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7 juillet 2025
LE BEN DU SYNPICS ''EXIGE LA MISE A L’ARRET DE LA MACHINE DE L’INTIMIDATION...''
Après le cas de la Dame Fatou Ly épouse Croquette, «brutalement et abusivement licenciée pour avoir éternué au bureau en plein période de Covid», c’est au tour de Dié Maty Fall d’être victime d’«intimidation» de la part de Yakham Mbaye
Après le cas de la Dame Fatou Ly épouse Croquette, «brutalement et abusivement licenciée pour avoir éternué au bureau en plein période de Covid», c’est au tour de Dié Maty Fall, journaliste au quotidien national «Le Soleil», d’être victime d’«intimidation» de la part du directeur général de l’astre de Hann, Yakham Mbaye. Le Bureau exécutif national (Ben) du Synpics «exige la mise à l’arrêt» de cette «machine de l’intimidation mise en branle avec une demande d’explication aux motifs honteux…»
Les abus sur des femmes dans les médias inquiètent le Syndicat des professionnels de l’information et de la communication du Sénégal (Synpics). Dans une déclaration publique, le Bureau exécutif national (Ben) du Synpics «exige la mise à l’arrêt de la machine de l’intimidation mise en branle avec une demande d’explication aux motifs honteux, puis une mise au placard consistant à traiter des communiqués».
Cela fait suite à une «intimidation» surla journaliste Dié Maty Fall au quotidien national «Le Soleil». «Après l’épisode de la Dame Fatou Ly épouse Croquette, brutalement et abusivement licenciée pour avoir éternué au bureau en plein période de Covid et refusé d’être ostracisée, nous apprenons que la journaliste, doyenne dans la profession, Dié Maty Fall est dans le collimateur du directeur général du Soleil qui lui en fait voir de toutes les couleurs. Dié Maty Fall, journaliste sénior avec près de trente ans de service, est depuis quelques jours la cible privilégiée du ‘’commandement’’ du Soleil qui lui refuse même d’invoquer sa clause de conscience et veut l’obliger à traiter de sujets politiques, alors qu’il est de notoriété publique qu’elle est membre du Bureau Politique du Parti Socialiste Sénégalais», a fait savoir le Synpics dans sont document daté d’- hier, jeudi 3 septembre.
Le comble, relève le syndicat, c’est que «malgré ses protestations d’ordre éthique, la dame est aujourd’hui victime d’un harcèlement qui répond simplement à la technique du management par la terreur. Son seul tort, ne pas avoir sa langue dans sa poche et surtout refusant systématiquement d’être piétinée par un autoritarisme croissant au Soleil où le Directeur Général se mêle ostensiblement de questions relevant du Rédactionnel alors qu’il n’est pas plus journaliste que le dernier sortant du CESTI (Centre d’études des sciences et techniques de l’information)». Ce qui laisse dire au Synpics : «pour une journaliste de sa trempe, s’obliger à traiter des communiqués de presse, qui plus est, obsolètes et dépassés, c’est le comble de l’humiliation».
Le Ben du Synpics dit prendre à témoin «l’opinion qu’au delà des questions de droits du travail, il est inacceptable de laisser des pratiques dictatoriales avoir cours et pour victime des femmes dont le professionnalisme et l’honnêteté intellectuelle n’est plus à démontrer». Pour rappel, avant le cas de Dié Mati Fall, Mesdames Yaye Fatou Ndiaye et Fatou Diop, ont été «illégalement licenciées pour avoir osé porter plainte contre le directeur de l’APS (Agence de presse sénégalaise) pour violence et voies de faits». Le Bureau exécutif national du Synpics note avec «effroi une vendetta en cours dans deux des médias publics sénégalais, le Soleil et l’APS, ciblant exclusivement des femmes, victimes faciles de prédation et d’abus de pouvoir sur fond de sexisme mal placé».
LA COMMISSION CELLULAIRE DU DIALOGUE REFILE LA «PATATE CHAUDE» AU PRESIDENT SALL
La Commission cellulaire du dialogue politique a décidé de laisser au législateur le soin de définir les critères de désignation du chef de l’opposition.
Aissatou Nancy Gueye et NCG |
Publication 04/09/2020
La Commission cellulaire du dialogue politique a décidé de mettre le président de la République devant ses responsabilités au sujet de la question concernant le statut du chef de l’opposition. Réunie hier, jeudi 3 septembre pour aborder les points relatifs au statut de l’Opposition et de son Chef ; la rationalisation du calendrier républicain ; et la dénomination de l’organisme devant pérenniser le dialogue politique, la Commission cellulaire du dialogue politique a décidé de laisser au législateur le soin de définir les critères de désignation du chef de l’opposition.
Très attendue sur la question concernant le statut du chef de l’opposition qui fait partie des principaux points inscrits à l’ordre du jour de sa rencontre d’hier, jeudi 3 Septembre, la Commission cellulaire du dialogue politique a finalement opté pour une démarche plus que surprenante. Et pour cause, pour une première fois depuis le début de leurs travaux, les membres de la commission cellulaire n’ont pas jugé nécessaire de donner un avis sur ce point aussi important que le statut de l’Opposition et de son Chef qui pourtant cristallise l’espace public depuis quelques semaines.
En effet, abordant ce point dont l’inscription dans le menu de ces concertations politiques était perçue par certains observateurs comme un piège de la majorité dans le but de diviser l’opposition, les représentants de cette dernière et ceux de Non alignés se sont tout simplement refusés à tout commentaire tout en laissant le soin à leurs collègues de la majorité d’en définir les critères du choix sur la personnalité qui va incarner la posture de chef de l’opposition. «Il faut reconnaitre que c’est une question très sensible, très complexe. On préfère laisser cela au législateur», confie Déthie Faye du pôle des Non-alignés en précisant que la journée d’aujourd’hui (vendredi) sera consacrée aux débats sur le statut de l’opposition et la rationalisation du calendrier républicain.
En réagissant de la sorte, opposition et Non alignés mettent le président de la République, qui avait fait réinscrire ce point dans la révision constitutionnelle qu’il a fait adopté le 20 mars 2016, devant ses responsabilités. Puisque face à cette situation qui a visiblement surpris plus d’un, du coté des représentants de la majorité, il a été finalement décidé de renvoyer ce point au président de la République et à sa majorité parlementaire.
