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27 juin 2025
MACKY PRESSE SES MINISTRES
Le président de République, Macky Sall, veut que les ministres concernés par la gestion des inondations tirent des enseignements des conclusions de la Mission d’information de l’Assemblée nationale.
Le président de République, Macky Sall, veut que les ministres concernés par la gestion des inondations tirent des enseignements des conclusions de la Mission d’information de l’Assemblée nationale. Il a aussi demandé à des membres de son gouvernement de lui fournir, dans deux semaines, un rapport sur la sécurité des marchés. Mieux, il exige également que toute la lumière soit apportée sur la maladie qui touche les pêcheurs. Il a présidé hier, mercredi 25 novembre, le Conseil des ministres.
«L e chef de l’Etat demande au gouvernement d’examiner avec attention et diligence les pertinentes recommandations de la représentation parlementaire, en vue de consolider les acquis et les réalisations notables du Programme décennal de lutte contre les inondations (2012 - 2022) dont le taux d’exécution financière, à ce jour, est de 66,07% ; soit 506.714.000.000 FCFA dépensés sur 766 milliards FCFA. Il invite, dans la même dynamique, le gouvernement à veiller à l’interdiction systématique des constructions dans les zones non aedificandi», indique le communiqué du Conseil des ministres d’hier, mercredi 25 novembre 2020.
Le président Macky Sall demande également au gouvernement «de poursuivre le programme d’extension des réseaux d’assainissement (eaux usées/eaux pluviales) sur l’ensemble du territoire». Le président de la République requiert, dans ce contexte, au ministre des Finances et du Budget, à celui des Collectivités territoriales, du Développement et de l’Aménagement des territoires, de veiller à la mobilisation effective du financement d’amorçage estimé à 15 milliards FCFA et nécessaire au lancement des travaux de la phase d’urgence, dans la zone de Keur Massar, du Projet de Gestion des Eaux pluviales et d’adaptation au changement climatique (Progep 2) dont la requête de financement global s’élève à 344 millions de dollars US. En outre, le chef de l’Etat engage, par ailleurs, le ministre de l’Intérieur à lui faire parvenir l’évaluation exhaustive du Plan national d’organisation des secours (Orsec) déclenché le 05 septembre 2020). Il invite, dans la même dynamique, le gouvernement à veiller à l’interdiction systématique des constructions dans les zones non aedificandi. Il demande également au gouvernement de poursuivre le programme d’extension des réseaux d’assainissement (eaux usées/eaux pluviales) sur l’ensemble du territoire.
15 JOURS POUR DISPOSER DU RAPPORT SECURITAIRE DES MARCHES
Dans un autre registre, «le Chef de l’Etat demande au ministre de l’Intérieur, à travers la Direction de la Protection civile et les Gouverneurs de région, de finaliser, dans les quinze jours, en relation avec les maires, un Rapport national sur la situation des marchés sur le plan sécuritaire (sécurité incendie, sécurité des installations électriques etc.», lit-on dans le document. Le président de la République demande au ministre du Commerce, en relation avec les ministres en charge des Finances, de l’Economie et de la Transformation du secteur informel, de lui faire parvenir des propositions innovantes, visant la construction rapide de nouveaux marchés «aérés», «sécurisés», respectant toutes les normes en termes de construction, dans les chefslieux de région.
POUR UN SUIVI RAPPROCHE DELA MALADIE DES PECHEURSEN VUE DE...
En Conseil des ministres, le président Macky Sall a aussi exigé toute la lumière sur la maladie des pêcheurs. «Sur le climat social, la gestion et le suivi des affaires intérieures, le Chef de l’Etat abordant la problématique de la maladie des gens de mer qui touche certains pêcheurs demande au ministre de la Santé et de l’Action sociale, au ministre de l’Environnement et du Développement durable de faire un suivi rapproché de ce phénomène en vue d’en déterminer les causes», lit-on dans le document.
MARATHON BUDGETAIRE
L'Assemblée nationale démarre aujourd’hui, jeudi 26 novembre, les séances plénières pour l’examen du projet de loi de finances 2021
Le marathon pour l’examen du projet de loi de finances 2021 débute aujourd’hui, jeudi 26 novembre. Cette année, le budget du Sénégal s’élève à 4 589,15 milliards FCFA contre 4 215,2 milliards FCFA en 2020, soit une hausse de 373,95 milliards FCFA en valeur absolue et de 8,9% en valeur relative. Le projet de loi de finances 2021 entend redémarrer le cycle vertueux de la croissance qui a chuté cette année à cause de la pandémie de la Covid-19, en mettant l’accent sur les souverainetés alimentaire, sanitaire et pharmaceutique.
L’Assemblée nationale démarre aujourd’hui, jeudi 26 novembre, les séances plénières pour l’examen du projet de loi de finances 2021. Cette année, le budget du Sénégal s’élève à 4 589,15 milliards FCFA contre 4 215,2 milliards FCFA en 2020, soit une hausse de 373,95 milliards FCFA en valeur absolue et de 8,9% en valeur relative. Mais si on y enlève le service de la dette estimé à près de 620 milliards, le pays se trouve avec un budget de 3900 milliards, avec un taux de croissance de 5,2% et un taux d’inflation de 1,7%.
Les dépenses sont prévues à hauteur de 3 833,9 milliards FCFA, contre 3 573 milliards FCFA pour la LFI 2020, et les recettes à 3 089,7 milliards FCFA contre 3 258 milliards FCFA pour la LFI 2020. Ces dépenses seraient composées des dépenses de personnel (904,9 milliards FCFA), des dépenses d’acquisitions de biens et services et de transferts courants (1 007 milliards FCFA), des dépenses en capital (1 595 milliards FCFA) et les intérêts de la dette (327 milliards FCFA).De leur côté, les recettes fiscales (2 564,5 milliards FCFA) et non fiscales (133,5 milliards FCFA), les recettes exceptionnelles (60 milliards FCFA) et les dons (332 milliards FCFA) constitueraient les recettes totales.
Le déficit public s’établirait ainsi à 743,9 milliards FCFA. En considérant le taux de croissance projeté du PIB de +5,2% en 2021, ce déficit ressortirait à 5% du PIB. Ainsi, le projet de loi de finances 2021 entend redémarrer le cycle vertueux de la croissance. Ce, par l’accroissement des dépenses pour relancer la croissance en mettant l’accent sur les souverainetés alimentaire, sanitaire et pharmaceutique, avec un secteur privé national plus dynamique et comme cibles prioritaires le trident agriculture-élevage-pêche, la santé et l’industrialisation.
Ensuite, par l’augmentation des recettes en instaurant de nouvelles mesures fiscales pour sécuriser davantage les recettes de l’Etat, d’une part, et accompagne les entreprises du secteur privé pour une meilleure résilience, d’autre part. Bâti sur l’- hypothèse d’une maîtrise de la pandémie de la Covid-19, le budget 2021 prévoit une amélioration significative des indicateurs macroéconomiques. En effet, la croissance s’affiche à 5,2%. Le taux d’inflation est contenu à 1,7%. Arrêté à 3 226 milliards de FCFA en recettes et 3 969,9 milliards de FCFA en dépenses, le présent budget dégage un déficit de 5% du Pib, représentant 743,9 milliards de FCFA en valeur absolue.
Recul du budget de la présidence
Le budget 2021 de la présidence de la République du Sénégal a connu une baisse, comparé à l’exercice en cours. De 78, 499 milliards en 2020, le montant est arrêté à 68,162 milliards cette année, soit une baisse de 10,336 milliards. A titre d’exemple, les dépenses de fonctionnement des services de la présidence ont connu une baisse de 3,3 milliards par rapport à 2020. Les investissements ont aussi enregistré une réduction de 5,7 milliards. A noter que l’enveloppe du palais qui était de 90 milliards en 2017 ne cesse de baisser depuis.
