KEEMTAAN GI – DEBANDADE
qui représentent l’armée mexicaine et le cartel de ses mercenaires et souteneurs. Il n’est point besoin d’être politologue pour prédire une prochaine défiance à l’endroit de celui qui nomme et dégomme aux postes civils et militaires. Pour l’instant, la majorité des souteneurs se taisent pour ne pas perdre leurs juteux postes qui leur confèrent santé financière et innombrables avantages. Surtout en ces temps de crise sanitaire où des entreprises battent de l’aile, pendant que des pères de familles ne voient même pas le diable pour lui tirer la queue. Bref, dépourvus de convictions politiques ou ignorant ce qu’est la fidélité, ils ne sont là que pour se constituer un butin de guerre. Quand ils auront les poches pleine de pognon ou quand l’heure de se défaire de leurs misérables chaines arrivera, ils sonneront la grande révolte. Et croyez-nous, ils seront nombreux à s’opposer au Chef comme l’Eglise catholique le fait actuellement en Côte d’Ivoire face à Alassane Dramane Ouattara, pardon Alassane Ouattara. Il parait qu’il est interdit de citer le nom du père. Et quand la rébellion sonnera, il est fort à parier que le Chef pourrait compter sur le bout des doigts ses fidèles parmi les fidèles. Hélas, dans son camp, ils sont nombreux à penser qu’il en est à son dernier mandat. Mais pour ne pas perdre leurs strapontins ou ne pas mourir bêtement, ils préfèrent la fermer et ne pas subir le sort de la dernière victime en date. Son tort a été de dire ce que tout le monde pense au sein de l’armée mexicaine, mais que ces messieurs et dames préfèrent taire pour des raisons stratégiques. Vous voulez des noms ? On va faire comme le prophète Boune. Ils seront cinq dont une femme !! Kaccoor Bi
LUTTE CONTRE LES INONDATIONS : Macky Sall réclame au gouvernement «un rapport détaillé»
Le président de la République a réclamé mercredi au gouvernement ‘’un rapport détaillé’’ de l’exécution du Programme décennal de lutte contre les inondations durant la période 2012-2022. ‘’Le chef de l’Etat a (…) demandé au ministre de l’Eau et de l’Assainissement (…) de lui soumettre un rapport détaillé sur l’état de mise en œuvre du Programme décennal de lutte contre les inondations sur la période 2012-2022’’, lit-on dans le communiqué du Conseil des ministres. Macky Sall a également demandé au même ministre ‘’d’intensifier, à l’échelle du territoire national, l’exécution de la matrice d’actions prioritaires adoptées pour faire face aux inondations au titre de l’année 2020’’. De même, il a recommandé aux ministres concernés par les inondations ‘’d’accorder une priorité spéciale à la restructuration et à la rénovation des quartiers inondables, notamment ceux de Kaolack, Saint-Louis, Kaffrine, Ziguinchor, Guédiawaye et Pikine’’. Il veut que cela soit fait ‘’en relation avec les maires des communes’’ concernées.
CAMPUS UNIVERSITAIRE FRANCO-SENEGALAIS
Le chef de l’Etat Macky Sall a invité mercredi le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation à parachever «la mise en place opérationnelle» des organes de direction du Campus universitaire franco-sénégalais, de concert avec la partie française, pour son «fonctionnement optimal » selon le Communiqué du conseil des ministres. Le même document ajoute que «le Président de la République a, au sujet du fonctionnement optimal du Campus universitaire franco-sénégalais, invité le ministre de l’Enseignement supérieur à parachever avec la partie française la mise en place opérationnelle des organes de direction de l’établissement». Macky Sall a par ailleurs abordé «la question de la reprise des enseignements apprentissages dans les universités et écoles d’enseignement supérieur au Sénégal». Il a demandé à ce sujet au ministre de l’Enseignement supérieur et au ministre de la Santé «de prendre toutes les dispositions, en liaison avec les Autorités académiques, les responsables des œuvres universitaires et les partenaires sociaux, pour un retour, dans les meilleures conditions, des étudiants et enseignants dans les campus universitaires, en veillant au strict respect des protocoles sanitaires édictés».
MESURES INDIVIDUELLES,
Monsieur Falilou MBAYE, Magistrat, est nommé Secrétaire général adjoint de l’Agence Gestion et de Coopération (AGC) entre le Sénégal et la Guinée BISAU, en remplacement de Monsieur Baïdy DIENE; Monsieur Samba NDAO, Commissaire aux Enquêtes économiques, précédemment adjoint au Directeur du Commerce intérieur, est nommé Secrétaire général du Ministère du Commerce et des Petites et Moyennes Entreprises, en remplacement de Monsieur Makhtar LAKH; Monsieur Omar Bounkhatab SYLLA, Magistrat, précédemment Directeur général de la Société anonyme Les Grands Trains du Sénégal (GTSS.A.), est nommé Directeur général de la Société publique de transport Dakar Dem Dikk (DDD), en remplacement de Monsieur Moussa Diop; •Madame Aissatou Magatte Wane ép. KHOUMA, est nommée Professeur titulaire, spécialité: Ophtalmologie, à l’Unité de Formation et de Recherche des Sciences de la Santé(UFR SANTE) de l’Université de Thiès.
PROJET « AKON CITY » UN ETAT «AMERICAIN» DANS LE SENEGAL ?
Au Sénégal, il suffit d’avoir une immense fortune pour pouvoir acheter toute une République, privatiser toute une nation et se démarquer de tout un peuple. La preuve par le projet « Akon-City » dont la première pierre a été posée. Il s’agit d’une future ville nommée « Akon City » située Mbodiène (70 Km de Dakar) et qui sera financée à hauteur de 6 milliards de dollars soit 3298 milliards CFA par le chanteur sénégalo-américain Alioune Badara Thiam alias Akon. D’ailleurs, « Le Témoin » quotidien tient à encourager et saluer l’initiative de voir des Sénégalais revenir au bercail pour y investir. Et qu’importe la nature de leur investissement, l’essentiel c’est de participer au développement économique et social du Sénégal. Seulement, le Sénégal n’est pas les Etats unis d’Amérique (Usa) compte tenu de ses réalités politico-sécuritaires et socioculturelles. Car, aux Usa, on peut construire des villes fermées ou privées destinées à des fortunés ou milliardaires à la recherche de sécurité, de santé et de confort. C’est ce genre de ville, justement, que devrait « Akon-City » qui s’étend sur plus de 800 hectares. Mieux, « Akon-City » aura son propre hôpital, son propre lycée, sa propre centrale électrique, son propre stade, son propre centre commercial, son propre lycée, son propre hôpital, son propre commissariat de police etc. Bref, « Akon-City » risque d’être un Vatican voire un Etat « américain » dans le Sénégal. Alors que ce genre de projet démesuré devait être du ressort de l’Etat. Tout ceci pour éviter que les résidents fortunés de « Akon-City » (Sénégalais, Français, Américains, Libanais, Marocains et autres) n’éprouvent pas un sentiment de rejet social vis-àvis des populations environnantes. Attention, ce n’est là que notre point de vue !
AFFAIRE TOBENE INTERVENTION MUSCLEE OU TORTURE DURANT L’INTERROGATOIRE ?
Depuis hier, une vidéo circule sur la toile montrant des gendarmes poursuivre à coups de matraques des manifestants dans le village de Tobène. Or, l’activiste Ardo Gningue prétend avoir été torturé durant sa garde à vue dans les locaux de la brigade de gendarmerie de Tivaouane. A l’en croire, les gendarmes auraient introduit du « yamba » mais curieusement son procès-verbal d’audition n’en a jamais fait état. Quel intérêt pour les gendarmes d’introduire du chanvre indien dans sa poche si c’est pour ne pas l’incriminer ne serait-ce que pour détention de « yamba » ? Malheureusement certains observateurs et internautes n’ont pas fait la part des choses. Chaque jour que Dieu fait, on voit des forces de l’ordre intervenir avec violence pour disperser des manifestations. Les scènes de répression policière sont visibles dans toutes les chaines de télévision du monde. Mais quant à utiliser du « yamba » et recourir à la torture pour interroger des manifestants arrêtés, on ne dit pas qu’il n’y a pas des cas isolés mais c’est rarissime au Sénégal. Bref, il y a une sacrée différence entre une intervention musclée sur un terrain hostile et la pratique de la torture lors d’interrogatoires de gardés à vue !
