Pour mieux vulgariser la Microfinance islamique, le programme national de développement de la Microfinance islamique (PROMISE) a initié hier un atelier d’échanges avec la presse. Ainsi, selon sa coordonnatrice nationale madame Yaye Fatou Diagne, le dit programme permet de réduire le taux d’exclusion financière des bénéficiaires.
Le gouvernement du Sénégal, en partenariat avec la Banque Islamique de Développement (BID), a mis sur pied le PROMISE pour diversifier les sources de financements de projets des jeunes et des femmes ciblant les secteurs porteurs du PSE, surtout en milieu rural. Outre la diversification des sources de financements, la coordonnatrice nationale du Promise, Yaye Fatou Diagne, soutient que ledit programme vise également à réduire le taux d’exclusion financière des bénéficiaires. Elle s’exprimait ainsi hier en marge d’un atelier de formation avec la presse dans le but de mieux vulgariser la Microfinance islamique.
Poursuivant son propos, Yaye Fatou Diagne rappelle en effet que le promise, financé sur un coût global de 47 milliards de FCA étalé sur cinq (5) ans renouvelable, a également pour objectif général d’améliorer le revenu des bénéficiaires, à travers le renforcement de l'accès durable de la majorité de la population à des services financiers islamiques adaptés sur l'ensemble du territoire national, d'ici à 2025. « Mais sa véritable finalité est de voir la branche de la Microfinance islamique devenir performante, inclusive et pérenne au service d'une économie émergente, dans une société solidaire », ajoute la patronne du Promise.
Ainsi, pour y arriver, la coordonnatrice estime qu’il va falloir soutenir davantage l’élaboration d’un cadre réglementaire de la Microfinance islamique et aussi renforcer les capacités des institutions de Microfinance participantes et celles des bénéficiaires cibles mais surtout, souligne-t-elle, mettre à disposition une ligne de refinancement en Microfinance islamique. « D’ailleurs, dit-elle, c’est pourquoi nous avons lancé une importante campagne de sensibilisation et de communication dont le succès dépend largement des éminents acteurs de la presse, à différents niveaux, pour mieux atteindre les populations dans les coins les plus reculés du pays. Nous avons jugé nécessaire et utile que les journalistes que vous êtes doivent être sensibilisés, formés et accompagnés dans le traitement de l’information dans le domaine de la finance islamique d’une manière générale et de la Microfinance islamique en particulier », soutient Yaye Fatou Diagne qui rappelle à cet effet aux journalistes qu’ il s’agit à leur tour de bien expliquer aux populations la nouvelle démarche que ce projet innovant souhaite imprimer pour l’avènement d’une économie réelle basée sur de nouveaux types de rapports entre les détenteurs de capitaux et les personnes qui ont des idées et leur force de travail. « Dans cette dynamique, renseigne Yaye Fatou Diagne, nous avons décidé de mettre en place les canaux de distribution dont des guichets pour les opérations de caisse.»
A cela s’ajoutent, selon Yaye Fatou Diagne, la formation des futurs bénéficiaires et la mise en place des lignes de financements. Interpellée sur la différence entre le Promise et la Délégation générale à l’Entrepreneuriat Rapide des femmes et des jeunes (DER), la patronne du Promise renseigne que contrairement à la Der qui est propriétaire de ses fonds, valide les dossiers de financement et oriente ce financement vers les Associations professionnelles des Systèmes Financiers Décentralisés (AP/SFD), le Promise lui, permet au SFD de faire des transactions à la banque Islamique. Et à l’en croire, c’est même le SDF qui s’engage à faire des prêts auprès de la banque. Mais, dit-elle, leur mission est de former la population à travers le sdf pour qu’elle soit apte à faire des transactions afin d’avoir des fonds.
Par Babacar BA
DIFFAMATION DES RELIGIONS ET LIBERTÉ D'EXPRESSION
La liberté d'expression ne saurait être ni totale, ni illimitée. Elle doit être encadrée dans toute société civilisée et soucieuse d'assurer une bonne cohésion sociale et un environnement propice à une parfaite harmonie et une compréhension mutuelle
La résurgence de la question des caricatures du Prophète Mohamed (PSL), suite à leur diffusion mal inspirée par un Professeur français, et l'acte violent et condamnable qui s'en est suivi, repose, avec acuité, la problématique opposant les défenseurs de la liberté d'expression à ceux qui combattent la diffamation des religions.
Devant les sérieuses menaces que cet affrontement entre deux doctrines fait peser sur la préservation de la paix, la sécurité et la concorde internationales, les organismes multilatéraux, en particulier les Nations-Unies, Gardienne de ces valeurs, n'ont pas manqué d'examiner la question en vue de dégager à cet égard des voies consensuelles. C'est ainsi, qu'à la suite d'initiatives pressantes du Groupe des Ambassadeurs de l'Organisation de la Coopération Islamique au Conseil des Droits de l'Homme à Genève, les Nations-Unies ont adopté plusieurs Résolutions visant à engager les Gouvernements des États membres, à notamment prendre des mesures pratiques pour lutter contre les actes de haine ,de discrimination et d'incitation qui résultent de la diffamation des religions.
L'objectif de l'OCI était d'amener la communauté internationale «à combattre la diffamation de toutes les religions, en général, et de l'Islam et des musulmans en particulier». Tout cela pour promouvoir la Tolérance religieuse fondée sur le respect mutuel. C'est dans cet esprit que furent adoptées plusieurs Résolutions parmi lesquelles on peut citer celles nos A/RES/61/164/ du 19 décembre 2006, A/RES/62/154 du 18 décembre 2007, et A/RES/64/156 du 8 mars 2010. Par ces Résolutions, le Conseil des Nations-Unies pour les Droits de l'homme déplore « l'utilisation des médias électroniques, audiovisuels et imprimés, y compris internet, pour viser les symboles religieux et des Personnes Sacrées ».
