La circulation des gros porteurs est interdite à Dakar aux heures de pointe, notamment de montée et de descente des travailleurs. Par arrêté n°099/GRD/AA du Gouverneur de Dakar portant réglementation des horaires de circulation des véhicules routiers de transport de marchandises de Poids Total Autorisé en Charge (PTAC) supérieur à 3T500 sur certains axes routiers, les camions et autres poids lourds ne pourront plus entrer dans la région de Dakar de 06h à 10h et en sortir de 16h à 20h
Par arrêté n°099/GRD/AA du Gouverneur de Dakar portant réglementation des horaires de circulation des véhicules routiers de transport de marchandises de Poids Total Autorisé en Charge (PTAC) supérieur à 3T500 sur certains axes routiers, pris le 31 août 2020, le gouverneur de la région de Dakar, Al Hassan Sall régule les déplacements des gros porteurs sur les grands axes aux heures de pointe marquées par de grands affluence et déplacement de personnes dans la capitale.
Le texte, en son article premier stipule : «La circulation des véhicules ou ensembles de plus de 3,5 tonnes de poids total autorisés en charge affectés aux transports routiers de marchandises, est interdite de 06h à 10h sur les axes routiers ci-après : la RN1 (y compris le boulevard du Centenaire) sur le tronçon Diamniadio – Gareferroviaire de Dakar, dans le sens Diamniadio vers Dakar ; la Voie de Dégagement Nord (VDN), dans le sens Cambérène - Centre-ville ; la route des Niayes, dans le sens Guédiawaye vers Dakar ; l’autoroute Seydina Limamoulaye, dans le sens Patte d’Oie vers le Centre-ville ; la route de l’Aéroport Léopold Sédar Senghor, dans les deux sens ; la route de Ouakam et l’avenue Cheikh Anta Diop, dans les deux sens».
En dehors de la matinée où l’affluence des masses c’est vers le Centre-ville, les gros porteurs ne pourront plus partager les routes avec les transports en commun et particuliers dans l’après-midi, aux heures de descente des travailleurs et autres qui quittent Dakar pour les banlieues et même les régions.
L’article 2 est clair : «La circulation des véhicules ou ensembles dont le Poids total en charge (PTAC) est supérieur à 3,5 tonnes et interdite de 16h à 20h sur les axes suivants : la Route Nationale 1 (y compris le boulevard du Centenaire) dans son tronçon Gare-ferroviaire de Dakar – Diamniadio, dans le sens Dakar vers Diamniadio ; la Voie de Dégagement Nord (VDN), dans le sens Centre-ville vers Cambérène ; la route des Niayes, dans le sens Dakar vers Guédiawaye ; la bande Est de l’autoroute, dans les sens Patte d’Oie – SIPS ; l’autoroute Seydina Limamoulaye, dans le sens Centre-ville vers Patte d’Oie ; la route de l’Aéroport Léopold Sédar Senghor, dans les deux sens ; la route de Ouakam et l’avenue Cheikh Anta Diop, dans les deux sens».
En outre, le document, en article 3 précise que «Le stationnement desdits véhicules est strictement interdit sur ces axes de jour comme de nuit».
Toutefois, mentionne-t-il à l’article 4, «Pour des raisons dûment motivées, une dérogation aux présentes disposition peut être accordée par le gouverneur». N’empêche, «Toute infraction aux dispositions du présent arrêté sera sanctionnée conformément aux dispositions législatives et règlementaires en vigueur», lit-on à l’article 5 du présent arrêté qui «abroge et remplace toutes dispositions contraires» (article 6).
Les préfets des départements de Dakar, Pikine, Guédiawaye et Rufisque, le Commissaire central de Dakar, chef du Service de la sécurité publique, le Commandant de la Légion Ouest de la Gendarmerie, mes maires des villes et des communes sont chargés chacun en ce qui le concerne de l’exécution du présent arrêté qui sera communiqué et publié partout où besoin sera, conclut-il en son article 7.
«ON A L’IMPRESSION QUE C’EST DE LA MAFIA ! ...»
Scandale ! Les 69 milliards de F CFA débloqués pour soutenir les agents de santé à travers une prime de motivation semblent disparaître des caisses selon Sidya Ndiaye, vice-président de l’association syndicale Asas And Gueusseum.