EMISSION «PEOPLE-WALF TV» POURQUOI VOULEZ-VOUS NOUS PROVOQUER !
Hier, notre confrère Walf-Tv a invité l’activiste Ardo Gningue dans son émission « People ». En brandissant un exemplaire du « Témoin », les animateurs de cette émission nous ont attaqués pour avoir commis le « crime », selon eux, de faire un commentaire — par essence libre — en défendant une institution qu’est la Gendarmerie. Et pourtant, les animateurs de Walf-Tv ont non seulement invité Ardo Gningue mais encore ont pris le parti de le défendre. Ce qu’ils sont libres de faire et que nous ne leur reprocherons jamais ! Mais alors pourquoi reprochent-ils au « Témoin » d’avoir fait exactement la même chose qu’eux mais en faveur des gendarmes pour ce qui nous concerne ? Hélas, les jeunes animateurs — car ce ne sont pas des journalistes — de Walf Tv et leurs invités ignorent la ligne éditoriale du « Témoin » dont les rédacteurs ne sont pas du genre à se laisser faire. Les animateurs de « People » doivent quand même savoir que nous sommes les pionniers du « people » dans ce pays. Pour le meilleur et pour le pire. Ce, durant presque 20 ans ! Juste pour dire que les groupes « Le Témoin » et « Walf-fadjri » se connaissent très bien depuis l’époque des quatre mousquetaires. Autrement dit, une « attaque » comme celle d’hier ne peut guère détériorer nos bonnes relations avec le Groupe Wal Fadjri. Des relations que le regretté Sidy Lamine Niasse a toujours renforcées et sauvegardées. Mieux, nous entretenons d’excellentes relations d’amitié basées sur de franches collaborations avec certains confrères de Walf-Tv et Walf-Quotidien. Nous parlons bien sûr des journalistes comme nous. Donc si nous tenons à apporter ces précisions, c’est pour éviter que le Rubicon ne soit franchi …
BABACAR GAYE S’EN PREND A ME MOUSSA DIOP HAUT FONCTIONNAIRE ET OBLIGATION DE RESERVE
S’il y a un responsable politique qui est en phase avec Macky Sall à propos du limogeage de Me Moussa Diop de Dakar Dem Dikk, c’est bien Babacar Gaye. L’ancien responsable du PDS estime à travers sa page Facebook qu’ « audelà de sa position sur le débat du 3ème mandat à propos duquel, Macky Sall avait fixé les limites, Me Moussa Diop semble ignorer les obligations de réserve d’un haut fonctionnaire. Ses déclarations sur le coup d’Etat au Mali, sur le fonctionnement de la Cedeao ouvertement critiquée et ses envolées désobligeantes contre des institutions des pays amis, sont d’une gravité telle que tout Chef d’Etat aurait dû le limoger plus tôt afin d’enrayer tout risque de crise diplomatique. Ce que l’on peut tolérer à un homme politique ne l’est pas pour un agent de l’Etat. D’autant que l’exDirecteur général de DDD n’est investi d’aucun mandat politique ou de responsabilités syndicales lui permettant une si grande liberté d’expression ». Feu sur l’ambulance !
LE MESSAGE DE ME MOUSSA DIOP A MACKY SALL
Depuis hier après-midi, Me Moussa Diop n’est plus le DG de Dakar Dem Dikk. Il a été remplacé par le président de la République. Face à cette décision, l’intéressé a réagi. « Je remercie le président Macky SALL de m’avoir fait l’honneur de servir les Sénégalais avec patriotisme, rigueur et loyauté à Dakar Dem Dikk pendant six années, un mois et dix jours. Merci aux salariés de cette belle entreprise pour leur dévouement au travail. Nous avons tenté, ensemble, de moderniser ce patrimoine national autant que faire se peut. Bon courage pour la suite » indiqué Me Moussa DIOP, Ancien Directeur Général de Dakar Dem Dikk, Président de l’Alternative Générationnelle (AG/Jotna) et Coordonnateur national de Macky 2012″
LES NIDS- DE POULE DE L’AVENUE CHEIKH AHMADOU BAMBA
Mais qui donc s’occupe de l’avenue Cheikh Ahmadou Bamba de Dakar ? Ou, du moins, qui est responsable de son entretien ? Cette rue, l’une des plus passantes de la capitale et qui mène au marché Hlm5 et à la grande mosquée Massalikul Jinaan, n’est assurément pas digne du nom qu’elle porte. Voilà depuis plus de deux ans que cette route est presque impraticable. De l’entrée de Bopp à l’arrêt dit Garage Guédiawaye, il est fréquent d’y noter de grands embouteillages. Ce n’est pas le flux de voitures qui explique ces bouchons, mais c’est plutôt les nombreux nids de poule qui jalonnent l’avenue. Pis, avec la pluie, elle est souvent inondée les automobilistes voyant souvent leurs véhicules s’enfoncer dans ces « cratères » remplis d’eau au risque de casser leurs organes. Mais si un de ces jours le Président Macky Sall se décidait à se promener dans le coin, la route retrouverait vite une nouvelle jeunesse. Vivement cette visite ! Mais de grâce, pas pour présenter des condoléances !
Macky demande au Gouvernement un rapport détaillé sur la lutte contre les inondations
Le président de la République a réclamé mercredi au gouvernement ‘’un rapport détaillé’’ de l’exécution du Programme décennal de lutte contre les inondations durant la période 2012-2022. ‘’Le chef de l’Etat a (…) demandé au ministre de l’Eau et de l’Assainissement (…) de lui soumettre un rapport détaillé sur l’état de mise en œuvre du Programme décennal de lutte contre les inondations sur la période 2012-2022’’, lit-on dans le communiqué du conseil des ministres. Selon le texte, Macky Sall a également demandé au même ministre ‘’d’intensifier, à l’échelle du territoire national, l’exécution de la matrice d’actions prioritaires adoptées pour faire face aux inondations au titre de l’année 2020’’. De même a-t-il recommandé aux ministres concernés par les inondations ‘’d’accorder une priorité spéciale à la restructuration et à la rénovation des quartiers inondables, notamment ceux de Kaolack, Saint-Louis, Kaffrine, Ziguinchor, Guédiawaye et Pikine’’. Il veut que cela soit fait ‘’en relation avec les maires des communes’’ concernées.
L’Ofnac a reçu la déclaration du ministre Cheikh Oumar Hann
Depuis l’annonce de la déclaration de patrimoine de 34 ministres sur les 35 membres du gouvernement, tout le monde tente de découvrir l’identité du ministre récalcitrant. Et c’est le nom du ministre de l’Enseignement Supérieur, de la recherche et de l’innovation, Dr Cheikh Oumar Hann qui est agité. Il n’en est rien selon le ministre de l’Enseignement Supérieur himself qui est en convalescence. Dr Cheikh Oumar Hann dément formellement cette info. Il indique avoir fait sa déclaration de patrimoine avant la date indiquée par le Président Macky Sall. Il prend à témoin les agents de l’Office National de Lutte contre la Fraude et la Corruption (Ofnac). A l’en croire, malgré son état de santé, il était en contact avec les agents de l’Ofnac pour déclarer son patrimoine.
TF1 gagne son procès contre Excaf Telecom
Le tribunal de commerce Hors Classe de Dakar a tranché le contentieux opposant la chaine de télévision française TF1 et la société Excaf. En effet, la TF1 Distribution a trainé en justice Excaf Télécom pour diffusion des chaines TF1, TFX et TMC sur son bouquet. Statuant publiquement en référé et en premier ressort, le Tribunal de Commerce a rejeté l’exception d’incompétence soulevée par Excaf Telecom et sa requête de fin de non recevoir liée au défaut de qualité à agir. Rendant le verdict dans le fond, le tribunal de Commerce a ordonné l’arrêt par la société Excaf Telecom de toute diffusion des chaines TF1, TFX et TMC et ce, sous astreinte de 10.000.000 Fcfa par jour de retard et par chaine.