«MALHEUREUSEMENT, C’EST L’APPLICATION DES TEXTES QUI FAIT TRES SOUVENT DEFAUT»
Jean Augustin Carvalho, président de l’Ordre des architectes, qui revient sur les causes de ces effondrements, en appelle à l’application des textes de construction déjà existants
Des bâtiments en ruine qui menacent de s’effondrer d’une minute à l’autre, campent le décor de plusieurs quartiers à Dakar. A cela s’ajoute des constructions illégales qui sont pilotées par des personnes non qualifiées dans le domaine de l’architecture. Ainsi des immeubles continuent de s’écrouler, mettant en danger la vie des populations, tuant des occupants ou de simples passants. Le tout dernier drame s’est produit à la Médina et a fait un mort et un blessé. Jean Augustin Carvalho, président de l’Ordre des architectes, qui revient sur les causes de ces effondrements, en appelle à l’application des textes de construction déjà existants, ce qui fait très souvent défaut.
L'effondrement de la dalle d’un immeuble de deux (2) étages à la Médina, un quartier de Dakar, a fait un (1) mort et un (1) blessé, lundi dernier 23 novembre 2020. Il s’agit d’un enfant de 2 ans qui a succombé à ses blessures et de son oncle qui a tenté de le sauver. Plus chanceux, ce dernier s’en est sorti avec une «tête cassée». Ce genre d’incident est récurrent, du fait nombre important de constructions irrégulières et de bâtiments menaçant ruine recensés par la protection civile mais toujours occupés. Interrogé par Sud Fm, Jean Augustin Carvalho, président de l’Ordre des architectes du Sénégal, liste les racines du mal.
Les racines du mal
A en croire M. Carvalho, «c’est un problème récurrent, l’effondrement d’immeubles à travers le pays. Ce problème est dû à plusieurs facteurs, mais on pourra en citer principalement deux points. Le premier, c’est que beaucoup de constructions dans ce pays se font sans faire appel à l’expertise des gens habilités dans ce sens c’est-à-dire l’architecte qui est le premier concepteur et le premier intervenant du projet. L’architecte, c’est lui qui fait la conception, assure le suivi des travaux et coordonne l’ensemble du processus de construction. C’est le maître d’ouvrage. Ajouté à cet architecte, nous avons d’autres experts qui interviennent à savoir les ingénieurs, concernant la stabilité technique, les lots techniques, et enfin un entrepreneur qualifié pour faire les travaux. Malheureusement, tous ces intervenants dans la chaine de construction sont la plupart du temps passés sous silence pour des travaux de construction. Et ces travaux, ça va de la plus petite construction… entrainant souvent des immeubles ; ce qui est dangereux et vraiment déplorable», regrette t-il.
Pour Jean Augustin Carvalho, l’application des textes de construction fait défaut. «Au Sénégal, nous avons cette chance d’avoir des textes et une règlementation très bien ficelée depuis très longtemps. Malheureusement, c’est l’application de ces textes qui fait très souvent défaut. Je m’explique : par exemple dans le domaine de la construction, la réglementation dit clairement que toute construction à travers le pays doit être faite et coordonnée par un architecte. Sans l’intervention d’un architecte dans un processus de construction, d’une part, on ne peut pas obtenir l’autorisation de construire. Et si par extraordinaire une personne réussit à contourner cette règle, il y a des services de contrôle qui sont là pour vérifier est-ce que cette loi a été respectée ; sinon, ces services de contrôle arrêtent les travaux. Qu’est-ce qu’on constate sur le terrain ? C’est que très souvent des constructions parfois même de grande importance sont en train d’être érigées. Ces gens qui construisent vous brandissent des autorisations de construire. Et comme par miracle, dans ces autorisations, il n’y a ni architecte ni ingénieur. Comment se fait-il qu’ils puissent obtenir ce fameux papier ?», se demande Augustin Carvalho.
Solutions : appliquer les textes existants et…
Suffisant pour qu’il insiste sur la préoccupation de l’Ordre des architectes qui ne demande que l’application des textes de construction. Car, dit-il, «toute construction doit obtenir des études techniques d’ingénieur qualifié et l’intervention de l’approbation des services de contrôle. Une fois que toutes ces trois étapes seront respectées, je crois que nous aurons des constructions sures et fonctionnelles. Quand on fait abstraction de différentes expertises, c’est le problème que l’on retrouve après des constructions qui ne sont pas stables, qui ne sont pas solides ni sures et qui ne sont pas fonctionnelles. Quand vous avez une construction et qu’en pleine journée vous soyez obligé d’allumer la lumière pour pouvoir travailler à l’intérieur ou vivre à l’intérieur, vous avez un problème. Nous avons un pays où il y a énormément de soleil, la lumière et la ventilation naturels doivent accéder à toutes les pièces d’une construction. Mais si on fait cette construction sans faire appel à un architecte, ces problèmes vont se présenter», fait-il savoir.
…traquer les faux architectes
Avant de proposer des solutions pour mettre un terme à tous ces drames. «Nous demandons simplement l’application des textes qui existent. Si ces textes sont appliqués, nous éviterons tous ces drames que l’on constate à travers le pays». M. Carvalho n’a pas manqué de se prononcer sur l’exercice illégal du métier d’architecte. «Quand nous constatons, à travers le pays, des constructions illégales, irrégulières, des gens qui ne sont pas architectes qui exercent, c’est notre devoir et droit d’interpeller le ministère pour qu’il nous accompagne pour mettre un frein à cela. Quand on constate, malheureusement, qu’il n’y pas de suivi, nous serons obligé de prendre le taureau par les cornes et de trainer la personne en justice. Parce que cela va de la vie de beaucoup de personnes, il y va de la sécurité et même du portefeuille des gens car c’est l’économie de toute une vie qui part en fumé par la faute de ces gens qui ne sont pas habilité à exercer», conclut Jean Augustin Carvalho, président de l’Ordre des architectes.
PARFUM DE SCANDALE AUTOUR DE L'OUVERTURE D'UNE PHARMACIE
Un scandale lié à l’autorisation d’ouverture d’une officine de vente de médicaments à la cité Keur Gorgui suscite l’indignation du Collectif de veille des pharmaciens. Une des leurs serait dépossédée de son site mis en compétition pour 2016
Alors qu’on n’a pas encore fini d’épiloguer sur l’affaire de la pharmacienne Aicha Goundiam Mbodj dépossédée de son site au profit d'Aminata Gassama, épouse du maire de Ziguinchor, Abdoulaye Baldé à la Place de l’Indépendance, voilà qu’une autre affaire relative à une autorisation d’ouverture d’officine de pharmacie dont l’arrêté signé par le ministre de la Santé et de l’Action Sociale suscite l’indignation. Cette fois, elle profite à l’épouse du ministre de l’Emploi et de la Formation Professionnelle, Dame Diop, Dr Ndèye Dome Fall, au détriment de la pharmacienne Dr Colette Guèye. Pourtant, la Cour suprême avait ordonné l’annulation de la décision du Directeur de la Pharmacie et du Médicament portant rejet de la demande d’autorisation d’ouverture d’officine de pharmacie sise à la cité Keur Gorgui au profit du Dr Colette Guèye.
Un scandale lié à l’autorisation d’ouverture d’une officine de pharmacie à la cité Keur Gorgui suscite l’indignation du Collectif de veille des pharmaciens. Pour cause, une des leurs du nom de Dr Colette Guèye serait dépossédée de son site de création de pharmacie mis en compétition pour l’année 2016 au profit du Dr Ndèye Dome Fall, épouse de l’actuel ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle, Dame Diop, qui a déjà ouvert une pharmacie dénommée El Hadj Yaré sur le même site et s’est même adonnée à la vente de médicaments depuis… 2019.
