KEEMTAAN GI – DOLECRATIE
Faut pas s’en désoler ni s’en indigner. Encore moins s’en offusquer. C’est l’expression vivante et vivifiante de notre belle et enrichissante démocratie depuis que le Chef est au pouvoir. Gaillardement, ils étaient allés déposer une lettre de protestation en tant que citoyens abonnés d'Orange auprès de la boite française. Rien que ça ! Hélas, les sales gosses avaient oublié que la structure est aussi bien surveillée que l’avenue Roume, pardon Léopold Sédar Senghor. Sept membres du mouvement « Y en a marre » ont ainsi été traités comme des malpropres par la police avant d’être balancés comme des oranges dans le panier à salades. Peut-être qu’ils ont été bien pressés au commissariat. Un autre activiste, qui était allé déposer une demande d’autorisation de marche à la préfecture de Dakar a subi le même sort. Il parait que le bonhomme n’a même plus le droit de se promener au centre-ville. Même son ombre ferait peur aux flics! Cependant ces activistes peuvent s’estimer plus heureux que les membres de l’opposition. Ces messieurs de la politique n’ont droit à aucune faveur. Gazés, matraqués et humiliés, c’est leur ordinaire. Il parait qu’ils sont en en train de se disputer le titre de chef de la rue publique, pardon chef de l’opposition. Un Monsieur à qui tout ne serait pas permis. Il dirigerait une marche de protestation non autorisée qu’il subirait le même sort que les garnements du mouvement « Y en a marre ». Espérons, cependant, que nos opposants ne se mettront pas à se disputer ce titre comme des chiffonniers. En septembre 2020, on aurait pu dépasser ce stade pour rendre la vie politique, si viciée, plus correcte. Mais nous en sommes encore là à nous tirer dans les pattes. Détruisant tout ce qui aurait pu nous conférer les habits d’un pays démocratique. Autant dire que nous sommes tombés de Charybde en Scylla et qu’en lieu et place de la Démocratie, on est tombés dans la « Dolécratie ». La loi du plus fort… Kaccoor Bi
OFNAC 34 MINISTRES SUR 35 ONT DECLARE LEUR PATRIMOINE
Trente-quatre ministres sur 35 concernés ont «fait leur déclaration de situation patrimoniale», a révélé mardi l’Office national de lutte contre la fraude et la corruption (OFNAC). «A la date du 31 août 2020, sur 35 ministres, 34 ont fait leur déclaration de situation patrimoniale», informe l’OFNAC dans un communiqué. Le document de la cellule de communication de l’OFNAC indique que le 15 juillet dernier, en Conseil des ministres, le chef de l’Etat, Macky Sall, avait rappelé à «tous les membres du gouvernement, l’impératif de procéder, avant fin août 2020, à leur déclaration de patrimoine auprès de l’OFNAC». Selon l’OFNAC, la déclaration de patrimoine, instituée par la loi 2014.17 du 2 avril 2014, «participe à la mise en place de notre système national d’intégrité dont elle est un maillon essentiel». «Elle s’intègre parfaitement dans un ensemble de mesures permettant, à la fois, de prévenir et de lutter efficacement contre la petite corruption administrative et bureaucratique, la grande corruption avec usage abusif des ressources publiques et la capture de l’Etat, grâce notamment à la collusion entre le secteur privé et les fonctionnaires ou les hommes politiques». En vertu de l’article 2 de la loi 2014.17 du 2 avril 2014, la déclaration de situation patrimoniale doit être faite par le président de l’Assemblée nationale, le premier questeur de l’Assemblée nationale, le Premier ministre, les ministres. Le président du Conseil économique, social et environnemental et tous les administrateurs de crédits, les ordonnateurs de recettes et de dépenses, les comptables publics effectuant des opérations portant sur un total annuel supérieur ou égal à 1 milliard de francs CFA y sont également assujettis. Le président de la République fait sa déclaration de patrimoine devant le Conseil constitutionnel. La déclaration de patrimoine doit comporter toutes les informations relatives aux biens meubles et immeubles, ainsi que les actifs détenus par la personne concernée, directement ou indirectement.
DECLARATION DE PATRIMOINE MAIS QUI EST DONC CE MINISTRE RECALCITRANT ?
Sur 35 ministres de Macky Sall, les 34 sont passés voir la présidente de l’OFNAC Seynabou Ndiaye Diakhaté pour faire leurs déclarations de patrimoine. Seulement ce qui aiguise la curiosité des Sénégalais, de la presse et des réseaux sociaux, c’est le nom du ministre qui ne s’est pas soumis à cette obligation à l’expiration du deadline fixé à ce 31 août fixé par la loi. Non seulement ce ministre a défié la loi de la République, un suprême sacrilège, mais il a aussi défié le président de la République, un casus belli qui peut être identifié à une rébellion. Les sanctions encourues par les récalcitrants à la déclaration de patrimoine sont visées au niveau du chapitre 5 intitulé +Dispositions finales et transitoires aux articles 7 et 8 de la loi n° 2014-17 du 2 avril 2014 portant déclaration de patrimoine suivant la qualité de la personne assujettie qui peut être un élu ou un nommé. Si le concerné est un élu, il sera privé d’un quart de ses émoluments jusqu’à ce qu’il fournisse la preuve de l’accomplissement de l’obligation. Par contre s’il relève de l’ordre administratif, l’autorité de nomination pourra, pour ce seul fait, décider de la perte de la position ayant généré l’obligation de déclaration de patrimoine».`
LE SENEGAL ? MAIS C’EST OU ÇA ?
