Ce mois d’octobre est à l'image de l'année que nous vivons: tumultueux, déboussolant mais surtout révélateur de tares. Nul besoin de revenir sur la star de l'année; cette pandémie raciste qui semble vouloir démontrer aux uns ce que c'est de se sentir acculé et oppressé par "plus fort que soi".
Sauf qu'au même moment, les autres non contents de survivre, semblent chercher par tous les moyens à périr au prétexte d'une quête d'un hypothétique avenir meilleur. Pendant ce temps, surgissait du fond des contrées lointaines, un homme revenant du néolithique, sabre à la main, clamant une potentielle légitimité qu'il faudrait, au besoin, défendre sans ambages ni frémissements.
D'un coup sec et tranchant, il faudrait tracer la voie au lamtoro et lui offrir ce « legs jadis détenu par ses aïeux », qui est le pouvoir absolu voire même éternel. Ce peuple qui se sentait offensé, a fini par se satisfaire de la levée de boucliers qui avait accompagné par un tel affront émanant d’un des ses représentants. Dès lors, nulle poursuite ne s’est vue engagée et à sa malheureuse habitude, le maître des poursuites s’est tu.
Parlant d’offenses, un bruit retentissant bourdonne depuis quelques jours d’ailleurs. Mais hélas trop loin de nous, de nos préoccupations, de nos envies, de nos volontés, de nos passions, de notre foi… Que dis-je ? Trop loin ? Il ne s’agit pas « d’émotions » ; il s’agit de résultats d’un processus engagé depuis longtemps. Certes ce bourdonnement que j’entends venir du nord me parait lointain mais mon jeune frère, Moussa, ne souhaite point se le faire raconter. Alors puisque rien ne semble l’élinguer à ses origines et aspiré par un monde tant enjolivé par ses créateurs vendeurs de rêves, il semble animé de la volonté de poursuivre un Elysée terrestre tout en se réservant l’opportunité d’atteindre celui des cieux.
En pirogue ou à cheval, il le souhaite. Parlant d’Élysée, ce bruit sourd et retentissant, ce bourdonnement semble poindre de là bas. Mais hélas, trop loin de nous. J’entendis ce directeur outilleur clamait, un peu trop fort, que la vie des hommes se résume à des systèmes « métriques » absurdes et chimériques. Pour compter, il faudrait être en âge de travailler, détenteur de « compétences » et avoir vainement rechercher un emploi. Qu’à cela ne tienne. Par quel moyen sauront ils reconnaître, dans cette marre d’hommes et de femmes à la quête d’opportunités, ceux qui auront « vainement » recherché un emploi ? La seule entité clairement identifiée par les jeunes et qui est orientée insertion par le salariat dans ce pays, est une agence pour la « Promotion » de l’emploi. Agence par ailleurs dotée d’un budget au moins 30 fois inférieur à celui consacré à l’insertion par l’entrepreneuriat.
L’option est prise « Débrouillez vous ». Comme d’habitude serions-nous tentés de dire se rappelant de l’ultime stratégie à laquelle le peuple avait été invité pour faire face à cette pandémie. Dès lors, ce bourdonnement devient une sérénade d’opportunités venant de l’occident, hypnotisant toute cette jeunesse laissée à elle-même, indexée et culpabilisée, à qui serait reproché le délit de nonchalance et d’indolence intellectuelle. Qu’on se le tienne pour dit ! Non ils ne veulent pas mourir mais ils souhaitent compter pour vous qui avez la responsabilité de leur garantir « un monde d’opportunités » au pied de leurs lits. Non Ils ne souhaitent pas se noyer même si leurs rêves risquent de l’être dans leurs chambres envahies pas les eaux depuis leurs tendres enfances. Non ils ne boycotteront pas la France au risque de devoir vous boycotter vous-mêmes, leurs pères et frères occidentalisés à outrance, qui semblez vous complaire de leur situation de précarité sclérosée. Non ils ne boycotteront rien puisqu’ils n’ont jamais rien appris d’autre qu’à aimer, s’habiller, vivre, manger, parler, apprendre, créer, rêver et mourir à la française.
