Dakar, 10 oct (APS) – L’économie, les faits de société et la politique font le menu des quotidiens parvenus samedi à l’Agence de presse sénégalaise.
Le Soleil par exemple s’intéresse à la sécurisation des importations d’hydrocarbures du pays et annonce l’obtention par la Société africaine de raffinage (SAR) d’une ligne de crédit de 131 milliards de francs Cfa.
Cela fait suite à la signature la veille avec le consortium Fnb-Bank d’une convention de financement pour la sécurisation de ses importations en hydrocarbures, souligne le journal en précisant qu’il s’agit d’une ligne de crédit stable de 200 millions d’Euros extensible à 250 milliards d’Euros en fonction de la volatilité des cours du baril, permettant ainsi au Sénégal d’asseoir au moins simultanément quatre ligne d’approvisionnement.
‘’Cette convention permet de faire face aux problématiques d’ouverture de lettre de crédits pour l’importation du pétrole brut, jusqu’au démarrage de la production nationale. Elle traduit la confiance du secteur financier envers la SAR et permet d’assurer définitivement l’approvisionnement et la sécurisation de l’approvisionnement du pays en produits pétroliers’’, a régi le directeur général de la SAR, Serigne Mboup, dans des propos rapportés par le journal.
De son côté, L’Observateur passe à la loupe la loi de finances 2021 en mettant l’accent sur les projets et investissement. ‘’Macky lance la machine à milliards’’, affiche la publication du groupe futurs médias (GFM) à sa Une.
Il souligne que l’Etat du Sénégal a la ferme intention de faire redécoller son économie mise à rude épreuve par la pandémie de Covid-19 à l’analyse de son projet de loi d finances ( à plus de 4.589 milliards) qui expose les contours et axes prioritaires de cette relance.
La publication évoque par exemple la ‘’grosse rallonge financière’’ pour des programmes comme le Prodac, le Pavie et ‘’l’énorme enveloppe allouée aux moyens de défense’’ et l’important coût de construction de l’autoroute Mbour-Fatick-Kaolack.
L’actualité économique est également traitée en priorité par Le Quotidien, lequel met en lumière un rapport de l’ONG international Greenpeace consacré à l’exploitation des ressources halieutiques pendant la crise sanitaire causée par la pandémie de Covid-19.
Le journal n’hésite pas à évoquer un ‘’pillage à grande échelle’’ et fait remarquer que l’ONG avait corroboré les irrégularités dénoncées par les organisations de pêche. Citant le rapport, le journal apprend à ses lecteurs que huit navires étaient en activité douteuse au Sénégal durant la période de confinement.
‘’Greenpeace harponne le ministère sénégalais de la pêche’’, pointe Vox-Populi. Il explique que la gestion du secteur par la tutelle et ses incidences sur la ressource ont été longuement documentées et dénoncées par Greenpeace.
‘’L’ONG dénonce une politique de deux poids deux mesures en faveur des navires de pêche industrielle, souvent étrangers au détriment des pêcheurs locaux.
Pendant ce temps, L’AS quotidien, à travers un dossier, revient sur le ‘’destin cruel des victmes de schizophrènie’’, maladie qui se caractérise par des distorsions de la pensée, des perceptions du sentiment de soi et du comportement.
‘’Hallucinations, délires, convictions inébranlables ou fausses, parfois même le fait d’entendre des voix qui n’existent pas, sont entre autres maux dont souffrent les malades de la schizophrénie. Souvent victimes de stigmatisation, de discrimination et de violation de leurs droits, 50 % des schizophrènes ne bénéficient pas de soins appropriés’’, fait savoir la publication en reprenant des données de l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
En 2019, l’hôpital psychiatrique de Thiaroye a dénombré 1.465 hommes et 877 femmes schizophrènes, rappelle le journal.
L’affaire des cinq Sénégalais morts récemment dans un incendie criminel à Denver, aux Etats-Unis d’Amérique continue de préoccuper Libération qui déplore ‘’une tuerie sans coupables’’.
Plus de deux mois après le drame, les assassins courent toujours, regrette la publication qui évoques les dernières révélations de l’enquête.