Dans Yahoo Infos, on pouvait lire hier un article intitulé : « ces pays sont interdits d’accès aux Français à la date du 1er septembre en raison de la pandémie du coronavirus ». Le papier donne la liste des pays en question. Il s’agit du Canada, du Japon, de l’Algérie, des Etats-Unis, d’Israël, du Maroc, de Thaïlande, de Madagascar, de Russie, de l’Inde, de l’Afrique du Sud, de la Nouvelle Zélande, du Pérou, du Qatar et de Singapour. Nous avons eu beau scruter cette liste, nous n’y avons pas vu le nom du Sénégal. S’agit-il d’un oubli ? Il est vrai que le site prend soin de préciser que sa liste n’est pas exhaustive mais enfin… A notre connaissance tout au moins, le Sénégal reste aussi interdit aux Français en raison de la mesure de réciprocité prise par les autorités à la suite de la décision de l’Union Européenne de le faire figurer sur la liste des pays dont les ressortissants sont interdits d’accès dans son espace. Et à ce qu’on sache, cette interdiction faite aux ressortissants de l’UE — dont les Français — de fouler le sol de notre pays n’est pas levée. Alors ? Oubli de Yahoo Infos ou bien et-ce tout simplement que le Sénégal est tellement insignifiant qu’il ne mérite pas d’être mentionné ? Auquel cas, on ne comprendrait pas qu’un pays comme Madagascar puisse figurer sur cette liste… Car l’Algérie, le Maroc et l’Afrique du Sud, c’est quand même autre chose !
COVID-19 44 NOUVEAUX CAS ET ZERO DECES DEPUIS DEUX JOURS
A la date d’hier, le Sénégal a enregistré 13655 cas depuis l’apparition du coronavirus le 02 mars dernier. Cependant, on note une diminution significative du nombre de cas. Mieux, aucun décès n’a été enregistré depuis deux jours. Pourvu que cela dure. Ce qui participe à nourrir l’espoir de voir bientôt le covid vaincu dans notre pays. Hier donc, sur les 944 tests réalisés, 44 nouveaux cas ont été déclarés positifs soit un taux de positivité de 4,66 %. Parmi les 44 nouveaux cas, il y a eu 18 cas communautaires. Le département de Saraya, dans la région de Tambacounda, se retrouve avec 5 cas, Matam (2), Nioro (2), Thiès (2). Sur les 44 cas positifs, un cas importé a été enregistré à l’AIBD. 45 patients hospitalisés ont été contrôlés négatifs et déclarés guéris. 31 cas graves sont pris en charge dans les services de réanimation. Depuis quelques jours aussi on note un petit soulagement car aucun cas de décès lié au covid n’a été noté. L’état des autres patients hospitalisés est stable. Depuis le premier cas enregistré le 2 mars dernier à hier, le Sénégal a enregistré 13655 contaminés dont 9484 guéris, 284 décédés et 3886 sous traitement. Pour mieux participer au recul de la pandémie, le directeur de la prévention, Dr El Hadj Mamadou Ndiaye insiste sur les recommandations à savoir le port obligatoire et correct des masques couvrant la bouche et le nez. Il demande également à la population de recourir très tôt aux structures et personnels de santé dès que la personne se sent malade ou d’appeler les numéros des services du ministère de la Santé.
DÉPÔT D’UNE LETTRE DE PROTESTATION A LA SONATEL 7 MEMBRES DE Y EN A MARRE INTERPELLES
Pour avoir voulu remettre une lettre de protestation au directeur général de Orange Sénégal, 7 membres du mouvement citoyen Y en à marre dont Kilifeu ont été interpellés. Ils comptaient déclencher une opération « Talatay Orange » afin de défendre les consommateurs qui ne se sentent toujours pas à l’aise avec les forfaits de ces derniers temps. Pour rappel, dans un communiqué, le mouvement « citoyen » informe qu’il s’agissait de déclencher l’opération « Talatay Orange » qui est une manière de boycotter, tous les mardis, l’intégralité des produits Orange. C’est-à-dire les appels, connexions, le transfert d’argent orange money. « Pour avoir osé déposer une lettre de protestation, en tant que citoyens abonnés d’Orange, sept de nos membres ont été brutalisés et arrêtés par notre propre police, cette police qui est sensée nous protéger », informe Y en à marre.
CIRCULATION A DAKAR DE NOUVELLES RESTRICTIONS POUR LES POIDS LOURDS
La circulation des véhicules ou ensemble de véhicules affectés aux transports routiers de marchandises et d’un poids total en charge de plus de 3,5 tonnes est interdite de 6h à 10 h, sur la Route nationale 1, y compris le boulevard du Centenaire, sur le tronçon Diamniadiogare ferroviaire de Dakar dans le sens Diamniadio vers Dakar. Cette décision a été prise par arrêté du gouverneur de Dakar, Al Hassan Sall. Les autres axes concernés sont la Voie de dégagement nord (VDN) dans le sens Cambérène-centre-ville, la route des Niayes dans le sens Guédiawaye vers Dakar, l’autoroute Seydina Limamoulaye dans le sens Patte d’Oie vers le centre-ville, la route de l’Aéroport Léopold Sédar Senghor, dans les deux sens, la route de Ouakam et l’avenue Cheikh Anta Diop de Dakar, dans les deux sens. Le même arrêté du gouverneur de la région de Dakar interdit la circulation des véhicules ou ensemble de véhicules affectés aux transports routiers de marchandises et d’un poids total en charge de plus de 3,5 tonnes, de 16 h à 20 heures, sur la Route nationale 1, y compris le boulevard du Centenaire, dans son tronçon gare ferroviaire de Dakar Diamniadio dans le sens Dakar vers Diamniadio. L’interdiction est aussi valable pour la Voie de dégagement nord dans le sens centre-ville vers Cambérène, la route des Niayes dans le sens Dakar vers Guédiawaye, la branche est de l’autoroute dans le sens Patte d’Oie SIPS, l’autoroute Seydina Limamoulaye dans le sens centre-ville vers Patte d’Oie, la route de l’Aéroport Léopold Sédar Senghor, dans les deux sens, la route de Ouakam et l’avenue Cheikh Anta Diop de Dakar, dans les deux sens.
