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12 juillet 2025
ALY NGOUILLE NDIAYE DANS LES ZONES INONDÉES DE DAKAR
Après le déclenchement du Plan Orsec (Organisation des secours) à la suite des inondations provoquées par les fortes pluies du week-end, le ministre de l’Intérieur s’est rendu à plusieurs endroits de la banlieue de Dakar et à Rufisque.
Dakar, 7 sept (APS) - Après le déclenchement du Plan Orsec (Organisation des secours) à la suite des inondations provoquées par les fortes pluies du week-end, le ministre de l’Intérieur s’est rendu à plusieurs endroits de la banlieue de Dakar et à Rufisque.
Ce dimanche, Aly Ngouille Ndiaye a effectué, en compagnie de Serigne Mbaye Thiam, ministre de l’Eau et de l’Assainissement, une visite dans la banlieue de dakaroise notamment à Keur-Massar.
Lundi, il a visité d’autres zones en proie aux inondations, notamment la cité Belle vue, la Zone de captage, les Parcelles assainies, Guediawaye cité Douanes et cité Diounkom, marché Thiaroye et à Rufisque Nord.
’’J’ai effectué ce jour une visite dans les zones inondées de la capitale. Une occasion pour apporter réconfort aux populations touchées et donner des instructions aux services compétents pour sortir les populations des eaux, dans les plus brefs délais’’, a déclaré le ministre sur twitter.
Le président de la République a déclaré samedi avoir demandé au ministre de l’Intérieur de dérouler le plan ORSEC (organisation des secours) en faveur des victimes des fortes pluies tombées le même jour dans plusieurs régions du pays.
’’J’exprime ma solidarité à tous ceux qui ont eu des sinistres durant ces abondantes pluies du week-end. J’ai demandé au ministre de l’Intérieur de déclencher le plan ORSEC’’, a écrit Macky Sall sur son compte Twitter et sa page Facebook.
A Dakar, par exemple, plusieurs quartiers sont envahis par les eaux de pluie.
Les autorités sont en train de procéder à l’évaluation pour pouvoir dégager le montant à allouer à ce Plan Orsec qui sera mis en œuvre à l’échelle nationale puisque toutes les régions Sénégal ont été touchées par ces fortes pluies, a dit en substance le ministre de l’Intérieur qui a annoncé que des opération de pompage sont déjà en cours à certains endroits.
Le sacre des filles au Bac à Podor
Le sexe dit faible est-il en passe de devenir le sexe fort ? En tout cas, au lycée El hadj Baba Ndiongue de Podor, le débat ne se pose plus. D’après nos informations, dans ce lycée, il y avait une seule classe de S1 en Terminale et l’ensemble des élèves était des filles. Comble de l’insolite, elles ont toutes décroché le baccalauréat au premier tour. Un véritable succès qui va sans doute taper dans l’œil du Gouvernement qui veut encourager les filles à percer dans le domaine des sciences.
Déclaration de patrimoine, le silence intriguant de l’Ofnac
L’Ofnac a récemment fait une sortie pour indiquer que sur les 35 ministres, un seul n’a pas fait sa déclaration de patrimoine. En réalité, ce sont 18 ministres qui ont fait leur déclaration, les autres l’ayant fait d’entrée lorsqu’ils avaient été nommés. Là n’est peut-être pas le problème. Ce que Seynabou Ndiaye Diakhaté n’a pas dit, c’est que les anciens ministres doivent aussi faire leur déclaration. Et c’est là que commence la mission de l’Ofnac justement. Qu’en est-il alors de tous les anciens ministres devenus Pca, Mbagnick Ndiaye, Mary Teuw Niane, de l’ancien Dg de la Poste Ciré Dia, de l’ancien Dg de la Lonase Amadou Samba Kane, d’Aliou Sall maire de Guédiawaye qui était Dg de la Cdc ? La loi fait donc obligation aux ministres mais aussi à ceux qui sont ordonnateurs d’un budget de plus d’un milliard. L’Ofnac doit éclairer la lanterne des Sénégalais. N’est-ce pas Birahim Seck ?
L’ancien maire de Tivaouane écroué à la Mac de Thiès
El hadji Malick Diop, ancien député-maire de Tivaouane entre 2002 et 2014, et par ailleurs président de la Commission Economique et Financière du Cct/Uemoa, est depuis quelques jours pensionnaire de la Maison d’Arrêt et de Correction (Mac) de Thiès. D'après nos radars, il a été emporté par les questions foncières qui le poursuivent depuis son départ de la tête de la mairie. Selon nos sources, il a été placé sous mandat de dépôt en même qu’un de ses proches collaborateurs à la mairie.