Même si l'on peut noter que certains pays, en particulier ceux de l'Union européenne, ont dû voter contre ces Résolutions, au motif qu'elles constituaient une menace à la jouissance de la liberté d’expression, il est un principe juridique et démocratique fondamentale que toute décision adoptée par la majorité des États membres des Nations-Unies engagent tous les autres Etats. Il s'y ajoute qu'en Europe même, plusieurs Organisations et Institutions intergouvernementales et interparlementaires se sont prononcées sur le phénomène grandissant d'islamophobie qui, sur la base de préjugés de toutes sortes, des stigmatisations et discriminations délibérées, porte gravement et injustement atteinte aux intérêts des musulmans vivant en Europe.
C'est ainsi que la Commission européenne contre le racisme et l'intolérance, se fondant sur une Déclaration des Chefs d'États et de Gouvernements membres du Conseil de l’Europe, ainsi que sur le Plan d'Action sur la lutte contre le racisme, la xénophobie, l'antisémitisme et l'intolérance, note avec pertinence que « le judaïsme, le christianisme et l'islam se sont influencés mutuellement et ont influencé pendant des siècles la civilisation européenne, tout en soulignant la contribution positive que l'islam a apporté au développement des sociétés européennes dont elle est une composante intégrante». C'est dans cet esprit que la Commission européenne a vivement regretté «que soit véhiculée une image déformée de l'Islam, reposant sur des stéréotypes hostiles destinés à faire percevoir cette religion comme une menace».
Plus important encore, la Commission demande de « veiller à ce que les programmes dans les écoles et dans l'enseignement supérieur, notamment dans l'enseignement de l'histoire, ne présentent pas d'interprétation déformée de l'histoire des religions et des cultures et ne fondent pas leur vision de l'islam sur des perceptions d’hostilités et de menace". Le Rapporteur Spécial des Nations unies sur la xénophobie, le racisme et la discrimination raciale, notre compatriote Monsieur Doudou Diène s'est beaucoup investi dans la dénonciation au sein du Conseil des Droits de l'Homme des pratiques discriminatoires et islamophobes dont sont victimes les musulmans en Europe, Il a ainsi permis de bien sensibiliser le Conseil sur la gravité de ces fléaux, en se fondant sur des faits et actes bien documentés. Pour sa part, la Cour européenne des Droits de l'Homme, saisie de nombreuses plaintes d'actes islamophobes et de diffamation de la religion musulmane, reconnaît dans un Arrêt célèbre dit OTTO PREMINGER INSTITUT qu'un croyant doit certes accepter des critiques et remises en cause de ses propres dogmes au nom de la liberté, « mais cette Cour européenne dresse, toutefois ,des limites à la jouissance de cette liberté en « rejetant toute critique qui ,dans sa forme ,devient injurieuse et outrancièrement offensante ».
Une telle pratique est assimilable à une injure dès l'instant où elle est spécifiquement élaborée pour être offensante. Les caricatures funestes véhiculant de mauvaises images sur le Prophète Mohamed (PSL) peuvent être classées sous ce registre .Elles constituent une monstrueuse provocation qui offense avec une insolente vulgarité une Référence Sacrée, vénérée par plus de deux milliards de musulmans à travers le monde. Ceux qui soutiennent le contraire n'ont qu'à soumettre leur modeste personnage ou celui d'un être cher, à de telles caricatures pour en apprécier les effets choquants. La liberté d'expression est certes un droit consacré par la Déclaration universelle des Droits de l'Homme et du citoyen en son Article 19.Elle figure également dans le Pacte international relatif aux droits civiques et politiques. Ceci est incontestable dans toutes les sociétés démocratiques où prévaut l'État de droit. Mais cette liberté devrait, toutefois, comme toutes les autres libertés, s'exercer avec responsabilité dans le strict respect des limites objectives, qui protègent l'intégrité physique et morale de tout un chacun.
La liberté d'expression ne saurait être ni totale, ni illimitée. Elle doit être encadrée dans toute société civilisée et soucieuse d'assurer une bonne cohésion sociale et un environnement propice à une parfaite harmonie et une compréhension mutuelle entre ses différentes composantes. Ceux qui prônent l'inverse entraînent irrémédiablement leur pays et le monde entier dans la voie de la déstabilisation et de la confrontation, qui ne feront que le lit de l'Extrémisme violent et de la désagrégation sociale. Dans ce monde déjà secoué par de nombreux défis sanitaires et sécuritaires multiformes, il est puéril de susciter un antagonisme civilisationnel, à travers une confrontation de valeurs contradictoires. L’urgence est plutôt de rechercher des voies consensuelles bâties sur des échanges constructifs, propres à créer un environnement de coexistence pacifique et de respect mutuel. Par le dialogue et la concertation nous pouvons construire un ordre international juste et pacifique où tous les systèmes de valeurs, toutes les croyances et les traditions pourraient cohabiter dans une entente universelle. C’est seulement dans cet esprit que nous réussirons à promouvoir « la Civilisation de l’Universelle » chère au Président Léopold Sédar Senghor.
Par Ababacar Fall-Barros
NE SONT-ILS PAS TOUS DANS LE SYSTEME…. DE PENSEE ???
Dans le système néocolonial, n’importe qui peut devenir n’importe quoi. Vice versa. Quel Député avons-nous ? ‘Des applaudisseurs’’, disait une personnalité sénégalaise. Quels Pca, D G, avons-nous ? Des prédateurs de ‘’Budgets à dilapider’’ ?
