait l’objet de consensus, l’exploitation politicienne de cette instance pour créditer des accords politiques au sommet de l’Etat rebute, dans la forme comme dans le fond…" commente Kritik’.
L’Observateur aussi évoque la "démission de Famara Ibrahima Sagna", en cherchant en distinguer "le vrai du faux". "Une démission que personne n’a pu confirmer à L’Observateur. Ni les membres du comité de pilotage [du dialogue national] ni l’intéressé lui-même", écrit le journal.
Le même quotidien s’est entretenu avec Alioune Badara Cissé, le médiateur de la République, surnommé ABC, selon ses initiales. "ABC confesse ses misères", affirme le journal, qui a tenté d’en savoir davantage sur le "silence" de ce membre fondateur de l’APR, le parti politique de Macky Sall.
Sud Quotidien évoque le projet de suppression de la ville de Dakar, avec ses "relents politiques". "Dakar : une ville, 1.000 enjeux !" lit-on dans le même journal, qui s’est entretenu avec un enseignant-chercheur de l’Université Cheikh-Anta-Diop de Dakar, sur la suppression annoncée, par le ministre des Collectivités territoriales, du conseil municipal de Dakar, dirigé par l’opposition.
Le Témoin Quotidien annonce que "faute de graines à triturer", la Sonacos est "au bord du gouffre".
A la date du 14 décembre, la société nationale de fabrication et de commercialisation d’huile d’arachide "n’a réceptionné que 3.000 tonnes d’arachide, pour un objectif de 300.000 à 400.000 tonnes, soit 0,0075%" de la quantité souhaitée.
"C’est la catastrophe", s’alarme le directeur de l’usine, cité par le Témoin Quotidien. L’expert-comptable Galaye Seck estime que les "producteurs veulent l’huile et l’argent de l’huile", ce qui engendre le déficit de graines collectées par la Sonacos.
Libération évoque une affaire judiciaire concernant un contrôleur des impôts des domaines, "spécialisé dans le banditisme foncier". "Sur la piste d’une mafia", ajoute le même journal, faisant allusion à l’enquête ouverte sur les malversations présumées du fonctionnaire.
LES BACHELIERS DE 2019 NON ORIENTES MENACENT D’OBSERVER UNE GREVE DE LA FAIM
Alors que les procédures d’orientation des nouveaux bacheliers ont démarré depuis le lundi 30 novembre dernier, ceux de l’année dernière attendent toujours leur orientation.
Alors que les procédures d’orientation des nouveaux bacheliers ont démarré depuis le lundi 30 novembre dernier, ceux de l’année dernière attendent toujours leur orientation.
Face à la presse hier, mercredi 16 décembre, ces bacheliers de 2019 ont déploré le non-respect des engagements du ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation. « Nous sommes des bacheliers mais si nous sommes dans cette situation très difficile, c’est à cause du ministre Cheikh Oumar Anne. Il avait dit que si un bachelier n’est pas orienté, il pouvait se rapprocher de ses services. Mais lorsque nous nous sommes rendus au niveau du ministère, on a dit qu’on ne peut nous orienter », a fait savoir le coordonnateur des bacheliers non orientés, Souleymane Diallo.
A bout de souffle, les bacheliers de 2019 non orientés menacent d’observer une grève de la faim. « Nous avons utilisé toutes les voies et recours qu’il fallait. Nous avons fait des marches, des sitin, des conférences de presse, entre autres, sans pour autant avoir gain de cause. Ce que nous réclamons, c’est notre droit. Si on ne nous oriente pas, nous allons observer une grève de la faim, c’est ça qui nous reste », a martelé le coordonnateur.
En effet, cette année, le ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation a pris la décision d’orienter tous les bacheliers qui en feront la demande dans les universités publiques du pays. Lors du vote du budget 2021 de son département le samedi 28 novembre dernier, à l’Assemblée nationale, Cheikh Oumar Anne avait démenti l’information selon laquelle près de 1 300 bacheliers de l’année 2019 n’ont pas été orientés dans les universités du pays. Il avait précisé que son ministère n’avait reçu que 13 réclamations qui sont toutes infondées.
PROMOTION DES DROITS DE L'HOMME, CES IMPAIRS QUI RESISTENT AU TEMPS
Les enfants continuent d’errer dans les rues, à la recherche de pitance, de dormir sous des ponts, sur des étales ou des cartons à la fermeture des marchés...
La journée du 10 décembre a été consacrée aux droits de l’homme. Un prétexte pour revenir sur la situation des droits humains au Sénégal. Le constat est que des efforts restent à faire dans certains domaines et en faveur de certaines couches de la population afin d’assoir une image reluisante des droits humains au Sénégal. Il est à signaler, toutefois, que des avancées ont été consenties pour améliorer les conditions de vie de couches vulnérables.
Jeudi 10 décembre a été célébrée la Journée internationale des droits de l’homme. Une occasion pour revisiter la situation des droits et libertés au niveau national qui reste marquée par des nombreux problèmes à résoudre pour une promotion garantie des droits humains. L’une des principales entorses à cette promotion des droits de l’homme, c’est que le Sénégal reste confronté à l’épineuse question des enfants de la rue.
Les différentes politiques publiques entreprises par les autorités qui se sont succédé à la tête du pays n’ont pas servi à beaucoup de choses. Les enfants continuent d’errer dans les rues, à la recherche de pitance, de dormir sous des ponts, sur des étales ou des cartons à la fermeture des marchés...
