Khalifa Sall démarche Decroix, Aïda Mbodji et Habib Sy
Le leader de Taxawu Senegaal déroule son programme. Khalifa Sall a presque rencontré tous les ténors de l’opposition dans le but les fédérer et de faire face au pouvoir. A la tête d’une forte délégation, Khalifa Sall a été reçu par le secrétaire général d’And jëf/Pads, Mamadou Diop Decroix. Au menu des échanges, la situation du pays et les perspectives du renforcement de l’opposition. De fortes convergences ont été relevées au sujet des responsabilités de l’opposition ainsi que sur les modalités d’assumer de telles responsabilités. Mamadou Diop Decroix a salué l’initiative de Khalifa Ababacar Sall et exprimé l’engagement de son parti à œuvrer, comme par le passé, à l’émergence d’une opposition forte et crédible, capable de se tenir aux côtés des populations pour la satisfaction de leurs préoccupations légitimes et capable de remporter les batailles démocratiques en vue. Puis, Khalifa Sall a rendu visite à Habib Sy, président du parti de l’Espoir et de la Modernité/Yakaar u Réew Mi en compagnie de responsables de Taxawu Senegaal. Les deux parties ont eu un large échange sur la situation politique du Sénégal, particulièrement, celle relative à l’opposition. Ils sont convenus de se rencontrer prochainement pour une meilleure coordination de leurs actions. Enfin, Khalifa Sall s’est rendu au domicile de Aïda Mbodj, présidente de l’Alliance Nationale pour la Démocratie AND/ Saxal Liggey. Leurs échanges ont porté sur la situation du pays et de l’opposition.
La covid-19 emporte encore 2 patients
La liste des victimes de la pandémie de covid-19 s’allonge. Hier, le ministère de la Santé et de l’Action Sociale a enregistré deux décès liés au coronavirus. Ce qui porte à 352 décès depuis le début de la pandémie au Sénégal. Et au regard du nombre important de cas graves, il y a à craindre une croissance exponentielle de la courbe des décès. Présentement, 23 cas graves sont pris en charge dans les différentes structures sanitaires. A cela s’ajoutent les 120 nouvelles contaminations du jour sur 1 279 tests réalisés, soit un taux de positivité de 9,38%.Il s’agit de 35 cas contacts et 85 cas issus de la contagion communautaire. C’est encore l’explosion des cas communautaires. Ce qui laisse penser que la pandémie a encore de beaux jours devant elle. Les cas communautaires sont recensés à Touba 09 cas, Plateau 08 cas, Rufisque 05 cas, Saint-Louis 05 cas, Almadies 04 cas, Diourbel 04 cas, Podor 04 cas, Richard-Toll 04 cas, Fann Résidence 03 cas, Guédiawaye 03 cas, Ouakam 03 cas, Ouest Foire 03 cas, Thiès 03 cas, Yoff 03 cas, Mamelles 02 cas, Matam 02 cas, Mermoz 02 cas, Parcelles 02 cas, Point E 02 cas, Darou Mousty 01 cas, Diamniadio 01 cas, Dieuppeul 01 cas, Kaolack 01 cas, Koki 01 cas, Mbacké 01 cas, Mbao 01 cas, Ngor 01 cas, Ourosogui 01 cas, Sacré-Cœur 3 01 cas, Sicap Baobab 01 cas, Velingara 01 cas, Yeumbeul 01cas. Toutefois, l’espoir est permis avec le taux élevé de guérisons. Hier, 106 patients ont été déclarés guéris. A ce jour, le Sénégal a enregistré 17 336 cas dont 16 349 guéris et 634 cas sous traitement.
Le vendeur de gadgets alcoolisés arrêtés
La porosité de nos frontières est en train de mettre en danger la vie de nos enfants. Des jouets et gadgets pour enfants contenant un liquide sucré et alcoolisé se sont retrouvés dans le marché. Des enfants ont eu même à consommer ce liquide alcoolisé qui a endormi certains d’entre eux. Alerté, le ministère du Commerce, à travers la Direction du Commerce intérieur, a pris des échantillons qui ont été soumis au contrôle par des laboratoires. Le résultat de l’analyse du produit fait état d’un goût fruité et de l’alcool à 6°. Aussitôt la Direction du commerce intérieur a interpellé le commerçant distributeur de ces jouets et gadgets pour enfants contenant un liquide sucré. Le mis en cause est établi à Dakar. Lors de son audition, le commerçant a soutenu qu’il ne connaît pas son fournisseur. Il dit que les jouets lui ont été livrés par une voiture devant sa boutique sans facture d’achat. Il a été interpellé par la Gendarmerie et sera mis à la disposition du Procureur de la République. La direction du commerce intérieur procède à la récupération des gadgets déjà distribués.
Site d’orpaillage clandestin à Sareya
La gendarmerie est sur tous les fronts. La descente des éléments de la brigade de Saraya dans les sites d’orpaillage a été fructueuse. Les pandores ont démantelé un site d’orpaillage clandestin à Seguekho, département de Saraya. Ils ont interpellé 16 personnes qui sont poursuivies pour exploitation illicite de substances chimiques et altération du domaine forestier. Il s’agit de 05 Sénégalais, 8Burkinabés et 03 Maliens. Aussi, les gendarmes ont saisi le matériel d’exploitation des mis en cause. Ce matériel est constitué de 04 motopompes, 06 groupes électrogènes, 02 pelles carrées et 960 litres de carburant. A signaler que les brigades des compagnies de Kédougou et de Bakel mènent des opérations fréquentes pour lutter contre les activités extractives illégales.
Corps sans vie d’un bébé à Djidah Thiaroye Kaw
Découverte macabre à Djidah Thiaroye Kaw. Une femme s’est débarrassée de son nouveau-né aux abords du bassin de rétention des eaux de Djidah Thiaroye Kaw. C’est un talibé qui traînait dans les parages qui est tombé sur le corps sans vie du nouveau-né. Alertés, les sapeurs-pompiers ont déposé le corps à l’hôpital. Une enquête est ouverte…
Bibi Baldé remet un respirateur à l’hôpital de Kolda
L’édile de Kolda et Directeur général du groupe La Poste renforce le plateau technique de l’hôpital régional de Kolda. En compagnie de ses collaborateurs, Abdoulaye Bibi Baldé a remis hier, au nom de son épouse, Mme Kady Kandé, un respirateur artificiel au service de réanimation de l’hôpital régional de Kolda. Un don qui arrive au bon moment sans doute parce que le pays est envahi par la deuxième vague de la pandémie de covid-19. Et la prise en charge correcte des cas graves reste le talon d’Achille du personnel médical à cause du nombre très limité de respirateurs artificiels.