Si l’Élysée, demeurant au bout des mers incertaines, ne leur est accessible qu’au prix de leurs vies, aidez-les au moins à préserver leurs rêves d’atteindre sereinement l’ultime Élysée céleste. Ce bourdonnement les assourdit et les perd, puisque cette peur les guette de se voir priver de leurs ambitions et de leurs rêves. Moussa, ce frère à qui on voulait retirer le droit ultime de décider de son sort par les urnes et qui s’est vu refusé le piètre droit d’être reconnu chômeur, a fini par prendre le large à bord de sa pirogue de fortune à la quête d’un monde meilleur. Il avait déjà boycotté la vie sur la terre de ses ancêtres quand, percevant au loin ce bourdonnement dû aux dérives de la liberté d’expression et du terrorisme ayant eu écho dans le monde « arabo-musulman », il aperçut cette fumée noirâtre venue lui annoncer la fin d’une vie d’ambitions infécondes et de désespoirs. Game over !
Au revoir Octobre Rose ; Bonjour Novembre Orange. Avec sa houle dévastatrice, renversant par ses oscillations les promesses et engagements d'antan, nous voilà, avides de nouveaux espoirs portés par de nouvelles ambitions qui, nous l’espérons cette fois, ne seront vaines. Pour l’intérêt suprême ? « We'll see » Ici ou ailleurs tout ce qui compte c’est de vivre.
SEULEMENT 55 MALADES HOSPITALISES
Sur 768 tests réalisés, 8 sont revenus positifs. Il s’agit de 2 cas contacts suivis par les services du ministère de la santé, 5 cas issus de la transmission communautaire et 1cas importé.
Le ministère de la santé et de l’action sociale a annoncé ce vendredi 6 Novembre 2020 que le Sénégal a enregistré 8 nouveaux cas de contamination. Le ministère a également précisé que 21 patients sont déclarés guéris. Aucun décès supplémentaire n'a été enregistré.
« Sur 768 tests réalisés, 8 sont revenus positifs. Il s’agit de 2 cas contacts suivis par les services du ministère de la santé, 5 cas issus de la transmission communautaire et 1cas importé. Par ailleurs, 21 patients sont testés négatifs et déclarés guéris. 1 cas graves sont également pris en charge dans les services de réanimation de l’hôpital de Fann et de l’hôpital principal de Dakar. Aucun décès lié à la covid-19 n’a été enregistré ce jeudi 5 Novembre. L’état de santé des patients hospitalisés dans les hôpitaux évolue positivement", a déclaré le directeur de la prévention du ministère de la santé, El Hadji Mamadou Ndiaye.
Le porte-parole du ministère de la santé a également souligné qu'à ce jour, le Sénégal a enregistré 15 676 cas positifs à la covid-19 dont 15 294 guéris, 326 morts, 1 évacué et seulement 55 personnes sont encore sous traitement.
LE PROJET PREND FORME
La souveraineté pharmaceutique reste un défi et un enjeu de taille pour le Sénégal.
Les acteurs de l’industrie pharmaceutique sénégalaise ont analysé la faisabilité technico-économique, financière, juridique, organisationnelle, technologique, environnementale et sociale du projet. C’était hier jeudi, lors d’un atelier d’orientation stratégique du projet de relance de l’industrie pharmaceutique.
La souveraineté pharmaceutique reste un défi et un enjeu de taille pour le Sénégal. En effet, le Sénégal est à moins de 5% du besoin en médicaments. D’où l’appel lancé le 29 septembre dernier par le président de la République Macky Sall, lors du Conseil présidentiel de lancement du Plan d’actions prioritaires ajusté et accéléré (Pap 2a) demandant aux ministères concernés et au secteur pharmaceutique privé commercial à mettre tout en œuvre pour relancer de l’industrie pharmaceutique.