La pandémie de la Covid-19 et les engagements forts pris par l’autorité étatique, comme les autres initiatives et des décisions prises dans l’euphorie, n’ont pas permis un règlement définitif de la situation. Au contraire, le phénomène prend une allure de «traite des personnes». Et pourtant, la législation est claire sur la question : la loi n°2005-06 du 10 mai 2005 réprime l’exploitation des enfants à des fins personnelles.
Spécifiquement, l’article 3 de ladite loi indique : «quiconque organise la mendicité d’autrui en vue d’en tirer profit, embauche, entraîne ou détourne une personne en vue de la livrer à la mendicité ou d’exercer sur elle une pression pour qu’elle mendie ou continue de le faire, est puni d’un emprisonnement de 2 à 5 ans et d’une amende de 500 000 F CFA à 2 000 000 F CFA». Mieux, depuis plusieurs années, le Sénégal cherche à se doter d’un Code de l’enfant. Le projet qui est dans le circuit administratif, tarde à être soumis à l’Assemblée nationale.
Son adoption a été une doléance du député Awa Gueye lors du passage du Garde des Sceaux, ministre de la Justice, Me Malick Sall, à l’hémicycle, pour le vote du budget de son département pour l’exercice 2021. A côté des manquements dans la prise en charge des enfants (de la rue et dans la rue), il y a aussi la situation des personnes vivant avec un handicap. Même si des avancées sont notées, avec le quota qui leur est attribué dans la fonction publique, elles peinent à s’insérer dans le marché du travail. Elles accèdent difficilement aux services publics, faute d’infrastructures adaptées à leur situation. Quid de la Carte d’égalité des chances ?
Conçue dans le cadre de la Loi d’orientation sociale n°2010-15 du 6 juillet 2010 relative à la promotion et à la protection des droits des personnes handicapées, avec comme finalité 50 mille bénéficiaires et permettre à son titulaire de bénéficier, selon l'importance de son handicap, de certains services, des milliers d’ayants droit sont toujours laissé à la touche. Alors que des détenteurs peinent toujours à bénéficier effectivement des services promis. L’absence de la liberté d’expression, l’interdiction de marches, un droit constitutionnel, ou de rassemblements sont aussi des manquements signalés par les organisations de défense des droits humains telles qu’Amnesty international. Et comme si cela ne suffisait pas, dans les lieux de privation des libertés, les conditions de détention carcérales sont aussi dénoncées. La vétusté des prisons et leur surpeuplement sont des manquements qui ternissent l’image du Sénégal.
A côté des problèmes notés çà et là, des efforts sont toutefois consentis. Il s’agit notamment des Cartes d’égalités des chances destinées aux personnes vivant avec un handicap, les bourses de sécurité familiales pour les personnes démunies et l’adoption d’une loi criminalisant le viol pour lutter contre les abus sexuels faits aux femmes, au filles et aux enfants. La loi n°03/2013 de 2013 sur la nationalité, donne des droits égaux aux femmes et aux hommes dans la transmission de la nationalité.
En octobre dernier, le Sénégal a été réélu avec 188 voix lors du renouvellement des Etats membres du Conseil des droits de l’homme des Nations unies (ONU). Il est arrivé premier du groupe Afrique à l’issue du vote. Il en fut ainsi lors de son élection en tant que membre non permanent au Conseil de sécurité de l’ONU. Le Sénégal est arrivé en tête, tous groupes de pays confondus, que ça soit ceux de l’Asie, de l’Europe de l’Est, Amérique Latine et les Caraïbes.
SCEPTICISME ET SUSPICIONS AUTOUR D'AKON CITY
Des mois après le lancement de la cité futuriste du chanteur à Mbodiène, de fortes interrogations prennent corps. Selon certains acteurs, les choses prennent une tournure des plus inquiétantes malgré tous les espoirs placés autour de ce projet gigantesque
Des mois après le lancement de la cité futuriste du chanteur Akon à Mbodiène, dans la commune de Nguéniène, de fortes interrogations, source de suspicion et de scepticisme, prennent corps. Selon certains acteurs, les choses prennent une tournure des plus inquiétantes malgré tous les espoirs placés autour de ce projet gigantesque de ville futuriste.
A l’entame, Akon City a reçu l’agrément de beaucoup d’acteurs locaux. A l’instar de Maguèye Ndao, le maire de Nguéniène, qui a vu dans la venue d’Akon de fermes promesses de réalisations pour sa commune et environnants. Il a été de même pour les feudataires des villages de Mbodiène et autres bourgs ou hameaux polarisés qui se sont empressés d’avoir une vision empreinte de mutations profondes.
Du côté des vaillants ruraux, Akon City incarnait l’espoir de trouver du travail autre que les activités agro pastorales. En parallèle à la création d’emplois, suite à une formation retenue, l’amélioration des conditions de vie avec de gros investissements sur la santé et l’éducation, l’extension du réseau d’assainissement et d’électricité figurent également dans le lit du rêve, de bon ou de mieux vivre à Mbodiène. Il faut dire que le chanteur américano-sénégalais et son projet de ville futuriste ont été accueillis à bras ouverts à Mbodiène, cité rurale où règnent la boucle du gros mil sorgho et du Bassi’’ des terres argileuses et où encore convergent des pistes rurales non asphaltées et empruntées par des charrettes. Comme les troupeaux de bovins qui sillonnent encore de part et d’autre la route départementale menant de Mbour à Joal-Fadiouth et traversant Mbodiène.
