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13 septembre 2025
LA TENDANCE BAISSIERE CONTINUE
A ce jour, le Sénégal a enregistré 15 525 cas positifs à la covid-19 dont 14 082 guéris, 321 morts, 1 évacué et 1121 personnes sont encore sous traitement
Le ministère de la santé et de l’action sociale a annoncé ce vendredi 23 octobre 2020 que le Sénégal a enregistré 17 nouveaux cas de contamination à la Covid-19 dont 6 communautaires et 4. Le ministère a également précisé que 56 patients sont déclarés guéris. Aucun décès n’a été signalé.
«Sur plus de 1379 tests réalisés, 17 sont revenus positifs. Il s’agit de 7 cas contacts suivis par les services du ministère de la santé, 6 cas issus de la transmission communautaire, 4 cas importé. Par ailleurs, 56 patients sont testés négatifs et déclarés guéris. 4 cas graves sont également pris en charge dans les services de réanimation de l’hôpital de Fann et de l’hôpital principal de Dakar. Aucun décès lié à la covid-19 n’a été enregistré ce jeudi 22octobre. L’état de santé des patients hospitalisés dans les hôpitaux évolue positivement. A ce jour, le Sénégal a enregistré 15 525 cas positifs à la covid-19 dont 14 082 guéris, 321 morts, 1 évacué et 1121 personnes sont encore sous traitement », a déclaré le directeur de la prévention du ministère de la santé, Elhadji Mamadou Ndiaye.
LA PRESSE COMMENTE LA MISE EN GARDE DE MACKY SALL SUR LE BRADAGE DES TERRES
Dakar, 23 oct (APS) – Les quotidiens ont largement commenté, pour leur édition de vendredi, les propos du président de la République, qui a dénoncé le bradage des terres appartenant à l’Etat par certains maires.
‘’On vous les a confiées parce que vous êtes des maires’’, a déclaré Macky Sall en parlant des terres, en présence de plusieurs maires, lors de la première édition de la Journée nationale de la décentralisation, jeudi, à Diamniadio (ouest).
Lors de cette rencontre, le chef de l’Etat a également invité les maires à ne pas ‘’prendre les terres de [leur] commune’’ pour ‘’les distribuer au premier venu’’. Macky Sall a dit considérer que la terre est ‘’le plus gros risque de conflit’’ au Sénégal.
Ses propos ont été largement relayés par les quotidiens. ‘’Gestion du foncier : Macky [Sall] sermonne les maires’’, écrit WalfQuotidien.
‘’Le président Macky Sall n’y est pas allé par quatre chemins (…) pour dire ses vérités aux acteurs fonciers. Hier, il les a mis en garde contre les pratiques (…) qui ne reposent sur aucune base légale’’, écrit le même journal.
Si le chef de l’Etat a tenu à dénoncer le bradage des terres par certains maires, c’est parce qu’il reçoit 20 à 50 dossiers portant sur des litiges fonciers, ajoute WalfQuotidien.
‘’Macky Sall tance les maires, Aliou Sall défend ses pairs’’, lit-on dans L’Observateur. ‘’Le président de l’Association des maires du Sénégal (…) n’a pas hésité à prendre la défense de ses pairs, à qui le chef de l’Etat reproche la mauvaise gestion du foncier’’, rapporte le même journal.
Le Quotidien s’est surtout intéressé aux ‘’divergences’’ entre Macky Sall et Aliou Sall, maire de Guédiawaye et frère du président de la République. ‘’Cette stigmatisation des maires n’est pas productive. Nous savons tous qu’il n’est pas possible pour un maire de vendre des terres sans l’autorisation de l’administration territoriale ou centrale ; ce n’est pas possible. Quand il y a une délibération, celle-ci est approuvée par le préfet ou le sous-préfet’’, rapporte Le Quotidien, citant Aliou Sall, qui prenait part à la réunion sur la décentralisation.
‘’Des délibérations synonymes (…) d’aberration. Les milliers d’hectares à Fanaye, Gnith, Dodel, Mbane, Ndingler et ailleurs ont failli allumer le feu dans ces communes’’, écrit Le Quotidien, rappelant ainsi de célèbres litiges liés à la terre.
‘’Macky [Sall] sermonne les maires, Aliou Sall incrimine les agents de l’Etat’’, affirme L’As.