22 travailleurs licenciés à la GCO
La Grande Côte Opération (GCO) vient de licencier 22 travailleurs alors que la même menace pèse sur 44 autres. L’information est donnée par les sections de Thiès et Darou Khoudoss du Forum Civil, qui ont énergiquement dénoncé ces mesures. Sur les motifs du licenciement, la direction aurait évoqué «un rassemblement qui violerait le règlement intérieur de l'usine et des échanges de nature séditieuse dans leur groupe WhatsApp». Le Forum Civil, sections de Thiès et de Darou Khoudoss, invite "les autorités administratives, à travers l'Inspection du Travail, à appliquer dans toute leur rigueur les dispositions prévues par le Code du travail pour rétablir les travailleurs dans leurs droits ; que la direction de l'usine apaise la situation sociale en procédant au retrait des actes de licenciement et, qu’à l'avenir, elle cultive de meilleurs rapports avec les travailleurs ». En outre, il appelle «les travailleurs à respecter le règlement intérieur de l'usine tant qu'il est conforme aux dispositions légales en vigueur et à s'interdire tout acte de nature à hypothéquer la survie de l'entreprise et à nuire à son image »
57ème session ordinaire de la CEDEAO
Le président de la République est revenu à Dakar dans la soirée en provenance de Niamey où se tenait la 57ème session ordinaire de la CEDEAO. A l'occasion, les chefs d'Etat et de gouvernement de l'organisation sous régionale ont examiné la situation politique économique et sécuritaire dans l'espace communautaire. À son retour à l'aéroport militaire LSS, Macky Sall a été accueilli par des membres du gouvernement ainsi que d'autres autorités civiles et militaires. Plusieurs résolutions ont été prises à l’issue de cette 57ème session de la conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la Cedeao tenue ce lundi 7 septembre 2020 à Niamey-Niger. Ainsi, SEM Nana Addo Dankwa Akufo est élu nouveau Président en exercice de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest. De même, la Cedeao vote le maintien des sanctions contre le Mali et la transition d’un an conduite par les civils et la mise en œuvre du plan de lutte de la Cedeao contre le terrorisme dans l’espace communautaire. Au chapitre des questions économiques, il a été décidé la poursuite du processus de mise en place de la monnaie unique dans l’espace de la Cedeao, l’adoption d’une nouvelle Feuille de route avec des critères de convergences adaptés au contexte. Last but least, elle lance un appel pour la réduction des coûts des transferts de fonds de la diaspora, mais aussi fait un plaidoyer pour l’extension, au-delà de 2020, du moratoire du G20 relatif à l’allègement de la dette publique.
Macky Sall à Niamey
Le Président Macky Sall a pris part hier à la 57e session du sommet ordinaire de la Cedeao organisée au Niger. Les chefs d’Etat ont examiné la situation politique, économique et sécuritaire dans la région, notamment au Mali et les cinq élections présidentielles qui devront se tenir d’ici à la fin de l’année 2020 en Guinée, au Ghana, au Burkina, au Niger et en Côte d’Ivoire. Les questions économiques, notamment les conséquences de la pandémie de la Covid-19 sur l’économie sous régionale, la problématique de la monnaie de la Cedeao et le fonctionnement de l’organisation ont été abordées. Le Président Sall est rentré à Dakar dès la fin des travaux.
Le Cdeps reçu par le Ministre Amadou Hott
Les médias ne sont pas épargnés par les effets dévastateurs de la pandémie à coronavirus. A cet effet, une délégation du Cdeps conduite par son président Mamadou Ibra Kane a remis le rapport sur le «Plan de résilience du secteur de la presse face à la crise de Covid-19» au ministre de l’Economie, Amadou Hott, en présence de son collègue de la Culture et de la Communication, Abdoulaye Diop. Assisté de son adjoint Mamoudou Ibra Kane, le président du Cdeps dira que l’objectif de la rencontre avec le ministre de l’Économie est de faire du lobbying auprès de la structure chargée de piloter l’appui de l’État aux entreprises sénégalaises. C’est le ministre Abdoulaye Diop accompagné du Directeur de la Communication, Ousseynou Dieng, qui a facilité l’organisation de la rencontre tripartite.Il a réitéré le même engagement du gouvernement pour un partenariat naturel entre la presse et l’État. Ainsi, les deux ministres vont-ils se concerter pour apporter une réponse au Plan de résilience dans le délai d’une semaine. Toutefois, Amadou Hott précise que l’État n’en est plus à la résilience des entreprises, mais à la relance de l’activité économique, dont les mécanismes seront divulgués bientôt par le gouvernement. Pour autant, ajoute-t-il, l’État du Sénégal va étudier son accompagnement de la presse, secteur névralgique, particulièrement impacté.
Le Cdeps reçu par le ministre Amadou Hott (bis)
Restons à la rencontre entre le Cdeps et le ministre de l’Economie pour dire que le ministre a d’emblée reconnu l’impact très important de la Covid-19 sur le secteur de la presse, troisième secteur le plus impacté après le tourisme et le transport aérien.Il a réaffirmé la disponibilité du gouvernement à accompagner le secteur de la presse dans son plan de résilience. Le ministre de l’Économie en a profité pour saluer l’initiative de commettre un expert indépendant, membre de l’ONECCA, pour présenter des données objectives et fiables sur le secteur de la presse. Amadou Hott dit espérer que les entreprises de presse vont davantage se formaliser pour permettre une bonne visibilité du secteur. A la suite de cela, il a promis, avant la fin de l’année, le décret instituant le Fonds d’Appui et de Développement de la Presse (Fadp) qui pourrait inclure la coopération internationale pour son financement. Après concertation avec le gouvernement, les ministres de l’Économie et son collègue de la Communication vont informer le Cdeps du traitement du Plan de résilience et des mesures financières et non financières retenues. Dans une semaine, le Cdeps aura la réponse du gouvernement.