Selon News 24 qui s’interrogeait sur Akon City, « Les dessins, qui montrent des bâtiments brillants et rosés qui se courbent et se courbent comme des vagues, ressembleraient à la maison dans n’importe quel film de science-fiction. Le plan directeur fait par l’architecte Hussein Bakri donne un espace aménagé pour un parking de ‘’voitures volantes ». Et de relever qu’au bout du compte, pour le chanteur sénégalo-américain qui ne cache pas son ambition, « la ville attirera les touristes et créera des milliers d’emplois ». Qui plus est, la société américaine KE International a déclaré qu’elle prévoyait de commencer la construction du projet de 6 milliards de dollars l’année prochaine (2021).
Des questions foncières et autres qui restent non encore élucidées
Seulement, des questions sur les droits fonciers, le financement et la faisabilité restent encore sans réponse. Les habitants se demandent si les avantages promis viendront un jour. Selon un conseiller municipal de Nguéniène requérant l’anonymat, une absence de connexion existe entre la commune et le projet Akon city d’une part et, d’autre part, des difficultés réelles de lecture et de compréhension du projet sont sur la table. A en croire, Xavier Ricou, un architecte et ancien directeur de l’APIX (l’Agence sénégalaise de promotion des investissements et des grands projets), en 15 années de travail à l’Apix, des propositions de personnes voulant ériger des villes partout ont défilé à ses yeux mais ont été plus tard abandonnés. Ils ont montré comment des millions de dollars ont été dépensés sur des plans avancés pour des villes-cités jamais construites. Selon lui, un financement insuffisant, un changement de gouvernement ou d’autres raisons inconnues sont passés par là pour ces projets qui ont plombés. A Mbodiène, ont débuté cependant les travaux d’un centre de jeunesse mis au compte d’Alioune Badara Thiam ou Akon au mois de novembre 2020.
Akon city, 6 milliards de dollars en jeu
Une partie de son enfance passée au Sénégal, suivie d’une installation aux États-Unis, le chanteur s’illustre par une première grande initiative philanthropique. Akon Lighting Africa, un projet d’énergie solaire lancé en 2014, lui a valu beaucoup de suffrages. Il est également derrière Akoin, une crypto-monnaie devant circuler à Akon City (Mbodiène). Dans l’attente d’un démarrage de la ville, Akon city lancée à grande pompe par Akon et le ministre du Tourisme du Sénégal, les choses restent encore à l’état de projet. Des chiffres sont avancés et le budget d’Akon City estimé à 6 milliards de dollars serait pourvu déjà de 4 milliards de dollars. Deux grands complexes, quatre ou cinq hôtels, un hôpital et un parc technologique sont dans le lot de l’attrait de la ville futuriste. Akon City, selon nos sources, serait une destination à la fois pour les habitants et l’élite mondiale. Akon a également déclaré qu’il espère que ce sera un «chez-soi» pour les Afro-Américains.
Inquiétudes…légitimes
Toutefois, pour Pape Massamba Thiaw, un conseiller municipal de Nguéniène et président de la commission jeunesse, «Les études qui ont été réalisées n’étaient pas faites en collaboration avec la commune de Nguéniène». Les inquiétudes de ce dernier reposent sur la déconnexion entre la culture occidentale et sénégalaise, l’impact sur l’environnement et la possibilité de départ des petits hôtels à proximité de la zone. Son vœu est de s’assurer que les jeunes Sénégalais du terroir et de la contrée, puissent travailler dans des bureaux ou les administrations mises en place, pas seulement pour la construction ou la collecte des ordures. « Je ne veux pas que nous soyons seulement des journaliers. Nous devons être parmi les gestionnaires », a-t-il déclaré.
Pourtant, des assurances données par l’équipe du promoteur disent que « Les entrepreneurs attribueront 90% des emplois aux habitants et construiront des collèges pour former les habitants à de nouvelles compétences ». Les déclarations relatives à la réalisation des études d’impact environnemental et social sont cependant battues en brèche par le conseiller municipal et président de la commission jeunesse. A l’en croire : « aucune étude n’avait engagé la communauté ou n’avait été partagée avec les dirigeants locaux».
504 hectares à Mbodiene et 110 hectares à proximité de pointe Sarrene
Le directeur général de la Société sénégalaise de développement et de promotion des zones côtières et touristiques (Sapco), l’agence d’État à la tête du projet, avance pour sa part des études qui sont toujours en cours. « Le projet n’étant pas dirigé à 100% par la commune de Nguéniène, il y a forcément des craintes et des inquiétudes à ce sujet. Jusqu’à présent, il n’y a eu aucun problème. Les problèmes surgiront au moment où les promesses ne seront pas tenues’’ a dit un observateur. Pour le maire de Nguéniène, les terres réservées à Akon City, une étendue entre la route et l’océan, ne peuvent plus être cultivées car lourdes d’argile et d’eau salée.
