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10 septembre 2025
LES DEUX CAMPS REVENDIQUENT DES VICTOIRES AU TIGRE
Opposés depuis deux semaines dans un conflit militaire, le gouvernement éthiopien et les autorités de la région dissidente du Tigré ont chacun revendiqué, mercredi, d'importantes victoires militaires.
Opposés depuis deux semaines dans un conflit militaire, le gouvernement éthiopien et les autorités de la région dissidente du Tigré ont chacun revendiqué, mercredi, d'importantes victoires militaires.
Les deux camps qui s'opposent depuis deux semaines dans le nord de l'Éthiopie – le gouvernement éthiopien et les autorités de la région dissidente du Tigré – ont revendiqué, mercredi 18 novembre, d'importantes victoires militaires.
Le Premier ministre Abiy Ahmed, prix Nobel de la paix 2019, a envoyé le 4 novembre l'armée fédérale à l'assaut du Tigré, région du nord de l'Éthiopie, après des mois de tensions avec les autorités du Front de libération des Peuples du Tigré (TPLF).
"L'armée gagne sur tous les fronts", a affirmé mercredi Berhanu Jula, le chef de l'armée éthiopienne. "Le plan du TPLF de pousser l'Éthiopie vers une guerre civile et de la désintégrer a échoué et [le TPLF] est actuellement aux abois car il est cerné", a-t-il ajouté.
Le gouvernement a notamment affirmé contrôler mardi soir plusieurs villes de l'est du Tigré, notamment Mehoni, située à 125 km au sud de la capitale régionale Mekele, vers laquelle son armée était "en train d'avancer".
Il a également indiqué mardi soir avoir pris Shire, une localité du Nord abritant des camps de réfugiés érythréens, et "avancer" vers Aksoum, haut lieu de la religion éthiopienne orthodoxe.
"Repousser les envahisseurs"
De leur côté, les forces tigréennes ont également revendiqué des victoires militaires, sans donner de précisions géographiques.
"Nous infligeons de lourdes défaites sur tous les fronts à la force qui est venue nous attaquer", a dit le président du Tigré, Debretsion Gebremichael, dans un communiqué. "J'appelle tous les Tigréens à sortir en masse pour repousser les envahisseurs et pour continuer à infliger de lourdes pertes et défaites à l'ennemi", a-t-il ajouté.
Au Tigré, la branche éthiopienne de la Croix-Rouge a "transporté des centaines de personnes blessées dans les zones touchées par des combats", indique le Comité international de la Croix-Rouge. Le CICR ajoute que les hôpitaux du Tigré et de l'Amhara, région frontalière située au sud, ont "urgemment besoin" de lits supplémentaires.
Menace pour la stabilité régionale
La communauté internationale s'inquiète également des conséquences sur la stabilité de la Corne de l'Afrique de ce conflit qui menace de s'étendre à travers l'Éthiopie et au-delà.
Addis Abeba a affirmé mardi entrer dans la phase "finale" de cette opération militaire. Le même jour, le ministre de la Défense, Kenea Yadeta, a déclaré qu'elle se terminerait "probablement dans moins de 10 à 15 jours", dans une interview à la radio-télévision allemande Deutsche Welle.
Mais selon des sources diplomatiques, il est loin d'être évident que les forces fédérales parviennent à défaire rapidement le TPLF, qui possède d'importants équipements militaires et compterait quelque 250 000 soldats (force paramilitaire et milice) bien entraînés à ces terrains montagneux.
KEEMTAAN GI - ASSOURDISSANT SILENCE
Bon, on peut rêver à des lendemains qui chantent. Ce n’est pas interdit puisque nos autorités entretiennent l’espoir. Les gendarmes de l’économie internationale viennent de délivrer leur satisfecit au gouvernement de ce charmant pays pas comme les autres. Ça, on le doit particulièrement à nos belles femmes. Allez, circulez ! Ce satisfecit du Fonds Monétaire International est tellement du baume au cœur que l’Astre national l’a mis à sa « Une » d’hier. Ce qui nous éloigne des sempiternelles querelles sur les chiffres. Bien entendu, c’est quand ça n’arrange pas nos gouvernants qui voudraient que tour roule. Sauf que tout ne roule pas et le Chef semble être si loin de son peuple qui traverse une grave crise. Ce, sans compter ces fréquents accidents comme l’incendie du plus grand marché de la ville sainte de Touba. L’émigration irrégulière, n’en parlons pas. Il règne une grande et belle cacophonie. Chacun voulant y mettre son grain de « science ». Et quand ils l’ouvrent, ça devient une bombe frelatée comme hier avec le patron d’une agence qui y est allé de ses analyses boiteuses et en tirant sur une jeunesse qui ne rêve que de quitter le pays de manière frauduleuse. Une avalanche verbale qu’expliquerait l’échec de l’emploi que le Gouvernement refuse justement d’admettre. En ces moments si difficiles de la vie de la Nation, ces moments si troubles, il est du devoir de ceux qui entourent le Chef de lui conseiller de parler à son peuple. Ça aurait le don d’apaiser les cœurs et faire taire les passions. Mais son silence si assourdissant donne mille interprétations. Il n’a pas le droit de se taire pendant que tout est sens dessus dessous. Même chez son nouvel allié qui s’est mis à chercher des poux sur la tête de celle qui fut le héraut de la réédition des comptes. Pas de doute, ça sent le désordre. Kaccoor Bi