Déclarée admise, une candidate au Bac décède à Sindian
Un drame est survenu hier à Baïla, village situé dans le département de Bignona. Marie Diédhiou, une candidate au Baccalauréat, est décédée d’une crise cardiaque, après avoir été déclarée admise à l’examen, d’après nos confrères de «Igfm». Son admission au Bac ne lui aura pas porté bonheur. Son cœur a cédé. Elle était âgée d’une trentaine d’années, selon nos sources. La défunte était une candidate libre. Son corps est déposé à la morgue.
Un taux de positivité de 2,57%
La tendance baissière se poursuit. Le coronavirus se propage de moins en moins au Sénégal comme en témoigne le bilan journalier d’hier. Le ministère de la Santé et de l'Action sociale a indiqué hier que sur les 1052 tests réalisés, 27 sont revenus positifs, soit un taux de positivité de 2,57%. L’un des taux les plus faibles depuis le début de la pandémie. Le ministère a dénombré 17 cas contacts et 10 cas issus de la transmission communautaire. Ces cas sont répartis entre Dakar Plateau 03 cas, Grand-Dakar 01 cas, Kédougou 01 cas, Liberté-6 01 cas, Maristes 01 cas, Mbao 01 cas, Richard Toll 01 cas et Thiès 01 cas. Un décès a été déploré et 36 cas graves sont pris en charge dans les services de réanimation. Par contre, 115 patients sont déclarés guéris. A la date d’hier, le Sénégal a recensé 14.014 cas positifs, dont 10.037 guéris, 291 décédés, et donc 3685 sous traitement.
Une assistante comptable arrêtée pour détournement de fonds
Le commissariat central de police de Kaffrine a arrêté une assistante comptable de l’Institut Supérieur d’Informatique (ISI) soupçonnée de détournement de fonds et de destruction de biens appartenant à autrui, a appris l’«APS» lundi de source policière. Il est reproché à l’employée de l’ISI d’avoir détourné plus de 4 millions Fcfa au sein de cet établissement d’enseignement supérieur. «Cette somme est constituée des virements et des ordres de mission à disposition en sa faveur, soit 4.111.302 Fcfa, à quoi s’ajoutent des montants non versés à la caisse, d’une valeur de 329.200 francs CFA», précise la même source policière. L’assistante comptable âgée de 27 ans aurait avoué, devant les enquêteurs, les faits qui lui sont reprochés. Elle aurait planifié, le 18 août dernier, aux environs de 22 heures, un cambriolage des bureaux de l’ISI à Kaffrine. Venus procéder à la constatation des faits, les policiers avaient relevé plusieurs dégâts concernant notamment l’imprimante du bureau du directeur de l’ISI, trouvée à terre, comme d’autres documents. «L’assistante comptable a avoué avoir planifié le cambriolage, reconnaissant par la même occasion les faits de détournement de fonds au préjudice de l’ISI», déclare la même source. Titulaire d’une licence 3 en banque, finance et assurance, elle est mariée sans enfant.
Comme ils le disent, admettons qu’il n’y a eu point d’inondations mais des eaux stagnantes ! Admettons que les inondations existent partout dans le monde. Admettons encore qu’il nous faut arrêter de faire des enfants comme le préconise le sieur Lansana Gagny Sakho qui était plus lucide quand il était hors du pouvoir et passait son temps sur Facebook à dénoncer les errements du chef. Ça, c’était avant qu’il ne soit nommé à un poste qui l’a complétement rendu idiot. Ok, on fera moins d’enfants, M. Sakho. en matière de lutte contre les inondations, pardon eaux stagnantes, le seul président dont les flagorneurs disent qu’il a fait plus que Senghor, Diouf et Wade réunis, avait donc dégagé une enveloppe de 750 milliards. Pourtant, après juste 88 mm de pluie, voilà que Dakar s’est retrouvée sous les eaux. et plutôt que de vivre la souffrance de son peuple, celui qui nous sert de président — selon l’heureuse formule des internautes — a pris tranquillement les airs pour se rendre à niamey assister à un sommet bidon de la cedeao. Oh, de compassion, il ne faut surtout pas attendre qu’il en fasse montre. Pendant que ses soldats de la santé sont au front, luttant nuit et jour contre un virus avec lequel il nous appelle à vivre, lui il n’a jamais daigné leur rendre visite. si loin du peuple qu’il dialogue avec lui à coups de twitters. Impuissants, face à la colère des gens, et plutôt que d’apporter des réponses concrètes, ces gens du pouvoir se sont tous mis à mentir depuis hier, niant l’évidence et invitant les gens à ne pas politiser les inondations. sauf qu’ils ont été les premiers à les politiser en déclarant devant des gens crédules lors d’une campagne électorale qu’ils ont mis fin au déluge, pardon aux eaux stagnantes. Que les eaux les emportent !