Selon des documents consultés par la Fondation Thomson Reuters, le gouvernement du Sénégal a déclaré en 2014 que 1,8 milliard de francs CFA (3,35 millions de dollars) étaient dû à 385 personnes pour un total de 504 hectares à Mbodiène et 110 hectares à proximité de Pointe Sarrène. « Nous avons essayé de prioriser pour que les villageois de Mbodiène soient payés », a déclaré Aliou Sow, directeur général de SAPCO, ajoutant que les paiements sont « en cours de régularisation ». La première phase d’Akon City sera construite sur 55 hectares, a déclaré l’architecte Hussein Bakri, mais le plan à long terme est d’utiliser les 504 hectares de Mbodiène. Préoccupée par le projet, la section sénégalaise de Transparency International a écrit au ministre du Tourisme en septembre pour demander des précisions sur le régime d’actionnariat, les droits de propriété, les études d’impact et plus encore.
«PERDRE UNE CAPITALE, C’EST EN QUELQUE SORTE COMME SI ON PERD UNE LEGITIMITE LOCALE»
Serigne Thiam reste persuadé que l’entêtement du régime en place à vouloir vaille que vaille contrôler la ville de Dakar, quitte à la supprimer, réside sur le fait que la perte de la capitale sénégalaise sonnerait comme une illégitimité au niveau local
Longtemps passée entre les doigts du régime en place, la ville de Dakar représente un enjeu de taille pour les acteurs politiques. C’est du moins la conviction de l’Enseignant chercheur à la Faculté des Sciences juridiques et politiques à l’Université Cheikh Anta Diop (Ucad) de Dakar, Sérigne Thiam. Joint par la rédaction de Sud Quotidien, M. Thiam reste persuadé que l’entêtement du régime en place à vouloir vaille que vaille contrôler la ville de Dakar, quitte à la supprimer, réside sur le fait que la perte de la capitale sénégalaise sonnerait comme une illégitimité des tenants du pouvoir au niveau local. Qui plus est, il considère qu’après la mise à l’écart d’Amadou Ba, le camp du pouvoir se cherche toujours, subissant ainsi les contrecoups de sa «météo politique»
Le débat sur la suppression de la ville de Dakar et autres s’est posée avec la sortie du ministre porte-parole du Gouvernement, Oumar Guèye. Quelle lecture politique en faites-vous?
On parle de la ville de Dakar et des autres villes, à savoir Dakar, Pikine, Guédiawaye, Rufisque et Thiès. Je pense que c’est quelque chose que le ministre Oumar Guèye avait proposé lors d’une émission et cela a suscité moult réactions. C’est tout à fait normal parce qu’on parle de Dakar, on parle de la capitale politique et économique du Sénégal. Si vous avez souvenance de l’historique, le régime a commencé depuis la question de la caisse d’avance de la mairie de Dakar. Ils ont reproché au maire d’alors, Khalifa Sall, une mauvaise gestion. Ce qui a conduit à son arrestation et sa condamnation. Tout cela, dans une perspective de vouloir contrôler la ville de Dakar qui échappe toujours à ces tenants du pouvoir, qui échappe toujours aux gens de l’Apr et à leurs alliés. Après la condamnation de Khalifa Sall, ils ont voulu contrôler Dakar en parlant de nomination. Dans le fond, c’est quelque chose qui est très illusoire. Le maire de la capitale doit être une émanation de la volonté populaire et locale pour avoir une certaine légitimité. Parce que si quelqu’un a le pouvoir de nommer, il a le pouvoir de démettre la personne nommée. Cela veut dire que cette personne nommée ne pourra pas avoir cette indépendance dans la manière de poser des actes. Du moment que cette proposition avait créé une réaction très vive et très négative dans l’entendement que les Sénégalais ont de ça et par rapport aux acteurs politiques, ils ont laissé cette proposition pour nous parler maintenant de suppression. Pourquoi supprimer ? Quel est l’enjeu ? Quel est l’intérêt de supprimer ces villes, surtout Dakar, qui a existé avant l’indépendance de notre pays ? C’est une manière de dire : «si je ne peux pas contrôler Dakar, personne ne va le contrôler». S’ils suppriment la ville de Dakar, que mettront-ils à la place ?
Comment comprendre alors cette suppression alors que le chef de l’Etat, Macky Sall, avait promis aux populations de Keur Massar d’ériger leur collectivité territoriale en département ?
J’ai noté une certaine contradiction par rapport à leur manière de faire. Parce que le président de la République, lorsqu’il était allé à Keur Massar, avait donné une réponse politique aux populations en leur promettant d’ériger Keur Massar en département. C’est-à-dire, on crée un département pour élargir. A ce niveau-là, je ne comprends pas l’attitude de ceux qui gèrent le pays. Par rapport à tout cela, tout ce qu’ils veulent, c’est de faire en sorte que Dakar soit une capitale gérée par les Apéristes. S’ils n’arrivent pas à le faire, ils vont essayer de tout faire pour que quelqu’un d’autre ne le gère pas. Ce qui leur permettra de mettre la main sur les 50 milliards de budget, comme le dit le maire de Mermoz Sacré Cœur, Barthélémy Dias. Si vous vous rappelez, à un moment donné, les réactions de Moustapha Cissé Lo qui avait dit que forcément, il sera candidat pour Dakar, qu’on le veuille ou pas. Tout cela entre dans la volonté de diriger Dakar. S’ils n’y arrivent pas, ils vont essayer de trouver du superflu allant dans le sens de créer des situations inespérées pour gérer la ville de Dakar, qui est quelque chose de très normal pour un président. Parce que perdre une capitale, c’est en quelque sorte comme si on perd une légitimité locale. C’est quelque chose qu’ils n’arrivent toujours pas à comprendre.
