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13 septembre 2025
MAME MATAR GUEYE SE DECHARGE SUR LA DIRECTION DU COMMERCE INTERIEUR
La question qu’on se pose est de savoir le rôle de la Direction du Commerce intérieur qui a une haute responsabilité concernant tout ce qui entre dans le marché intérieur
Mame Matar Gueye de l’Ong Jamra trouve que la commercialisation des produits infantiles tels que les gadgets, avec un contenu alcoolique, la vente des bonbons qui promeuvent l’homosexualité, démontrent une faille dans la surveillance du marché que doit assurer les services de la Direction du Commerce intérieur.
«Il y a une question cruciale à se poser : pourquoi, depuis 2015, le marché est envahi par des produits dangereux particulièrement pour les enfants ? La question qu’on se pose est de savoir le rôle de la Direction du Commerce intérieur qui a une haute responsabilité concernant tout ce qui entre dans le marché intérieur. Pourquoi les autorités de la Direction du Commerce intérieur, à chaque fois que des alertes sont lancées, ont la fâcheuse habitude de commencer d’abord par des dénégations, avant de se rendre à l’évidence. C’est le cas en octobre avec les gadgets Lgbt.
Son directeur avait nié l’existence du produit sur le marché, avant d’interdire, par une note circulaire datée du 20 octobre 2020, toute commercialisation de celui-ci. Pour l’affaire des gadgets au contenu alcoolisé, la réaction a été rapide. Il faut que le produit commence à faire du mal pour que les services compétents agissent. Nous sommes en droit d’être inquiets. Ce que nous faisons, et les autres compatriotes sur les réseaux sociaux, c’est le travail de la Direction du Commerce intérieur. Nous suggérons au ministère du Commerce de travailler avec les services de Douanes parce que les produits ne sont pas tombés du ciel. Le pays a des frontières maritimes, terrestres et aériennes. Les services compétents ont du travail à faire. Les populations sont de plus en plus à la merci de commerçants véreux qui ne sont préoccupés que par le gain d’argent facile, au détriment de la santé physique des citoyens, plus particulièrement celle des enfants».
SADIO MANE MERITAIT LE PODIUM
L’attaquant sénégalais arrivé 4-ème du Best 2020, le classement des meilleurs footballeurs de l’année de la FIFA, méritait de figurer dans le trio de tête, a estimé Samuel Eto’o
L’attaquant sénégalais, Sadio Mané arrivé 4-ème du Best 2020, le classement des meilleurs footballeurs de l’année de la FIFA, méritait de figurer dans le trio de tête, a estimé Samuel Eto’o, l’ancien attaquant des Lions Indomptables du Cameroun.
‘’Depuis l’année dernière, (Robert) Lewandowski a été exceptionnel donc il mérite le numéro 1, mais Sadio Mané aligne les bonnes performances, il devait faire partie du podium’’, a analysé Samuel Eto’o lors d’un entretien virtuel avec des journalistes africains.
‘’Pour ce qu’il est en train de réussir, il mérite largement le podium et j’espère le voir l’année prochaine briguer le titre’’, a ajouté Eto’o actuellement à Doha (Qatar) pour les besoins de l’inauguration d’Al Rayyan Stadium le 4-ème stade de la coupe du monde 2022.
Parlant spécifiquement des ‘’Dream Team’’ réalisés par le magazine France Football qui ne comptaient aucun footballeur africain, Samuel Eto’o s’est posé la question de savoir la place occupée par les journalistes africains dans la désignation des lauréats.
‘’Il faut que les journalistes africains croient aux footballeurs du continent, sinon qui va croire en eux’’, s’est interrogé la Légende Eto’o, ambassadeur de Qatar 2022. En raison de la crise sanitaire qui a bouleversé la planète football ces derniers mois, le magazine français France Football a pris la décision de ne pas attribuer de Ballon d’Or, pour cette année 2020.
La publication a toutefois choisi de réaliser sa ‘’Dream-team’’, en prenant en compte les plus grands joueurs de l’histoire du football.
«CES GENS-LA FONT LE TRAVAIL DEPUIS DES ANNEES»
Le président de Sos Consommateurs, Me Massokhna Kane, révèle que la vente des gadgets au contenu alcoolique date de plusieurs années au Sénégal. Elle n’est qu’un commerce illicite qui vient d’être découvert.
Le président de Sos Consommateurs, Me Massokhna Kane, révèle que la vente des gadgets au contenu alcoolique date de plusieurs années au Sénégal. Elle n’est qu’un commerce illicite qui vient d’être découvert.