L’arrêté en question qui autorise Dr Ndèye Dome Fall à ouvrir une officine de pharmacie à la cité Keur Gorgui porte la signature du ministre de la Santé et de l’Action Sociale alors que la Cour suprême avait rendu son arrêt «annulant la décision du 8 février 2017 du Directeur de la Pharmacie et du Médicament portant rejet de la demande d’autorisation d’ouverture d’officine de pharmacie à la Cité Keur Gorgui à Dakar du Docteur Colette Guèye». Cette dernière déclare être illégalement écartée de la compétition pour les sites de pharmacie pour l’année 2016 par le Directeur de la Pharmacie et du Médicament (DPM), avec sa collaboratrice d’alors, le Docteur Ndèye Dome Fall, chef de la Division Législation à la DPM, qui était chargée de traiter les dossiers d’ouverture d’officine de Pharmacie des différents candidats. En juillet 2018, une réévaluation des dossiers de compétition se fait sur le site de la cité Keur Gorgui. Là également, Dr Colette Guéye dit avoir gagné mais jusqu’au moment où ces lignes sont écrites, elle n’est pas encore rentrée dans ses droits.
Dans le cadre de cette affaire, Dr Colette Guèye déplore l’agissement de la section B de l’Ordre national des pharmaciens. «Le 9 septembre 2020, ses souteneurs tapis dans l’ombre au sein de l’Ordre national des pharmaciens du Sénégal, en l’occurrence la section B, au lieu de sanctionner une faussaire, viennent de lui faire une inscription sous-réserve. Ce qui n’existe nulle part dans les annales de la Pharmacie, alors qu’elle vient d’être déchue par la Cour suprême du recours qu’elle a intenté contre l’Ordre National des Pharmaciens pour refus d’inscription», a fait savoir Dr Colette Guèye.
Pour rappel, deux jours après la signature de l’autorisation d’une officine de pharmacie, plus précisément le 15 février 2018, le Conseil national de l’Ordre des Pharmaciens du Sénégal avait reçu la demande d’inscription du Dr Ndèye Dome Fall à l’Ordre des pharmaciens du Sénégal. «Il nous est parvenu l’arrêté du 28 décembre 2017 de la Cour suprême qui a annulé, pour rupture de l’égalité entre les candidats, la décision du 8 février 2017 du Directeur de la Pharmacie et du Médicament, portant rejet de la demande d’autorisation d’ouverture d’officine de pharmacie à la cité Keur Gorgui de Dakar, du Docteur Colette Guèye. Nous avons jugé nécessaire de suspendre la demande d’inscription du Dr Ndéye Dome Fall en attendant de porter l’information à votre connaissance», indique l’Ordre des pharmaciens du Sénégal dans un document dont nous avons reçu copie.
Suite au refus de son inscription au Tableau à la section B, Dr Ndèye Dome Fall porte l’affaire devant la justice le 11 mars 2019 pour l’annulation de la décision du Conseil national de l’Ordre des pharmaciens du Sénégal. Cependant, «la Cour suprême déclare Ndèye Dome Fall déchue de son recours» le 11 juin 2020.
Le collectif de veille des pharmaciens en ordre de bataille
Dans une lettre adressée au Conseil national de l’Ordre des pharmaciens du Sénégal le 2 octobre 2020 que nous avons parcourue, le Collectif de veille des pharmaciens déclarait : «Nous avons appris avec stupéfaction, l’inscription de Dr Ndèye Dome Fall au Tableau B le 9 septembre 2020, par le conseil de section B, en vue de l’ouverture d’une officine de pharmacie à la Cité Keur Gorgui. Nous faisons appel, auprès du conseil national, pour l’annulation purement et simplement de cette décision inqualifiable».
Selon le Collectif, Dr Ndèye Dome Fall n’a pas gagné le site mis en compétition pour l’année 2016. «Le nombre de points qu’elle a obtenus lors de la réévaluation tenue le 20 juillet 2018 en présence, entre autres, des représentants de l’Ordre des pharmaciens trouve aisément qu’elle avait usé de faux administratif et intellectuel pour se donner des points indus, elle qui était en poste à la Direction de la Pharmacie et du Médicament et qu’elle se devait même d’être sanctionnée sévèrement par l’Ordre pour ses agissements contraires à l’éthique et à la morale», lit-on dans le document.
En effet, avant cette lettre du 2 octobre, le Collectif de veille des pharmaciens toujours déterminé à gagner la bataille, avait écrit le 14 septembre 2020 une lettre au président du Conseil national de l’Ordre des pharmaciens du Sénégal pour dénoncer ce qu’il considère comme un «mépris de la décision de l’autorité judiciaire et une absence de considération de l’autorité de l’Ordre et des règles de leur profession».
Le Collectif avait ainsi invité le Conseil national à remédier à cette «situation inédite». «Il est impératif pour notre Ordre d’agir avec fermeté, pour nous rassurer et tous les membres de notre corporation, qu’une telle forfaiture perpétrée, qui risque de créer un précédent dangereux dans la profession, ne saurait être tolérée, quelle que soit la personne concernée qui en est l’auteur. Mieux, il est question pour notre Ordre de rassurer sur le fait qu’il n’y a pas et ne saurait y avoir de rupture d’égalité entre candidats, quels qu’ils soient, mis en compétition pour un site», a fait savoir le Collectif. Il poursuit : «le comportement de la Dame Fall qui allie défiance aux règles fondamentales régissant la profession pharmaceutique au Sénégal, concurrence déloyale, faux, usage de faux et vente illicite de médicaments, lui cause un préjudice incommensurable en même temps qu’il nuit également aux intérêts de toute la profession».
Les détails d’une affaire aux allures de «forfaiture»
L’affaire de l’autorisation d’ouverture d’une officine de pharmacie à la cité Keur Gorgui remonte à 2016 lors de la compétition pour les sites de pharmacie à laquelle avait postulé Dr Colette Guèye. « Votre demande d’autorisation d’ouverture d’une officine de pharmacie à la Cité Keur Gorgui, région de Dakar, a été bien reçue. Cependant, vous avez été présélectionnée pour la commune de Biscuiterie et dans votre dossier, les critères de distance n’étaient pas respectés. Vous avez été informée de cette situation et nous attendons que vous nous proposiez un site respectant les critères de distance fixés. Ainsi, ce dossier n’étant pas clos, nous ne vous avons pas intégré dans la compétition pour les sites de 2016». Il s’agit là de la réponse du Directeur de la Pharmacie et du Médicament de l’époque, Pr Amadou Moctar Diéye datant du 8 février 2017 contenue dans un document qui nous est parvenu. Toutefois, Dr Colette ne l’entendit pas de cette oreille. Elle décida alors de saisir la Justice par recours pour «excès de pouvoir». Rendant son arrêt le 28 décembre 2017, la Cour suprême tranche à sa faveur. Elle annule ainsi la «décision du 8 février 2017 du Directeur de la Pharmacie et du Médicament portant rejet de la demande d’autorisation d’ouverture d’officine de pharmacie à la Cité Keur Gorgui à Dakar du Docteur Colette Guèye». En effet, selon nos informations, le ministre de la Santé et de l’Action Sociale de l’époque, Dr Eva Marie Coll Seck, «informée du recours, avait stoppé le processus administratif d’autorisation d’ouverture décidé illégalement au profit de Ndèye Dome Fall par le directeur de la Pharmacie et du médicament».
