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27 juin 2025
Texte Collectif
LES VIEUX, ACTEURS DE LA PRÉVENTION ANTI-COVID AU SÉNÉGAL
Comment les personnes âgées ont-elles vécu le phénomène épidémique ? Comment ont-elles réagi face aux restrictions, et à l’évocation répétée de leur vulnérabilité médicale ? Une étude anthropologique a été menée de mars à décembre 2020
The Conversation |
Texte Collectif |
Publication 13/12/2020
La forte proportion de formes graves et de décès liés à la Covid-19 chez les personnes âgées – 60 ans et plus – a été signalée par l’Organisation mondiale de la santé dès l’apparition de l’épidémie en Chine. Les autorités sanitaires du Sénégal avaient très tôt reconnu la nécessité de protéger les personnes âgées considérées comme plus vulnérables.
Comment ces personnes âgées ont-elles vécu le phénomène épidémique ? Comment ont-elles réagi face aux mesures de restrictions, et à l’évocation répétée de leur vulnérabilité médicale ?
Une étude anthropologique, composante du programme Ariacov, a été menée au Sénégal de mars à décembre 2020. Elle est basée sur l’analyse de « journaux de l’épidémie » rédigés par dix enquêteurs répartis dans diverses localités du pays et sur les témoignages d’une quarantaine de personnes âgées vivant à Dakar et en banlieue.
Les conditions de logement et la place des personnes âgées dans les ménages
Au Sénégal, la proportion des personnes âgées de 60 ans et plus est peu élevée : elles représentent 5,6 % de la population, et les 70 ans et plus, 2,2 %. La place et le rôle des personnes âgées dans les ménages urbains sont particuliers. À Dakar, selon le rapport 2020 de l’Agence nationale de la statistique et de la démographie, 74 % des individus vivent dans des ménages de six personnes ou plus ; 68 % des individus vivent dans des logements surpeuplés (deux personnes ou plus partagent une seule pièce). La cohabitation intergénérationnelle est fréquente : la quasi-totalité des personnes âgées vivent avec d’autres adultes (Golaz & Antoine 2018).
Les conditions de vie des personnes âgées sont précaires. Moins du tiers d’entre elles disposent d’une pension de retraite leur permettant de contribuer à l’économie domestique. Celles qui n’ont pas de pension travaillent le plus longtemps possible avant d’être prises en charge par leurs proches. En cas de maladie, la faible efficacité du dispositif de protection sociale entraîne leur totale dépendance à l’égard des plus jeunes, alors qu’un tiers de la population est considérée en situation de pauvreté monétaire.
Les dépenses de santé sont ainsi l’une des principales préoccupations des personnes âgées. Bien que les personnes âgées soient, en proportion, peu nombreuses, le thème de leur vulnérabilité spécifique par rapport à la Covid-19 a donc concerné un grand nombre de ménages.
Les personnes âgées au centre de la circulation des informations dans les ménages
Dès la diffusion des premières informations sur l’épidémie, les personnes âgées se sont intéressées à l’événement. Elles se sont mises à suivre très attentivement les nouvelles diffusées par la presse nationale, via les radios et télévisions.
Un des rédacteurs confie :
« Ma grand-mère suit sans arrêt les informations, elle est tout le temps scotchée sur sa petite radio et elle partage ces infos avec la famille. »
Le caractère cérémonieux et dramatique du communiqué de presse matinal diffusé par le ministère de la Santé, qui détaille chaque jour le nombre de nouveaux cas, puis les décès et les localités concernées, a été rapidement considéré comme une marque de la gravité de la situation.
Dans les premières semaines, il était attendu et écouté avec attention : « à l’approche de 10 h, je n’ai aucune occupation, j’attends impatiemment le communiqué », témoignait un homme de 70 ans au mois de mars ; un observateur rapporte :
« Au village, à partir de 10h, tout le monde se place autour de la radio et attend le communiqué sur les cas de corona. »
La messagerie instantanée WhatsApp a été aussi communément utilisée par nombre de personnes âgées pour partager des informations sur l’épidémie, démultipliant les sources d’informations en favorisant les échanges personnalisés avec les membres de la famille résidant à l’étranger, dans différents pays alors fortement touchés par l’épidémie.
EN AFRIQUE, UNE COURSE AU VACCIN ANTI-COVID SEMÉE D'EMBÛCHES
Les pays riches sont accusés d’accaparer toutes les doses de vaccins disponibles et l’industrie pharmaceutique de ne penser qu’à ses bénéfices. Au détriment des populations africaines ?
Jeune Afrique |
Manon Laplace et Olivier Marbot |
Publication 13/12/2020
C’est un Antonio Guterres visiblement inquiet qui, le 10 décembre, tire une fois de plus la sonnette d’alarme. Reprenant une formule employée par le directeur de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), le secrétaire général des Nations unies met en garde contre le « nationalisme vaccinal » face à la pandémie de Covid-19. Un phénomène qui avance « à toute vitesse », déplore-t-il, dénonçant « les pays riches qui font la queue pour acheter des millions de doses de vaccins potentiels aux dépens des pays beaucoup plus pauvres ».