CLIN D’ŒIL DE MACKY SALL A LA CSS
La Compagnie sucrière sénégalaise avait besoin de ce clin d’œil du chef de l’Etat. Malmenée par une mafia logée au ministère du Commerce agissant en complicité avec des commerçants qui ont inondé le marché du sucre importé grâce à de frauduleuses Déclaration d’importation de produits alimentaires (DIPA), l’unique sucrerie du Sénégal menace de fermer porte. Jetant près de 8000 emplois dans la rue. Une perspective plausible puisque la CSS peine même à pouvoir honorer ses salaires. L’heure est grave d’où la mobilisation de la direction générale appuyée par toutes les centrales syndicales pour sauver ce géant de notre économie. Ce samedi d’ailleurs une très grande marche est prévue à Richard-Toll. Espoir ou simple déclaration de routine, Macky Sall s’est intéressé à cette affaire. Hier en conseil des ministres, il a évoqué le dossier pour demander au ministre du Commerce de veiller à une régulation rigoureuse du marché du sucre pour éviter de fragiliser le tissu industriel dans ce secteur. L’heure des déclarations d’intention est dépassée. Il s’agit d’épingler les fraudeurs pour leur demander où est-ce qu’ils ont obtenu leurs DIPA et de sanctionner tout fonctionnaire impliqué dans cette fraude.
PECHE
Le président Sall est conscient que la pêche est devenue un problème réel au Sénégal. La majeure partie des personnes qui tentent l’émigration clandestine sont des pêcheurs. Ils évoquent toujours le manque de poisson à pêcher dans leurs zones à cause de la vente de licences de pêche à des bateaux étrangers. A cet effet, lors du Conseil des ministres, Macky Sall a demandé au gouvernement d’accorder une attention plus soutenue à la redynamisation économique et à la situation sociale des populations des zones de pêche. Ces dernières doivent être davantage sensibilisées et accompagnées, avec diligence et efficacité, par les mécanismes d’encadrement et de financement publics à déployer rapidement et efficacement dans les localités ciblées. Par ailleurs, Macky Sall a rappelé les nombreuses réalisations faites par le gouvernement dans le secteur de la pêche. Il a donné des instructions au ministre des Pêches et de l’Economie maritime pour accentuer la sensibilisation des acteurs de la pêche sur les problématiques de sécurité en mer : il lui a, à ce propos, demandé de veiller à la reprise satisfaisante du programme de dotation des pêcheurs en gilets de sauvetage.
PECHE (BIS)
Restons dans la pêche. Le chef de l’Etat a également invité le ministre des Pêches et de l’Economie maritime , en rapport avec le Ministre des Finances et du Budget, à faire le point sur la situation du programme de constructions des quais de pêche, des aires de transformation moderne, des complexes frigorifiques de stockage des produits de pêche, du programme relatif à l’acquisition de moteurs hors-bord, du programme de géolocalisation des pirogues de la pêche artisanale et du programme d’acquisition de camions frigorifiques destinés aux acteurs de la Pêche. Le Chef de l’Etat exhorte enfin le ministre des Pêches et de l’Economie maritime à accélérer l’entrée en service progressive des pirogues en fibre de verre afin de remplacer les pirogues en bois qui favorisent « l’agression » et « la destruction » de nos massifs forestiers.
NIAYES
Lors du Conseil des ministres, le président Sall a abordé la question de la préservation durable des Niayes et de nos forêts. Il a ordonné aux forces armées une mission spéciale de renforcement, aux côtés des services des Eaux et forêts, de la lutte contre le trafic illicite de bois sur l’ensemble du territoire national, notamment dans la zone forestière du Sud du Sénégal (département de Médina Yéro Foulah) et Bignona. Il a à ce propos demandé au Gouvernement de prendre toutes les dispositions pour apporter aux forces de défense et de sécurité tout le concours nécessaire en vue de sauvegarder notre patrimoine forestier. A cet effet, il a invité le ministre en charge de l’Environnement à intensifier, avec ses services, les actions préventives de sensibilisation et de lutte contre les feux de brousse en accélérant l’aménagement de pare-feu dans les zones potentiellement vulnérables. Il a ainsi signalé l’impératif d’accorder une importance primordiale à la préservation de la vocation des Niayes comme zone spéciale de production maraichère durable. C’est dans cette dynamique, qu’il a demandé, enfin, aux ministres en charge de l’Agriculture, de l’Environnement, de l’Eau et de l’Urbanisme, d’asseoir un dialogue permanent avec les producteurs maraichers de notre pays.
