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27 juin 2025
14 CAS GRAVES, 2 DÉCÈS ET 127 NOUVEAUX CAS !
À ce jour, le bilan global depuis l’apparition du virus au Sénégal, le 2 mars 2020, le pays a enregistré un total de 16 893 patients testés positifs, contre 16 015 patients déclarés guéris et 345 décès.
Et ça remonte ! À une vitesse vertigineuse. Le bilan quotidien de l’évolution, au Sénégal, de la pandémie du nouveau coronavirus fait état de chiffres plutôt inquiétants.
Selon le Directeur de la Prévention, Dr Mamadou Ndiaye, la barre de la centaine d’échantillons revenus positifs a encore été dépassée. Ce vendredi, 127 nouveaux cas positifs au virus de la Covid 19 ont été enregistrés, sur 1397 tests réalisés. Avec 9,09%< l’on se rapproche ainsi du taux de positivité de 10%.
Autre détail inquiétant, le nombre de cas actifs (532) dépasse à nouveau la barre des 500 alors que les réceptifs hôteliers réquisitionnés lors de la première vague avaient été libérés, pour ne concentrer les patients que dans les centres de traitement ou à domicile pour les asymptomatiques.
De même, pas moins de 14 cas graves sont présentement dans les salles de réanimation. C’est le cas de certains députés à l’Assemblée nationale, fortement touchée cette semaine par le coronavirus.
Deux cas de décès liés à la COVID 19 sont survenus hier, portant à 345 le total des victimes du virus au Sénégal.
À ce jour, le bilan global depuis l’apparition du virus au Sénégal, le 2 mars 2020, le pays a enregistré un total de 16 893 patients testés positifs, contre 16 015 patients déclarés guéris et 345 décès.
FACE À LA SECONDE VAGUE, DIOUF SARR EN APPELLE À LA RESPONSABILITÉ
Le ministre de la Santé et de l’Action sociale, Abdoulaye Diouf Sarr, a de nouveau appelé vendredi à la responsabilité de tout un chacun dans le respect des mesures de prévention contre le nouveau coronavirus, face à la recrudescence des contaminations.
Dakar, 11 déc (APS) – Le ministre de la Santé et de l’Action sociale, Abdoulaye Diouf Sarr, a de nouveau appelé vendredi à la responsabilité de tout un chacun dans le respect des mesures de prévention contre le nouveau coronavirus, face à la recrudescence des contaminations.
‘’Je lance à nouveau un appel à la responsabilité de tout un chacun à se protéger et à protéger les siens et la population en général’’, a-t-il notamment déclaré lors du point quotidien sur la situation de l’épidémie dans le pays.
La veille, le ministre de la Santé avait déjà admis qu’une seconde vague de contaminations de Covid-19 était en cours dans le pays après une longue période de repli.
’’Cette situation démontre la nécessité et l’urgence de nous mobiliser davantage et de renforcer le système de prévention et le respect des mesures barrières’’, a indiqué Diouf Sarr.
Il a rappelé qu’entre mars et août le pays a vécu au rythme d’une augmentation progressive des cas de Covid-19 avec un total de 3.379 infections.
Selon lui, les efforts conjugués de tout le système de santé et la mobilisation active de l’ensemble des communautés avaient permis d’évoluer vers une tendance baissière à partir de septembre avec 1.379 cas et 473 à fin novembre.
Cependant, depuis six semaines on note une augmentation progressive des cas et le Sénégal a enregistré à la semaine écoulée 416 cas, ce qui correspond à la situation du mois d’août, a expliqué Diouf Sarr.
Il a ainsi fait part de l’engagement des autorités à accompagner davantage les personnels de santé et d’actions sociales dans l’exécution de leurs missions. Pour le ministre de la Santé, la victoire sur le nouveau coronavirus nécessite une cohésion nationale.
Au total, 127 nouvelles contaminations de Covid-19 ont dénombrées au cours des dernières 24 heures. Elles proviennent de tests virologiques réalisés sur un échantillon de 1.397 individus.
Depuis l’apparition de la maladie dans le pays, 16.893 personnes ont été infectées par le nouveau coronavirus. 16015 parmi elles ont depuis recouvré la santé. 345 en sont mortes et 532 sont encore sous traitement, selon les données du ministère de la Santé.
C’EST UNE CONTAMINATION CHIMIQUE PONCTUELLE ; CE N’EST PAS UN EFFET VIRAL OU DÛ AUX ALGUES
Selon Ibrahima Cissé responsable de campagne océan à Greenpeace Afrique, interrogé par la rédaction de Sud Quotidien, soutient que la cause est due à un «rejet chimique en mer»
A cause de ses origines inconnues, la maladie dermique apparue chez une partie de la communauté des pêcheurs le mois dernier, avait été qualifiée de «mystérieuse». Les sorties des autorités étatiques n’ont pas pu édifier les Sénégalais sur ce mystère qui est encore total. La toute dernière du ministre de la Santé et de l’Action sociale, Abdoulaye Diouf Sarr, suspend l’origine de la maladie à des résultats d’analyses confiées à un laboratoire français à Nantes. A Greenpeace Afrique, l’on pense que l’origine de cette maladie est «toxique». Son responsable de campagne océan, Ibrahima Cissé, interrogé par la rédaction de Sud Quotidien, soutient que la cause est due à un «rejet chimique en mer».
Alors que le mystère persiste toujours sur l’origine de la maladie des pêcheurs, vous vous évoquez l’hypothèse d’une «contamination chimique». Expliquez-vous ?
Nous pensons que c’est une contamination chimique ponctuelle, ce n’est pas un effet viral ou dû aux algues. Nous pensons vraiment que c’est l’effet de l’homme, qu’il y a une contamination et les pêcheurs se sont retrouvés au mauvais endroit au mauvais moment. Il a été déversé des produits toxiques parce c’est très ponctuel ; ça aurait été une contamination virale ou quelque chose issue des algues, du milieu naturel, on aurait eu des milliers de poissons ou d’espèces aquatiques qui seraient morts et retrouvés morts sur les plages ou les berges. Nous pensons que c’est un phénomène qui va disparaitre ; ce qui explique encore que c’est vraiment ponctuel et ce n’est pas sur tout le littoral. Il y a des endroits précis où des produits toxiques ont été déversés et les pêcheurs ont été contaminés par ces produits. Mais, qui est responsable de cela ? C’est ce qu’il faut chercher ! S’agissant des échantillonnages et des prélèvements qui ont été faits, le milieu marin est très mobile, avec des courants, les vents et tout ça, si les échantillonnages ne se font pas à temps réel, il est très difficile aujourd’hui d’évaluer le taux de contamination. Bien que certaines substances puissent être retrouvées, mais d’autres aussi peuvent disparaitre. Ça fait parties des couacs, ou des problèmes qui risquent de se poser, entraver réellement que la lumière soit faite sur ce problème-là.