Mettant en avant la politique, Walf Quotidien ironise sur les ‘’ministres gaffeurs de la République’’ en citant notamment Mansour Faye (ministre du Développement communautaire, de l’Equité social et territoriale), Malick Sall (Garde des Sceaux) et Abdou Karim Sall (ministre de l’Environnement).
‘’Faye est sur toutes les lèvres pour ses connexions avec le leader de PASTEF (Ousmane Sonko) autour d’un semblant histoire d’audience et d’audio, le Garde ses Sceaux pour ses prises de position à l’endroit des membres de l’Union des magistrats sénégalais (UMS) et le patron du département de l’Environnement dans l’affaires dite des gazelles Oryx’’, écrit Walf.
Sud Quotidien consacre sa Une à la défaite concédée la veille au Rabat par l’équipe nationale de football du Sénégal (1-3) devant celle du Maroc en match amical de préparation en s’exclamant : ‘’Les Lions en panne sèche !’’.
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T'EPAULER
Le clip "T’épauler" du rappeur franco-sénégalais Barack Adama, en featuring avec Me Gims est sorti depuis hier ! Dans ce nouveau morceau, les deux chanteurs vendent la "Destination Sénégal"
Le clip "T’épauler" du rappeur franco-sénégalais Barack Adama, en featuring avec Me Gims est sorti depuis hier ! Dans ce nouveau morceau, les deux chanteurs vendent la "Destination Sénégal" avec la promotion de plusieurs produits sénégalais tel que Air Sénégal, l’Agence sénégalaise de promotion touristique (ASPT), Kirène, Orange Money, Ridwan, entre autres.
C’est d’ailleurs le célèbre humoriste Dudu qui joue le rôle principal dans la vidéo très riche en couleurs et aux allures de vacances, dans laquelle apparaissent également d’autres rappeurs sénégalais comme Simon ou Ngaka Blindé.
Le single "T’épauler"est un extrait inédit de l’album "Libertad - Chapitre 3", de Barack Adama.
Dénonciation de vendeurs de drogue
Une histoire rocambolesque a été jugée hier au Tribunal de Grande Instance de Pikine-Guédiawaye. En effet, pour participer à mettre fin au banditisme galopant à Keur Massar, B. Diamang a décidé d’agir. C’est dans ce sens qu’il a dénoncé à la police des trafiquants de drogue. Mais il s’est attiré la colère des jeunes du quartier qui l’ont injurié, violenté et menacé de mort avant de saccager sa voiture. Sa famille n’a pas été épargnée, puisque son père a reçu des menaces de mort et essuyé des injures de la part des mêmes jeunes. C’est ainsi qu’il a déposé une plainte contre M. Camara et A. Diouf pour menaces de mort, destruction de biens appartenant à autrui et détention de chanvre indien. Les prévenus, domiciliés à Keur Massar, ont nié en bloc les faits qui leur sont reprochés. Ils ont déclaré qu’il y a eu confusion sur leurs personnes. Les parties civiles ainsi réclamé chacune 3 millions Fcfa pour la réparation du préjudice. L’avocat de la défense, Me Oumar Sy, a plaidé la relaxe car, dit-il, il n’y a pas de témoin. Mais le juge a disqualifié les faits en violences et voies de fait et condamné A. Diouf à 6 mois de prison ferme. Quant à M. Camara, il va purger un an ferme pour détention de chanvre indien et menaces de mort. Ils devront payer 500 000 Fcfa chacun à la partie civile.
Trois milliards pour faire face à une 2e vague de contamination de covid-19
Le plan de riposte contre la Covid-19 a été efficace, mais le gouvernent ne baisse pas pour autant la garde. Il est dans les dispositions de faire face à une deuxième vague de contamination qui ne peut jamais être écartée, notamment avec le Magal de Touba. Raison pour laquelle il a été jugé opportun de revoir à la hausse le budget du ministère de la Santé et de l’Action sociale dans le Projet de loi de finances 2021. La hausse est de 3 060 098 429 FCFA en valeur absolue et 2% en valeur relative, par rapport à 2020. Cette augmentation est consacrée au volet «santé» du Programme de résilience économique et social (PRES). En attendant, le Directeur de la Prévention du ministère de la Santé, dans son bilan du jour, a annoncé hier 23 nouvelles contaminations à la covid-19 sur les 1059 tests, soit un taux de positivité de 2,17%. Il s’agit de dix cas contacts, deux cas importés et 11 cas issus de la contamination communautaire. Dakar-Plateau a enregistré 02 cas, Liberté-6 02 cas, Bargny 01 cas, Kaolack 01 cas, Richard Toll 01 cas, Maristes 01 cas, Scat-urbam 01 cas, Thiès 01 cas et Ziguinchor 01 cas. Le ministère de la Santé a déclaré que 68 patients sont guéris et 05 cas graves sont en réanimation. A la date d’hier (vendredi 09 octobre), le Sénégal a enregistré 15 213 cas positifs dont 13 136 guéris, 313 décès et 1 763 sous traitement.