On dirait que certains de nos analystes et observateurs (journalistes politologues, économistes) sont gagnés et intégrés au ‘’SYSTEME’’. Le système de pensée dominant, qu'est celui du néocolonialisme. Or, sous le néocolonialisme engendré par l’impérialisme, rien de bon ne peut se réaliser. Même si on ressuscite Seex Anta Joob (Cheikh Anta Diop), Frantz Fanon, Hampathé Ba, Kocc Barma Faal, Einstein, pour qu'ils intègrent le gouvernement de Macky Sall, d’Idriss Der by Paul Biya, ils n’auront à l’arrivée, aucun résultat positif.
Rien de bon ne sera comptabilisé à leurs actifs. Au contraire, car dans le système néocolonial, n’importe qui peut devenir n’importe quoi. Vice versa. Quel Député avons-nous ? ‘Des applaudisseurs’’, disait une personnalité sénégalaise. Quels Pca, D G, avons-nous ? Des prédateurs de ‘’Budgets à dilapider’’ ? Nos analystes et autres économistes s’évertuent, tous, à utiliser les catégories éculées qui ne veulent, absolument rien dire dans le contexte d’un pays dominé, comme le notre. Levons ce malentendu, chers amis !!!
Que veut dire ‘’compétitive’’, au moment nos ressources, nos capitaux, servent d’autres économies dominantes ? Ces économies qui achètent nos ‘’matières premières à vils prix’’ pour nous les revendre à ‘’prix d’or’’, comme disait le poète, Nougbonowé. Qui peut croire, que la pauvreté que de petits malins démagogues disent vouloir réduire au lieu de l’éradiquer, qui amène nos jeunes à se jeter en Méditerranée ou mourir dans le désir du Ténéré et du Tibesti, c’est simplement un accident de l’histoire ? Et pourtant il ya des gens qui nous ressassent çà, à longueur de journée su les plateaux de télévision. Par rapport à l’émigration, au covid 19, on est tenté de dire les néomalthusiens sont à la manœuvre armés d’arguments bidon, farfelus.
Comment l’union européenne, Machins CDEAO, Union africaine le FRONTEX, munis d’hélicoptères, de dromes, peuvent ne pas être au courant du Rafiot qui embarque allègrement à Mbour , en pleine saison,300 personnes. Ces politiciens criminels veulent tous simplement se débarrasser des jeunes qui leur donnent mauvaise conscience. D’où sortent ces rafiots ? Qui financent ces trafiquants à col blanc ? Sur toutes ces questions, c’est bouches cousues pour tympaniser d’un faux remaniement. Au lieu de mettre l’accent sur le Zircon, Orange FranceTélécom, les phosphates de Taïba, de l’or du fer de Sabodala.
Sans parler du développement agricole au Fleuve Sénégal, Fleuve Casamance, de la zone de la Namanbé , de la Casamance de la protection et de la pêche maritime, comme fluvial pêche. Il n'y a pas de doute, les politiciens de gauche, de droite, "le gardien de la constitution", en tête se fichent du monde, du Sénégal et des sénégalais par le spectacle hideux de série B qu’ils offrent à travers le partage du gâteau sans retenu, sans vergogne.
Et le ‘’sensationnel’’, c’est que nos politiciens (Macky/Idy) et les naïfs qui les ‘’adorent ‘pensent que les sénégalais sont des moins que rien(à peine s’ils ne les méprisent), qu’ils sont moins courageux que la jeunesse de la sous-région qui ont chassés en moins d’une décennie deux président Burkina, Mali) de la République. Notons, qu’au Sénégal Diouf et Wade ont été chassés successivement du fauteuil, malgré leur fric, leurs décrets. Donc, les ‘’SAUVEURS’’ néo colonisés de l’ex-Gauche, de la droite féodale classique, qui se frottent les mains, attention ! !
Ababacar Fall-Barros
LES PROFESSIONNELS DE LA JUSTICE ET LES FORCES DE DEFENSE ET DE SECURITE EN CONCLAVE A SAINT-LOUIS
Procureurs, juges, commissaires de police, gendarmes entre autres ont longuement échangé sur comment solutionner ce trafic de migrants qui a énormément fait de victimes dans le pays.
Les professionnels de la justice et les forces de défense et de sécurité étaient en conclave hier, mercredi 4 novembre, dans la région de Saint-Louis autour de la question de la prise en charge judiciaire du trafic de migrants. C'est à l'initiative du Parquet général de la Cour d'Appel de Saint-Louis en collaboration avec le Partenariat opérationnel conjoint (POC), financé par l'Union Européenne. Procureurs, juges, commissaires de police, gendarmes entre autres ont longuement échangé sur comment solutionner ce trafic de migrants qui a énormément fait de victimes dans le pays.
Les récentes découvertes macabres de corps sans vie de centaines de jeunes, tous des candidats à l'émigration irrégulière, constituent une réelle tragédie aux yeux des professionnels de la justice. Des vagues cycliques de pirogues remplies de migrants potentiels vers l'Europe et affrontant l'Océan Atlantique au péril de leur vie, connaissent une nouvelle recrudescence au Sénégal. Des raisons suffisantes qui ont motivé la tenue de cet atelier tenu hier, mercredi 4 novembre, sur la prise en charge judiciaire du trafic de migrants.