L’ONU plaide pour que les vaccins anti-Covid soient considérés comme un « bien public mondial », une proposition portée par l’Afrique du Sud et l’Inde notamment. Concrètement, cela implique que les laboratoires renoncent à leur propriété intellectuelle afin de favoriser la production en masse de vaccins à un faible coût.
Cela permettrait aussi de répartir les doses disponibles équitablement entre les pays, en fonction des besoins et non des moyens. C’est d’ailleurs tout le sens de Covax. Cette initiative, lancée en juin, vise en particulier à réserver des doses pour les pays à revenu faible ou intermédiaire, tout en mutualisant le financement.
Mais à mesure que les essais sur les vaccins progressent, le front commun se fissure. Les belles promesses s’évanouissent. À ce stade, huit vaccins ayant atteint la phase 3 des essais cliniques font déjà l’objet de grands contrats d’approvisionnement passés directement avec des pays, indique Oxfam, s’appuyant sur les données collectées par la société d’analyse scientifique Airfinity. Parmi eux : le vaccin développé par Pfizer et BioNTech à 19,50 $ la dose, celui de Moderna (12 à 32 $ la dose) ou encore le vaccin développé par AstraZeneca et l’université d’Oxford, vendu pour sa part sans bénéfice entre 3 et 5 $ la dose. En plus d’être sensiblement moins cher, ce dernier ne nécessite pas d’être conservé à -70 degrés, un veritable avantage pour de nombreux pays en développement, ne possédant pas les infrastructures nécessaires.
Contrats bilatéraux favorisant les pays riches
Le problème, souligne-t-on chez Oxfam, c’est que dès le printemps, certains pays comme les États-Unis ont commencé à faire savoir aux laboratoires qu’ils souhaitaient pré-réserver de grandes quantités de doses de leurs vaccins en cours de développement. Des contrats bilatéraux ont été passés, en contradiction avec les discours officiels et les initiatives de « garantie de marché » comme Covax. Résultat : les pays les plus riches, représentant 14 % de la population mondiale, ont mis la main sur 53 % des doses de vaccins promises à court terme par les laboratoires. Si bien qu’à l’autre extrémité du spectre, 92 pays comptant 3,6 milliards d’habitants devront se partager 700 millions de doses. Sachant que la vaccination nécessite deux injections par patient.
« Le Canada a de quoi vacciner chacun de ses citoyens cinq fois, l’Union européenne deux fois, martèle-t-on chez Oxfam. Toutes les doses du vaccin Moderna et 96 % de celles de Pfizer/BioNTech ont été acquises par des pays riches. » Même des États qui, au départ, soutenaient l’idée d’un partage mondial équitable, à l’image de la France, ont fini par sécuriser leur approvisionnement, souligne Julia Heres Garcia, chargée de plaidoyer au sein de l’ONG.
AU JUGEMENT DERNIER, J'OBTIENDRAI DE BIEN MEILLEURES NOTES QUE CEUX QUI OSENT NOUS CONDAMNER
Lutte contre le coronavirus, relations avec ses voisins et avec la France, état des droits de l’homme dans son pays… Paul Kagame s’explique, parfois tranchant, toujours pragmatique
Jeune Afrique |
François Soudan et Nicholas Norbrook |
Publication 13/12/2020
«Le Wakanda existe, je l’ai rencontré ! » écrivait à la fin de mai une blogueuse américaine, enthousiaste à son retour du Rwanda, sur la plateforme web Medium. Pas de doute : vingt-six ans après l’Armageddon qui a dévasté ses mille collines, le pays du « président digital » Paul Kagame continue de fasciner des milliers de fans étrangers, dont bon nombre de jeunes diplômés africains, sidérés par le leapfrogging étourdissant qui le propulse au seuil de la quatrième révolution industrielle.
La pandémie de coronavirus qui a obligé le Rwanda à fermer ses écoutilles, lui dont le développement repose sur l’extraversion, va-t-elle remettre en question ce grand bond en avant ? Même si le bilan reste faible à ce jour (un peu plus de mille cas déclarés et une petite poignée de décès au 1e juillet), les conséquences de la mise en apnée forcée de l’économie rwandaise peuvent être lourdes. En particulier pour le redémarrage des grands chantiers (Kigali Innovation City et le projet de Cité verte entre autres, 7 milliards de dollars d’investissements à eux deux) et celui du tourisme haut de gamme.
Les prévisions de croissance pour 2020 étant ce qu’elles sont (2 %, au lieu des 9,5 % escomptés), les quelque treize millions de Rwandais devront donc une nouvelle fois tester leur capacité de résilience. Les vertus de discipline et d’ardeur au travail dont ils ont su faire preuve, sous la houlette d’un président désormais sexagénaire, pour qui démocratie rime avec ordre et sécurité plutôt qu’avec la conception occidentale des droits de l’homme et des libertés, devraient les y aider.