Vous avez fait état d’endroits précis. Avez- vous connaissance de zones où des produits chimiques ont été déversés, ce qui peut justifier la maladie ?
Quand on parle d’endroits précis, on sait que les personnes touchées sont des pêcheurs de Thiaroye et ce sont seulement des zones de pêche qui ont été concernées. Ce n’est pas tout le littoral sénégalais qui a été touché. Sinon, on aurait encore d’autres pêcheurs du Nord ou de différents autres endroits qui se seraient manifestés. Cela montre, encore une fois, que c’est une contamination très localisée. Ce n’est pas un phénomène naturel aussi, il est dû à des produits toxiques déversés en mer et qui ont contaminé les pêcheurs.
Vous ne partagez donc pas la thèse qui reposerait sur les filets des pêcheurs ou les algues comme possible cause des problèmes dermiques éprouvés par les pêcheurs ?
Non ! (Pause) Les filets des pêcheurs ne peuvent pas être responsables. Maintenant, la matière nylon, en contact avec des substances chimiques, peut réagir et créer des brulures ou d’autres effets comme aussi un plastique réagi avec un produit chimique ou un autre produit. Mais, en aucun cas, ça ne peut être l’origine de la maladie. Maintenant, les filets, en contact avec certains éléments chimiques, peuvent faire penser que c’est les filets alors qu’il n’en est pas le cas. Je ne crois pas que les filets en soit la cause ni les algues, mais plutôt à une contamination chimique ponctuelle due à l’effet anthropogène, une personne, un bateau qui a déversé des produits chimiques. Il arrive parfois que des bateaux lâchent des produits qu’ils devaient aller traiter à quai avec des entreprises spécifiques. On ne pense pas que ça soit la cause, qua ça vienne des filets des pécheurs, ni leurs gangs, ni leurs équipements.
Au rythme où évoluent les choses, l’Etat peut en fin de compte ne pas savoir la cause exacte de la maladie ?
Quand vous faites un prélèvement sur un milieu des heures après un événement, vous n’êtes pas sûr de trouver la même chose quand il s’agit de la mer. Il y a des courants marins. Peut-être qu’on peut trouver des traces, mais la concentration de ce qu’on veut trouver à un moment T, T+1 ou T+2 est différent et ça, tous ceux qui font des analyses le savent. Par contre on peut avoir des indices qui peuvent être utiles pour orienter la recherche. Encore une fois, quand ce sont des phénomènes naturels, il y a des milliers d’espèces qui sont en mer et qui ne peuvent pas vivre dans cette toxicité. Elles seraient mortes. On aurait beaucoup de violence sur les plages. C’est à l’Etat de voir quels sont les navires qui étaient dans la zone pour pouvoir retracer et trouver la source de contamination.
Le ministre de la Santé et de l’action sociale, Abdoulaye Diouf Sarr, a dit en conférence de presse que des prélèvements sont envoyés en France. Cela est-il nécessaire, à votre avis ?
Ça dépend des substances qu’on veut analyser. Il y a des substances chimiques pour lesquelles les laboratoires sur place n’ont pas les équipements nécessaires pour faire le travail. C’est toujours bien d’aller à l’étranger, si le Sénégal n’a pas de laboratoires capables d’analyser ces produits-là. Il faut le faire avec des labos étrangers, cela ne pose pas problème. Peut-être que le Sénégal devrait s’équiper pour pouvoir faire lui-même ces genres d’analyse, mais au-delà de ça. Ce qui s’est passé, les effets observés chez les pêcheurs, ça laisse penser vraiment que c’est une contamination d’origine chimique. Mais quel produit chimique et qui l’a déversé là-bas, c’est une enquête qui va le prouver. Au-delà de cette maladie des pêcheurs, la pollution marine constitue un véritable problème.
Pensez-vous que l’attention nécessaire est donnée à ce problème ?
Surveiller nos côtes, nous on dit que les dispositifs dans nos pays sont très faibles. On milite toujours pour qu’ils soient renforcés. Ce qu’on a en territoire maritime dépasse de loin notre territoire terrestre. Il faudrait que les autorités compétentes soient renforcées en termes de moyens, d’autonomie pour pouvoir améliorer le contrôle. Il sera ainsi beaucoup plus facile de retracer ces incidents-là. Souvent les moyens font défaut pour assurer un contrôle efficient. Parfois aussi les dispositifs sont très lourds pour permettre une réactivité qui permet de réagir à temps pour faire face à certains problèmes qui se posent.
Par Rokhaya Daba FALL
LES FEMMES DIPLOMEES DES UNIVERSITES S’ENGAGENT
La recrudescence des violences sexistes explique l’implication active de l’Association Sénégalaise des Femmes Diplômées des Universités (ASFDU)
La recrudescence des violences sexistes explique l’implication active de l’Association Sénégalaise des Femmes Diplômées des Universités (ASFDU) dont le but et la mission première sont plutôt de faire de sorte que 100% des filles entrent à l’école et y restent le plus longtemps et le plus haut possible au niveau du supérieur, afin d’en sortir avec des compétences et un leadership qui puissent leur permettre de faire partie des instances de décisions et de prendre part à la construction du pays, de l’Afrique et du monde.
La pandémie Covid-19 ou plus exactement les mesures de confinement pour barrer la route à l’expansion du virus Sars-CoV-2 se sont soldées par une recrudescence des violences basées sur le genre (VBG) partout dans le monde. Aussi, cette année 2020, toutes les forces qui militent pour l’Egalite des sexes, la parité, en somme l’épanouissement des filles et des femmes, se sont impliquées dans la campagne annuelle des 16 jours d’activisme qui démarre le 25 Novembre, date de la journée internationale pour l’élimination de la violence a l’égard des femmes et se termine le 10 décembre, la journée internationale des droits de l’Homme. Cette campagne créée en 1991 par les activistes du premier Institut international pour le Leadership des femmes est relayée chaque année par le Centre pour le Leadership mondial des femmes.
Et l’ASFDU n’est pas en reste. De concert avec la Fédération Africaine des Femmes Diplômées des Universités (FUWA) et la Fédération Internationale des Femmes diplômées (Graduate Women International GWI), elle mène, au sein des Écoles de formation et Universités, sa campagne de sensibilisation et de réflexion sur les mesures individuelles et collectives à instaurer de façon systématique afin d’éradication des violences faites aux femmes. Pour des raisons de calendrier scolaire, elle terminera la compagne des 16 jours d’activisme à l’Université du Sine Saloum El Hadj Ibrahima Niasse (USSEIN), demain samedi le 11 décembre.