Racine Sy gâte les bachelières de Podor
Le Président du conseil d’administration de l’Ipres et magnat du tourisme a été très généreux à l’endroit des nouvelles bachelières du lycée El hadj Baba Ndiongue notamment la classe de terminale S2 qui a fait 100% au baccalauréat. D’après des sources de «L’As», il a offert un ordinateur portable à chacune des filles et trois millions de francs. Une geste qui devrait inspiré beaucoup d’acteurs de l’espace public.
Jamra veut la libération de «10 000 Problèmes»
Déféré pour détention et usage de chanvre indien, le rappeur Mouhamed Fall, plus connu sous le sobriquet de «10 000 Problèmes», bénéficie d’un soutien de taille. L’Ong Jamra demande sa libération pure et simple. Son vice-président, Mame Makhtar Guèye, à travers sa page Facebook, pense que l’artiste ne doit pas être envoyé en prison pour les faits qui lui sont reprochés, mais il a besoin plutôt d’une prise en charge médicale. Il estime que les jeunes qui utilisent la drogue ne sont que les victimes des narcotrafiquants. Par conséquent, selon Mame Makhtar Guèye, la prison de Rebeuss doit être réservée à ces derniers qui abrutissent les enfants. Car, affirme-t-il, ils boostent l’insécurité, détruisent les ménages et déstabilisent notre économie en y recyclant leur argent sale. Convaincu que la lutte contre drogue doit être dirigée contre les barons de la drogue pour plus d’efficacité, Mame Makhtar Guèye rappelle que la loi 2007- 31 du 30 Nov. 2007 est destinée aux narcotrafiquants. Si l’on se fie au vice-président de l’Ong Jamra, cette loi surnommée «Loi Latif Guèye» criminalise le délit de trafic de drogue et vise les barons-milliardaires dont sont victimes les jeunes paumés qui ne sont que des narcodépendants, des malades.
Réouverture Liaison Maritime Dakar-Gorée
Bonne nouvelle pour les touristes, les visiteurs de la Maison des Esclaves et les populations de Gorée. La Liaison Maritime Dakar-Gorée (LMDG) reprend du service aujourd’hui à 9 heures. Dans un communiqué parvenu hier à «L’As», la LMDG informe sa clientèle de la réouverture progressive de l’île de Gorée aux non-résidents conformément aux directives du ministre des Pêches et de l’Economie Maritime. Cette reprise, selon la note, se fera conformément aux recommandations du ministère de la Santé et de l’Action sociale qui exhorte les populations au respect strict des gestes barrières à savoir le port correct des masques à bord et dans l’île, la distanciation physique d’au moins un mètre dans les lieux de rassemblements ou publics et le lavage fréquent des mains. Pour rassurer les populations, la LMDG s’est engagée à encadrer le flux de visiteurs vers la petite île et à limiter le nombre de passagers par rotation à 250 places soit 75% de sa capacité, et invite la clientèle à participer à cette démarche responsable pour préserver l’activité du transport maritime de passagers et endiguer le coronavirus.