C’est à cet effet qu’un atelier d’orientation stratégique du projet de relance de l’industrie pharmaceutique a été organisé hier, jeudi 5 novembre, à Dakar par le Bureau opérationnel de suivi du Plan Sénégal Emergent (Pse) en relation avec l’ensemble des parties prenantes concernés notamment le ministère de la santé et de l’action sociale, le ministère de l’économie du Plan et de la Coopération, le ministère du développement industriel et des Petites et moyennes industries, le secteur national et le Fonsis et le Programme des nations unies pour le développement (Pnud). Ce énième atelier intensif de haut niveau du genre a eu l’onction des décideurs des secteurs privés et publics qui évaluent dans le secteur de l’industrie pharmaceutique en vue de définir les objectifs clés, le contenu et le plan d’exécution détaillé du projet, de fixer les modalités de partenariats avec le secteur privé et de procéder à l’évaluation des besoins de financement.
A toutes ces questions, ils ont unanimement fait cas de la nécessité de s’accorder sur les contours du projet notamment la délimitation (les orientations du marché, le contenu, le sponsor du projet), la feuille de route globale pour la structuration complète du projet assorti d’un macro-planning budgétisé, les réformes afférentes, la délimitation de l’actionnariat entre autres.
«ARRIVER A PRODUIRE 50% DE LA DEMANDE PHARMACEUTIQUE»
A toutes ces questions soulevées, le Directeur général du Bureau opérationnel de suivi (Bos) du Pse, Me El Ousseynou Kane, a indiqué que «l’objectif du Sénégal est d’arriver à produire 50% de la demande pharmaceutique pour réaliser un gain de 80 milliards de francs CFA sur la balance commerciale à l’horizon 2035». Dans la même perspective, Me Kane de souligner la nécessité de mettre en place une planification claire, avec la responsabilisation de tous les acteurs et un suivi rapproché de toutes ces actions pour qu’on soit à l’abri de certains risques telles que la pandémie nous l’a révélé. Par la même occasion, il a mis en exergue la nécessité de renforcer les capacités de l’Institut Pasteur, de la Pharmacie nationale d’approvisionnement et la création des zones dédiées à la production de médicaments.
IDY, POIL À GRATTER DE L’OPPOSITION
Le ralliement du parti Rewmi et de son président, Idrissa Seck au camp du pouvoir pourrait avoir de graves conséquences sur l’avenir du Front de résistance nationale.
Le ralliement du parti Rewmi et de son président, Idrissa Seck au camp du pouvoir pourrait avoir de graves conséquences sur l’avenir du Front de résistance nationale. Depuis la publication le 1er novembre dernier, de la liste du nouveau gouvernement et le décret portant nomination du président du Conseil économique environnemental et social, de plus en plus des partis membres du front font des sorties aux allures des appels en vue de la formation d’un nouveau cadre.
Le Front de résistance national (Frn) va-t-il survivre à la défection du parti Rewmi d’Idrissa Seck ? En effet, depuis la publication la publication des décrets consacrant l’entrée d’Idrissa Seck et son parti, le Rewmi dans le gouvernement, le 1er novembre dernier, des formations politiques membres de cette plateforme politique et citoyenne multiplient des sorties aux allures d’appels à la mise en place d’un nouveau bloc de l’opposition.
En conférence de presse le mercredi 4 novembre dernier, le directoire des Forces démocratiques duSénégal (Fds) /Les Guelwaars après avoir annoncé la fin de son compagnonnage avec Idrissa Seck, «a donné mandat» à son président, Dr Babacar Diop, pour «mener des concertations avec toutes les forces politiques et des mouvements sociaux en vue de formation d’un large front de l’opposition pour les prochaines élections municipales et départementales».
S’inscrivant sur la même ligne de bataille, le Front pour le socialisme et la démocratie/Benno jubel (Fsd-Bj) annonçant lui aussi son départ de la coalition Idy 2019, a indiqué dans un communiqué qu’il «continuera d'œuvrer pour l'avènement d'une alternance crédible qui gommera à jamais les pratiques d'un autre âge qui ont fini de décrédibiliser la classe politique», lit-on dans le document. Pour sa part, la coalition JOTNA qui avait porté lors de la présidentielle du 26 février 2019 dernier, la candidature du leader de Pastef/Les patriotes, Ousmane Sonko, classé troisième à l’issue de ce scrutin, a fustigé la démarche du président de la coalition Idy 2019 qui selon elle, «porte sérieusement atteinte à l’image de la classe politique dans ses valeurs et principes».