Cette campagne au sein des écoles et universités a connu son apogée à l’Université Cheikh Ahmadou Bamba (UCAB), le 3 décembre avec le partenariat naissant entre l’ASFDU et l’UCAB et Partners West Africa Sénégal. Reçue par le Président de l’UCAB, son Excellence Serigne Mame Mor Mbake Mourtada, l’ASFDU a magnifié la vision et l’approche éducative de l’UCAB, une approche de développement parce que tenant compte de la cartographie des ressources et activités des différentes régions du pays et minimisant les stress de l’éloignement de l’étudiant de son milieu.
La dispersion des sites d’excellence et des écoles de formation à travers le territoire, permet à l’UCAB de sécuriser les ressources humaines et d’ancrer les connaissances à acquérir dans les réalités locales tout en s’ouvrant à l’extérieur et non le contraire comme notre système d’enseignement l’a toujours fait par héritage colonial.
De plus les discours des professeurs, des Étudiants et celui de son Président son Excellence Serigne Mame Mor Mbake Mourtada, ont conforté l’ASFDU dans le partenariat à tisser avec l’UCAB, tant la vision exprimée qui n’est autre que celle de la religion, c’est à dire, l’égalité des filles et des garçons, devant l’enseignement, la formation et l’Éducation, est conforme à la sienne. Cette vision reprise dans la pratique par Serigne Bamba Khadimou Rassoul, autorise des statistiques remarquables de l’UCAB, soit, « près de 50% de l’effectif des étudiants en 2020 composé de filles et de de femmes ».
En 1995, date des dernières statistiques, ce pourcentage s’élevait à 45,9%. Cette option de s’impliquer dans la campagne mondiale de lutte contre les violences faites aux femmes, en partenariat avec les Écoles de formation et les Universités, est l’expression d’une grande mue de l’ASFDU. Pour avoir connu plusieurs maux qui gangrènent la Gouvernance africaine et sénégalaise en particulier, l’ASFDU décide de changer. Au début des années 2000, elle a connu le « syndrome des multi mandats » alors que l’association n’autorise qu’un mandat de 3 ans renouvelable une seule fois pour le poste de présidente.
Puis à la fin de la deuxième décade des années 2000, elle s’est déchirée sous le « syndrome de la parenté » ; Ce mal qui veut qu’on appelle toute la famille autour de la fonction ou du poste occupé pour gouverner, la promotion de sa famille restreinte, ses filles, ses sœurs, ses cousines, au détriment de toutes les autres, dès qu’on a les possibilités d’influencer la composition d’un « gouvernement ».
L’ASFDU a aussi traversé pendant toutes ses années, le « complexe de son nom », le terme universitaire a exclu les sœurs d’écoles de formation et les sœurs post bac qui sont allées directement sur le marché du travail. Cette exclusion par une simple appellation a été notée de par le monde avec la Fédération des Femmes diplômées des Universités (FIFDU) devenue « Graduate Women International » pour s’ouvrir, et d’autres associations nationales qui ont opté pour le changement de noms pour embrasser toutes celles qui sont concernées, à savoir, les diplômées du supérieur. Enfin l’ASFDU manque de moyens financiers et logistiques. Sans siège et avec seulement les cotisations de ses membres, elle peine à mener ses nobles missions. C’est pour cela que la mue s’avère indispensable. Tout en conservant encore son nom, l’Association Sénégalaise des Femmes diplômées des Universités (l’ASFDU) s’ouvre à toutes les filles et femmes ayant obtenu le premier diplôme universitaire, le Baccalauréat, suivant le système français qui nous régit encore.
L’ASFDU est l’affaire de toutes et ses instances, qui restent des postes bénévoles, sont ouvertes aux filles et femmes qui voudront s’engager et travailler bénévolement pour les nobles missions de l’Association, sans considération de parenté proche ou lointaine ou de copinage. En fait l’ASFDU dans sa grande mue vise à fédérer toutes les amicales et Associations sectorielles de femmes diplômées du supérieur. Nous y travaillons parce que c’est un des sens, sinon le sens fondamental de notre mandat. La Fédération Sénégalaise des Femmes Diplômées est en instance de création.
LES INVITATIONS TROUBLES DE PATRICE MOTSEPE
Tous les moyens sont bons pour devenir président de la Confédération africaine de football (CAF) pour Dr Patrice Motsepe.
Le pouvoir de l’argent ! Pour devenir président de la Confédération africaine de football (CAF) le milliardaire Sud-africain, Dr Patrice Motsepe n’entend pas lésiner sur les moyens. Et pour faire mordre les présidents de fédérations africaines (électeurs), il a décidé de convier certains à la célébration des 50 ans d’existence de son club, le Mamelodi Sundowns, ce dimanche 12 décembre. Non sans le préciser sur la lettre d’invitation qu’ils seront traités comme des princes. Une précision qui révolte certains qui y voient déjà une «corruption déguisée» et un motif de saisine de la CAF et de la FIFA.
Tous les moyens sont bons pour devenir président de la Confédération africaine de football (CAF) pour Dr Patrice Motsepe. Et pour atteindre cet objectif le 12 mars prochain à Rabat (Maroc), le Président de Mamelodi Sundowns a décidé de casser la tirelire, sans se soucier de ce qui pourrait être associé à de la corruption déguisée par la CAF et/ou la Fifa pourtant très regardantes sur certains intéressements qui se sont loin d’être gratuits.
En effet, pour fêter les 50 ans de club ce dimanche 12 décembre 2020, au Ballroom Sandton Convention Center, le milliardaire et non moins gendre de l’actuel président sud-africain, Cyril Ramaphosa, ne s’est pas contenté d’inviter d’anciennes stars du football africain parmi lesquelles El Hadji Oussseynou Diouf du Sénégal, il a aussi adressé des lettres d’invitation à des présidents de Fédérations africaines de football, particulièrement les électeurs devant décider qui de Me Augustin Sengjor, Ahmed Yahya, Jacques Anouma et lui, sera président de la CAF le 12 mars 2021.
D’ailleurs, certains présidents de Fédérations qui ont reçu la lettre d’invitation de l’assistante du Dr Motsepe n’ont pas manqué de marquer leur étonnement. «Il y a lieu d’en saisir la CAF et la Fifa» peste un président d’une fédération d’Afrique du Centre, non moins membre du Comité exécutif de la CAF que Sud Quotidien a joint hier, jeudi 10 décembre, au téléphone. Et d’ajouter, «le fait de dire qu’il prend en charge notre vol, notre hébergement et autres extras, insinue une forme de corruption ou d’intéressement».
«LE DR MOTSEPE EST HEUREUX DE COUVRIR VOS FRAIS DE VOL, D'HEBERGEMENT ET DE SUPPLEMENTS»
Dans sa missive adressée à certains présidents de Fédérations africaines, l’assistante du Dr Motsepe qui se nomme Angélique, informe d’emblée les destinataires que «le Dr Motsepe est heureux de couvrir les frais de vol, d’hébergement et de suppléments».