L'objectif de cet atelier était de réunir les acteurs majeurs de l'institution judiciaire, notamment les procureurs et les juges d'instruction du ressort de la Cour d'Appel de Saint-Louis à savoir des régions de Saint-Louis, Louga et Matam, pour leur présenter les institutions telles que le Partenariat opérationnel conjoint (POC). Il s'agit en effet d'un programme européen demandé par le Sénégal qui porte sur la lutte contre le trafic de migrants, les migrations irrégulières et la traite des personnes. "Cela nous interpelle parce que le trafic de migrants est une infraction qui est punie par la loi. Aujourd'hui, tout le monde voit le spectacle désolant, cette tragédie nationale autour de tous ces jeunes qui meurent dans l'Océan Atlantique dans le cadre de ces voyages clandestins vers l'Europe. Donc, c'est un phénomène national extrêmement sérieux et je crois que nous, en tant que professionnels de la justice, nous avons besoin de le comprendre à fond et d'en avoir une bonne lecture, une bonne cartographie", a précisé Mandiaye Niang, le Procureur général de la Cour d'Appel de Saint-Louis.
Selon lui, les acteurs doivent apprendre à se parler afin d'essayer de comprendre réellement les dynamiques pour un traitement efficace de ce trafic de migrants. Poursuivant toujours sur cette lancée, le Procureur général de la Cour d'Appel de Saint-Louis expliquera que les candidats au voyage clandestin ont un statut qui fait plus d'eux, des victimes qu'autre chose. "Mais, maintenant, la loi s'intéresse davantage sur ces réseaux de trafiquants.
Cependant, ces trafiquants sont suffisamment organisés que très souvent, quand la police ou la gendarmerie arrive sur les lieux, ils ont déjà organisé leur fuite. Ce qu'ils nous laissent sur les bras ce sont souvent les candidats au voyage et qui ne sont pas la cible principale de l'institution judiciaire. Lors de cet atelier, les acteurs ont partagé l'expérience sur le dispositif français de lutte contre la criminalité organisée sous l'angle du trafic de migrants au niveau national et international.
EGALITE HOMME ET FEMME, REALITE OU ILLUSION AU SENEGAL ?
«En l’espace de deux ou trois générations, nous nous sommes retrouvés avec les femmes dans tous les secteurs», affirme le Professeur Penda Mbow
Le Mouvement citoyen du Pr Penda Mbow et la Fondation Konrad Adenauer ont tenu hier, mercredi novembre 2020, un séminaire sur le thème «La place de la femme dans la politique et l’économie». Pour Mme Mbow, bien qu’il y ait eu des avancées dans la société sénégalaise, avec la loi sur la parité, il reste beaucoup à faire. Car, sur le plan économique, les femmes ont du mal à accéder à la terre et, sur le plan politique, les femmes ne sont pas au commande soit parce qu’elles sont écartées par les hommes ou elles n’ont pas les moyens de faire la politique. Et pour remédier à cette discrimination, il faut une formation des femmes dans les mouvements citoyens, les hisser vers les hautes sphères de décision..
L a situation de la femme sénégalaise a évolué de 1960 à nos jours, il y a eu beaucoup d’avancées. «En l’espace de deux ou trois générations, nous nous sommes retrouvés avec les femmes dans tous les secteurs», affirme le Professeur Penda Mbow, lors de l’atelier co-organisé hier, mercredi 4 novembre 2020, par le Mouvement citoyen et la Fondation Konrad Adenauer sur le thème «La place de la femme dans la politique et l’économie». S’exprimant à l’ouverture de cet atelier de deux jours, qui prend fin ce jeudi 5 novembre, elle a relevé que «l’évolution de la femme sénégalaise va dans tous les sens, sans aller dans une direction ou un mouvement de remise en cause de notre société et de transformation en profondeur de la société».
«POUR UNE PARITE INSTITUTIONNELLE, IL FAUT UN CHANGEMENT A L’INTERIEUR DE LA SPHERE FAMILIALE»
Pour Pr Penda Mbow, on ne peut pas aller vers une «institutionnalisation de l’égalité» si dans la société elle-même il n’y a pas d’égalité. «Pour une parité institutionnelle, il faut un changement à l’intérieur de la sphère familiale», a fait savoir le professeur. Et d’ajouter : «nous devons réfléchir à notre modèle familial qui doit coller avec la véritable modernisation ; c’est dans la famille que se construisent certaines idées». Selon elle, l’autonomisation de la femme, sur le plan économique, ne peut pas se faire sans l’accès de la femme à la terre. Mais, dans nos familles, on nous enseigne que l’homme a plus besoin de la terre que la femme. Ce qui hypothèque le défi de l’autosuffisance alimentaire. «On ne peut prétendre une autosuffisance alimentaire s’il n’y a pas une implication véritable de la femme dans l’agriculture ; une agriculture modernisée, une agriculture ou les femmes maitrisent l’eau de plus en plus».
«DES FEMMES SE BATTENT EN POLITIQUE, MAIS N’ONT PAS ENCORE LES MOYENS DE DOMINER LA SPHERE POLITIQUE»
S’agissant de la politique, les femmes n’ont pas les commandes. Selon elle, «même si on voit des femmes se battre en politique, il reste qu’elles n’ont pas les moyens de dominer la sphère politique». Le professeur pense que ce sont toujours les hommes qui réutilisent les revendications des femmes pour mieux contrôler leur pouvoir et aller vers une maîtrise de ce qu’ils font. «Nous allons travailler dans les mouvements pour hisser les femmes vers une véritable conquête du pouvoir au Sénégal», assure Mme Mbow, se référant à ce qui s’est passé en Allemagne. La représentante de la Fondation Konrad Adenauer, Mme Ute Gierczynski Bocandé, abonde aussi dans le même sens. «Nous constatons au Sénégal des avancées significatives en ce qui concerne l’accès des femmes aux instances de décisions. Mais nous sommes encore loin de la parité réclamée et votée par l’Assemblée nationale», estime-t-elle.
