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30 juin 2025
SI MACKY DÉCIDE D’ÊTRE CANDIDAT...
Ousmane Khouma, a été interpellé, ce dimanche, sur la question, à l’émission Jury du dimanche. Juriste et non moins maître de conférences est catégorique. Son point de vue, indique-t-il de façon claire, nette et précise, c’est que nul ne peut exercer plus
Le président de la République fait dans le clair-obscur. Macky Sall n’a pas encore donné une position tranchée sur la question du troisième mandat. Ce qui fait que le sujet refait surface à chaque fois que l’occasion se présente.
Ousmane Khouma, a été interpellé, ce dimanche, sur la question, à l’émission Jury du dimanche. Juriste et non moins maître de conférences est catégorique. Son point de vue, indique-t-il de façon claire, nette et précise, c’est que nul ne peut exercer plus de deux mandats consécutifs. « Juridiquement tournure rédactionnelle ne saurait être plus claire », dit-il. Mais, prévient-il : « il se trouvera des juristes qui vont argumenter le contraire et un conseil constitutionnel qui va valider. Donc, je dis que la décision est politique et revient à Macky Sall. Ce qui le fera décider c’est l’évaluation qu’il fera des risques », soutient-il. « Si Macky Sall décide qu’il est candidat, vous imaginez le Conseil constitutionnel lui dire, au regard de la Constitution, vous ne pouvez pas être candidat ? Il faut juste revoir les précédents historiques », a signalé le juriste qui dit espérer que Macky Sall ne se présentera pas pour un troisième mandat. Mais, indique-t-il : « le seul poids important, c’est l’évaluation qu’il fera des risques et des rapports de forces le moment venu ».
15 NOUVELLES CONTAMINATIONS AU COURS DES DERNIÈRES 24H
’’Sur 797 tests réalisés, 15 sont revenus positifs, soit un taux de positivité de 1, 88%’’, a annoncé le directeur de la Prévention au ministère de la Santé.
Dakar, 8 nov (APS) – Quinze nouvelles contaminations au Covid-19 ont été enregistrées au cours des dernières 24h, a rapporté, dimanche, le ministère de la Santé et de l’Action sociale.
’’Sur 797 tests réalisés, 15 sont revenus positifs, soit un taux de positivité de 1, 88%’’, a annoncé le directeur de la Prévention au ministère de la Santé.
Faisant le point quotidien sur l’évolution de la pandémie, le porte-parole du ministère de la Santé a indiqué que ces nouvelles contaminations concernent 4 cas contacts suivis et 11 cas issus de la transmission communautaire recensés à Dakar, Thiès, Tivaouane et Mékhé.
Aucun décès n’a été enregistré, samedi, selon El Hadj Mamadou Ndiaye.
Il a rapporté que 19 patients ont été par ailleurs contrôlés négatifs et déclarés guéris alors que 1 cas grave est pris en charge dans les services de réanimation.
Depuis le 2 mars, le Sénégal a enregistré au total 15 708 cas positifs au coronavirus dont 326 décès, 15 336 guéris, 45 personnes encore sous traitement.
LE CORONAVIRUS A FORCÉ DES FOOTBALLEURS AFRICAINS À DEVENIR CORDONNIERS OU ÉLECTRICIENS
Au Maghreb comme en Afrique subsaharienne, c’est toute une profession et sa jeunesse qui a été précarisée avec la pandémie et l’arrêt des matches
Le Monde Afrique |
Alexis Billebault |
Publication 08/11/2020
Cordonnier des rues, installé à un carrefour de Yaoundé. Sous un parasol qu’il s’est offert avec l’aide de la fédération, il a cloué, collé et refait des semelles… Ex-champion du Cameroun 2015 avec le club Cotonsport Garoua, Joël Ndzana n’a pas eu d’autre choix que cette reconversion. Depuis l’arrêt des compétitions en mars, le défenseur ne touchait plus ses 180 euros de salaire mensuel. Il s’est alors acheté du matériel de cordonnerie avec les 90 euros de soutien qu’il a reçu de sa fédération au mois de mai. « Quand j’étais ado, un de mes oncles réparait les sacs en cuir et m’avait appris à coudre. Là, j’ai mis ma fierté de côté et me suis installé à un rond-point, pour réparer des chaussures.J’ai deux enfants, une femme au chômage et plus aucun revenu. »
Parfois ses douze heures quotidiennes ne lui ramenaient pas plus de 2 euros. Juste de quoi cuisiner le poisson braisé, à côté de sa cordonnerie à ciel ouvert. « Si c’était à refaire, je n’hésiterais pas », explique Joël Ndzana. Après ces cinq mois difficile, le footballeur a pu rendre la clé de sa petite location au cœur du quartier Nsimeyong Olympique, à Yaoundé, pour retrouver son club des Panthères du Ndé (Ligue 1) etreprendre la saison. Il a même été appelé par la sélection nationale locale, en vue du Championnat d’Afrique des Nations que le Cameroun organisera en janvier et février 2021.