N’avez-vous pas l’impression que c’est en réalité un ballon de sonde lancé, surtout quand on voit l’évolution du discours, tantôt il faut donner à Dakar un statut spécial, tantôt nommer le maire de la ville de Dakar, maintenant supprimer la ville ?
Effectivement, ils ont la cartographie des zones dans lesquelles ils sont très forts, et celles où ils risquent d’avoir des ennuis. Vous savez que Khalifa Sall n’avait pas perdu la mairie parce que les populations Dakaroises l’ont voulu ainsi. Il a perdu la ville par rapport à des considérations politiques. Puisqu’il ne voulait pas s’allier avec eux, il fallait l’écarter. Aujourd’hui, on parle de coalition entre Khalifa Sall et Ousmane Sonko. Cela risque de faire mal lors des prochaines joutes locales. Dans ce cas de figure, ils savent que s’ils partent sous ce tempo, ils risquent de perdre la ville de Dakar. Cela va créer une sorte de dualité au sommet. Si Khalifa Sall reprend la ville de Dakar et que Macky Sall est toujours là, cela va créer des ambitions présidentielles, car si la population Dakaroise est favorable à Khalifa Sall lors des locales, cela voudrait dire qu’elle lui sera encore favorable pour les prochaines élections présidentielles. Tout cela, ils l’ont compris, et ils essaient de manœuvrer pour essayer de maintenir Dakar, au cas contraire, ils vont le supprimer tout bonnement.
Que dit le Code général des Collectivités territoriales ?
Le Code général des collectivités territoriales, si vous voyez les dispositions des articles allant de 167 à 187, ils reviennent sur les compétences des villes qui sont en réalité des choses qui relèvent d’une certaine souveraineté et qu’on ne peut pas supprimer pour des besoins politiques. S’ils pensent pouvoir le faire à travers les textes, ceux-ci ont verrouillé ces villes qui sont devenues des entités intouchables par rapport à leur structuration, à leurs compétences, à leur création. C’est pour cela que vous avez noté la réaction très vite des conseillers de Khalifa Sall et des autres acteurs. Ils ont renvoyé le ministre Oumar Guèye dans les textes, pour lui faire comprendre qu’ils ne peuvent pas supprimer. On peut créer des villes, des entités, mais on ne peut pas les supprimer pour une sorte de recomposition, même si le ministre Abdoulaye Diouf Sarr essaie de dire que l’appellation n’est pas importante et que c’est le contenu qui l’est. En réalité, c’est un enjeu politique simplement, mais ce n’est pas un besoin exprimé par les Sénégalais et ça ne se reflète pas ni sur l’économie, la Santé, l’éducation, etc. C’est purement politique.
Est-ce quelque part, le chef de l’Etat, Macky Sall n’est pas en train de payer son erreur politique, celle d’avoir écarté Amadou Ba qui a fait une percée politique dans la capitale, poussant même certains à le considérer comme le candidat idéal pour la conquête de Dakar?
Naturellement ! Non seulement le régime se cherche, mais il cherche un potentiel candidat qui leur est favorable. Lorsqu’ils ont senti la possibilité de percée d’Amadou Ba qui était intéressé par la ville de Dakar et qui avait un bon positionnement dans l’échiquier politique, ils ont compris au-delà de cela qu’Amadou Ba voudrait être président de la République. Puisqu’on ne connait pas exactement les ambitions du président Macky Sall, notamment pour le troisième mandat, ils ont vu en Amadou Ba quelqu’un qui a des ambitions indéfendables à leur niveau. Ils ont écarté Amadou Ba. En l’écartant, ils ont écarté un allié de taille pour la conquête de Dakar. Maintenant, ils se cherchent. Présentement, vous ne pouvez pas citer un nom issu du camp présidentiel qui va recueillir l’assentiment de tous pour la ville de Dakar. Tout ce qu’ils peuvent faire, c’est soit avoir Khalifa Sall comme leur allié. S’ils pensent qu’ils ne peuvent pas l’avoir, ils ont du mal à trouver quelqu’un qui va faire l’unanimité. La mise à l’écart d’Amadou Ba a été une sorte de météo politique dont le retour ne leur est pas favorable.
KEEMTAAN GI - L’ANNEE DES 3 «MB» !