Dans un communiqué rendu public sur le remaniement hier, les camarades d’Ousmane Sonko après avoir témoigné leur «solidarité aux alliés au sein de la Coalition Idy2019qui n’ont pas été associés à cette décision», en ont profité pour appeler «les différents segments de l’opposition authentique à une concertation ouverte afin de constituer un front patriotique, populaire et démocratique pour veiller sur les intérêts du peuple et remporter largement les prochaines élections locales».
Toujours au sujet de cette course aux jeux d’alliances en vue de la formation de nouvelles forces politiques en mesure de prendre la place du Frn, la LD Debout et la coalition Taxawou Senegaal ont annoncé également dans un communiqué de presse conjoint hier, jeudi 5 novembre, avoir engagé des échanges «sur la nécessité de mettre en place une plateforme politique ouverte à toutes les forces progressistes et patriotiques pour construire et proposer aux Sénégalais une véritable alternative basée sur les valeurs de justice, de liberté et de démocratie ». Il faut dire que ces différentes sorties aux allures des appels de pieds en vue de la constitution des nouvelles forces politiques témoignent du climat d’incertitude qui prévaut actuellement au sein du Frn.
En effet, membre fondateur de cette plateforme politique et citoyenne mise en place à la veille du passage à l’Assemblée nationale du controversé projet de loi instaurant la généralisation du système de parrainage citoyen à toutes les candidatures aux élections au mois d’avril 2018 dernier, Idrissa Seck incarnait de façon officieuse le leadership du Frn du fait de son parcours et expérience politique : ancien Premier ministre et candidat classé 2ème à deux reprises à l’issue d’une élection présidentielle en l’espace de treize ans. Seulement, en révélant, lors de la conférence de presse qu’il a tenu le soir de la publication de la liste des membres du gouvernement que sa décision fait suite à «plusieurs mois d’échanges dans le cadre du dialogue national comme au cours de plusieurs rencontres en tête à tête avec le président de la République… »
À l’insu de ses camarades du Front engagés, Idrissa Seck a ainsi conforté l’ancien président de la République, Me Abdoulaye Wade. En effet, dès le début de cette année (mois de janvier dernier), Me Abdoulaye Wade évoquant «de graves déviations des mécanismes internes de prise de décisions stratégiques» et des «les faits de compromission avérée de responsables au plus haut niveau du Front», a décidé de la suspension de la participation de sa formation politique, le Parti démocratique sénégalais (Pds) aux activités du Frn. Aujourd’hui, dix mois après, l’histoire lui donne raison avec ce revirement d’Idrissa Seck et de son parti au grand dam du Frn qui semble plus que jamais au bord de l’implosion. Comme en témoigne ces multiples appels en vue de la formation d’un large front de l’opposition de ses partis membres suite à ce changement de camp du Rewmi. Et ce, nonobstant les assurances du coordonnateur du Frn, Moctar Sourang et ses collaborateurs précisant qu'ils «ne sont ni concernés, encore moins impliqués dans ces tractations » qui ont abouti au ralliement de celui qui était considéré jusqu’ici comme le chef de l’opposition par une partie de l’opinion qui selon eux, s’est «auto-exclu par la démission de fait du Frn du fait de sa décision».
MIMI TOURÉ FAIT SES ADIEUX
Démise de la tête de cette institution, depuis le 1 novembre 2020, Mimi compte déposer ses rapports et faire ses bagages, ce vendredi. Après cela, elle fera une importante déclaration, nous signalent ses services de Communication.
Aminata Touré va faire ses adieux aujourd’hui au Conseil économique social et environnemental (Cese). Démise de la tête de cette institution, depuis le 1 novembre 2020, Mimi compte déposer ses rapports et faire ses bagages, ce vendredi. Après cela, elle fera une importante déclaration, nous signalent ses services de Communication.