Comme lui, « ils sont entre 3 000 et 5 000 à avoir sollicité laFédération internationale des associations de footballeurs professionnels (FIFPRO) via les syndicats de joueurs en Afrique depuis mars », observe Stéphane Burkhalter, son secrétaire général adjoint.Aide juridique ou financière après avoir été victime d’une rupture abusive de leur contrat ou du non-versement de leurs salaires, leurs demandes diffèrent mais montrent le désarroi de toute une profession.
« Manger est ma principale préoccupation »
Les syndicats locaux ont aussi pris des initiatives comme au Maroc, où l’instance a versé à plus de trente joueurs l’équivalent d’un mois de salaire. Au Gabon, des boutiques solidaires ont été créées, afin de distribuer des produits de première nécessité à ceux qui en avaient le plus besoin. Le Syndicat des joueurs camerounais, lui, a distribué de la nourriture, et celui de République démocratique du Congo (RDC) a pris en charge les soins médicaux des footballeurs et de leurs familles.
Au lieu de servir à bâtir le futur des nations, les alliances entre personnalités politiques, en Afrique, se nouent pour détruire des adversaires qui, hier, étaient des alliés, et le redeviendront, demain, pour servir à détruire d'autres adversaires
Pourquoi donc, au lieu de servir à bâtir le futur des nations, les alliances entre partis et personnalités politiques, dans notre Afrique, se nouent-elles si souvent pour détruire des adversaires qui, hier, étaient des alliés, et le redeviendront, demain, pour servir à détruire d'autres adversaires, eux-mêmes d'anciens amis ?
«En Côte d’Ivoire, tous les politiciens sont des plaisantins !…» Ainsi s’exprimait, en début de semaine au micro des envoyés spéciaux de RFI, un Ivoirien plutôt en colère. Que peut donc revêtir un jugement aussi définitif ? Et quelles raisons pousse un citoyen à une telle sévérité, englobant toute la classe politique ?
Ce peut n'être là qu’un cri du cœur. Que pourraient, du reste, aisément reprendre à leur compte, nombre de citoyens d’autres Etats, notamment dans cette Afrique francophone qui concentre tant d’excès déconcertants, propres, justement, à déclencher de telles réactions. Au sens premier du terme, il faisait sans doute allusion à un manque de sérieux des politiciens qu’il indexe. On le sent désabusé, face à la propension des dirigeants politiques à violer leurs engagements, une fois au pouvoir, et à ajuster les règles du jeu démocratique à leurs humeurs, pour n'être jamais contrariés. A sans cesse tout ramener à leurs intérêts du moment, les politiciens peuvent, en effet, agacer à un tel point.
A un moment ou à un autre de l’histoire plutôt turbulente de la Côte d’Ivoire, tous ceux qui, d’Abidjan à Bruxelles, s’opposent ou s’allient aujourd’hui, se sont retrouvés dans des coalitions, les uns contre les autres, les uns avec les autres… Et que de camps, que de clans se sont constitués ou affrontés, ces trente dernières années pour, finalement, ruiner le destin de cette terre d’espérance, que Félix Houphouët-Boigny aimait présenter comme la vitrine de ce que la coopération avec France pouvait offrir de mieux en Afrique !