MESURES INDIVIDUELLES
Monsieur Lamine SARR, Professeur d’Enseignement secondaire, principal, matricule de solde no 519 024/K, est nommé Secrétaire général adjoint du Gouvernement, en remplacement de Monsieur Opa NDIAYE appelé à d’autres fonctions. Monsieur Allé Nar DIOP, Ingénieur Statisticien Economiste, précédemment Directeur général adjoint de l’Agence nationale de la Statistique et de la Démographie, est nommé Directeur général de l’Agence nationale de la Statistique et de la Démographie (ANSD), en remplacement de Monsieur Babacar NDIR admis à faire valoir ses droits à la retraite ; Madame Maïmouna CISSOKO, Experte en éducation et genre, titulaire d’un Master en Genre et communication, est nommée Directeur général de l’Agence nationale de la Petite enfance et de la Case des Tout-petits (ANPECTP), poste vacant. Monsieur Assane NDIAYE, titulaire d’un Doctorat en Sociologie, est nommé Directeur du Développement du Capital humain à la Direction générale de la Planification et des Politiques économiques (DGPPE) du Ministère de l’Economie, du Plan et de la Coopération, en remplacement de Monsieur Bacary DJIBA, admis à faire valoir ses droits à la retraite ; Monsieur Oumar SOCK, Professeur titulaire des universités de classe exceptionnelle, est nommé Président de la Commission d’évaluation des décisions issues du Conseil présidentiel sur l’Enseignement supérieur et la Recherche du 14 août 2013.
OBSERVATOIRE DE LA QUALITE DES SERVICES FINANCIERS LE JEU TROUBLE DE AMADOU BA…
Dans notre édition de ce mercredi, nous évoquions le népotisme qui régnait au sein de l’Observatoire de la qualité des services financiers (OQSF). Nous titrions que « Abdoulaye Daouda Diallo nomme deux médiateurs douteux » notamment l’ancien DG du Cosec, Amadou Kane Diallo, et Banda Diop, maire de la Patte d’Oie. Bien évidemment, les réactions ont nombreuses certains lecteurs nous faisant même des révélations plus renversantes encore sur ce qui se passe à l’OQSF. Des révélations qui montrent que Le Témoin n’avait fait qu’effleurer ce dossier. Et le plus scandaleux dans cette affaire, ce sont les supposés rôles joués par les ministres Amadou Ba et Abdoulaye Daouda Diallo. Les faits. Un appel à candidatures pour le choix de médiateurs pour le compte de l’Observatoire de la qualité des services financiers avait été lancé en 2017 sous l’égide de la Direction générale du secteur financier sous la tutelle de l’ancien ministère de l’Economie, des Finances et du Plan dirigé à l’époque par Amadou Ba. 56 candidats avaient postulé. Un premier tri avait été fait par les membres du Comité de sélection constitué par le directeur des Assurances, le directeur de la Monnaie, le secrétaire exécutif de l’OQSF entre autres. 10 candidats avaient été retenus à l’issue de ce premier tri. Puis trois seront finalement retenus par le Comité de sélection qui a soumis cette short-liste au ministre de l’Economie, des Finances et du Plan Amadou Ba. Ce dernier, certainement pris par la campagne électorale de la présidentielle, notamment la fameuse bataille de Dakar, avait tranquillement rangé la short-liste dans ses tiroirs. D’autres langues pensent que lorsque Amadou Ba s’est renseigné sur les avantages des médiateurs en question, il a voulu mettre la liste sous le coude et caser ses pions. En effet, les médiateurs choisis devaient toucher chacun la rondelette somme de 3 millions de frs et 250 litres de carburant par mois, sans compter d’autres avantages. Toujours est-il qu’Amadou Ba a quitté le centre Peytavin pour la Place de l’Indépendance sans avoir choisi dans la short-list.
… ET ABDOULAYE DAOUDA DIALLO
Le dossier échut alors à Abdoulaye Daouda Diallo devenu ministre des Finances et du Budget en remplacement d’Amadou Ba au lendemain de la présidentielle de 2019. Le nouveau grand argentier bloque le dossier et décide de faire reprendre le processus en février 2020. Dans un premier temps, il la décidé de faire reprendre l’appel à candidatures avant de se raviser. Abdoulaye Daouda Diallo met en branle un comité de sélection dirigé par le Directeur général du Secteur financier et de la Compétitivité, le directeur des Assurances, de la Monnaie et du Crédit et le secrétaire exécutif de l’Observatoire. Un comité de sélection aux ordres de l’argentier puisqu’il finira par porteur ses choix scandaleux sur l’ancien Dg du Cosec, Amadou Kane Diallo, et le maire de la Patte d’Oie, comme médiateurs en finance et en assurance. Des secteurs auxquels ces derniers ne connaissent absolument rien alors que des cadres bien outillés pouvaient faire un excellent travail. Si, dans la première procédure avec Amadou Ba — la transparence avait prévalu du moins dans un premier temps — , ce souci n’a pas a nommé Abdoulaye Daouda Diallo qui a préféré servir ses petits camarades politiques. Dans les couloirs de l’Observatoire, on parle maintenant de « Bureau Macky 2012 ».