Une dame brûle les doigts de sa nièce de 5 ans
La Police de Malika a déféré hier au parquet S.B, âgée d’une quarantaine d’années, pour coups et blessures volontaires et sévices corporels contre sa nièce, A.G, âgée seulement de 05 ans. En effet, ayant en charge sa nièce, elle a eu la mauvaise idée de brûler ses doigts pour la corriger. Une erreur fatale qui lui a ouvert les portes de la prison. Selon nos sources, c’est suite à des vols commis chez elle que la dame S.B a porté des soupçons sur la gamine A. G. Par la suite, S.B, dans sa colère a eu recours à une pratique ancestrale pour corriger sa nièce. Elle va alors brûler les doigts d’A. G. Nos sources nous signalent que la fillette blessée a vu ses brûlures s’aggraver. Conséquence, les réseaux sociaux s’en sont saisis pour amplifier la barbarie. Les limiers de Malika informés se sont alors rendus au domicile de la dame S.B pour faire le constat. Ils ont découvert alors la cruauté de la dame avec les sévices qu’elle a fait subir à sa nièce. Suffisant pour que S.B soit conduite à la Police de Malika pour les besoins d’une enquête. S.B, interpellée par la suite sur ses agissements, a reconnu les faits avant de nourrir des regrets pour faire savoir qu’elle aurait fait cette pratique dans l’espoir d’éduquer sa nièce. Des explications qui ne vont guère convaincre les limiers qui l’ont placée en garde à vue. Finalement, elle a été déférée au parquet de Pikine hier.
En réalité, le magistrat Aw est radié
Ce n’est pas seulement une révocation avec droit à une pension. Mais une radiation pure et simple. Selon un magistrat câblé par «L’As», contrairement à ce que soutiennent certains, le Conseil de discipline n’a pas du tout été magnanime avec le magistrat Habib Samba Laobé Aw à qui on reproche d’avoir détourné une somme de 50 millions de francs Cfa dans une affaire d’héritage. A en croire nos sources, l’organe statutaire en matière disciplinaire dans le milieu de la magistrature n’a fait qu’utiliser un langage diplomatique dans sa sanction. Car, souligne notre interlocuteur, envoyer à la retraite un magistrat à qui il lui reste 15 à 20 ans d’exercice n’est qu’une radiation qui ne dit pas son nom. Parce que, dit-il, il ne reste à l’Avocat général près la cour d’appel de Saint-Louis que son droit à une pension de retraite. Par ailleurs, il faut souligner que cette sanction est classée deuxième degré dans le Statut des magistrats.
LA JOURNALISTE FRANÇAISE NATACHA POLONY SERA JUGÉE POUR CONTESTATION DU GÉNOCIDE CONTRE LES TUTSI AU RWANDA
La directrice de la rédaction du magazine français Marianne a été renvoyée devant le tribunal correctionnel de Paris
Selon une ordonnance judiciaire datée du 11 décembre, que Jeune Afrique a pu consulter, Natacha Polony sera jugée pour « contestation de l’existence de crime contre l’humanité par parole, écrit, image ou moyen de communication au public par voie électronique ».
En cause, des propos tenus par la journaliste française en mars 2018 sur la radio France Inter, où elle était alors chroniqueuse. Face à l’essayiste et candidat aux élections européennes Raphaël Glucksman, Natacha Polony avait alors donné une version très personnelle du génocide perpétré d’avril à juillet 1994 contre les Tutsi du Rwanda.
Victimes et bourreaux renvoyés dos-à-dos
« Il est nécessaire de regarder en face ce qui s’est passé à ce moment-là et qui n’a rien finalement d’une distinction entre des méchants et des gentils. Malheureusement on est typiquement dans le genre de cas où on avait des salauds contre d’autres salauds […] C’est-à-dire que je pense qu’il n’y avait pas d’un côté les gentils et de l’autre les méchants dans cette histoire. »
SenePlus publie ci-dessous, les nominations prononcées au Conseil des ministres du 16 décembre 2020.
"Au titre des mesures individuelles, le Président de la République a pris les décisions suivantes :
Monsieur Mor Khoudia GUEYE, Inspecteur de l'Education populaire, de la Jeunesse et des Sports principal, matricule de solde n° 510 8317/H, précédemment Directeur de la Jeunesse et des Activités Socio-éducatives, est nommé Secrétaire général du Ministère de la Jeunesse, en remplacement de Monsieur Gabriel Luciano PREIRA, admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite ;
Monsieur Jean Peerters, ancien Président de l’Université Bretagne-Sud, est nommé Président du Conseil d’Administration du Campus franco-sénégalais (CFS) ;
Monsieur Serigne Magueye GUEYE, Professeur titulaire des universités, matricule de solde n° 102 389/A, est nommé Directeur général du Campus franco-sénégalais (CFS) ;
Monsieur Babacar SENE, Administrateur des services de santé, matricule de solde n° 613.302/C, précédemment Directeur de l’Etablissement public de Santé de niveau 1 de Kaffrine, est nommé Directeur de l’Etablissement public de Santé de niveau 2 de Kaffrine ;
Monsieur Cheikh Mbaye SECK, Administrateur des services de santé, matricule de solde n° 518. 507/Z, précédemment Directeur de l’Etablissement public de Santé de niveau 1 Youssou Mbargane DIOP de Rufisque, est nommé Directeur de l’Etablissement public de Santé de niveau 1 Roi Baudoin, en remplacement de Madame Ramata DANFAKHA, appelée à d’autres fonctions ;
Docteur Cheikh Sidy Ahmed Bécaye NIASS, chirurgien-dentiste, Administrateur des services de santé, matricule de solde n° 603.207/Z, précédemment Directeur de l’Etablissement public de Santé de niveau 1 de Sédhiou, est nommé Directeur de l’Etablissement public de Santé de niveau 1 de Richard Toll, en remplacement de Monsieur Moussa SENE, appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Moussa SENE, Administrateur des services de santé, matricule de solde n° 513.935/D, précédemment Directeur de l’Etablissement public de Santé de niveau 1 de Richard Toll, est nommé Directeur du Centre hospitalier Régional la Paix de Ziguinchor, en remplacement de Abdoulaye FALL, admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite ;
Monsieur Mamadou NDIAYE, Administrateur des services de santé, matricule de solde n° 517.291/Q, précédemment Directeur du Centre hospitalier Régional de Ourossogui, est nommé Directeur de l’Etablissement public de Santé de niveau 1 Youssou Mbargane DIOP de Rufisque, en remplacement Monsieur Cheikh Mbaye SECK, appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Bocar SOW, Administrateur des services de santé, matricule de solde 607.743/G, précédemment Directeur du Centre hospitalier régional de Matam, est nommé Directeur du Centre hospitalier régional Heinrich LÜBKE de Diourbel, en remplacement de Monsieur El Hajj Amadou DIENG, appelé à d’autres fonctions ;
Docteur El Hajj Amadou DIENG, Médecin, Administrateur des services de santé, matricule de solde n° 613.774/D, précédemment Directeur du Centre hospitalier régional Heinrich LÜBKE de Diourbel, est nommé Directeur de l’Etablissement public de Santé de niveau 2 de Kédougou ;
Docteur Moustapha SOURANG, Médecin, Administrateur des services de santé, matricule de solde n° 600.825/E, précédemment Directeur de l’Etablissement public de Santé de niveau 1 de Ndamatou, est nommé Directeur de l’Etablissement public de Santé de niveau 3 de Touba ;