Jeune Afrique : Le Rwanda est jusqu’ici relativement peu touché par la pandémie de coronavirus, mais le nombre de cas déclarés augmente. Comment gérez-vous cette situation ?
Paul Kagame : Du mieux que nous le pouvons. Le confinement nous a beaucoup aidés : il a permis de mettre en place un processus rigoureux de tests, d’isolements et de traitements. Mais, avec le déconfinement progressif, il y a eu une résurgence de cas importés de chez nos voisins dans certains districts frontaliers. Pour l’essentiel, ces contaminations sont le fait de chauffeurs routiers qui transportent des marchandises en provenance des ports de Mombasa et de Dar es-Salaam. Il nous a donc fallu prendre de nouvelles mesures restrictives dans les régions affectées, en coordination, bien sûr, avec les autorités ougandaises et tanzaniennes, car il ne s’agit pas de mettre qui que ce soit à l’index ni de prétendre que l’épidémie n’a pas d’aspects purement endogènes. Nous avons su gérer la maladie dans les centres urbains, nous faisons maintenant de même en zone rurale.
Vos quatre voisins ont-ils pris des mesures nécessaires et suffisantes pour faire face ?
Il serait malvenu de ma part de porter quelque jugement que ce soit. Je constate de manière générale que, si chacun est conscient du problème, tout le monde ne réagit pas de la même manière. Certains sont dans le déni, d’autres non. Certains jouent la carte de la transparence quant au nombre de cas, d’autres moins. Ce que nous devons tous comprendre, c’est qu’aucun d’entre nous ne peut faire face seul à cette pandémie. L’attitude de chaque pays affecte les autres, et réciproquement. La coopération est donc absolument indispensable.
Le Rwanda a beaucoup misé sur le tourisme, qu’il s’agisse de l’écotourisme haut de gamme ou du tourisme de conférence. Or, ces deux secteurs sont très durement touchés par la crise. Comment comptez-vous limiter les dégâts ?
D’abord, en encourageant les Rwandais eux-mêmes à visiter leur pays, au rythme du déconfinement des zones d’attraction touristique. Certes, beaucoup ne disposent pas de moyens financiers équivalents à ceux des visiteurs étrangers, mais peu est toujours mieux que rien. Ensuite, en créant toutes les conditions, notamment sanitaires, pour que ces derniers puissent revenir au Rwanda en toute sécurité. Soit ils se font tester avant leur arrivée à Kigali, soit nous les testons sur place puisque nous en avons les moyens.
Plus que tout autre pays africain, vous avez fait le pari de l’économie digitale. Cela vous a-t-il permis de mieux combattre la pandémie ?
Assurément, et cela nous aidera à reconstruire ce qui a été endommagé. Des solutions digitales innovantes made in Rwanda ont été créées pour tracer les mouvements du coronavirus à travers le pays. Elles nous ont permis de limiter les transmissions et les infections. C’est un secteur essentiel sur lequel nous allons nous appuyer pour faire redémarrer notre économie.
Après les nouvelles alliances de la majorité, c’est au tour de l’opposition de se refaire une nouvelle santé, en vue de faire face à la composition du camp d’en face et de préparer les prochaines échéances électorales
L’entrée d’Idrissa Seck dans le régime est un séisme dont les ondes de choc sont encore ressenties. Alors que le dialogue politique butait sur certaines questions majeures dont celle relative au chef de l’opposition et de son statut, le remaniement ministériel du 1er novembre est venu résoudre cette équation. Les choses deviennent plus claires. Idrissa Seck, nouvel allié du pouvoir, est exclu de la liste ; Me Abdoulaye Wade, handicapé par l’âge, son fils hors du pays, les regards se tournent alors vers le leader du Pastef. Qui, depuis quelque temps, entre dans le nouveau rôle d’homme fort de l’opposition.
Ousmane Sonko multiplie, à cet effet, les concertations avec certains leaders de l’opposition dont le dernier en date est Khalifa Sall. A propos de cette rencontre avec le leader de Taxawu Senegaal, Sonko parle d’une ‘’longue, instructive et prometteuse entrevue’’.
Avant l’ancien maire Dakar, le 3e à la dernière Présidentielle de 2019 a également rencontré son collègue parlementaire Cheikh Bamba Dièye. Les discussions auraient révélé des points de convergence. Et 24 heures plus tôt, Sonko a organisé une rencontre de réconciliation entre Barthélémy Dias et Me Moussa Diop, ancien Directeur général de Dakar Dem Dikk.
Aujourd’hui, l’opposition sénégalaise, disloquée après le dernier remaniement ministériel, se fixe un nouvel objectif : se refaire une nouvelle santé avec ceux qui restent. D’autant que la coalition au pouvoir s’est considérablement renforcée avec Idrissa Seck, Oumar Sarr, Aissata Tall Sall et les autres responsables politiques qui viennent de rallier Benno Bokk Yaakaar.