Dr Colette Guèye n’étant pas rentrée dans ses droits après la décision de la Cour suprême, son avocat adresse une lettre au ministre de la Santé et de l’Action Sociale, Abdoulaye Diouf Sarr le 9 février 2018. «Malgré la décision connue de Ndèye Dome Fall, par ailleurs en service à la DPM, cette dernière fait croire le contraire pour obtenir en toute mauvaise foi un arrêté de création. En tout état de cause, elle clame urbi et orbi avoir des assurances pour disposer dudit arrêté. J’attire votre attention sur cette attitude qui me parait contraire au respect des principes directeurs d’un Etat de droit », lit-on dans le document dont nous avons reçu copie. Sauf que l’alerte va tomber dans l’oreille d’un sourd. Abdoulaye Diouf Sarr signe un «arrêté portant autorisation d’une officine de pharmacie» le 13 février 2018, en faisant fi de la décision de la Cour suprême.
Non-respect de la distance de 300 metres entre les officines de pharmacie : Dr Ndèye Dome Fall au banc des accusés
Ce qui choque encore le Collectif de veille des pharmaciens dans le cadre de l’ouverture de la pharmacie El Hadj Yaré, c’est le non-respect de la distance de 300 mètres entre les officines. Pourtant, dans sa réponse à Dr Colette Guèye pour lui signifier son revers, le DPM disait que «les critères de distance n’étaient pas respectés». L’officine El Hadj Yaré se situe à moins de 300 m plus exactement à 250 mètres de la pharmacie Saint Pierre du Dr Raymond Pierre Diémé située en face du collège Sacré-Cœur. C’est ce dernier qui le dénonce dans une lettre adressée au ministre de la Santé et de l’Action Sociale le 17 décembre 2019. «L’article 2 de l’arrêté portant répartition des officines de pharmacie précise bien que la distance minimale à vol d’oiseau entre les officines est de 300 m. Toute nouvelle création ou transfert d’officine de pharmacie doit respecter une distance minimale de 300 m avec les hôpitaux et les centres de santé. Par ailleurs, avec le projet du BRT, mon officine sera impactée par les travaux. Ma possibilité de transfert se trouve dans le rayon prévu par la loi et dans une distance conforme aux autres pharmacies environnantes officiellement reconnues. Ce transfert de mon officine se trouvera, dès lors, sur une distance de moins de 100 m du projet de notre consœur», a fait savoir Dr Raymond Pierre Diémé. En guise de réponse le 5 janvier 2020, le ministre de la Santé et de l’Action Sociale déclare : «J’ai instruit le DPM à effectuer un règlement diligent de cette situation. Soyez assuré que la question sera traitée dans l’intérêt réciproque des pharmaciens concernées et des populations de la zone». Le Conseil de section B de l’Ordre national des pharmaciens du Sénégal, suite à une lettre du Dr Raymond Pierre Diémé datée du 17 décembre 2019 avait aussi reconnu le non-respect de la distance réglementaire entre les officines de pharmacie en question. Selon le conseil, «après vérification, le Cadastre a confirmé que la distance entre les pharmacies est inférieure à 300 m et a reconnu l’erreur commise par leurs services en fournissant des plans sur lesquels les distances n’étaient pas bonnes», lit-on dans le document en date du 23 novembre 2020. La même source d’ajouter que «le Conseil vous donne raison et reconnait que le plan de masse que vous nous avez fourni est donc le bon. Par conséquent, cet état de fait, indépendant de notre volonté, sera signalé auprès des autorités compétentes».
Dr Ndeye Dome Fall, propriétaire de la pharmacie El Hadj Yare : «J’ai ouvert mon officine en toute légalité»
«C’est une compétition qui devait se faire. S’il y a des possibilités de création des officines de pharmacie dans une commune, le ministère de la Santé et de l’Action Sociale sort un arrêté pour la compétition. On était 8 à être en compétition. Cette personne-là (Dr Colette Guéye, Ndlr), le directeur de la Pharmacie et du Médicament à l’époque avait dit qu’elle ne peut pas compétir parce qu’elle avait un dossier en cours. Elle avait une demande d’ouverture qui était en cours et qui n’était pas clôturée. C’était deux ans avant. J’imagine qu’elle a pensé que ce dossier était clos alors que directeur a dit que le dossier n’était pas clos. Sa demande a été sortie de la compétition. Et cette année, elle n’était pas la seule à qui on a fait ça. Je travaille là-bas. Elle était hors de la compétition. Alors, on a compéti et je suis sortie en tête. On a commencé à traiter. Quand elle a été mise au courant, elle est venue dire qu’on a l’écartée de la compétition à mon profit parce que je travaillais au ministère de la Santé. Elle a fait un recours contre l’Etat du Sénégal. D’abord, il y a eu un premier référé pour annuler la décision du directeur et le référé n’a pas abouti. Le référé dit «qu’il n’y a pas lieu de suspendre l’étude des dossiers». L’étude des dossiers a donc suivi son cours. J’ai eu un avis favorable. J’ai cherché un local. J’ai commencé à payer. Mon arrêté est sorti. La procédure qui devait suivre, c’est d’aller s’inscrire à l’Ordre national des pharmaciens du Sénégal. Quand j’ai eu mon arrêté avec l’ensemble des décisions qu’il fallait, j’ai déposé une demande d’inscription à l’Ordre. Et à ce stade, elle (Dr Colette Guéye, Ndlr) a été informée à mon avis et est allée déposer le recours qu’elle avait fait contre l’Etat du Sénégal qui avait dit qu’il y a annulation de la décision du directeur. Mais entretemps, mon arrêté est sorti. Est-ce qu’on va revenir en arrière ? Il n’y a pas d’antériorité dans la loi. Elle s’applique le jour où elle a été prise.
L’Ordre national des pharmaciens du Sénégal a dit : « il faut qu’on fasse attention. Il y’a l’arrêt de la Cour suprême. Je ne peux pas donner votre inscription toute de suite ». Les choses ont suivi leur cours. A un moment donné, j’ai fait une autre requête et ils ont dit niet. Je me suis approchée d’un conseiller pour voir ce qu’il y a lieu de faire parce que je ne peux pas déposer un dossier complet pour une inscription et on me refuse cette inscription. Chemin faisant, on m’a conseillé de faire un recours contre l’Ordre parce que là aussi, il y a abus de pouvoir me concernant. J’ai fait ce recours contre l’Ordre. Ça a pris son cours. On a pris presque un an. A un moment donné, on m’a demandé de retirer le recours que j’avais fait parce que j’ai insisté pour mon inscription. On m’a dit : «vous ne pouvez pas porter plainte contre nous et ensuite nous demander de vous inscrire. Si aujourd’hui, vous retirez ce recours, on réétudie votre dossier ». J’ai donc retiré le recours. Mon dossier a été étudié et j’ai mon inscription à l’Ordre. J’ai donc aujourd’hui tous les papiers qui me permettent d’exercer la pharmacie légalement parce que le seul papier qui bloquait, c’est l’inscription parce que les textes disent que «nul ne peut exercer s’il n’est inscrit régulièrement à l’Ordre». Aujourd’hui, j’ai mon inscription, mon arrêté d’ouverture, ma lettre d’approvisionnement et je travaille correctement. La Cour suprême m’avait déclarée déchue à propos de mon recours contre l’Ordre juste parce que le recours n’a pas été déposé dans les délais. Il y a eu tellement d’amalgames dans cette affaire. Je suis dans toute la légalité d’ouvrir mon officine de pharmacie. C’est juste de l’acharnement. Il y a eu plusieurs lettres antérieures», a déclaré Mme Diop.