L'analyste politique, René Lake, rappelle avec émotion sur Sud FM, la trajectoire de Joe Biden et se projette sur sa présidence après quatre années difficiles de l'administration Trump pour les institutions, les minorités, les femmes, les musulmans...
L'analyste politique basé à Washington, René Lake, rappelle sur Sud FM, la trajectoire du nouveau locataire de la Maison Blanche et se projette sur sa présidence après quatre années difficiles de l'administration Trump pour les minorités, les femmes, entre autres. L'invité de Baye Omar Guèye revient à ce propos sur les assauts répétés du milliardaire contre l'ensemble du corpus institutionnel américain et la résistance de celui-ci grâce à ses garde-fous.
René Lake est en compagnie de Dame Babou et d'Ousmane Sène.
par Siré Sy
MACKY, LE TROTSKISTE (8/10)
EXCLUSIF SENEPLUS - En huit ans, Macky Sall a fini par réduire l’opposition à sa plus simple expression. Il a obtenu d’Idy, la reddition. Ce dernier a capitulé et s’est rendu, armes et bagages auprès du chef de l'Etat qui l'a eu à l'usure
Entendons-nous bien ! Pour ceux qui n'ont pas une culture idéologique et politique de la Gauche soviétique, entendre dire de quelqu'un qu'il est un Trotskiste peut les heurter. Par contre, pour toutes et tous qui ont eu à flirter avec le marxisme-léninisme et le communisme - disons-nous avec les mouvements révolutionnaires dans la Gauche-, dire de quelqu'un qu'il est un Trotskiste, est en soi, la reconnaissance de son talent, de son génie et de son art consommé en politique. En calcul politique et en manœuvre politique, dans ses écrits, dans son action et dans sa pensée. Eh oui, n’est pas quiconque, un Trotskiste.
Les Trotskistes sont dans le marxisme-léninisme, ce que furent les seigneurs et chevaliers à l'ancien régime. Dans le domaine de la pensée idéologique et de l’action politique, les Trotskistes sont chez les marxistes-léninistes, ce qui furent la noblesse (les rois) et l'aristocratie (les chevaliers) au Moyen-âge. Les Trotskistes sont dans les milieux de la pensée de la Gauche, ceux que furent les bourgeois durant la période dite de la renaissance. En un mot comme en mille, un Trotskiste est un virtuose de l’action politique et de la pensée stratégique. Un prince du calcul politique et un redoutable manœuvrier. N’est-ce pas monsieur le président, Son Excellence, Macky Sall ?
C'est d'autant plus vrai que le grand Lénine disait à propos des Trotskistes, ceci : avec un Trotskiste, vous avez un fractionniste. Avec deux Trotskistes, vous avez un courant de pensée et avec trois Trotskistes, vous avez un parti politique. Car, les Trotskistes, n’ont pas besoin d'être dix ou cent pour créer un parti et déclencher une révolution.
D'ailleurs, pour la petite histoire dans la grande, à la mort de Lénine, les Trotskistes se distinguaient surtout par leur opposition à la vision stalinienne du communisme, en contestant le règne de la bureaucratie (nom donné par Trotski à la nomenklatura) et en prônant la démocratie, l'ouverture et la liberté de débat au sein du Parti communiste. Et voilà, le mot est lâché. Ouverture.
Macky Sall est une dimension du Trotskisme, de par sa capacité, son talent, sa patience et son endurance en manœuvre politique et dans son art de gérer la cité. Le président est une dimension du Trotskisme au sens de son génie à rendre possible, l'impossible, et à prévoir même l’imprévisibilité. Il est une certaine idée du Trotskisme au sens de sa structure de pensée, de par son pratique et action politiques et de par son approche et culture idéologiques. Même si du point de vue organique et formel, il est (se dit) libéral. Le président Macky Sall est alors, un… libéral-Trotskiste. Chez lui, on est dans la haute politique. On est à la fois dans la politique au sens ‘’de l'art de bien gérer la cité’’ et dans la politique au sens de "la politique, ce sont des idées et des intérêts’’.