Par ailleurs, poursuivant son propos, la tête de file du pôle de Non alignés dans ces concertations politiques au sein de la Commission cellulaire a révélé qu’un consensus a été finalement trouvé sur le point relatif à la dénomination de l’organisme chargé de la pérennisation du dialogue politique au Sénégal.
Selon Dethié Faye, après plusieurs heures d’échanges, les acteurs se sont finalement accordés sur l’appellation de «Cadre permanent de constatation politique».
Par Abdoulaye THIAM
DIVERSION !
Nos politiques déchirent le bulletin unique et refusent de mettre fin au cumul du statut de chef de l'Etat et de chef de parti. Pourtant ce sont des décisions «consolidantes» pour notre démocratie. D’ailleurs, on dialogue sur quoi ?
Dans une tribune intitulée : «les médias reflètent-ils la réalité du monde», publiée en août 1999 dans les colonnes du mensuel Le Monde Diplomatique, l’écrivain et journaliste polonais, Ryszard Kapuscinski, mettait à nu la capacité de diversion de la presse. Citant des exemples, il avait alors mis le curseur sur la crise provoquée, en 1979, par la prise d’otages américains à Téhéran. «Bien que, dans la pratique, il ne se passait rien dans la capitale de l’Iran, des milliers d’envoyés spéciaux venus du monde entier sont restés des mois durant dans cette ville», regrettait-il.
La même meute s’était déplacée, selon toujours Ryszard Kapuscinski, quelques années plus tard, dans le Golfe, durant la guerre de 1991, même si, sur place, elle ne pouvait rien faire, les Américains interdisant à quiconque de s’approcher du front. Au même moment, au Mozambique et au Soudan, des événements atroces se produisaient ; mais cela n’émouvait personne, puisque la meute se trouvait dans le Golfe.
Appelée par les spécialistes de la communication «effet paravent», la diversion est devenue le lot des hommes politiques sénégalais. Depuis quelques jours, ces derniers polluent l’espace public à travers le dialogue politique et/ou le dialogue national. Or, le résultat est connu d’avance. Ils ne vont s’accorder sur rien parce qu’ils sont loin d’être animés par la vitalité démocratique de notre pays, encore moins, la consolidation de quelques acquis obtenus de haute lutte par des patriotes qui y ont laissé leur jeunesse, leur carrière voire leur vie. D’ailleurs, on dialogue sur quoi ? Qu’est-ce qui n’a pas été fait, dit, écrit, sur des personnalités de ce pays ? Où sont les conclusions des assises nationales et leur charte de bonne gouvernance ? Quid des résultats de la commission nationale de régulation des institutions (CNRI) ?
Tout a été jeté à la poubelle et les auteurs accusés d’avoir outrepassé leurs compétences. Aujourd’hui, après plusieurs mois de discussions, le comité de pilotage dirigé par le Général Mamadou Niang, exceptée la suppléance ou vacance de pouvoir de l’élu local, n’a eu qu’un seul consensus : faire sauter le parrainage pour les élections locales. Ce qui ne devrait étonner personne parce que ce filtre n’arrange ni le camp du pouvoir qui veut profiter de l’élection du maire au suffrage universel direct (à un seul tour, alors qu’une bonne légitimité devrait être à deux tours) encore moins l’opposition qui redoute le coup de Jarnac qu’elle a subi lors de la présidentielle de février 2019. Le camp du pouvoir, rappelle-t-on, était suspecté d’avoir favorisé la multiplication des listes lors des législatives pour davantage effriter l’électorat afin de rafler les sièges sur la liste majoritaire (Raw Gaddu). Sauf que la présidentielle, sans le parrainage, allait lui être fatal. Au finish, il constitue une belle trouvaille mais, n’est applicable que selon la volonté du chef.
CHEF DE L’OPPOSITION : ENCORE UN FAUX DEBAT
«L’histoire ne se répète pas mais elle se plagie», dixit Jacques Deval, de son vrai nom Jacques Boularan, dramaturge, scénariste et réalisateur français (1890-1972). Au lendemain de la première alternance survenue au Sénégal, le 19 mars 2000, Me Abdoulaye Wade, dans l’euphorie avait eu une brillante idée de confier deux dossiers au Professeur de droit constitutionnel (UCAD), El Hadji Mbodji : le financement des partis politiques et le titre de chef de l’opposition. Sauf que très tôt, le pape du Sopi avait compris que ce titre risquerait de revenir à Moustapha Niasse, considéré alors comme un de ses principaux challengers en 2007. Rusé politiquement, il réussit à installer dans l’espace public le débat surla légitimité parlementaire et celle du nombre de voix. Logiquement, le leader de l’AFP (Alliance des forces du Progrès) avec ses 11 députés devrait être considéré comme le chef de l’opposition parlementaire ; mais Me Wade avait estimé qu’il fallait penser aussi au pourcentage engrangé par Ousmane Tanor Dieng. Or, la rivalité congénitale entre les deux ex-camarades était de notoriété publique. Finalement rien se sera fait. Presque 20 vingt après, on remet sur la table la même question. Désormais, elle oppose Idrissa Seck, arrivé deuxième à l’élection présidentielle avec plus de 20 % des suffrages dans un régime devenu hyper-présidentialiste et Abdoulaye Wade, dont la coalition a engrangé plus de députés lors des Législatives. La leçon est sue.
Comme Abdoulaye Wade à l’époque, Macky Sall réussit à son tour, à diviser son opposition. Surtout qu’on parle des avantages dignes d’un chef d’Etat pour le futur chef de l’opposition. Appétissant ! Last but not least, nos politiques déchirent le bulletin unique et refusent de mettre fin au cumul entre chef d’Etat et Chef de parti. Pourtant ce sont des décisions «consolidantes» pour notre démocratie. Le bulletin unique par exemple était le meilleur moyen de lutter contre la corruption électorale et l’achat des voix. Sans occulter les économies qu’il aurait permises avec le coût astronomique de l’impression. Quant au non cumul de chef de parti et chef de l’Etat, il aurait permis au président de la République d’être au dessus de la mêlée. Mais l’argument plus que fallacieux brandi depuis plus de 20 ans, consiste à dire «ça ressemble à une trahison». Diantre ! Au vu de tout ce qui précède, on peut s’accorder avec un de nos doyens, Mame Less Camara, qui avait qualifié de «ridicule», le dialogue politique.