LES 15 ANS DE L’AS
Le 1er septembre 2005, un journal est né. L’AS quotidien venait ainsi de faire son entrée fracassante dans l’espace médiatique sénégalais. Sous la houlette de Mamadou Thierno Talla, votre quotidien fait son petit bonhomme de chemin. Lentement et sûrement, il s’est frayé une voie au point de figurer dans le trio de tête des journaux ayant le plus grand tirage. Vous êtes des milliers à nous lire chaque matin. On vous en remercie. 15 ans, c’est encore jeune pour une entreprise qui se veut pérenne. Mais croyez moi, cette nouvelle équipe de «L’As» composée de jeunes hommes et femmes professionnels jusqu’au bout des ongles entend vous servir avec détermination, rigueur et professionnalisme. Certes, le bel élan pris a été un peu brisé par la Covid, mais votre canard se porte mieux. Grâce à Dieu et avec votre soutien constant, il a pris son envol et fait le serment de relever avec vous chers lecteurs et annonceurs les grands défis qui se dressent en travers de son chemin. Il faudra désormais compter avec Lasnews.info et sa chaîne youtube qui cartonnent déjà dans le domaine digital. Mais le grand groupe Amal est en train de prendre forme avec l’ouverture prochaine d’une chaîne de radio.
Un combat de lutte vire au drame
Déthié Dione doit sûrement regretter son acte qui a causé la mort sans le vouloir de son ami Waly Dieng. Des jeunes du village de Godaguen (Ndiaganiao Mbour) s'amusaient en organisant une séance de lutte comme cela est de coutume chez les Sérères. Sous le regard amusant de leurs frères, Déthié Dione soulève son adversaire et le rabat au sol. La chute fut tellement brutale que Waly Dieng fut blessé. Il est transporté à l'hôpital. Une radiographie a relevé une fracture du bassin. Une semaine plus tard, Waly Dieng perd la vie sur son lit d'hôpital.
Un ministre refuse de déclarer son patrimoine
Un ministre manque à l’appel. On annonçait hier l’expiration du délai accordé aux ministres pour déclarer leurs biens à l’office national de lutte contre la fraude et la corruption comme l’indique la loi. Eh bien ! Tous les ministres se sont conformés aux textes à l’exception d’un seul dont nous ignorons pour le moment les raisons. Dans un communiqué parvenu à «L’As», l’Ofnac informe qu’à la date du 31 août, sur les 35 ministres, 34 ont fait leur déclaration de situation patrimoniale. Mais l’Ofnac n’a pas divulgué le nom du ministre récalcitrant. Par ailleurs, l’office remercie la presse pour l’intérêt qu’elle porte sur la question de la corruption et sur la déclaration de patrimoine.
La reprise capote à l’université Gaston Berger
La reprise des cours en présentiel à l’université Gaston Berger de Saint-Louis n’a pas eu lieu malgré les assurances du Recteur et du directeur général du Centre régional des œuvres universitaires de Saint-Louis. Les étudiants qui avaient manifesté leur opposition à la reprise graduelle des cours ont tout simplement boycotté les cours. C’est ce coup qu’avait pressenti le nouveau recteur de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar qui a eu le réflexe de convier les étudiants afin de trouver une solution. A l’université Gaston Berger, la reprise a capoté. Pour cause, la coordination des étudiants de Saint-Louis a tout simplement décrété la non-reprise de toute activité pédagogique jusqu’à nouvel ordre, et pendant 72h, ils vont se restaurer sans présenter de ticket. La coordination reproche aux autorités universitaires leur volonté de vouloir faire un forcing. Mais sur le plan social, les étudiants et le Crous ont trouvé un accord sur les conditions d’hébergement dans ce contexte particulier de la pandémie de covid-19. Il a été arrêté par les deux parties la suspension de la mesure portant attribution temporaire des lits des chambres, l’accompagnement des étudiants non bénéficiaires de logement, de déplacer les résidents du village O des salles d’études et des débarras au village P. L’attribution des lits du pavillon P sera finalisée.
Démarrage de l’examen du Bac 2020
L’examen du Baccalauréat général démarre aujourd’hui sur l’ensemble du territoire. En effet, ce sont 155 109 candidats dont 52% de filles répartis dans 496 jurys qui vont composer. 81,64% des candidats sont dans les séries littéraires contre 16,45% dans les séries scientifiques et techniques et 1,94% dans les séries de gestion et sciences économiques. Les autorités ont pris les dispositions pour que l’examen se passe dans le respect des gestes barrières.
Arrestation des sept membres de Y en a marre
Le mouvement Y en a marre ne décolère pas contre l’opérateur de téléphonie Orange qui a augmenté récemment les tarifs des forfaits. En plus du boycott auquel Aliou Sané et compagnie avaient appelé les Sénégalais, ils ont voulu déposer hier une lettre de protestation au siège de l’opération. Mais ils n’ont pas pu atteindre leur objectif à cause de la présence des forces de l’ordre. Les policiers ont procédé à l’interpellation de plusieurs membres de Y en a marre dont Aliou Sané, Kilifeu, Tiger, Khafor, Djibson, Omar et Seydina. Au moment où nous écrivons ces lignes, ils sont toujours détenus au commissariat de Dieuppeul. Leurs camarades appellent les populations à se battre pour exiger le respect et la dignité des citoyens sénégalais. Par contre, d’autres activistes ont réussi à déposer des lettres de protestation dans différentes agences d’orange dans les régions.