Kaccoor Bi
ARRIVEE D’UNE PORTEUSE DE VALISE A NOUAKCHOTT UN PARFUM DE CORRUPTION QUI RISQUE D’ECLABOUSSER L’ASECNA
« Le témoin » vous révèle cette information qui risque d’éclabousser l’agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar (Asecna). Ce, à une semaine de l’élection du directeur général prévue le lundi 14 septembre prochain. Tenez ! Vendredi 04 septembre dernier, une employée de l’Asecna-siège a quitté Dakar pour Nouakchott, la capitale mauritanienne. But de la mission ? Rencontrer un ministre mauritanien pour lui glisser un « cadeau ». Le ministre en question devait être persuadée de tordre la main au candidat mauritanien Hassen Ould Ely afin qu’il jette l’éponge ! Ou alors à pousser la Mauritanie à soutenir le candidat du Niger si toutefois un second tour devait avoir lieu à Dakar. La porteuse de valise a-t-elle été reçue en audience par le ministre en question ? « Non ! » rétorque une source très bien informée dans la capitale mauritanienne. « Oui ! » jurent d’autres mauvaises langues. Toujours est-il que le voyage de la dame a été fuité au point de créer un profond malaise au niveau de toutes les représentations ou agences de l’Asecna en Afrique. Face à cette situation, un très haut cadre de l’Asecna-siège (Dakar) a été immédiatement dépêché hier, lundi, à Nouakchott pour jouer aux sapeurs-pompiers. Malheureusement, « Le témoin » quotidien a appris qu’aucune autorité mauritanienne ne voulait recevoir l’émissaire dakarois pour éviter d’être mêlée de loin ou de près à cette histoire qui pue la corruption à mille lieues. nous sommes convaincus que le président mauritanien, son excellence Mohamed Ould cheikh El Ghazouani, qui incarne une gouvernance de rupture saluée par tout son peuple, va faire ouvrir une enquête pour connaitre les véritables raisons de l’arrivée de cette Mata Hari de l’Asecna à Nouakchott à quelques jours du scrutin communautaire.
COMMUNE DE YOFF LES RIVERAINS EN COLERE CONTRE LES CAMIONS
A la commune de Yoff, la sécurité des populations ne semble pas être une préoccupation du maire Abdoulaye Diouf Sarr. en effet, constate-on sur place, la seule allée piétonnière partant du rond-point Philippe Senghor au croisement Cices-Foire est depuis longtemps privatisée par le maire qui l’a transformée en parking payant de gros porteurs et autres camions. Ce, rien que pour capter des recettes additionnelles. en tout cas, les résidents des différentes cités qui y effectuaient leur promenade ou jogging sont obligés de se rabattre sur la chaussée, mettant en danger leurs vies face aux véhicules roulant à tombeau ouvert dans les deux sens. L’accident de ce camion fou ayant ôté la vie récemment à deux enfants âgés de 3 et 8 ans ainsi qu’à un marchand ambulant suscite encore la psychose des riverains. Hélas ! Entre le « diouti » municipal et la sécurité des populations, le maire de yoff a choisi…
INFRASTRUCTURES LA BRETELLE ENTRANTE DE COLOBANE, UN VRAI CAUCHEMAR
Les automobilistes qui n’ont pas d’autre choix que de passer par la bretelle de Colobane souffrent. Les nids de poule sont devenus des fosses de poule. Les véhicules les plus téméraires comme les 4X4 sont complètement ballotés dans tous les sens pour traverser cette petite bretelle. Ne parlons pas des petits véhicules qui restent carrément coincés dans les fosses de poule. Quant aux malheureux conducteurs de ces petites voitures, certains perdent leurs véhicules, d’autres se dirigent directement chez le mécano du coin. et dire que si l’Ageroute ou la mairie de Colobane Fass faisait correctement son travail pré hivernal, l’on n’en serait pas à une telle situation catastrophique. Bon comme dans ce pays, on se fiche pas mal des préoccupations des populations, l’on comprend le laxisme érigé en gestion au niveau de l’Ageroute et surtout l’incompétence du maire de Colobane Ousmane ndoye, alors un duo dont on ne peut rien espérer de bon. en attendant, les automobilistes vont encore vivre le cauchemar que constitue la traversée de la bretelle de Colobane.
BAC 2020 DES RESULTATS «COVIDIQUES» AU LYCEE DE BARGNY
si les premières tendances annoncent des résultats considérés comme les meilleurs depuis près de 20 ans (voir notre article sur le bac), c’est à Bargny qu’on risque d’enregistrer l’exception qui confirme la règle. Dans cette ville Lébou du département de Rufisque, en effet, les résultats sont tout simplement « covidiques ». Exemple : le centre du lycée de Bargny polarisait deux jurys, notamment les 1128 et 1129. Le jury 1129 situé à l’école Seck Guèye a livré en premier ses résultats des séries L’1 et L2. Ainsi, sur 370 candidats, 21 candidats ont été déclaré admis d’office et 69 passibles du deuxième tour d’épreuves. Pour la L2, 23 admis d’office en série L2 pour69 admissibles. Au Jury 1128 les séries L’1, L2, s2 et s1 ont composé. sur un total de 350 candidats, 130 ont été déclarés admis d’office. C’est la série s1 qui s’est brillamment illustrée avec 100 % avec à la clé, une mention très bien pour le major de la promotion et deux assez bien pour les deux autres candidats de ce jury d’excellence, soit un taux de réussite de 31 % pour ce jury et 11,89% pour celui de 1129. Certainement qu’à Bargny, une zone qui connait des cas importants de covid19, la maladie a impacté sur les résultats des élèves.