KEEMTAAN GI - DE LA VIOLENCE…
Ce n’est pas qu’on ne les aime pas. On les adore, les chérit et même les sublime jusqu’à l’adoration. Elles sont, selon l’heureuse formule d’un grand érudit, le sel de nos vies. Et sans elles, la vie serait si insipide et sans saveur. Insignifiante… Point besoin de vous faire un dessin pour savoir que l’on vous parle de la Femme. Surtout la sénégalaise, l’une des plus gracieuses et les plus élégantes au monde selon l’appréciation d’un coopérant belge qui a fini par s’enticher d’une de nos belles dames. Juste pour dire qu’on les aime énormément, passionnément et sans retenue. Et on ne comprend toujours pas qu’elles puissent faire l’objet de violences, elles qui sont si douces, si avenantes et prêtes à tout pour « éliminer » quiconque s’approcherait de leur « Aladji Ass » à qui elles donnent des noms si affectueux, si doux et agréables à l’oreille. Sans compter les senteurs mortelles dont elles seules ont le secret qu’elles utilisent pour nous encenser. Et nous ensorceler. L’on ne peut pas donc comprendre qu’elles subissent tant de violences de la part de mecs. Un véritable malentendu… Bien entendu, la violence n’est pas que masculine. Et n’a non plus de sexe. Nous en sommes tous victimes. Celles qui s’exercent sur les hommes sont même plus cruelles. Ça se passe dans le psy et vous vide les c… Ce qui explique certainement que la santé mentale des mecs soit si dégradée. Les quelques déclarations de femmes lues, hier, lors de la première journée de la campagne contre les violences faites aux femmes et aux filles, font penser que c’est la guerre entre les deux sexes. Quand elles déclarent que la peur doit changer de camp, c’est comme si tout homme était un criminel en puissance. Faisons l’amour et pas la guerre. Le pays ne s’en portera que mieux. Kaccoor Bi
MACKY FELICITE SES MINISTRES POUR LEUR «FACE TO FACE» AVEC LA PRESSE
Si d’aucuns pensent que les ministres qui ont fait face à la presse mardi dernier n’ont pas réussi leur exercice, le président Sall, lui, voit les choses autrement. Hier, lors du Conseil des ministres, il a félicité a félicité le porte-parole et les ministres du gouvernement pour leurs éclairages et prestations de qualité lors de la première édition de l’exercice d’information des populations : « le gouvernement face à la presse ». Pour Macky Sall, les ministres ont assuré face à la presse au Building administratif Mamadou Dia. C’est dans la même dynamique également que le chef de l’Etat, sur le rapport de la mission d’information parlementaire relative à la gestion des inondations, a remercié et félicité l’Assemblée nationale, son président Moustapha Niasse, les députés et membres de la mission d’information parlementaire, suite à la réception de leur rapport le 19 novembre 2020. Assurément Macky Sall, malgré son masque de fer et non « gnangal » d’enfer, ne manque pas d’humour !
INONDATIONS
Le président Sall ne compte pas attendre la prochaine saison des pluies pour combattre les inondations. Il poursuit son plan d’actions pour mettre fin aux dégâts que causent les inondations dans les quartiers de la capitale surtout dans la banlieue. Hier, lors du Conseil des ministres, le chef de l’Etat a demandé au gouvernement d’examiner avec attention et diligence les « pertinentes » recommandations de la représentation parlementaire, en vue de consolider les acquis et les réalisations notables du Programme décennal de lutte contre les inondations (2012 - 2022) dont le taux d’exécution financière, à ce jour, est de 66, 07 %, soit 506.714.000.000 FCFA dépensés sur 766 milliards FCFA. Il invite, dans la même dynamique, le gouvernement à veiller à l’interdiction systématique des constructions dans les zones non aedificandi. Il a également demandé au gouvernement de poursuivre le programme d’extension des réseaux d’assainissement (eaux usées/eaux pluviales) sur l’ensemble du territoire.
INONDATIONS KEUR MASSAR
Restons avec les inondations mais cette fois-ci pour parler spécifiquement du cas de Keur Massar, zone la plus touchée durant les dernières pluies de cette année. Macky Sall a demandé au ministre des Finances et du Budget et au ministre des Collectivités territoriales, du Développement et de l’Aménagement des Territoires de veiller à la mobilisation effective du financement d’amorçage (de 15 milliards FCFA), nécessaire au lancement des travaux de la phase d’urgence, dans la zone de Keur Massar, du Projet de Gestion des Eaux pluviales et d’Adaptation au changement climatique (PROGEP 2) ; projet de seconde génération dont la requête de financement global s’élève à 344 millions de dollars US. Il a interpellé le ministre de l’Intérieur de lui faire parvenir l’évaluation exhaustive du Plan ORSEC (déclenché le 05 septembre 2020).
INCENDIES DES MARCHES OCAS DE TOUBA ET DE MBACKE
Macky Sall n’est pas insensible face à l’angoisse des sinistrés des marchés Ocas et de Touba et Mbacké. Abordant la question liée à la mise en œuvre du programme de sécurisation et de modernisation des marchés, le président de la République exprime, au nom de la nation, sa compassion et manifeste davantage le soutien de l’Etat aux sinistrés des incendies des marchés Ocas de Touba - et du marché de Mbacké. Le chef de l’Etat a demandé au ministre de l’Intérieur, à travers la Direction de la protection civile et les gouverneurs de région, de finaliser, dans les quinze jours, en relation avec les maires, un rapport national sur la situation des marchés sur le plan sécuritaire (sécurité incendie, sécurité des installations électriques etc…). Ainsi, le Président Sall a appelé le ministre du Commerce, en relation avec les ministres en charge des Finances, de l’Economie et de la transformation du secteur informel, de lui faire parvenir des propositions innovantes, visant la construction rapide de nouveaux marchés « aérés », « sécurisés » respectant toutes les normes en terme de construction, dans les chefs-lieux de région. Dans cette perspective la Caisse de Dépôts et Consignations fera des propositions dans le cadre d’un Partenariat Public Privé. Pour terminer ce point, Macky a ordonné au ministre en charge du Commerce et au ministre en charge de l’Economie de veiller, avec la SOGIP et le secteur privé national, à l’entrée effective en exploitation du Marché d’Intérêt national et de la Gare des Gros porteurs de Diamniadio.
GRAND PRIX DU CHEF DE L’ETAT POUR L’INNOVATION
Le numérique est devenu incontournable. Et le Président Sall encourage les jeunes dans la maitrise du numérique. Hier, lors du conseil des ministres, il a annoncé à son gouvernement qu’il présidera, demain jeudi 26 novembre au Cicad, la 2ème édition du forum du numérique et la remise du Grand Prix du chef de l’Etat pour l’Innovation numérique. Il a à ce propos indiqué au gouvernement l’impératif de faire du Sénégal numérique en 2025, une réalité au cœur de toutes les activités académiques, économiques, sociales et culturelle. Le chef de l’Etat exhorte ainsi le gouvernement, les structures de l’Etat impliqués (ARTP, ADIE, les directions et services informatiques des ministères), les opérateurs de télécommunications et acteurs privés du secteur à travailler ensemble pour asseoir, en permanence et dans la qualité, l’aménagement numérique optimal du territoire. Ainsi, il a invité également les ministres à engager, chacun en ce qui le concerne, l’exécution d’un plan de transformation digitale de leurs administrations afin d’accentuer la célérité, l’efficacité, la transparence et la performance des services publics. Il a à ce sujet demandé, en particulier, au ministre des Finances et du Budget d’assurer, en priorité, la convergence intégrale des systèmes informatiques des régies financières (Impôts, Douanes, Trésor) ainsi que la dématérialisation générale du cadastre et du livre foncier.
CLIMAT SOCIAL
Macky n’a pas manqué de parler du climat social hier lors du conseil des ministres. Sur le climat social, la gestion et le suivi des affaires intérieures, le chef de l’Etat abordant la problématique de la maladie des gens de mer qui touche certains pêcheurs a demandé au ministre de la Santé et de l’Action sociale, au ministre de l’Environnement et du Développement Durable de faire un suivi rapproché de ce phénomène en vue d’en déterminer les causes. Il a ordonné au ministre de l’Environnement et du Développement durable de veiller avec le ministre des Forces Armées, le Ministre des pêches de l’Economie maritime et la HASSMAR, à la surveillance renforcée des risques de pollution des eaux sur notre espace maritime.