Au lendemain de son limogeage, Aminata Touré avait signifié qu’elle était en train d’attendre sereinement la passation de services avec son successeur en l’occurrence, Idrissa Seck. Mais, d’après la source, il n’ y aura pas de cérémonie de passation de services. Le tout nouveau président du Cese va occuper le poste juste après le départ effectif de son prédécesseur.
Dakar, 6 nov (APS) – Les quotidiens continuent de commenter la recomposition politique dominée par le ralliement des opposants Idrissa Seck et Oumar Sarr à la majorité présidentielle, WalfQuotidien laissant entendre que le président de la République n’a pas fini de faire son casting.
Selon ce journal, l’opposant et ancien ministre Malick Gakou pourrait rejoindre la majorité. ‘’Le Covid-19 a bon dos chez les politiciens. Après Idrissa Seck, Malick Gakou justifie son désir de rejoindre la mouvance présidentielle par la nécessité de faire face aux effets de la crise sanitaire’’, écrit le même journal.
Le Témoin Quotidien affirme que ‘’les députés [du parti] de Malick Gakou donnent mandat à ce dernier pour négocier avec le chef [de l’Etat], afin de vaincre [le] Covid-19 et de préserver la stabilité du Sénégal contre les troubles de la sous-région’’.
Selon L’As, la nomination de M. Seck à la présidence du Conseil économique, social et environnemental (CESE), l’entrée dans le gouvernement de certains militants de son parti et d’Oumar Sarr ont engendré un ‘’vent de révolte’’ chez certains de ses collaborateurs que Macky Sall a limogés. ‘’L’Etat est ingrat, on ne se souvient pas souvent des grands actes que vous posez’’, déclare l’ex-ministre du Pétrole, Mouhamadou Mactar Cissé. Une déclaration que L’As considère comme un signe de la révolte en question.
Sud Quotidien pose la question de savoir si le Front de résistance nationale (FRN) va survivre à la recomposition de la majorité présidentielle, à la ‘’défection’’ de l’une de ses composantes surtout, le parti d’Idrissa Seck.
Depuis la publication de la listes des membres du nouveau gouvernement et la nomination de M. Seck à la présidence du CESE, les partis constitutifs du FRN ne cessent de lancer des appels à la création d’un ‘’nouveau bloc de l’opposition’’, lit-on dans Sud Quotidien.
Le Soleil, pour sa part, loue le ‘’coup de maître’’ de Macky Sall. ‘’Quand on parvient à persuader son principal challenger lors de la dernière élection présidentielle, un de ses plus irréductibles adversaires, de rejoindre le pouvoir, c’est que l’offre publique a rencontré une demande tout aussi politique’’, analyse Le Soleil, concernant le ralliement d’Idrissa Seck à la majorité présidentielle.
L’Observateur s’est entretenu avec l’avocat Moussa Diop, ex-directeur général de la société nationale de transport Dakar Dem Dikk, qui se désole de la ‘’tentative d’humiliation’’ d’Aminata Touré, l’ex-présidente du CESE. ‘’Quand on la défenestre de cette manière et qu’on mette à sa place son pire ennemi, je ne dis pas son adversaire... C’est la meilleure tentative pour humilier les gens’’, soutient M. Diop.
Tribune souligne ‘’une grosse faute présidentielle’’ : la nomination de l’avocat Moussa Bocar Thiam au poste d’agent judiciaire de l’Etat. ‘’L’Agence judiciaire de l’Etat (…) va être dirigée, pour la première fois depuis sa création, par une personne qui n’a pas la qualité de fonctionnaire’’, relève le journal.
‘’Il risque de se poser un sérieux conflit d’intérêts dans la mesure où la mairie de Ourossogui (nord) qu’il dirige peut bien être partie au procès où le maire qu’il est siègera comme agent judiciaire de l’Etat. Une sérieuse équation que le président de la République devra résoudre. A moins que cela ne soit fait à dessein’’, explique WalfQuotidien.
Le Quotidien s’est surtout intéressé au ‘’blâme’’ infligé par le conseil de discipline du Conseil supérieur de la magistrature (CSM) à Ousmane Kane, auquel il est reproché d’avoir donné une conférence de presse, en violation du devoir de réserve qui s’impose au magistrat qu’il est.