INONDATIONS AU SENEGAL LES AMIS DE ALIOUNE BADARA CISSE SOUTIENNENT LES SINISTRES ET INTERPELLENT LE GOUVERNEMENT
hier, les amis du médiateur de la république, Alioune Badara Cissé alias « aBc », ont apporté leur soutien aux sinistrés des inondations. « L’hivernage en cette année 2020 enregistre une pluviométrie assez élevée dans plusieurs localités du Sénégal, des villes et de la campagne, occasionnant des inondations énormes avec leur lot de désagréments de toutes sortes. L’ampleur et la magnitude de ces précipitations, sans issue aucune que la stagnation longue période des eaux de ruissellement, ont mis le haro sur une bonne partie des fonctions vitales de notre pays en rajoutant à l’ambiance de détresse née du Coronavirus que nous subissons déjà, impuissants, depuis six mois », explique Momar Dieng diop de la coordination section Espagne des amis de ABC. il explique que dans ce contexte exceptionnel, et fidèle à ses principes, le collectif des mouvements de soutien réunis autour de Maitre Alioune Badara Cissé, à savoir LES ABCDAIRES, ABCJAIME, ABC YESSO ET ABC INTERNATIONAL, exprime sa vive solidarité et sa compassion aux familles et personnes affectées par cette calamité. Le collectif salue le déclenchement du Plan Orsec par le gouvernement, recommande à sa suite la désignation de certaines zones comme sinistrées. « Nous invitons le gouvernement à veiller au curage anticipé des caniveaux, à une sensibilisation des populations assortie de sanctions, au répertoire des zones réputées à risque et des sites et équipements d’hébergement, à déployer notre Armée notamment le Génie Militaire, mais aussi les Sapeurs et le Service d’Hygiène. Ne devraient être laissés en rade non plus les ASC, les SCOUTS et ÉCLAIREURS, les Mouvements civiques et citoyens, les Volontaires etc. Nous rappelons à nos compatriotes que la guerre contre le Coronavirus se poursuit dans les mêmes tranchées envahies par les Eaux. Nous demandons aux populations de ne point céder à la désastreuse facilité d’ouvrir les fosses septiques, soutenant ainsi un péril fécal, lit de beaucoup de maladies de la saison », indiquent les amis de ABC.
INDUSTRIE MINIERE GCO LICENCIE 22 TRAVAILLEURS A CAUSE DE … WHATSAPP
Ce qui s’est passé à Grande Côte Opérations (GCO) se passe de commentaires. 22 travailleurs ont été licenciés pour motif d’un rassemblement qui violerait le règlement intérieur de l’usine et d’échanges de nature séditieuse dans leur groupe whatsapp. et pire encore 44 autres travailleurs sont dans le collimateur de la direction. ils risquent tout bonnement un licenciement. Une telle situation a indigné le Forum civil section Thiès. « Au-delà du caractère peu convaincant des motifs évoqués, ces licenciements se déroulent dans un contexte de frustration et de mécontentement grandissants des populations qui cohabitent avec les industries extractives. En témoigne le dernier litige qui a opposé les habitants de Tobène aux ICS (industries chimiques du Sénégal) qui a abouti sur la table du juge et pour lequel plusieurs personnes ont été arrêtées et emprisonnées », explique le Forum civil dans son document. a cet effet, les représentants du Forum civil se désolent du non-respect du droit des employés par les employeurs. « Le Forum Civil, Sections de Thiès et de Darou Khoudoss, est d’autant plus préoccupé que ces industries ne respectent pas toujours les dispositions du Code minier quant au recrutement de la main d’œuvre locale, à la nécessaire préservation de l’environnement. Il s’y ajoute la paupérisation des populations due en partie au non versement des différents fonds prévus pour alimenter les budgets des Collectivités territoriales ; lesquels budgets doivent améliorer considérablement le vécu des communautés impactées par l’exploitation minière », lit-on dans le texte. Sur ce, le Forum civil national appelle à régler ce différend qui risque de causer beaucoup de mal. « Le Forum Civil reste convaincu que si rien n’est fait, cette atmosphère délétère pourrait déboucher sur des troubles graves qui pourraient compromettre la paix sociale et, par ricochet, hypothéquer la poursuite de l’activité minière ».
INDUSTRIE MINIERE GCO LICENCIE 22 TRAVAILLEURS A CAUSE DE… WHATSAPP (BIS)
Le Forum civil fait des propositions pour apaiser le conflit. « Pour ces différentes raisons, le Forum Civil, Sections de Thiès et de Darou Khoudoss invite ; d’une part, les autorités administratives, à travers l’Inspection du travail, à appliquer dans toute leur rigueur les dispositions prévues par le Code du travail pour rétablir les travailleurs dans leurs droits. Ensuite, la direction de l’usine à apaiser la situation sociale en procédant au retrait des actes de licenciement et, à l’avenir, cultiver de meilleurs rapports avec les travailleurs. D’autre part, le Forum Civil appelle les travailleurs à respecter le Règlement intérieur de l’usine tant qu’il est conforme avec les dispositions légales en vigueur et à s’interdire tout acte de nature à hypothéquer la survie de l’entreprise et à nuire à son image », conclut le Forum civil.
Par Amis d'Abc
INONDATIONS AU SENEGAL
Les Amis d’ABC interpellent le Gouvernement et expriment leur solidarité aux populations.
Les Amis d’ABC interpellent le Gouvernement et expriment leur solidarité aux populations.