En huit ans, Macky Sall a fini par réduire l’opposition à sa plus simple expression. Il a poussé Karim Wade à l'exil avant de capturer (comme à la guerre) Omar Sarr et compagnons. Il a disqualifié à la régulière et dans la légalité, Khalifa Sall. Il a obtenu d’Idrissa Seck, la reddition. Ce dernier a capitulé et s’est livré/rendu, armes et bagages auprès du président qui l'a eu à l'usure. D'une certaine manière, ainsi, la guerre est terminée, faute de combattants.
Au PDS, Macky Sall a réussi à transformer un jadis havre de paix, en un champ de bataille interne, entre généraux, fantassins et hommes de troupes ‘’wadiens’’.
A Taxawu Senegal, le président Macky Sall a placé une épée de Damoclès au-dessus de leurs têtes. Au point qu'ils ne peuvent plus lever/relever la tête, au sens de Siggi Taxaw.
A Rewmi, le chef de l’Etat a pris le soin de sélectionner le plus précieux des armes de poing- le révolver, arme de choix des cow-boys dans les western - de bien le charger en balles de 9 millimètres, avant de le donner à Idrissa Seck qui se le tire dans la tête. Tout en gardant le sourire, et en boule zéro, comme on dit dans les rangs.
C'est beau la politique, parce que c'est une affaire de gentlemen. Elle est subliminale, la politique. Parce que c'est une affaire de ‘’goor fit’’, une affaire de ‘’goor yalla’’.
Quand au PLD/And Suqali, avant même que l’oiseau - la colombe blanche - ne prenne son envol, le président Macky Sall plombe ses ailes, d’un lourd plomb, qui lui empêche de battre ses ailes de géant, pour parler comme Baudelaire dans l’Albatros.
Du Mouvement ‘’Osez l’Avenir’’ de la très raffinée Me Aissata Tall Sall, elle a osé et Macky a dosé ensuite…..Car, il n y a pas de fatalité pour celle qui veut bien oser.
‘’C’est le meilleur. C'est le meilleur’’, criait l'excellent journaliste-reporter de la lutte sénégalaise, Bécaye Mbaye, à propos du champion Balla Gaye 2. Le président Macky Sall est le meilleur dans l'arène politique comme Balla Gaye l'est dans l'arène nationale.
Chapeau bas monsieur le président de la République et cher camarade, Macky Sall. Avec mon immense respect et ma profonde considération.
Siré Sy est fondateur du Think Tank Africa WorldWide Group.
MOUSSA DIOP SE REBELLE
"si je savais que Macky Sall allait donner tout le fruit du travail que nous avons fait à Idrissa Seck et autres, je ne l'aurais pas soutenu ...'' a déclaré le leader de Ag Jotna
Le siège de Ag Jotna a refusé du monde ce samedi lors d'une cérémonie que les militants de Me Moussa Diop ont organisée pour remercier leur leader qui selon eux, a assuré durant les 6 années qu'il a occupé le poste de direction de la société Dakar Dem Dikk (DDD).
"La société qui faisait face à de nombreuses difficultés s'est vue inoculer du sang neuf au grand bonheur des Sénégalais", dira 0. B., militant venu des villages environnants. Car ils sont venus de partout dans le département de Podor avec un seul cri de ralliement: "Moussa jerejeuf". Me Moussa Diop, très en verve, a salué la forte mobilisation avant d'annoncer : "si je savais que Macky Sall allait donner tout le fruit du travail que nous avons fait à Idrissa Seck et autres, je ne l'aurais pas soutenu ... A partir d'aujourd'hui, je lance la longue marche et je sillonnerai tous les départements du pays", lance Moussa Diop devant une foule totalement acquise à sa cause.
Maitre Diop reste dans sa logique de conquête démocratique du pouvoir car n'ayant jamais exclu sa candidature à l'élection présidentielle. Auparavant, Moussa Diop a annoncé sa candidature à la mairie de Podor, non sans baigner dans la provocation. "J'ai fait entrer Macky Sall en 2012 pendant que certains ne voulaient pas de lui, certains savent de quoi je parle, conclut-il. Je suis pour le développement de la localité, du pays, voilà ce qui fonde mon engagement et depuis que j'ai commencé à travailler avec Macky, je n'ai reçu aucun sou".