D’autant plus que les goulots qui étranglent le Sénégal sont ailleurs. Notamment les abris provisoires. En 2015, ils étaient plus de 6600. Tout récemment c’est le pont de Diamouguel Diallobé, construit en 2017, dans le département de Kanel qui a cédé, scindant la RN2 en deux. Des centaines de villages souffrent d’enclavement. Chaque année, des milliards sont versés dans des égouts, sans mettre fin aux inondations. Dans certains de nos villages et autres hameaux, des femmes accouchent encore dans des charrettes. La plupart de nos hôpitaux sont des dispensaires. Les urgences sont donc ailleurs. Le reste n’est que diversion pour endormir le peuple.
Par Khadim Diop
TOI BABACAR, VOUS PERMETTEZ
Tu incarnais la dignité humaine. Digne dans la difficulté comme dans les années 2000, où la plupart d’entre nous savent à quel prix tu as payé ton opposition de principe, à ce que tu ne pouvais cautionner
Vendredi 04 septembre 2020. Cela fait 40 jours depuis que tu as quitté ce monde. Pour le mieux-être des femmes et hommes qui en ont été tes contemporains et que l’agenda du Très Haut a fait rencontrer ton chemin, tu as œuvré chaque jour. Et il te tenait à cœur d’aider sans retenue. Alors, sur la terre sénégalaise que tu as tant chérie, tu laisses un immense vide. Conscient qu’arriverait fatalement un jour comme ce 26 juillet 2020, tu t’investissais avec désintérêt pour la face de Dieu. Les occasions de le faire se sont souvent présentées à toi et tu n’as jamais hésité pour agir au profit des humains que tu servais.
En cela, tu avais une bonne lecture et à des degrés élevés, de ton guide sprituel qu’est Cheikh Ahmadou Bamba. Lui, n’invitait-il pas à donner aux deux mondes dans une dialectique d’actions, à la fois comme si on devait vivre éternellement sur terre, et adorer Dieu comme si on devait mourir dés le lendemain ? Tu étais si riche de ta propre richesse (ta bonté, ta disponibilité à la Communauté et à la famille, ta sincérité), mais aussi des humains que tu croisais. A ceux-là tu donnais tout le temps quelque chose, chaque fois que l’occasion se présentait de servir. Et tout le monde te tutoyait. Pour tout le monde, tu étais Babacar. On ne te servait quasi jamais du « Monsieur Toure », « Monsieur le Directeur » et encore moins « Monsieur le Président ».
Et pourtant, tu t’es souvent trouvé à des positions et fonctions qui eussent pu te faire exiger une telle déférence de la part de ceux qui n’ignoraient pas ce que tu apportais à ce pays qui t’était si cher. Babacar, tout le monde tu aidais par ta générosité, connue de tous. Pour beaucoup de tes amis tu étais le fils de la maman, parce que, le cas échéant, tu te trouvais le temps de l’attention et de l’utile présence aux côtés d’un être cher et fragile.
Toi qui n’avais pourtant pas une minute de perdue, tu faisais toujours escale quelque part pour voir tels mère, tante, neveu, cousine ou père d’un collègue, d’un compagnon. Et tu trouvais la « prouesse » de toujours vanter ce que tu trouvais de bien chez ceux que tu aidais ( !), comme pour justifier la bonne action envers autrui. De ces derniers, tu mettais en exergue les qualités et mérites, sans jamais évoquer les tiens propres. Voulus-tu présenter comme meilleurs que toi, ceux que tu servais avec une telle grandeur d’âme ? C’est impossible de dire ou de mesurer combien tu aimais donner et servir.
Davantage que des denrées rares, ta franchise et ton courage à toutes épreuves étaient véritablement un don du ciel. Récemment nous parlions de beaucoup de choses dans la marche de notre société et tu utilisais l’expression « satisfaction d’amour propre » comme unique résultat dans la situation où le conseil qu’on donne tombe dans une oreille pas nécessairement attentive à la vérité qu’on distille. C’était 15 jours avant ta douloureuse disparition.
Tu incarnais la dignité humaine. Digne dans la difficulté comme dans les années 2000, où la plupart d’entre nous savent à quel prix tu as payé ton opposition de principe, à ce que tu ne pouvais cautionner. Digne jusque dans la maladie. Oui tu as toujours été maladif mais cela n’a jamais entamé ton goût de l’effort soutenu. Digne dans le besoin et j’étayerai ça par une anecdote pas anodine. Nous sommes au debut de l’année 2000 dans la période précampagne présidentielle de ce qui sera la première alternance politique au Sénégal. Les comptes du groupe Sud Com sont touchés de plein fouet par le coût de la chaine de TV LCA que tu as contribué à mettre en place pour ouvrir la voie à ce qui est aujourd’hui une télé privée au Sénégal. Sud se débat donc dans des difficultés financières et une aubaine se présente.
Le Premier Secrétaire du parti au Pouvoir, M Ousmane Tanor Dieng, offre aux chaines de radio qui le veulent, des publi- reportages de couverture de campagne. Tu as dit niet. Moi qui étais alors jeune comptable, je n’avais pas apprécié que des salariés qui déjà abattaient et vont abattre dans les jours à venir un travail de titan, se trouvent privés de cet apport. Mais j’ai compris plus tard, qu’il y a des choses qui, si elles s’achètent, ne doivent pas se vendre à tout prix au détriment de la liberté et de la doctrine qui sous-tendent toute presse digne de ce nom. De la Presse tu disais aussi récemment, qu’en mars 2020, «la norme c’est la liberté. Quant à la doctrine, elle s’ancre dans la responsabilité.»
Oui cher Babacar tu savais ce que cela signifiait être responsable. Tu exerçais dans toute sa dimension, ta responsabilité d’être un modèle pour la Presse. Aucune occasion n’était manquée pour rappeler à la profession, le pacte qui la lie au peuple. Récemment dans l’exercice de cette reponsabilité que tu n’as jamais fuie, tu as publié dans ton Sud Quotidien, des dossiers d’une qualité remarquable. Le dernier portait sur la violence au Sénégal et dans la sous region ouest africaine. Dans le chapeau, le grand esprit que tu incarnais nous as servi cette citation ô combien appropriée «Les grands esprits discutent des idées, les esprits moyens discutent des évènements, les petits esprits discutent des gens» (apocryphe).