«Ces gens-là font le travail depuis des années et c’est maintenant qu’on a pris un. Combien de fois sont-ils parvenus à écouler leurs produits ? Combien de jouets de cette nature, nuisibles à la santé des enfants et même à celle des adultes ?», s’est demandé le président de Sos Consommateurs Me Massokhna Kane. C’est une affaire très grave qui mérite une enquête sérieuse, a-t-il ajouté. «On vend de l’alcool à des enfants, à travers des jouets. C’est d’une gravité exceptionnelle. D’après les éléments de l’enquête que nous avons pu avoir, ça dure au moins de quelques années. Nous avions souhaité qu’il y ait une enquête beaucoup plus approfondie pour remonter la filière d’approvisionnement parce que les gens qu’on a arrêtés ont essayé de nier, en disant que c’est des gens qui viennent de la Guinée qui ont vendu ça, sans facture. C’est une fuite en avant».
LES PERSONNES INCULPEES JUGEES EN FLAGRANT DELIT, MARDI PROCHAIN
D’ores et déjà, Sos Consommateurs, s’est constitué partie civile au procès des personnes inculpées dans le cadre de la vente de ces gadgets. «La procédure se poursuit. J’ai appris qu’ils vont passer en flagrant délit, mardi prochain. Nous allons nous constituer partie civile et nous allons demander au juge d’ouvrir une enquête beaucoup plus approfondie parce qu’il ne s’agit pas de juger des gens en flagrant délit, les condamner éventuellement, mais qu’on puisse enquêter sérieusement. Et ça, il n’y a qu’un juge d’instruction qui peut le faire. Nous demandons qu’un juge d’instruction soit désigné pour enquêter de manière beaucoup plus approfondie, pour qu’on puisse en arriver à trouver la source d’approvisionnement réelle».
POUR UN LABORATOIRE D’ANALYSE DES PRODUITS AU PORT
Pour Me Massokhna Kane, «il faut que l’Etat donne des moyens beaucoup plus importants au ministère du Commerce, aux services de Douanes». Mieux, ajoutet-il, «nous avons toujours demandé qu’il y ait un laboratoire d’analyse au niveau du port parce que c’est là-bas que passe le plus gros des marchandises. Il faut renforcer les moyens en nombre, en matériel, en moyens financiers pour que les citoyens puissent être bien protégés. Le ministère (du Commerce, ndlr) n’a pas les moyens d’assurer correctement sa mission. Ça fait des années que nous disons que le ministère du Commerce doit être un grand ministère ; avec de très gros moyens».
RENFORCER LE SERVICE D’HYGIENE POUR LE CONTROLE DES ECOLES ET DES ALENTOURS
Le défenseur des droits de consommateurs est aussi d’avis que le contrôle des écoles et des alentours doit être renforcé. «Il faut une meilleure surveillance des écoles et des alentours. Les enfants sont exposés. Même les denrées alimentaires qu’on vend dans les écoles, il n’y a pas aucune mesure d’hygiène. Il faut renforcer le Service d’hygiène», a-t-il suggéré.
LES AUTORITES SANITAIRES SUR LE QUI-VIVE
La seconde vague a fini de dicter sa loi au Sénégal. La courbe va de crescendo chaque semaine depuis le mois de novembre et la quasi-totalité des districts sanitaires est touchée. Conséquence : les centres de traitement épidémiologique sont réactivés.
La seconde vague a fini de dicter sa loi au Sénégal. La courbe va de crescendo chaque semaine depuis le mois de novembre et la quasi-totalité des districts sanitaires est touchée. Conséquence : les Centres de traitement épidémiologique sont réactivés au forceps.
Les signaux sont au rouge avec une moyenne de 100 cas par jour de coronavirus au Sénégal depuis le mois de Décembre même si la seconde vague s’est installée au mois de novembre. Une situation qui est devenue préoccupante surtout pour la région de Dakar qui concentre à elle seule les 2/3 des cas depuis la déclaration de la maladie le 02 mars dernier. Avec cette recrudescence de la pandémie, tous les centres de traitement qui avaient fermé leurs portes après une baisse exponentielle depuis plus de deux mois (septembre, octobre et début novembre), reprennent progressivement du service.