«DONNER LES MEMES CHANCES AUX FILLES ET AUX GARÇONS, DES LA NAISSANCE»
Pourtant, cette parité semble possible uniquement à travers la formation car une femme bien formée peut accéder aux instances de décision. Parce que «c’est grâce au travail des femmes dites de la base, qui sont dans les groupements d’autopromotions féminins, que beaucoup d’enfants peuvent aller à l’école et accéder aux soins de santé, peuvent évoluer dans des conditions descentes et réussir dans la vie professionnelle», note Mme Bocandé. A titre d’exemple, ce sont les femmes qui réussissent le mieux dans les filières de mutuelles et de microcrédits car initiées à la micro finance, fait-elle savoir. Toutefois, au plus haut niveau des sphères politiques et économiques, les femmes, malgré les avancées, n’ont pas encore la même place que les hommes. «Il suffit de regarder le nombre de femmes au niveau des hautes instances de l’administration, des postes politiques nominatifs de grandes entreprises publiques et privées», relève-telle. A en croire Mme Bocandé, la parité était censé donner une réponse à ce manque de participation des femmes à la gestion de la cité. Cependant elle ne remplit pas ces attentes, souligne-telle. «Il urge de promouvoir l’égalité des genres, l’égalité des sexes, comme la parité peut se décréter et rester lettre morte. Ce qui importe, c’est de donner les mêmes chances aux filles et aux garçons, dès la naissance. Mais aussi analyser la représentation des femmes et des hommes dans les médias».
FDS ET FSD/BJ QUITTENT LA COALITION IDY2019
La coalition Idy2019, qui avait porté la candidature de l’ancien Premier ministre et président du parti Rewmi, Idrissa Seck, lors de la dernière élection présidentielle est au bord de l’implosion
Le leader du parti Rewmi et ancien candidat de la coalition Idy2019 commence à subir les contrecoups de sa décision de rejoindre le gouvernement d’ouverture dont la liste des membres a été rendu public par le président de la République, le dimanche 1er novembre dernier. En effet, les Forces démocratiques du Sénégal (Fds/Les Guelwaars) de Dr Babacar Diop et le Front pour le socialisme et la démocratie/Bennoo jubel (Fsd/Bj) du député Cheikh Bamba Dièye ont annoncé hier, mercredi 4 novembre, la fin de leur compagnonnage avec Idrissa Seck, promu nouveau président du Conseil économique, social et environnemental (Cese).
La coalition Idy2019, qui avait porté la candidature de l’ancien Premier ministre et président du parti Rewmi, Idrissa Seck, lors de la dernière élection présidentielle (24 février 2019) à l’issue de laquelle il est classé deuxième avec 20,51% des voix, est au bord de l’implosion. Quelques jours après la publication de la liste des membres du nouveau gouvernement d’ouverture qui a consacré le retour de son parti, Rewmi, aux affaires avec deux postes ministériels et la présidence du Conseil économique, social et environnemental (Cese), sa coalition, mise en place lors de la dernière présidentielle de février 2019 commence à enregistrer des démissions. Face à la presse hier, mercredi 4 novembre, le directoire des Forces démocratiques du Sénégal (Fds/Les Guelwaars), réaffirmant son ancrage dans l’opposition, a annoncé la fin de son compagnonnage avec le leader du Rewmi et successeur de Mme Aminata Touré à la tête du Cese.
Selon leur porte-parole du jour lors de ce face à face avec des journalistes, cette décision vise à lever toute équivoque au sujet de leur engagement politique aux côtés du peuple sénégalais. Poursuivant son propos, Assane Kane, responsable de la Communication des Fds, pour ne pas le nommer, a indiqué par ailleurs que «mandat a été donné» à Dr Babacar Diop, leader des Fds, de mener des concertations non seulement avec toutes les forces politiques mais aussi des mouvements sociaux en vue de la formation d’un large front de l’opposition pour les prochaine élections municipales et départementales. Loin de s’en tenir là, le porte-parole du jour des Fds a également annoncé une tournée nationale de Dr Babacar Diop, au début du mois de décembre prochain, pour la massification et l’installation des cellules de leur parti au niveau de toutes les localités du pays.
Autre parti de la coalition Idy2019 qui a tourné le dos à Idrissa Seck, après sa décision de rejoindre la mouvance présidentielle, «pour une union de l’ensemble des forces de la nation, pour mieux faire face aux défis du moment», le Front pour le socialisme et la démocratie/Bennoo jubel (Fsd/Bj). En effet, dans un communiqué transmis à nos confrères de Dakaractu.com, le député Cheikh Bamba Dièye, leader de cette formation politique, se disant «surpris par le ralliement de son candidat en 2019, à la mouvance présidentielle, précise que le Fsd/Bj est une formation de l'opposition par conviction et par choix». Sous ce rapport, enfoncent encore Cheikh Bamba Dièye et compagnie, «le Fsd/Bj continuera d'œuvrer pour l'avènement d'une alternance crédible qui gommera, à jamais, les pratiques d'un autre âge qui ont fini de décrédibiliser la classe politique».
LE CSM SE PRONONCE CE JEUDI
La formation disciplinaire du Conseil supérieur de la magistrature va se réunir pour statuer sur le différend qui oppose le juge Yaya Amadou Dia et Ousmane Kane.
Du nouveau dans le contentieux qui oppose Yaya Amadou Dia, conseiller à la Cour d’appel de Kaolack et Amadou Kane, premier président de cette juridiction. Cette affaire, informe Source A, est sur le point de connaître son épilogue. Pour cause, le journal renseigne que la formation disciplinaire du Conseil supérieur de la magistrature va se réunir ce jeudi pour statuer sur le différend qui oppose les deux magistrats.