BRAQUAGE DE WAFA-CASH DE LA FOIRE LES DEUX SOLDATS DEVANT LE TRIBUNAL MILITAIRE
Courant mars 2019, deux soldats de l’Armée, de l’air à savoir Lamine Sagna et Abdoulaye Dia, avaient braqué l’agence « Wafa-Cash » sise Nord-Foire à Dakar. Au cours de ce braquage commis en plein midi, les soldats avaient emporté la recette journalière estimée à près de 900.000 CFA. Presque deux ans après ces faits graves, les deux malfaiteurs en tenue seront jugés le vendredi 27 novembre prochain devant la chambre correctionnelle du tribunal militaire de Dakar. Ils doivent s’estimer heureux pour avoir échappé à la Chambre militaire criminelle compte tenu de la disqualification des faits en vol commis en réunion dès lors que l’usage d’armes n’a pas été établie au moment de leur arrestation par la Brigade de la gendarmerie de la Foire.
GRAND-YOFF, L’INSECURITE S’ACCENTUE
Le grand quartier de Grand-Yoff est dans une totale insécurité. Bien que la commune dispose d’un commissariat de police, ce quartier continue à vivre sous la hantise des délinquants. Les propriétaires des véhicules sont tout le temps inquiets dès qu’ils garent leurs voitures. Des jeunes gens ont pris l’habitude d’attendre tard la nuit pour voler des pièces de ces véhicules (moteurs, pare-brise, batteries etc.). Le plus grave, c’est le fait qu’il y a des agents de sécurité qui n’arrivent pas à assurer… la sécurité de ces biens. Les malfrats squattent les véhicules à des heures tardives et trompent souvent la vigilance des gardiens préposés à la surveillance de ces véhicules.
Le prix du kilo d’arachide fixé à 250 F
Le Président Macky Sall a validé hier les propositions du comité national interprofessionnel de l’arachide (CNIA) pour la campagne de commercialisation de l’arachide. Selon le ministre de l’Agriculture et de l’Equipement Rural, le chef de l’Etat a fixé le prix du kilogramme d’arachide à 250 F. Pr Moussa Baldé exprime sa fierté d’être le ministre de l’Agriculture qui annonce une aussi importante augmentation du prix de l’arachide aux paysans. A l’en croire, le président Macky Sall qui a trouvé le prix du kilo à 150 F, vient de le porter à 250 F, soit une hausse 20%. Pour le ministre de l’Agriculture, cette hausse démontre l’attachement du président Sall au monde rural car il sait que si l’on veut émerger, il faut que la frange la plus importante du Sénégal émerge. C’est une façon, dit-il, d’enrichir le monde rural. Le démarrage de la campagne de commercialisation de l’arachide est prévu pour le 23 novembre. Pour la présente campagne, le gouvernement a instauré une taxe pour l’exportation. Ainsi pour chaque kilogramme d’arachide, l’exportateur devrait verser 30 F Cfa au Trésor Public.
Macky met en ordre de bataille ses cadres
Les grincements de dents au sein de l’Alliance pour la République (Apr), à la suite du dernier remaniement ministériel, a poussé le président Macky Sall à mobiliser les structures de son parti pour faire face à cette reconfiguration politique. Il multiplie les réunions pour juguler la colère mais aussi pour mettre ses hommes en ordre de bataille . Après la rencontre d’avant-hier, il a demandé aux cadres de son parti de se réunir hier pour mettre en place une stratégie de riposte. La rencontre tenue au siège de l’Apr a été présidée par Mahmoud Saleh. Mais il y avait aussi Mor Ngom et Augustin Tine pour monter l’importance du message du chef. Les cadres sont mis en orbite pour contrecarrer toute velléité de rébellion au sein du parti. Il y avait beaucoup de jeunes loups aux dentes longues prêts au combat. Mamadou Ndionne, Khafor Touré, Thérèse Faye sa remplaçante Maïmouna Cissokho Khouma, Doudou Kâ etc. Après les autres structures, le Président va présider le du Secrétariat Exécutif national (SEN) prévue pour ce vendredi. Il va sans doute sensibiliser les uns et les autres sur son casting controversé. Autre détails à signaler, aucun des défenestrés n’y était en dehors, Abdou Karim Fofana. Il n’y avait ni Aly Ngouille Ndiaye encore moins Omar Youm ou Amadou Bâ à cette réunion des cadres.
Maïmouna Cissokho Khouma remplace Thérèse Faye
Restons au conseil des ministres pour signaler que le poste de Thérèse Faye Diouf n’a été vacant que pour quelques jours. Hier, le chef de l’Etat a promu l’experte en éducation et genre, Maïmouna Cissokho comme Directeur général de l’Agence nationale de la Petite enfance et de la Case des Tout-petits (ANPECTP). La remplaçante de Thérèse Faye Diouf est un professeur de Lettres de formation. Elle a eu à occuper le bureau partenariat, communication et genre à l’Inspection d’académie de Pikine Guédiawaye. Maïmouna Cissokho Khouma a contribué à la vulgarisation des mathématiques et des sciences auprès des filles en tant que responsable de l’organisation du concours «Miss Maths et Miss Sciences» dans la banlieue. Elle est présidente du réseau national des femmes enseignantes, structure dans laquelle elle consacre une grande partie de son énergie. Titulaire d’un Master 2 en genre et communication, elle était jusqu’ici chargée des sciences humaines et sociales à la commission nationale de l’UNESCO. Mme Khouma est responsable politique aux Parcelles Assainies et membre fondateur du parti présidentielle. Madame Khouma est une militante de la cause féminine. Elle est mère deux filles.