L'hivernage en cette année 2020 enregistre une pluviométrie assez élevée dans plusieurs localités du Sénégal, des villes et de la campagne, occasionnant des inondations énormes avec leur lot de désagréments de toutes sortes.
L'ampleur et la magnitude de ces précipitations , sans issue aucune que la stagnation longue période des eaux de ruissellement , ont mis le haro sur une bonne partie des fonctions vitales de notre pays en en rajoutant à l’ambiance de détresse née du Coronavirus que nous subissons déjà , impuissants , depuis six mois .
Dans ce contexte exceptionnel, et fidèles à ses principes,
NOUS, Collectif des Mouvements de Soutien réunis autour de SE Maitre Alioune Badara CISSÉ, à savoir LES ABCDAIRES, ABCJAIME, ABC YESSO et ABC INTERNATIONAL,
- Exprimons notre vive solidarité et notre compassion aux familles et personnes affectées par cette calamité ;
- En appelons aux autorités à venir en aide urgemment et utilement et ce, dans la plus grande transparence, aux populations restées sous les eaux tant de leur personne que de leurs biens ;
- Rappelons au Gouvernement la nécessité de toujours tenir et à bonne date un Conseil Présidentiel ou Interministériel à tout le moins pour assurer une bonne préparation pré hivernale optimale et simuler divers scenarii relatifs à la mise en œuvre diligente de mesures à même de juguler les risques et de palier les conséquences nées de la survenance de désastres liés à l’hivernage ;
- Saluons le déclenchement du Plan Orsec par le Gouvernement ;
- Recommandons à sa suite la désignation de certaines zones comme sinistrées ;
- Invitons le Gouvernement à veiller au curage anticipé des caniveaux, à une sensibilisation des populations assortie de sanctions, au répertoire des zones réputées à risque et des sites et équipements d’hébergement, à déployer notre Armée notamment le Génie Militaire, mais aussi les Sapeurs et le Service d’Hygiène. Ne devraient être laissés en rade non plus les ASC, Les SCOUTS et ÉCLAIREURS, Les Mouvements civiques et citoyens, Les Volontaires etcetera ;
- Rappelons à nos compatriotes que la Guerre contre le Coronavirus se poursuit dans les mêmes tranchées même qu’envahies par les Eaux ;
- Demandons aux populations de ne point céder à la désastreuse facilité d’ouvrir les fosses sceptiques, soutenant ainsi un péril fécal, lit de beaucoup de maladies de la saison ;
- Encourageons le respect rigoureux des mesures et gestes barrières recommandés par les autorités sanitaires de notre pays ;
- Adressons à l’unanimité une motion de félicitations, d’encouragements et de gratitude au Personnel de Santé, tous corps confondus, qui a achevé de nous convaincre de leur dévouement à la tâche avec un esprit de sacrifice tout de patriotisme jamais égalé, dans le Travail, la Solidarité et la Dignité.
Dakar le 8 Septembre 2020
Pour la Coordination du Jour Momar Dieng Diop Section d’Espagne.
MACRON A DEMANDÉ À OUATTARA DE RENONCER AU TROISIÈME MANDAT
Jeune Afrique indique que le président français a suggéré en vain à son homologue lors de leur tête-à-tête du 4 septembre dernier, de « procéder à un report du scrutin afin de lui permettre, ainsi qu’à Gbagbo et Bédié de se retirer »
Emmanuel Macron et Alassane Ouattara ont eu un déjeuner de travail, le vendredi 4 septembre, au palais de l'Élysée à Paris. Jeune Afrique croit savoir que le président français a demandé à son homologue ivoirien de respecter son engagement de ne pas se porter candidat pour un 3e mandat.
À l’issue de la rencontre du vendredi 4 septembre à l'Élysée, Alassane Ouattara avait tweeté : « J’ai eu un excellent déjeuner de travail avec mon ami, le Président @EmmanuelMacron. Nous nous sommes réjouis de nos convergences de vues sur la situation économique et politique en Côte d'Ivoire, notamment l’élection présidentielle du 31 octobre 2020, dans un climat de paix. » Le magazine panafricain indique cependant qu'il y a bel et bien eu des divergences de points de vue entre le président français et son hôte ivoirien.
Inquiet du climat sociopolitique en Côte d'Ivoire après les récentes manifestations de l'opposition en protestation au 3e mandat d'Alassane Ouattara, qui ont été émaillées de violences, le président Macron a en effet suggéré à son homologue de « procéder à un report du scrutin afin de lui permettre, ainsi qu’à Laurent Gbagbo et Henri Konan Bédié, de se retirer ». En outre, précise le confrère, le locataire de l'Élysée a appelé le président Ouattara à se donner la possibilité de «faciliter l’ouverture d’un dialogue avec ses deux principaux opposants et de trouver un successeur pour opérer le "changement générationnel" initialement promis ». Mais ces propositions ont cependant buté sur le refus du président ivoirien.