Dans la première partie de ce sublime dossier (LE SÉNÉGAL ENTRE DÉFI ET DÉNI ) pour alerter, tu as passé au crible de notre histoire, les formes de violences et leur culture. Dans la seconde partie, après avoir montré que la violence était consubstantielle à l’histoire politique et sociale du Sénégal , tu as évoqué la sous-région en termes d’un Arc de feu marqué par l’onde de choc de la faille malienne, la déflagration en Guinée, la résurgence irrédentiste en Mauritanie. Il en ressort que, tout en se posant à la fois en termes de géopolitique sous-régionale et régionale, «la question sécuritaire n’en revêt pas moins le caractère d’un impératif de politique intérieure».
Cette contribution, sorte de testament d’un lanceur d’alerte, tu l’as conclu ainsi : «L’Afrique peut et doit se sortir de la domination étrangère et du jeu des puissances tutélaires, au profit d’un destin maîtrisé et au service de ses hommes et femmes valeureux, déterminés et endurants, résilients comme le veut la mode aujourd’hui A condition de résoudre l’équation de l’extraversion du leadership des gouvernants et des élites» Voilà certainement ta dernière contribution, toi l’éternel Babacar, presque septuagénaire mais qui était toujours tutoyé car ami du peuple et bienfaiteur de tous.
Tu m’es devenu Mame (grandpère), après décorticage des liens qui t’unissent à la famille de Touba, et c’était un véritable soulagement car ça me permettait de justifier ce TU qui me gênait en réalité vu ton envergure et le complexe (oui je l’avoue) que nous nourrissions, éleves et étudiants des années 80-90, à l’égard des indépendants de Sud Hebdo qui ont osé défier leur temps avec à leur tête l’imposant BT. Mais comme pour tout le monde c’était Babacar et c’était aussi TU, je te tutoyais avec beaucoup de respect pour ce que tu fus en passé simple mais si riche et que tu resteras à jamais dans le futur «certain».
Tu permettras, cette fois, puisque l’heure du repos a sonné, que je te vouvoie cher monsieur Touré et vous interpelle par votre deuxième prénom qui est As Siddikh (en arabe le véridique). En effet, vous avez été un grand monsieur du Sénégal, de l’Afrique, du monde. De la Presse et de la Socité civile africaine. Qui n’a jamais, pour sa notoriété, des prébendes ou des positions, vécu avec les idées des autres mais qui a préféré mourir avec ses courageuses idées pour une vie éternelle au panthéon des héros nationaux. Pour toutes ces raisons et pour beaucoup d’autres encore, permettez-moi de vous dire, en paraphrasant le fort exubérant Jacques Rozenblum à propos de Mandela : chapeau bas Monsieur Babacar Touré.
*Jacques Rozenblum, journaliste, entre autre éditorialiste chroniqueur de RFI dans les années 1990
DEUX CENT HUIT JEUNES ENTREPRENEURS AGRICOLES FORMÉS PAR L’INSTITUT CONFUCIUS DE DAKAR
Ce programme développe une approche holistique et pragmatique de l’entrepreneuriat agricole en intégrant la formation des agro-entrepreneurs, a expliqué M. Fall
Dakar, 3 sept (APS) - L’Institut Confucius de l’Université Cheikh-Anta-Diop de Dakar, fondé en 2012, a formé 208 jeunes entrepreneurs agricoles, avec l’aide de partenaires chinois, a-t-on appris jeudi de son directeur exécutif, le professeur Mamadou Fall.
‘’La formation professionnelle dispensée à l’Institut Confucius de Dakar a produit trois générations d’entrepreneurs agricoles, avec un total de 208 jeunes formés dans nos locaux, grâce à l’appui de la mission agricole chinoise, la société chinoise Sénégal Premier Equipement et Machines, spécialisée dans la production d’engins et de matériels agricoles au Sénégal’’, a-t-il déclaré.
Ce programme développe une approche holistique et pragmatique de l’entrepreneuriat agricole en intégrant la formation des agro-entrepreneurs, a expliqué M. Fall dans un entretien avec l’agence Chine Nouvelle, au cours duquel il est revenu sur son expérience du modèle chinois de réduction de la pauvreté.
Selon lui, le programme de formation de l’Institut Conficius s’oriente également vers la création d’emplois, l’innovation technique, les opportunités économiques et l’accès au marché, avec ‘’une adaptabilité réaliste’’ à l’environnement des infrastructures et au système foncier.
Il s’agit d’un partenariat stratégique entre l’Institut Conficius et les administrations locales, à travers un partenariat avec 20 communes sénégalaises. Un partenariat qu’il est possible d’étendre à l’ensemble des 618 autres collectivités territoriales du pays, selon l’universitaire sénégalais.
Depuis 2015, rappelle-t-il, l’Institut Confucius vulgarise le savoir-faire chinois dans les domaines de la sauvegarde et de la valorisation culturelle, mais aussi des performances industrielles et agricoles de la Chine.
En plus de la diffusion de la langue et de la culture chinoises, cette institution est en train de doter le marché local d’une main-d’œuvre qualifiée correspondant aux besoins du secteur productif et des services, au développement et à la modernisation du secteur primaire, selon M. Fall.
Il affirme que l’Institut Confucius de Dakar s’investit de la même manière dans la promotion des compétences, de l’employabilité et de la créativité des jeunes, qu’il prépare à devenir des ‘’acteurs performants’’ de la coopération sino-sénégalaise.
Dakar, 4 sept (APS) – La question du statut de l’opposition est le sujet phare dans la livraison des quotidiens reçus vendredi à l’Agence de presse sénégalaise (APS).
Sur les critères de désignation du chef de l’opposition, Sud Quotidien souligne que la commission cellulaire du dialogue politique ‘’refile la +patate chaude+ au président Macky Sall’’.
’’(….) les membres de la commission cellulaire n’ont pas jugé nécessaire de donner un avis sur ce point aussi important que le statut de l’opposition et de son chef qui pourtant cristallise l’espace public depuis quelques semaines’’, écrit Sud.
Selon Enquête, ‘’Macky Sall hérite de la patate chaude’’.
‘’L’opposition et les Non-alignés ont décidé de ne pas décider du chef de l’opposition. La majorité souhaite que le candidat arrivé deuxième à la présidentielle de 2019 hérite du titre (….)’’, explique le quotidien.
Les Echos notent aussi que ‘’la majorité +vote+ Idy, l’opposition dit niet’’. ‘’La majorité propose que celui qui arrive 2eme à la présidentielle soit désigné. Les autres pôles, arguments massues à l’appui, rejettent cette proposition’, souligne Les Echos.