Me Diop condamne fermement la volonté d'humiliation dont fait montre le Président de la république face à ses compagnons de la première heure, suite au remaniement.
Entre Moussa et Macky Sall, la page est elle tournée ? Wait and see !
FIN DE SERIE POUR EDOUARD MENDY
Avec cette large victoire 4-1, Chelsea se replace à la troisième position. Cette victoire marque aussi le premier but encaissé par le portier sénégalais
Ce samedi, dans le cadre de la huitième journée de Premier League, Chelsea a confirmé sa bonne forme actuelle en s'imposant facilement (4-1) à domicile face à Sheffield United. Edouard Mendy a encaissé son premier but en championnat.
Après un début de saison en demi-teinte, Chelsea s'est peu à peu replacé depuis quelques semaines et semble trouver de bonnes dispositions en 4-3-3. Face à Sheffield United, les Blues pouvaient se placer sur le podium en cas de succès. Mais tout démarrait mal avec la réalisation précoce de David McGoldrick bien trouvé par le Norvégien Sander Berge (1-0, 9e).
Premier but encaissé par Édouard Mendy en Premier League
C'était le premier but encaissé avec Chelsea par le portier sénégalais Édouard Mendy. Chelsea réagissait cependant assez vite. Tammy Abraham profitait d'une belle remise en retrait de Mateo Kovacic sur la droite de la surface pour ajuster le gardien (1-1, 23e). Chelsea prenait même les devants quand Ben Chilwell surgissait au poteau gauche pour propulser un centre d'Hakim Ziyech au fond des filets (2-1, 34e).
En seconde période, Chelsea se donnait un peu plus d'air. Tout d'abord par l'intermédiaire de Thiago Silva, bien servi par Hakim Ziyech sur un coup franc excentré côté droit (3-1, 77e), puis par l'intermédiaire de Timo Werner, lancé dans la profondeur sur un ballon détourné par N'Golo Kanté (4-1, 80e). Avec cette large victoire 4-1, Chelsea se replace à la troisième position en Premier League à un point de Southampton et Liverpool, les leaders. De son côté, Sheffield United est plus que jamais lanterne rouge du championnat avec un seul point.
LE MESSAGE DE FÉLICITATION DE MACKY SALL À BIDEN ET HARRIS
Après Justin Trudeau et Emmanuel Macron, le Chef de l’Etat du Sénégal, Macky Sall, s’est joint à la liste des autorités qui n’ont pas tardé à adresser des messages de félicitations au nouveau président élu des Etats-Unis, Joe Biden.
Après Justin Trudeau et Emmanuel Macron, le Chef de l’Etat du Sénégal, Macky Sall, s’est joint à la liste des autorités qui n’ont pas tardé à adresser des messages de félicitations au nouveau président élu des Etats-Unis, Joe Biden.
Dans un tweet en français signé MS puis publié également en anglais, Macky Sall s’est réjoui de l’élection du tout nouveau président des États-unis et de Kamala Harris, devenue la première femme noire vice-présidente de la première puissance mondiale.
KAMALA HARRIS ENTRE DANS L'HISTOIRE
Forte d'un parcours brillant, elle rêvait de devenir la première femme présidente noire des Etats-Unis. Elle a finalement brigué la vice-présidence mais avec, sans doute, un oeil sur 2024 et l'espoir de briser, alors, l'ultime plafond de verre
C'est la consécration d'une carrière hors normes : Kamala Harris, ancienne procureure et fille d'immigrés, entre dans l'Histoire comme la première femme à accéder à la vice-présidence des Etats-Unis.
A 56 ans, la dynamique et pugnace sénatrice de Californie a permis à Joe Biden, 77 ans, d'engranger les voix d'un électorat plus divers qui avait soif de se voir mieux représenté au sommet du pouvoir. A tel point que certains électeurs disaient voter non pas pour M. Biden mais pour elle, la fille d'un père jamaïcain et d'une mère indienne.
Pendant la campagne, celle qui sera aussi la première personne noire à devenir vice-présidente du pays, a appelé sans relâche à une mobilisation historique des femmes et des minorités, en dénonçant les tentatives d'entraver le scrutin dans des Etats républicains.