Barth fait expulser la société 37 cinq SARL
Restons au Tribunal de Commerce pour dire que le divorce est consommé entre la commune de Mermoz Sacré Cœur et son désormais ex-partenaire. Barthelemy Dias a poursuivi en justice la société 37 cinq SARL. Et le tribunal, statuant publiquement lundi dernier en référé et en premier ressort, a constaté la résiliation du bail liant les deux parties. C’est ainsi que le juge a ordonné l’expulsion de la société 37 cinq SARL de l’immeuble formant le lot B à distraire du TF N°21.926/DG situé à Sacré Cœur 3, ce tant de sa personne de ses biens ainsi que de tous occupants de son chef. Le tribunal met les dépens à la charge de la société 37 cinq SARL.
La BIS sommée de créditer le compte de l’Asutic
L’Association des Utilisateurs des Tic défendue par Me Ibrahima Niang a fait condamner la Banque Islamique du Sénégal (BIS). Le tribunal de commerce en son audience du lundi dernier, et statuant en référé commercial et en premier ressort, a ordonné à la BIS de créditer le compte de l’Asutic des montants des virements reçus de ses partenaires étrangers sous astreinte de 200.000 Fcfa par jour de retard à compter de la notification de la décision. Il met les dépens à la charge de la Banque Islamique du Sénégal.
La société Elyseuk Sénégal condamnée au profit de Locafrique
Ne quittons pas le tribunal de Commerce Hors Classe de Dakar sans signaler le contentieux opposant Locafrique et la société Elyseuk Sénégal Sarl. Le juge des référés, statuant en premier ressort, a constaté la résiliation du contrat de créditbail conclu entre les deux parties. A la suite de cela, il a ordonné à la société Elyseuk Sénégal Sarl de restituer à Locafrique S.A le matériel, objet dudit contrat sous astreinte de 500.000 Fcfa par jour de retard à compter de la signification de la présente décision. Toutefois, le tribunal estime qu’il n’y a pas lieu à référé quant à la demande de provision. Par conséquent, il ne trouve pas nécessaire d’ordonner l’exécution provisoire sur minute et avant enregistrement de la présente décision.
La France va participer au financement de la 2e phase du TER
Le Président Macky Sall a informé, hier, le Conseil des ministres de sa participation à Paris le 27 août 2020 à la rencontre des Entrepreneurs de France, en qualité d’invité d’honneur. Il dit s’être entretenu, à cette occasion, avec son homologue français, le Président Emmanuel Macron sur plusieurs questions relatives à la coopération bilatérale. Il a ainsi informé le Conseil de la confirmation de la participation de la France au financement de la deuxième Phase de la ligne du Train Express Régional (TER) Diamniadio-AIBD, aux côtés de la Banque Africaine de Développement (BAD) et de la Banque Islamique de Développement (BID). Au sujet du fonctionnement optimal du Campus universitaire franco-sénégalais, Macky Sall a invité le ministre de l’Enseignement supérieur à parachever avec la partie française la mise en place opérationnelle des organes de direction de l’établissement.
Détails du meurtre à Keur Mbaye Fall
On en sait un peu plus sur l’assassinat de Hamady B tué le 24 août dernier à Keur Mbaye Fall. La brigade de Gendarmerie de la localité qui avait ouvert une enquête avait interpellé Mouhamed S. le présumé meurtrier. Mais qu’est-ce qui a réellement motivé ce crime ? Nos sources renseignent que le sieur Hamady B. et ses acolytes avaient dans la soirée du 23 août intercepté Mouhamed au quartier Darou Salam pour le déposséder de son téléphone portable. Le lendemain, Mohamed qui a reconnu Hamady comme un de ses agresseurs, a décidé de laver l’affront à sa manière. Une vengeance qui va mal tourner. Puisque les deux voisins vont se bagarrer jusqu’à ce que mort s’est ensuivie. Informés, les pandores de Keur Mbaye Fall avaient effectué une descente sur les lieux du drame pour procéder au constat d’usage et interpellé le présumé meurtrier Mouhamed S. Les résultats de l’autopsie font état plaie traumatique pénétrante de la face antérieure de la mine gauche avec section musculaire et vasculaire, hémorragie interne et externe à la suite de coups et blessures volontaires par un objet dur, pointu et tranchant. A l’interrogatoire, Mouhamed S. a nié avoir poignardé la victime. Malgré tout, il a été déferré au parquet pour meurtre.
Le gangster Babacar Mbeur tombe à Keur Mbaye Fall
Réputé être un malfrat dangereux, Babacar B. alias «Mbeur» qui écumait la zone de Keur Mbaye Fall pour agresser d’honnêtes citoyens en compagnie de sa bande, a été mis hors d’état de nuire par les éléments de la brigade de Gendarmerie de la localité. Les pandores qui font des patrouilles permanentes dans la localité ont interpellé le mis en cause au cours d’une opération de sécurisation. Il a été arrêté en état d’ivresse. Nos sources renseignent que le reste de la bande est activement recherché.
Les anciens du lycée Charles De Gaulle rénovent les passerelles
Préoccupés par la situation de leur établissement, les anciens du lycée Charles De Gaulle de Saint Louis ont mis la main à la poche pour rénové les passerelles reliant les différents blocs de l’établissement. Ce qui va faciliter le déplacement des élèves et enseignants en cette période d’examens du baccalauréat. La réhabilitation de cet ouvrage a coûté la somme de 1,5 million Fcfa. Désormais, il est plus d’accéder aux différents bâtiments du lycée sans patauger dans la cour inondée par les eaux de pluie. Le lycée Charles De Gaulle est le plus grand centre d’examen du baccalauréat de la région de Saint-Louis.
Sénégal: Un ancien ministre rwandais décède en prison
Édouard Karemera n’est plus. Selon RFI qui donne l’information, l’ancien ministre rwandais est décédé lundi dernier, à la veille de ses 69 ans. Selon la même source, un de ses avocats sénégalais, Me Félix Sow a étéavisé par la famille du défunt. Et d’après l’autopsie réalisée mardi, la direction de l’administration pénitentiaire a précisé qu’il s’agit d’une mort naturelle. Édouard Karemera a ministre de l’Intérieur dans le gouvernement intérimaire du Rwanda, en avril 1994, mais aussi vice-président de MRND, le Mouvement révolutionnaire national pour le développement, l’ancien parti présidentiel. Il avait été condamné par le Tribunal pénal pour le Rwanda pour son rôle dans le génocide, notamment la mise en place des milices Interahamwe. Édouard Karemera était détenu au Sénégal, à la prison de Sebikotane, depuis décembre 2017, suite à un accord entre les autorités de Dakar et les Nations unies.
Baccalauréat à Pikine et Guédiawaye
A l’instar des autres localités du pays, les épreuves du Baccalauréat général ont débuté hier dans le calme en banlieue. Au total, ce sont 20 295 candidats répartis dans 32 centres et 55 jurys entre les Départements de Pikine et de Guédiawaye qui vont à la recherche de leur premier diplôme universitaire. Les organisateurs ont pris toutes les dispositions avec l’appui des collectivités territoriales pour éviter la contamination des candidats. D’après l’inspecteur d’académie de Pikine-Guédiawaye, Gana Sène qui effectuait une tournée dans certains centres d’examen, le protocole sanitaire a été bien respecté partout où ils sont passés. Il a fait le tour aux centres Mame Yelly Badiane, Banque Islamique de Guédiawaye et au Lycée de Thiaroye. Concernant les canaux pour la délibération, M. Sène a tenu à préciser que ça sera fait par message pour les candidats qui le désirent ou par affichage dans les centres ou à certaines grandes surfaces. Ce, pour éviter les rassemblements dans ce contexte de pandémie de Covid-19.
Contrôle de portables au Lycée de Thiaroye
S’il y a un centre d’examen qui ne badine pas avec le respect strict des mesures barrières et du non usage du téléphone portable, c’est bien celui du Lycée de Thiaroye. Le président du centre, Ansoumana Goudiaby, est ferme sur les directives. Ainsi, dès les premières heures de la matinée, il a préposé des agents équipés de thermo-flashs et de produits antiseptiques à la porte, qui rappellent en même temps aux candidats que le téléphone portable est strictementinterdit. Les candidats sont prévenus que tout téléphone trouvé dans un sac, le propriétaire sera suspendu de l’examen. Un avertissement que les surveillants ont rappelé aux candidats dans les salles où il y avait également des gels antiseptiques.