12% de la morbi mortalité des enfants sont dus à la pneumonie
Le ministère de la Santé et de l’Action sociale, à travers la Direction de la Santé de la mère et de l’enfant, va célébrer aujourd’hui les journées mondiales de la pneumonie et de la prématurité pour renforcer la sensibilisation sur la prévention et la prise en charge de ces deux pathologies. Au Sénégal, 29% (WHO 2015) des décès chez les nouveau-nés sont causés par la prématurité et 12% de la morbi mortalité des enfants sont dus à la Pneumonie. Selon le ministère de la Santé, les principales causes de la morbidité et de la mortalité infanto juvénile sont entre autres la pneumonie et la prématurité. Cependant, avec l’avènement de la pandémie de Covid-19, une sous-utilisation des services a été notée, impactant négativement sur les efforts fournis pour la lutte contre la pneumonie et la prématurité. Dans le monde, plus de 880 000 décès d’enfants de moins de cinq ans en 2018 sont imputables à la pneumonie et près d’un million de nouveau nés décèdent en raison de complications liées à la prématurité.
17 nouvelles infections de Covid-19
Le bilan du jour du ministère de la Santé et de l’Action sociale fait état de 17 nouveaux cas sur 786 tests, soit 2,16% de positivité. Il s’agit de 08 cas contacts et 09 cas communautaires qui sont recensés à Dakar Plateau 03 cas, Almadies 02 cas, Guédiawaye 01 cas, Mbour 01 cas, Pikine 01 cas et Thiès 01 cas. Trois cas graves sont admis en réanimation. Le ministère a déclaré 08 patients guéris de la covid-19. Il n’y a pas eu de décès. A ce jour, le Sénégal a enregistré 15 823 cas dont 15 433 guéris, 329 décès et 60 sous traitement.
Le collectif 480 marche à la mémoire des victimes de l’émigration
L’indifférence des autorités et de certains citoyens face au drame de l’émigration clandestine révolte les activistes. Regroupés autour du collectif 480, plusieurs mouvements citoyens dont Y en a marre comptent organiser une marche le samedi. Selon la coordinatrice du collectif, Aida Niang, les sénégalais sont assaillis par des images bouleversantes qui les interpellent tous. Face aux journalistes, l’activiste s’est désolée du fait que malgré toutes ces victimes, les autorités et les autres segments de la société ne prennent pas la juste mesure de ce drame, et continuent, insiste t-elle, de vaquer à leurs activités comme si ce fléau relevait de l’anecdote. Ils ont pensé qu’il était temps de prendre le taureau par les cornes et d’attirer l’attention des autorités pour qu’elles trouvent des solutions. Elle signale devant des membres éminents comme Kilifa que la marche se déroulera sous forme de procession silencieuse, allant de la Place de l’Obélisque au rond-point de la Rts.
Pr Oumar Sock préside la Commission d’évaluation…
Le président Macky Sall tient à la matérialisation des décisions issues du Conseil présidentiel sur l’Enseignement supérieur et de la Recherche. A ce propos, il a nommé le professeur Oumar Sock président de la Commission d’évaluation des décisions issues du Conseil présidentiel sur l’Enseignement supérieur et de la Recherche, du 14 août 2013. Scientifique rompu, Pr Oumar Sock fut directeur de l’École Normale Supérieure d’Enseignement Technique et Professionnel (ENSETP, UCAD) puis Directeur de l’École supérieure polytechnique. Il a été le premier Recteur de l’Université de Ziguinchor avant d’atterrir à la direction de l’Enseignement supérieur. Actuellement, ce chimiste analytique est le Secrétaire Perpétuel de l’Académie nationale des Sciences et Techniques du Sénégal(ANSTS).
Opa Ndiaye quitte le SGA et devient PCA du Groupe AMSA
Ne quittons pas la réunion de conseil des ministres sans évoquer la promotion du professeur d’Enseignement secondaire, Lamine Sarr. Il est nommé Secrétaire général adjoint du Gouvernement. M. Sarr remplace ainsi Opa Ndiaye qui occupe ce poste depuis le 27 mai 2013. M. Ndiaye ne va pas chômer puisqu’il est nommé administrateur et président du Conseil d’administration (PCA) de la Société AMSA Assurances avec l’onction du président de la République. Opa Ndiaye exprime sa gratitude et sa reconnaissance au chef de l’Etat. Il faut souligner que le Groupe AMSA Assurances, qui est implanté dans la sous-région, est désormais tourné vers les besoins du tissu socio-économique africain et ses spécificités.
Entre Idrissa Seck et son prédécesseur Aminata Touré, une guerre ouverte s’est installée et pourrait devenir bien plus préoccupante, dans les jours à venir
Demain, le nouveau président du Conseil économique, social et environnemental (Cese) sera officiellement installé. Mais entre Idrissa Seck et son prédécesseur Aminata Touré, une guerre ouverte s’est installée et pourrait devenir bien plus préoccupante, dans les jours à venir.