Pour rappel, le 23 novembre dernier, la chambre de jugement de la Commission d’Éthique indépendante avait jugé Ahmad Ahmad, président de la Confédération Africaine de Football (CAF) et vice-président de la FIFA, coupable d’avoir enfreint les articles 15 (Devoir de loyauté), 20 (Acceptation et distribution de cadeaux ou autres avantages) et 25 (Abus de pouvoir) de l’édition 2020 du Code d’éthique de la FIFA, ainsi que l’art. 28 (Détournement de fonds) de son édition 2018.
L’enquête sur le comportement de M. Ahmad au poste de président de la CAF entre 2017 et 2019 avait porté sur diverses questions liées à la gouvernance de la CAF, dont l’organisation et le financement d’un pèlerinage à La Mecque (Oumra), ses accointances avec l’entreprise d’équipement sportif Tactical Steel et d’autres activités.
A CE JOUR, 5000 TONNES ONT ETE COLLECTEES
Le ministre de l’Agriculture et de l’équipement rural, Moussa Baldé, en conférence de presse gouvernementale avec son homologue Abdoulaye Diouf Sarr a tenu à rassurer les acteurs sur la présente campagne arachidière qui a démarré, il y a 18 jours déjà.
Le ministre de l’Agriculture et de l’équipement rural, Moussa Baldé, en conférence de presse gouvernementale avec son homologue de la Santé et de l’action sociale Abdoulaye Diouf Sarr a tenu à rassurer les acteurs sur la présente campagne arachidière qui a démarré, il y a 18 jours déjà.
Face à la presse hier, jeudi 12 décembre, le ministre de l’Agriculture et de l’équipement rural, Moussa Baldé, à la suite d’une interpellation sur la campagne arachidière qui semble être effective seulement dans la localité de Touba, s’est voulu rassurant en précisant que «nous sommes au 18ème jour de la campagne de commercialisation arachidière au Sénégal et cette année, nous tablons sur une production arachidière de 1, 800 000 tonnes de graines de coque. Pour le moment, les huiliers sont autour de 3 000 tonnes et 2000 tonnes pour les semenciers. Et donc, on peut dire qu’à ce jour environ 5000 tonnes ont été collectés». Résolu à lever toute équivoque par rapport aux supputations relatives aux marchés parallèles, le ministre d’évoquer l’organisation de la campagne de commercialisation de l’arachide qui «est préparée par le Comité national interprofessionnel de l’arachide (Cenia) et le gouvernement du Sénégal», dira-t-il.
Avant de poursuivre: «Ceci a donné lieu à la fixation du prix au kilogramme d’arachide élevé à 250 FCFA, un prix jamais égalé. C’est la décision qui a été retenue par tous les producteurs et validée par le gouvernement», s’en est-il réjoui. Toujours dans ses précisions, le ministre Baldé rappellera que «c’est le Cenia qui organise les lieux de points de collecte. Et actuellement, il y a près de 1 millier de points de collecte. Et sur l’ensemble de ces points de collecte, la campagne a démarré». Toutefois selon lui: «Si elle (campagne) est un peu timide, c’est parce que la plupart des arachides sont dans les champs puisque les producteurs sont en train de les conditionner vers les points de vente ou au niveau des marchés qui leur sont favorables».
PAS ENCORE D’EXPORTATION DE GRAINES…
Malgré la libéralisation de la campagne arachidière, «aucune graine d’arachide n’est exportée vers l’étranger», rassure le ministre de l’Agriculture lors de ce deuxième exercice d’information et de communication du gouvernement sous le format conférence de presse qui met en face la presse dans son rôle d’informateur et le gouvernement dans celui de la promotion d’actions garantissant le bien-être des populations.
Revenant sur les marchés parallèles qui ont causé d’énormes problèmes d’approvisionnement aux huiliers l’année dernière, le ministre Baldé dira qu’ «à l’heure actuelle, il n’est pas possible de quantifier la collecte, puisqu’il faudra attendre l’arrivée de l’arachide sous containers au Port autonome de Dakar (Pad) pour avoir une idée nette». Il ajoutera : «comme l’a rappelé le chef de l’Etat lors du dernier Conseil des ministres disant que nous devons faire en sorte que tous les acteurs tirent leur épingle du jeu». En clair, que le producteur arrive à vendre sans bons impayés, donc ne pas avoir des difficultés pour écouler son produit mais également en protégeant le tissu industriel et le capital semencier.
LA SONACOS S’ENGAGE POUR 200 000 TONNES DE COQUE
Abordant l’approvisionnement industriel local, le ministre de l’Agriculture fera savoir que «la Sonacos a pu mobiliser des ressources qui lui permettent d’acheter 200 000 tonnes de graines de coque». Actuellement, poursuit-il, «les services du ministère de l’Agriculture ont homologué 100 000 tonnes de semences certifiés d’arachide. Et sur ce, le ministre se chargera de faire en sorte que ces tonnages restent au Sénégal pour la prochaine campagne agricole», a-t-il dit.
D’ailleurs, «il est formellement interdit de vendre des semences certifiées à la Sonacos», précisera-t-il. Toujours selon le ministre: «Si l’on se fie aux statistiques des trois dernières années, la collecte officielle est environ 40% à 50% de la production totale. Et si on prend ce pourcentage de 900 000 tonnes, voire de 1 000 000 de tonnes, on se retrouve entre 700 000 et 900 000 tonnes», relève le ministre. Ce qui, pour lui, signifie qu’ «il y a de la place pour les exportations».
En définitive, «rien n’est compromis», dira le ministre. A noter que la rencontre dite « Le Gouvernement face à la presse » concernait les ministres de l’Agriculture et de l’équipement rural et celui de la Santé et de l’action sociale, accompagnés par les ministre Oumar Guèye, ministre des Collectivités territoriales, du développement et de l’aménagement des territoires et Abdou Latif Coulibaly, porte-parole du gouvernement.
AVEU DE DIOUF SARR, BEMOL D’OUMAR GUEYE
Interpellé sur une «supposée» deuxième vague de Covid-19 au Sénégal, lors de la conférence de presse du gouvernement hier, jeudi 10 décembre, Abdoulaye Diouf Sarr, a confirmé le retour du nouveau coronavirus
Face à la presse hier, jeudi 10 décembre 2020, dans le cadre de la nouvelle stratégie de communication de l’Etat dénommée « Le gouvernement face à la presse », le ministre de la Santé et de l’Action sociale, Abdoulaye Diouf Sarr, a confirmé la réalité de la deuxième vague de Covid-19 au Sénégal, corroborée par la hausse croissante des cas de contaminations. A contrario, le ministre des Collectivités locales et porte-parole du gouvernement, Oumar Guèye, a apporté un bémol à la sortie du ministre de la Santé en relevant que le Sénégal n’est pas « à l’abri » d’une seconde vague de Covid-19. Preuve que la communication gouvernementale grince toujours !