Le laveur de voiture tombe avec 01 kg de chanvre indien
Le Commissariat central de Ziguinchor a déféré au parquet Abdourahmane.F, un récidiviste condamné à plusieurs reprises pour des faits de trafic de drogue. Le quidam, âgé de 35 ans et présentant comme un laveur de voitures se livrait au trafic de stupéfiants. Il profitait des heures creuses pour mener son business. Malheureusement, Abdourahmane qui revenait de Bignona à bord d’un véhicule de transport est tombé avec 01 kilogramme de chanvre qu’il avait dissimulé dans ses bagages. Il a été arrêté au cours d’une opération de contrôle d’un check point le 30 août dernier aux environs de 13 heures.
LA GUERRE DES OPPOSITIONS
Le débat sur le statut du chef de l’opposition risque de creuser davantage le hiatus entre les oppositions présidentielle, parlementaire et de fait. Pour beaucoup, ce fromage explique le silence d'Idy, dont le camp avait déjà préparé un projet de texte
En plus d’être biaisé, le débat sur le statut du chef de l’opposition risque de creuser davantage le hiatus déjà béant entre les oppositions présidentielle, parlementaire et de fait. Pour beaucoup, ce fromage explique en partie le silence du leader de Rewmi, dont le camp avait même déjà préparé un projet de texte.
C’est un secret de polichinelle. Il y a une guerre latente au sein de l’opposition, entre le Rewmi et le Parti démocratique sénégalais, autour du statut du chef de l’opposition. Mais dans ce débat qui agite le landerneau politico-médiatique, la charrue semble avoir été mise avant les bœufs. C’est en tout cas la conviction de plusieurs observateurs, dont le coordonnateur de l’ONG 3D, Moundiaye Cissé.
‘’C’est un débat, dit-il, prématuré, dans la mesure où on ne peut parler du chef de l’opposition sans définir au préalable le statut de cette opposition. C’est pourquoi je dis que ce débat a été biaisé. Ce statut de l’opposition devait servir à la consolidation de la démocratie et non autre chose. Mais au lieu de se focaliser sur l’essentiel, on nous parle des avantages et des personnes. En réalité, c’est un faux débat dangereux pour l’opposition’’.
Au-delà du débat autour du chef de l’opposition, il se pose un flou total sur la posture même de certains acteurs de cette opposition. De plus en plus, ils sont nombreux les Sénégalais qui s’interrogent sur les postures de certaines grandes formations qui composent cette entité. A Rewmi, l’absence de prise de position du président dans les affaires relatives à la gouvernance des affaires publiques a même provoqué la démission d’un des responsables, en l’occurrence le secrétaire national chargé de la Défense et de la Sécurité, Colonel Abdourahim Kébé. Dans sa lettre de démission, l’officier à la retraite réaffirmait son engagement politique ‘’pour une opposition forte, cohérente et audible au service exclusif des Sénégalais et du Sénégal’’.
Des attitudes qu’il ne voyait sans doute plus dans son ancienne formation, dont le silence du leader est indexé depuis la dernière Présidentielle.
Ce qui est valable pour Rewmi et son camp, l’est également pour le Parti démocratique sénégalais et ses défenseurs. Alors que ces deux grandes formations s’éloignent de l’espace public, à l’exception de certaines sorties isolées, un autre parti occupe le terrain, dans son opposition radicale au régime en place. Il s’agit de Pastef/Les Patriotes et de ses alliés. Ce qui fait dire à Moundiaye Cissé qu’il y a trois oppositions : une qui est présidentielle, incarnée par Idrissa Seck, une autre qui est parlementaire (le PDS) et enfin une opposition de fait incarnée par Ousmane Sonko. Dans un tel contexte, souligne-t-il, ‘’il est difficile de parler de chef de l’opposition. C’est un débat très glissant, un débat contreproductif’’.
Pour sa part, le dissident de Rewmi, colonel Abdourahim Kébé, se veut très clair. Pour lui, une opposition qui n’est pas audible n’en est pas une. Et de s’interroger : ‘’Je me demande bien qui est audible en ce moment ? Est-ce qu’on peut donner ce statut à quelqu’un qui est muet ou un collaborationniste ? Une opposition, on doit la sentir. Elle doit toujours être aux côtés du peuple, s’exprimer quand le peuple est confronté à des problèmes. Une vraie opposition ne peut pas laisser le pouvoir dérouler comme ça sur un tapis rouge sans élever la voix. Le chef de l’opposition doit être véritablement celui qui incarne l’opposition’’.
A l’en croire, le fait que cette question ait été agitée est loin d’être fortuit. ‘’C’est comme un appât. Cela pourrait peut-être expliquer l’attitude de certains responsables, qui ressemble plus à un comportement de collaborationniste que d’opposant. C’est de la diversion et c’est le fort de Macky Sall. Chaque fois, il est en train de trouver quelque chose pour, soit diviser l’opposition, soit faire taire certains de ses membres’’.
Un cadeau empoisonné
En plus du risque de dislocation de l’opposition, les avantages annoncés pour le chef de l’opposition risquent de discréditer, aux yeux de l’opinion, celui qui en serait le bénéficiaire. Il y a de cela quelques mois, il était agité l’idée, selon laquelle un budget de deux milliards F CFA et pas mal d’autres avantages seraient prévus, en sus d’être l’interlocuteur direct du président de la République sur tous les sujets majeurs. Pour le colonel Kébé, ce serait irresponsable, pour un responsable de l’opposition, de prendre deux milliards, au moment où les Sénégalais souffrent de plusieurs maux. ‘’En ce moment précis où il y a des difficultés de toutes sortes, pendant que les populations manquent presque de tout, c’est vraiment manquer de respect aux Sénégalais, que de prévoir deux milliards à donner pour un éventuel chef de l’opposition. Le Sénégal a d’autres priorités. Cet argent devrait plutôt être injecté dans les secteurs prioritaires comme la santé, l’éducation…’’. Embouchant la même trompette, Moundiaye Cissé affirme que les Sénégalais n’ont pas d’argent à donner au chef de l’opposition. Selon lui, les termes du débat devaient plutôt porter sur le contenu du statut de l’opposition : par exemple, avoir un égal accès aux médias publics, un égal temps de parole à l’Assemblée nationale, être consulté sur certaines questions majeures, être reçu par le corps diplomatique sans susciter la suspicion… Et c’est après avoir défini les contours du statut de l’opposition. ‘’Malheureusement, on en fait un débat de personnes. Or, le débat devait plutôt porter sur la substance, c’est-à-dire le contenu même de cette loi sur le statut de l’opposition. De plus, il faudrait attendre l’organisation d’autres élections. Car on ne définit pas les règles du jeu pendant le jeu’’.
Le protocole de ‘’Ndamal Kajoor’’
Si le Front de résistance nationale (FRN) a pu exister, c’est pour une grande partie grâce au Parti démocratique sénégalais. Pendant longtemps, le parti d’Abdoulaye Wade a fait la pluie et le beau temps dans le fonctionnement même de cette structure. Mais ce contrôle a toujours été exercé grâce à la présence très forte d’Omar Sarr, de Me El Hadj Amadou Sall et de son allié stratégique Mamadou Diop Decroix. Avec la fronde de ces derniers, le parti de Wade a perdu la main au sein de cette structure. Mis en minorité, le PDS finit par claquer la porte et prend sa propre voie.
Depuis, le Rewmi semble être en pole position pour driver la plus grande coalition de l’opposition. D’ailleurs, à la dernière Présidentielle, la plupart des formations politiques significatives dans ce front avaient accompagné le candidat Idrissa Seck. Muet comme une carpe, le président du Conseil départemental de Thiès ne manque pas d’ambassadeurs pour porter son projet de devenir chef de l’opposition. A défaut d’être le chef de l’Etat.
A en croire nos sources, le projet est surtout porté par Malick Gakou qui a même en sa possession un projet de texte déjà élaboré.
A l’origine de ce débat qui risque d’éclater ce qui restait encore de la minorité politique, certains leaders, non des moindres, du Front de résistance nationale qui roulent manifestement pour Idrissa Seck. Même si l’organisation a toujours essayé de fuir le débat. Du moins en public. Dans son dernier communiqué, les camarades de Moctar Sourang disaient : ‘’Sur la désignation du chef de l’opposition, l’opposition n’a pas de position précise. C’est ce qui sera défendu par les plénipotentiaires.’’ Certains y voient une volonté de filer la patate chaude au président de la République, compte tenu de la divergence des points de vue.