Selon le dernier rapport du Sénégal transmis à l’Organisation mondiale de la santé (Oms) à la date du 07 décembre, 73 districts sanitaires ont enregistré un cas au moins, soit une proportion de 92% (73/79) et à la date d’hier, plus de 500 patients sont pris en charge dans les centres de traitement en épidémiologie et en ambulatoire avec un taux d’occupation des lits dont la moyenne tourne autour de 71,9 % à Dakar, 6,5 % dans les autres régions.
Pour rappel, rien qu’à la date du 07 décembre, selon toujours le rapport du ministère de la Santé et de l’action sociale du Sénégal, le cumul était de 16 553 cas confirmés de Covid-19. « Toutes les 14 régions du Sénégal sont touchées : Dakar (11340 cas), Thiès (2025 cas), Diourbel (770 cas), Ziguinchor (568 cas), Saint-Louis (345 cas), Kolda (216 cas), Kaolack (293 cas), Sédhiou (151 cas), Tambacounda (112 cas), Kédougou (219 cas), Fatick (334 cas), Louga (81 cas), Matam (69 cas), Kaffrine (20 cas) », relève-t-on.
Ainsi, face à la flambée des cas, les autorités sanitaires ont procédé au renforcement de la surveillance face à la recrudescence des cas Covid-19, la poursuite de l’investigation des cas et le suivi des contacts par les équipes des districts sanitaires, la poursuite du screening des voyageurs entrants et sortants à savoir de la prise de température, le testing et remplissage des fiches du voyageur, à l’élaboration de nouvelles stratégies adaptées au contexte actuel de la pandémie. A cela, se sont ajoutées les opérations de poursuite des activités de désinfection/décontamination des domiciles des cas et des corps sans vie, comme d’encadrement des activités d’inhumation des décès d Covid-19.
Prise en charge des cas graves : les CTE réactivés
Plusieurs centres de traitement pour Covid-19 ont du mal à prendre en charge les cas graves qui sont le plus souvent référés dans les structures sanitaires régionales. C’est le cas du centre de Matam qui, dépourvu d’un service adapté, est obligé de référer ses malades à Ourossogui ou Saint Louis.
Selon le personnel soignant de cette localité, la prise en charge se fait correctement avec plus d’une dizaine de cas. Dans les autres régions, les services d’urgence des structures sanitaires viennent en appui aux centres de traitement qui, le plus souvent, sont implantés au sein de ces établissements. « Une partie des urgences est destinée à la stabilisation des cas graves».
A Dakar, les grands centres de traitement comme Fann, Dalal Diam réceptionnent le plus grand nombre de cas. Dans ces services, la continuité des soins y est toujours d’actualité même pendant la tendance baissière.
3174 MIGRANTS ONT TROUVÉ LA MORT EN 2020 SELON L’OIM
Les chiffres sont effarants. Ils font froid dans le dos. Selon l’organisation internationale pour les migrants, ce sont 3174 migrants qui sont décédés le long des différents itinéraires migratoires dans le monde cette année.
Les chiffres sont effarants. Ils font froid dans le dos. Selon l’organisation internationale pour les migrants, ce sont 3174 migrants qui sont décédés le long des différents itinéraires migratoires dans le monde cette année. Il s’agit d’une baisse de près de 2000 morts par rapport aux 5 327 décès recensés par l’OIM en 2019.
Cependant, précise l’OIM, la baisse du nombre de décès de migrants enregistrés n’indique pas nécessairement que le nombre de vies perdues a réellement diminué en 2020. Car la pandémie de Covid 19 remet également en question la capacité de l’OIM à rassembler des données sur les décès pendant la migration et à surveiller des itinéraires spécifiques.
En sus, l’OIM indique avoir eu connaissance d’au moins 14 naufrages invisibles ayant fait au moins 600 victimes et qui n’ont pas été inclus dans les dossiers de cette année.
LE SORT INQUIETANT DES MIGRANTS SUBSAHARIENS EN QUESTION
La situation des migrants à travers le monde en général se dégrade continuellement. Les migrants sont surexploités, discriminés, réduits à l’esclavage, torturés voire assassinés.
Action pour les Droits Humains et l’Amitié (ADHA) s’indigne du sort des migrants laissés à eux-mêmes. A l’occasion de la Journée internationale des migrants célébrée hier, vendredi 18 décembre 2020, ADHA s’alarme du nombre de morts de migrants dans la Méditerranée et de ceux réduits à l’esclavage.