Ceci fait ainsi dire au leader du Front pour le socialisme et la démocratie/Benno Jubël que ces concertations sont la réaction naturelle, après la nouvelle reconfiguration politique. ‘’On ne pouvait pas rester les bras croisés. Il fallait faire quelque chose et essayer de se retrouver. Chaque instant de la vie appelle à une interpellation, une action ou une réaction. C’est dans le cours normal des choses. Il y a quelque chose de nouveau, et certains se sont découverts pour faire de l’opposition. Les gens étaient surpris. Cela a amené une nouvelle donne au sein de l’opposition. Il faut se réorganiser, c’est normal. Le contraire aurait surpris’’, déclare Cheikh Bamba Dièye.
Pour lui, que l’opposition raffermisse ses rangs, que les gens cherchent à se retrouver, c’est très normal. C’est une compréhension de la politique et des enjeux du moment. ‘’Il y a une politique lointaine qui va jusqu’en 2024. Donc, tout ceci mis en situation, te donne énormément de raisons de tout faire pour que l’opposition se retrouve’’, indique le parlementaire.
‘’Une vision de long terme à construire ensemble’’
Le journaliste Ibrahima Bakhoum est aussi d’avis que ces hommes politiques ont tout intérêt à se regrouper et à cheminer ensemble dans l’opposition. L’analyste politique rappelle, à cet effet, que cela fait longtemps qu’un seul parti ne peut plus remporter des élections au Sénégal. ‘’On peut rester seul à mener ses actions soi-même, ce qui est extrêmement difficile, vu ce que cela va demander comme moyens, comme présence. Mais il vaut mieux aller se regrouper, même si cela permet de se faire de l’éclairage entre eux. Séparément, il n'y aurait pas de la lumière. Ils peuvent aller ensemble pour se rassurer ou dans une perspective de conquête du pouvoir plus tard’’, souligne le journaliste formateur.
Le délégué général de Yonu Askan Wi considère qu’il ne sert à rien d’avoir 50 000 partis dans l’opposition aussi faibles les uns que les autres, alors qu’ils ont les mêmes objectifs. Madièye Mbodj pense qu’il est dès lors judicieux que ceux qui peuvent être ensemble sur des bases politiques, idéologiques, puissent le faire afin qu’il y ait une fusion des différentes entités politiques à partir d’une vision stratégique commune. ‘’C’est une démarche stratégique, une vision de long terme qu’il faut construire ensemble, pour que ce projet de fusion puisse aboutir et produire les effets attendus’’, fait savoir l’allié d’Ousmane Sonko.
Pour qui, il faut cependant un parti qui puisse être le fer de lance de cette dynamique. ‘’Il faut un front large de toutes les forces patriotiques pour prendre en charge les échéances électorales et les luttes sociales’’, laisse-t-il entendre.
Pour le moment, le député du FSD/BJ estime qu’il est prématuré de parler d’alliance au sein de l’opposition, même si cette possibilité n’est pas exclue. Cependant, dit-il, l’heure est plutôt à la ‘’réunification, afin de prendre ensemble en charge les combats de l’instant dont l’un est la régulation du processus électoral, la tenue des élections à date échue. Cela est une convergence naturelle que nous avons avec tous les acteurs politiques de l’opposition. L’appétit venant en mangeant, on verra, à chaque étape, ce qu’il faudra faire ou ce qu’il ne faudra pas faire’’.
Les obstacles à surmonter
Seulement, la tâche risque d’être ardue pour les initiateurs de ces alliances qui devront surmonter quelques obstacles parmi lesquels la majorité. D’après Ibrahima Bakhoum, quand le pouvoir se sentira menacé par ce nouveau regroupement, il ne va pas croiser les bras, car cela représente une menace pour sa stabilité. La solution sera, d’après l’analyste politique, d’essayer de casser la dynamique, comme cela se fait habituellement.
Autre l’obstacle pour ces alliances naissantes : elles devront également faire face au problème ‘’des idéologies et des centres d’intérêt’’. Qu’en sera-t-il alors de leur avenir ? Quand on sait qu’Ousmane Sonko est défini comme le plus radical des opposants.
Sur la question, Cheikh Bamba Dièye rappelle que la vie est un combat et une recherche permanente de solutions. ‘’Si on est guidé par l’intérêt du Sénégal, on ne s’arrêtera jamais de rechercher les voies et moyens pour soulager les souffrances et retards de développement. Un acteur politique responsable est dynamique. A chaque situation, il cherchera les voies et moyens pour concrétiser son projet et faire en sorte de mieux participer au développement de son pays’’, dit-il.
Le parlementaire indique ainsi que chaque situation entrainera une lecture propre qui leur permettra de voir quels sont les voies et moyens d’atteindre les objectifs fixés. ‘’Et l’objectif immédiat, aujourd’hui, est la régularité du processus électoral, avoir un équilibre minimal sur ce qui va, demain, faire le Sénégal. Ces combats nous interpellent individuellement et collectivement. Sur ces combats qui nous réunissent et sur lesquels on peut se retrouver, il est tout à fait normal, louable que les acteurs politiques majeurs de ce pays se rencontrent, discutent, échangent et essayent de voir ce qu’ils peuvent faire ensemble’’.