Docteur Ibrahima KA, Professeur agrégé de Chirurgie générale, Enseignant à la Faculté de Médecine, de Pharmacie et d’Ontologie de l’Université Cheikh Anta DIOP de Dakar, matricule de solde n° 622.404/B, précédemment en service à l’Hôpital général Idrissa POUYE de Dakar, est nommé Directeur du Centre national d’Oncologie de Diamniadio (CNOD) ;
Monsieur Samba GUEYE, Administrateur des services de santé, matricule de solde n° 607.735/D, précédemment Directeur du Centre hospitalier régional de Ndioum, est nommé Directeur du Centre hospitalier national psychiatrique de Thiaroye, en remplacement de Monsieur Ousmane SECK DAME, appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Ousmane SECK DAME, Administrateur des services de santé, matricule de solde 603 046/G, précédemment Directeur du Centre hospitalier national Psychiatrique de Thiaroye, est nommé Directeur de l’Etablissement public de Santé de niveau 2 de Sédhiou ;
Docteur Aladji Arona NDIAYE, Chirurgien-dentiste, Administrateur des services de santé, matricule de solde n° 603.201/F, précédemment Chef de la Division Planification, Etudes et Suivi-évaluation à la Direction des Etablissements publics de Santé, est nommé Directeur du Centre hospitalier régional de Matam, en remplacement de Monsieur Bocar SOW, appelé à d’autres fonctions ;
Docteur Ousmane GUEYE, Chirurgien orthopédiste, Administrateur des services de santé, matricule de solde n° 622.557/A, précédemment Chef de service au Centre Hospitalier Matlaboul Fawzeïni de Touba, est nommé Directeur du Centre hospitalier Régional de Ourossogui, en remplacement de Mamadou NDIAYE, appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Abdoulaye SENE, Administrateur des services de santé, matricule de solde n° 607.742/H, précédemment Chef des services administratifs et financiers du Centre hospitalier national de Fann, est nommé Directeur du Centre hospitalier Régional de Ndioum, en remplacement de Samba GUEYE, appelé à d’autres fonctions ;
Colonel Boucar NDIAYE, Conservateur des Parcs nationaux, matricule de solde n° 510 884/Z, précédemment Directeur des Parcs nationaux, est nommé Directeur de la Planification et de la Veille environnementale au ministère de l’Environnement et du Développement durable, en remplacement du Colonel Ibra Sounkarou NDIAYE, appelé à d’autres fonctions ;
Colonel Bocar THIAM, Conservateur des Parcs nationaux, matricule de solde n° 502 533/B, précédemment Directeur des Aires marines communautaires protégées, est nommé Directeur des Parcs nationaux au ministère de l’Environnement et du Développement durable, en remplacement du Colonel Boucar NDIAYE, appelé à d’autres fonctions ;
Commandant Mamadou SIDIBE, Conservateur des Parcs nationaux, matricule de solde n° 510 887/C, précédemment Chef de la Division Zones humides à la Direction des Parcs nationaux, est nommé Directeur des Aires marines communautaires protégées au ministère de l’Environnement et du Développement durable, en remplacement du Colonel Bocar THIAM, appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Théodore Adrien Sadio NDIAYE, Inspecteur principal de l'Education Populaire, de la Jeunesse et des Sports, matricule de n° 632 058/B, précédemment Conseiller Technique, est nommé Directeur de la jeunesse et des activités socio-éducatives au Ministère de la Jeunesse, en remplacement de Monsieur Mor Khoudia GUEYE, appelé à d'autres fonctions ;
Docteur Saliou NGOM, Maître de recherches, matricule de solde n° 917 223/L, précédemment Directeur du Laboratoire national des Recherches sur les Productions végétales de l’Institut sénégalais de Recherches agricoles (ISRA), est nommé Directeur de la Protection des Végétaux (DPV du ministère de l’Agriculture et de l’Equipement rural, en remplacement du Docteur Emile Victor COLY admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite. »
RÉACTIVATION DES CENTRES DE TRAITEMET DES ÉPIDÉMIES
Le président Macky Sall a demandé de remobiliser et motiver davantage les personnels de santé et ; surtout, de renforcer les services d’urgence et de réanimation dans les hôpitaux - COMMUNIQUÉ DU CONSEIL DES MINISTRES
SenePlus publie ci-dessous, le communiqué du Conseil des ministres du 16 décembre 2020.
« Le Président de la République, Son Excellence Macky SALL, a présidé le Conseil des ministres ce mercredi 16 décembre 2020 au Palais de la République.
A l’entame de sa communication, le Président de la République a indiqué au Gouvernement l’impératif d’adopter de nouvelles mesures sécuritaires et sanitaires afin de limiter la propagation actuelle de la pandémie de la COVID-19.
A cet égard, le Chef de l’Etat, demande au Ministre de la Santé et de l'Action sociale de réactiver les Centres de Traitement des épidémies (CTE) ; de remobiliser et motiver davantage les personnels de santé et ; surtout, de renforcer les services d’urgence et de réanimation dans les hôpitaux.
Abordant la question liée au vote de la loi de finances pour l’année 2021 le Président de la République a félicité le Président de l’Assemblée Nationale, les Honorables députés, le Ministre des Finances et du Budget, le Ministre du Travail, du Dialogue social et des Relations avec les Institutions, et l’ensemble des membres du Gouvernement, pour le bon déroulement de la session budgétaire.
Le Chef de l’Etat a indiqué au Gouvernement que l’année 2021 doit effectivement consacrer la relance de l’Economie nationale par un déploiement, en mode Fast Track du PAP 2A.
Il a à ce sujet indiqué toute l’attention qu’il accorde à la transparence dans la gestion des affaires publiques, notamment dans l’exécution des marchés publics.
Le Président de la République, demande dès lors, à chaque ministre, de veiller aux publications des Plans et Avis généraux de Passation des marchés conformément aux procédures et délais prescrits dans le Code des Marchés publics.
Il a rappelé que la gestion axée sur les résultats (GAR) doit demeurer une priorité centrale du Gouvernement.
Poursuivant sa communication, le Chef de l’Etat a informé le Conseil, avoir examiné la synthèse des rapports annuels (2018-2019) de l’Autorité de Régulation des Marches Publics (ARMP).
Il a, à ce propos, apprécié particulièrement, le taux très satisfaisant de mobilisation et de consommation des crédits (3111 milliards cumulés sur les 2 exercices) par les structures ministérielles, mais également l’amélioration notable des délais de paiement des marchés publics (71 jours sur une norme internationale de 90 jours).
Il a rappelé, la nécessité de la mise en place d’un système d’archivage (papier et numérique) performant des documents et pièces justificatives à détenir par les autorités contractantes.
Abordant la place des systèmes financiers décentralisés (SFP) dans le développement socio-économique du Sénégal, le chef de l’Etat a informé le Conseil de l’audience qu’il a accordée à l’Association des Professionnels des Systèmes Financiers décentralisés (APSFD).
Il a à cet égard magnifié le rôle de premier plan des acteurs de la microfinance dans le développement national et la création d’emplois : 8000 emplois directs et 430 milliards d’encours de crédits au 30 septembre 2020.
Le Président de la République félicite les différentes composantes de ce secteur dynamique et stratégique, dont la place dans la relance de l’économie nationale, doit être renforcée par un encadrement soutenu et un accompagnement adéquat du Gouvernement.