La situation des migrants à travers le monde en général se dégrade continuellement. Les migrants sont surexploités, discriminés, réduits à l’esclavage, torturés voire assassinés. Alors qu’avant la pandémie, les frontières étaient leur étaient fermées, à travers la mise en place de systèmes sophistiqués de surveillance, des murs, des grillages qui rendent le franchissement de certains territoires de plus en plus difficiles et périlleux, la situation s’est empirée avec la Covid-19, poussant les migrants subsahariens à prendre des bateaux de fortune pour rejoindre le Nord.
Action pour les Droits Humains et l’Amitié (ADHA) «tire la sonnette d’alarme car le nombre de morts de migrants dans la Méditerranée et de ceux réduits à l’esclavage parce que tombés entre les mains de trafiquants et de passeurs continuera d’augmenter si la communauté internationale et les Etats membres de la CEDEAO en particulier ne prennent pas leurs responsabilités en s’attaquant aux causes profondes de la migration irrégulière», déplore l’Ong, à travers un communiqué publié à l’occasion de la Journée internationale des migrants, sous le signe de «Migration et Résilience».
Et ADHA de souligner : «au-delà de ce décompte macabre, les survivants sont confrontés à des situations inhumaines et de traitements cruels, inhumains ou dégradants sitôt que les rideaux médiatiques sont tombés, car ils sont rejetés vers les pays du Bassin méditerranéen pour leur détention et leur rapatriement vers les pays d’origine.
C’est le cas des migrants subsahariens dont la nationalité africaine ne fait aucun doute. Les plus chanceux seront reconduits à la frontière, car les pays d’accueil se barricadent de plus en plus avec une politique d’admission très restrictive et des procédures d’expulsion et de reconduction à la frontière inhumaines, dégradantes et irrespectueuses de la dignité humaine».
Pour faire face à cette situation «alarmante», accentuée par «l’absence de politiques efficaces», et au «sérieux drame qui affecte cruellement le Sénégal», ADHA «exige des Etats de l'Union européenne qu’ils veillent au respect de la dignité humaine en intensifiant leurs efforts dans la lutte contre la pauvreté en Afrique, en vue de rétablir un équilibre économique entre le Nord et le Sud tout en promouvant une politique migratoire inclusive qui prend en compte les préoccupations des Etats africains ; recommande aux Etats africains en général, le Sénégal en particulier, de mener une large concertation autour de la problématique de la migration irrégulière pour l'adoption de politiques et stratégies efficaces permettant la prise en charge effective de leurs ressortissants dont la majorité est constituée de jeunes à la recherche d'un meilleur avenir, c’est à dire une politique de jeunesse mise en place par les jeunes pour les jeunes».
Aussi l’ADHA requiert-elle : «que le conseil qui sera créé en mi-décembre ne soit pas un autre conseil de plus dont les jeunes ne verront jamais l’importance, ni le sérieux. Mais qu’il soit un conseil national qui sera à l’écoute des jeunes, dirigé par des jeunes et pour les jeunes ; que les organismes ou collectifs ne se nourrissent pas de la migration mais travaillent pour la promotion, la protection et le respect des droits des jeunes et des migrants ; demande au Chef de l’Etat du Sénégal d’avoir une oreille attentive aux préoccupations des jeunes».
Selon les chiffes de l’ONU, près d’un millier de morts ont été dénombrés en 2020 sur la route migratoire vers les îles Canaries (où près de 17 000 migrants subsahariens ont débarqué cette années contre un peu mois de 3 000 en 2019). Sans compter des milliers de morts et des disparus en Méditerranée cette année, et dans le désert, note la source.
MAPATHE NDIAYE POINTE UN "DÉFICIT RÉEL" DE GÉOMÈTRES TOPOGRAPHES AU SÉNÉGAL
Le nombre de géomètres topographes que forme le Sénégal reste trop faible pour couvrir les besoins grandissants du pays dans cette spécialité, a souligné le directeur de l’UFR sciences de l’ingénieur
Thiès, 18 déc (APS) - Le nombre de géomètres topographes que forme le Sénégal reste trop faible pour couvrir les besoins grandissants du pays dans cette spécialité, a souligné vendredi, le directeur de l’UFR sciences de l’ingénieur (UFR/Si) de l’Université de Thiès, Mapathé Ndiaye.
"Le Sénégal a un ingénieur topographe pour 100.000 habitants et, en comparaison à la France, c’est un ingénieur pour 7.000 habitants ’’, a relevé Mapathé Ndiaye, lors d’une cérémonie de remise de don de matériel de topographie d’une valeur de 9 millions, offert par la première promotion (2011) en ingénierie topographe.