JOURNEE INTERNATIONALE DE LUTTE CONTRE LES VIOLENCES FAITES AUX FEMMES ET AUX FILLES
Battre, torturer, humilier, rabaisser, une dame est une monstruosité. La femme est aussi importante que l’homme dans la vie. Mais, on note des violences injustifiées sur les femmes et les filles de plus en plus dans le monde. Macky Sall a condamné fortement de tels actes contre les femmes et les filles. C’est pourquoi, hier en conseil des ministres, en abordant sa communication sur la journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes et aux filles, célébrée ce 25 novembre 2020, il a réaffirmé son engagement et son soutien à cette lutte et appelle à la mobilisation de toute la communauté nationale et internationale pour éradiquer ce fléau.
ELECTRICITE DANS LES VILLAGES
Le Président Sall veut avant la fin de son mandat voir tous les villages du Sénégal. Au titre de la coopération et des partenariats, le Chef de l’Etat demande au Ministre du Pétrole et des énergies de diligenter le projet d’électrification par voie solaire de 300 villages, exécuté par la compagnie allemande GAUFF.
AU TITRE DES MESURES INDIVIDUELLES
Docteur Momar TALLA SECK, Chercheur, matricule de solde n°608 289/K, précédemment Directeur du Laboratoire national de l’Elevage et de Recherches vétérinaires (LNERV) est nommé Directeur général de l’Institut sénégalais de Recherches agricoles (ISRA) en remplacement du Docteur Alioune FALL admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite ; Madame Mbossé NDIAYE GUEYE, Enseignante-chercheur à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis, matricule de solde n° 605 670/L, est nommée Directeur de l’Institut supérieur d’Enseignement professionnel (ISEP) de Diamniadio, en remplacement du professeur Oumar NIANG appelé à d’autres fonctions.
OUEST FOIRE UN HOMME DE 70 ANS RETROUVE MORT AVEC DES BLESSURES CORPORELLES
Samba Diallo, un homme de 70 ans, a été retrouvé mort dans son appartement, ce mercredi, à Ouest Foire, derrière les locaux de la Fédération sénégalaise de football (Fsf) selon Dakar Actu. Selon des témoignages, les voisins se seraient rendus compte de la mort du vieux après qu’une porte se soit ouverte pendant longtemps. « C’est un habitant de l’immeuble qui a découvert le corps de l’homme, mort allongé par terre avec des blessures corporelles », nous apprend un riverain. Une enquête a été ouverte par la brigade de gendarmerie de la Foire pour déterminer les circonstances du décès du retraité, qui vivait seul sans famille dans un studio. Si sa chambre a été retrouvée sens dessus dessous, la thèse de l’assassinat n’est pas encore confirmée. Une première alerte avait pourtant été donnée dans la matinée par certains ayant vu la porte de l’appartement ouverte, et s’inquiétant de ne pas croiser l’occupant dans les escaliers. La victime est décrite comme un homme très discret.
MORT DE MARADONA LES CONDOLEANCES DE MATAR BA
«C’est avec une grande tristesse que j’ai appris ce mercredi, le décès de Diego Armando Maradona ancien international argentin et monument du football mondial. Je partage cette peine avec le monde du football et le peuple frère argentin. Diego Armando MARADONA a écrit l’une des plus belles pages du football mondial et a beaucoup contribué au rayonnement de cette discipline » souligne le ministre des Sports Matar Ba. « En ces moments difficiles, je m’incline devant la mémoire du défunt et présente au nom du Chef de l’État le Président Macky SALL et de l’ensemble de son gouvernement, mes sincères condoléances au peuple frère d’Argentine, au monde du football et au Président de la Fédération Internationale de Football M. Gianni Infantino » conclut le patron des Sports.
Dakar, 26 nov (APS) – Les quotidiens reçus jeudi à l’APS s’intéressent à la politique et aux déclarations du chef de l’Etat en Conseil des ministres sur le rapport de la mission d’information parlementaire sur la gestion des inondations.
En politique, le quotidien Tribune se fait écho de la naissance du ‘’collectif des authentiques militants de l’Alliance pour la République (APR)’’ et affiche à sa Une : ‘’Vent de rébellion chez Macky’’.
‘’Ce sont de jeunes militants du parti au pouvoir qui ont mis en branle cette initiative et comptent mener le combat des dénonciations. Ils ont d’ailleurs lancé leur organisation en tirant (….) sur tout ce qui bouge du côté de la case apériste. A commencer par Macky Sall et les transhumants’’, rapporte la publication qui souligne que ‘’le vent de la rébellion voit le jour à l’APR’’.
Au même moment, le quotidien L’As signale que Macky Sall a désigné ‘’trente guerriers’’ pour faire face à l’opposition. ‘’Le président Macky Sall n’est pas dans une logique d’attendre les attaques pour se défendre. Pour vulgariser sa vision et montrer ses réalisations aux populations, il a porté son choix sur une équipe composée de trente jeunes responsables de l’APR en vue d’accomplir cette mission’’, explique le journal.
En politique toujours, Le Quotidien rapporte cette séquence, lors de l’inauguration d’un lycée, au cours de laquelle le maire de Guédiawaye Aliou Sall sollicite des prières pour un troisième mandat ‘’avant de se raviser’’.
’’Le maire de Guèdiawaye ne cracherait peut-être pas sur un troisième mandat de Macky Sall. Aliou Sall a d’ailleurs sollicité des prières de Serigne Abdou Aziz Mbacké dans ce sens. Même si, après coup, il a tenté de rectifier le tir’’, écrit le quotidien qui affiche à sa Une ‘’Alioucinant !’’.
Source A signale que ‘’l’Union des magistrats du Sénégal ne compte pas rester les bras croisés alors que son président Souleymane Téliko doit être jugé le 30 novembre par la formation disciplinaire du conseil supérieur de la magistrature’’. Le journal annonce que les membres de l’UMS ‘’ont l’intention de saisir la Cour de justice de la Cedea si Souleymane Téliko est condamné’’.
Walfadjri rappelle que dans le cadre de cette procédure disciplinaire, 15 magistrats ont été désignés pour ‘’exécuter’’ Souleymane Téliko.
Le Soleil aborde le Plan décennal de lutte contre les inondations (2012-2022) et annonce que le chef de l’Etat ’’veut un suivi des recommandations des députés’’.
Le président de la République a requis mercredi du gouvernement d’‘’examiner avec attention et diligence les pertinentes recommandations’’ de l’Assemblée nationale contenues dans le rapport de la mission d’information parlementaire sur la gestion des inondations.
Le communiqué du conseil des ministres souligne qu’il s’agit, selon le chef de l’Etat, de ‘’consolider les acquis et les réalisations notables du Programme décennal de lutte contre les inondations (2012-2022) dont le taux d’exécution financière, à ce jour, est de 66,07%, soit 506 milliards 714 millions de francs FCFA dépensés, sur un budget de 766 milliards.
Selon Sud Quotidien, ’’le président Macky Sall veut que les ministres concernés par la gestion des inondations tirent des enseignements des conclusions de la missions d’information de l’Assemblée nationale’’.
Kiritik rapporte que ’’le chef de l’Etat a demandé au ministre de l’Intérieur, à travers la Direction de la Protection civile et les Gouverneurs de région, de finaliser, dans les quinze jours, en relation avec les maires, un Rapport national sur la situation des marchés sur le plan sécuritaire (sécurité incendie, sécurité des installations électriques etc…)’’.