Ce communiqué faisait suite à un article de ‘’L’AS’’, soutenant que la majorité des leaders du FRN pencheraient pour Idrissa Seck. Très vite, Pastef/Les Patriotes s’est démarqué de la démarche et affirme, sans fioriture, que dans le cas où cette désignation devrait être faite, elle devrait être plutôt incarnée par l’opposition parlementaire. Mais pour Pastef, le texte sur le chef de l’opposition ne devrait pas rétroagir. Autrement dit, il faudrait attendre les futures échéances électorales pour désigner le chef de l’opposition. Monsieur Cissé embouche la même trompette.
LES NOMINATIONS AU CONSEIL DES MINISTRES DU 2 SEPTEMBRE
SenePlus publie ci-dessous, les nominations prononcées au Conseil des ministres du 2 septembre 2020.
"Au titre des mesures individuelles, le Président de la République a pris les décisions suivantes :
• Monsieur Falilou MBAYE, Magistrat, matricule de solde n°616161/O, est nommé Secrétaire général adjoint de l’Agence Gestion et de Coopération (AGC) entre le Sénégal et la Guinée BISAU, en remplacement de Monsieur Baïdy DIENE ;
• Monsieur Samba NDAO, Commissaire aux Enquêtes économiques, matricule de solde n°510606/H, précédemment adjoint au Directeur du Commerce intérieur, est nommé Secrétaire général du Ministère du Commerce et des Petites et Moyennes Entreprises, en remplacement de Monsieur Makhtar LAKH ;
• Monsieur Omar Bounkhatab SYLLA, Magistrat, matricule de solde 611579/A précédemment Directeur général de la Société anonyme Les Grands Trains du Sénégal (GTS-S.A.), est nommé Directeur général de la Société publique de transport Dakar DemDikk (DDD), en remplacement de Monsieur Moussa Diop ;
• Madame Aissatou Magatte Wane ép. KHOUMA, matricule de solde n°110 123/B, est nommée Professeur titulaire, spécialité : Ophtalmologie, à l’Unité de Formation et de Recherche des Sciences de la Santé (UFR SANTE) de l’Université de Thiès."
MACKY SALL VEUT S'ENQUÉRIR DE L'ÉTAT DE LA LUTTE CONTRE LES INONDATIONS
Le président demande au ministre de l’Eau d’intensifier sur le territoire national, l’exécution de la matrice d’actions adoptées contre les inondations au titre de l’année 2020 et de lui soumettre un rapport détaillé - COMMUNIQUÉ DU CONSEIL DES MINISTRES
SenePlus publie ci-dessous, le communiqué du Conseil des ministres du 2 septembre 2020.
"Le Président de la République, Son Excellence Monsieur Macky SALL, a présidé le Conseil des Ministres, le mercredi 02 septembre 2020, à 10 heures, au Palais de la République. Le Chef de l’Etat a, à l’entame de sa communication, présenté ses meilleurs vœux à la Oumah Islamique, à l’occasion des célébrations de la « Tamkharite » et du nouvel an musulman.
Le Président de la République a informé le Conseil avoir pris part, à Paris, le 27 août 2020, à la rencontre des Entrepreneurs de France, en qualité d’invité d’honneur. Il s’est entretenu, à cette occasion, avec son homologue français, le Président Emmanuel MACRON, sur plusieurs questions relatives à la coopération bilatérale.
Le Chef de l’Etat a, ainsi, informé le Conseil, de la confirmation de la participation de la France au financement de la deuxième Phase de la ligne du Train Express Régional (TER) Diamniadio-AIBD, aux côtés de la Banque Africaine de Développement (BAD) et de la Banque Islamique de Développement (BID).
Le Président de la République a, au sujet du fonctionnement optimal du Campus universitaire franco-sénégalais, invité le Ministre de l’Enseignement supérieur à parachever avec la partie française, la mise en place opérationnelle des organes de direction de l’établissement.
Le Chef de l’Etat a, en outre, abordé la question de la reprise des enseignements apprentissages dans les universités et écoles d’enseignement supérieur au Sénégal. Il a demandé au Ministre de l’Enseignement Supérieur et au Ministre de la Santé de prendre toutes les dispositions, en liaison avec les Autorités académiques, les responsables des œuvres universitaires et les partenaires sociaux, pour un retour, dans les meilleures conditions, des étudiants et enseignants dans les campus universitaires, en veillant au strict respect des protocoles sanitaires édictés.
Le Président de la République, évoquant la mobilisation nationale pour le succès du projet d’inclusion sociale des 100 000 logements, a demandé au Gouvernement de mettre en œuvre sans délai, avec la forte implication de tous les acteurs, les décisions qu’il a arrêtées à l’issue du Conseil Présidentiel tenu le 20 août 2020.
Le Chef de l’Etat a, au titre des nouvelles orientations stratégiques pour consolider le développement durable du secteur pétrolier et gazier, informé le Conseil avoir présidé, le 21 août 2020, une réunion sur le secteur. Il a, à cet effet, demandé au Ministre du Pétrole et des Energies de finaliser, sans délai, le dispositif réglementaire relatif à :
(i) l’élargissement du COS - PETROGAZ à la Société civile et à l’Opposition ;
(ii) la loi sur le contenu local avec la création du Comité de Suivi et, en particulier, du Fonds d’Appui au contenu local.
Le Chef de l’Etat a, par ailleurs, demandé au Ministre du Pétrole et des Energies et au Ministre des Finances et du Budget de veiller au renforcement de l’ancrage d’une gouvernance, selon les meilleurs standards internationaux, des sociétés à participation publique qui évoluent dans le secteur des hydrocarbures.
Le Président de la République a, dans le même élan, instruit le Ministre des Finances et du Budget de finaliser, en relation avec le Ministre du Pétrole et des Energies, les textes légaux et réglementaires relatifs à la répartition des revenus issus de l’exploitation de nos ressources en hydrocarbures.
Le Président de la République, abordant la question de la gouvernance des entreprises du secteur parapublic et des personnes morales de droit privé bénéficiant du concours financier de la puissance publique, a instruit l’ensemble des membres du gouvernement de veiller à la tenue régulière de pré-conseils, en amont des conseils d’administration, en particulier dans le cas des sociétés dont l’impact sur le budget de l’Etat est important.
Le Chef de l’Etat a, au titre, du climat social, de la gestion et du suivi des affaires intérieures, demandé au Ministre de l’Eau et de l’Assainissement d’intensifier, à l’échelle du territoire national, l’exécution de la matrice d’actions prioritaires adoptées pour faire face aux inondations au titre de l’année 2020 et de lui soumettre un rapport détaillé sur l’état de mise en œuvre du Programme Décennal de Lutte contre les Inondations (PDLI) sur la période 2012-2022. Il a, enfin, demandé aux Ministres concernés, en relation avec les maires des communes ciblées, d’accorder une priorité spéciale à la restructuration et à la rénovation des quartiers inondables, notamment, ceux de Kaolack, Saint-Louis, Kaffrine, Ziguinchor, Guédiawaye et Pikine.
Le Chef de l’Etat a clos sa communication sur son agenda diplomatique. Il prendra part, le 07 septembe 2020, à Niamey, au 57ème Sommet ordinaire des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEDEAO.
Au titre des Communications, Le Ministre d’Etat, Secrétaire général de la Présidence de la République a fait le point sur la tenue, le lundi 31 août 2020, de la réunion sur l’opérationalisation du Marché d’intérêt national et de la Gare des gros porteurs de Diamniadio.
Le Ministre des Finances et du Budget a fait une communication sur la mobilisation des ressources financières, les dépenses du FORCE COVID-19 et la situation de l’exécution du budget. Il a également rendu compte de la prochaine mission du FMI.
Le Ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur a fait une communication sur la situation de l’assistance apportée à nos compatriotes de la Diaspora et sur la situation internationale.
Le Ministre du Pétrole et des Energies a fait une communication sur les besoins en financements de PETROSEN pour les projets pétroliers et de gaziers.
Le Ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération a fait le point sur le PAP 2A ajusté et accéléré ainsi que sur le renouvellement du mandat du Président de la BAD.