M. Ndiaye a signalé que le Sénégal était resté plusieurs années sans former de géomètres topographes, en raison d’une ‘’saturation’’ notée à l’époque.
Pour M. Ndiaye l’offre de formation que propose l’UFR science de l’ingénieur pour cette filière, a remis au goût du jour les besoins du pays, à un moment où ‘’le déficit est réel’’.
‘’ Les géomètres topographes interviennent dans tous les projets de bâtiments et travaux publics, mais aussi dans le secteur des mines (…) et généralement tous ceux qui sont formés dans nos universités, sont immédiatement recrutés’’, a-t-il indiqué.
Le responsable a saisi l’occasion pour souligner l’importance de veiller à ce que la norme inculquée à l’ingénierie sénégalaise soit ‘’conforme au contexte sénégalais’’. ‘’L’UFR/SI va jouer son rôle, mais il faut qu’on forme des produits conformes à la réalité sénégalaise’’, a-t-il précisé.
D’où la nécessité, selon lui, d’accroître la formation mais surtout d’accentuer la communication pour attirer le maximum d’étudiants dans cette filière.
"La nouvelle donne c’est de prendre en charge l’adéquation formation-emploi c’est-à-dire qu’on soit en mesure de prendre en compte les besoins du pays’’, a ajouté M. Ndiaye. Il a relevé que cette filière pourrait évoluer vers la géomatique, qui pourrait prendre la relève.
Evoquant la Conférence internationale des géomètres que le Sénégal avait abrité il y a un an, il a soutenu que cet événement témoignait de l’ambition du pays de relever le défi de la formation de géomètres topographes.
LA SECONDE VAGUE DE COVID-19 ET D’AUTRES SUJETS AU MENU
Dakar, 19 déc (APS) – Les journaux du week-end étalent leurs préoccupations au sujet de la seconde vague de Covid-19 qui frappe le pays tout en n’occultant pas les aspects économiques et politiques de l’actualité nationale.
Sur le front de la riposte à la propagation du nouveau coronavirus Sud quotidien relève que le ‘’autorités sanitaires sont le sur qui-vive’’. Elles ont selon le journal réactiver au forceps les centres de traitement épidémiologiques alors que la courbe des contaminations va crescendo chaque semaine depuis novembre, n’épargnant aucun district sanitaire du pays.
Le pays a enregistré, depuis le 2 mars, date d’apparition de la maladie sur son territoire, 1.559 cas positifs de Covid-19, dont 16.449 guéris et 357 décès, alors que 752 patients étaient encore sous traitement vendredi.
‘’Le pays sombre dans le pire’’, alerte l’Observateur, vraisemblablement alarmé par les chiffres de la maladie. Le journal qui craint une vague meurtrière, table sur une hausse exponentielle du nombre de morts, alors que les structures sanitaires sont submergées par les cas graves.
Le journal du Groupe futurs médias (GFM) souligne que des autorités étatiques sont internées dans des cliniques au moment où les riches évacuent leurs malades à l’étranger.
S’intéressant également à la seconde vague de Covid-19, Vox Populi reprend à sa Une directive de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) appelant à des ‘’mesures plus fortes’’ sur le continent africain où les contaminations culminent à 46.000 cas en moyenne par semaine.
‘’Le virus saute les grilles’’, image Walf Quotidien pour évoquer la contamination de chefs d’Etat et dirigeants du monde par le nouveau coronavirus. Le journal cite l’exemple de Bolsonaro, président du Brésil, de Trump des Etats-Unis d’Amérique, du président français, Macron et du Premier ministre britannique, Boris Johnson.
Le Soleil, de son côté, met en avant l’actualité économique à faisant état du renforcement par l’Etat du soutien au secteur du tourisme secoué par la pandémie.
Citant le ministre du Tourisme et des Transports aériens, Alioune Sarr, la publication annonce que le Crédit hôtelier allait passer de 15 à 20 milliards de francs en 2021.
Pendant ce temps, Source A s’inquiète du niveau d’endettement du Sénégal qui est en passe de dépasser le seuil fixé par l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA).
Le journal relève que le taux d’endettement est projeté à 67, 4 % du Produit intérieur brut et s’attend dores et déjà à des tensions de trésorerie dans le pays, sur fond de hausse généralisée des prix et de menaces sur les investissements du Plan Sénégal émergent.
L’exploitation des ressources minières intéresse le quotidien L’AS, lequel revient sur les ’’insuffisances’’ des mécanismes de subventions des industries extractives destinées à l’Etat et aux collectivités territoriales. Il s’appuie notamment sur un rapport de l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (ITIE) récemment rendu public.