Scandale ! Les 69 milliards de F CFA débloqués pour soutenir les agents de santé à travers une prime de motivation semblent disparaître des caisses selon Sidya Ndiaye, vice-président de l’association syndicale Asas And Gueusseum. Lors d’une conférence de presse tenue hier, mardi 1er septembre il a parlé «d’une gestion nébuleuse» des services d’Abdoulaye Diouf Sarr et promet ne pas vaciller devant «les faiseurs de malin qui pensent pouvoir disparaître avec les fonds… C’est inacceptable !». Pour acter son plan d’actions, Asas-And Gueusseum, avec plusieurs chefs de service de santé et le maire d’Ouakam, lance l’opération «Gokhi», «aujourd’hui à 15h après un arrêt de service de 10h à 12heures dans les centres de santé».
Est-ce un nouvel épisode de malversation financière qui est sur le point de révéler ses secrets ? Face à la presse hier, mardi 1er septembre, le vice-président de l’association Asas-And Gueusseum, Sidya Ndiaye, a dévoilé une gestion «floue» de 69 milliards de FCFA destinés aux agents de santé en termes de prime de motivation. Chaque agent de santé devrait bénéficier de 50000 francs sur 06 mois. Seulement, révèle le syndicaliste «lorsqu’on a octroyé plus d’une soixantaine de milliards au ministère de la santé, nous avons constaté qu’on n’y faisait pas parti». Or, «en ce qui concerne ces primes, je les avais évoqués avec le président de la République lors de l’audience avec les centrales syndicales, et le président a dit il n’y a pas de soucis, nous allons donner une prime exceptionnelle à tous les agents de la santé ». Face à cette impasse, M. Ndiaye rappelle qu’il «a fallu qu’on se rapproche du ministère de la santé pour qu’on nous demande d’amener une liste des agents ». Et de poursuivre : « la première liste qui a été validée, a reçu 2 mois sur 6mois de prime et la seconde liste qui avait des problèmes de compte bancaire que nous avons corrigé, n’a rien reçu». Non sans préciser que «la dernière fois, ils ont payé 01 mois. Donc, au final sur 06 mois, seulement 03 mois ont été payés. Ouakam, Ngor, Nabil Choucair, Zone de Captage, un peu partout, il y a des agents de santé qui sont laissés en rade et on ne comprend pas la raison d’un tel oubli».
«OU EST PASSÉ L’ARGENT ? LA TRAÇABILITÉ EST UNE EXIGENCE DÉMOCRATIQUE»
À présent, les nouvelles venant du ministère de la santé et de l’action sociale au sujet des 69 milliards de francs semblent être de mauvais goût pour les agents de santé. En effet, fait savoir Sidya Ndiaye «on commence à nous dire du côté du ministère de la santé qu’il n’y a pas d’argent. C’est inacceptable !». Et de s’interroger : «Où est passé l’argent ? C’est la question à laquelle nous voulions une réponse». Car, le syndicaliste estime que «les agents de santé ont le droit de savoir comment on a géré cet argent au niveau du ministère». Et de rassurer qu’il «n’est pas question que des gens au niveau des bureaux climatisés, prennent tout l’argent pour des séminaires, des tournées, des voyages, des mariages, entre autres». «La traçabilité est une exigence démocratique ! Parce qu’il y a trop de gestion nébuleuse», indique-t-il. Par ailleurs, dans ce contexte de pandémie du nouveau coronavirus, le syndicaliste soutient qu’Asas-And Gueusseun n’a pas voulu «faire du bruit parce qu’avec la pandémie, tout le monde a des préoccupations liés au fait que nous devons tous être au service des populations». Mais décidément laisse-t-il entendre «on nous provoque. Les gens se croyant assez malins pensent pouvoir mettre l’argent dans la poche et disparaître… C’est un mensonge ! Cela n’aura pas lieu !»