Interpellé sur une «supposée» deuxième vague de Covid-19 au Sénégal, lors de la conférence de presse du gouvernement hier, jeudi 10 décembre, le ministre de la Santé et de l’Action sociale, Abdoulaye Diouf Sarr, a confirmé le retour du nouveau coronavirus. «Il faut se rendre à l’évidence et constater qu’il y a une deuxième vague parce qu’à la 45e semaine de la gestion de la pandémie, nous avons vu effectivement un phénomène exceptionnel qui s’est produit. Cette courbe qu’on avait sur un plancher a un tout petit peu frémi. Nous avons vu qu’il y a eu un décollage. Là où on avait des cas dans la fourchette 15, 20 cas, on a vu les cas décoller vers 40 puis 45 et vers 70. Cela veut dire, qu’il y a quelque chose qui est en train de se passer». Et d’ajouter : «à la 46e semaine, nous avons vu les choses décoller davantage, de 92 cas à 190 cas, à la 47e semaine, 490 puis la semaine qui suit 460 cas. Je crois qu’à ce niveau-là, il n’y a plus d’équivoque, il fallait se rendre à l’évidence et se dire que ce qui se passe est une situation nouvelle, comparativement à la perspective baissière qu’on a connue. C’est donc une nouvelle situation qui se présente». Face à la flambée des cas de Covid-19 au Sénégal, Abdoulaye Diouf Sarr relèvera dans la foulée : «nous avons commencé le combat au plan terrain, le 2 mars. Avant, on a eu à se préparer en amont dans une situation où on n’avait pas de cas. C’est cette planification en amont qui nous a permis d’engager tout de suite des mesures dont les premières ont été celles engagées par le chef de l’Etat. C’est dire aujourd’hui, si nous avons réussi et obtenu cette appréciation au niveau international de la pertinence de la riposte, c’est parce que l’on a réglé un certain nombre de problèmes».
«Tolérance zéro» pour les mesures barrières
Avec la nouvelle vague qui a déjà pris ses marques, Diouf Sarr a lancé une mise en garde : la «tolérance zéro» concernant l’application des mesures barrières. «Aujourd’hui, par rapport aux mesures en perspective, nous ne pouvons plus montrer de tolérance». Pour lui, il faut «une tolérance zéro dans le respect des mesures barrières, le portage communautaire de ces mesures, une discipline nationale sur le port systématique du masque. Il faut prendre toutes les dispositions pour faire respecter les mesures barrières», dans le cadre d’une stratégie de «co-construction», a-t-il insisté. Et de conclure : « S’il le faut, on ira jusqu’aux mesures contraignantes. Si nous appliquons une discipline nationale au port systématique du masque, je crois que nous pouvons revenir à un niveau plancher de la pandémie».
Le porte-parole du gouvernement prend le contrepied de Diouf Sarr
Alors que le ministre de la Santé et de l’Action sociale, Abdoulaye Diouf Sarr, s’est rendu à l’évidence en reconnaissant l’existence d’une deuxième vague de la pandémie, avec la hausse des cas journaliers durant ces quatre semaines, le ministre des Collectivités Territoriales, Oumar Guèye, porte-parole du gouvernement, a choisi de prendre le contrepied de son collègue. Le ministre des Collectivités territoriales, du Développement et de l’Aménagement des territoires a déclaré en effet que notre pays n’est pas l’abri d’une seconde vague de Covid-19, alors que collègue de la Santé et de l’Action venait de reconnaître que le Sénégal est en pleine deuxième vague. «Au moment où je vous parle, la situation de l’épidémie de Covid-19 est marquée par une augmentation du nombre de cas enregistrés ces quatre dernières semaines. La tendance à la hausse peut s’aggraver, avec l’augmentation des cas communautaires», a dit Oumar Guèye. Et de poursuivre : «nous ne sommes pas à l’abri d’une seconde vague, avec les dures conséquences qu’elle entraîne».
Le porte-parole du gouvernement a aussi annoncé une rencontre d’évaluation prospective de la stratégie de lutte Covid19 par le Chef de l’Etat, dans les jours à venir. Il s’exprimait hier, jeudi, lors de la rencontre avec la presse qui entre dans le cadre des conférences d’informations organisées par le gouvernement du Sénégal. Le ministre de la Santé et de l’Action sociale, Abdoulaye Diouf Sarr, et son collègue de l’Agriculture et de l’Equipement rural, Moussa Baldé, étaient les préposées à répondre aux questions d’actualité dans leurs domaines respectifs.
Une autre députée chope le virus
Le syndrome malgache guette-til le Sénégal ? Au moment où le Madagascar et son président se vantaient du Covid Organics, un remède utilisé dans ce pays contre la covid-19, le virus est entré tranquillement au Sénat et à l’Assemblée nationale pour envoyer aux cimetières deux parlementaires et aliter 11 députés et 14 sénateurs. Même si une situation similaire n’est pas encore notée dans le pays, l’inquiétude gagne de plus en plus l’Hémicycle. Pour cause, après le décès de la députée de la mouvance présidentielle, Marie-Louise Diouf, ce mercredi des suites du coronavirus et l’annonce de son collègue Mouhamadou Lamine Diallo affirmant avoir été positif, une autre parlementaire a chopé le virus, selon des sources de «L’As». Préférant taire le nom de la personne concernée, « L’As » est en mesure de vous dire qu’elle est de la diaspora et que la psychose a atteint le summum chez Moustapha Niasse et ses collègues, car des députés ayant déjà fait leurs tests attendent d’être édifiés sur leur sort. A moins que le Ciel soit clément avec eux, le virus chinois risque d’affecter durement l’Assemblée nationale
Un décès lié à la Covid-19 à Matam
La situation de la pandémie de covid-19 devient préoccupante dans la région de Matam. D’autant que les structures sanitaires de cette partie du pays ne sont pas bien loties. En effet, le ministère de la Santé et de l’Action sociale a annoncé hier deux décès liés au coronavirus. En réalité, l’une des victimes de la covid-19 est décédée à Matam. Matam qui était épargnée pratiquement par la pandémie durant la première vague, compte actuellement 28 cas positifs.
L’imam Ousmane G. Ka écope 06 mois avec sursis
L’imam Ousmane Guéladio Ka s’est tiré d’affaire, même s’il est affligé d’une sanction pécuniaire. Le religieux avait tenu des propos jugés offensants à l’endroit des chrétiens. Ce qui avait donné naissance à un collectif qui a aussitôt saisi les juridictions pour laver l’honneur de la communauté avec constitution de partie civile.Rendant son verdict hier, le tribunal a condamné l’imam Ousmane Guéladio Ka à une peine de 06 mois assortis du sursis. Mais il va payer une amende de 100 000 F. Cependant, le tribunal a débouté le collectif pour sa constitution de partie civile.