Réseau international de trafic de drogue
N’eût été la vigilance des forces de défense, le Sénégal allait devenir une plaque tournante du trafic international. Il ne se passe pas de jour sans qu’une saisie de drogue ne soit opérée. La semaine écoulée, c’est à partir de Kédougou que l’Ocrtis a mis fin à un vaste réseau international de trafic de drogue dont le cerveau se trouve à Kayes au Mali. Tout est parti d’une saisie de 10 kg de chanvre par les hommes du commissariat central des mains d’un certain Minteh. L’enquête confiée aux agents de l’Ocrtis révèlera que Minteh n’était qu’un petit maillon d’une vaste chaîne. Le quidam est passé à table en donnant le nom de son fournisseur et son modus operandi. Ce dernier en effet opérait de Kayes en convoyant la drogue à partir de Diyabougou via un piroguier qui remettait la marchandise à un conducteur de Jakarta. Lequel se chargeait du dispatching dans toute la sous-région. La perspicacité des limiers a permis de mettre la main sur 28 autres kilogrammes, portant à 38 kilos le butin saisi. Le piroguier, le conducteur de mototaxi et Minteh ont tous été écroués pour trafic international de drogue.
Le DG de la SONES réceptionne une station de déferrisation de l’eau
Le Directeur général de la Société nationale des eaux du Sénégal (Sones), Charles Fall a réceptionné hier, une station de déferrisation de l’eau implanté à côté du Lycée Sergent Malamine Camara, en présence du maire des Parcelles Assainies, Moussa Sy. La station en service depuis hier, est mise à la disposition de la SEN’EAU pour son exploitation. Selon le Directeur général de la Sones, l’implantation de l’unité de traitement des eaux s’explique par le fait que l’eau était rougeâtre à cause de sa forte teneur en fer. C’est ainsi que les autorités ont jugé nécessaire d’améliorer la qualité de l’eau. A en croire, Charles Fall, le Président Macky Sall a mis 900 millions dans ce projet. Il est heureux, dit-il, de constater la satisfaction des populations des unités 24, 25 et 26 des Parcelles Assainies dont la couleur de l’eau des robinets était rougeâtre. Cette unité va non seulement améliorer la qualité de l’eau, mais aussi résoudre le problème d’approvisionnement en eau dans beaucoup de quartiers. D’ailleurs, le maire Moussa Sy qui accompagne le projet a mis à la disposition de la Sones des assiettes foncières pour l’installation de surpresseurs. Par ailleurs, le Directeur général de la Sones a exprimé sa compassion aux populations qui ont eu des difficultés d’approvisionnement en eau potable. Il rassure que des forages ont été réalisés en attendant la mise en service de KMS3.
Maky dit stop à la violences faites aux femmes
Même s’il a criminalisé le viol et la pédophilie, le Président Macky Sall reste préoccupé par les violences faites aux femmes et aux filles, liées entre autres à la violence conjugale, la violence sexuelle, le mariage d’enfants et les mutilations génitales féminines. Le chef de l’Etat a exprimé hier, sur son compte twitter, tout son soutien sans faille aux acteurs, institutions locales qui travaillent sans relâche pour la protection des femmes partout dans le monde, particulièrement au Sénégal. Pour le chef de l’Etat, la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes devrait être une occasion de faire le point sur les avancées considérables en matière de lutte contre les violences basées sur le genre et sur les innombrables défis qui nous attendent. Macky Sall estime en outre que la loi criminalisant le viol et la pédophilie étoffe et consolide notre arsenal juridique, et contribue ainsi à l’éradication de toutes les formes de violence basées sur le genre.
Violence basée sur le genre
Au Sénégal, 706 femmes et filles ont été victimes de violences conduisant à la mort entre 2017 et 2018. Et pour la seule année 2019, les chiffres révèlent que 14 femmes dont 3 mineures en état de grossesse ont été tuées suite à un viol. Des chiffres assez révélateurs qui ont conduit le Sénégal à adopter la loi criminalisant le viol, et ratifier la convention 190 de l’Oit qui prend en charge toutes les questions relatives aux violences basées sur le genre. Cependant, depuis son adoption, ce projet tarde à entrer en vigueur, se désole Coumba Dickel Diawara, membre du Comité National des femmes de la Cnts, qui s’exprimait hier en marge de la célébration de la Journée internationale contre les violences basées sur le genre. Elle explique que ce traité historique établit des normes internationales afin de prévenir, mais surtout de combattre la violence et le harcèlement dans le monde du travail. D’autant qu’il y a une étude qui montre que «sur les 289 cas de violences faites aux femmes enregistrées en 2018, 1321 concernent des cas de viol», ajoute la présidente du Comité National des femmes de la Cnts. Cependant, force est de constater que malgré tous les efforts qui sont faits, les femmes sont toujours victimes de violences, plus particulièrement celles relatives aux harcèlements moraux et sexuels. L’ancienne basketteuse ajoute que c’est dans l’optique d’apporter une réponse à cette problématique que l’Organisation Internationale du Travail (Oit) a adopté en sa 108ème session une nouvelle convention 190. S’y ajoute une nouvelle recommandation (206) concernant l’élimination de la violence et du harcèlement dans le monde du travail, afin de combattre de manière efficace et efficiente la violence et le harcèlement dans le monde du travail. A cet effet, dira Coumba Dickel Diawara, le Comité national des femmes travailleuses de la Cnts a élaboré un argumentaire pour la ratification de la loi 190.
Création d’Établissements publics de Santé (EPS)
Le président de la République a concrétisé les propositions des acteurs de la santé formulées dans le rapport annuel de suivi de la carte sanitaire 2019. Le conseil des ministres a adopté hier plusieurs projets de décret portant création d’Etablissements publics de Santé (EPS) de plusieurs niveaux. Il s’agit des projets des décrets créant des Etablissements publics de Santé (EPS) de niveau 3 à Touba, de niveau 2 à Kaffrine, de niveau 2 à Sédhiou et de niveau 2 à Kédougou. Dans le cadre de l’élargissement de la carte sanitaire, un projet de décret a été adopté hier portant érection du Centre national d’Oncologie de Diamniadio (CNOD) en Etablissement public de Santé (EPS) de niveau 3.
Nouveau DG de l’ISRA
Il faisait partie des retraités qui étaient maintenus à leurs postes. Finalement, Dr Alioune Fall, jusque-là directeur général de l’Institut Sénégalais de Recherches Agricoles (ISRA), cède son fauteuil. Le président de la République a nommé hier, en réunion de conseil des ministres, Dr Momar Talla Seck, Directeur général de l’Institut Sénégalais de Recherches Agricoles (ISRA). Le nouveau patron de l’ISRA était Directeur du Laboratoire national de l’Elevage et de Recherches vétérinaires (LNERV). L’Enseignante-chercheuse à l’UGB, Mme Mbossé Ndiaye Guèye, a été promue Directeur de l’Institut supérieur d’Enseignement professionnel (ISEP) de Diamniadio, en remplacement du professeur Oumar Niang.
Électrification de 300 villages
Le chef de l’Etat se soucie de l’électrification rurale qui reste du moins très faible, malgré les statistiques avancées par le gouvernement. Hier, Macky Sall a demandé au ministre du Pétrole et des Energies de diligenter le projet d’électrification par voie solaire de 300 villages, exécuté par la compagnie allemande GAUFF.