Le FRAPP exige la libération d’Aliou Sané et Cie
Restons avec l’interpellation de membres du mouvement Y en a marre pour dire que leurs camarades de FRAPP invitent tous les démocrates à aller pacifiquement au commissariat de police de Dieuppeul, si Aliou Sané et compagnie ne sont pas libérés aujourd'hui. Pour le secrétariat exécutif national du FRAPP, il s’agit d’un acharnement sur des résistants. Ainsi FRAPP exprime toute sa solidarité au mouvement Y'en a marre dont les membres sont arrêtés pour avoir voulu déposer une lettre de protestation au siège de Orange-Sonatel. Le FRAPP exige la libération immédiate de ses camarades et frères du mouvement Y en a marre et manifeste sa solidarité dans la lutte contre l'impérialisme d'Orange au Sénégal. Aux dernières nouvelles, ils avaient été libérés dans la soirée et aucune charge n’avait été retenue contre eux.
Ardo Gningue la Sr
Le commandant Mbengue et ses hommes sont déterminés à faire la lumière sur cette affaire torture qui éclabousse le Colonel Cheikh Sarr. Avant-hier, le jeune Ardo Gningue et son avocat Me Koureyssi Bâ ont été reçus par les pandores de la Section recherche actionnés par le général Tine, Haut commandant. D’après des sources de L’As, Général Tine est connu pour sa rigueur et son intégrité et il est déterminé à clarifier ce dossier. Ardo Gningue a réitéré ses accusations, l’enquête se poursuit et est en train de prendre une tournure internationale avec la saisine des Nations Unies. Colonel Cheikh Sarr risque simplement de ne plus aller en mission onusiennes à l’image du commissaire Arona Sy qui avait été cité dans de cas similaires lors des manifestations préélectorales de 2011.
Les mises en garde de la CDP à l’office du Bac
La Commission de protection des données personnelles (CDP) rappelle au Directeur de l’Office du baccalauréat l’obligation de protéger les données à caractère personnel des candidats au baccalauréat. Dans un communiqué parvenu à «L’As», Awa Ndiaye souligne que même si l’office du Bac, responsable du traitement des données, a toute la liberté de choisir sa technologie, il est toutefois dans l’obligation de garantir le plus haut niveau de sécurité afin de tenir compte de l’intérêt des candidats. La CDP souligne que, nonobstant le dispositif légal et réglementaire en vigueur, des responsables de traitement continuent à méconnaître leurs obligations déclaratives et les principes de protection de la vie privée et des données personnelles. A ce propos, Awa Ndiaye prévient que la loi s'applique indifféremment à toutes les entités publiques ou privées ou individus assumant la responsabilité d'un traitement.
Les acteurs de l’éducation ont contribué 18 100 000 francs CFA.
Les acteurs de l’Education nationale ont contribué dans la mobilisation de ressources pour lutter contre la pandémie de covid-19. Le ministre de l’Education nationale, Mamadou Talla, a remis hier, en marge de la rencontre sur la lancinante question de la surimposition des rappels décriée par les syndicats d’enseignants, leur participation. Au nom du G7, de tous les enseignants et autres acteurs de l’éducation qui ont contribué à la mobilisation des ressources destinées au fonds mis en place pour combattre la Covid-19, il a remis un chèque de 18 100 000 francs CFA.
Une délégation de la DGPU reçue par Macky Sall
Six projets dont 2 pour la construction d'immeubles et de villas à usage résidentiel et commercial ont été présentés par la délégation à la promotion des pôles urbains de Diamniadio et du Lac Rose au Président Macky Sall. Selon le délégué général Diène Farba Sarr, plus de 250 milliards sont mobilisés pour participer à la construction de la ville futuriste de Diamniadio. A l’en croire, la DGPU a ouvert ainsi ses portes aux promoteurs pour favoriser la croissance économique. Le chef de l’Etat a reçu dans le même sillage le chanteur sénégalo-américain Akon, venu lui présenter son projet futuriste que beaucoup pensent chimériques.
Plus aucun cas de covid-19 dans la région de Kaffrine
La région de Kaffrine ne compte plus aucun cas de coronavirus, après que 13 patients infectés par le virus ont été testés négatifs et déclarés guéris, a appris l’APS de sa région médicale. «Les derniers contrôles effectués sur les malades sont revenus négatifs, ils ont donc été déclarés guéris. La région de Kaffrine ne compte plus de malade hospitalisé à cause de la maladie à coronavirus», indique un bulletin épidémiologique, selon lequel aucun nouveau cas n’a été enregistré. La région de Kaffrine comptait 14 cas de Covid-19, détectés à Koungheul (03), Birkelane (2), Kaffrine (6) et Malem Hodar (3). Treize patients ont recouvré la santé, tandis que le quatrième a succombé à la maladie. «Aujourd’hui, aucune nouvelle infection n’a été recensée dans la région de Kaffrine», selon le corps médical régional, qui exhorte les populations locales à faire preuve de vigilance, pour éviter de nouvelles infections.