Il faut rappeler que le juge Yaya Amadou Dia a porté, dans une lettre d’explication, des accusations très graves sur la personne de Ousmane Kane. Il est même allé jusqu’à le traiter de « magistrat corrompu ». Ce dernier a, face à la presse, nié les faits qui lui sont imputés avant de trainer dans la boue son collègue.
CONFIDENCES DE RESCAPÉS !
Libération a recueilli les témoignages de quelques rescapés interceptés à bord d'une embarcation de migrants au large des almadies.
Dans la nuit du 25 au 26 octobre dernier, la Division nationale de la lutte contre le trafic de migrants et pratiques assimilées en collaboration avec la marine nationale avait intercepté une embarcation de migrants au large des almadies vers 3h. Libération a recueilli, dans sa livraison de ce jour, les témoignages de quelques rescapés.
J’AI SURVÉCU GRÂCE À UN BIDON VIDE
Coura. S, raconte avoir remis à un passeur 300 mille francs CFA pour faire partie du voyage. « J’ai sauté sur l’occasion parce que nous étions confrontés à une situation très difficile à Cayar. Nous avons embarqué vers 1h du matin à la plage de Soumbédioune en direction de l’Espagne. Nous étions environ 70 passagers. Je ne connais pas le nombre de rescapés mais je sais que le nombre de disparus est élevé par rapport au groupe qui est dans les locaux. Lorsque la pirogue a été percutée par le bateau de la Marine, elle s’est renversée et nous sommes tombés dans l’eau. Mon frère Moussa S a nagé vers moi pour m’aider à sortir ma tête de l’eau. Il m’a donné ensuite un bidon vide afin de pouvoir rester hors de l’eau. J’ai pu difficilement embarquer dans le navire espagnol », a-t-elle raconté aux policiers.
Pape Samba F qui a vu le jour en 1996 à Saint-Louis a aussi son histoire. « L’idée de voyager clandestinement vers l’Europe m’a traversé l’esprit suite à mes conversations via Whatshap avec des jeunes de mon quartier, du même âge que moi, qui ont réussi à rallier les Iles Canaries ces derniers temps. La plupart de ces jeunes, malgré le fait de ne pouvoir nager ont réussi quand même à arriver à destination, je me suis dit que c’était l’occasion pour moi qui suis pêcheur de tenter ma chance. J’avais décidé de rejoindre l’Espagne parce que la pêche au Sénégal n’est plus fructueuse ; Je n’envisage pas de e me relancer dans cette aventure. Je suis désorienté et très affecté », dit-il.
NDIASSANE S’ANIME PEU À PEU À LA VEILLE DE SON GAMOU
La cité religieuse de Ndiassane s’anime peu à peu à la veille de son Gamou, avec l’arrivée de disciples, de vendeurs et d’acteurs divers, venus de différentes parties du pays et de l’étranger.
Ndiassane, 5 nov (APS) - La cité religieuse de Ndiassane s’anime peu à peu à la veille de son Gamou, avec l’arrivée de disciples, de vendeurs et d’acteurs divers, venus de différentes parties du pays et de l’étranger.
Les commerces s’installent ça-et-là, et des vendeurs à la criée rivalisent déjà d’ardeur, pour attirer la clientèle, dans un tintamarre indescriptible.
Des camions déchargent divers produits venus de pays voisins. Çà et là des fruits secs, des articles décoratifs, des encensoirs, des écuelles.
Au marché malien non encore entièrement occupé, les clients négocient déjà des tissus. Les marchands ambulants sont aussi dans la mêlée.
A la résidence du khalife, les entrées sont filtrées, avec un dispositif sanitaire sécurité bien en place. Les disciples arrivent par groupes pour renouveler leur allégeance à leur responsable religieux.
Cette année, vu le contexte de pandémie dans lequel se tient cette manifestation, ‘’le focus a été mis sur la santé’’, a dit Elhadji Mouhamed Kounta.
Le comité d’organisation a ‘’très tôt pris les devants, dès l’annonce de la tenue du Gamou par le khalife’’, en mettant en place un comité local de santé.
Il est accompagné en cela par le ministère de la Santé, la région médicale et le district sanitaire de Tivaouane.
Grâce à ce dispositif, tous les acteurs et agents de santé communautaires ont été sensibilisés, a-t-il dit. Il admet toutefois la nécessité d’adapter cette stratégie aux ressortissants étrangers, venus assister à cet évènement religieux.
Le thème de l’édition 2020 du Gamou de Ndiassane porte justement sur ‘’Pandémie : conséquences et perspectives dans la pensée kountiyou : l’exemple de Cheikh Bou Mouhamed Kounta’’.
Une cérémonie officielle restreinte est prévue jeudi dans l’après-midi à la résidence du khalife, selon le chronogramme de l’évènement.