Alliance de la coalition JOTNA avec le CRD
La coalition JOTNA et celle du Congrès de la Renaissance Démocratique CRD unissent leurs forces pour une opposition forte capable de proposer une alternative crédible et prendre en charge les préoccupations des sénégalais. Les délégations de ces deux entités politiques seront désormais en alliance pour faire face au pouvoir du Président Macky Sall qui est déterminé à réduire l’opposition à sa plus simple dénomination. D’après un communiqué parvenu à «L’As», après des discussions, le «CRD» et JOTNA/Patriotes pour l’Alternative ont décidé d’œuvrer ensemble à la constitution d’une grande alliance capable d’impulser les changements attendus par le peuple sénégalais. Cette dernière devra notamment s’accorder sur les voies à emprunter pour assurer de prochaines élections libres et transparentes, ainsi que sur les modalités visant à mettre en place des choix communs en ces occasions
Maladie des pêcheurs : tous les cas sont guéris
Le ministre de la Santé et de l’Action Sociale a profité hier du point de presse du gouvernement pour évoquer la maladie «mystérieuse» des pêcheurs. Selon Abdoulaye Diouf Sarr, depuis le début du mois de décembre, tous les cas sont guéris. Mieux, le ministre de la Santé annonce qu’aucun nouveau cas, encore moins de contamination secondaire, n’a été enregistré. La seule question qui demeure, selon Abdoulaye Diouf Sarr, c’est celle de l’origine de la maladie. A l’en croire, il reste maintenant à déterminer les causes et voir si on a une réponse sur l’origine de la maladie. Pour cela, il affirme qu’un processus de recherche est en cours avec le centre antipoison qui était en train de faire des investigations sur les algues. Et vu que la situation est nouvelle et assez inédite, dit le ministre, il y a eu lieu de partager les résultats avec la communauté scientifique. Il affirme que dans le cadre des relations internationales, le centre antipoison travaille en collaboration avec celui de recherches sur les produits halieutiques qui se trouvent à Nantes. Ce centre a été saisi pour confirmer un certain nombre d’éléments et aussi poursuivre la recherche pour éviter d’aller sur des conclusions hâtives.
Des tests de diagnostic rapide disponibles en janvier
Restons avec le ministre de la Santé qui a abordé la question de l’immunité collective. A ce propos, Abdoulaye Diouf Sarr a insisté sur le fait qu’elle n’a jamais été la stratégie du ministère de la Santé. Au contraire, soutient-il, c’est avec une excellente prévention, une bonne détection et des laboratoires performants que le Sénégal a réussi à se hisser au sommet de l’Afrique sur le plan de la riposte. De l’avis de M. Sarr, sur les 16.900 cas que le Sénégal a connus, les différents laboratoires ont testé 250.000 personnes. Pour le ministre de la Santé et de l’Action Sociale, le Sénégal a décentralisé les tests de diagnostic dans toutes les régions du Sénégal. Mieux, au mois de janvier, des tests de diagnostic rapide seront disponibles dans tout le système de santé.
Latif dormait lors du point de presse du Gouvernement
S’il y a des ministres sur lesquels le Président Macky Sall peut compter pour gérer sa communication, ce n’est sûrement pas sur le ministre, secrétaire général du gouvernement. Lors de la traditionnelle rencontre du gouvernement face à la presse pour échanger sur des questions d’actualité, Abdou Latif Coulibaly, qui roupillait pendant les échanges, a demandé, après son réveil, au ministre porte-parole du gouvernement, Oumar Guèye, d’arrêter la conférence. M. Coulibaly n’avait apparemment pas bien dormi. Le Secrétaire général du gouvernement, qui se croyait dans sa chambre, dormait à poings fermés.Du coup, il a attiré l’attention des reporters-photographes qui ont immortalisé cet instant. Toutefois, le ministre des Collectivités Territoriales, du Développement et de l’Aménagement des Territoires, Oumar Guèye qui a pris la parole pour faire la synthèse des interventions de ses collègues, et sans doute lancer une seconde série de questions, a été sommé par le Secrétaire général du gouvernement d’écourter les interventions et de lever la séance. Ce, après un échange qui a duré plus d’un tour d’horloge avec une série de 13 questions posées aux ministres de l’Agriculture, Pr Moussa Baldé et à son collègue de la Santé et de l’Action sociale
101 cas positifs à la covid-19
Le ministre de la Santé et de l’Action Sociale est passé aux aveux. Le Sénégal est bien envahi par la deuxième vague de la covid-19. En témoigne la croissance exponentielle des cas positifs enregistrés hier. Sur 1.001 tests réalisés, 101 sont revenus positifs, soit un taux de positivité de 7,87%. Le ministère de la Santé et de l’Action Sociale a parlé de 52 cas contacts et 49 cas issus de la transmission communautaire. Ces derniers sont répartis entre : Ouakam 06 cas, Liberté-6 04 cas, Richard Toll 04 cas, Almadies 03 cas, Fatick 03 cas, Mbour 03 cas, Podor 03 cas, Yoff 03 cas, Cité Keur-Damel 01 cas, Dieuppeul 01 cas,Gueule-Tapée 01 cas, Kaolack 01 cas, Liberté-5 01 cas, Mamelles 01 cas, Maristes 01 cas, Médina 01 cas, Mermoz 01 cas, Niakhar 01 cas, Ngor 01 cas, Nord-Foire 01 cas, Ourossogui 01 cas, Patte d’Oie 01 cas, Point E 01 cas, Scat-Urbam 01 cas, Thiès 01 cas, Tivaouane 01 cas, Yeumbeul 01 cas et Zone-B 01 cas. A l’image des cas positifs, les cas graves ont connu une augmentation fulgurante. Ce jour, 12 cas graves sont pris en charge dans les services de réanimation et 02 décès sont enregistrés. Toutefois, 46 patients hospitalisés ont été déclarés guéris. A ce jour, le Sénégal compte 16 766 cas positifs dont 15.950 guéris, 343 décédés, et 472 sous traitement
Sonko appelle l’Etat à une prompte réaction
A la suite de l’entrée du coronavirus à l’Assemblée nationale, le député Ousmane Sonko exprime ses préoccupations face à cette recrudescence du virus, traduite par l’augmentation exponentielle des cas. Le leader de Pastef appelle l’Etat à une prompte réaction en prenant toutes les mesures idoines de sécurisation des populations, en communiquant davantage sur les mesures barrières et en dotant les services sanitaires compétents de tous moyens nécessaires pour prévenir et contrôler l’infection et prendre en charge, dans les meilleures conditions, les concitoyens affectés. Il appelle les populations à beaucoup plus de vigilance en continuant à adopter les mesures barrières indiquées par les autorités sanitaires. Auparavant, il s’est incliné devant la mémoire de sa collègue parlementaire, Marie Louise Diouf décédée de Covid-19. M. Sonko témoigne également sa solidarité à ses collègues atteints par le virus de la covid-19 et prie pour leur prompt rétablissement.