"Pourquoi croyez-vous que tant de gens puissants (...) essayent de vous empêcher de voter", a-t-elle demandé en Géorgie, l'un des Etats-clés de l'élection. "Ils connaissent votre pouvoir", a-t-elle répondu. "Ne laissez personne vous mettre hors-jeu."
Arborant toujours un masque contre le coronavirus et respectant les distances de précaution comme Joe Biden, elle a mené une campagne plus active que le septuagénaire, dansant au rythme des fanfares ou s'entretenant avec les clients de cafés... en extérieur, pandémie oblige.
Elle a aussi rencontré à Milwaukee la famille de Jacob Blake, un homme noir grièvement blessé par la police, en pleine vague de colère historique contre le racisme aux Etats-Unis.
Pionnière
Forte d'un parcours brillant, digne du meilleur rêve américain malgré des chapitres controversés, elle rêvait de devenir la première femme présidente noire des Etats-Unis.
Elle a finalement brigué la vice-présidence mais avec, sans doute, un oeil sur la présidentielle de 2024 et l'espoir de briser, alors, l'ultime plafond de verre.
Kamala Harris accumule déjà les titres de pionnières.
Elle a grandi à Oakland, où ses parents - un père professeur d'économie et une mère, aujourd'hui décédée, chercheuse spécialiste du cancer du sein - militaient pour les droits civiques.
Diplômée de l'université Howard, fondée à Washington pour accueillir les étudiants afro-américains en pleine ségrégation, elle rappelle régulièrement son appartenance à l'association d'étudiantes noires "Alpha Kappa Alpha".
Après deux mandats de procureure à San Francisco (2004-2011), elle avait été élue, deux fois, procureure générale de Californie (2011-2017), devenant alors la première femme, mais aussi la première personne noire, à diriger les services judiciaires de l'Etat le plus peuplé du pays.
Puis en janvier 2017, elle avait prêté serment au Sénat à Washington, s'inscrivant comme la première femme originaire d'Asie du Sud et seulement la deuxième sénatrice noire dans l'histoire.
Ses interrogatoires serrés de candidats présidentiels à des postes que le Sénat doit confirmer l'ont depuis fait connaître, comme face aux juges nommés à la Cour suprême Brett Kavanaugh et Amy Coney Barrett.
Pendant la primaire démocrate, elle avait d'ailleurs promis de "mener le réquisitoire" contre Trump.
"Monstre"
Mais lors d'un des débats, c'est contre Joe Biden qu'elle avait fait des étincelles, en l'attaquant sur ses positions passées concernant les politiques de déségrégation raciale dans les années 1970.
En racontant comment, petite fille, elle était dans l'un des bus amenant les écoliers noirs dans les quartiers blancs, elle avait ému, et bondi brièvement dans les sondages.
Peinant à définir clairement sa candidature, elle avait toutefois jeté l'éponge.
Ses expériences dans les branches législative, judiciaire et exécutive du pouvoir, et sa proximité avec Beau Biden, fils de Joe et ancien procureur du Delaware décédé d'un cancer en 2015, ont malgré tout convaincu son ex-rival de la choisir comme colistière.
Il compte aussi sur son image moderne de femme se présentant en "Momala", fière de sa famille mixte et recomposée. Son époux, l'avocat blanc Douglas Emhoff, a lui aussi participé activement à la campagne présidentielle.
Mais son passé de procureure pèse aussi contre elle. Des électeurs noirs et progressistes déplorent sa réputation de dureté, notamment en punissant strictement de petits délits qui ont, selon ses détracteurs, affecté surtout les minorités.
Face à Mike Pence, dans le seul débat des vice-présidents, elle avait attaqué à de multiples reprises la gestion par l'exécutif de la crise du coronavirus, qu'elle a qualifiée de "plus gros échec de toute administration présidentielle dans l'histoire" du pays.
Le lendemain, Donald Trump l'avait traitée de "monstre" qui ne dit que "des mensonges". Il n'a de cesse de mettre en garde contre ses opinions, qui feront, selon lui, plonger l'Amérique dans un "socialisme" honni.