Par exemple, sur les droits fixes et de redevances minières, les textes ne prévoient pas une affectation des fonds obtenus pour des activités spécifiques ou l’obligation de leur utilisation pour le financement des plans de développement locaux, analyse le journal.
La politique parvient à toujours garder la cote dans les journaux parvenus à l’APS samedi. Le Quotidien n’y échappe pas en consacrant sa Une aux relations entre le chef de l’Etat et la présidente sortante du Conseil économique, social et environnemental, Aminata Touré.
‘’La guerre de ne cesse pas’’, croit savoir le journal. La publication voit dans l’envoi d’une mission de l’Inspection générale d’Etat (IGE) pour fouiller la gestion de l’ancien Premier ministre, une étape supplémentaire de cette confrontation.
Le journal Enquête évoque une autre ‘’guerre’’, celle des artistes contre les mesures restrictives imposées au secteur de la culture pour endiguer la propagation du nouveau coronavirus.
Il se fit écho de la volonté des acteurs culturels regroupés au sein d’un colletcif de braver l’arrêté interdisant les spectacles dans les débits de boissons. Ils envisagent ainsi, selon le journal, d’organisation un sit-in de protestation mercredi à Dakar.
Le député 0Mamadou Lamine Diallo guéri de la covid-19
Le député Mamadou Lamine Diallo fait partie des 65 patients hospitalisés et déclarés guéris de la covid-19. Le parlementaire qui avait chopé le virus sûrement à l’Hémicycle réserve sa première visite à sa mère, dit-il en toute quiétude. Le président du mouvement Tekki qui annonce sa guérison a salué l’engagement patriotique et le professionnalisme du personnel de santé, notamment Pr Moussa Seydi, Dr Kadia Diallo, Dr Signate de Sos Médecins et Dr El Hadji Sarr de la Ville de Dakar. Il a profité de cette tribune pour présenter ses condoléances à la famille de sa collègue, la député Marie Louise Diouf de Grand Yoff emportée par la covid-19. Mamadou Lamine Diallo appelle les populations à la vigilance absolue contre la Covid-19.
Le député Diop Sy guéri aussi de la covid-19
Restons avec les parlementaires pour indiquer que la maladie du député Demba Diop dit Diop Sy avait échappé à beaucoup d’observateurs qui se sont rattrapés. On nous signale qu’il a été testé négatif à la covid-19 hier. Il est déclaré guéri du coronavirus pour la deuxième fois à l’instar de son collègue, Mamadou Lamine Diallo.
Seuls 02 députés sont hospitalisés
Ne quittons pas les parlementaires infectés par le coronavirus sans signaler l’état de santé de ceux qui sont encore hospitalisés. Présentement, seuls trois députés sont sous traitement. Il s’agit de Binta Mbaye Seck, Marie Sow et du député de la diaspora, Niba Sène. D’après des sources de «L’As», Elles se portent mieux.
Régularisation des ordonnances pris par Macky Sall
Les députés avaient donné le feu vert au président de la République de gouverner par ordonnance pendant l’état d’urgence sanitaire. Le Président Macky Sall en avait pris plusieurs dans le cadre de la riposte contre la pandémie de covid-19. Maintenant, il revient à l’Assemblée nationale d’entériner cette gestion dérogatoire. A cet effet, il nous revient que la conférence des présidents de l’Assemblée nationale s’est réunie pour arrêter l’agenda des travaux pour la régularisation des ordonnances prises par le chef de l’Etat. A ce propos, l’examen des ordonnances en commission est prévu pour les mardi et mercredi. Avant de laisser place aux séances plénières prévues les 28 et 29 décembre prochains.
