René Lake et Claude Porsella évoquent sur VOA, les derniers devéloppements autour de la présidentielle à l'heure où tous les regards se portent sur les opérations de dépouillement dans six Etats clés
L'analyste politique, René Lake et le journaliste, Claude Porsella donnent leurs apprécations de l'actualité politique américaine suspendue aux opérations de dépouillement toujours en cours après la présidentielle du 3 novembre dernier.
LES ENJEUX DE LA RELANCE DE L’INDUSTRIE PHARMACEUTIQUE
Le Directeur général du Bureau opérationnel de suivi (BOS) du PSE, Me El Ousseynou Kane, a indiqué, jeudi que l’objectif du Sénégal est d’arriver à produire 50% de la demande pharmaceutique
Dakar, 5 nov (APS) - Le Directeur général du Bureau opérationnel de suivi (BOS) du PSE, Me El Ousseynou Kane, a indiqué, jeudi que l’objectif du Sénégal est d’arriver à produire 50% de la demande pharmaceutique et faire un gain de 80 milliards de francs CFA sur la balance commerciale à l’horizon 2035.
’’L’objectif est d’arriver en 2035 à une production pharmaceutique de 50% et faire un gain de quatre-vingt milliards de francs CFA sur la balance commerciale’’, a-t-il déclaré lors de l’atelier stratégique sur le projet de relance de l’industrie pharmaceutique au Sénégal.
Selon lui, le pays ’’produit actuellement moins de 5% des médicaments dont on a besoin’’, ce qui oblige le Sénégal à importer chaque année, l’équivalent de cent-cinquante milliards de francs CFA en médicaments.
’’Quand on part de ces chiffres, on se rend compte que c’est un danger économique, mais aussi un problème de santé publique’’, a-t-il souligné.
Sur les conséquences de cette dépendance, M. Kane a indiqué, à titre d’exemple, que si les pays exportateurs de produits pharmaceutiques refusaient de livrer au Sénégal des médicaments, les pertes pourraient s’estimer à quinze milliards de francs CFA.
’’Si on en arrive à cette situation, ce sera une catastrophe. C’est pourquoi le président de la République a constaté et donné des instructions pour que la production pharmaceutique soit relancée’’, a ainsi fait savoir le DG du BOS.
Cette relance va passer par la valorisation de la pharmacopée locale, a t-il dit, mettant en exergue ’’plusieurs types de médicaments qui ne sont pas valorisés, encore moins conditionnés ou protégés’’.
Dans cette perspective, il a souligné la nécessité de mettre en place une ‘’planification claire’’, avec ’’la responsabilisation de tous les acteurs’’ et ’’un suivi rapproché de toutes ces actions pour qu’on soit à l’abri de certains risques telles que la pandémie’’.
Me Kane a annoncé le renforcement des capacités de l’Institut Pasteur et de la Pharmacie nationale d’approvisionnement et la création des zones dédiées à la production de médicaments.
’’L’objectif est réaliste, car on l’a calculé et mesuré afin de le réussir d’’ici 2035’’, a-t-il conclu.