‘’Les maires ne sont pas exempts de tout reproche dans la gestion du foncier local. Et le président de la République n’y est pas allé par quatre chemins pour les exhorter à une introspection. Mais tous les abus [venant des] élus sont légitimés par les services de l’Etat. Raison pour laquelle le président de l’AMS (Association des maires du Sénégal), Aliou Sall, a demandé au chef de l’Etat d’interpeller l’administration (…) pour résoudre ces [problèmes]’’, écrit L’As.
Source A semble minimiser la dénonciation faite le chef de l’Etat. ‘’Les mots, à eux seuls, ne peuvent pas changer le monde. Il faut (…) poser des actes forts’’, soutient le même journal, invitant Macky Sall à remettre ‘’les brebis égarées (les maires qui bradent les terres) sur le droit chemin’’.
‘’C’est eux dans eux’’, ajoute le même journal, laissant entendre que les élus qui pillent les terres appartenant à l’Etat sont pour la plupart des militants de partis politiques de la majorité présidentielle. ‘’De Kaolack à Louga en passant par Keur Samba Kane, Thiamène-Pass, Guédiawaye, Pikine… tous les maires de ces localités appartiennent à la majorité présidentielle’’, soutient Source.
‘’Macky et Aliou Sall se rejettent la faute’’, titre EnQuête, faisant dire au président de l’AMS que seul ‘’l’Etat a le vrai pouvoir en matière d’attribution des terres’’.
Le Soleil estime que ‘’les élus [ont été] mis devant leurs responsabilités’’ par le président de la République. ‘’L’AMS ne soutiendra pas les maires auteurs d’actes illégaux’’, précise le même journal, citant Aliou Sall.
Il n’était pas question seulement des terres lors de la Journée nationale de la décentralisation, selon Le Témoin Quotidien. ‘’Macky [Sall] réaffirme l’autorité de l’Etat’’, écrit-il, reprenant ces propos du chef de l’Etat : ‘’Donner plus de moyens [aux collectivités territoriales], oui, donner plus de prérogatives, oui, mais maintenir l’autorité de l’Etat n’est pas négociable.’’
‘’Que les maires rebelles contre le pouvoir en place se le tiennent pour dit. Le régime de Macky Sall ne transige pas sur certaines de ses prérogatives…’’ commente Sud Quotidien.
Selon Vox Populi, M. Sall s’est réjoui d’avoir fortement augmenté le budget de l’Etat. ‘’Ce Sénégal n’a rien à voir avec ce qu’il y avait il y a dix ou quinze ans. (…) En 2000, notre budget national était de 596 milliards de francs CFA. En 2012, c’était autour de 1.900 ou 2.000 milliards. Aujourd’hui, il est à 4.5000 milliards. Dans quatre ou cinq ans, nous serons à 5.000 milliards’’, a dit Macky Sall, selon Vox Populi.
Le journal affirme que la Journée de la décentralisation ‘’a servi de tribune au président de la République pour égratigner ses prédécesseurs à la tête du pays’’, leur reprochant de n’avoir ‘’pas eu le nez assez creux pour doter le Sénégal d’un budget à la hauteur des ambitions de développement du pays’’.
‘’Le pays de [Léopold Sédar] Senghor n’est plus le même. Après Abdou Diouf et Abdoulaye Wade, la deuxième alternance charrie des montants faramineux’’, commente Kritik’, soulignant que ‘’les montants hallucinants’’ dont parle Macky Sall ‘’tardent à avoir un effet sur les populations éprouvées par les difficultés…’’
L’HISTOIRE DU PAKAO RETRACÉE DANS UN LIVRE
L’ouvrage ’’Pakao d’autrefois, son histoire et sa culture’’ du guide religieux et acteur de développement, Mouhammadou Kanamoui Souane dit N’Mama, est un témoignage objectif sur une culture qui défie le temps selon Abdoulaye Diop
Dakar, 22 oct (APS) – L’ouvrage ’’Pakao d’autrefois, son histoire et sa culture’’ du guide religieux et acteur de développement, Mouhammadou Kanamoui Souane dit N’Mama, est un témoignage objectif sur une culture qui défie le temps, remontant très loin dans la mémoire des initiés, a salué, jeudi, le ministre de la Culture et de la Communication.