Le Chef de l’Etat demande, dès lors, au Ministre des Finances et du Budget et au Ministre de la Microfinance et de l'Economie sociale et solidaire en relation avec la BCEAO, de prendre les dispositions réglementaires et fiscales nécessaires pour une baisse, à court terme, des taux d’intérêt débiteurs appliqués au niveau des institutions de microfinance.
Le Président de la République indique, par ailleurs, au Gouvernement, la nécessité de vulgariser, dans nos langues nationales, le Programme d’inclusion financière. Il s’agit d’accentuer l’éducation financière des femmes et des jeunes, à travers le soutien et le renforcement en ressources des Mutuelles d’épargne et de crédit (MEC) installées en milieu rural.
Le Chef de l’Etat a demandé, enfin, aux Ministres en charge des Finances et de l’Economie Solidaire d’assurer la mise en œuvre optimale de la stratégie de développement du Fonds National de la Microfinance (FONAMIF) qu’il a déjà validée.
Sur le climat social, la gestion et le suivi des affaires intérieures, le Président de la République invite le Gouvernement à consolider un dialogue social permanent avec les syndicats d’enseignants afin d’assurer la stabilité durable du système éducatif et d’enseignement supérieur.
Le Chef de l’Etat a enfin, invité le Gouvernement à veiller à la maitrise des dépenses liées au paiement régulier des bourses ainsi qu’à l’optimisation de la gestion budgétaire et financière des universités et centres des œuvres universitaires.
Abordant la gestion de l’hydraulique rurale et l’amélioration de la distribution de l’eau potable, le Président de la République a demandé au Ministre de l'Eau et de l'Assainissement de finaliser son évaluation en veillant à la préservation des acquis du système national de production et de distribution de l’eau potable en milieu urbain et rural.
Le Chef de l’Etat a clos sa communication sur son agenda diplomatique.
Au titre des Communications,
-le Ministre, Secrétaire Général de la Présidence de la République, a fait le point sur le suivi des directives présidentielles ;
- le Ministre des Finances et du Budget a fait une communication sur la session budgétaire 2021 et sur l’exécution budgétaire 2020 ;
-le Ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l'Extérieur a fait une communication sur la situation internationale ;
-le Ministre de l'Economie, du Plan et de la Coopération a fait une communication relative à la tenue de la table ronde avec les partenaires au développement sur le PACASEN Rural ;
-le Ministre de la Santé et de l'Action sociale a fait une communication sur la situation de la pandémie Covid-19 et sur le rôle important des radiophysiciens dans la prise en charge du cancer ;
-le Ministre de l’Agriculture et de l’Equipement rural a fait une communication sur la campagne de commercialisation de l’arachide ;
-le Ministre de la Microfinance et de l'Economie sociale et solidaire a fait une communication sur le secteur de la microfinance au Sénégal ;
-le Ministre auprès du Président de la République en charge du suivi du Plan Sénégal Emergeant a fait le point sur les projets phares du PSE.
Au titre des textes législatifs et réglementaires, le Conseil a examiné et adopté :
-le projet de loi modifiant la loi n°69-29 du 29 avril 1969 relative à l’état d’urgence et à l’état de siège ;
-le projet de loi relatif à l’architecture et à l’exercice de la profession d’architecte.
Au titre des mesures individuelles, le Président de la République a pris les décisions suivantes :
Monsieur Mor Khoudia GUEYE, Inspecteur de l'Education populaire, de la Jeunesse et des Sports principal, matricule de solde n° 510 8317/H, précédemment Directeur de la Jeunesse et des Activités Socio-éducatives, est nommé Secrétaire général du Ministère de la Jeunesse, en remplacement de Monsieur Gabriel Luciano PREIRA, admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite ;
Monsieur Jean Peerters, ancien Président de l’Université Bretagne-Sud, est nommé Président du Conseil d’Administration du Campus franco-sénégalais (CFS) ;
Monsieur Serigne Magueye GUEYE, Professeur titulaire des universités, matricule de solde n° 102 389/A, est nommé Directeur général du Campus franco-sénégalais (CFS) ;
Monsieur Babacar SENE, Administrateur des services de santé, matricule de solde n° 613.302/C, précédemment Directeur de l’Etablissement public de Santé de niveau 1 de Kaffrine, est nommé Directeur de l’Etablissement public de Santé de niveau 2 de Kaffrine ;
Monsieur Cheikh Mbaye SECK, Administrateur des services de santé, matricule de solde n° 518. 507/Z, précédemment Directeur de l’Etablissement public de Santé de niveau 1 Youssou Mbargane DIOP de Rufisque, est nommé Directeur de l’Etablissement public de Santé de niveau 1 Roi Baudoin, en remplacement de Madame Ramata DANFAKHA, appelée à d’autres fonctions ;
Docteur Cheikh Sidy Ahmed Bécaye NIASS, chirurgien-dentiste, Administrateur des services de santé, matricule de solde n° 603.207/Z, précédemment Directeur de l’Etablissement public de Santé de niveau 1 de Sédhiou, est nommé Directeur de l’Etablissement public de Santé de niveau 1 de Richard Toll, en remplacement de Monsieur Moussa SENE, appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Moussa SENE, Administrateur des services de santé, matricule de solde n° 513.935/D, précédemment Directeur de l’Etablissement public de Santé de niveau 1 de Richard Toll, est nommé Directeur du Centre hospitalier Régional la Paix de Ziguinchor, en remplacement de Abdoulaye FALL, admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite ;
Monsieur Mamadou NDIAYE, Administrateur des services de santé, matricule de solde n° 517.291/Q, précédemment Directeur du Centre hospitalier Régional de Ourossogui, est nommé Directeur de l’Etablissement public de Santé de niveau 1 Youssou Mbargane DIOP de Rufisque, en remplacement Monsieur Cheikh Mbaye SECK, appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Bocar SOW, Administrateur des services de santé, matricule de solde 607.743/G, précédemment Directeur du Centre hospitalier régional de Matam, est nommé Directeur du Centre hospitalier régional Heinrich LÜBKE de Diourbel, en remplacement de Monsieur El Hajj Amadou DIENG, appelé à d’autres fonctions ;
Docteur El Hajj Amadou DIENG, Médecin, Administrateur des services de santé, matricule de solde n° 613.774/D, précédemment Directeur du Centre hospitalier régional Heinrich LÜBKE de Diourbel, est nommé Directeur de l’Etablissement public de Santé de niveau 2 de Kédougou ;
Docteur Moustapha SOURANG, Médecin, Administrateur des services de santé, matricule de solde n° 600.825/E, précédemment Directeur de l’Etablissement public de Santé de niveau 1 de Ndamatou, est nommé Directeur de l’Etablissement public de Santé de niveau 3 de Touba ;
Docteur Ibrahima KA, Professeur agrégé de Chirurgie générale, Enseignant à la Faculté de Médecine, de Pharmacie et d’Ontologie de l’Université Cheikh Anta DIOP de Dakar, matricule de solde n° 622.404/B, précédemment en service à l’Hôpital général Idrissa POUYE de Dakar, est nommé Directeur du Centre national d’Oncologie de Diamniadio (CNOD) ;