Un train peut en cacher un autre. Cette expression, l’ex-présidente du Conseil économique, social et environnemental (Cese) doit bien la garder dans un coin de sa tête. A peine sa mission ‘’finie’’ par le chef de l’Etat, Aminata Touré dite ‘’Mimi’’ voit une chasse aux sorcières lancée contre elle par son successeur à la position de troisième personnalité de l’Etat. Si ce qui devait être une cérémonie de passation de service, le 6 novembre dernier, a laissé place à une formalité administrative de la présidente sortante du Cese, l’arrivée d’Idrissa Seck aux côtés du président de la République s’annonce sous de mauvais auspices pour l’ancienne ministre de la Justice qui essuie les coups venant de son successeur. Une vendetta qui s’annonce sans merci. Et vu le tempérament de la concernée, cela risque d’aboutir sur un véritable pugilat.
En effet, c’est un secret de polichinelle qu’une inimitié profonde préside aux relations entre Mimi Touré et Idrissa Seck. Depuis le départ de l’ancien maire de Thiès, en septembre 2013, de la coalition Benno Bokk Yaakaar, qui avait porté, un an plus tôt, le président Macky Sall au pouvoir, une certaine animosité s’est installée entre les deux ex-Premiers ministres. Un an après l’installation du nouveau président, le patron de Rewmi disait déjà que ‘’Deuk bi doxoul’’ (le pays n’avance pas).
Ces critiques d’un allié de l’époque s’étaient accompagnées de rappels à Macky Sall de respecter sa promesse de baisser le prix des denrées ou encore de confirmer l’information selon laquelle 417 milliards francs CFA avaient été laissés par le président sortant Abdoulaye Wade dans les caisses de l’Etat, alors que le ministre des Finances ne cessait de crier que ‘’les caisses de l’Etat étaient vides’’.
Mimi Touré ne s’était pas fait pas prier pour remettre Idrissa Seck à sa place. Elle s’est alors érigée en alter ego du nouveau président du Cese, répondant du tac-au-tac à toutes ses saillies contre le régime. Ce fut le cas, lorsque qu’il s’en est pris aux forces de l’ordre, après la mort de l’étudiant Fallou Sène, en les traitant de ‘’peureuses’’. L’envoyée spéciale auprès du chef de l’Etat avait souligné l’indécence de leader de Rewmi de chercher à exploiter politiquement cet évènement malheureux. ‘’C’est irresponsable, pour un ancien Premier ministre qui s’asseyait à la table du Conseil national de sécurité. Il est exigé de sa part les plus plates excuses envers tous ces hommes et femmes qui sont prêts à sacrifier leur vie pour la sécurité des citoyens’’, disait-elle.
Après l’appel d’Idrissa Seck au boycott des manifestations de Macky Sall en direction de la Présidentielle du 24 février 2019, Mimi Touré était montée au créneau pour recadrer le candidat du parti Rewmi. Sur les réseaux sociaux, elle avait réagi en ces termes : ‘’L’appel désespéré d’Idrissa Seck est à la hauteur du sentiment de défaite cuisante qui l’habite déjà. Les populations sénégalaises reconnaissent les avancées concrètes réalisées en sept ans et manifestent leur adhésion au président Macky Sall dont le bilan a impacté leur vie de tous les jours. Idrissa Seck, dont les discours n’ont épargné personne, ni nos concitoyens chrétiens, encore moins la Oumma musulmane qui est encore choquée par son hérésie ‘bakkanique’, saura dans exactement quatre semaines ce que les électeurs pensent de sa démarche politique.’’
Idrissa Seck, désormais en position de force
Mais aujourd’hui, le vent a tourné. C’est bien le nouveau président du Cese qui est en position de force. Adoubé en plus par son nouvel allié tout-puissant. D’ailleurs, même si le chef de l’Etat n’a pas remplacé Mimi Touré par Idrissa Seck dans le dessein de l’humilier - mais on ne sait jamais - en tout cas, cela est analysé comme tel.
Et les premiers actes posés par le leader de Rewmi n’augurent rien de bon et montrent qu’il est loin d’avoir oublié ce passé récent. Après avoir refusé d’assister à la cérémonie de passation de service avec son prédécesseur, Idrissa Seck fait le grand ménage derrière l’ancienne ministre de la Justice. Les conseillers spéciaux, conseillers techniques, chargés de mission, chef et attaché de cabinet ont tous, sans exception, reçu des attestations de cessation de service au Cese. Cette démarche peut être compréhensible, puisque les hommes politiques aiment travailler avec leurs hommes de confiance.
Mais, crime de lèse-majesté, Idrissa Seck aurait déjà commandité un audit de la gestion de Mimi Touré. Sous nos cieux, il est rare, pour ne pas dire plus, de voir un responsable fouiller la gestion d’un allié. Dans ce cas de figure, le néo-président aurait pu avoir un rapport détaillé de la situation du Conseil économique, social et environnemental, s’il avait voulu s’asseoir avec son prédécesseur.
Dans une réaction parue dans la presse, hier, Mimi Touré a, d’ailleurs, précisé que ‘’tous les documents sont sur place’’. ‘’Il est dommage, a-t-elle ajouté, que le nouveau président du Cese (Idrissa Seck) ne soit pas venu à la passation de service pour qu’on lui fasse directement et en détail le point. Il a fait interdire l’accès aux locaux du Cese au directeur administratif financier (Mandiaye Diop) et au directeur des ressources humaines (Dame Camara) qui devraient faire le point détaillé à ses collaborateurs’’.