27 cas graves de covid-19 en réanimation
On note une progression fulgurante des cas graves en ce début de la deuxième vague de pandémie de covid-19. Ce qui semble augmenter le taux de létalité du virus. A ce jour, 27 cas graves sont pris en charge dans les services de réanimation et 02 décès ont été enregistrés. Quant aux nouvelles contaminations, elles sont 108 cas positifs sur 1489 tests réalisés, soit un taux de positivité de 7,25%. On note le retour des cas importés. Deux cas positifs sont enregistrés hier à l’aéroport en plus des 47 cas contacts et 59 cas issus de la transmission communautaire. Ces derniers proviennent de Dakar-Plateau 04 cas, Maristes 04 cas, Matam 04 cas, Richard-Toll 04 cas, Saint Louis 04 cas, Fatick 03 cas, Kaolack 03 cas, Keur Massar 03 cas, Ngor 03 cas, Parcelles Assainies 03 cas, Liberté-6 02 cas, Mbao 02 cas, Podor 02 cas, Touba 02 cas, Almadies 01 cas, Cité Djily Mbaye 01 cas, Cité Keur Gorgui 01 cas, Derklé 01 cas, Grand Dakar 01 cas, Grand-Médine 01 cas, Grand Yoff 01 cas, Guédiawaye 01 cas, HLM 01 cas, Louga 01 cas, Nord Foire 01 cas, Ouakam 01 cas, Ouest-Foire 01 cas, Sacré-Cœur-3 01 cas, Scat Urbam 01 cas et Ziguinchor 01 cas. Le ministre de la Santé a déclaré 65 patients hospitalisés guéris. A ce jour, le Sénégal a enregistré 17 559 cas déclarés positifs dont 16 449 guéris, 357 décédés, et 752 sous traitement.
Air Sénégal en Italie
La compagnie aérienne nationale explore d’autres cieux. Air Sénégal va exploiter la liaison Dakar-Milan Malpensa à partir du 17 février 2021. Ainsi la compagnie nationale va opérer trois vols directs dans la semaine entre les deux villes sur toute l’année. Le Directeur Général d’Air Sénégal SA, Ibrahima Kane, estime que l’ouverture de cette destination stratégique cadre parfaitement avec le nouveau plan de relance du pavillon national et va contribuer au renforcement des relations économiques et diplomatiques entre l’Italie et le Sénégal. A l’en croire, les horaires proposés par Air Sénégal offriront également aux passagers de Milan un transit direct de Dakar vers Abidjan, Bamako, Conakry, Banjul, Ziguinchor et Nouakchott.
Port de masque, une aubaine pour les agents véreux
Avec le port de masque obligatoire, ce sont des agents véreux qui se frottent les mains. Alors qu’il est exigé une amende forfaitaire de 3000 francs à tout contrevenant à l’arrêté du ministre, certains agents véreux en profitent pour soutirer de l’argent aux pauvres populations déjà éprouvées qu’ils mettent dans leurs poches. Il suffit juste de faire un crochet au niveau des ronds-points pour s’en rendre compte. Un peu de yeurmandé …
Manar Sall, que du vent !...
On a vendu aux sénégalais un génie, un homme dont on dit qu’il est si compétent que tout ce qu’il touche devient de l’or. A «L’As», on le suivait de près, rêvant même qu’il devienne une alternative aux politiciens de plus en plus rédhibitoires à cause de certaines pratiques aux antipodes de l’éthique. Mais plusieurs mois après sa nomination comme Directeur général de la filiale « PETROSEN AVAL» S.A., celui qu’on surnomme le golden boy, un parfait connaisseur des arcanes du secteur des hydrocarbures, un technicien chevronné, peine à relever les challenges d’autant plus que le public n’est encore au courant de rien de concret que lui et son équipe ont posé. Après tout, le peuple est en droit de savoir ce qui se fait pour lui non !
KOSMOS Energy paie 5,21 milliards pour redressement fiscal
L’information a failli échapper à nos radars. Le rapport de l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives du Sénégal(ITIE) révèle des redressements fiscaux de grandes sociétés évoluant dans l’extraction. En effet, les rapporteurs ont justifié en partie la hausse de 29% des revenus générés par le secteur extractif au Sénégal (34,45 milliards) par rapport à l’exercice 2018, par ces redressements. D’après le document, les revenus du secteur des hydrocarbures sont en hausse de 14,38 milliards de FCFA, passant de 8,40 milliards de FCFA en 2018 à 22,78 milliards de FCFA en 2019. Cela provient principalement du paiement de la deuxième tranche de financement de la construction de l’Institut National du Pétrole et du Gaz effectué par la société TOTAL E&P pour un montant de ≈ 5,91 milliards de FCFA) au profit de l’Etat du Sénégal. Il s’y ajoute les paiements effectués par la société KOSMOS Energy en 2019, relatifs à des redressements fiscaux d’un montant de 5,21 milliards de FCFA.
La société SGO paie 5,00 milliards pour redressement fiscal
Restons avec le rapport de l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives du Sénégal (ITIE) pour dire qu’une autre société a été épinglée par le service des impôts et domaines. Selon le même rapport, une hausse de 22,59 milliards a été notée dans le secteur minier en passant de 111,90 milliards de FCFA en 2018 à 134,49 milliards de FCFA en 2019. On explique ce progrès par la hausse des productions d’or, de minéraux lourds et des cours mondiaux de ces produits miniers. Ce, en plus des paiements effectués par la société SGO en 2019, relatifs à des redressements fiscaux d’un montant de 5,00 milliards de FCFA.