’’L’ouvrage que nous présentons aujourd’hui a été écrit en mandingue, puis traduit en français et il m’a plu, en effet, de voir que son auteur, témoigne avec objectivité sur une culture qui défie le temps, remontant dans la mémoire des initiés’’, a dit Abdoulaye Diop lors de la cérémonie de dédicace du livre.
Selon lui, cette publication retrace ’’l’histoire et la culture sans aucun esprit partisan, avec la démarche du chercheur attentif aux récits qui lui sont faits, dans l’objectivité et la mesure, pour dispenser au lecteur un savoir utile’’.
’’Enseigné au monde, surtout à la jeunesse sénégalaise et africaine, il constituera sans nul doute une ressource à forger des femmes et des hommes nouveaux, aptes à assumer l’héritage, le patrimoine et le devenir’’, a-t-il soutenu.
Le Pakao, qui correspond à la région de Sédhiou (Casamance), a-t-il dit, est ’’un terreau où murissent des femmes et des hommes au tempérament trempé dans une histoire et une culture qui bouscule les défis et se fraie des itinéraires bordés de palmes’’.
A l’en croire, c’est son ancrage dans son territoire en tant qu’homme de terrain, acteur de développement qui a œuvré dans divers secteurs d’activités et son parcours remarquable d’érudit , comme les siens, qui ont permis à l’auteur de ’’parler avec autorité ainsi du Pakao dont la diversité ethnique (Mandingue, Baynouks, Balante, Diolas, peuls, Mancagnes et Mandjacks), en constitue le socle solide qui nécessairement une lumière bienfaisante’’.
’’Pendant trente ans, l’auteur a sillonné cette belle région pour nous faire cet ouvrage si dense comme la forêt du Pakao et nourricier à profusion’’, a pour sa part déclaré le directeur du Monument de la Renaissance africaine, Pr Racine Senghor qui faisait la présentation du livre.
Il a expliqué que cet essai qui se lit ’’comme un compte sur une épopée noble, vaillante, glorieuse et constitutive, est un patrimoine et une histoire qu’il faut s’approprier’’.
’Pour son auteur Mouhammadou Kanamoui Souane, le livre ’’retrace la genèse du Pakao’’.
’’Il parle successivement des djihadistes, des résistants, des vandales, des trois créatures (Feng-Koto, Faating et Kondoron), des noms de ses sept provinces, des vingt-cinq premières mosquées, des reines coutumières, des coutumes et traditions, des proverbes mandingues (…), ainsi que l’histoire du mystérieux caïman, Saamiron Bamba’’, a t-il fait savoir.
Mouhammadou Kanamoui Souane dit voulir à travers cet ouvrage, ’’rendre au Pakao, sa place sur le plan historique, culturel et religieux à l’échelle nationale’’ pour permettre de ’’découvrir le passé de grandissimes érudits, guerriers et résistants que nous ont témoigné les griots-poètes’’.
ALIOUNE TINE PRÔNE UNE RÉPONSE RÉGIONALE
L’expert indépendant des Nations Unies pour le Mali fondateur du Think tank ’’Afrikajom Center’’, appelle à une ’’réponse régionale’’ à ’’la crise de la démocratie, du suffrage universel, de la gouvernance et de la sécurité’’ en Afrique de l’Ouest.
Dakar, 22 oct (APS) – L’expert indépendant des Nations Unies pour le Mali, Alioune Tine, fondateur du Think tank ’’Afrikajom Center’’, appelle à une ’’réponse régionale’’ à ’’la crise de la démocratie, du suffrage universel, de la gouvernance et de la sécurité’’ en Afrique de l’Ouest.
’’La crise de la démocratie, du suffrage universel, de la gouvernance et de la sécurité est régionale et c’est par une réponse régionale au sein de la CEDEAO, qu’une réponse appropriée et durable pourra être trouvée’’, a-t-il indiqué lors d’un entretien, jeudi, avec l’APS.
’’Cela appelle de la part de toute l’opinion africaine une mobilisation exceptionnelle’’, a estimé Alioune Tine, ancien président de la Rencontre africaine pour la défense des droits de l’homme (RADDHO).