Selon Tribune, ‘’les envoyés de Macky Sall votent’’ Idrissa Seck, le leader de Rewmi, arrivé deuxième lors de la dernière élection présidentielle. Pour ces responsables, ‘’les scores obtenus à la présidentielle doivent servir de base pour la nomination du patron de l’opposition’’, rapporte la publication.
L’As fait état de ‘’dissonances’’ dans la désignation du chef de l’opposition et ajoute que Macky Sall est ‘’obligé de trancher’’.
En politique toujours, Le Quotidien relève que le ministre de l’Intérieur ‘’souffle un report’’ des élections.
‘’Pour Aly Ngouille Ndiaye, il faudra attendre l’audit du fichier et l’évaluation du processus électoral demandés par l’opposition pour connaitre la date exacte des élections locales prévues au plus tard le 28 mars 2021’’, écrit le journal.
Il ajoute : ‘’C’est une sorte de brèche ouverte par le ministre de l’Intérieur pour un éventuel report’’.
Vox Populi s’intéresse à la question de la célébration du Magal de Touga et souligne que le ministre de l’Intérieur ‘’s’en remet à Serigne Mountakha’’, le Khalife général des mourides. Le journal se fait écho de ces propos de Aly Ngouille Ndiaye : ‘’Ce n’est pas moi qui organise le Magal. Serigne Mountakha va prendre les mesures qu’il faut’’.
La tenue du Magal de Touba, évènement religieux qui draine des milliers de fidèles, est source d’interrogations à cause des craintes liées à une propagation du nouveau coronavirus.
A propos du Covid-19, Le Soleil se fait écho de ces propos du Pr Moussa Seydi aux allures de mise en garde : ‘’Nous ne devons pas très tôt crier victoire’’. Selon le journal, ‘’la baisse des nouvelles infections et l’augmentation des guérisons n’enflamment pas le professeur Moussa Seydi, le coordonnateur de la prise en charge des malades Covid-19 au Sénégal. Il souhaite que cette tendance s’observe dans la durée’’, écrit le journal.
Le Témoin livre les chiffres de la lutte contre les inondations et indique que 750 milliards de francs Cfa ont été ‘’engloutis’’ dans les eaux depuis 2012. ‘’En 2012, le président de la République lançait un programme censé éradiquer les inondations en 10 ans. Deux ans avant son terme, les inondations sont omniprésentes’’, écrit le journal qui s’interroge : ‘’Mais où est donc passé l’argent ?’’.
KEEMTAAN GI - LA FARCE
Il est beau notre pays tandis que charmante est sa scène politique. Quant à certains de ses acteurs, ils sont d’une déconcertante niaiserie. Pouvoir et opposition confondus. Ils ont cet art spectaculaire et proche de la bouffonnerie de défendre avec conviction une chose pour revenir le lendemain tenter de nous convaincre du contraire ! Ce avec une assurance qui frise l’imbécilité. Le premier à nous avoir seriné avec docte que son mentor est à son dernier mandat avant d’être décapité, est revenu nous tenir un autre discours qui est tout le contraire premier. L’art de la pirouette par excellence. Et il n’est pas le seul à s’exercer à cette contorsion oratoire. C’est dans l’AdN de ce genre d’individus porteurs des plus exécrables tares que seule la politique sénégalaise peut sécréter. Ils sont toujours dans le jeu des intérêts. Leurs intérêts crypto-personnels s’entend. On leur sert un os à ronger, et ils sont là à se disputer un titre de chef de l’opposition ou un report du calendrier électoral républicain. Ceux qui veulent prolonger leur règne leur opposent une pandémie pour de nouveau renvoyer les locales aux calendes sénégalaises. Ce qui entrainerait, ipso facto, le décalage des législatives et, subséquemment, de la présidentielle ! Pendant donc qu’ils sont dans une logique de report avec comme prétexte la présence d’un salaud de virus, celui qui est garant de notre sécurité ferme les yeux et dégage toute responsabilité sur la tenue d’un évènement religieux qui mobilisera dans un même endroit plus de monde que lors d’une élection. de qui se moque-t-on ? Il faut que ces bouffons apprennent à nous respecter et à se défaire des serres des religieux. Ils usent de la crédulité des gens pour leur vendre des vessies. Comme ce médecin qui fait peu cas du serment d’Hippocrate pour vouloir nous faire gober avec beaucoup d’hypocrisie qu’une immunité collective s’est rapidement installée dans une ville religieuse. On nous prend pour des cons !
Kaccoor Bi
BIG FAM
On le sait, puisque beaucoup de confrères en ont parlé, le Comité de Pilotage du dialogue national a vu sa mission prolongée par le président de la République à travers un décret. Les travaux dudit dialogue avaient été suspendus à la suite de l’apparition de la pandémie du coronavirus dans notre pays. si la commission politique de ce dialogue, dirigée par l’ancien ministre de l’Intérieur, le général Mamadou Niang, a recommencé à sa réunir, il n’en est pas de même pour les autres commissions. Il est vrai que cette commission politique est spéciale en ce qu’elle préexistait au dialogue national puisque créée juste après la dernière élection présidentielle pour, justement, évaluer celle-ci et aussi s’occuper de diverses questions relatives au processus électoral. ses travaux étaient déjà fort avancés lorsqu’elle a été intégrée au dialogue national. si donc les autres commissions ne peuvent pas encore reprendre le travail, c’est parce que, tout simplement, une formalité substantielle n’a pas encore été remplie par le président de la République. En effet, Macky sall n’a pas encore signé le décret prolongeant la mission du président du Comité de Pilotage du dialogue national. Or, connu comme étant formaliste et très attaché au respect des textes, Famara Ibrahima sagna, alias big Fam, n’entend donc pas bouger tant qu’il n’aura pas reçu le précieux décret !
NOUVEAU PARTI : OUMAR SARR, ME AMADOU SALL, BABACAR GAYE... LANCENT LE PLD/AS
Après avoir consommé leur rupture avec le Parti démocratique sénégalais, Oumar sarr, Me Amadou sall, Babacar Gaye… ont officialisé hier la création de leur nouvelle formation politique dénommée Parti des libéraux et démocrates/And suqali (PId/As). Des sources informent que ces trois leaders politiques ont déposé un dossier à la préfecture de dakar pour la reconnaissance de leur nouveau parti. Oumar Sarr, ancien coordonnateur du Parti démocratique sénégalais, a déclaré à cette occasion que «mandatés par l’assemblée générale constitutive du Parti des libéraux et démocrates/And suqali (Pld/As) tenue le 31 août 2020, nous avons déposé ce jour, à la préfecture de Dakar, le dossier pour l’enregistrement et la reconnaissance de notre parti»). A l’en croire, «dans ce contexte de pandémie de Covid-19, il n’était pas possible d’organiser de grands rassemblements tout en respectant les mesures barrières. C’est pourquoi, nous remercions les milliers de Sénégalaises et de Sénégalais, à l’intérieur comme à l’extérieur du pays, qui se reconnaissent déjà dans notre projet politique et qui, de fait, avec ceux qui ont pu prendre part à l’assemblée générale constitutive, nous ont fait confiance pour les représenter».