Pour Ibrahima Bakhoum, il n’y a pas à être optimiste ou pessimiste sur l’avenir de ces alliances, mais seulement observer l’évolution de l’espace politique national. ‘’Si Khalifa Sall lui-même est déçu du système, il va dire qu’il faut le changer. Mais c’est quelqu’un qui est né et a grandi dans le système et s’y est construit. S’il trouve qu’il faut finalement le changer, c’est bien. Mais il faut une personnalité hors du système pour porter le combat de l’antisystème. De manière réaliste, c’est compréhensible qu’il puisse aller avec Ousmane Sonko’’.
Bakhoum s’interroge, en outre, sur les vraies cibles du changement. ‘’Est-ce que c’est le système qu’ils veulent changer ou la personne qui l’incarne ? Dans quelle mesure se trouve Khalifa Sall ? Et dans quelle logique se trouve quelqu’un d’autre qui a déjà bénéficié de tout le système, mais qui veut le changer ?’’.
Pendant ce temps, Madièye Mbodj de Yonu Askan Wi trouve louable l’initiative d’Ousmane Sonko de travailler à créer les conditions d’un changement de rapport de force. Toutefois, avertit-il, le leader du Pastef ne pourra pas régler tous les problèmes. ‘’Il y a eu beaucoup d’expériences d’alliances au Sénégal qui n’ont pas tenu, car il fallait des bases politiques sûres, avec des convergences fortes en termes de vision et de projet de société, de projet de développement, de responsabilisation du citoyen, de construction de l’Etat. Nous avons dit que nous sommes pour qu’on puisse mettre en place un front uni anti-impérialiste, panafricaniste qui puisse mettre ensemble les différents secteurs populaires. Mais cela ne se construit pas du jour au lendemain’’.
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DÉFIANCE À L'ÉGARD DES VACCINS ANTI-COVID EN AFRIQUE
Une récente étude réalisée au Cameroun, Sénégal, Bénin et Burkina Faso révèle que près de 7 personnes sur 10 n'accepteraient pas le vaccin contre le Coronavirus. Comment expliquer une telle réticence ?
Une récente étude* réalisée au Cameroun, Sénégal, Bénin et Burkina Faso révèle que près de 7 personnes sur 10 n'accepteraient pas le vaccin contre le Covid-19. Comment expliquer une telle réticence ?
(* Source : étude Coronavirus Anthropologie Afrique (CorAf) : Circulation de l'information, interprétations et effets sociaux, programme ARIACOV)
par Damien Glez
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EN TANZANIE, LE BÉGAIEMENT INTERDIT DEVANT MAGUFULI
Parce qu’il ne parvenait pas à prêter serment, un député tanzanien a perdu son poste de ministre. Une sentence irrévocable de l’intraitable président John Magufuli
Jeune Afrique |
Damien Glez |
Publication 12/12/2020
Trac, bégaiement, alcoolémie excessive, coquetterie qui interdit de porter des lunettes en public ou maîtrise imparfaite du swahili ? Le 9 décembre dernier, Francis Ndulane échouait à prêter serment au poste de ministre adjoint au ministère des mines.
Depuis, la vidéo circule sur Twitter. Sans l’excuse de la mémoire défaillante – on lui tend le texte qu’il doit prononcer –, le député hésite, bute sur certains mots, se dandine, rapproche puis éloigne le texte de son visage, reprend par moment des phrases entières…
Sentence impériale
Avant qu’une de ces tentatives de serment soit couronnée de succès, le chef de l’État, manifestement agacé, fait un signe qui ressemble aux sentences impériales dans les combats de gladiateurs. Le maître de cérémonie retire le texte des mains du presque ministre, qui est invité à descendre de l’estrade.
Dans la salle, des invités esquissent des sourires moqueurs et des hochements de tête désabusés. Le couperet tombe rapidement : Francis Ndulane devra se contenter de son siège à l’Assemblée nationale. John Magufuli a tranché : « Je donnerai ce poste à quelqu’un qui peut prêter serment correctement ».
La cruelle sanction inspire de la compassion à certains internautes, qui imaginent la pression subie en des instants aussi solennels, et d’autres évoquent tout à la fois la solidarité due aux bègues présumés et les compétences du député qui aurait pu « exceller dans ses fonctions ».
Une frange importante de la famille politique d'Abdoulaye Wade est, aujourd’hui, ensemble. Jusqu’où cette entente mènera ces acteurs ? Macky Sall a renforcé son camp, mais le PDS se relooke et semble prendre un autre chemin
Avec l’arrivée, au sein de la majorité présidentielle, des anciens n° 2 du Parti démocratique sénégalais (Pds), Idrissa Seck et Oumar Sarr, ainsi que d’autres figures de la formation libérale dont Ousmane Ngom, Pape Samba Mboup…«les fils» se retrouvent sans «le père». Autrement dit, une frange importante de la famille politique du Président Abdoulaye Wade est, aujourd’hui, ensemble. Jusqu’où cette entente mènera ces acteurs ? En tout cas, Macky Sall a renforcé son camp, mais le Pds se relooke et semble prendre un autre chemin.