Serigne Mboup confirmé à la tête de l’ARA
Nommé par le Comité Exécutif de l’Association Africaine des Raffineurs et Distributeurs (ARA) en mars 2020, le Directeur Général de la Société Africaine de Raffinage (SAR), Serigne Mboup, attendait la confirmation de sa nomination à la prochaine Assemblée Générale Annuelle de l’ARA (AGA), en ce mois d’octobre. C’est chose faite maintenant. Le maire de Pire est devenu depuis hier le président de l’ARA, après avoir servi en tant que vice-président de l’association de mars 2019 à mars 2020. Ce qui fait de lui le premier Sénégalais à occuper un tel poste. L’Ara, organisation faîtière des pétroliers du continent, est la seule organisation panafricaine de l’Aval pétrolier africain. Créée le 23 mars 2006 au Cape Town, en Afrique du Sud, elle a son siège opérationnel à Abidjan (Côte d’Ivoire). Sa création a pour but d’offrir une tribune panafricaine à l’industrie de l’approvisionnement en pétrole, du raffinage et de la distribution en Afrique. Elle regroupe en son sein des membres raffineurs et non raffineurs, mais également de nombreux importateurs de produits pétroliers, sociétés de stockage, distributeurs et autorités de régulation de l’Aval pétrolier. Sa conférence est le rendez-vous annuel du secteur pétrolier en Afrique.
Sonatel et Y en a marre accordent leurs violons
Tout est bien qui finit bien. Le mouvement Y en a marre a annoncé hier avoir trouvé un point d’accord avec Orange sur la forte exigence des consommateurs de voir la société de téléphonie revenir aux tarifs appliqués avant juillet dernier. Dans un communiqué parvenu à notre Rédaction, Aliou Sané et Cie affirment que l’opérateur de téléphonie proposera une nouvelle formule qui permettra au consommateur de faire son libre choix entre les offres d’avant 22 juillet et les nouveaux tarifs. Aliou Sané précise que la décision a été prise à la suite d’une rencontre avec le Directeur général de la Sonatel, Sékou Dramé, accompagné de son équipe technique et d’une délégation qu’il a lui-même conduite. A l’en croire, les discussions, qui ont duré plus de deux heures, ont porté essentiellement sur la hausse des tarifs des illimix observée depuis le 22 juillet 2020. Il estime que la décision prise par Orange constitue une avancée significative. Cependant, il invite ses camarades à poursuivre la lutte pour que cet engagement soit traduit en actes. Dans ce sens, informe le Y en a marriste, une demande d’audience a été adressée au Directeur général de l’Artp, Abdou Ly, pour l’associer à ce processus dans lequel il doit jouer pleinement son rôle de défenseur des intérêts de l’Etat et des citoyens.
L’étudiant Pape Abdoulaye Touré libre
Jugé au Tribunal d’instance de Dakar mercredi dernier, l’étudiant Pape Abdoulaye Touré attendait le verdict de son procès hier. Attrait à la barre pour rébellion avec violence et outrage à agents, l’activiste a été relaxé. Pape Abdoulaye Touré, leader du mouvement Sénégal notre priorité (Snp) et du Front national pour le progrès des étudiants du Sénégal (Fnpes), a été arrêté le 22 septembre dernier non loin de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad). Il se rendait avec quelques étudiants à une conférence de presse, organisée conjointement par le Collectif des bacheliers non orientés et des étudiants de l’Université virtuelle du Sénégal (Uvs). Ces derniers réclamaient l’orientation de tous les bacheliers de 2019 non encore orientés et exigeaient l’attribution de machines et de clés de connexion à tous les étudiants de l’Uvs. C’est à sa sortie de l’Ucad que Pape Abdoulaye Touré a eu des bisbilles avec des éléments du Groupement mobile d’intervention (Gmi). Ces derniers lui ont reproché de n’avoir pas obtempéré lorsqu’ils lui ont demandé de quitter les lieux. Ainsi, il a été bastonné et conduit à la police de Point E.
Bilan d’étape du code minier de 2016
Le ministère des Mines et de la Géologie organise le 3 novembre prochain un Forum sur le «Bilan d’étape du Code minier de 2016 après quatre ans d’application». Dans un communiqué parvenu hier à «L’As», il est indiqué que l’objectif de ces concertations est de constituer un cadre de dialogue et de concertation des acteurs et des parties prenantes aux fins de passer en revue l’application du Code minier de 2016 durant les quatre années écoulées et, in fine, dégager des perspectives d’amélioration et d’optimisation dudit Code en contexte post-Covid-19. En perspective du Forum, des ateliers thématiques seront organisés dans la période du 12 au 16 octobre 2020. Les ateliers et le forum réuniront l’ensemble des acteurs ainsi que les différentes catégories de parties prenantes du secteur minier. Compte tenu de la pandémie de Covid-19, les ateliers thématiques seront organisés sous la forme de webinaires. Toutefois, note-t-on, le président, le modérateur et les rapporteurs de chaque atelier sont tenus de se présenter dans les locaux du ministère des Mines et de la Géologie et seront interconnectés aux autres participants.