Monsieur Samba GUEYE, Administrateur des services de santé, matricule de solde n° 607.735/D, précédemment Directeur du Centre hospitalier régional de Ndioum, est nommé Directeur du Centre hospitalier national psychiatrique de Thiaroye, en remplacement de Monsieur Ousmane SECK DAME, appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Ousmane SECK DAME, Administrateur des services de santé, matricule de solde 603 046/G, précédemment Directeur du Centre hospitalier national Psychiatrique de Thiaroye, est nommé Directeur de l’Etablissement public de Santé de niveau 2 de Sédhiou ;
Docteur Aladji Arona NDIAYE, Chirurgien-dentiste, Administrateur des services de santé, matricule de solde n° 603.201/F, précédemment Chef de la Division Planification, Etudes et Suivi-évaluation à la Direction des Etablissements publics de Santé, est nommé Directeur du Centre hospitalier régional de Matam, en remplacement de Monsieur Bocar SOW, appelé à d’autres fonctions ;
Docteur Ousmane GUEYE, Chirurgien orthopédiste, Administrateur des services de santé, matricule de solde n° 622.557/A, précédemment Chef de service au Centre Hospitalier Matlaboul Fawzeïni de Touba, est nommé Directeur du Centre hospitalier Régional de Ourossogui, en remplacement de Mamadou NDIAYE, appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Abdoulaye SENE, Administrateur des services de santé, matricule de solde n° 607.742/H, précédemment Chef des services administratifs et financiers du Centre hospitalier national de Fann, est nommé Directeur du Centre hospitalier Régional de Ndioum, en remplacement de Samba GUEYE, appelé à d’autres fonctions ;
Colonel Boucar NDIAYE, Conservateur des Parcs nationaux, matricule de solde n° 510 884/Z, précédemment Directeur des Parcs nationaux, est nommé Directeur de la Planification et de la Veille environnementale au ministère de l’Environnement et du Développement durable, en remplacement du Colonel Ibra Sounkarou NDIAYE, appelé à d’autres fonctions ;
Colonel Bocar THIAM, Conservateur des Parcs nationaux, matricule de solde n° 502 533/B, précédemment Directeur des Aires marines communautaires protégées, est nommé Directeur des Parcs nationaux au ministère de l’Environnement et du Développement durable, en remplacement du Colonel Boucar NDIAYE, appelé à d’autres fonctions ;
Commandant Mamadou SIDIBE, Conservateur des Parcs nationaux, matricule de solde n° 510 887/C, précédemment Chef de la Division Zones humides à la Direction des Parcs nationaux, est nommé Directeur des Aires marines communautaires protégées au ministère de l’Environnement et du Développement durable, en remplacement du Colonel Bocar THIAM, appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Théodore Adrien Sadio NDIAYE, Inspecteur principal de l'Education Populaire, de la Jeunesse et des Sports, matricule de n° 632 058/B, précédemment Conseiller Technique, est nommé Directeur de la jeunesse et des activités socio-éducatives au Ministère de la Jeunesse, en remplacement de Monsieur Mor Khoudia GUEYE, appelé à d'autres fonctions ;
Docteur Saliou NGOM, Maître de recherches, matricule de solde n° 917 223/L, précédemment Directeur du Laboratoire national des Recherches sur les Productions végétales de l’Institut sénégalais de Recherches agricoles (ISRA), est nommé Directeur de la Protection des Végétaux (DPV du ministère de l’Agriculture et de l’Equipement rural, en remplacement du Docteur Emile Victor COLY admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite. »
LE DÉSERT MÉDICAL
Malgré des engagements d’investissements de plus de 300 milliards F CFA dans le Programme d’investissement sectoriel (Pis) 2017-2021, la plupart des hôpitaux sénégalais manquent encore de tout pour assurer aux populations des soins de qualité
Malgré des engagements d’investissements de plus de 300milliards F CFA dans le Programme d’investissement sectoriel (Pis) 2017-2021, la plupart des hôpitaux sénégalais manquent encore de tout pour assurer aux populations des soins de qualité. Alors même que l’inventaire de ce plan n’a pas encore été fait, le gouvernement parle du prochain programme chiffré à 500milliards F CFA.
Le mal est profond. Malgré les mannes financières importantes dégagées par les pouvoirs publics, le système sanitaire sénégalais semble aller de mal en pis (voir ailleurs). En dépit des enveloppes financières dépensées au fil des budgets et des programmes. Alors qu’on n’a pas fini de faire le bilan du Programme d’investissement sectoriel 2017-2021 (toujours en cours), l’on parle déjà d’un nouveau plan qui est chiffré à 500 milliards F CFA et qui va couvrir la période allant de 2020 à 2024.
Relativement au plan précédent, le budget était estimé à 355,7 milliards F CFA, dont 56 % consacrés aux équipements et aux infrastructures. ‘’Les besoins en équipements médicaux sont estimés sur la base de la carte sanitaire. L’acquisition des équipements devra prendre en compte toutes les nouvelles constructions, les réhabilitations, les besoins de relèvement des plateaux techniques et la création des services de maintenance des centres de santé’’, soulignait le rapport.
L’équation des personnels
Mais pour Cheikh Seck, aussi important soit cette question des équipements, cela ne doit pas cacher le manque criard de personnels dans lequel sont plongés les établissements de santé. Il fulmine : ‘’Pour moi, les problèmes véritables de nos hôpitaux sont ailleurs. La vraie politique que nous devons mener, c’est d’accentuer les politiques de prévention pour que nos hôpitaux sous-équipés ne soient pas débordés. Notre défi est de former et de recruter des personnels en quantité et en qualité suffisante. Sans cela, on a beau équiper, on ne réglera aucun problème. C’est pourquoi je ne veux pas tomber dans ce piège.’’
Dans le Pis 2017-2021, ce volet recrutement des personnels a été bien pris en compte. Il était, en effet, prévu le recrutement de 3 169 infirmiers diplômés d’Etat, 1 203 techniciens supérieurs, 3 373 assistants infirmiers, 200 médecins spécialistes, 536 assistants sociaux, 646 agents d’hygiène, 1 488 SFE, 36 travailleurs sociaux et 35 pharmaciens. ‘’La satisfaction des besoins en médecins, IDE et SFE va faire évoluer les ratios de 1 médecin/14 109 habitants en 2015, à 1 médecin/10 185 habitants en 2021 ; -1 IDE/14 697 habitants en 2016 à -1IDE/14 120 habitants en 2021 ; et 1 SFE/3 034 Far en 2016, à 1 SFE/1 546 Far en 2021’’, plaidait le document.
Ces projections, selon les experts du ministère, confirment l’urgence pour le secteur à mettre l’accent sur ces catégories de personnel et à décentraliser leur gestion, pour mieux répondre aux besoins des formations sanitaires.
Selon toujours les estimations, l’incidence de ces recrutements sur la masse salariale devait être de plus de 18 milliards F CFA sur la période. ‘’Cette projection est fondée sur le salaire indiciaire et ne tient pas compte (i) des augmentations de salaires dans la Fonction publique sur la période et (ii) des primes et indemnités allouées aux personnels médicaux et paramédicaux. Le coût estimatif du personnel additionnel est de 18,674 milliards F CFA’’, précisait le Pis 2017-2021.