PRESSE PLUS DE 4 MILLIARDS DE PERTES ENTRE AVRIL-JUIN
déjà à l’article de la mort, la presse sénégalaise a été mise complétement à terre par la covid-19. d’après le Conseil des diffuseurs et des éditeurs de presse (Cdeps), elle a connu une perte de plus de 4 milliards de son chiffre d’affaires, rien que durant le trimestre avril-juin. Le CdEPs appelle le président Macky sall à la rescousse. si l’on se fie à Mamadou Ibra Kane (Africom) et Cie, les pertes vont de 45 à 70 % du chiffre d’affaires, en fonction des supports. des chiffres basés sur le rapport d’un expert-comptable indépendant qui a été commis pour évaluer l’impact. « Le rapport final de l’expert assermenté, validé par les entreprises de presse, fait ressortir une baisse moyenne de 70 % du chiffre d’affaires de la presse écrite depuis l’avènement de la pandémie au mois de mars. Les revenus des télévisions ont aussi chuté de 54 % et autour de 45 % pour les autres supports et activités (radios, presse en ligne, imprimeries de presse et distributeurs de journaux) » indique le président du Cdeps. Comme riposte, les patrons ont élaboré une stratégie dénommée « Plan de résilience du secteur de la presse face à la crise COVId-19 ». Lequel est destiné à solliciter un appui de l’Etat. Le document a d’ailleurs été déposé, ce jeudi, sur la table du ministre de la Communication. Le Cdeps attend du président Macky sall des réponses urgentes financières et non financières déjà identifiées. « Au titre des mesures non financières, il est préconisé l’amélioration des dispositions fiscales auxquelles la presse est soumise, accompagnée d’un arrêté spécifique au secteur et relatif aux conditions d’accès fiscal, l’établissement de conventions entre le CDEPS et les Institutions sociales (IPRES et CSS), l’apport de diligences d’accompagnement et de préparation à la recapitalisation des entreprises de presse » explique Mamadou Ibra Kane. des mesures qui, selon le Cdeps, devront être accompagnées d’un cadre réglementaire spécifique et d’un comité de suivi composé de l’Etat, du Cdeps, des travailleurs des médias et d’un expert indépendant. Quant aux mesures financières, elles se résument en 4 actions, « à savoir une remise fiscale sectorielle, un fonds de compensation, une ligne de crédit revolving et une ligne de garantie ».
DAKAR DEM DIKK LE NOUVEAU DG OMAR BOUNKHATAB SYLLA SE SIGNALE
Omar Bounkhatab Sylla s’est déjà mis dans la peau du nouveau dg de dakar dem dikk. Il s’est signalé hier par sa première sortie après sa nomination ce mercredi en Conseil des ministres en remplacement de Me Moussa diop. sur sa page Facebook, le natif de Louga indique que «J’exprime toute ma gratitude à Son Excellence Monsieur Macky Sall, président de la République du Sénégal, pour la confiance renouvelée. Avec dévouement et patriotisme, nous nous mettrons au travail, de concert avec toute la grande famille des transports, pour améliorer le quotidien de l’entreprise Dakar Dem Dikk et le confort des usagers». Revenant sur ses ambitions à la tête de la structure, il déclare qu’«après avoir recueilli les instructions des plus hautes autorités, notre combat sera pour un service public de meilleure qualité et des conditions de travail améliorées. Je remercie, chaleureusement, la digne et patriotique famille du Chemin de Fer sur laquelle j’aurai l’occasion de revenir». Thiey ce pays, il suffit de faire de la politique pour être nommé aux plus prestigieuses fonctions. Ce même si l’on est un politicien et que l’on ne dispose que d’une base politique lilliputienne. L’essentiel c’est de crier haut et fort « vive l’APR » ou de chanter la prétendue « vision » du président Macky sall. A preuve par Oumar boun Khatab sylla !
ROND-POINT BEL AIR
Notre bulle d’hier dans laquelle nous évoquions le mauvais état de l’avenue Cheikh Ahmadou bamba, jonchée de nids-de-poule et devenue un calvaire pour les conducteurs en cette période d’hivernage, nous a valu un coup de fil des habitants de la cité Hann Marinas. Qui ont tenu à attirer notre attention sur le mauvais état du rond-point de bel Air. Lequel est traversé par des rails empruntés par les trains se rendant ou en provenance du port de dakar tout proche. Eh bien, du fait de la pluie, la chaussée s’est dégradée, voire affaissée, laissant à découvert les rails que les camions chargés de lourds conteneurs traversent en zigzagant. Autrement dit, sur un équilibre précaire, les lourds conteneurs étant ballotés dans tous les sens. Chaque jour que dieu fait, c’est donc la peur au ventre que les conducteurs empruntent cette route et que les piétons la longent. Tous vivent en effet dans la peur de voir un de ces camions tomber ou un conteneur se détacher. Imaginez qu’il tombe sur de petites voitures ou sur des passants…bref, il est d’une urgence vitale de refaire la route sur ce rond-point de bel-Air. Le ministre des Infrastructures routières et le directeur général du Port autonome de dakar sont prévenus !