La contribution du secteur minier est passée de 46 à 118 milliards
Restons toujours avec le secteur minier qui, sur le plan économique, durant la période 2012- 2016, a contribué au PIB à hauteur de 2,5-2,7%. Tandis que, à en croire la note du ministère des Mines, sa part dans les exportations se situait entre 20% et 20,5%. Dans la même période, apprend-on, sa contribution aux finances publiques est passée de 46 à 118 milliards FCFA. Le ministère des Mines informe également que concernant les emplois directs, ils ont progressé de 3000 à 8000 emplois dans la même séquence temporelle. Et qu’à la faveur de la flambée du cours de l’or, l’exploitation artisanale et à petite échelle (EMAPE) a connu un boom extraordinaire entre 2009 et 2017 avec un effectif d’exploitants miniers artisanaux qui passe de 8000-9000 à 32 000 et une estimation de la production annuelle passant de moins de 600 kg à plus de 4 tonnes d’or, renseigne en définitive le service de communication du ministère des Mines.
APPEL À LA VIOLENCE À CARACTÈRE ETHNIQUE
Moustapha Diakhaté propose l'exclusion de l'Assemblée nationale d’Alioune Demboury Sow - Il demande à l'APR et à BBY de condamner fermement les déclarations du député et au Procureur d'engager des poursuites judiciaires contre lui
SenePlus publie ci-dessous l'intégralité de la déclaration de l'ancien président du groupe parlementaire Benno Bokk Yaakaar Moustapha Diakhaté publiée sur sa page Facebook et dans laquelle il appelle à l'exclusion du député Alioune Demboury Sow qui aurait inviter les Peuls à "prendre des machettes pour défendre la candidature de Macky Sall à un troisième mandat en 2024".
"Appel à la violence à caractère ethnique par un élu de la République: Alioune Demboury Sow doit être déchu de son mandat de député
Au moment où il y’a partout dans le monde libre, des vagues de mobilisations contre le racisme et les discriminations, il est inacceptable qu’au Sénégal, un Elu de la République appelle son ethnie à s’armer de machettes pour faire face aux opposants du 3ème mandat pour le Président Macky Sall.
Ce discours doit être dénoncé par l’Alliance pour la République, le Groupe Parlementaire BBY, et les compatriotes de la Communauté Al Pulaar que le député Alioune Demboury Sow appelle à s’amer de machettes pour combattre ceux qui tenteraient de s’opposer au 3ème mandant.
Le Président Macky Sall, leader de l’Apr et de Bby, s’il ne cautionne pas pas la provocation à la haine ethnique de Monsieur Alioune Demboury Sow, doit exiger du député et Président du Conseil départemental de Ranéro de démissionner de tous ses mandats électifs.
Face à la gravité de ses dangereux propos contre la cohésion sociale et le vivre ensemble sénégalais, le Ministre de la Justice doit, sans délais, instruire le Procureur aux fins de diligenter une action judiciaire pour mettre Monsieur Alioune Demboury Sow hors état de nuire à l’unité nationale.
Vive la République !
Vive le Sénégal !"
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LES LIONS CHUTENT LOURDEMENT À RABAT
Les Lions de l'Atlas ont battu (3-1) ceux de la Téranga en amical, grâce à des réalisation de Sélim Amallah (10e), En-Nesyri (71e) et Youssef El Arabi (85e), ce vendredi soir à Rabbat.
Les Lions de l'Atlas ont battu (3-1) ceux de la Téranga en amical, grâce à des réalisation de Sélim Amallah (10e), En-Nesyri (71e) et Youssef El Arabi (85e), ce vendredi soir à Rabbat.
Ismaila Sarr (89e) a réduit le score sur pénalty pour les siens, en fin de partie.
Une victoire logique pour les hommes de Vahid Halilhodzic qui ont parfaitement maitrisé cette rencontre.
Pour son deuxième match amical, les Lions du Sénégal affronteront les Mourabitounes de la Mauritanie, le mardi 13 octobre à Thiès.