KEEMTAAN GI - NAY METTI*
Elle n’a même pas encore fait sa passation de service et voilà qu’on lui chercherait des poux. Chiche, alors ! Des rumeurs sont en tout cas déjà savamment distillées pour la peindre en prévaricatrice de nos maigres ressources. Histoire de «tuer » un adversaire qui gênerait ou pourrait obstruer des chemins ? Est-ce une façon de lui mettre la bride, la tenir à carreau afin qu’elle ne déploie pas ses ailes ? Dix mois de présence à la tête d’une institution qu’elle a redynamisée alors que, jadis, elle était jadis amorphe. Et voilà qu’au moment où elle doit passer le relais à un autre qui exigeait la dissolution de cette même institution, on lui sort une accusation de mauvaise gestion. Ah, les rustres, aucune galanterie ! Plutôt que des fleurs, on balance des peaux de bananes sous les pieds de la seule femme qui figure dans la charrette de la semaine dernière. si c’est pour s‘enrichir n’avait-elle pas toute la latitude de le faire dans d’autres stations comme quand elle coiffait tous les ministères ? La vérité c’est que Mimi touré s’est enrichie légalement dans le système des Nations unies, bien avant de rentrer au Sénégal ! Et puis, elle n’a jamais fait partie de ces mecs et dames du genre de ce vilain « kàccoor » à se bousculer dans les « Rap’s » et « Ndiag’s ». La façon par laquelle ils s’y prennent pour tenter d’abattre celle qui s’est battue pour le triomphe du Chef, nous parait bête et méchante. Mais coriace comme elle est, sûre d’elle- même, libre et debout comme un soldat, elle a vite fait de tracer la ligne à ne pas franchir par ses adversaires. Prête à se battre pour son honneur. Cette Mimi-là, que l’on voyait prête à laisser passer l’orage, est dans des dispositions de guerroyer et vendre chèrement sa peau. sa missive d’hier sur sa page Facebook, plutôt que d’être celle d’une personne sur la défensive, est une déclaration de guerre. Qui s’y frotte, s’y pique ! Croyez nous, le combat pourrait être ensanglanté. Et sans être de la confraternité des « dëm », on adore. Nay Metti* ! (Que ça saigne !) on va panser les blessures… Kaccoor Bi
A NOS LECTEURS
Vous avez été nombreux à prendre d’assaut les kiosques de journaux où à harceler les vendeurs à la criée pour réclamer votre édition du « témoin » d’hier. Les pauvres gérants de kiosques ou vendeurs ont eu du mal à vous convaincre que notre journal n’était pas sorti puisque, tout simplement, vous avez entendu dans les revues de presse développer les titres du « témoin ». hélas, votre quotidien préféré n’est en effet pas sorti à cause d’une panne de notre imprimerie. une panne survenue alors que les Pdf de notre édition du jour avaient déjà été envoyés aux « revueurs de presse ». d’où la confusion notée hier. toutes nos excuses pour vous avoir fait faux bond, très chers lecteurs ! Mais c’était indépendant de notre volonté…
INTERDICTION DU TELETHON DE BARTH PAR LE CRNA… SONKO TAILLE BABACAR DIAGNE
Le leader des « Patriotes » Ousmane Sonko n’a pas trouvé normale l’interdiction du téléthon que devait organiser le maire de Mermoz Sacré-Cœur, Barthélémy Dias, en soutien aux déguerpis de la cité terme sud de Ouakam. C’est ce qu’il a fait savoir hier, lors de la conférence de presse organisée par l’initiateur du téléthon, le maire de Mermoz-Sacré-Cœur, Barthélémy Dias. Selon le président du Pastef, le Conseil national de régulation de l’audiovisuel devait même encourager un tel acte social pour permettre à des anciens militaires qui ont servi le peuple et ont défendu des pays pour le maintien de la paix, d’avoir un toit. « Ce téléthon avait été interdit sur aucune base par les pouvoirs publics. Je pense qu’on ne devait pas le leur interdire. il n’y aucun franc destiné à leurs poches. ils l’ont fait pour venir en aide à des sénégalais. Ceux qui leur ont interdit d’organiser ce téléthon devaient être les premiers sur ce chemin », a dit le leader de Pastef en parlant du président du Cnra.
BARTH RAILLE IDY
Toujours lors de cette conférence de presse que le maire socialiste a organisée pour demander un soutien de la population pour les anciens militaires déguerpis de terme sud, Barth n’a pas manqué d’ironiser sur l’entrée du leader de Rewmi dans l’attelage gouvernemental de Macky. Les journalistes lui ayant posé une question relative à cette entrée, alors qu’il avait précisé que la rencontre était pour appeler les sénégalais au téléthon, le teigneux Barth en a profité pour flinguer idy. « Lan nguen beug niou wax wa cogne ba ? », dit-il ironiquement. Un terme qui est à la mode surtout sur les réseaux sociaux depuis quelque temps. Et qui signifie tout simplement : que voulez-vous qu’on dise aux voisins du coin ? Autrement dit, comment peut-on leur expliquer ce « « gathié » !
COUD MAGUETTE SENE REMPLACE ABDOULAYE SAYDOU SOW
Pour trouver un remplaçant à l’ancien directeur du Coud, Abdoulaye Saydou Sow, promu ministre de l’urbanisme, le président de la République n’est pas allé chercher loin. il a jeté son dévolu sur Maguette Sène, qui était jusque-là le directeur du Matériel et du transit administratif au ministère des Finances, et maire de la commune de Malicounda dans le département de Mbour. une façon de consoler le département de Mbour surtout après la non reconduction de l’ancien ministre des transports et responsable local du parti présidentiel, Me Oumar Youm.