Avec 25 ans d’expérience dans la Fonction publique internationale, ce n’est pas à l’ancienne Premier ministre que l’on apprend les rouages de la gestion administrative et politique.
Par contre, ce qui est sûr, c’est que Mimi Touré ne va pas se laisser faire et a déjà montré les crocs. Après qu’elle a été débarquée du Cese, des accusations de ‘’malversations’’ ont été soulevées dans la presse comme le motif de son limogeage. D’autres indiscrétions soutenaient même que le président a des ‘’bombes’’ sur sa gestion.
Ce à quoi elle a répondu : ‘’Je voudrais informer l’opinion nationale et internationale que j’ai eu à diriger le Conseil économique, social et environnemental pendant 16 mois en stricte conformité avec les règles et standards de bonne gestion. Les documents de vérification sont en ordre et disponibles au niveau de l’institution, ainsi que ma déclaration de patrimoine déposée à l’Ofnac.’’
Elle a ensuite monté d’un ton pour prévenir : ‘’Nul ne saurait, à cette étape de ma vie administrative et politique, ternir ma réputation et mon intégrité. Je me réserve le droit d’ester en justice contre toute tentative de diffamation ou d’intimidation.’’
A ce stade, tous les signes d’un règlement de comptes entre le leader du Rewmi et l’ex-présidente de Cese sont déjà présents. La seule équation à résoudre, c’est jusqu’où ira cette ‘’vendetta’’.
DES SPECIALISTES EVOQUENT LE VIRUS DU COXSACKIE
Une mystérieuse maladie contractée par des pêcheurs s’est répandue à Thiaroye sur mer. Une maladie qui serait d’origine virale selon le dermatologue Ibrahima Ndiaye
Les populations de Thiaroye-sur-mer ne dorment plus sur leurs deux oreilles. En effet, une mystérieuse maladie contractée par des pêcheurs s’est répandue à Thiaroye sur mer. Une maladie qui serait d’origine virale causée par le virus coxsackie, selon le dermatologue Ibrahima Ndiaye. À l’en croire, il n’y a qu’un virus qui peut atteindre aussi rapidement un groupe de personnes comme une sorte d’épidémie.
« Quand j’ai regardé les lésions, en tant qu' expert en dermatologie, cela ressemble à une réaction allergique à quelque chose mais c’est loin de là. Comme c’est une infection qui a touché un groupe comme une sorte d’épidémie, je pense que l’origine reste une origine virale. Il y a qu’un virus qui peut faire cela. C’est la raison pour laquelle on pense au virus coxsackie qui est une maladie virale contagieuse », fait-il savoir.
Joint par téléphone, le spécialiste définit les symptômes de la maladie. « Le coxsackie est un virus qui donne le syndrome ‘’Pieds-main-bouche’’. Des lésions vésiculeuses des mains, de la bouche et au niveau des pieds ». Ce virus apparaît le plus souvent chez les enfants, estime le dermato.
Pour rassurer, la blouse blanche invite les populations à ne pas s’alarmer parce que c’est une épidémie locale dans un contexte bien limité. « Il ne faut pas que les gens pensent que c’est comme le virus de la Covid-19. Il faut seulement cerner l’épidémie sur le plan local et déjà poser le diagnostic parce qu’on ne sait pas déjà de quoi il s’agit ».
À cet effet, Dr Ndiaye invite à faire des investigations et des prélèvements sur les patients pour faire un diagnostic le plus rapidement possible. Pour ainsi déterminer les causes de ce virus avant d’alerter la population.
Interpellé sur les causes de cette maladie, le Médecin-Chef adjoint du Samu Municipal, le Dr Mame Pathé Diakhaté, estime que c’est une simple allergie provoquée par des produits chimiques. « Thiaroye-sur-mer est une zone industrielle. Et ces usines peuvent dégager des déchets qui peuvent provoquer des allergies à la population. Cette maladie n’est pas nouvelle. Quand des boutons apparaissent sur le corps d’une personne, cela ne veut pas dire que c’est une maladie, mais que la personne a été en contact avec quelque chose qui a provoqué son allergie », précise-t-il.
SOHAM WARDINI ANNONCE UN EXCÉDENT BUDGÉTAIRE DE PLUS DE 10 MILLIARDS FCFA
Selon l’édile de la Ville de Dakar, cette trésorerie positive a permis à la ville de respecter tous ces engagements financiers et de jouer un rôle déterminant dans la lutte contre la maladie du coronavirus.
La ville de Dakar a clôturé sa gestion de 2019 avec un excédent budgétaire de 10 390 735 242 francs CFA. La révélation a été faite par la mairesse de la capitale sénégalaise en l’occurrence Soham Wardini. C’était à l’occasion de la réunion en session ordinaire du conseil municipal qui a eu lieu ce mercredi, au centre de formation professionnelle et de perfectionnement du personnel municipal.