La Mauritanie a battu (2-1) la Sierra Leone, un peu plus tôt dans la journée.
LES EXPORTATIONS ONT BAISSÉ DE 11, 8 % EN AOÛT
Ce repli résulte de la contraction de 46, 5 % des expéditions de crustacés, mollusques et coquillages, de 38, 8 % de poissons frais de mer ainsi que du repli de 29, 9 % et d’or non monétaire
Dakar, 9 oct (APS) – La valeur financière des exportations sénégalaises est passée de 169, 4 % de milliards de francs en juillet à 149, 4 milliards en août, soit une baisse de 11, 8 %, a révélé vendredi l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD).
Ce repli résulte de la contraction de 46, 5 % des expéditions de crustacés, mollusques et coquillages, de 38, 8 % de poissons frais de mer ainsi que du repli de 29, 9 % et d’or non monétaire, indique la structure dans son bulletin mensuel des statistiques du commerce extérieur.
L’ANSD souligne toutefois que le relèvement des exportations d’acide phosphorique (16,0 milliards de FCFA contre 5,1 milliards de FCFA au mois précédent) a amoindri cette baisse.
‘’Comparées au mois d’août 2019, les expéditions se sont relevées de 8, 8%. Leur cumul à fin août 2020 s’est établi à 1340,8 milliards de FCFA contre 1354,3 milliards de FCFA pour la période correspondante en 2019, soit une contraction de 1 %’’, fait savoir la même source.
Elle précise que les principaux produits exportés, au cours du mois d’août 2020, ont été l’or non monétaire (37,3 milliards de FCFA), les produits pétroliers (17,7 milliards de FCFA), l’acide phosphorique (16 milliards de FCFA), les poissons frais de mer (11,1 milliards de FCFA) et le titane (7,4 milliards de FCFA).
Le document parvenu à l’APS relève que les principaux clients du Sénégal ont été la Suisse (13, 7%), l’Inde (12,9%), le Mali (9,9%) l’Australie (9,6%) et les Etats Unis (5,2%).
MAROC 1 - 0 SENEGAL
Le Maroc mène (1-0) grâce à une réalisation de Sélim Amallah (10e) sur un centre d'Achraf Hakimi.
Le Sénégal affronte actuellement le Maroc en amical à Rabat.
Le Maroc mène (1-0) grâce à une réalisation de Sélim Amallah (10e) sur un centre d'Achraf Hakimi.
Les marocains ont failli doublé la mise quelques minutes plus tard, mais sur la reprise de Romain Saiss a heurté la barre transversal de Bingourou Kamara (match en cours...)
CONCOURS POUR PROMOUVOIR LES JEUNES ARTISTES DE L’INTERIEUR DU PAYS
C’est une initiative qui s’inscrit dans le projet «Les voix de la terre», lancée par le Goethe-institut avec le soutien de la coopération Allemande/Giz dans le cadre du programme «Réussir au Sénégal».
C’est une initiative qui s’inscrit dans le projet «Les voix de la terre», lancée par le Goethe-institut avec le soutien de la coopération Allemande/Giz dans le cadre du programme «Réussir au Sénégal». Elle vise à mettre en lumière les artistes mais aussi les initiatives artistiques permettant de promouvoir les régions et zones rurales du pays, renforcer la scène culturelle régionale.
Une opportunité pour les jeunes créateurs en musique, danse, théâtre, âgés de 18 à 35 ans, vivant dans 13 régions du Sénégal. Le projet «Les voix de la terre», initié par le Goethe-institut et financé par la Coopération allemande, la Giz, vise à mettre en lumière leurs créations artistiques à travers l’initiative «Sunu talents». Alors, 50 créations vont être sélectionnées représentant environ 250 jeunes. Ils recevront un premier soutien à la production d’une œuvre sous format numérique.
Après cette étape, les 21 créations qui vont être choisies, bénéficieront d’une résidence artistique avec l’assistance de coaches experts dans la production de spectacles vivants. Ce sera sauf changement, dans les centres culturels régionaux de Thiès, Matam, Tambacounda, Louga, Kolda, Ziguinchor et Kaolack. Et d’après les organisateurs, pour chaque centre culturel, un projet sera retenu pour participer à la grande finale, prévue en juin 2021. Donc au total, ils seront 7 créateurs finalistes, dont 3 en musique, 2 en théâtre et 2 en danse.