M. Kane avait donné une conférence de presse pour laver son honneur à la suite d’accusations de corruption faites à son encontre par un collègue, Yaya Amadou Dia.
Ousmane Kane, selon Le Quotidien, a été déféré devant le conseil de discipline du CSM par l’Inspection générale de l’administration de la justice.
LE POLICIER SADIBOU NIOMA FAYE CONDAMNE A DEUX ANS DE PRISON
Le verdict est tombé. L’agent de police Sadibou Nioma Faye dit Pape Faye est condamné à deux ans de prison ferme pour «association de malfaiteurs et vol en réunion portant sur près de 7 millions de francs CFA appartenant à autrui. En sus de la peine, l’enquêteur devra payer au ressortissant béninois, Sabirou Adjayi, la somme de 5 millions pour la réparation du préjudice. Pour rappel, une plainte a été déposée par Mactar Guèye contre le ressortissant béninois Sabirou Adjayi pour escroquerie portant sur 1,600 million. En charge de l’enquête, l’agent de police Sadibou Nioma alias Pape Faye a fait une descente chez le béninois vers les coups de 6h du matin, sans mandat du parquet, en compagnie de Mactar Guèye. Le policier aurait brutalisé Sabirou Adjayi avant que Mactar Guèye ne lui remette la clé de son magasin. Le limier a eu le toupet d’ouvrir le magasin pour saisir le matériel et prendre l’argent qui se trouvait dans la chambre de Sabirou Adjayi d’un montant de 4,800 millions qu’il avait gardé pour son pèlerinage à La Mecque. En outre, ce dernier accuse le policier d’avoir volé 2 millions dans son véhicule. Il avait ainsi déposé une plainte contre le limier.
Le SAES vole au secours de Souleymane Téliko
Le Syndicat autonome de l’enseignement supérieur (SAES) prend fait et cause pour le magistrat Souleymane Téliko, par ailleurs, président de l’Union des magistrats du Sénégal (UMS) auditionné par l’Inspection générale de l’administration judiciaire «sous l’œil d’une volonté manifeste de la chancellerie de museler les acteurs judiciaires». Ces universitaires dénoncent la procédure judiciaire enclenchée à l’encontre de Téliko suite à son commentaire sur le procès Khalifa Sall au cours d’une émission, et apportent sans réserve leur soutien au magistrat et à l'UMS pour le combat qu'ils mènent au nom de l'indépendance de la justice sénégalaise. Ainsi ces enseignants du supérieur invitent toutes les personnes et organisations éprises de justice à rester mobilisées aux côtés des magistrats pour faire barrage aux velléités de musellement de la justice, pour la sauvegarde de la démocratie à laquelle ils sont très attachés.
Me Wade rend hommage au Pr Iba Der Thiam
Le décès de l’historien de renommée mondiale, Iba Der Thiam, affecte profondément l’ancien président de la République. Selon Abdoulaye Wade, bien qu’il fût premier prix d’Histoire au lycée Van Vo, il a appris beaucoup de choses sur l’histoire du Sénégal et de l’Afrique grâce à Iba Der Thiam qu’il avait d’ailleurs surnommé «Mon professeur». Rappelant leur cheminement sur le plan politique, le pape du Sopi a souligné que le Pr Iba Der Thiam a été à l’origine de la CAP 21, un regroupement de plusieurs partis, qui a eu à le soutenir. Le prédécesseur de Macky Sall retient de l’historien sa dévotion inaltérable, sa fidélité sans faille aux prescriptions du Tout-Puissant, sa générosité et sa bonté vis à vis des autres, surtout les plus démunis. Ainsi, Abdoulaye Wade présente ses sincères et affectueuses condoléances à son épouse, à sa famille, ainsi qu’à tout le peuple sénégalais.