Selon l’édile de la Ville de Dakar, cette trésorerie positive a permis à la ville de respecter tous ces engagements financiers et de jouer un rôle déterminant dans la lutte contre la maladie du coronavirus. Selon la mairesse, les populations de la région de Dakar ont, pendant cette période pandémique, bénéficié d’un vaste programme de protection matérialisée par la distribution à grande échelle de masques, gels et lave mains.
Dans le même sillage, elle a renseigné que les travaux de restauration, de réhabilitation et d’extension de l’hôtel de ville sont en phase terminale. Et, rassure-t-elle, les bâtiments pourront être réceptionnés au cours du 1er trimestre de l’année 2021. En sus, il y a le nettoiement et la désinfection des lycées et collèges de la ville de Dakar et la distribution des kits alimentaires pour atténuer l’impact social de la pandémie. Parallèlement à la gestion de la Covid 19, tous les projets en cours ont fait l’objet d’un suivi technique et financier, a annoncé l’édile de la capitale.
Toujours lors de session ordinaire, la mairesse a annoncé plusieurs accords de partenariat entre la ville de Dakar et la ville chinoise de Guangzhou pou encore avec le syndicat d’initiatives de tourisme de Dakar.
Par ailleurs, l’autorisation de faire un don d’un scanner au centre hiospitalier Abass Ndao et celle de signer un protocole d’accord entre la ville de Dakar et le collectif des organisations et structures d’appui aux enfants et jeunes en difficultés ou encore les orientations budgétaires ont été évoquées.
MACKY SALL RAPPELLE L’IMPORTANCE D’ASSEOIR LA DURABILITÉ DES RÉSULTATS DE LA LUTTE
Le chef de l’Etat a insisté mercredi en Conseil des ministres sur la nécessite d’asseoir la durabilité des résultats obtenus dans la lutte contre la pandémie de Covid-19, appelant à la sensibilisation permanente des populations sur le respect strict des m
Dakar, 18 nov (APS) – Le chef de l’Etat a insisté mercredi en Conseil des ministres sur la nécessite d’asseoir la durabilité des résultats obtenus dans la lutte contre la pandémie de Covid-19, appelant à la sensibilisation permanente des populations sur le respect strict des mesures barrières.
’’(...) Le Président de la République a insisté sur la nécessite d’asseoir la durabilité des résultats obtenus par le Sénégal dans la lutte contre la pandémie de Covid-19, en évitant tout relâchement et en renforçant de façon notable la vigilance au niveau de nos frontières’’, rapporte le communiqué du Conseil des ministres.
Macky Sall ‘’a à ce propos donné des instructions au ministre de la Santé de poursuivre, par une communication adaptée, la sensibilisation permanente des populations sur le respect strict des mesures barrières et du port correct du masque’’.
Mercredi, le ministère de la Santé a déclaré 17 nouveaux cas positifs au nouveau coronavirus, décelés sur un total de 786 tests réalisés dans les laboratoires dédiés.
Depuis le début de l’épidémie dans le pays, 15.823 cas positifs ont été enregistrés au Sénégal, dont 15.433 guéris et 329 décédés. Soixante patients sont sous traitement.
GRAVE CRISE HUMANITAIRE EN COURS AU TIGRE
La Croix-Rouge (CICR) a pu visiter les hôpitaux de Gondar et de Mekelle en manque de tout.
Alors que le conflit au Tigré est entré dans sa troisième semaine, la province est toujours coupée du monde et les rares informations proviennent surtout des communiqués des belligérants. Mais pour la première fois, des informations indépendantes ont été rendues publiques mardi 17 novembre, quand le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a pu visiter les hôpitaux de Gondar et de Mekelle, en manque de tout. L’ONG fait état d’une crise humanitaire très grave.
Dans l'Amhara comme dans le Tigré, le rapport du CICR évoque des hôpitaux débordés, en manque de tout : de lits, de couvertures, de médicaments. À titre d'exemple, plus de 400 blessés graves sont actuellement traités dans le seul hôpital de Gondar, qui doit faire face également à 14 cas de Covid-19.
À Mekelle, capitale du Tigré, l'hôpital local a demandé à être approvisionné en traitements basiques, comme pour le diabète et les dialyses, puisqu'il est le seul de la région à fournir ces soins. Et la Croix-Rouge ajoute que ses 10 ambulances ont transporté des « centaines de blessés » hors de la zone des combats.
Le CICR évoque aussi un millier de Tigréens, à Mekelle et Addis Abeba, angoissés d'avoir perdu le contact avec leurs proches et qui se sont signalés sur le service téléphonique d'urgence.
La Croix-Rouge dit avoir également rendu visite à des prisonniers de guerre, à qui elle a fourni des produits d'hygiène. Et elle dit s'inquiéter pour les réfugiés érythréens vivant dans les camps du Tigré, et « qui ont besoin de protection et d'assistance ».
Depuis quelques jours, les agences humanitaires de l’ONU multiplient en vain les appels. Mardi, c'est son sous-secrétaire général aux affaires humanitaires en personne qui a exprimé son « inquiétude grandissante ». Selon le rapport interne d'une ONG cité par Associated Press, dans le Tigré « il ne reste plus grand chose » à manger, et ce « même avec de l'argent ».