Le Ministre de l’Agriculture et de l’Equipement rural a fait une communication sur la situation de la pluviométrie, le suivi des cultures, de la mise en place des intrants et l’exportation des produits horticoles.
Le Ministre de l’Education a fait le point sur l’organisation des examens du Baccalauréat et sur la reprise des enseignements dans les Universités.
Le Ministre de la Santé et de l’Action sociale a fait le point sur la situation de la pandémie de la COVID-19.
Le Ministre, en charge du Suivi du Plan Sénégal émergent (PSE), a fait le point sur les réformes prioritaires, notamment dans le secteur de l’économie numérique.
Au titre des textes législatifs et réglementaires, le Conseil a examiné et adopté :
- le projet de loi portant création d’une société nationale dénommée « Société des mines du Sénégal » en abrégé « SOMISEN S.A. » ;
- le projet de décret fixant les modalités de répartition du Fonds d’appui et de péréquation aux Collectivités territoriales ;
Au titre des mesures individuelles, le Président de la République a pris les décisions suivantes :
• Monsieur Falilou MBAYE, Magistrat, matricule de solde n°616161/O, est nommé Secrétaire général adjoint de l’Agence Gestion et de Coopération (AGC) entre le Sénégal et la Guinée BISAU, en remplacement de Monsieur Baïdy DIENE ;
• Monsieur Samba NDAO, Commissaire aux Enquêtes économiques, matricule de solde n°510606/H, précédemment adjoint au Directeur du Commerce intérieur, est nommé Secrétaire général du Ministère du Commerce et des Petites et Moyennes Entreprises, en remplacement de Monsieur Makhtar LAKH ;
• Monsieur Omar Bounkhatab SYLLA, Magistrat, matricule de solde 611579/A précédemment Directeur général de la Société anonyme Les Grands Trains du Sénégal (GTS-S.A.), est nommé Directeur général de la Société publique de transport Dakar DemDikk (DDD), en remplacement de Monsieur Moussa Diop ;
• Madame Aissatou Magatte Wane ép. KHOUMA, matricule de solde n°110 123/B, est nommée Professeur titulaire, spécialité : Ophtalmologie, à l’Unité de Formation et de Recherche des Sciences de la Santé (UFR SANTE) de l’Université de Thiès."
par l'éditorialiste de seneplus, Alymana Bathily
COUP D'ÉTAT ET COUPS D'ÉTAT
EXCLUSIF SENEPLUS - Tous les coups d’état perpétrés en Afrique depuis 1950 n’ont pas été réactionnaires. Certains ont permis aux pays de s’émanciper du colonialisme et du néocolonialisme afin de progresser
L’Afrique a désormais la hantise du coup d’Etat militaire. A tel point que les soldats même qui les perpètrent ont honte ou peur de s’en réclamer. Le Comité National de Salut du Peuple (CNSP) du Peuple au Mali récuse même le terme.
Les partis d’opposition et les sociétés civiles sont quant à eux comme gênés et se sentent obligés de condamner « par principe » tout coup d’état.
Pourtant en examinant les 204 coups d’état perpétrés à travers l’Afrique de 1950 à nos jours, on s’aperçoit que tous les coups d’état n’ont pas été réactionnaires. Certains ont permis aux pays de s’émanciper du colonialisme et du néocolonialisme et de progresser.Il en a été de même en Asie, en Amérique Latine et même en Europe. En France notamment.
En réalité tous les coups d’état ne se ressemblent pas. Il y a coup d’état et coup d’état.
Des coups d’état progressistes en Afrique
La très grande majorité des coups d’état militaires qui ont sévi en Afrique aux cours des 70 dernières années ont été commandités par des puissances impérialistes, en particulier par la France, et ont abouti à la régression des pays.
De Mobutu au Congo-Zaire, à Sassou Nguessou au Congo Brazzaville, à Moussa Traoré au Mali, à Etienne Ayadema au Togo…La liste est longue.
Pourtant des coups d’état militaires ont permis quelques fois - quelques rares fois - de renforcer l’indépendance nationale et de jeter les bases d’une révolution nationale démocratique. On pense ici à l’Egypte de Nasser, au Ghana de Jerry John Rawlings et au Burkina Faso de Thomas Sankara.
Du coup d’état en France
Même si on en parle rarement de nos jours, la France a connu au cours de son histoire au moins trois coups d’état civilo-militaires
Le coup d’Etat dit du 18 Brumaire du général Napoléon Bonaparte renversa en 1799 le Directoire mis en place par la Révolution française et instaura d’abord le Consulat puis le premier Empire qui couronna Napoléon 1er empereur.
Le coup d’Etat du 2 Décembre 1851 dont Marx dira qu’il a été la « deuxième édition du 18 Brumaire » est perpétré par Louis Napoléon Bonaparte (neveu de Napoléon 1er) alors président de la République. En fin de mandat et alors que la Constitution l’empêchait de se représenter, il dissout l’Assemblée Nationale, instaure le suffrage universel puis la IIème République qui va être remplacée rapidement par le Second Empire. Louis Napoléon Bonaparte est sacré empereur Napoléon III.
Le 3eme coup d’Etat est celui du 13 mai 1958 (dit « putsch d'Alger »). Il est le fait d’un Comité de Salut Public National dirigé par des généraux qui prend le pouvoir à Alger pour empêcher toute négociation du gouvernement de Paris avec le Front de Libération National (FLN) qui venait de lancer la lutte armée pour l’indépendance de l’Algérie.
Le Comité de Salut Public mis en place qui menaçait de prendre Paris après avoir pris le contrôle de la Corse ne rentre dans le rang qu’avec la nomination par le président de la République du général De Gaulle comme président du Conseil le 3 juin 1958.
On ne peut donc pas qualifier ce qui s’est passé à Bamako ce 18 aout de coup d’état et de ce fait le condamner.
Ce « coup d’état » pourrait bien en effet renforcer la République au Mali, rétablir sa souveraineté sur l’ensemble de son territoire et relancer son développement économique et social.
Le naufrage des institutions maliennes résulte d’une gouvernance catastrophique couplée à une corruption endémique, telle qu’on peut la rencontrer dans la grande majorité des pays de la sous-région ouest-africaine
Le récent putsch survenu au Mali s’inscrit dans une longue tradition remontant au premier coup d’État de 1968, que le général Moussa Traoré organisa pour le compte d’une France hostile aux orientations anti-impérialistes du régime du président Modibo Keïta.
C’est précisément cette militarisation précoce de la vie politique malienne, qui a positionné l’armée malienne dans son rôle d’arbitre du jeu politique, prompt à intervenir, en cas de crise sérieuse. Cet état de fait a inhibé le développement d’une société civile digne de ce nom, sourde aux sirènes de la politique et aux clins d’œil suggestifs des partenaires techniques et financiers. La Grande Muette a voulu s’attribuer le rôle d’une soupape de sécurité, permettant de contenir l’exacerbation des tensions sociopolitiques, dans certaines limites.
C’est ainsi qu’en 1991, un second coup d’État, dirigé par Amadou Toumani Touré, à la faveur d’un soulèvement populaire mit fin à la dictature militaire et institua une transition démocratique marquée par l’instauration du multipartisme, des libertés de presse et d’association.
C’était au lendemain du discours de la Baule, au moment où les conférences nationales étaient en vogue. C’était aussi juste après la chute du mur de Berlin, une période de mutations, caractérisée par l’effondrement du camp socialiste et l’aspiration croissante des peuples du monde à plus de démocratie, avec des répercussions contrastées sur les relations internationales. Il devenait urgent de réaménager les vieilles formes de gouvernance autoritaire, tout en sauvegardant les intérêts des puissances occidentales.
S’ouvrit alors une "parenthèse démocratique" d’une vingtaine d’années, au cours de laquelle Alpha Oumar Konaré et Amadou Toumani Touré se succédèrent au pouvoir, avec deux quinquennats pour chacun d’entre-eux.
Durant ce laps de temps, le peuple malien avait fini de perdre ses dernières illusions sur la démocratie occidentale, surtout durant le magistère d’ATT, l’ancien soldat de la démocratie, auréolé de son prestige de libérateur désintéressé du peuple.