Conseil national des sages Républicains
Le Conseil National des Sages Républicains (CNSR) salue la décision présidentielle d’adopter courant septembre 2020 le Programme d’Actions Prioritaires ajusté et accéléré (PAP2a). Son coordonnateur national, Maham Diallo pense qu’au regard de la crise mondiale marquée par une désarticulation des fondements économiques, le PAP2 vient à la bonne heure pour notre pays qui garde le cap de l’émergence. Aussi, le Conseil National des Sages Républicains se réjouit-il de la priorité accordée à la souveraineté dans des secteurs clés tels que l’agriculture, l’élevage, la pêche, l’industrie et les PME dans une démarche d’équité et d’inclusion. Sur le plan politique, le Conseil National des Sages Républicains note avec grande satisfaction la reprise des travaux de la commission politique du dialogue national. Toutefois, les sages de l’Apr appellent toutes les parties prenantes à privilégier l’intérêt de la Nation autour des questions encore en discussion.
MAÎTRESSE D'UN HOMME MARIÉ, LES RAISONS D'UN SUCCÈS
Polygamie, viol, violences conjugales, dépression, maladie, Kalista Sy a su, dans une écriture évolutive, s’emparer des thèmes très actuels. Une nécessité pour Thierno Diagne Bâ
Nul n’est Prophète chez soi. C’était difficile, voire impossible, de passer à côté de ce dicton cette semaine sur les réseaux sociaux sénégalais. Ecrit, le plus souvent, en commentaire pour accompagner les photos et vidéos de l’accueil monstre reçu par le casting de la série «Maîtresse d’un homme marié» en Côte d’Ivoire. En tournée promotionnelle, Marème Dial, Lala, Cheikh, Dialika, Birame et autres ont reçu beaucoup d’amour et de ferveur de milliers de fans Ivoirien(e)s. «Là où au Sénégal, diront quelques internautes, les esprits chagrins ont préféré les vouer aux gémonies.» Une belle revanche pour la productrice Kalista Sy, dont les acteurs ont enchaîné, dans un rythme effréné, invitations, interviews, séances de dédicace… Cerise sur le gâteau, quelques acteurs de l’ancienne série ivoirienne à succès «Ma famille» ont même fait partie de l’accueil triomphal. On voit dans une vidéo la principale actrice Akissi Delta dire toute son admiration à Cheikh Babou Gaye qui incarne à l’écran Cheikh Diagne, un rôle principal. Une belle revanche de la filmographie sénégalaise sur celle ivoirienne.
Saut dans le temps. En 2002, les séries sénégalaises qui sont déjà présentes dans la petite lucarne, voient leurs efforts pour s’exporter être réduits à néant par l’arrivée du téléfilm ivoirien «Ma famille». Il met aux prises un couple dont le mari, incarné par Michel Bohiri, est un redoutable dragueur. Des intrigues amoureuses racontées avec beaucoup d’humour : le scénario n’est pas révolutionnaire mais, il ravit le cœur des téléspectateurs sénégalais qui n’hésitent pas, quelques années après, à réserver un accueil triomphal aux acteurs en tournée d’exhibition au Théâtre Daniel Sorano de Dakar. La prestation payante n’empêche pas les fans sénégalais de se bousculer aux portes pour entrevoir (en vain) Akissi Delta, la principale actrice. Treize ans après l’arrêt de cette série, la situation se renverse. Cette fois-ci, les stars sont les fans et les fans, les stars. «Je ne m’attendais pas à ce succès», dit l’acteur Cheikh, coincé dans un fauteuil avec comme intervieweuse, Akissi. Pour Bigué Bob, Rédactrice en chef du journal «EnQuête» et spécialiste culturelle, le succès de l’un n’a rien à envier au succès de l’autre. «La première saison de ‘’Ma famille’’ avait pulvérisé les records en Côte d’Ivoire et conquis les téléspectateurs de l’Afrique de l’Ouest, et même Centrale. ‘’Maîtresse d’un homme marié’’ a le même aura», analyse-t-elle. Dans une interview accordée à la journaliste en 2013, Akissi Delta, elle-même, accordait le succès de sa série, non au thème, mais à l’effort technique linguistique. Ce qui est indéniable pourtant pour certains professionnels du milieu, MDHM est, dans le scénario, un cran au-dessus de «Ma famille».
«Des thèmes qui parlent aux pays de l’Afrique de l’Ouest»
Avec sa collaboration et diffusion sur la chaîne A+ des bouquets Canal, la série MDHM a pu procéder à la suppression de la barrière linguistique dans laquelle s’enferment encore plusieurs séries sénégalaises. Une version en français qui permet de gagner des téléspectateurs un peu partout en Afrique francophone. Fatou Kiné Sène est journaliste critique cinéma et présidente de la Fédération des critiques de cinéma. Elle donne une note positive à cet effort technique : «Avec le doublage, les autres nationalités peuvent désormais suivre et avoir accès aux thèmes et codes de la série.» Bien que plus relatée, la Côte d’Ivoire n’est, en effet, pas le seul pays à avoir réservé un accueil chaleureux à MDHM. Avant, il y a eu le Mali, la Guinée, le Burkina, le Congo… «Et même la diaspora africaine», ajoute Thierno Diagne Bâ. En séjour à Paris, l’expert audiovisuel et gestionnaire des industries culturelles avoue recevoir beaucoup de retours d’autres nationalités sur la série. Cependant, même si le déverrouillage linguistique a contribué à la réussite, ce serait réducteur de lui attribuer tout le mérite. D’autant plus que le téléfilm, alors en diffusion en version wolof sur la plateforme YouTube, recevait déjà beaucoup de commentaires positifs d’autres nationalités qui réclamaient le sous-titrage. Et puis il y a eu des exemples précurseurs. Bigué Bob : «MDHM n’est pas la seule série sénégalaise diffusée sur A+. Avant elle, il y a eu ‘’Tundu Wundu’’ qui a eu du succès en Afrique. Il y a eu ‘’Pod et Marichou’’ qui n’a malheureusement pas été bien appréciée par les téléspectateurs.» Pour la journaliste comme pour ses collègues critiques, le principal ingrédient du succès africain réside dans l’écriture.