Cette année 2020 qui s’achève dans quelques jours n’aura décidément pas été de tout repos pour les Sénégalais — pour ne pas parler des habitants de ce vaste monde. Mais enfin, ce qui nous intéresse ici, c’est ce cher Galsen ! En effet, comme la planète entière, notre pays a été confronté au coronavirus, une pandémie qui, après avoir été repoussée une première fois, est revenue à l’assaut depuis quelques semaines sous la forme d’une deuxième vague. A cette calamité, nos commentateurs Wolof si inventifs ont trouvé un nom sublime : « Mbass mi ». Comme si cela ne suffisait pas, vers la fin du mois d’août, il a plu des cordes, l’équivalent de toutes les précipitations enregistrées durant l’hivernage 2019 s’est déversé en trois jours seulement, provoquant des inondations parmi les pires que le pays ait jamais connues. Résultat : des localités entières se sont retrouvées englouties par les eaux, forçant les autorités à déclarer l’état de catastrophe nationale. Une catastrophe à laquelle nos brillants commentateurs ont trouvé un nom inspiré : « Mbeund mi ». Puis, en octobre et novembre, durant la canicule, alors que le temps était dégagé et les mers calmes, des dizaines de pirogues remplies de centaines de migrants chacune se sont lancées à l’assaut des îles Canaries espagnoles. Hélas, beaucoup de ces embarcations de fortune ont fait naufrage et leurs passagers ont été avalés par l’océan Atlantique. Cette tragédie aussi s’est vu attribuer un nom par nos mêmes commentateurs en wolof : « Mbeuk mi ». Comme si toutes les catastrophes de cette maudite année 2020 devaient avoir un nom qui commence forcément par « Mb » ! Toute règle comportant son exception, fort heureusement, il existe un « Mb » positif dans cette grisaille et dont cette fichue année qui s’achève ne nous aura pas privés : Le bon vieux Mbaye de Penda, cordon bleu saint-louisienne du « thiébou dieune », bien sûr ! Kaccoor Bi
CONTRE LA COVID-19 MACKY SALL APPELLE SON GOUVERNEMENT A PLUS DE MESURES SECURITAIRES
Le méchant virus refuse de nous quitter et poursuit sa propagation. Hier seulement 120 cas sont revenus positifs alors que les Sénégalais, à un moment donné, avaient pensé en avoir fini avec cette pandémie. Le président de la République avait même appelé les populations à apprendre à vivre avec le virus. Mais avec le retour en force du « coro », hier, lors du Conseil des ministres, il n’a pas manqué de rappeler à son gouvernement l’impératif d’adopter de nouvelles mesures sécuritaires et sanitaires afin de limiter la propagation actuelle de la pandémie. Sur ce, il a ordonné au ministre de la Santé et de l’Action sociale de réactiver les Centres de Traitement des épidémies (CTE) de remobiliser et motiver davantage les personnels de santé et, surtout, de renforcer les services d’urgence et de réanimation dans les hôpitaux.
RELANCE DE L’ECONOMIE NATIONALE EN MODE « FAST-TRACK »
La relance de l’économie nationale fortement perturbé par la pandémie, est plus qu’urgente. Hier, lors du Conseil des ministres, le Président Sall a abordé la question liée au vote de la loi de finances pour l’année 2021. Il a d’abord profité de cette tribune pour féliciter le président de l’Assemblée nationale, les députés, le ministre des Finances et du Budget, le ministre du Travail, du Dialogue social et des Relations avec les Institutions, et l’ensemble des membres du gouvernement pour le bon déroulement de la session budgétaire. A cet effet, Macky Sall a indiqué au gouvernement que l’année 2021 doit effectivement consacrer la relance de l’Economie nationale par un déploiement, en mode « Fast-Track » du PAP 2A. Il a souligné, à ce sujet, toute l’attention qu’il accorde à la transparence dans la gestion des affaires publiques, notamment dans l’exécution des marchés publics. Ce, il a insisté auprès de chaque ministre sur la nécessité de veiller aux publications des Plans et Avis généraux de Passation des marchés conformément aux procédures et délais prescrits dans le Code des Marchés publics. Selon lui, la gestion axée sur les résultats (GAR) doit demeurer une priorité centrale du gouvernement. ArMp Lors du Conseil des ministres d’hier, le chef de l’Etat a informé le gouvernement avoir examiné la synthèse des rapports annuels (2018-2019) de l’Autorité de Régulation des Marches Publics (ARMP). Il a, à ce propos, dit avoir apprécié particulièrement le taux très satisfaisant de mobilisation et de consommation des crédits (3111 milliards cumulés sur les 2 exercices) par les structures ministérielles, mais également l’amélioration notable des délais de paiement des marchés publics (71 jours sur une norme internationale de 90 jours).
CREATION D’EMPLOIS
La question de l’emploi reste une équation dans le pays. Hier, en abordant la place des systèmes financiers décentralisés (SFP) dans le développement socio-économique du Sénégal, le chef de l’Etat a informé le Conseil de l’audience qu’il a accordée à l’Association des Professionnels des Systèmes Financiers décentralisés (APSFD). Il a à cet égard magnifié le rôle de premier plan des acteurs de la microfinance dans le développement national et la création d’emplois : 8000 emplois directs et 430 milliards d’encours de crédits au 30 septembre 2020. Ainsi, Macky a félicité les différentes composantes de ce secteur dynamique et stratégique, dont la place dans la relance de l’économie nationale doit être, selon lui, renforcée par un encadrement soutenu et un accompagnement adéquat du gouvernement.
DIALOGUE AVEC LES ENSEIGNANTS ET PAIEMENT A TEMPS DES BOURSES
Les élèves ont assez perdu de temps avec la pandémie. Aujourd’hui, une grève n’a pas sa place dans notre pays pour encore perturber l’année scolaire. C’est pourquoi le chef de l’Etat, s’exprimant sur le climat social, la gestion et le suivi des affaires intérieures, a invité le gouvernement à consolider un dialogue social permanent avec les syndicats d’enseignants afin d’assurer la stabilité durable du système éducatif et d’enseignement supérieur. C’est dans la même dynamique qu’il a encore demandé au gouvernement de veiller à la maitrise des dépenses liées au paiement régulier des bourses ainsi qu’à l’optimisation de la gestion budgétaire et financière des universités et centres des œuvres universitaires.