Un camion fou rase les équipements du péage
Les usagers de l’autoroute de l’Avenir ont vécu hier hier un calvaire sans précédent. Un camion fou a causé un accident grave sur l’autoroute très tôt dans la matinée. Le conducteur qui, apparemment somnolait au volant, a percuté violemment une cabine du péage et détruit d’autres équipements. Le bilan matériel est lourd. Ce qui a impacté sur la fluidité de la circulation sur l’autoroute pendant cette heure où le trafic est dense. Les techniciens de la société gestionnaire de l’autoroute ont entamé les travaux de réparation pour éviter des embouteillages.
Le Général François Ndiaye évalue le ministère de l’Éducation
Le général François Ndiaye qui préside le Comité de suivi de la mise en œuvre des opérations du Fonds «Force Covid-19» a passé au peigne fin, hier, la répartition de l’enveloppe de 3 milliards de FCFA mobilisée pour la résilience des établissements privés touchés par la pandémie du Coronavirus. Au cours d’une séance de travail qui a duré pendant deux tours d’horloge, le ministre de l’Education nationale et son staff ont donné les détails de l’utilisation de l’enveloppe dégagée. Le Général Ndiaye et son équipe se sont intéressés sur plusieurs sujets, notamment les critères de sélection des établissements bénéficiaires et l’impact des fonds alloués aux parents d’élèves entre autres. Le ministère de l’Education a mis à la disposition du comité toutes les pièces justificatives. Ce qui va faciliter le travail de vérification aux membres du Comité de suivi. Par ailleurs, le ministre Mamadou Talla a annoncé que sur instruction du président de la République, la subvention annuelle de 1,290 milliard FCFA destinée aux écoles privées passera à 2 milliards FCFA en 2021. Concernant le contentieux entre les écoles privées et les parents d’élèves, M. Talla invite les deux parties à privilégier le dialogue pour l’intérêt des élèves.
KEEMTAAN GI - TOUT CONFINE
La gestion que l’on voulait vertueuse et sobre est apparemment en phase d’être en mode gabegie. De dodus cafards sortent des tiroirs avec des règles budgétaires violées sans que les auteurs d’un tel égarement financier ne soient sanctionnés. D’ailleurs, on n’a jamais sévi. Des messieurs et dames sont plutôt promus. De fait, dans ce charmant pays, tout se fait à l’envers. Vous voulez des preuves ? Avec le dernier communiqué du ministre de l’Intérieur face à la propagation de ce vilain virus, l’on pourrait bien se demander ce qui a changé. Le port obligatoire de masque de protection dans les lieux publics et l’interdiction de manifestations ? Des interdits qui n’étaient guère appliqués. Et ce sont les autorités, le Chef en tête, qui ont été les premières à tout déconstruire. bafouant les règles barrières. Tout le monde s’était relâché et s’en était accommodé. Les autorités qui se distinguaient par la distribution des masques, ont été également les premières à se montrer à visage découvert. Et le bon peuple pour qui rien ne pourrait lui arriver à eux Sénégalais, a suivi. Vous vous rappelez les visites du Chef dans le pays profond ou les meetings improvisés de quelques politiciens en mal de popularité. C’était au plus fort des arrêtés servis par l’alors premier flic du pays. Et voilà que l’on revient nous parler d’une seconde vague qui laisse dubitatif le bon peuple si bien qu’il a du mal à croire les chiffres qu’on lui sert chaque matin. Et partout c’est le relâchement. Dans ce contexte, logique pour logique, il faudrait vite renvoyer nos mômes en vacances anticipées pour Noel. Déjà que nos compatriotes sont ainsi confinés pour les fêtes de fin d’année. Ce sont les rabatteuses de mecs qui vont s’ennuyer. Tout étant confiné. Kaccoor Bi
REFERMETURE DE SALLES DE SPECTACLES ET AUTRES ANTOINE FELIX DIOME « CONFINE » LES FETES DE FIN D’ANNEE
Antoine Felix Diome « confine » Les fêtes de fin d’année. Le nouveau ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique a décidé de refermer les plages, les terrains de sport, les espaces publics et les salles de spectacle…. Les mesures sont tombées. La hausse des nouveaux cas de Covid-19 a finalement fait réagir les plus hautes autorités étatiques notamment le Ministère de l’Intérieur. « Afin de limiter la propagation de la pandémie de la Covid-19 et en application des arrêtés n°024066 et n°024068 du 5 octobre 2020, le ministre de l’Intérieur tient à rappeler aux populations que les mesures suivantes restent en vigueur» a indiqué Antoine Félix Antoine Diome dans un communiqué reçu hier jeudi 10 décembre 2020 par notre rédaction. Poursuivant, le premier flic du pays d’exiger ainsi le port obligatoire du masque de protection dans les lieux publics et privés, à savoir les services de l’Administration publique, quel qu’en soit le mode de gestion, les services du secteur privé, les lieux de commerce, les moyens de transport public. De plus, il a signé l’interdiction de tout type de rassemblement dans les lieux comme les plages, les terrains de sport, les espaces publics et les salles de spectacle. «Toute violation de ces mesures sera punie par les peines prévues par les lois et règlements en vigueur», a averti en conclusion le Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique.
ASSEMBLEE GENERALE DU STADE DE THIAROYE GEORGES DIAW EN POLE POSITION !
La commune de Thiaroye-Gare retient son souffle ! Car l’Assemblée générale tant attendue du Stade de Thiaroye Gare se tiendra finalement ce samedi 12 décembre 2020 au Centre Jacques Chirac. Après quatre ans d’échec et de souffrance, les dirigeants, membres et supporters du club fanion de Thiaroye-gare (National 1) vont devoir élire leur président ainsi que les membres de leur comité directeur. L’impopulaire président sortant, le maire Babou Ndoye est candidat à sa propre succession. Outre les candidats fantômes, le célèbre polytechnicien et officier de réserve Ngalla Diaw alias Georges est en pole position pour devenir le président de l’espoir du Stade de Thiaroye-Gare. Cadre dans une institution panafricaine, Georges Diaw est décrit comme étant l’homme de la situation voire le messie capable de hisser le Stade de Thiaroye-gare vers le sommet du football sénégalais. « Le Témoin » quotidien a appris que cette assemblée générale aux multiples enjeux aura lieu dans un climat très tendu dès lors que les populations thiaroyoises ne cessent de réclamer le bilan financier et sportif de leur club. Toujours est-il que le Préfet et le Commissaire de Thiaroye-gare ont pris tous les dispositifs de sécurité face aux éventuels perturbateurs et saboteurs.