Les lauréats de «Sunu talents» vont bénéficier d’un accompagnement financier et personnalisé pour la réalisation de leurs productions artistiques et les outils de promotion nécessaires au lancement de leurs carrières au niveau local et international. D’ores et déjà, les prétendants peuvent postuler, car l’appel à candidatures est ouvert du 5 au 25 octobre prochain.
Alors l’autre axe du projet «Les voix de la terre» est la mise en place d’un site web, pour permettre aux gens de s’informer sur l’agenda culturel à travers la plateforme, et l’objectif, c’est de promouvoir 520 festivals. «L’Etat du Sénégal a enclenché depuis quelques années ce qu’on appelle la territorialisation des politiques culturelles en finançant des projets structurants à travers des fonds comme le fonds de développement des cultures urbaines, le fonds d’aide au développement des arts et de la culture qui financent des festivals, des projets de formation, de renforcement de capacités des acteurs culturels etc.», rappelle le chef de division des arts vivants à la Direction des arts, Mamadou Lamine Bâ.
Magnifiant la venue de ce projet, il estime qu’il va renforcer la dynamique de coopération culturelle entre le Sénégal et les autres pays, ce projet va participer au développement des industries culturelles et créatives. En fait, Dakar est écartée dans le projet, parce qu’elle cristallise les manifestations culturelles de grande envergure pendant lesquelles les talents cachés sortent de l’anonymat. Une chance qui manque aux artistes vivant dans les régions de l’intérieur du Sénégal
PROJET MATCH, L’UE VEUT EN FINIR AVEC L’EMIGRATION CLANDESTINE
210 jeunes sénégalais et nigérians vont servir de «cobayes» pour le projet Match mis en place pour trouver une solution à l’émigration clandestine et irrégulière.
210 jeunes sénégalais et nigérians vont servir de «cobayes» pour le projet Match mis en place pour trouver une solution à l’émigration clandestine et irrégulière. Ce projet, financé à 2 millions d’euros par l’Union européenne (Ue), consistera à envoyer des jeunes diplômés pour travailler dans les pays de l’Ue tels que les Pays-Bas, la Belgique, le Luxembourg et l’Italie pour une période de 2 ans avant de revenir au bercail pour travailler ou créer des entreprises.
D’ici peu, les jeunes n’éprouveront plus le besoin de braver la mer pour aller à l’émigration en Europe. Un projet dénommé Match a été mis en place pour faciliter l’émigration régulière. La cérémonie de lancement a été faite hier dans la capitale. Ce projet-pilote, qui concerne 210 jeunes talents africains du Sénégal et du Nigeria, est financé par le Fonds européen Asie migration et intégration (Fam/Amif) à hauteur de 2 millions d’euros. Il sera effectué avec les pays membres de l’Union européenne à savoir la Belgique, l’Italie, le Luxembourg et les Pays-Bas. Il vise à répondre aux besoins du marché de travail dans ces pays précités «à travers le développement d’une voie migratoire légale permettant aux jeunes migrants provenant du Nigeria et du Sénégal d’aller travailler pour une période de 1 à 2 ans dans les entreprises de ces quatre pays d’accueil».
Ainsi, informent les partenaires, les secteurs prioritaires d’embauche sont les domaines de la technologie de l’information et de la communication et de la numérisation. «Nous sommes heureux de recevoir le soutien des pays de l’Union européenne pour aider les migrants, qui sont en situation très difficile, à retourner dans leur pays d’origine et à reprendre leur vie dans de meilleures conditions. Aujourd’hui nous sommes encore en train de discuter de la migration circulaire, régulière qui permet aux migrants de s’assurer un partenariat gagnant-gagnant», a indiqué le représentant l’Oim au Sénégal.
Selon lui, le «migrant a la possibilité de réussir sa vie». A travers ce projet, «nous pensons que les migrants, qui auront la possibilité de d’aller en Europe, apprendront les nouvelles technologies et à leur retour ils pourront mettre ces apprentissages au service de leur pays», se réjouit-il.