Polygamie, viol, violences conjugales, dépression, maladie, Kalista Sy a su, dans une écriture évolutive, s’emparer des thèmes très actuels. Une nécessité pour Thierno Diagne Bâ. «Le récit parle aux Sénégalais, aux Africains et en général à la diaspora. Contrairement au cinéma d’auteur qui s’adresse aux amateurs, les thèmes traités ici sont partagés par les pays africains en général et ouest-africains en particulier. En clair, les raisons qui ont fait de ce téléfilm un succès au Sénégal sont les mêmes ailleurs.» Bigué Bob : «Beaucoup d’Africaines peuvent se voir, voir leur vécu à travers Marème, Dialika ou Lala. On a des Cheikh, Birame et autres dans notre entourage. A bien des moments, différents téléspectateurs peuvent avoir l’impression de voir leur vie ou partie de leur vie à l’écran à travers cette série. Aujourd’hui, seuls les noms des pays diffèrent mais, on trouve presque les mêmes réalités en Afrique.» A commencer par le thème central porté par le titre du téléfilm. Au Sénégal, s’il n’y a pas un terme spécifique pour nommer une maîtresse, au Bénin, en Côte d’Ivoire, au Congo ou au Burkina, l’expression utilisée tourne autour du deuxième, voire du troisième bureau. Alors qu’au Mali, la maîtresse de passage est souvent qualifiée de «porte» pouvant déboucher sur «un bureau». Mais pour Fatou Kiné Sène, c’est moins le thème central que la manière osée et inédite de mettre en scène les idées. «Dans ‘’Ma famille’’, Bohiri et Akissi jouaient à cache-cache. Dans MDHM, les rôles se montrent. Marème assume sa position et va même jusqu’à affronter l’épouse légitime. Ce sont des rôles plus osés que ce qui se fait d’habitude.» Cheikh et Marème en roucoulades dans un lit drapé de pétales de rose, l’on se rappelle encore d’une des scènes qui a valu à la production du téléfilm, une plainte devant le Conseil national de régulation de l’audiovisuel (Cnra). Et qui, ailleurs, a surtout contribué à hisser le personnage de Marème Dial en héroïne.
«En osant incarner un rôle tabou, Marème Dial porte la série»
Alima Gadji qui joue le rôle de Marème Dial a été en Côte d’Ivoire, celle qui a été le plus acclamée et invitée par des stars locales. Son personnage a soulevé le même engouement au Sénégal grâce d’abord à son apparence. A l’écran, elle rayonne dans ses coiffures et tenues traditionnelles. Thierno Diagne Bâ : «La diaspora a d’abord été attiré par ce qu’elle découvrait. En dehors des belles fresques de la ville dakaroise, elle est attirée par la manière dont les acteurs s’habillent, se coiffent. Il n’est pas rare de croiser une fille avec les tresses portées à l’écran par Marème.» Mais ce qui est intéressant avec ce rôle, c’est encore la manière dont son personnage s’étoffe et d’anti-héroïne devient une héroïne. Alors que les téléfilms ont souvent tendance à opérer une nette distinction entre les deux protagonistes, MDHM joue très souvent à effacer les caractéristiques atypiques. Résultat, l’héroïne se fait parfois détester et l’anti-héroïne aimer. Rien n’est figé. «Ce n’est pas fréquent dans les séries sénégalaises ou la séparation est nette en général. Et c’est la même chose avec le personnage de Birame qui est un anti-héros, mais avec sa façon de jouer, contribue à porter le film», continue Thierno Diagne Bâ. Héroïne aussi parce qu’avec son jeu, Alima est parvenue à être la figure dominante de la série. «Elle est célébrée en Côte d’Ivoire comme à Ouagadougou parce qu’elle ose incarner un rôle tabou que son personnage l’assume et aussi parce qu’elle pousse les femmes à s’identifier à elle et les hommes à l’admirer», analyse Fatou Kiné Sène. Une particularité qui devrait encore pousser la série à se hisser au-delà du marché francophone. Et peut-être alors qu’une rencontre avec la fanbase sénégalaise pourrait être triomphalement envisagée.
34 MINISTRES SUR 35 ONT DÉCLARÉ LEUR PATRIMOINE
Le 15 juillet dernier en conseil des ministres, le chef de l’Etat avait rappelé à "tous les membres du Gouvernement, l’impératif de procéder, avant fin août 2020, à leurs déclarations de patrimoine auprès de l’OFNAC
Trente-quatre ministres sur trente-cinq concernées ont "fait leur déclaration de situation patrimoniale", a révélé mardi l’Office national de lutte contre la fraude et la corruption (OFNAC).
"A la date du 31 août 2020, sur trente-cinq (35) ministres, 34 ont fait leur déclaration de situation patrimoniale", informe l’OFNAC dans un communiqué de presse parvenu à l’APS.
Le 15 juillet dernier en conseil des ministres, le chef de l’Etat, Macky Sall, avait rappelé à "tous les membres du Gouvernement, l’impératif de procéder, avant fin août 2020, à leurs déclarations de patrimoine auprès de l’OFNAC".