360 000 tables bancs livrées
Le ministère de l’Éducation nationale est déterminé à résoudre le déficit de tables-bancs dans les écoles, qui est souvent signalé aux différentes académies du Sénégal. Le Directeur des Equipements Scolaires du ministère de l’Éducation Nationale, Amadou Bécaye Diop, a visité hier l’une des entreprises en charge de la production des tables-bancs basée à Thiès. Se félicitant de l’état d’avancement des travaux, M. Diop annonce que 360 000 tables-bancs seront livrées au ministère de l’Education nationale au courant de l’année scolaire 2020-2021. Ainsi le déficit de 330 000 tables-bancs au niveau national sera comblé. Il a précisé que pour une commande de 7 000 tables-bancs, l’entreprise visitée a déjà livré 3 000 tables qui ont été distribuées. Le reste des tables sera livré le 06 décembre. Parallèlement à cette commande, un projet de réparation de 100.000 tables-bancs est entamé dans toutes les académies du Sénégal. M. Diop a également rappelé que le ministre de l’Éducation Nationale, Mamadou Talla, a donné l’autorisation de procéder à un appel d’offres pour l’acquisition de 253 000 autres tables-bancs en 2021, dans le cadre du plan de résorption définitive du déficit en mobilier scolaire.
Une prostituée écoule de faux billets de banque à Pikine
Les éléments du Commissariat d’arrondissement de Pikine ont déféré au parquet une femme de nationalité nigériane du nom de Chiconso. S. J. pour détention et mise en circulation de faux-billets de banque ayant cours légal à l’étranger. La mise en cause, qui exerce le plus vieux métier du monde, a été alpaguée à la gare des Baux Maraîchers alors qu’elle tentait de rouler dans la farine un cambiste en présentant 02 faux-billets de 100 dollars américains. Le cambiste a eu le réflexe de vérifier les billets avant de constater leur caractère faux. Interpellée et livrée aux limiers, la dame qui s’adonne à la prostitution en Casamance détient un carnet sanitaire. Il a été retrouvé par devers elle la somme de 310.000 Fcfa. Devant les enquêteurs, elle a reconnu sans ambages les faits. Au terme de sa garde en vue, la Nigériane sera déférée au parquet pour détention et mise en circulation de faux-billets de banque.
Apr contre Pastef
Les échauffourées entre les militants de Pastef et ceux de l’Alliance pour la République (Apr) de la Commune de Ndiarème Limamoulaye, lors de la visite mouvementée du ministre de la Santé et de l’Action sociale en septembre, ont été jugées hier, au tribunal de Guédiawaye. Cela, à la suite d’une plainte du coordonnateur communal des jeunes de Pastef contre 03 éléments de la sécurité du maire apériste Baïdy Sèye dont son chef de protocole Aly Mbaye pour injures, coups et blessures volontaires et menaces de mort. Le tribunal a condamné Aly Mbaye, Abdou Lahat Seck et Bass Dieng à une peine d’un an de prison avec sursis en sus d’une amende de 1,5 million francs.
Scandale sur la billetterie des véhicules TATA
Le transport public est secoué par un scandale sur la billetterie. Il s’agit en effet d’un système de fraude. En fait, le concepteur de la billetterie électronique informatisée, du nom de Mouhamadou Moustapha Ndiaye, par ailleurs Directeur de la société «Transpay», court depuis plusieurs années derrière l’Aftu et le Cetud pour le respect de la décision de justice sur son différend avec un certain Moustapha Kane. Il avait déposé une plainte contre ce dernier pour confection de billets contrefaits. Hier, M. Ndiaye a fait face à la presse pour déplorer le silence coupable du Directeur général du Cetud Thierno Birahim Aw et du président de l’Aftu Mbaye Amar pourtant saisis par correspondance écrite sur ce dossier vidé par la Cour d’appel le 22 octobre 2019. Le directeur de «Transpay» Mouhamadou Moustapha Ndiaye, qui détient un brevet de licence d’exploitation de 20 ans sur la billetterie dans ce secteur délivré par l’Organisation africaine de la propriété industrielle (Oapi), exige l’arbitrage du président de la République et du ministre des Transports, Mansour Faye. A l’en croire, le préjudice qu’il a subi s’élève à 80 millions Fcfa.
FRANCE-AFRIQUE : AVEC MACRON, TOUT CHANGE POUR QUE RIEN NE CHANGE
Dans une interview accordée à «Jeune Afrique», Emmanuel Macron a dévoilé les grandes lignes de sa vision des relations avec l'Afrique. Au prix de quelques arrangements avec la réalité, et tout en confortant certains régimes en place
Libération |
Maria Malagardis |
Publication 26/11/2020
Dans une interview accordée vendredi à l'hebdomadaire «Jeune Afrique», Emmanuel Macron a dévoilé les grandes lignes de sa vision des relations avec l'Afrique. Au prix de quelques arrangements avec la réalité, et tout en confortant certains régimes en place, provoquant dans la foulée la colère sur les réseaux sociaux.
«Tout change pour que rien ne change», soupirait le prince de Salina avec nostalgie dans une scène culte du film le Guépard. Soixante ans plus tard, la même réflexion doit-elle s’appliquer aux relations entre la France et l’Afrique, telles qu’elles se dessinent dans la longue interview accordée par Emmanuel Macron et publiée vendredi dans l’hebdomadaire Jeune Afrique ?
Reconnaissons à Macron la volonté affichée de s’investir en Afrique, en soulignant régulièrement l’importance de ce continent pour la France et l’Europe. Bien sûr, cette valorisation, cet attachement quasi émotionnel au continent africain est en réalité une vieille tradition française, à laquelle se soumettent même ceux qu’on n’attendait pas. A priori plus proche de la Corrèze que du Zambèze, François Hollande, alors président, n’avait-il pas déclaré le 4 février 2013 que la reconquête de la ville malienne de Tombouctou sur les forces djihadistes était «le plus beau jour de [sa] vie» ?
Emmanuel Macron, lui, n’hésite pas à parler d'«histoire d’amour», tout en réclamant constamment le divorce, avec les habitudes et le poids du passé. Pas si facile. Et puisque le président français s’est parfois voulu «le maître des horloges», commençons par remettre d’emblée quelques pendules à l’heure.
«Tabous»
Evoquant dans cette interview les «mesures inédites» et «les tabous» qu’il aurait levés, Macron mentionne la restitution des œuvres d’art africaines aux pays spoliés pendant la colonisation, et surtout la fin du franc CFA, qui lie un grand nombre d’anciennes colonies au Trésor français.
Or la restitution des œuvres d’art, plutôt limitée dans l’immédiat, résultant parfois bien plus d’initiatives privées que de fonds publics, suscite encore une certaine grogne dans les pays concernés comme le Bénin. Quant à la fin du franc CFA, annoncée en grande pompe à Abidjan (Côte-d’Ivoire) en décembre 2019, on l’attend toujours. Et le sommet des pays d’Afrique de l’Ouest à Niamey, au Niger, en septembre a surtout jugé qu’il était urgent d’attendre. On est donc loin de la «fin d’un marqueur très symbolique qui alimentait beaucoup de fantasmes et de critiques», revendiquée par le Président dans Jeune Afrique. Le processus est peut-être amorcé, il n’aurait pas été inutile de rappeler qu’il doit encore surmonter beaucoup d’obstacles et de réticences.
SenePlus publie ci-dessous, les nominations prononcées au Conseil des ministres du 25 novembre 2020.
"Au titre des mesures individuelles, le Président de la République a pris les décisions suivantes :
Docteur Momar TALLA SECK, Chercheur, matricule de solde n°608 289/K, précédemment Directeur du Laboratoire national de l’Elevage et de Recherches vétérinaires (LNERV) est nommé Directeur général de l’Institut sénégalais de Recherches agricoles (ISRA) en remplacement du Docteur Alioune FALL admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite ;
Madame Mbossé NDIAYE GUEYE, Enseignante-chercheur à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis, matricule de solde n° 605 670/L, est nommée Directeur de l’Institut supérieur d’Enseignement professionnel (ISEP) de Diamniadio, en remplacement du professeur Oumar NIANG appelé à d’autres fonctions."