LANCEMENT DE L’OPÉRATION «GOKHI»
La hache de guerre est déterrée ! Le Sénégal risque d’aller vers la paralysie de ses structures sanitaires. Selon le vice-président de l’Asas-And Gueusseum, un préavis de grève générale sera déposé et exécuté si l’État ne réagit pas dans l’immédiat. «Nous déroulons un plan d’actions à partir de demain (aujourd’hui, Ndlr). Opération «Gokhi» que nous avons lancé au centre de santé demain (aujourd’hui, Ndlr) à 15h avec le maire d’Ouakam, puisque ce n’est pas acceptable qu’à chaque fois certaines collectivités locales soient laissées en rade. Nous sommes les démembrements de l’État » explique-t-il. Et d’avertir : «nous allons lutter. Pendant que les agents de santé sont jour et nuit au chevet des malades, d’autres sont contaminés par le virus, Il y en a qui profite pour se la couler douce ou se sucrer sur le dos des travailleurs…
C’est inacceptable. Nous n’hésiterons pas à fermer tous les centres de santé. Malgré la pandémie nous allons agir, parce que c’est injuste. On a l’impression que c’est de la mafia». Et selon ledit plan d’actions, le vice-président de l’Assas-And Gueusseum renseigne que «de 08h à 10h, il y aura une cessation d’activités dans les structures de santé avec le port de brassard rouge. À 15 heures, avec le maire d’Ouakam et plusieurs autres chefs de centre de santé, il y aura le lancement de l’opération «Gokhi» qui signifie «ceux qui ont avalé ces milliards vont les vomir ».
Aussi, Asas-And Gueusseum compte saisir également «la direction des travailleurs et de la sécurité sociale pour demander son arbitrage sur cette question», car poursuit-il «nous serons obligés de remettre les pendules à l’heure. Il y a des gens qui sont dans des bureaux climatisés et qui ont pris l’argent et dilapidé, à travers des frais de missions, des tournées, des séminaires à n’en point finir. Rien ne nous fera reculer».
57,7% D’EXECUTION A LA FIN DU DEUXIEME SEMESTRE
Les dépenses du budget général payées en cumul à la fin du deuxième trimestre 2020 s’établissent à 2165,95 milliards, soit un taux d’exécution de 57,7% par rapport aux crédits ouverts au 30 juin 2020.
Les dépenses du budget général payées en cumul à la fin du deuxième trimestre 2020 s’établissent à 2165,95 milliards, soit un taux d’exécution de 57,7% par rapport aux crédits ouverts au 30 juin 2020. Le montant des dépenses payées représente 97% de celui des dépenses ordonnancées qui s’élèvent à 2240,40 milliards. C’est ce qu’indique le rapport d’août 2020 du ministère des Finances et du budget.
Au 30 juin 2020, les ressources mobilisées du budget général s’élèvent à 1347,94 milliards FCFA, soit un taux d’exécution de 44,8% par rapport à l’objectif annuel de 3008,4 milliards fixé par l’ordonnance modifiant la loi de finances initiale au compte de l’année (Ordonnance 2020-07 du 17 juin 2020). Cette mobilisation des ressources comparée à la même période en 2019 (1269,42 milliards), a enregistré une hausse de 78,52 milliards FCFA en valeur absolue, soit 6,2% en valeur relative, renseigne le rapport trimestriel d’exécution budgétaire du deuxième semestre 2020. Selon le rapport trimestriel d’exécution budgétaire du deuxième trimestre 2020, «les ressources du budget général mobilisées jusqu’à fin juin 2020 sont composées de 93% de ressources internes (recettes fiscales, recettes non fiscales et recettes exceptionnelles) et 8% de ressources externes (dons courants ou dons budgétaires et dons en capital ou dons projets)».
LES RESSOURCES INTERNES HAUSSENT DE 34,62 MILLIARDS
Montrant la situation d’exécution du budget à la fin du deuxième trimestre 2020, compte tenu des prévisions il indique qu’ «à la fin du deuxième trimestre 2020, les ressources internes du budget général sont recouvrées à hauteur de 1245,39 milliards FCFA, soit un taux de réalisation de-104% par rapport à l’objectif fixé pour la fin du trimestre à 1182,21 milliards et 49,7% par rapport à l’objectif annuel de 2507,8 milliards)». S’agissant des ressources internes recouvrées composées des recettes fiscales s’élèvent à 1148,8 milliards, les recettes non fiscales à 77,24 milliards et les recettes exceptionnelles, uniquement constituées des contributions volontaires au fonds Force covid-19 sont chiffrées à 19,67 milliards.