Selon l’OFNAC, la déclaration de patrimoine, instituée par la loi 2014.17 du 2 avril 2014, "participe à la mise en place de notre SYSTEME NATIONAL D’INTEGRITE dont elle est un maillon essentiel".
"Elle s’intègre parfaitement dans un ensemble de mesures permettant, à la fois, de prévenir et de lutter efficacement contre la petite corruption administrative et bureaucratique, la grande corruption avec usage abusif des ressources publiques et la capture de l’Etat, grâce notamment à la collusion entre le secteur privé et les fonctionnaires ou les hommes politiques".
En vertu de l’article 2 de la loi 2014.17 du 02 avril 2014, la déclaration de situation patrimoniale doit être faite par le président de l’Assemblée nationale, le premier questeur de l’Assemblée nationale, le Premier ministre, les ministres.
Le président du Conseil économique, social et environnemental et tous les administrateurs de crédits, les ordonnateurs de recettes et de dépenses, les comptables publics effectuant des opérations portant sur un total annuel supérieur ou égal à un milliard (1.000.000.000) de francs CFA y sont également assujetis.
Le président de la République fait sa déclaration de patrimoine devant le Conseil constitutionnel.
La déclaration de patrimoine doit comporter toutes les informations relatives aux biens meubles et immeubles, ainsi que les actifs détenus par la personne concernée, directement ou indirectement.
Dans l’édition du quotidien Le Soleil de ce lundi, professeur Ndiogou Sarr, maître de conférences en droit public à la Faculté des Sciences juridiques et politiques (FSJP) de l’UCAD, déclare que "les sanctions encourus par les récalcitrants à la déclaration de patrimoine sont visées au niveau du chapitre 5 intitulé +Dispositions finales et transitoires aux articles 7 et 8 de la loi n° 2014-17 du 2 avril 2014 portant déclaration de patrimoine suivant la qualité de la personne assujettie qui peut être un élu ou un nommé".
Si le concerné est un élu, dit-il, "il sera privé d’un quart de ses émoluments jusqu’à ce qu’il fournisse la preuve de l’accomplissement de l’obligation".
Par contre, poursuit-il, "s’il relève de l’ordre administratif, l’autorité de nomination pourra, pour ce seul fait, décider de la perte de la position ayant généré l’obligation de déclaration de patrimoine".
ELY MANEL FALL, SYMBOLE DU ROYAUME DU BAOL
Descendant d’une lignée de Damel par son père et de Buur Sine par sa mère, ce fils de Manel Codou Ngoye et de Ngoné Diogop Kaïré a marqué son époque et l’histoire de l’actuelle commune de Diourbel, ancien canton dont il fût le chef
Encore appelé Ely Manel Codou Ngoye Fall, le stade polyvalent de Diourbel a pris le nom de ce chef de cercle du Baol en avril 1977. Descendant d’une lignée de Damel par son père et de Buur Sine par sa mère, ce fils de Manel Codou Ngoye et de Ngoné Diogop Kaïré a marqué son époque et l’histoire de l’actuelle commune de Diourbel, ancien canton dont il fût le chef. La preuve, dans la capitale de son terroir, il est parrain de l’école primaire du sous-quartier qui porte aussi son nom, Keur Yelly (diminutif et prononciation de la maison d’Ely Manel en wolof), où vivent actuellement ses descendants et le reste de son imposant palais.
Choisi pour intégrer l’école française, Ely Manel Fall a fait ses premières humanités à l’école de Sambe, un village de la commune de Patar, à 10 km de Diourbel, sur la route de Touba, avant d’atterrir successivement à l’école des fils de chefs de Saint-Louis et William Ponty de Gorée. Interprète du commandant de cercle de Diourbel, il a aussi enseigné à l’école Berthe Maubert de Dakar avant de se consacrer à une prestigieuse carrière de dirigeant. Ainsi, il a occupé de hauts postes de responsabilité dans l’administration coloniale, à savoir président du Tribunal du premier degré de Baol, chef de canton de Mbayar et de Thiédar et membre de l’Assemblée consultative provisoire de l’Afrique occidentale française (Aof).
Rappelé à Dieu en 1950, il est aussi parrain de deux rues dans deux régions du Sénégal : Dakar et son Diourbel natal.
par Masse Lô
CE QU’INSPIRE LE MESSAGE ADRESSÉ PAR LE PRÉSIDENT MALAWITE À SON PEUPLE
De riches enseignements en matière de bonne gouvernance émanent parfois de certains dirigeants africains. Des enseignements dont devraient s’inspirer les autres chefs d’Etat du continent, particulièrement les régimes « hyper-présidentialistes»
De riches enseignements en matière de bonne gouvernance émanent parfois de certains dirigeants africains. Des enseignements dont devraient s’inspirer les autres chefs d’Etat du continent, particulièrement les régimes « hyper-présidentialistes».
C’est le cas du président du Malawi, M. Lazarus Chakwera, qui a institué dans son pays une rencontre virtuelle hebdomadaire avec ses concitoyens pour les tenir informés sur les progrès accomplis par son régime.
Son adresse à la radio, d’il y a quelques jours, est un véritable chez d’œuvre en son genre de communication et de redevabilité envers ses compatriotes.
Nous avons jugé utile de mettre le président Macky Sall, en CC.
NB : Texte original en anglais par Peter Kalenga, Août 2020
Objet : « L'Afrique que nous voulons »
"Chers Malawites,
J'ai noté avec plaisir que mon initiative de réduction de mes pouvoirs en tant que président du Malawi, suscite un grand intérêt. L’intérêt que vous manifestez à cette initiative, me rend confiant qu’elle bénéficiera de votre soutien total, lorsqu’elle sera mise en œuvre.