Conseil national des femmes leaders
Une nouvelle organisation des femmes est née. Il s’agit du Conseil national des femmes leaders. Reçue en audience hier par le président de la République, la sociologue Fatou Sow Sarr, par ailleurs présidente du Caucus des Femmes Leaders pour la Parité, a plaidé pour la mise en place d’un Conseil national des femmes leaders. Une proposition acceptée par le Président Macky Sall. En fait, il s’agit d’un plaidoyer pour la participation des femmes dans les instances de gouvernance des partis politiques. Fatou Sow Sarr a saisi l’opportunité pour présenter au chef de l’Etat les enjeux du projet WPP porté par le Caucus et l’IFAN.
Mandat d’arrêt contre Domingos Simoes Pereira
La traque du leader du Parti africain pour l’indépendance de la Guinée Bissau et du Cap-Vert est enclenchée. Le procureur de la République de Guinée Bissau a lancé vendredi un mandat d’arrêt international contre l’ancien Premier ministre Domingos Simoes Pereira, en exil au Portugal. Ce, pour des soupçons de malversation de fonds alloués au pays par le Fonds monétaire international(FMI). Par ailleurs, le président de la République veut dissoudre l’Assemblée nationale. Mais l’opposition et sa coalition se sont opposées. A ce rythme, le pays risque de sombrer encore dans l’instabilité
L’espérance de vie à la naissance augmente au Sénégal
L’espérance de vie à la naissance au Sénégal a augmenté de 10,7 ans. C’est ce que révèle le 30ème rapport du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) sur le Développement Humain. D’après le document, la valeur de l’Indice de Développement Humain (IDH) de notre pays est passée de 0,376 à 0,512, soit une augmentation de 36,2%. Le rapport révèle également que le nombre moyen d’années de scolarité a augmenté d’un an, les années de scolarité attendues ont augmenté de 4,1 années et le Revenu National Brut du Sénégal par habitant a augmenté d’environ 47,8%. Le document présente l’IDH 2019 (valeurs et classements) pour 189 pays et territoires reconnus par l’ONU. Il comprend aussi des ID Hrecalculés de 1990 à 2019 à l’aide de séries cohérentes de données, pour permettre l’évaluation des progrès des Indices de Développement Humain.
Marche d’activistes à Saint-Louis
Le maire de Saint-Louis va devoir renoncer à son projet de rebaptiser l’avenue Général Charles de Gaulle au nom de l’Avenue Macky Sall. Dès l’annonce du projet par la municipalité, il y a eu une levée de bouclier. Hier, des membres de la Plateforme 10.000 Sentinelles, des activistes, des bloggeurs et des membres de la société civile ont marché dans les rues pour s’insurger contre la volonté du Conseil Municipal de renommer l’avenue Charles de Gaulle. Brandissant des pancartes, les marcheurs soutiennent que la décision de Mansour Faye est impopulaire et sera une souillure de la mémoire collective de la ville tricentenaire. Mais aux dernières nouvelles, se réjouissent les activistes, le Conseil Municipal va surseoir au projet.
Mauvaise gérance de la Mutuelle de Santé des Agents de l’État
La gestion de la Mutuelle de Santé des Agents de l’État est catastrophique. C’est l’avis du collectif mis en place pour porter le combat pour la sauvegarde de la mutuelle. Face à la presse hier, le Collectif pour la sauvegarde de la Mutuelle de Santé des Agents de l’État(MSAE) a dénoncé la situation dans laquelle se trouve la mutuelle. Les problèmes ont commencé, disent-ils, depuis l’installation du comité ad hoc et du bureau exécutif à l’issue de l’assemblée générale de 2016. Le porte-parole du collectif, Abdoul Malick Bousso, renseigne que plusieurs erreurs sont relevées dans la gestion. Il cite des achats de terrains en violation des règles de fonctionnement des mutuelles, la transgression des objectifs qui exigent que l’essentiel des dépenses de la mutuelle soit orienté à la prise en charge des bénéficiaires. Il note également une accumulation de dettes vis-à-vis des partenaires, le non respect des rubriques du budget. Le collectif va porter l’affaire devant les juridictions pour sauver la mutuelle.