En fait, les jeunes candidats qui seront sélectionnés bénéficieront des contrats en fonction de leur domaine de compétence en conformité avec les besoins des entreprises des pays d’accueil. Et dans un effort de promouvoir l’embauche des femmes dans les secteurs ciblés, le projet comptera au minimum 30% de femmes parmi ses bénéficiaires, indique-t-on dans le communiqué de presse. Ainsi, Irène Mingasson, ambassadrice de l’Union européenne au Sénégal, se dit très heureuse de ce projet qui recrute des talents africains et qui concerne le Sénégal et le Nigeria. «C’est un projet très innovant qui illustre l’engagement concret de l’Union européenne et de ses Etats membres, toute la team Europe, à accompagner des jeunes professionnels du Sénégal et du Nigeria vers une émigration régulière et organisée porteuse d’opportunités», a-t-elle déclaré.
Selon elle, c’est un objectif que l’Union européenne partage et qui est central à son partenariat avec l’Afrique «pour une meilleure gouvernance et une meilleure gestion de la migration et pour l’intérêt de tous dans un esprit gagnant-gagnant». A l’en croire, aucune partie ne perd dans ce projet. «Les jeunes sélectionnés, dans leur trajectoire personnelle qui mise sur les potentialités de migration circulaire, deviendront des champions et des championnes africains qui seront riches de nouvelles compétences à travers cette aventure particulière du travail en entreprise pour développer cet esprit d’entreprendre qui, par ailleurs, sous-tend toute la stratégie de l’émergence du Sénégal où le secteur privé dans son esprit d’entreprise a une place si importante», explique-t-elle.
Irène Mingasson : «Plus de 4500 migrants ramenés au pays»
Ce projet gagnant-gagnant dans les deux sens, poursuit l’ambassadrice de l’Ue, «est aussi une réponse aux besoins spécifiques actuels du monde de l’entreprise en Europe».
Mme Irène Mingasson de rappeler que l’Union Européenne a toujours accompagné le Sénégal dans la gouvernance de l’émigration. Elle en veut pour preuve, l’aide apportée sur la question de la gouvernance et celle de la sécurité. C’est pourquoi, les Etats membres de l’Ue ont renforcé, dit-elle, leurs capacités techniques et institutionnelles. Dans le même sillage, elle dira aussi que l’Ue a joint ses forces pour faire face au principe des migrants.
«Nous appuyons aussi le retour de ceux qui le souhaitent dans le cadre d’un partenariat avec l’Oim. Cette initiative conjointe a déjà réussi à accompagner le retour au Sénégal de plus de 4500 migrants», informe-t-elle en montrant que, dans le cadre de ce partenariat dans le domaine de la migration, l’Ue a pour objectif de créer des opportunités et des emplois pour les femmes et les jeunes, «par exemple, développer le projet de création d’emplois au Sénégal».
L’Ue a déjà créé «800 emplois, assisté 7500 personnes pour la mise en place d’activités génératrices de revenus et a formé 1424 jeunes dans l’entreprenariat. Nous sommes très fiers de cette réalisation», se réjouit-elle.
De l’avis du représentant de la ministre de la Jeunesse, c’est un projet qui vient à son heure dans un contexte de pandémie du Covid-19, qui a fini de bouleverser l’ordre mondial et mettre à genoux les économies des pays du Nord et a fortiori ceux du Sud. Il estime qu’il va donner une réponse à la lancinante question de l’emploi des jeunes. Car dit-il, ce sont plus de 200 000 jeunes qui arrivent chaque année dans le marché du travail. Ainsi, il promet de ne ménager aucun effort pour soutenir cette idée.
Après avoir remercié les pays européens qui, dans la phase-pilote de ce projet, ont choisi les jeunes diplômés de ces deux pays pour leur offrir l’opportunité de mettre en application leurs connaissances et de se confronter à d’autres réalités socio-professionnelles, Moïse Sarr, secrétaire d’Etat chargé des Sénégalais de l’extérieur, pense que «le projet Match s’inscrit dans le cadre de l’émigration régulière». A l’en croire, «il va permettre de valoriser les talents des jeunes du Sénégal et du Nigeria qui pourront bénéficier des conditions identiques que celles des ressortissants des pays d’accueil et comprendre le travail de pays tels que la Belgique, l’Italie, le Luxembourg et les Pays-Bas».