La réduction des pouvoirs d’un président est quelque chose qui est souvent promise mais jamais mise en application. Pour ce qui me concerne, vous savez maintenant que je ne dis rien que je n’ai pas l’intention de faire. Mais pour parvenir à mettre mon idée en application, j'ai besoin de votre soutien.
Toutefois, il est important que nous comprenions tous les pouvoirs et prérogatives dont il s’agit.
La première catégorie de pouvoirs d'un président est liée à sa position de chef d’Etat. Dans notre système juridictionnel, il existe certaines fonctions, telles que celle de chef de l’Etat, de chef de gouvernement et de commandant en chef des forces armées, qui sont réservées au seul président de la République.
Il est temps que nous réexaminions la pertinence de voir le président de la République assurer, en même temps, d’autres fonctions telle que celle de Chancelier des Universités publiques. Cette pratique est courante, mais elle relève d'une époque révolue. Je ne connais aucun pays libre où le président de la République est à la tête d'une institution dont le but ultime est de former des penseurs libres.
La deuxième catégorie concerne les décisions qui sont réservées au président de la République. Je suis d'avis qu'il y a trop de décisions qui sont prises par le Président et j’ai l’intention de les réduire. Le fait qu’un grand nombre de décisions soient prises par le président, crée des problèmes à notre pays depuis longtemps.
Certaines décisions, lorsqu'elles sont prises par le Parlement, devraient être considérées comme définitives, et même si le président a le pouvoir de mettre son veto, il ne devrait plus avoir le loisir de saboter la gouvernance, en s’opposant à la décision.
La troisième catégorie de pouvoirs dont dispose un président est relative à son pouvoir de nomination. Des institutions du pouvoir judiciaire à celles relevant du pouvoir législatif et du pouvoir exécutif, en passant par les institutions dotées d’un mandat leur permettant de fonctionner de façon autonome, les conseils d’administration des entreprises d’Etat, les ambassades étrangères, les universités…. Toutes dépendent de l’autorité du président de la République pour la nomination de leurs dirigeants. Cela n'est pas sage. Aucun individu n'est si doué ou humble pour mériter autant de pouvoir de nomination.
La quatrième catégorie de pouvoirs présidentiels qui devraient être rognés est d’ordre culturel. Nous devons revoir nos comportements à l'égard d'un président, car la façon dont nous nous comportons avec un président module la perception nationale du niveau de pouvoir dont il doit disposer. Ces comportements incluent la façon dont nous nous adressons au président, le nombre de fois que le nom du président est mentionné dans les salutations lors d’un seul et même événement, le nombre de voitures et la puissance de feu des véhicules militaires qui accompagnent le convoi présidentiel, etc.
Au cours de la campagne pour les élections présidentielles, j'ai noté que les officiels utilisaient des biens publics comme les véhicules de l'État et la sécurité de l'État pour mener leurs activités politiques. Nous devons réfléchir aux limites et à la régularité d’une telle pratique car cela est source d’abus.
Même s'il est difficile de séparer complètement les ressources de l'État des activités du parti politique au pouvoir, nous avons besoin de mettre en place des règles qui délimitent clairement les activités des partis politiques de celles de l’Etat et qui indiquent quand leur juxtaposition est tolérable et quand cela devient abusif.
Si, je propose des lois pour remédier à de telles inconsistances, je vous demande de me soutenir en exigeant de vos députés qu’ils votent ces lois pour le changement. Le Malawi a besoin d’une nouvelle citoyenneté renforcée et plus autonome. Le moyen d'y parvenir est de renforcer les pouvoirs des institutions de gouvernance et de réduire les pouvoirs du président.
Ceci, est l'Afrique que nous voulons, une Afrique qui résout les problèmes africains à partir de solutions africaines.
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LE DÉSASTRE DU DOING BUSINESS
Abdoulaye fait le point sur l'intérruption de la publication du rapport du Doing Business publié dans un communiqué signé par la Banque mondiale
Abdoulaye fait le point sur l'intérruption de la publication du rapport du Doing Business publié dans un communiqué signé par la Banque mondiale
ALIOU SANÉ, KILIFEU ET CINQ MEMBRES DE Y-EN-A-MARRE ARRÊTÉS
Les membres de « Y en a marre » ont passé à l’acte. Après avoir lancé le mouvement de contestation "Talatay Orange" pour dénoncer les nouvelles offres, jugées chères, de l’opérateur de téléphonie mobile
Les membres de « Y en a marre » ont passé à l’acte. Après avoir lancé le mouvement de contestation "Talatay Orange" (les mardis d’Orange) pour dénoncer les nouvelles offres, jugées chères, de l’opérateur de téléphonie mobile, ils ont été au siège de ladite société sis sur la VDN pour déposer leur lettre de protestation. Mais, ils ont fait face à un cordon de sécurité qui leur a empêché d’accéder à l’intérieur du siège.
Finalement, sept manifestants, parmi lesquels le coordonnateur Aliou Sané et le rappeur Kilifeu, ont été interpellés.
Le combat engagé par le mouvement depuis la hausse du prix des forfaits avait pour seul objectif : le retour aux anciens prix appliqués avant le 22 juillet 2020 à défaut de procéder à une réelle baisse. Mais, selon « Y en a marre », Orange, dans sa quête de bénéfice, « continue de narguer les consommateurs, en faisant semblant de diminuer les prix des forfaits ».
Dernièrement, l’ARTP a convoqué la presse pour révéler qu’un accord a été trouvé avec l’opérateur afin de proposer un élargissement de la grille, avec de nouvelles offres "pour compléter".