Qu’est-ce qui a été fait de cette manne financière ? Les objectifs assignés ont-ils été atteints ? Mystère et boule de gomme ! Une chose est sûre : très réticente quand il s’agit de recruter des personnels ou d’équiper des structures, le gouvernement dépense sans compter, quand il s’agit de la prise en charge du coronavirus. Il envisage même de casser la tirelire pour se payer le luxe d’être parmi les premiers pays vaccinés, alors même que rien n’a été fait pour convaincre de la nécessité ou de la qualité des vaccins.
Pendant que les autorités sanitaires semblent confinées par le coronavirus, l’hôpital de la Paix de Ziguinchor, à l’instar de la plupart des hôpitaux, continue de crouler sous le poids de la misère.
Dépourvu presque de tout, l’hôpital de la Paix de Ziguinchor se trouve dans un piteux état qui a poussé certains de ses agents à saisir ‘’EnQuête’’ pour lancer l’alerte. ‘’Nous alertons, parce que l’hôpital n’a plus les moyens d’assurer aux populations des soins de qualité. C’est pourquoi nous lançons cet appel au ministre, aux autorités administratives et à toutes les bonnes volontés’’, confient nos interlocuteurs.
Concrètement, les maux dont souffre Ziguinchor pourraient se résumer en deux principales catégories. D’une part, un déficit criard d’équipements du bloc opératoire. D’autre part, une insuffisance de personnels. Dans le détail, nos sources signalent un manque de lampes opératoires, de respirateurs, de consommables, de matériel d’endoscopie, pour ne citer que ces équipements. "Actuellement, soulignent les agents, les interventions chirurgicales programmées sont suspendues. Seules les urgences sont prises en charge".
Aux autorités sanitaires, ils signalent également la panne de la colonne d’endoscopie de gastro-entérologie. ‘’Depuis trois mois, précisent nos interlocuteurs, les fibroscopies ne sont pas faites à l’hôpital, à cause de cette panne".
Les membres du personnel interpellent ainsi les autorités pour une réaction diligente, afin de permettre aux populations de la zone Sud, voire au-delà, de bénéficier d’une prise en charge correcte. Ils pestent : "Cet hôpital reçoit des malades de Ziguinchor, de Sédhiou, de Kolda et même de Vélingara. Il reçoit aussi des malades de la Guinée-Bissau et de la Gambie. Les populations sont très fatiguées par les difficultés actuelles de l’hôpital."
Afin de permettre à la structure de remplir pleinement sa vocation, ils demandent que l’hôpital soit parmi les priorités du plan d’investissement du ministère de la Santé. A les en croire, l’hôpital de la Paix doit être érigé en hôpital de niveau 3, à vocation sous-régionale, vu sa position géostratégique.
Un mal endémique
Cette situation décrite par des médecins qui, nuit et jour, en temps de crise comme en temps normal, rappelle la sortie fracassante du professeur Moussa Seydi en avril dernier, à propos de la prise en charge des malades du coronavirus. ‘’Le service de réanimation du centre hospitalier régional de Ziguinchor, s’indignait-il, n’est pas du tout fonctionnel. Ce service de réanimation n’est pas construit selon les normes, alors que quand on gère ce genre de maladies, on doit se préparer au pire’’.
Très préoccupé, le coordonnateur national de la prise en charge des patients atteints de Covid ajoutait : ’’J’insiste à ce niveau. Ziguinchor ayant une Unité de formation et de recherche (UFR) Santé (à l’université Assane Seck) et des professeurs de talent dans cette UFR, il est inconcevable qu’il ne puisse pas se doter d’un service de réanimation répondant aux normes. C’est la fausse note majeure que j’ai constatée à Ziguinchor’’, a poursuivi le Pr. Seydi, invitant à mettre ‘’le focus sur les cas très graves qui nécessitent une intubation ou une réanimation’’.
Dans la foulée, puisque le coronavirus semble devenir la seule véritable priorité des autorités sanitaires, l’Etat avait vite réagi pour calmer les ardeurs. L’on se rappelle tout le tollé qui s’en est suivi et qui avait opposé le prof indélicat et les fonctionnaires du ministère, plus préoccupés par la défense de leurs postes.
Pendant ce temps, la région souffrait en silence d’autres maux aussi préoccupants. Las d’endurer dans leur coin, les personnels crient au secours.
par Ameth Niass et Serigne Thiao
LA PLANIFICATION FAMILIALE FACE AUX BARRIERES CULTURELLES, OÙ EN EST LE SENEGAL ?
EXCLUSIF SENEPLUS - Le refus d’accepter la planification est souvent dû à l’ingérence des religieux. C’est un vrai problème d’interprétations de la religion qui semble se poser
Ameth Niass et Serigne Thiao |
Publication 16/12/2020
Voilà une question qui devrait être sur toutes les lèvres des passionnés du bien-être.
Le Sénégal est un pays exemplaire de par son hospitalité, sa magnanimité, mais surtout du fait de l’éternelle cohabitation entre les différentes religions. Contrairement à plusieurs pays d’Afrique où des guerres ethniques sont légion, le Sénégal garde une image très honorable. Cette place, elle la doit sans doute aux magnifiques travaux mis en œuvre par ces illustres érudits que sont les Cheikh Ahmadou Bamba, Mame Malick Sy, Baye Niasse, El Hadji Oumar, Cardinal Thiandoum, etc. Donc sur le plan social et spirituel, le Sénégal se porte bien. En effet, les sénégalais sont aussi très ancrés dans les croyances culturelles, ce qui fait qu’il est parfois même difficile de faire passer certaines politiques malgré les avantages qu’elles peuvent offrir.
La planification familiale qui est pourtant une bonne politique socio-économique n’échappe pas à la règle. Bien qu’ayant déjà montré ses avantages indéniables dans pas mal de pays qui ont parvenu à maitriser leur politique de natalité, elle peine à se faire approprier dans notre pays.
Au Sénégal, le taux de mortalité infanto-juvénile est de 51 pour 1000 naissantes vivantes selon une enquête publiée par l’Agence Nationale de la Statistique et de la Démographie. Le taux de mortalité maternelle reste toujours élevé et se situe à 315 pour 100 000 naissances vivantes (ANSD, EDS 2014).
Et pourtant, la planification familiale permet de réduire les taux de mortalité maternelle et infantile, et d’améliorer la santé de la mère et de l’enfant.
Alors qu’on pratique la planification familiale au Sénégal depuis des dizaines d’années ! Mais les choses semblent ne pas bouger. Beaucoup de pays à majorité musulmane devancent le Sénégal (22%) sur l’utilisation de la PF tels que le Maroc (67%), l’Iran (74%), l’Indonésie (60%), l’Arabie Saoudite (32%)… (Farzaneh Roudi Fahimi, dans l’Islam et la planification)
Les impacts de la planification familiale sont pourtant réels. Une meilleure santé reproductive, planification familiale incluse, a de multiples répercussions sur l’économie et donc sur le développement durable. Les femmes qui font moins de grossesses à risque accouchent dans de meilleures conditions de sécurité et courent des risques de mortalité inferieurs et sont en meilleure santé. Leurs bébés sont en meilleure santé à leur naissance et le restent au cours de leur petite enfance. Ces améliorations de l’état de santé apportent de multiples avantages économiques : des investissements supérieurs dans la scolarisation, une participation accrue au marché du travail et, à terme, une augmentation des revenus, de l’épargne, l’investissement et de l’accumulation d’actifs. (Rapport UNFPA 2012).Malgré ces nombreux avantages qu’offre la planification familiale certains sénégalais restent toujours réticents.