Abdoulaye Wade rêvait de voir sa famille politique diriger le Sénégal pendant 50 ans. Macky Sall, successeur du leader du Parti démocratique sénégalais à la tête du Sénégal, est-il en train de travailler à la réalisation de ce rêve ? En tout cas, depuis quelques temps, d’illustres figures du Pds ont rejoint la mouvance présidentielle. Après la première vague constituée de Souleymane Ndéné Ndiaye, Ousmane Ngom, Pape Samba Mboup, Farba Senghor, Modou Diagne Fada, Youssou Diallo, etc., un second convoi s’est installé avec la formation du nouveau Gouvernement. En plus d’être nommé président du Conseil économique, social et environnement (Cese), le président du Conseil départemental de Thiès a obtenu deux postes de ministres pour ses poulains et fidèles, Yankhoba Diattara (ministre de l’Économie numérique) et Aly Saleh Diop (ministre de l’Élevage). Une frange importante de la garde rapprochée du «Pape du Sopi» est aussi arrivée. Elle est conduite par Oumar Sarr, ancien n° 2 du parti, et compte plusieurs ténors dont Me Amadou Sall qui avait défendu Karim Wade lors de son procès pour enrichissement illicite.
À ce ralliement, Modou Diagne Fada, leader de Ldr/Yesal, dira : «C’est naturel. La nature a horreur du vide. Nous sommes des libéraux. Nous sommes sortis de la même formation politique. Il faut travailler à reconstituer cette famille libérale, à la reconstruire. Personne n’est mieux placée que le Président Macky Sall pour participer à la reconstruction de cette famille libérale. Le Président Sall a été un peu le précurseur. Il est là avec beaucoup de frères libéraux. Nous sommes pour cette réunification».
Le directeur général de la Sonacos, qui pense que ces retrouvailles doivent aller le plus loin possible, ajoute : «Le président Wade est notre ‘’père’’ à nous tous. Il est hors circuit politiquement parlant. Il n’a plus d’ambitions pour devenir Président de la République, conseiller municipal ou maire. Tous ceux qui restent comme personnalités politiques sont autour du Président Macky Sall. Par un concours de circonstances, Macky Sall a été porté à la tête du pays. Il était un devoir pour nous tous de nous regrouper autour de lui pour lui apporter notre soutien ».
« La famille s’est regroupée à 80 % »
Bamba Ndiaye, ancien allié du Président Wade, conforte les propos de Modou Diagne Fada, mais avec un brin de regret. « La famille s’est regroupée à 80 %. Elle n’est pas ensemble à 100 %. Ce qu’on pourrait regretter, c’est que les retrouvailles de la famille libérale ne se sont pas faites sous l’égide d’Abdoulaye Wade. L’idéal aurait été que cela se fasse autour de lui », souligne-t-il. L’ancien député sous le régime libéral estime que l’une des raisons qui ont fait que le regroupement ne s’est pas fait autour de l’ex-Président de la République est le choix que ce dernier a fait pour sa succession. Mais, il est d’avis que le Pds va continuer à vivre. « Le Pds va continuer à vivre. Quand on parle de famille de libérale, on pense au Pds. Le parti ne peut pas disparaitre. Le Pds va continuer sous une forme nouvelle » souligne Bamba Ndiaye.
Cette «nouvelle forme» se dessine déjà. Le Pds a un nouveau visage. Il suffit de jeter un coup d’œil sur la dernière réorganisation opérée par le secrétaire général, Abdoulaye Wade. Des personnalités qui jouaient loin les seconds rôles sont aux commandes. Le 19 novembre dernier, Me Abdoulaye Wade a remanié le Secrétariat national du Pds à travers la nomination de plusieurs secrétaires généraux adjoint. Ainsi, Ndiaga Niang a été nommé secrétaire général national adjoint chargé des Relations avec les organisations politiques ; Mamadou Lamine Thiam, secrétaire général national adjoint chargé des Élus locaux, président de l’Association des maires et élus libéraux ; Cheikh Dieng, secrétaire général national adjoint chargé des Élections ; Abdoulaye Diop, secrétaire général national adjoint chargé de la restructuration des banlieues et de la lutte contre les calamités naturelles ; Mayoro Faye, secrétaire général national adjoint chargé de la Communication, de la presse et de la veille médiatique ; Lamine Bâ, secrétaire général national adjoint chargé des Cadres ; Daouda Niang, secrétaire général national adjoint est nommé comme Rapporteur du collège. Ces choix sont guidés par «un souci d’efficacité», selon le communiqué publié à cet effet. Toutefois, beaucoup pensent que le remaniement porte l’empreinte du nouvel homme fort du Pds, Karim Wade. Ce sont donc des fidèles de Karim Wade ayant fait le choix de «garder la maison» qui ont été promus, pensent plusieurs observateurs du terrain politique.