Sa gouvernance calamiteuse a caricaturé, à l’extrême, toutes les tares de la démocratie représentative. Elle a provoqué une nette cassure entre les couches populaires de plus en plus pauvres et une élite mouillée dans de multiples scandales, adepte de l’unanimisme grégaire et jouissant, sans retenue, des avantages du pouvoir et incapable de contenir efficacement les rebellions du Nord revigorées depuis la chute du régime de Kadhafi.
De fait, l’agression contre la Lybie - conséquence de la nouvelle position hégémonique de l’impérialisme occidental - allait avoir des répercussions délétères au Mali et constituer le facteur déclenchant dans la survenue du coup d’État du 22 mars 2012, dirigé par Amadou Haya Sanogo.
C’est dire que l’avènement au pouvoir d’Ibrahima Boubacar Keïta symbolisait un nouvel espoir de remettre les pendules à l‘heure, surtout, dans un contexte de crise sécuritaire exacerbée, que les autorités françaises avaient pris comme prétexte pour lancer l’opération Serval. Hélas, on a plutôt assisté à une aggravation de la situation avec un État malien de plus en plus affaibli, ayant perdu le contrôle de grandes étendues du territoire national face aux avancées des djihadistes.
La mauvaise conduite des politiques publiques en matière de santé, d'éducation, de justice, de gestion du foncier ont poussé plusieurs groupes de populations dans les bras des radicaux djihadistes et exacerbé les tensions interethniques.
Malheureusement, malgré la présence des près de 22 000 militaires sur le sol malien (12 000 casques bleus de l’ONU, 5 100 hommes de la force « Barkhane », et 5 000 soldats africains de la Force conjointe du G5 Sahel), le gouvernement d’IBK n’a pas su apporter les bonnes réponses à la crise sécuritaire.
S’agissant, par exemple, des accords d’Alger, ils se sont révélés jusque-là inefficaces, car faisant la part trop belle aux groupes armés signataires (impunité totale, nomination à des postes de responsabilité, recrutement dans la fonction publique, avantages divers...), ce qui a encouragé d’autres regroupements ethniques à créer leurs propres milices.
Il faut dire que le régime d’IBK, s’abritant derrière l’alibi sécuritaire, a relégué les enjeux démocratiques au second plan. Cela découle du fait que les puissances occidentales placent la lutte contre le terrorisme au sommet de leurs préoccupations au regard de ses conséquences directes sur leurs propres territoires.
Plusieurs entorses aux normes démocratiques seront passées par pertes et profits, comme la manipulation du processus électoral lors des présidentielles de 2018 (intimidation de l’opposition dans les zones rebelles) et les fraudes électorales patentes avec inversion des scores électoraux lors des dernières législatives...).
Ce sont là les ingrédients de la crise politique malienne ayant conduit, dans un contexte de discrédit global de la classe politique, à une cristallisation des forces d’opposition autour de forces religieuses représentées par l’imam Dicko, en alliance avec le mouvement du 5 juin-rassemblement des forces patriotiques (M5-FRP).
Le naufrage des institutions maliennes est à mettre sur le compte d’une gouvernance catastrophique couplée à une corruption endémique, telle qu’on peut la rencontrer dans la grande majorité des pays de la sous-région ouest-africaine. Les dirigeants politiques semblent prendre un malin plaisir à tripatouiller les constitutions pour confisquer des victoires électorales ou s’octroyer des mandats supplémentaires indus !
On peut véritablement parler de régression démocratique et de retour à la case départ, car les régimes tyranniques et mono-partisans des lendemains de nos fausses indépendances octroyées, semblent simplement avoir cédé la place à des autocraties électorales parées d’oripeaux démocratiques, pour les beaux yeux des dirigeants occidentaux.
L’exemple de la Charte africaine de la démocratie, des élections et de la gouvernance (CADEG), montre toutes les difficultés à contraindre nos chefs d’État à s’engager dans la promotion et la protection de la démocratie.
Ici, comme ailleurs, les forces prétendument progressistes ne devraient pas privilégier les raccourcis politiques, que constituent les putschs militaires. Seule une véritable représentativité par le biais d’élections régulières et l’appropriation par les masses populaires d’une plateforme politique concertée permettront de conduire de véritables alternatives sociopolitiques.
UN GÉNOCIDAIRE RWANDAIS MEURT À LA PRISON DE SÉBIKOTANE
Edouard Karemera, condamné par le Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR) pour son rôle dans le génocide des Tutsi en 1994, est mort mardi matin à l’âge de 69 ans
Un ancien haut responsable rwandais condamné par le Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR) pour son rôle dans le génocide des Tutsi en 1994 est décédé dans une prison sénégalaise où il purgeait sa peine, a-t-on appris mercredi de source judiciaire.
« Je confirme le décès d’Edouard Karemera au Sénégal. La cause nous est encore inconnue », a indiqué à l’AFP Ousman Njikam, porte–parole du Mécanisme de l’ONU pour les Tribunaux pénaux internationaux (MTPI), la structure chargée d’assurer les fonctions résiduelles du TPIR qui a fermé ses portes fin 2015. Selon un ancien ministre rwandais acquitté par le TPIR, M. Karemera, qui était « malade depuis quelques jours », est décédé mardi matin à l’âge de 69 ans.
Il avait été transféré en 2017 au Sénégal et était détenu dans la prison de Sébikotane, en périphérie de Dakar. Edouard Karemera était en 1994 ministre de l’Intérieur et vice-président du Mouvement républicain national pour la démocratie et le développement (MRND) au pouvoir.
M. Karemera avait été jugé par le TPIR conjointement avec l’ex-président du MRND, Matthieu Ngirumpatse. Le 29 septembre 2014, la chambre d’appel du TPIR avait confirmé la peine de perpétuité prononcée à leur encontre en première instance.
La chambre d’appel avait annulé quelques conclusions de la chambre de première instance. Mais elle avait confirmé la culpabilité des deux anciens responsables pour crimes de génocide et crimes contre l’humanité, des crimes perpétrés à travers le pays en 1994 par des membres de leur parti, en particulier les fameux miliciens Interahamwe du MRND qui furent les principaux bras armés du génocide.
Le génocide a fait environ 800.000 morts entre avril et juillet 1994, essentiellement parmi la minorité tutsi, mais aussi chez les Hutu modérés, selon l’ONU.
A l’origine, les deux responsables du MRND étaient jugés avec l’ancien secrétaire général du parti Joseph Nzirorera, et l’ancien ministre de l’Éducation André Rwamakuba, qui était membre d’un parti d’opposition.
Mais M. Rwamakuba a finalement été poursuivi dans un procès séparé qui a conduit à son acquittement le 20 septembre 2006. M. Nzirorera est pour sa part décédé de maladie en juin 2010, en cours de procès.
LA COHABITATION ETHNIQUE DANS LE FOULADOU
Dans cette localité, l’histoire des Mandingues et celle des Peuls se confondent. Si les premiers ont, pendant longtemps dominé, les seconds, sous l’impulsion d’Alpha Molo, ont su prendre le dessus. Une prise de pouvoir au forceps
Dans le Fouladou, l’histoire des Mandingues et celle des Peuls se confondent. Si les premiers ont, pendant longtemps dominé, les seconds, sous l’impulsion d’Alpha Molo, ont su prendre le dessus. Une prise de pouvoir au forceps et au prix de plusieurs rebondissements.
« Pays des Peuls » en mandingue, le Fouladou a une histoire étroitement liée au Mali. D’après le professeur Abdourahmane Diallo, poète, écrivain et chercheur sur le Fouladou, c’est entre le XIème et XIIème siècle que l’histoire a commencé. Pour aborder ce passé, difficile de trouver meilleur interlocuteur que celui que les gens de Kolda appellent affectueusement « Principal », le poste que M. Diallo occupe au Cem Bouna Kane. À l’époque, dit-il, le Fouladou était habité essentiellement par un peuple pacifique appelé les Baïnouks. « Au XIIIème siècle, alors que Soundjata Keita était l’empereur du Mali, un de ses généraux, Tiramagan Traoré, à la tête d’une expédition, précisément en 1234, traversa toute la partie orientale du Sénégal en passant par les provinces du Bundu et de la Haute Gambie pour s’installer en Casamance. Les Mandingues fondèrent ainsi le puissant empire du Mali de l’Ouest et chassèrent les autochtones Baïnouks vers la moyenne et la basse Casamance », explique-t-il, d’une belle diction et avec un sentiment de fierté palpable.