CEREMONIE D’INVESTITURE D’ADO LA GRANDE LOGE MAÇONNIQUE DU SENEGAL AUX PREMIERES LOGES
Réélu pour un troisième mandat contesté, le président ivoirien Alassane Dramane Ouattara (Ado) a prêté serment devant près de 300 invités triés sur le volet pour des raisons sanitaires dont une dizaine de chefs d’Etat et de gouvernements africains. Parmi les happy few invités, des membres de la Grande loge nationale du Sénégal (Glns), une filiale du Grand Orient de France (Godf). Les très influents maçons sénégalais avaient quitté Dakar en forte délégation pour rehausser la cérémonie d’investiture de leur présence. Inutile pour « Le Témoin » quotidien de préciser que nos maçons étaient aux premières loges puisque le président Alassane Ouattara leur avait réservé des places dignes de leur rang. Pour cause, la Grande loge nationale du Sénégal (Glns) faisait partie des médiateurs de l’ombre qui ont réussi à dénouer la crise postélectorale en favorisant une rencontre entre le président Alassane Dramane Ouattara et son ancien allié Henry Konan Bédié, devenu chef de file de l’opposition. Après un long et discret séjour à Abidjan, les « frères » sénégalais avaient rencontré Henri Konan Bédié avant de le convaincre à accepter la main tendue du président réélu Alassane Ouattara. Les fruits de cette médiation souterraine ont pu sauver la Cote d’Ivoire du chaos postélectoral. Vous voyez comment les tout-puissants francs-maçons sénégalais, devenus des apôtres de la paix en temps de « guerre », ont réussi là où les sportifs, les diplomates, les imams et les prêtres ivoiriens ont échoué !
FONDS FORCE COVID-19, APRES LES MINISTERES CAP SUR LA DIASPORA !
Le comité de suivi de l’utilisation des fonds débloqués dans le cadre de la lutte contre la pandémie de coronavirus et pour le soutien aux secteurs économiques impactés, mais aussi aux ménages vulnérables, a pratiquement bouclé ses missions de vérification et de contrôle au niveau des ministères. Mais pas seulement puisque les membres de ce Comité dirigé par le général François Ndiaye se sont aussi rendus dans les régions de l’intérieur du pays, et jusque dans les localités les plus reculées, pour s’assurer que les vivres destinés aux populations sont bien parvenus aux ayants droit. Après avoir terminé donc ces missions de vérification sur le plan national, ils vont se tourner désormais vers les pays accueillant la diaspora sénégalaise. Pour cause, nos compatriotes vivant à l’étranger ont eux aussi reçu des fonds publics dans le cadre de cette assistance visant à amortir les effets du coronavirus. Dès janvier, c’està-dire le mois prochain, des missions des vérificateurs du comité vont donc se rendre en Côte d’Ivoire, au Gabon et en Gambie. Ce en attendant que l’Europe de Schengen ouvre ses frontières aux Nègres d’Afrique !
REBELLION ARMEE EN CENTRAFRIQUE LE PRESIDENT TOUADERA MENACE LE GENERAL BOZIZE
Dans son édition d’hier, « Le Témoin » quotidien avait écrit que la Centrafrique risque de plonger dans le chaos avant, pendant et après la présidentielle du dimanche 27 décembre prochain. Une élection de tous les dangers compte tenu de l’invalidation de la candidature de l’ancien président de la République et ex-Cemga, le général François Bozizé renversé en 2013 par la Séléka, une coalition armée à majorité musulmane. Un service européen de renseignements contacté par « Le Témoin », avait fait savoir que le général François Bozizé avait été aperçu en tenue militaire en zone rebelle lors d’une réunion de guerre qu’il avait, lui-même, présidée avec son état-major de brousse. Nous ne savions pas si bien dire puisque hier, mardi 16 décembre 2020, le président de la République centrafricaine, Faustin Archange Touadéra, a sorti un communiqué pour dénoncer les velléités criminelles du général François Bozizé qui s’est retranché dans son fief de Bossangoa à 400 km de Bangui. Dans le dit communiqué, le gouvernement du président Touadéra dénonce et menace : « Il est fait mention d’un plan de déstabilisation du pays en cours d’exécution dont le commanditaire (Ndlr : Bozizé) est d’ailleurs connu de tous et se trouve actuellement retranché à Bossangoa. Cette situation suscite des interrogations quant aux objectifs et opportunités d’un tel plan, surtout que le pays est engagé dans un processus électoral devant aboutir au choix d’un nouveau président de la République et des députés. A la veille des échéances électorales tant attendues, le gouvernement estime qu’il est inacceptable de mettre en péril ce grand rendez-vous politique et démocratique et de déstabiliser le pays (…) C’est pourquoi, depuis hier (Ndlr : 15 décembre 2020), le gouvernement, en collaboration avec la Minusca (Ndlr, Mission des Nations unies en Centrafrique), a pris toutes les dispositions nécessaires par parer à toutes velléités visant à créer des troubles dans le pays et perturber le processus électoral en cours » lit-on dans le communiqué gouvernemental. En tout cas, le chef de l’État, Faustin Archange Touadéra, prend la communauté internationale et les casques-bleus de l’Onu déployés en Rca à témoins !