NOMINATION ME MOUSSA BOCAR THIAM NOMME AGENT JUDICIAIRE DE L’ETAT
Les dissidents du Parti socialiste sont décidément à la fête ! après Me aïssata tall sall, qui avait « osé » rallier le parti présidentiel et promue ministre des affaires étrangères dans le nouveau gouvernement, c’est au tour de l’ancien porte-parole du Parti socialiste, Me Moussa Bocar Thiam, d’avoir été nommé hier agent Judiciaire de l’Etat. il remplace à ce poste stratégique le magistrat Félix Antoine Diomme qui a rejoint le Gouvernement comme ministre de l’intérieur. Me Moussa Bocar Thiam obtient la récompense de sa transhumance vers les praires marron-beige de Macky sall. Le maire de Ourossogui avait quitté avec fracas le Ps en avril 2019. au cours d’une conférence de presse à la Maison de la Presse à cette époque, il disait qu’ «il est temps pour ma personne de prendre conscience des limites de la volonté du Ps d’opter pour une dynamique conquérante. Je déclare solennellement m’être retiré du Parti socialiste». il avait saisi cette occasion pour cogner sur le défunt secrétaire général du Ps, Ousmane Tanor Dieng. Selon lui, la façon de ce dernier de gérer le Parti socialiste était plus que regrettable. a l’en croire, Ousmane Tanor Dieng aurait raté l’occasion de relancer ce parti en créant cette envie de remobilisation des troupes. La reconduction de Mme aminata Mbengue Ndiaye et serigne Mbaye Thiam dans le gouvernement «est à la fois inopportune et sans intérêt pour le Parti socialiste, dont la reconquête du pouvoir devrait être le sacerdoce» avait dénoncé Me Moussa Bocar Thiam. il avait affiché la disponibilité de travailler avec le chef de l’Etat. il vient d’être récompensé de sa transhumance. si l’on comprend bien le président Macky sall entend affaiblir son allié socialiste en promouvant à de hautes responsabilités tous ceux qui le quittent pour adhérer à l’aPR. Qu’importe leur poids politique, l’essentiel est qu’ils rejoignent l’aPR. ainsi, Me Aïssata tall sall qui ne pesait pas 5 % du Ps obtient un ministère de souveraineté tandis que le Ps pris dans son ensemble ne bénéficie que deux ministères de seconde zone. Et maintenant, l’agence judiciaire de l’Etat pour le transhumant Me Moussa Bocar Thiam ! De quoi créer chez les socialistes des vocations d’aller voir ailleurs, plus précisément dans des prairies marron-beige…
DOUDOU KA A LA TETE DE LA SOCIETE DE L’AEROPORT INTERNATIONAL BLAISE DIAGNE…
Doudou ka quitte le Fongip pour la direction générale de la société « aéroport international Blaise Diagne (aiBd sa). il a été nommé hier à ce poste en Conseil des ministres en remplacement de l’ingénieur polytechnicien Abdoulaye Mbodj. L’ingénieur des Ponts et Chaussées, Expert en financements dirigeait le Fongip depuis 2013 date à laquelle il a été nommé comme le premier patron de cet instrument financier créé en même temps que le Fonsis par le président de la République. durant ces 7 ans, ce natif de Ziguinchor n’a pas dormi au Fongip puisqu’il a pu mobiliser plus de 60 milliards de financement pour 6000 très petites et moyennes entreprises et GiE à travers le sénégal, dans toutes les régions et les 45 départements du pays. En outre, pour les sénégalais de l’Extérieur, il a su mettre en place un mécanisme à travers un fonds propre de garantie pour les investissements des sénégalais de l’extérieur. Ce qui a permis d’accompagner plus de 35 sénégalais de l’extérieur à mettre en place des projets stratégiques d’un montant de 4 milliards. …
ET THERESE FAYE DIOUF ADMINISTRATEUR GENERAL DU FONGIP
Parmi les mesures individuelles d’hier, la nomination qui ne colle pas, c’est celle de thérèse Faye diouf comme administrateur général du Fonds de Garantie des investissements prioritaires (Fongip). L’ancienne patronne de la case des tout-petits, titulaire d’un petit master de l’ucad, remplace… un ingénieur des Ponts et Chaussées. Certes sur le terrain de l’engagement politique, la bonne dame était au début de l’aventure de Macky sall en tant que responsable des étudiants puis des jeunesses de l’apr. Mais voilà, on a beau être indulgents mais on ne voit pas comment la maire de diarrère, dans le Fatick, diplômée en sociologie de l’université de dakar, peut diriger un établissement que l’on peut assimiler à une banque. Franchement, elle est très loin d’avoir le profil requis pour diriger un établissement comme le Fongip. sauf si, évidemment, on veut mener ce Fonds à la faillite. Qu’en pense la Commission bancaire ? autre personne rendue heureuse par la signature du président Macky sall : l’enseignant-chercheur oumar Ndoye, qui a été nommé hier Président du Conseil d’administration du Fonds de Garantie des investissements prioritaires (FoNGiP). Lui aussi a-t-il des notions dans le domaine bancaire ? Le témoin n’en sait rien !
LA SALLE DE SIMULATEUR D’HELICOPTERE DE L’ARMEE BAPTISEE AU NOM DU «CAPITAINE MAMADOU SEYE»
dans son édition du 27 octobre dernier, « Le témoin » quotidien avait annoncé la disparition brutale du capitaine Mamadou sèye alias « seya », ancien commandant de bord de l’hélicoptère présidentiel sous Me abdoulaye Wade, puis de son successeur Macky sall. Notre vibrant hommage rendu à seya avait été qualifié d’émouvant au point de faire couler les larmes de tous ceux qui le connaissaient. Cette fois-ci, c’est au tour de l’armée sénégalaise d’exprimer sa reconnaissance au défunt en baptisant la salle de simulateur de mission hélicoptère au nom de feu capitaine Mamadou sèye. La cérémonie de baptême a eu lieu hier, mardi, à la base aérienne de thiès. Elle a été présidée par le général de brigade aérienne Joseph Mamadou diop, chef d’état-major de l’armée de l’air, récemment nommé Cempart. Plusieurs autorités civiles et militaires ont rehaussé la cérémonie de leur présence. sans oublier les membres de la famille du défunt qui se sont massivement déplacés pour effectuer un pèlerinage dans cette salle « capitaine Mamadou seye ». un valeureux parrain qui a marqué les airs et les espaces de son époque.