Selon le rapport: «Ces contributions sont versées par des personnes physiques et entreprises résidentes aux Sénégal». Comparé à la même période de l’année 2019, le niveau de recouvrement des ressources internes a été amélioré avec «une hausse de 34,62 milliards (hors recettes exceptionnelles) imputable, aussi bien aux recettes fiscales (+24,09 milliards) qu’aux recettes non fiscales (+10,53 milliards)». Justifiant cette hausse, le document fait valoir que la hausse des recettes fiscales est expliquée par les impôts sur le revenu des personnes physiques et des sociétés, qui ont globalement augmenté de 7,2 milliards; les impôts sur la consommation des biens et services, constitués essentiellement de la Taxe sur la valeur ajoutée (Tva) et ces impôts ont enregistré un regain de 23,17 milliards; les droits d’accises, avec une hausse de 16,22 milliards. En revanche, les droits de douane et autres droits à l’importation, étant affectés par la pandémie de covid-19, ont enregistré une baisse de 8,51 milliards.
Quant à la hausse des recettes non fiscales, elle découle du revenu de la propriété, en liaison avec le recouvrement au titre de loyers qui s’est bonifié de 25,84 milliards pour s’établir à 37,07 milliards. Cependant, le recouvrement au titre des dividendes est presque stable, avec une légère baisse de 174,56 millions pour se situer à 32,21 milliards. Les ressources externes Quant à la mobilisation des ressources externes, le rapport indique qu’elles s’élèvent à 102,55 milliards, soit 35% du montant total des recettes prévues par l’ordonnance 2020- 07 à la date du 30 juin 2020. Ces ressources comprennent les dons courants pour un montant de 43,18 milliards (131% des prévisions) et les dons en capital pour 59,37 milliards (23%). Pour ce qui concerne les autorisations d’engagement (Ae) ouvertes, le rapport indique qu’à la date du 17 juin 2020, les Ae initialement ouvertes sont revues à la hausse pour un montant de 62,79 milliards FCFA en passant de 9780,64 milliards à 9843,43 milliards FCFA au 30 juin 2020.
La hausse des AE ouvertes est portée par les transferts en capital dont les crédits ont globalement augmenté de 123,31 milliards. Ces augmentations sont à la faveur, notamment des programmes ou dotation relatifs à la défense du territoire national (+40,67 milliards) ; au développement, à la gestion et entretien des Infrastructures routières (+26,26), à la santé de référence (+19,68 milliards), aux charges non réparties (+47,68 milliards). En revanche, les Ae ouvertes au titre des dépenses d’investissement exécutées par l’Etat sont réduites d’un montant de 61,02 milliards.
A noter que les crédits de paiement (Cp) ouverts sont relatifs aux dépenses du budget de l’Etat autorisés pour être exécutées au cours de l’année 2020. Les Cp ouverts pour le budget général sont revus à la hausse par l’ordonnance 2020-07 d’un montant de 308,18 milliards, passant ainsi de 3573,01 milliards ouverts par la LFI 2020 à 3881,20 milliards à la date du 30 juin 2020.
MOBILISATION ET EXÉCUTION DU FONDS FORCE COVID-19
Au 30 juin 2020, le Fonds de riposte et de solidarité contre les effets de la covid-19 a enregistré des ressources d’un montant de 411,45 milliards FCFA. Ces ressources proviennent du Fonds monétaire international (Fmi) pour un montant de 266,06 milliards francs CFA, de la Banque ouest africaine de développement (Boad) pour un montant de 18,4 milliards francs CFA, de la Commission de l’Union européenne pour 8,07 milliards francs CFA, de l’Etat du Sénégal à travers des bons du trésor covid-19 pour 102,25 milliards FCFA et des contributions volontaires des Sénégalais pour un montant de 19,67 milliards FCFA. A ces ressources s’ajoutent des tirages sur prêts projets qui sont inscrits dans le Programme de résilience économique et sociale (Pres) en faveur du secteur de la santé. Ces tirages, effectués au cours du deuxième trimestre, se chiffrent à un montant de 11,5 milliards dont 5,9 milliards de la Banque mondiale sur un prêt de 12 milliards FCFA, de 5,6 milliards de la Banque islamique de développement (Bid) sur un prêt de 26 milliards. Au 30 juin 2020, les ressources encaissées pour la lutte contre la pandémie et les effets y liés s’élèvent à 425,95 milliards sur un montant total de financement disponible de 452,45 milliards (ressources Force-covid-19 plus emprunts Banque mondiale et Bid) mobilisé pour le financement du Pres.
MACKY REUNIT SON STAFF
Les élections municipales et départementales qui ont été reportées à deux reprises, se tiendront-elles enfin à date échue, en l’occurrence avant le 28 mars 2021 ? Mystère et boule de gomme !