CORA FALL/MOUSSA SY
Le président Cora Fall s’est dit hier fasciné par le courage politique affiché par Moussa Sy, le maire des Parcelles Assainies, en assumant son compagnonnage avec Khalifa Sall, Bamba Fall et Barthélémy Dias. Seulement son choix de soutenir Macky Sall à la présidentielle de 2019 découle du fait que la coalition avec Khalifa Sall et Idy Seck avait fini d’exister. Dans ces conditions, tout leader avait la latitude de porter son choix sur le candidat de sa convenance. Moussa Sy soutient que si Khalifa Sall était candidat, il l’aurait soutenu mais qu’Idrissa Seck n’était pas sa tasse de thé. C’est pourquoi, il a porté son choix sur Macky Sall. Un choix gagnant, estime-t-il. Moussa Sy était l’invité sur la TFM de l’émission de Pape Ngagne Ndiaye. L’édile des Parcelles Assainies a totalement assumé son itinéraire politique de militantisme socialiste, puis libéral avec Me Wade avant de transhumer pour rejoindre Macky Sall avec une juste récompense comme Président du Conseil d’administration du Port de Dakar. Une chose est sûre : la posture affichée par Moussa Sy a été appréciée par le président Cora Fall. « Je salue le courage politique de l’homme, je l’approuve et je l’encourage » indique l’ancien sénateur au téléphone. Cette posture de Moussa Sy lui rappelle son courage politique dans les années 80 où il a été le premier jeune à oser affronter les barons socialistes notamment le tout-puissant Alioune Badara Mbengue. D’ailleurs, il avait battu ce dernier pour s’emparer de la 5ème coordination PS de Rufisque. Au titre de l’encadrement des jeunes de la région, le président Cora Fall a rappelé qu’il avait eu à encadrer des jeunes socialistes comme l’ancien maire de Dakar, Khalifa Sall, feu Issa Sarr architecte, Amadou Gabin, Mamadou Tri Boye etc.
DJIBRIL DIOUCK RAPPELLE L’OBJECTIF DE LA RESTAURATION DE LA BIODIVERSITÉ À L’HORIZON 2030
Le Sénégal, à travers ses six zones éco-géographiques, abrite "une diversité écosystémique relativement élevée’’, caractérisée notamment par des écosystèmes forestiers
Saly-Portudal (Mbour), 17 déc (APS) - La stratégie et le plan national d’actions pour la conservation de la biodiversité mise en place au Sénégal vise la restauration, la conservation et la valorisation de la biodiversité à l’horizon 2030, a-t-on appris d’un responsable de la Direction des parcs nationaux.
"La vision stratégique du Sénégal est" d’arriver, à l’horizon 2030, "à restaurer, conserver et valoriser la biodiversité pour fournir de manière durable des biens et services avec un partage équitable des bénéfices et avantages afin de contribuer au développement économique et social", a indiqué Djibril Diouck, conseiller technique du directeur des parcs nationaux.
Il participait, mercredi à Saly-Portudal (Mbour, ouest), à un atelier national de validation des résultats de l’étude sur l’évaluation de l’état de la biodiversité et de ses menaces au Sénégal.
Cette rencontre organisée, à l’initiative de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) et prévue pour deux jours, a été l’occasion de présenter la stratégie et le plan national d’actions pour la conservation de la biodiversité au Sénégal
Le Sénégal, à travers ses six zones éco-géographiques, abrite "une diversité écosystémique relativement élevée’’, caractérisée notamment par des écosystèmes forestiers. Il a cité les steppes, savanes, forêts avec des galeries, les palmeraies, la bambouseraie, des formations halophytes, des plantations forestières, ainsi que des parcs agroforestiers.
Le pays compte aussi des écosystèmes agroforestiers et fluvio-lacustres, relève-t-il, avec notamment les fleuves Sénégal, Saloum, Gambie, Casamance et Kayanga et les lacs de Guiers, Tanma et Retba (Lac Rose), de même que des écosystèmes marins côtiers, les côtes sénégalaises faisant plus de 700 km.
Sur le plan des espèces, le Sénégal compte environ 7 830 espèces réparties entre les animaux (4 330), les végétaux (3 500) et les champignons (250), selon Djibril Diouck.
Les animaux regroupent des invertébrés (insectes, mollusques et crustacés, etc.) et des vertébrés, groupe le plus connu avec environ 1400 espèces constituées de poissons, d’amphibiens, de reptiles, d’oiseaux et de mammifères.
’’Les végétaux sont répartis en 1 277 genres constitués de végétaux inférieurs (virus, bactéries, bryophytes et ptéridophytes, lichens, algues) et de végétaux supérieurs plus connus avec 165 familles regroupant environ 1000 genres et 2 500 espèces dont 70% de dicotylédones et 30% de monocotylédones’’, a souligné M. Diouck.
’’Du point de vue de la diversité génétique des espèces animales et végétales, il existe beaucoup de lacunes en termes de connaissance’’, a-t-il précisé.
Dans le domaine de l’agriculture, le pays compte environ 174 variétés de plantes cultivées réparties en 69 variétés de cultures céréalières (riz, sorgho, mil et maïs), 30 variétés de légumineuses alimentaires (arachide, niébé), 73 variétés de légumes (oignon, tomate, piment, etc.), a-t-il détaillé.
Au niveau de l’élevage, la diversité peut être appréciée à travers les animaux domestiques notamment les bovins avec 10 races dont 3 races locales et 7 introduites, les ovins avec 8 races dont 4 introduites, les caprins avec 5 races dont 3 importées, a-t-il ajouté.
Selon Djibril Diouck, es équins sont constitués de 8 races dont 4 importées, les porcins sont représentés par 2 races dont l’une importée, les camelins, les asins, la volaille, etc.