COVID-19 83 NOUVEAUX CAS ET AUCUN CAS DE DECES
depuis plusieurs jours, la barre des 100 cas quotidiens n’est plus atteinte. Ce qui contribue à entretenir l’espoir d’une prochaine victoire sur la pandémie. Ça a encore été le cas hier où, sur les 1032 tests réalisés, 83 sont revenus positifs, soit un taux de positivité de 8,04 %. Parmi les 83 nouveaux cas, il y a eu 42 cas issus de la transmission communautaire. 33 cas graves sont pris en charge dans les services de réanimation. Aucun cas de décès lié au covid-19 n’a été enregistré. depuis le premier cas enregistré le 2 mars dernier à hier, le Sénégal a enregistré 13826 contaminés dont 9556 guéris, 287 décédés et 3985 sous traitement
Le nitrate d’ammonium au Port évacué au Mali
«L’As» annonçait dans les précédentes éditions que le Port Autonome de Dakar était en train de convoyer le nitrate d'ammonium vers le Mali. Eh bien, l’opération est terminée. Selon le Port Autonome de Dakar, toutes les 3 050 tonnes de nitrate d’ammonium ont été entièrement évacuées vers le Mali. A ce jour, précise le PAD aucun atome de nitrate d’ammonium n’est présent dans l’espace portuaire. Il faut signaler que c’est suite au drame que le Liban a connu (plus de 150 morts) et causé par le même produit que les populations avaient commencé à s’inquiéter du stock qui se trouvait au Port. Et avec la position stratégique du port qui se trouve en plein centre ville, il fallait trouver une solution le plus rapidement possible. Les autorités avaient rassuré que ce produit était juste de transit et que sa destination finale était le Mali
Oumar Sarr lance le PLD/AS
Les anciens responsables du Parti Démocratique Sénégalais (Pds) formalisent la création de leur nouveau parti : Parti des Libéraux et Démocrates/And Suqali (PLD/AS). Une délégation composée de Oumar Sarr, Babacar Gaye, Mamadou Bamba Ndiaye, Mbenda Ndiaye , Ndèye Bakhaw Ndiongue et Me El hadji Amadou Sall a été mandatée par l’assemblée générale constitutive du parti pour déposer hier, leur dossier pour l’enregistrement, mais aussi la reconnaissance de leur parti à la préfecture de Dakar. A cause de la pandémie de la Covid-19, le parti des Libéraux et Démocrates/And Suqali(PLD/AS) n’a pas voulu organiser un grand rassemblement pour remercier les milliers de Sénégalais qui se reconnaissent déjà dans leur projet politique. Cependant, il est prévu une conférence de presse dans les prochains jours à la permanence nationale, sise Liberté 6 extension Dakar, pour exposer le programme fondamental du parti, détailler le chronogramme des activités et présenter la direction nationale. Par ailleurs l’assemblée a validé les Statuts du Parti Des Libéraux et Démocrates / AS et mis en place un bureau de direction composé comme suit : Oumar Sarr, Président du PLD / AS. - Les Vice-Présidents par ordre alphabétique, il s’agit de Babacar Gaye, Ndeye Baxaw Ndiongue, Mamadou Bamba Ndiaye, Mbenda Ndiaye, Maître Sall. L’ancien député du Msu Mamadou Bamba Ndiaye en devient le Porte-parole. En outre, un directoire de 50 personnes a été installé pour gérer les affaires courantes du parti en attendant la mise en place des structures du Parti et l'organisation du Congrès qui est l'instance suprême.
Le GIR donne les 2 raisons du limogeage de Me Moussa Diop
Le limogeage du directeur général de la société Dem Dik Dik a fait couler beaucoup d’Encre. Si d’aucuns expliquent la sanction de Me Moussa Diop par sa position sur le troisième mandat, le Groupe d'Informations Républicain (Gir) parle d’ingérence dans les affaires internes du Mali. D’après le Gir, le pouvoir reproche à Me Moussa Diop d’avoir soutenu que la mission des Chefs d'Etat au Mali est un échec et le Président Macky Sall, acteur de la médiation, n’en est pas moins comptable parce que ne comprenant pas la démarche du peuple malien. Au fait, de tels arguments ne sont pas recevables, indique la même source, surtout quand ce n’est un secret pour personne que la médiation dont Me Diop fait allusion est encore en cours. Ainsi pour le régime, il est donc totalement saugrenu de parler d'échec à ce stade des négociations. Poussant le bouchon plus loin, ajoute-t-on, Me Moussa Diop affirme de manière ostentatoire que «quelqu'un peut être élu et être renversé durant son mandat s'il ne fout rien». Une déclaration que le Président Macky Sall considère des plus outrageantes et qui est de nature à encourager toutes sortes de manœuvres anticonstitutionnelles et ainsi ouvrir la porte à toutes les instabilités.
Le Gir donne les 2 raisons du limogeage de Me Moussa Diop (bis)
Restons avec le GIR qui donne les raisons du limogeage de Me Moussa Diop. Le deuxième motif du limogeage, selon le pouvoir, est en tant que responsable politique de la mouvance présidentielle, le directeur général de Dakar Dem Dikk devrait plutôt défendre et justifier les positions du Président Sall. Aussi indique-t-on dans le communiqué que les attaques maladroites de Me Diop à l’encontre du Président malien et du Président ivoirien qu'il accuse de tripatouiller la constitution de leur pays méritait donc bien un rappel à l’ordre de la part du Président Macky Sall, pour faire respecter la non-ingérence dans les affaires intérieures d’un pays souverain. Le GIR rappelle qu’entre États, des crises diplomatiques ont surgi pour moins que cela.
LA Poste et Excaf Télécom scellent un partenariat
Le Groupe La Poste Sénégal et le Groupe Excaf Télécom ont signé un partenariat dans le cadre du projet Télévision Numérique Terrestre (TNT). Désormais, on peut acquérir facilement un décodeur TNT by Excaf et souscrire à un abonnement au niveau des 300 agences et bureaux du réseau national de distribution de La Poste. Le partenariat a été scellé hier à l’occasion d’une cérémonie en présence du Directeur Général du Groupe La Poste Sénégal, Abdoulaye Bibi Baldé et le président Directeur Général du Groupe Excaf Telecom, Sidy Diagne. Ce partenariat publicprivé ouvre une nouvelle ère de démocratisation de l’accès aux services de la télévision numérique terrestre avec plusieurs dizaines de chaines nationales et inter- nationales.
Le taximan et Adama Seck écopent de 6 mois avec sursis
Le tribunal de Pikine-Guédiawaye a rendu hier le verdict dans l’affaire de la bagarre entre le taximan Serigne Deymane Diène et le conducteur d’un véhicule particulier, Adama Seck qui avaient été interpellés et déférés au parquet pour trouble à l’ordre public et rixe sur la voie publique. Le tribunal de Pikine a condamné les deux protagonistes à 06 mois de prison avec sursis.