Ce refus d’accepter la planification est souvent dû à l’ingérence des religieux avec les diverses interprétations. Certains religieux sont réfractaires et excluent toute forme de contraception. D’autres ballaient du revers de la main l’idée selon laquelle la religion interdit la contraception. Ils accusent leurs pairs de faire une mauvaise interprétation des textes sacrés.
Voici un extrait d’une série de déclarations faites par Serigne Abdou Aziz Al Amine, le défunt khalife des Tidiane (paix à son âme) sur la question de la planification familiale à l’occasion de la visite du Groupe de Travail du Cadre des Religieux pour la Santé et le Développement(CRSD) à Tivaoune le Dimanche 19 Octobre 2014 :
« Il y’a une différence entre organisation et limitation. La limitation est interdite par l’islam. L’organisation est une nécessité. Le nombre de femmes et d’enfants doit être organisé. Trop d’enfants est un problème. On doit être capable de les éduquer, de les entretenir. Il faut intégrer cette idée d’organisation dans l’éducation. La planification familiale est valable uniquement dans le cadre du mariage. Il faut organiser la société. La grossesse et l’accouchement sont très douloureux au Sénégal. Ceci rend la femme très faible. L’homme doit aider la femme dans l’espacement des naissances. Tous les islamiques le font. Il faut des argumentaires islamiques »
Donc c’est un vrai problème d’interprétations de la religion qui semble se poser. Les autorités en charge de la question devraient prendre donc la balle au rebond pour mieux discuter avec les religieux et aussi vulgariser davantage la planification familiale via la sante communautaire pour mettre fin à cet imbroglio qui ne profite à personne.
Ameth Niass est étudiant en master 2, santé communautaire, spécialise en promotion de la santé à l’université Alioune Diop de Bambey et Serigne Thiao est étudiant en master 2, santé communautaire à l’université Alioune Diop de Bambey spécialise dans le suivi et l’évaluation des projets et programmes de santé.
par Yoro Dia
CONDÉ A RAMENÉ LA GUNÉE EN ARRIÈRE
Avec Sékou Touré, la Guinée comptait sur l’échiquier continental et sa voix se faisait entendre, alors que maintenant la Guinée a disparu des radars pour être remplacée par les anecdotes et les excès de manque de retenue de son président
En septembre 1958, en disant «Non» au Général de Gaulle, Sékou Touré fit entrer la Guinée dans l’histoire. Ses successeurs, des hommes médiocres, l’ont fait sortir de l’histoire et le troisième mandat de Alpha Condé est le parachèvement de la sortie de la Guinée de l’histoire. Non seulement la Guinée est sortie de l’histoire, mais elle-même sortie du présent et de l’actualité. Autant les élections et les tensions au Mali, en Côte d’Ivoire ou au Sénégal intéressent l’Afrique et le monde, autant les agitations politiques en Guinée relèvent d’un huis clos national. C’est pourquoi les Guinéens de Dakar, de Paris ou de Washington, qui manifestent dans ces capitales pour attirer l’attention de ce qu’on appelle l’opinion internationale, se trompent de stratégie et de combat en voulant braquer l’opinion internationale sur un pays qui a disparu des radars et qui n’intéresse personne.
Le «Dadis show» avait sa place dans l’actualité parce qu’il nous faisait rigoler. C’était une tragi-comédie, alors que la mégalomanie et la paranoïa de Condé sont tragiques. Comme le dit bien le livre de Senen Andriamirado, Le héros et le tyran, Sékou Touré a été d’abord un héros africain avant de sombrer dans la tyrannie à cause des complots imaginaires. Condé aussi a été un héros pour sa constance dans l’opposition à tous les régimes, de Sékou Touré à Dadis, avant de devenir mégalomane et paranoïaque en ressuscitant l’imaginaire complot peul. L’alibi du complot peul est le seul dénominateur qu’il partage avec Sékou Touré.
Sékou Touré avait une haute idée de la Guinée et de son rang sur le continent. Condé a une haute idée de sa personne. Avec Sékou Touré, la Guinée comptait sur l’échiquier continental et sa voix se faisait entendre, alors que maintenant la Guinée a disparu des radars pour être remplacée par les anecdotes et les excès de manque de retenue de Condé. C’est pourquoi la paranoïa de Condé sur le complot peul dépasse largement celle de Sékou Touré qui limitait ce complot à la Guinée, alors que Condé le transpose en Afrique de l’Ouest ; d’où son hostilité envers les présidents Macky Sall et Embalo. Ce qui constitue un grand handicap pour la diplomatie du bon voisinage et la théorie senghorienne de l’Unité africaine par cercles concentriques. Organiser une cérémonie d’investiture en l’absence de ses principaux voisins est la meilleure preuve de l’isolement de la Guinée dans la sous-région et sa disparition des grands enjeux du continent, comme la lutte contre le terrorisme.
La Guinée de Sékou Touré qui était à l’avant-garde politique en 1958 est devenue une «illusion de l’arrière» avec Condé et son 3e mandat, et qui sera naturellement tenté par un 4e, car il ne lui sera pas difficile de trouver un constitutionaliste pour dire que le 3e mandat est en fait un 1er mandat avec la nouvelle Constitution. C’est une hypothèse très sérieuse, car Condé peut difficilement concevoir un autre Guinéen occuper le haut du pavé. Avec cette mentalité, la seule solution est la présidence à vie, entrecoupée d’élections qui ne sont que de simples formalités pour re-légitimer et donner un emballage légal à un pouvoir personnel.
FACEBOOK MET FIN À UNE OPÉRATION D'INTERFÉRENCE EN AFRIQUE ÉMANANT D'INDIVIDUS LIÉS À L'ARMÉE FRANÇAISE
L’entreprise a annoncé, au cours d’une conférence de presse, avoir découvert des fausses pages et faux comptes créés dans un pays par des individus se trouvant dans un autre pays, et destinés à influencer les internautes du pays ciblé
Le Monde Afrique |
Florian Reynaud |
Publication 16/12/2020
Facebook a insisté à plusieurs reprises sur le fait que ces manipulations politiques ne pouvaient pas être directement reliées au gouvernement ou à l’armée française en l’absence de preuves supplémentaires.
Facebook a révélé, mardi 15 décembre, avoir démantelé un réseau de faux comptes associé à « des individus ayant des liens avec l’armée française », et se livrant à des activités de propagande sur le réseau social, ainsi que sur Instagram. L’entreprise a annoncé, au cours d’une conférence de presse, avoir découvert trois nouvelles opérations d’interférence étrangère, c’est-à-dire des fausses pages et faux comptes créés dans un pays par des individus se trouvant dans un autre pays, et destinés à influencer les internautes du pays ciblé. Bien souvent, leur but est d’interférer sur des sujets politiques ou diplomatiques.