Notons qu'Emmanuel Macron avait qualifié d' « historique » la décision d'Alassane Ouattara de ne pas se porter candidat à la prochaine élection présidentielle, le qualifiant d' « homme de parole et homme d’État ». Mais, cet « exemple » que donnait la Côte d’Ivoire, dans une Afrique où la tentation du 3e mandat est devenue presque contagieuse, a volé en éclats depuis l'annonce de la candidature au scrutin du 31 octobre prochain du président sortant. Et depuis, le chef de l'État français s'est muré dans un silence jusqu'à ce qu'il reçoive, vendredi, ADO lors de ce déjeuner de travail qui ne cesse de susciter de nombreux commentaires.
par Mame Birame Wathie
LES PRIORITÉS PERDUES, LE PEUPLE PATAUGE
Alors que les plus de 8 000 milliards de F CFA que Macky Sall a empruntés pour l’émergence n’ont pu parer l’immersion, l’opposition, censée rappeler l’ordre des priorités, cherche son chef entre le vieux et le muet
Les Sénégalais n’ont guère besoin de la presse pour comprendre que le spectre des inondations est loin d’avoir disparu. Ce dimanche 6 septembre, dans de nombreuses villes du pays, la pirogue s’est montrée plus efficace que le véhicule pendant que la nage s’est avérée plus pratique que la marche. C’est le Sénégal immergent. Alors que les plus de 8 000 milliards de F CFA que Macky Sall a empruntés pour l’émergence n’ont pu parer l’immersion, l’opposition, censée rappeler l’ordre des priorités, cherche son chef entre le vieux et le muet.
Incapables ! Le mot parait faible pour décrire les tenants du pouvoir. En cette période de crise sanitaire où la propreté est fortement recommandée pour se prémunir du coronavirus, les Sénégalais font face à une nouvelle calamité : les inondations. Que vaut désormais le masque quand, pour faire les courses indispensables, ils sont obligés de tremper dans les eaux de pluies aussi envahissantes que nauséabondes ?
« J’exprime ma solidarité à tous ceux qui ont eu des sinistres durant ces abondantes pluies du week-end. J’ai demandé au ministre de l’Intérieur de déclencher le plan ORSEC ». C’est encore le leader de l’APR qui arrive avec son vaccin une semaine après l’enterrement du malade. Gouverner, c’est prévoir sous d’autres cieux. Au Sénégal, gouverner, c’est porter secours aux sinistrés. Seulement, dans le cas précis, Macky a prévu mais n’a pas pu.
En effet, quelques mois après son élection à la tête de l’Etat, en 2012, Macky Sall a fait face à son premier véritable problème. Après les fortes pluies enregistrées au mois d’août de cette année-là, les eaux de pluies avaient envahi la capitale et de nombreuses autres régions du pays. Le leader de l’APR n’avait pas repoussé des élections, comme l’avait fait son prédécesseur, mais avait assuré que les moyens nécessaires allaient être employés pour venir à bout de ce problème structurel. Ainsi, un ministère de la Restructuration et de l’Aménagement des zones d’inondations fut créé et le Programme décennal de lutte contre les inondations, de 2012 à 2022, mis en place et doté de plusieurs milliards. Entre conseils interministériels et réunion sectorielle, le Gouvernement, s’abritant derrière la faible pluviométrie, a continué à vendre des illusions aux Sénégalais. «L’ordre du jour de la réunion portera sur les mesures déjà engagées concernant les opérations pré-hivernales, l’état d’exécution des différents projets de lutte contre les inondations en cours et l’adoption de la matrice d’actions prioritaires », déclarait Mahammed Boun Abdallah Dionne alors Premier ministre au sortir d’un conseil interministériel sur la prévention et la gestion des inondations. C’était le 21 juin 2017, alors que les pluies n’avaient pas commencé. Le 30 août de la même année, après les quelques gouttes de pluie qui avaient inondé la capitale, Seydou Gueye, en véritable sophiste, philosophait : «Nous avons une situation de départ qui est difficile avec le caractère embryonnaire des réseaux de drainage des eaux de pluies dans certaines localités, l’obstruction et l’ensablement et une insuffisance ou l’absence de réseaux de drainage dans certaines régions». Le porte-parole du gouvernement ajoutait : « A Kaolack, le dispositif de pompage qui a été mis à Khakhoun est en train de fonctionner. Mais, il y a un problème structurel sur la mise en place d’un dispositif pour évacuer les eaux. Puisque si on les évacue à Khakhoun, ça peut retomber dans un quartier. Il y a donc, de son avis, un réseau à mettre en place ».
Des années plus tard, aucun réseau n’est mis en place. Des centaines milliards sont engloutis non pas pour apporter des solutions structurelles mais pour pomper l’eau et enrichir quelques individus. Le budget du Projet de Gestion des Eaux pluviales et d’Adaptation au Changement climatique piloté par l’Agence de Développement municipal (ADM) est estimé, en 2019, à la somme de 21 255 349 897 F CFA. En 2018, il se chiffrait à 12 201 444 385 F CFA, soit une hausse relative de 74 %. Et ce projet n’est qu’une des composantes du Programme décennal de lutte contre les inondations.
« La capitale sénégalaise est paralysée. De nombreux tronçons sont impraticables. Mais plus criant, l’échangeur censé faciliter la mobilité des véhicules, celui dit de l’émergence, a complètement immergé ». Ce paragraphe, c’est en 2018 que nous l’avions écrit décrivant Dakar totalement submergé. Ce dimanche 6 septembre 2020, il aurait pu être repris sans la moindre modification. Entre temps, rien n’a été fait, rien n’a changé. Et comme venu de Chine, Macky Sall demande ministre de l’Eau et de l’Assainissement « de lui soumettre un rapport détaillé sur l’état de mise en œuvre du Programme décennal de lutte contre les inondations sur la période 2012-2022 ».