Enseignant à la retraite et guide spirituel du Fouladou depuis 2019, Ogo Mballo, malgré la forte pluie qui s’abat sur la ville, tient à honorer son engagement de partager un pan de l’histoire du Fouladou. Le récit qu’il en fait rejoint la version de M. Diallo. Il confirme la thèse de la présence originelle des Baïnouks dans la zone avant d’en être chassés par les Mandingues, les obligeant ainsi à refluer vers la Guinée-Bissau d’où ils sont originaires. « C’est comme ça que les Mandingues ont occupé la haute Casamance et l’Est de la Gambie. Ils étaient en lien étroit avec l’empereur du Mali. Ils ont été plus tard rejoints par les Peuls. Comme ces derniers avaient des troupeaux, ils ont été bien accueillis au début », renseigne-t-il.
Plus tard, cet empire devint le Gaabu. Les anciens princes Keïta et Traoré furent remplacés par de nouveaux dignitaires les Mané et Sané issus d’un métissage entre les Mandingues, les Diolas, les Baïnouks et les Balantes de la Casamance.
Les Sané et les Mané nouveaux dignitaires
Dès leur installation, les Sané et les Mané créent la capitale du Gaabu à Kansala, non loin de la ville de Pirada. Aujourd’hui, à cause du découpage administratif, cette ville se trouve en territoire bissau-guinéen. « L’empire mandingue s’étendait de la Gambie au nord jusqu’à la Guinée-Bissau, en passant par la Casamance. Le Gaabu était divisé en trente-deux provinces dirigées par des chefs mandingues appelés « Faring » soumis à l’autorité de Kansala, la capitale impériale », explique-t-il. Parmi ces provinces, il y a le Firdu, le Sofaniama, le Kamako, le Diega, le Jimara, le Patim Kibo, le Mamboua, le Kamako, le Bissabor, le Birassu, le Sankolla, le Patim Kanjay, le Kudora, le Kantoro, le Mamakunda, Niampaio, le Pathiana, le Pakane… Cependant, même si l’empire mandingue était puissant, il fera face à la percée des Peuls, pourtant minoritaires au début. Parce que, d’après le professeur Diallo, ces derniers étaient venus au XVèmesiècle par petits groupes à partir du Macina, du Xaaso, du Bundu avant de s’installer en haute Casamance devenue aujourd’hui le Fouladou. « Même s’ils ont créé plus tard leurs villages, ils sont restés sous l’autorité des princes mandingues, d’ailleurs ils payaient régulièrement des impôts en nature », dit Ogo Mballo.
La révolte des Peuls
Un incident bénin marque le point de départ de la révolte des Peuls contre la domination Mandingue. Selon le professeur Abdourahmane Diallo, un jour, le roi mandingue a voulu prendre de force un grand bélier que les Peuls avaient attaché à Soulabaly. Ces derniers s’y sont opposés. Renforcés par leurs cousins du Fouta Djalon, ils lancent ensemble la bataille de Kansala. « Le 13 mai 1867, le Mansa Dianké Waly Sané, le dernier empereur du Gaabu, fut encerclé à Kansala. La coalition des armées peules, forte de plus de mille combattants, ne put obtenir la reddition du roi qui refusa de se rendre et de se convertir de force à l’Islam. Il préféra mourir en héros en faisant sauter la poudrière dans laquelle il s’était réfugié avec ses derniers fidèles. La princesse Koumanthio Sané fut capturée par les peuls et exilée au Fouta Djalon. Elle se maria avec l’Almamy Ibrahima et devint la mère du grand roi peul Alpha Yaya Diallo. Ce fut le déclin de l’empire du Gaabu et l’avènement du royaume du Fouladou sur les cendres de l’empire mandingue », détaille avec éloquence le professeur Diallo.
Mais malgré cet assaut victorieux, dans la province Firdu, un chef mandingue, Karabunting Sané, avait son tata et sa capitale à Kansonko (capitale du Firdu). Il fallait aussi l’anéantir. Ainsi, au mois d’août 1869, Molo Egué (c’est lui qui est devenu Alpha Molo, le nom spirituel qu’il a pris quand il est devenu roi du Fouladou. Une autre version dit que c’est El Hadji Oumar qui lui a demandé de porter le nom d’Alpha) demanda à ses frères peuls d’attaquer les Mandingues pour libérer le Firdu. Beaucoup d’entre eux refusèrent car jugeant ce projet dangereux. Pour échapper à d’éventuelles représailles, Samba Egué (un des notables de Soulabali en dissidence avec Alpha Molo) quitta Soulabali avec sa famille pour se réfugier à Boguel à l’Ouest de Kolda. Alpha Molo parvint à vendre quelques taureaux offerts par ses partisans et à acheter des armes à feu en Gambie. « Après de longues discussions pour convaincre les Peuls hésitants, une attaque eut lieu à l’aube contre le Tata de Kansonko qui fut incendié. Molo Egué tua le roi Karabunting Sané. Pour se protéger de la riposte des Mandingues, il se replia à Ndorna, y construisit son tata et y installa la nouvelle capitale du royaume du Fouladou », explique le professeur Diallo.
Mais la bataille se poursuivra jusqu’en 1870. Renforcé par une armée venue du Fouta Djalon d’Alpha Ibrahima, Alpha Molo et ses hommes anéantissent les troupes mandingues de Famara Mané à Jana. « Le 03 novembre 1873, un traité de paix fut signé à Jana entre les Malinkés représentés par Fodé Maja et les Peuls du Fouladou dirigés par Alpha Molo Baldé. Le 6 novembre 1880, le dissident Samba Egué fut mortellement blessé et le village de Boguel incendié par les troupes d’Alpha Molo », indique Ogo Mballo.
Marqué par le poids de l’âge et une santé de plus en plus fragile, Alpha Molo se retranche en Guinée-Bissau pour attendre la fin de ses jours. Selon le professeur Diallo, même s’il a pris le soin de faire son testament avant sa mort, tout ne se passera pas comme prévu. En effet, selon la tradition, c’est Bakari Demba, frère d’Alpha Molo, qui devait lui succéder. Mais c’était sans compter avec la ténacité de son fils Moussa Molo qui eut le dernier mot sur son oncle.
Alpha Molo laissa ainsi à son fils Moussa Molo un vaste territoire. Toutefois, la lutte pour sa succession dura trois ans, de 1881 à 1883. Moussa Molo réussit, par la force, à écarter son oncle Bakari Demba, le successeur selon la tradition et son frère Dicory Koumba et devint le nouveau roi du Fouladou.
LE PÈRE DE MESSI ARRIVE À BARCELONE
Selon la presse sportive barcelonaise, Jorge Messi doit rencontrer ces prochaines heures le président du Barça, Josep Maria Bartomeu, afin de tenter de trouver une solution pour son fils qui ne s'est pas présenté dimanche et lundi pour la reprise du club
Jorge Messi, le père et agent de la star argentine Lionel Messi, a atterri mercredi matin à Barcelone, a constaté un photographe de l'AFP, alors que son fils est en plein conflit avec le club catalan qu'il veut quitter.
Selon la presse sportive barcelonaise, Jorge Messi doit rencontrer ces prochaines heures le président du Barça, Josep Maria Bartomeu, afin de tenter de trouver une solution pour son fils qui ne s'est pas présenté dimanche et lundi pour la reprise du club.
Le père de Lionel Messi est arrivé de Rosario en Argentine autour de 08H00 (06H00 GMT) au terminal des avions privés de l'aéroport d'El Prat à Barcelone et est monté dans un taxi après avoir évité une nuée de caméras.
"Je ne sais rien", s'est-il contenté de répondre aux médias.
La semaine dernière, le sextuple Ballon d'Or a provoqué un séisme sur la planète foot en annonçant via ses avocats son intention de résilier unilatéralement son contrat avec le club catalan où il est arrivé à l'âge de 13 ans, en 2000.
Messi fait valoir une clause de son contrat, qui court jusqu'en juin 2021, lui permettant de quitter le club librement une fois la saison terminée.
Pour le Barça, cette clause a expiré le 10 juin mais l'Argentin considère qu'elle est toujours valable en raison du caractère atypique de cette saison, les compétitions ayant été reportées durant plusieurs mois à cause de la pandémie de coronavirus.