AG du Collectif National des Mareyeurs
Le Collectif National des Mareyeurs pour le développement du Sénégal (Cnmds) a tenu hier, son assemblée générale de renouvellement de ses instances en présence du ministre des Pêches et de l’Economie Maritime, du directeur du marché central au Poisson de Pikine, Abou Mbaye, des autorités préfectorales de Pikine et des responsables d’organisations de professionnelles de pêche. Au terme de la rencontre, le président sortant, Djiby Ndiaye dit «Général» seul candidat à sa propre succession, a été reconduit à l’unanimité. Opportunité saisie par Djiby Ndiaye pour étaler quelques doléances devant les autorités. Il souhaite le renouvellement du parc automobile des gros porteurs de mareyage devenu trop vétuste par l’acquisition de 1000 véhicules, l’octroi de financements par l’Etat, l’appui conséquent au marché central au poisson de Pikine avec ses chambres froides en panne, la clôture et l’assainissement du marché.
AG du Collectif National des Mareyeurs (bis)
Restons à l’assemblée générale des mareyeurs pour dire que la question des licences de pêche s’y est invitée. Le président du Cndms appuyés par le Collectif des acteurs de la pêche du Sénégal dont des armateurs, a tenu à dénoncer les agissements du Gaipes qui, selon eux, veulent la monopolisation des licences de pêche et s’attaquent au ministre de tutelle, Alioune Ndoye. D’après Djiby Ndiaye, il n’y a aucune licence délivrée à des bateaux chinois et les accusations de certains sont fallacieuses. Ils ont saisi l’occasion pour réclamer l’audit de la flotte maritime et son renouvellement.
Macky Sall débloque 22 milliards pour un hôpital à Ourossogui
Le président de la République veut résoudre les difficultés des populations du nord du pays à bénéficier des soins de santé de qualité. A cet effet, il va doter Ourossogui d’un nouvel hôpital. Le Président Macky Sall a ainsi débloqué 22 milliards Fcfa pour la construction d’un nouvel hôpital à Ourossogui.
Forces Sénégal 2024 crache du feu
Le mouvement citoyen «Forces Sénégal 2024» que dirige Blaise Pascal Cissé a craché du feu sur une éventuelle troisième candidature de Macky Sall. Pour lui, cette candidature de Macky Sall est injustifiée, intolérable et illégale, immorale sous toutes ses formes. Car, d’après Blaise Pascal Cissé, la parole donnée est sacrée et Macky Sall ne peut pas se dédire en faisant comme Abdoulaye Wade. Sinon, dit-il, Abdoulaye Wade qui le taxait de «traitre» aura raison sur lui. A l’en croire, cette troisième candidature est derrière.
Un éleveur ouvre le feu sur des agents de l’Ocrtis
Les trafiquants de stupéfiants ne jouent pas avec leur business. Des agents de l'Office Central de Répression du Trafic Illicite des Stupéfiants l’ont appris à leurs dépens. En fait, un éleveur a ouvert le feu sur des éléments de cette brigade dans la région Sédhiou, précisément à Niangua. D’après la Rfm qui donne l’information, les balles ont atteint grièvement un policier et un agent de sécurité de proximité. Mais le tireur a été appréhendé par les gendarmes qui ont ouvert une enquête.
Le Synpics prend la défense de Dié Maty Fall
Le Synpics dénonce la vendetta en cours dans deux des médias publics sénégalais, en l’occurrence Le Soleil et l’APS, contre des femmes, victimes faciles de prédation et d’abus de pouvoir sur fond de sexisme mal placé. Selon le bureau exécutif national du Synpics, la chasse aux femmes a repris au quotidien Le Soleil. Après l’épisode Fatou Ly Croquette licenciée pour avoir éternué au bureau en pleine période de Covid, c’est la journaliste, doyenne dans la profession, Dié Maty Fall qui est dans le collimateur du directeur général du Soleil qui lui en fait voir de toutes les couleurs. D’après le communiqué du Synpics, malgré ses trente années d’expérience, Dié Maty Fall est depuis quelques jours la cible privilégiée du patron du Soleil qui lui refuse même d’invoquer sa clause de conscience et veut l’obliger à traiter de sujets politiques, alors qu’il est de notoriété publique qu’elle est membre du bureau politique du parti socialiste sénégalais. Selon la même source, malgré ses protestations d’ordre éthique, la dame est aujourd’hui victime d’un harcèlement qui répond simplement à la technique du management par la terreur. Son seul tort, ne pas avoir sa langue dans sa poche. Le Synpics exige l’arrêt de la machine de l’intimidation.
Agression en plein jour à Koungheul
Un fait inédit s'est produit hier aux environs de 15 heures à Koungheul. En effet, des malfrats bien armés ont attaqué un vendeur de viande grillée au feu de bois (dibiterie), en plein jour, au moment où il pleuvait encore dans la commune. D’après nos confrères de Dakaractu, la victime S. Fall, âgée de plus de 60 ans, a été blessée à coup de machettes et son argent emporté par les assaillants. Ce fut une attaque éclair mais un passant a pu alerter le voisinage. S. Fall est présentement admis aux urgences du centre de santé de Koungheul. Une enquête est toutefois ouverte.
LES TRANSFUGES DU PDS FORMALISENT LEUR NOUVEAU PARTI, LE PLD/AS
Dans les prochains jours, Oumar Sarr, Amadou Sall, Babacar Gaye et compagnie feront une sortie médiatique pour exposer leur programme fondamental, détailler le chronogramme de leurs activités - COMMUNIQUÉ
SenePlus publie ci-dessous, le communiqué du Parti des Libéraux et Démocrates /And Suqali (PLD/AS), reçu le 3 septembre à propos de la formalisation de ce nouveau courant politique.
"Mandatés par l’assemblée générale constitutive du Parti des Libéraux et Démocrates/And Suqali (PLD/AS) tenue le 31 août 2020, nous avons déposé ce jour, à la préfecture de Dakar, le dossier pour l’enregistrement et la reconnaissance de notre parti.
Dans ce contexte de pandémie de Covid-19, il n’était pas possible d’organiser de grands rassemblements tout en respectant les mesures barrières.
C’est pourquoi, nous remercions les milliers de Sénégalaises et de Sénégalais, à l’intérieur comme à l’extérieur du pays, qui se reconnaissent déjà dans notre projet politique et qui, de fait, avec ceux qui ont pu prendre part à l’Assemblée générale constitutive, nous ont fait confiance pour les représenter.
Dans les prochains jours, le PLD/AS tiendra une conférence de presse à sa permanence nationale, sise Liberté 6 extension Dakar, pour exposer son programme fondamental, détailler le chronogramme de ses activités et présenter sa Direction nationale."