Deux de ces opérations étaient gérées depuis la Russie, et la troisième l’était depuis la France. Dans ce dernier cas, Facebook a annoncé avoir supprimé 84 profils, six pages et neuf groupes, dont certains étaient actifs depuis 2018, ainsi que quatorze comptes Instagram. Selon le rapport détaillé, publié par l’université de Stanford et l’entreprise d’analyse des réseaux sociaux Graphika, des chaînes YouTube et des comptes Twitter semblant être liés à cette opération ont également été découverts par Facebook.
Promotion de l’action de l’armée française au Sahel
Cette opération ciblait plusieurs pays d’Afrique, et en premier lieu la Centrafrique et le Mali. Dans « une moindre mesure », certains faux comptes incriminés étaient également présents au Niger, au Burkina Faso, en Algérie, en Côte d’Ivoire et au Tchad. Parmi les sujets plébiscités par des faux comptes figurait en très bonne place la présence française en Afrique. « Nous les avons vus essayer de promouvoir l’activité de l’armée française dans la région », a confirmé au Monde Nathaniel Gleicher, chargé de la politique de sécurité de Facebook.
La situation épidémiologique est loin de s’améliorer. On assiste toujours à une hausse des cas positifs. Ce mercredi, même si 106 patients ont été déclarés guéris, les cas
L’heure est grave. La situation épidémiologique est loin de s’améliorer. On assiste toujours à une hausse des cas positifs. Ce mercredi, même si 106 patients ont été déclarés guéris, les cas testés positifs ont été plus considérables. Ils sont au nombre de 120 sur un échantillon de 1279 tests réalisés, soit un taux de positivité de 9,38%.
Selon le Directeur de la prévention, même si aucun cas importé n’a été enregistré, il y a eu 35 cas contacts et 85 cas communautaires. La cité religieuse arrive en tête avec 9 cas communautaires. Elle est suivie de Dakar Plateau, Rufisque et Saint Louis qui ont enregistré, chacune, 5 cas communautaires. Les autres cas communautaires sont notés aux Almadies, Diourbel, Podor, Richard Toll, Fann résidence, Guédiawaye, Thiès, Mamelles, Matam, Mermoz, Parcelles Assainies, Darou Mousty, Coki, Mbacké, Ngor, Ourossogui.
Le bilan macabre va crescendo. Le tableau noire affiche 352 à cause des deux décès enregistrés ce mardi. En sus, 23 cas graves sont pris en charge dans les services de réanimation. A ce jour, informe le porte-parole du ministère de la Santé et de l’Action sociale, il y a 17336 cas positifs dont 16349 guéris et 634 patients sous traitement. Le ministère de la Santé et de l’Action sociale exhorte les Sénégalais à respecter les mesures barrières individuelles et collectives.
LES CONSEILLERS MUNICIPAUX DISENT NON À LA SUPPRESSION DE DAKAR
Lors du vote du projet de budget de la ville, les conseillers municipaux, exceptée la deuxième adjointe au maire de Ouakam, ont fait passer à une motion de soutien pour demander au gouvernement de surseoir au projet
L’annonce du porte-parole du gouvernement, Oumar Guèye, dimanche dernier lors de son passage à l’émission « Jury du Dimanche » à I-radio, révulse le camp de Khalifa Sall. C’est pourquoi, lors du vote du projet de budget de la Ville de Dakar, les conseillers municipaux, à l’exception de la deuxième adjointe au maire de Ouakam, sous la houlette de l’ancien maire de la Patte d’oie, Ibrahima Diamé, en ont profité pour faire passer à la fin de la séance une motion de soutien pour demander au gouvernement de surseoir à son «entreprise politicienne» visant à assassiner la capitale pour des raisons uniquement électorales
Des chaussures ont failli voler hier dans la salle du Centre de Formation Professionnelle et du Perfectionnement du personnel municipal de Dakar. Accueillant le vote du projet de budget de la ville de Dakar pour l’exercice 2021, les conseillers municipaux ont finalement transformé le local en une arène.
En effet, la conseillère municipale, Aminatou Fall et sa collègue Sophie Mansaly ont eu une prise de bec à peu près de deux minutes. N’eussent été leurs autres collègues qui se sont mis entre elles, les deux vagues de colère allaient se croiser. A l’origine de cette altercation, une motion de soutien prononcée par l’ancien maire de la Commune de Patte d’Oie, juste avant la levée de la séance à l’insu de certains conseillers municipaux pour dénoncer les propos du ministre des Collectivités Territoriales et de l’Aménagement des Terres, par ailleurs, porte-parole du gouvernement. « Nous, conseillers municipaux de laVille de Dakar, dénonçons et condamnons fermement l’entreprise politicienne orchestrée par les autorités tendant à la suppression des villes, entités collectivités territoriales (Dakar, Guédiawaye, Pikine, Rufisque et Thiès), voir décret 2014-830 du 30 juin 2014 », a-t-il déclaré après le retrait de l’Adjoint au préfet de Dakar venu représenter l’Etat et le président de la République.
Poursuivant, Ibrahima Diamé rappelle à Oumar Guèye et au gouvernement que l’existence légale de ces villes et leurs importances sont indiscutables, tant du point de vue de la philosophie de la décentralisation que de la gouvernance territoriale, en passant pour l’exposé des motifs de la loi 2013-10 du 28 décembre 2013 portant Code Général des Collectivités Locales. « Soutenons l’ensemble des exécutifs locaux de ces villes ; exigeons le maintien de ces entités décentralisées pour consolider la prise en charge des préoccupations des populations », a-t-il déclaré sous les applaudissements de l’assistance dont nombreux sont des proches de Khalifa Sall, à l’image de Cheikh Guèye le maire de la commune de Derklé, Soham El Wardini, Maire deDakar, le maire de la Médina, Bamba Fall et d’autres conseillers municipaux.
Terminant son intervention, l’ancien maire de Patte d’Oie appelle à agir ensemble pour la sauvegarde de l’âme des villes, plus particulièrement Dakar qui a 133 ans d’histoire de décentralisation et de gouvernance territoriale. Il faut signaler que même si Banda Diop, l’actuel maire de Patte d’Oie, était de la partie, il n’a pas attendu la lecture de la motion de soutien. Il s’est tout simplement retiré de la salle au moment où son prédécesseur prenait la parole. Banda Diop a peut-être senti le coup venir. Car bon nombre de conseillers municipaux qui ont demandé la parole pour apporter leurs observations sur le rapport de présentation du projet de budget ont préféré plutôt marquer leur indignation et leur mécontentement par rapport à la suppression annoncée de la Ville de Dakar.
À l’exception d’Aminatou Fall, conseillère municipale et par ailleurs deuxième adjointe au maire de la commune de Ouakam. Elle dit ne pas comprendre cette motion de soutien rédigée et discutée en catimini et prononcée à la levée de la séance. Cet acte, clame-t-elle, ne l’engage pas. Selon elle, ce qu’il y a de faire, c’est de réviser le statut et les attributs de toutes les villes et des communes. Avant d’appeler à une rencontre entre le Président de l’Association des Maires etles maires pour s’épancher sur ces questions.