IL AVAIT TUE 8 PERSONNES DONT 4 SENEGALAIS DANS UN INCENDIE THIBAUD GARAGNON PREND 20 ANS DE PRISON
Thibaud Garagnon a été condamné hier à 20 ans de réclusion criminelle par la cour d’assises de Paris pour avoir volontairement incendié, en septembre 2015, l’immeuble du 4 de la rue Myrha ; l’incendie avait fait huit morts dont quatre membres d’une même famille sénégalaise. Le jeune homme de 24 ans a accueilli le verdict stoïquement. Il a été condamné en outre à un suivi socio-judiciaire de douze ans à sa sortie de prison et, en cas de manquement, à une peine de prison de sept ans. L’avocat général avait requis vingt-cinq ans de réclusion criminelle assortis d’une peine de sûreté des deux tiers. Du côté des parties civiles, les réactions oscillaient entre le soulagement et la colère. « J’ai un sentiment d’apaisement », a affirmé la mère de l’une des personnes mortes dans l’incendie. « J’ai un peu l’impression de pouvoir mieux respirer. Les angoisses vont sûrement s’en aller, j’espère », a poursuivi la femme dont le fils s’était défenestré. « Peu importe la peine [à laquelle a été condamné l’accusé], moi, ma peur était qu’il recommence », a-t-elle ajouté. « On n’est pas du tout satisfait », a affirmé pour sa part Alassane Tandian, un des rescapés de l’incendie. Tout au long du procès, M. Garagnon n’a respecté « ni la cour ni les parties civiles ». « Il s’est amusé devant nous », a déploré M. Tandian. Invariablement vêtu de tee-shirts à l’effigie de la série My Little Pony, l’accusé n’a pas eu de mots de compassion pour les victimes, se présentant lui-même comme « une victime ». Le 2 septembre 2015, vers 4 h 20 du matin, M. Garagnon, locataire d’un studio au 2e étage de l’immeuble situé 4, rue Myrha, s’était levé avec, selon ses propres mots, « la pulsion de vouloir détruire quelque chose ». Il avait mis le feu à une des poussettes entreposées au rez-de-chaussée près de la cage d’escalier avant de remonter se coucher. Le feu avait rapidement ravagé l’immeuble, provoquant la mort de huit personnes, dont deux enfants.
LE 12EME GAINDE FETE SES TRENTE ANS
(1991-2021), un douzième homme déjà trentenaire. Créée dans le but de soutenir les Lions du pays de la Téranga lors de la Coupe d’Afrique des Nations « Sénégal 92 », l’Association Nationale des Supporters des Equipes Nationales du Sénégal « le 12éme Gaindé » a, pour ces 30 années d’existences, tenu à décliner une feuille de route. Le président de l’association a réitéré son engagement ainsi que tout le collectif à la Nation qui leur a tout donné. Après avoir observé une minute de silence à l’endroit des personnes disparues notamment celle de Pape bouba Diop ancien international sénégalais, Issa Laye Diop lors d’une conférence de presse hier a indiqué qu’une journée de mobilisation sera organisée pour le soutien au président de la FSF sur le chemin de la présidence de la CAF. « Augustin n’a pas du tout cessé d’orienter le football sénégalais vers les plus hauts niveaux. C’est un homme de valeur. C’est quelqu’un qui a eu accès à la CAF, étant donné qu’il a participé à l’organisation de la dernière Coupe d’Afrique des Nations (CAN). Grace à ces compétences, son humilité et le travail qu’il réalise, on sent nettement que c’est un homme engagé et qui sait bien sûr manager » témoigne Issa Laye Diop. Ce dernier souhaite qu’au soir des élections (12 mars) qu’il n’y ait pas de vote, « nous voulons qu’il y est un consensus pour qu’il puisse devenir le prochain président de la CAF sans souci et avec l’accord de tout le continent africain, pour une solidarité panafricaine ». Le président du 12èmeGaindé a également annoncé le lancement d’un (1) million de cartes d’engagement. Un programme mis sur pied après les prix décernés par la CAF (vice-champion et champion d’Afrique consécutivement lors des deux derniers CAN). « Après avoir reçu plusieurs demandes d’adhésion suite aux trophées glanés lors des deux derniers CAN, la commission d’éthique a jugé nécessaire de créer la carte d’engagement. Un projet qui sera lancé en début d’année. De ce fait, un million de cartes d’engagement sera disponible » fait-il savoir avant d’indiquer que la première carte sera pour le président de la République. Ce programme va permettre à l’association de collecter davantage de fonds. Le prix Gaindé d’or a été décerné au ministre de la Santé et de l’Action sociale, Abdoulaye Diouf Sarr, pour son engagement et son dévouement à la Nation.
PRISE EN CHARGE KENE NDOYE LA FAMILLE DE L’ANCIENNE ATHLETE DENONCE LES MANŒUVRES DE PERSONNES MAL INTENTIONNEES
Malade depuis 2012, Kène Ndoye est au centre des débats depuis un appel à l’aide largement partagé sur les réseaux sociaux. Un appel qui n’est pas tombé dans l’oreille d’un sourd puisque l’Etat a débloqué une enveloppe de dix millions FCFA pour aider l’ancienne championne d’Afrique de triple-saut à se soigner. Malgré cet apport de l’Etat, l’élan de solidarité ne faiblit pas puisqu’atteinte de polyarthrite rhumatoïde et polymiosite d’après un diagnostic établi par un médecin (maladie dégénérative qui s’attaque aux muscles et aux articulations), la légende de l’athlétisme sénégalais aura besoin d’une enveloppe assez conséquente pour suivre un traitement. Dans ce sillage, la famille de l’ancienne athlète a tenu à alerter sur la mauvaise foi du sieur Mory Tall dans un communiqué qui nous est parvenu. « Le magnifique élan de solidarité manifesté par le peuple sénégalais à l’endroit de Kène nous a fortement touché et nous avons voulu être reconnaissants en ouvrant nos portes à tous ceux qui voulaient participer à cet élan. C’est dans ce sillage que nous avions notamment accepté la proposition de soutien de M. MORY TALL. Ce dernier est donc venu ce mardi chez l’athlète pour l’emmener, comme convenu, voir un médecin pour des examens médicaux. Nous avons néanmoins été surpris de le voir débarquer avec un groupe de média pour filmer la rencontre et prendre des photos. Nous leur avions gentiment demandé de ne pas le faire et avions également prié ses accompagnants qui filmaient avec leurs téléphones de supprimer les vidéos prises en cachette. C’est donc avec regrets que nous avons vu des images et vidéo postées ce mercredi 09 Décembre sur la page Facebook de M. Mory TALL, sans notre autorisation.