Les élections municipales et départementales qui ont été reportées à deux reprises, se tiendront-elles enfin à date échue, en l’occurrence avant le 28 mars 2021 ? Mystère et boule de gomme ! Alors que la plupart des observateurs estiment, arguments à l’appui que leur organisation dans le premier trimestre de l’année 2021 relève des douze travaux d’Hercule, le Chef de l’Etat, Macky Sall, cogite. Il a réuni hier, mardi 1er septembre, au Palais de la République, un staff trié sur le volet, composé du ministre de l’Intérieur (Aly Ngouille Ndiaye), du ministre d’Etat, directeur de cabinet politique, Mahmout Saleh et du ministre d’Etat, Secrétaire général de la Présidence, Mahammed Boun Abdallah Dionne, pour décider de la suite à donner aux conclusions de l’équipe du Général Niang.
Macky Sall a réuni hier, mardi 1er septembre, un staff restreint, pour se pencher, selon nos sources, sur le projet de rapport du dialogue national déposé sur son bureau, le 26 août dernier, par l’équipe du Général Mamadou Niang.
Selon nos sources, le Chef de l’Etat était entouré du ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, Aly Ngouille Ndiaye, du ministre d’Etat, directeur de cabinet politique, Mahmoud Saleh et du ministre d’Etat, secrétaire général de la Présidence, Mahammed Boun Abdallah Dionne. Ce staff trié sur le volet a la lourde tâche de donner suite au rapport mais aussi et surtout de prendre la décision de tenir les élections à date échue. C’est à dire, avant le 28 mars 2021. Et ce, nonobstant les différents points d’achoppement.
A défaut de proposer un troisième report, ce qui sera inédit dans l’histoire politique de notre pays. Les théoriciens du report soutiennent toutefois que le président de la République pourrait en profiter pour régler une bonne fois pour toute, la «gourmandise» dont certains responsables de l’Alliance pour la République (APR) font montre. «Le Président de la République avait émis l’idée de mettre un terme au cumul de fonctions, mêmes celles qui sont compatibles (ministre et maire ; député et maire, Ndlr)»,rappellent nos sources. Et d’ajouter : «si nous reportons les élections locales (municipales et départementales) d’un an, cela va nous permettre de les coupler avec les élections législatives qui doivent se tenir en 2022. Mieux, ça va permettre au Chef de l’Etat de ne pas subir de pression sur les postes. Ceux qui veulent être députés se battront pour atteindre leurs objectifs. Les autres vont se disputer les postes de maire, de présidents de conseil rural et département Ceux qui accepteront de céder la place pourront continuer à siéger dans le gouvernement».
Mais avant d’en arriver là, l’urgence de l’heure est à la tenue ou non des élections locales avant le 28 mars 2021. Désormais, le dernier mot revient au président de la République. Le dialogue étant au point mort. Ou presque !
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LE PLAN SUBTIL DE MACKY, SELON DIAZ
Le maire de Mermoz Sacré Cœur soutient mordicus que le président de la République, prépare un coup fourré pour briguer un troisième mandat, ou un demi-troisième mandat
Le maire de Mermoz Sacré Cœur, Barthélémy Diaz soutient mordicus que le président de la République, Macky Sall prépare un coup fourré pour briguer un 3 manda, ou un demi 3e mandat selon ses dires. «Macky Sall est dans une logique de mettre en place une stratégie qui lui permettra de briguer ce fameux troisième mandat avec la complicité de l’opposition qu’il a fini d’endormir avec le dialogue national», a déclaré ce mardi, Barthélémy Diaz dans l’émission Dclique de la TFM.
Pour Barthelemy Diaz, derrière le report des élections locales envisagé par le gouvernement et une partie de l’opposition, se cache une véritable stratégie, un complot pour offrir à Macky Sall la possibilité de briguer d’une manière subtile, un demi 3e mandat.
«Le report des élections locales de deux ans, conduira inéluctablement à un report des législatives. Par conséquent, les élections présidentielles seront également repoussées de deux ans et demi. Ainsi, Macky Sall sait qu'il ne peut pas avoir un 3e mandat et donc, il va manigancer pour avoir un demi 3e mandat qui est aussi une forme de coup d'État», a-t-il expliqué.