Rentrée du personnel de l’Education nationale
Bientôt les élèves vont reprendre le chemin de l’école. Les enseignants eux, ont repris le travail hier, jour de rentrée scolaire pour le personnel. Environ 97 000 enseignants étaient attendus dans les établissements scolaires sur l’ensemble du territoire. Pour les élèves, l’ouverture des classes est prévue pour le 12 novembre prochain.
18 nouveaux cas de covid-19
Les nouvelles infections au coronavirus ont augmenté par rapport à la journée du mercredi. Hier, le ministère de la Santé et de l’Action Sociale, a enregistré 18 cas positifs sur 740 tests. Il s’agit de 10 cas contacts et 08 cas issus de la transmission communautaires. Ces cas sont recensés aux Maristes 02 cas, 01cas à Diamniadio, 01 cas à Dieuppeul, 01 cas à Ngor, 01 cas à RichardToll, 01 cas à Thiès, et 01 cas à Touba. Aucun importé n’a été enregistré ainsi que de décès. Par contre, 04 malades sont en réanimation. Le ministère de la Santé a déclaré 28 patients guéris. A ce jour, le Sénégal a enregistré 15 668 cas positifs dont 15 273 guéris, 326 décès et 68 malades sous traitement.
Tivaouane dit oui à Idrissa Seck
La coordination départementale de Rewmi de Tivaouane est en phase avec son leader Idrissa Seck, dans sa décision d’accepter la présidence du Conseil Economiques Social et Environnemental (CESE) et de désigner des membres du gouvernement. Selon le Coordonnateur Bassirou Ndiaye, le département de Tivaouane réitère son soutien à Idrissa Seck et exhorte l’ensemble des sénégalais de l’intérieur et de la diaspora à mobiliser toutes les énergies autour de l’essentiel. Dans le contexte actuel, les Rewmistes de Tivaouane trouvent une cohérence dans la démarche de leur parti, qui vient de participer au dialogue national. Et c’est pourquoi, ils ont souligné la nécessité pour Idrissa Seck, de maintenir ce dialogue avec le Président de la République, mais aussi avec toutes les autres forces vives de la nation.
Le Grand Parti se réconcilie
Tout est bien qui finit bien. La guerre intestine prédite au Grand Parti (GP) n’aura pas finalement lieu. Les députés de cette formation politique, Aïssatou Sabara, Malick Guèye et Aminata Kanté, ont signé une déclaration hier pour renouveler leur acte d’allégeance à leur leader Malick Gakou, après une brouille née de la déclaration de l’ancien responsable des jeunes de l’Alliance des Forces de Progrès (AFP). Dans la note, ils affirment avoir rencontré leur patron pour tailler bavette avec la lui sur la situation nationale et la vie de leur parti. C’est à l’issue de ces discussions qu’ils lui ont réaffirmé leur confiance totale et entière dans sa mission de conduire et d’orienter le GP dans la perspective de réunir les conditions pour un meilleur devenir de la Nation sénégalaise. Ils se sont également engagés « résolument » aux côtés de tous les militants du parti à ne ménager aucun effort pour le triomphe des valeurs cardinales de leur projet de société pour le Sénégal. Pour ce faire, ils appellent à l’unité du parti derrière Malick Gakou qui devra être le socle sur lequel devra reposer leur ambition de conquérir le pouvoir et de défendre les intérêts supérieurs du peuple sénégalais. Pour couronner le tout, ils donnent mandat à Gakou « de prendre toutes les initiatives et orientations, avec les forces vives de la Nation, pour le renforcement de la démocratie tout en préservant notre pays de toutes les menaces et de tous les périls liés aux conséquences de la pandémie qui ont impacté négativement notre économie, le bien–être social de nos populations et de renforcer notre cohésion nationale». Un communiqué interprété comme un premier pas en direction de la mouvance présidentielle. Wait and see.
Appel de jeunes du Grand parti à Malick Gakou
Des voix s’élèvent au sein du Grand Parti dans la banlieue avec la récente entrée d’Idrissa Seck dans le Gouvernement de Macky Sall. Des jeunes du parti de Malick Gakou militants à Djidah Thiaroye Kaw par la voix de Cheikh Ann Mbaye ne veulent pas que leur mentor intègre la mouvance présidentielle pour ne pas insulter la conscience de la population dont celle de Pikine qui lui a fait confiance durant la dernière présidentielle.