«Ceux qui sont partis ont été remplacés par d’autres. Nous avons démarré des opérations de vente des cartes pour donner du sang neuf à notre parti. Nous voulons rebâtir de la base au sommet», explique Doudou Wade, ancien président du groupe parlementaire «Libéral et démocratique». Peut-on dire qu’ils sont les héritiers d’Abdoulaye Wade? Bamba Ndiaye estime que l’héritage politique de Wade dépasse le Pds. «Certains veulent le maintenir comme acteur politique pour exister, mais ils oublient que Abdoulaye Wade est un patrimoine sénégalais, voire africain. Qu’on arrête de le privatiser dans des combats perdus d’avance», martèle M. Ndiaye.
Rebâtir le Pds
Doudou Wade précise que Abdoulaye Wade prône la reconstruction de la famille libérale. «Il faut faire la précision entre retrouvailles et reconstruction. Que la famille se retrouve autour de qui que ce soit importe peu. Mais, il faut aller par cercles concentriques et non opter pour des partages», souligne-t-il. Doudou Wade ne semble pas donner à Macky Sall le pouvoir de mener cette reconstruction. «Je ne crois pas à ces retrouvailles. Macky Sall a lancé une Opa (Offre publique d’achat, Ndlr) en voulant casser le Pds», se désole-t-il. De même, il pense que «Macky Sall ne peut pas écarter le candidat du Pds et demander que le parti se retrouve avec lui». «Vous ne pouvez pas regrouper une famille quand vous mettez un bon nombre de ses membres en prison», fait remarquer l’ancien parlementaire. Il estime que ceux qui ont rejoint la mouvance présidentielle sont habitués au lambris du pouvoir. «Des gens ont des problèmes d’argent. Certains ne peuvent plus vivre sans la fonction de ministre. Ils ne peuvent pas vivre en dehors du pouvoir», soutient M. Wade. Et de renchérir : «On ne peut prendre des gens à la famille libérale et rejeter des gens de la nouvelle famille que tu as créée». Il fait visiblement allusion au départ du Gouvernement de ténors de l’Alliance pour la République comme Amadou Bâ, Aly Ngouille Ndiaye, Me El Hadji Oumar Youm, etc.
JOURNÉES SANS PAIN, MARDI ET MERCREDI PROCHAINS
Le regroupement des boulangers du Sénégal passe à la vitesse supérieure. Il a décrété 48h de grève pour contraindre l’Etat du Sénégal à respecter ses engagements.
Le regroupement des boulangers du Sénégal passe à la vitesse supérieure. Il a décrété 48h de grève pour contraindre l’Etat du Sénégal à respecter ses engagements. Ainsi, il n’y aura pas de pain le mardi et le mercredi prochain sur toute l’étendue du territoire sénégalais. C’est le porte-parole dudit groupement en l’occurrence Djibril Faye qui a fait la révélation, ce samedi, lors d’une conférence de presse organisée.
« Nous avons décrété un mort d’ordre. Nous avons demandé à tous les boulangers du Sénégal de ne pas produire le lundi. Ainsi, il n’y aura pas de pain le mardi et le mercredi », a déclaré Djibril Faye, demandant à ses camarades de respecter le mot d’ordre.
A l’en croire, les boulangers sont contre l’attitude du Gouvernement qui fait la sourde oreille après qu’ils l’ont demandé d’apporter la lumière sur la vérité des prix. « Ce que nous voulons, c’est l’augmentation de la baguette de pain ou la diminution du prix du sac de farine. Le Gouvernement avait pris l’initiative d’augmenter le sac de farine qui coûtait 13200 à 17300. Donc, soit il revoit à la baisse le sac de farine, soit il augmente le prix de la baguette » a plaidé M. Faye.
Par ailleurs, il a réclamé la tête du ministre du Commerce Aminata Assomme Diatta. Cette dernière, indique-t-il, est incapable de régler le problème. « Cela fait 3 voire 4 mois que nous ne parlons pas le même langage. Elle n’a qu’à quitter la tête de ce ministère parce qu’elle est incompétente. Nous ne voulons pas des négociations avec elle. Notre interlocuteur direct c’est le président de la République Macky Sall. Nous lui demandons de régler le problème », indique-t-il.
POUR UNE SYNERGIE DES ACTIONS EN FAVEUR DE LA PETITE ENFANCE
’’Pour cette année 2020 marquée par de nombreuses perturbations provoquées par la pandémie de Covid-19, les familles, les enfants et leur environnement ont tous été affectés’’, a-t-il confié.
Dakar, 12 déc (APS) - Le conseiller technique du ministère de la Femme, de la Famille, du Genre et de la Protection des enfants, Mouhamed Ndiaye a plaidé pour une synergie des actions en faveur du Développement Intégré de la Petite Enfance (DIPE).