Pour un programme lancé en 2012, ce n’est qu’en 2020 que le chef de l’Etat s’intéresse au rapport. «Mais de qui se moque-t-on ? Le plan de lutte contre les inondations a été intentionnellement abandonné. Les 750 milliards n’ont jamais été dépensés. Les inondations ont cessé d’être une priorité après mon départ du Gouvernement. Tels sont les faits. Les instructions données lors du dernier Conseil des ministres sont des répétitions de celles de 2012». Cette observation d’Abdoul Mbaye résume bien la situation. Quand il est question de faire face aux véritables problèmes des Sénégalais, le régime de Macky Sall est aux abonnés absents. Mais quand il s’agit du Train Express Régional (TER), le Sénégal n’hésite pas à accroitre sa dette auprès de la France plus encline à prêter ses sous pour financer des projets rentables pour ses entreprises.
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QU'EN EST-IL DE LA POLITIQUE NATIONALE DE MIGRATION ?
Dans ce contexte particulier de pandémie où les rapports inter-états font face à des restrictions de mobilité, des fermetures de frontières, la question de la dynamique des relations Nord-Sud se pose encore davantage
Suite au rapport de l’étude-bilan sur les projets et programmes migratoires 2005-2019 au Sénégal qui faisait état d’une « avalanche de financements pour des résultats mitigés », la gouvernance de la migration au Sénégal reste une grande thématique de réflexion politique pour la société civile au Sénégal.
Dans ce contexte particulier de pandémie de la Covid-19 où la coopération internationale et les rapports inter-états sont presque réduits à des restrictions de mobilité, de fermetures de frontières, durcissement des conditions d’entrée dans les territoires, la question de la dynamique des relations Nord-Sud se pose encore davantage également.
Conférence virtuelle organisée le 3 septembre dernier, par la société civile sénégalaise à travers REMIDEV, le réseau des ONGs et associations intervenant dans la migration et la Fondation Heinrich Böll avec pour intervenant.e.s :
- Monsieur Christian A.J. Assogba, Directeur de cabinet du secrétaire d’Etat chargé des Sénégalais de l’Extérieur (MAESE),
- Professeur Ndioro Ndiaye, présidente de l’AMLD (Alliance pour les Migrations, le Leadership et le Développement),
- Dr Moubarak Lô, Directeur général du Bureau de Prospective Economique / Secrétariat du gouvernement
Modéré par le Professeur Buuba Diop, Historien et Professeur à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar
LE STATUT DU CHEF DE L'OPPOSITION SE CONQUIERT
L’ancien ministre de la Culture, Amadou Tidiane Wone dresse le portrait rebot de celui qui devrait incarner le chef de l'opposition
Le statut du chef de l’opposition reste le point d’achoppement du dialogue politique. Un consensus n’est pas encore trouvé sur celui qui doit incarner institutionnellement le leader de l’opposition. Invité à l’émission Lr Du Temps, ce dimanche, l’ancien ministre de la Culture, Amadou Tidiane Wone dit Baba Wone, a dressé le portrait rebot de celui qui devrait incarner ce statut.
Pour lui, un chef de l’opposition devrait avoir une certaine légitimité auprès du peuple. « Le statut du chef de l’opposition, ça doit être une conquête. Ça se conquiert. Ça se gagne soit à travers les urnes soit à travers un combat politique qui vous donne les grades nécessaires. Ensuite, il faut, par la pertinence de ses propositions, par la rigueur dans son engagement, par le respect que l’on acquiert auprès des populations, s’imposer comme le leader incontournable des préoccupations du peuple. Mais un chef de l’opposition ne se décrète pas. Surtout quand ce décret porte la signature de celui que vous voulez remplacer », a signalé M. Wone.
Pour lui, les avantages mis en exergue pour parler du chef de l’opposition a fini de polluer ce débat qui, du moins, est une bonne cause pour la démocratie. « Je ne comprends comment les gens de l’opposition peuvent entrer dans cette aventure surréaliste où on met en avance les avantages matériels et financiers dont bénéficierait le futur chef de l’opposition. Si ce n’est pas de la corruption d’Etat, ça y ressemble. En tous les cas, c’est une prime à la paresse », argue-t-il.
LA CEDEAO FIXE UN ULTIMATUM A LA JUNTE
Les pays membres de la Cédéao exigent que le président et le Premier ministre de la transition au Mali soient des civils et qu’ils soient nommés, au plus tard, le 15 septembre.
Réunis ce lundi à Niamey, au Niger, les présidents membres de la Cedeao ont donné un ultimatum à la junte militaire malienne. Elle a jusqu'au 15 septembre prochain pour désigner un président et un premier ministre de transition civils.
Les pays membres de la Cédéao exigent que le président et le Premier ministre de la transition au Mali soient des civils et qu’ils soient nommés, au plus tard, le 15 septembre.
Rassemblés en sommet à Niamey, au Niger, les dirigeants «prennent acte» des consultations inter-maliennes, lancées samedi 5 septembre, mais décident de maintenir les sanctions prises antérieurement.