Soutien des apéristes de Touba à Macky Sall
Le Collectif des zones de l’alliance pour la République (APR) de la Commune de Touba félicite le Président Macky Sall pour sa vision, son engagement à mettre en œuvre cette vision et surtout le courage dont il a fait preuve dans le choix des membres du gouvernement. Dans un communiqué parvenu à «L’As», les membres du collectif entre autres, le ministre conseiller Cheikh Abdou Ahad Mbacké, le maire de Touba Abdou Lahat Ka, le député Abdoul Ahad Seck, Abdou Lahat Diakhaté du CESE, Serigne Modou Bara Doli Mbacké conseiller spécial du président du HCCT, Serigne Mor Gaye du CESE, Serigne Hamet Mbacké du HCCT, Matar Diop du HCCT, Bassirou Diagne chargé de mission à la Présidence se réjouissent de l’esprit d‘ouverture du Président Macky Sall qui a décidé, dans l’intérêt du Sénégal, de faire appel à l’opposition. Le collectif coupe ainsi l’herbe sous les pieds de Aly Ngouille Ndiaye dont la non reconduction dans le gouvernement, nous dit-on a suscité la colère de Touba. A travers ce communiqué, les apristes montrent qu’il n’en est rien. Au contraire Touba est en phase avec le chef de l’Etat.
Scène de ménage d’un couple d’enseignants
N. Diop, enseignant de profession habitant le quartier Daroukhane, a été déféré au parquet par la Police de Wakhinane-Nimzaat pour coups et blessures volontaires ayant entraîné une incapacité temporaire de travail de 15 jours et pour menaces de mort au préjudice de sa femme du nom K. Cissé, enseignante également de profession. Cette dernière, victime en permanence de violences conjugales, a été sauvée de justesse par ses voisins qui ont dénoncé son mari N.Diop à la Police de Wakhinane-Nimzaat. Selon nos sources, ce dernier souffre d’une jalousie extrême et son épouse avec qui il a eu 03 enfants après 12 ans de mariage, en paye constamment les pots cassés. D’après leurs proches, la dame est souvent battue par son mari. Et lorsque K. Cissé informe sur les difficultés qu’elle traverse dans son ménage à ses parents, ces derniers la somment de rester au domicile conjugal. Mais le comble a été atteint dans la nuit du 31 octobre car les riverains ont eu la surprise d’entendre des cris de détresse provenant de l’appartement où réside le couple. La dame K. Cissé ne cessait d’appeler au secours. Ne trouvant pas d’aide, elle a chuté du balcon de son appartement. Quand les voisins sont venus l’aider, ils l’ont trouvée par terre. Couchée, elle était blessée. Et subitement, l’immeuble est assailli par les riverains qui voulaient livrer une correction à N. Diop qui a échappé de justesse au lynchage. Par la suite, les hommes de l’adjudant Ndiaye sont descendus sur les lieux pour interpeller le mis en cause N. Diop avant de saisir les sapeurs-pompiers pour évacuer la dame dans une structure sanitaire. Le mari jaloux fait des rondes à l’école K. Cissé a soutenu qu’elle a vécu le calvaire pendant ses 12 ans de mariage. Car son mari souffre d’une jalousie maladive, à la limite obsessionnelle. La dame explique qu’elle n’osait pas se rendre dans des cérémonies familiales sous peine de bastonnade de la part de son mari belliqueux, N. Diop qui a été licencié dans pas mal d’écoles, à cause de son comportement et qui menace de la tuer si elle le quittait. Pire, la dame K. Cissé a fait savoir : « mon mari très jaloux fait des rondes en permanence dans l’établissement où j’enseigne ». Interrogé sur ses agissements délictuels, N. Diop a reconnu les faits qui lui sont reprochés. Il justifie ses agissements par le fait qu’il la soupçonne d’infidélité depuis 2018 et que cette dernière refuse de lui donner des explications claires. Ses propos seront balayés d’un revers de main par ses voisins.