Dakar, 2 sept (APS) – La reprise ratée des cours dans les universités, la baisse notée dans les contaminations au Covid-19 sont entre autres sujets traités par les quotidiens reçus mardi à l’Agence de presse sénégalaise (APS).
C’est une reprise ‘’à deux vitesses’’ dans les universités, constate le quotidien L’Info, soulignant qu’à l’UCAD par exemple, ‘’la reprise des cours n’a pas eu lieu ce mardi 1er septembre faute d’annonce du calendrier des cours’’.
Tribune souligne qu’après 5 mois d’arrêt à cause de la pandémie de Covid-19, la reprise des cours était prévue à l’UCAD, mardi. ‘’Des étudiants concernés ont répondu à l’appel (…) mais cette reprise n’a pas été effective’’, selon le journal.
Le Témoin aussi fait état d’une reprise ‘’avortée’’ à Dakar, Saint-Louis et Bambey. ‘’Si à l’UCAD, on projette une reprise pour le 7 voire le 14 septembre, à Saint-Louis, les étudiants ont tout simplement décrété un mot d’ordre de cessation de toute activité pédagogiques jusqu’à nouvel ordre’’, informe le journal.
Il ajoute : ‘’Quant à leurs camarades de Bambey, ils ont tout bonnement rejeté ce plan de reprise graduelle en présentiel qui, selon eux, ne colle pas avec les réalités sociales de l’Université’’.
‘’Faux départ’’, affiche en Une Le Quotidien, notant que les étudiants de l’Université Gaston Berger de Saint-Louis ont bloqué le plan de reprise. A l’UCAD, la reprise n’était pas effective à cause de la non disponibilité des emplois du temps et des chambres ; A Bambey aussi, les étudiants ont boycotté la reprise, souligne le journal.
C’était la ‘’cohue’’ à l’UCAD, selon Vox Populi, relevant qu’à Saint-Louis, la coordination des étudiants ‘’boude la reprise et décrète 72 heures de journée de restauration sans tickets’’
L’Observateur parle de ‘’reprise des fiascos’’.
‘’Les programmes des universités ont été chamboulés. A l’UGB, les étudiants ont décrété une suspension des activités pédagogiques. A Bambey, les salles de cours ont été désertées. A Thiès, seules trois classes ont démarré les enseignements. A l’UCAD, les calendriers vont être réorganisés suite à un accord entre le recteur et les étudiants. C’est une rentrée universitaire des clashs partout au Sénégal’’, écrit le journal.
Sur un autre registre, Source A rapporte que ‘’Touba attend toujours, avec impatience, les promesses électorales du chef de l’Etat, candidat de la coalition Benno Bokk Yakaar’’. ‘’19 mois après sa réélection, toutes ces promesses ont accouché d’éléphants blancs. A part la maquette du projet du Parc industriel qui a été présentée à Serigne Bassirou Abdou Khadr, en 2019, il n’y a rien’’, constate le journal.
Le même quotidien salue ‘’des signes encourageants’’ qui ‘’apparaissent dans la gestion du coronavirus’’. ‘’En effet, non seulement aucun décès n’a été encore enregistré ces dernières 24h, mais le taux de positivité a connu une baisse considérable (…)’’, écrit Source A.
Le ministère de la Santé et de l’Action sociale a dénombré mardi quarante-quatre cas supplémentaires de contamination de Covid-19 et quarante-cinq guérisons au cours des dernières 24 heures.
Aucun décès n’a été déclaré pour la deuxième journée consécutive, alors que 13.655 ont contracté le virus six mois après son apparition dans le pays. 3.886 patients sont encore sous traitement dans les différents centres de prise en charge. Le nombre de décès à ce jour est de 284, d’après les données du ministère de la Santé.
Selon le quotidien Kritik, ‘’le tableau épidémiologique du mardi a démontré encore une lente décrue des chiffres relatifs à l’évolution de l’épidémie de coronavirus. Deux jours consécutifs que le virus a pris du recul au niveau national avec une courbe qui suit une tendance à la baisse’’.
En politique, le quotidien Enquête estime qu’’’en plus d’être biaisé, le débat sur le statut du chef de l’opposition risque de creuser davantage le hiatus béant entre les oppositions présidentielles (….)’’.
Le Soleil met en exergue le Pôle urbain de Diamniadio et annonce que le président Macky Sall a approuvé 8 projets pour un investissement global de 357 milliards de francs Cfa.