’’Ces actions doivent être menées dans une synergie d’interventions dans les domaines de la santé, de la nutrition, de l’hygiène, de l’éveil et de la stimulation précoce, de l’éducation, de la protection sociale et juridique’’, a-t-il notamment indiqué
Il s’exprimait ainsi, vendredi, à la clôture de la Semaine nationale de la Petite enfance et de la Case des tout-petits lancée lundi dernier à Kaffrine sous le thème : ’’La pratique des soins attentifs dans le contexte de pandémie de Covid-19’’.
L’évènement a été clôturé par le panel axé sur le thème : ’’Quelles stratégies pour une prise en charge inclusive et de qualité de la petite enfance dans le contexte de Covid-19 ?’’.
Le conseiller technique a souligné que chaque année, durant la Semaine Nationale de la Petite Enfance et de la Case des Tout-petits, les acteurs sont mobilisés autour d’un thème pour échanger et partager des expériences sur une problématique de la petite enfance.
’’Pour cette année 2020 marquée par de nombreuses perturbations provoquées par la pandémie de Covid-19, les familles, les enfants et leur environnement ont tous été affectés’’, a-t-il confié.
’’Et, cette situation a impacté sur le fonctionnement des plateformes de prise en charge entrainant ainsi l’accès limité aux services de développement intégré de la petite enfance’’, a encore relevé le CT1 du ministre de la Femme.
Le panel organisé vendredi est un prétexte pour interroger à nouveau les pratiques de soins attentifs offerts aux enfants, notamment pendant la période de Covid-19 et par ricochet pointer des stratégies pertinentes et adaptées pour assurer une prise en charge continue et de qualité à tous les enfants, a t-il souligné.
Selon lui, la mutualisation et la capitalisation des différentes expériences permettront de mettre en exergue les bonnes pratiques favorables à une prise en charge inclusive et de qualité des enfants dans les différentes plateformes DIPE.
PLUS DE 283 MILLIARDS POUR LE MINISTÈRE DES FINANCES ET DU BUDGET EN 2021
Par programme, ce projet de budget est réparti comme suit : ’’Pilotage, Coordination et Gestion administrative’’, ‘’Gestion des ressources douanières et protection de l’économie’’, ‘’Élaboration des lois de finances et suivi de l’exécution des dépenses’’.
Dakar, 12 déc (APS) – Le budget 2021 du ministère des Finances et du Budget voté samedi s’élève à 283. 077. 786. 820 FCFA en autorisations d’engagement, a appris l’APS.
’’Le projet de budget 2021 du Ministère des Finances et du Budget est arrêté à 283. 077. 786. 820 FCFA en autorisations d’engagement et à 241. 858. 512. 619 FCFA en crédits de Paiement’’, indique t-on dans le rapport de la Commission des Finances et du Contrôle budgétaire
Par programme, ce projet de budget est réparti comme suit : ’’Pilotage, Coordination et Gestion administrative’’, ‘’Gestion des ressources douanières et protection de l’économie’’, ‘’Élaboration des lois de finances et suivi de l’exécution des dépenses’’.
A cela s’ajoutent les programmes ’’Gestion comptable et financière de l’État et des autres organismes publics’’, ‘’Gestion de la fiscalité intérieure et du foncier’’, ‘’Gestion du secteur financier’’, ‘’Gestion du Fonds national de Retraite (FNR)’’, ‘’Gestion des Prêts et Avances’’, ‘’Gestion des Garanties et Avals’’.
Dans le rapport de la Commission des Finances et du Contrôle budgétaire, le ministre Abdoulaye Douada Diallo a fait noter que l’exécution du budget 2020 ’’s’est faite dans un contexte particulièrement marqué par les difficultés inhérentes à la pandémie de Covid-19’’.
’’Seulement, dira-t-il, en dépit de cela, cette année qui s’achève, a connu une activité intense conduisant le Sénégal à renouer rapidement avec la trajectoire initiale du Plan Sénégal émergent (PSE)’’, lit-on dans le document consulté par l’APS.
Le ministre a salué au titre de la gestion 2020, ’’des performances’’, ave ’’l’amélioration de la mobilisation des ressources budgétaires, la mobilisation satisfaisante des tirages sur ressources extérieures, l’octroi de parts de marchés importantes aux artisans locaux, la révision du mécanisme de soutien aux entreprises, la résilience du secteur bancaire, la mise en œuvre du programme ICPE’’.
A cela s’ajoutent ’’la poursuite de l’appui et de l’accompagnement des entreprises en difficulté, la mise en œuvre des réformes budgétaires, la modernisation du système d’information et l’amélioration de la gestion de la dette’’.
Dans son intervention, il a également mis l’accent sur le Programme de Résilience Économique et Sociale (PRES), élaboré afin de juguler les impacts de la pandémie et doté d’un Fonds de riposte et de solidarité contre les effets de la Covid-19 (FORCE-COVID-19) de 1000 milliards FCFA