M. Tine a exprimé ses ’’sérieuses préoccupations’’ par rapport à ’’la grave crise régionale de la démocratie, du suffrage universel, de la gouvernance et de la sécurité qui constitue à terme un véritable risque de déflagration de l’Afrique de l’ouest’’.
Le fondateur du Think tank ’’Afrikajom Center’’ a, entre autres, recommandé ’’un sommet extraordinaire’’ de la CEDEAO consacré à la crise régionale de la démocratie, des élections, des droits humains et de la gouvernance.
Cette rencontre pourrait faire le diagnostic des ’’causes profondes’’ de la crise et ’’proposer des remèdes appropriés aux pathologies et dysfonctionnements de la démocratie et des élections qui sont une menace pour la stabilité régionale’’.
Il a aussi recommandé ’’une réforme profonde de la Commission de la CEDEAO qui semble avoir atteint ses limites dans la prévention, la gestion et la résolution des crises particulièrement les crises de la démocratie et des élections’’.
M.Tine a appelé aussi à ’’repenser l’observation des élections qui tourne à vide et est incapable de jouer quel que rôle que ce soit dans le cadre de crises graves des élections et des droits humains comme celles de la Côte d’Ivoire et de la République de Guinée’’.
Il a également suggéré de ’’renforcer l’indépendance structurelle, juridique et financière des organes de régulation et d’arbitrage nationaux, régionaux et internationaux qui font l’objet de contestations et de discrédit de la part de certains acteurs politiques et de la société civile pour leur manque d’impartialité et leurs dysfonctionnements’’.
M. Tine a recommandé la création d’une commission d’enquête internationale sur ’’les violations graves des droits de l’homme en Côte d’Ivoire et en République de Guinée’’.
Selon lui, ’’l’impunité de certains auteurs de violations graves de droits de l’homme en Guinée (événements du 28 septembre 2009) et en Côte d’Ivoire (événements post-électoraux de 2010) explique la récidive de ces mêmes violations en ce moment dans ces pays’’.
L’ancien haut responsable d’Amnesty international pour l’Afrique de l’Ouest et l’Afrique centrale estime qu’il ’’faut la mobilisation’’ de l’opinion africaine et internationale pour ’’mettre une forte pression sur la CEDEAO et les leaders politiques africains, toutes obédiences confondues, pour le respect du droit à la vie, à l’intégrité physique, à la jouissance des libertés publiques et surtout et fondamentalement à la paix et au bien-être des africains’’.
KEEMTAAN GI - BONHEUR CHARNEL
Pour ceux qui en doutaient encore, voilà que ça devient clair. Dans la tête de ces dames qui veulent l’égalité avec les hommes, celle-ci ne doit pas uniquement figurer sur du papier ou sous forme de lois publiées au Journal officiel. Elles en ont marre de subir et réclament l’égalité avec les mâles que nous sommes. Jusqu’au lit... Et elles ont trouvé en Ndella Madior Diouf — notre nouvelle idole après Sokhna Aïda Diallo ! — leur porte-voix ou porte-flingue pour tirer sur les mecs. La bonne dame qui n’a que faire d’un homme qui bande mou a vite bénéficié du soutien d’autres femmes certainement en manque de hard sex ! Juste que certaines de ces militantes du bonheur charnel sont dans l’erreur ou ne sont pas au diapason de la grande révolution sexuelle qui s’est opérée un peu partout dans le monde. Ou, du moins, ne comprennent pas ce qui se passe dans la tête des hommes de leur époque. En tout cas, nous autres « Kàccoor » ne rêvons pas de femmes soumises. Nous n’en sommes pas non plus à nous sentir inférieurs à entendre une dame réclamer plus de bonheur charnel. Cela participe même à enrichir les débats, pardon les ébats (c’est selon). Ces dames qui vivent leur temps pour ne pas mourir idiotes, n’ont pas attendu Ndella pour réclamer ce bonheur. Elles tiennent depuis une décennie la baguette et dirigent la chandelle. L’autorité de l’homme s’arrêtant à la porte des chambres. Entre quatre murs, ces braves meneuses deviennent Reines et dominatrices. Et c’est ce que les mecs aiment même si certains n’osent l’avouer. Ce sont-là les nouvelles grilles de lecture que celles qui réclament le bonheur charnel ne doivent pas ignorer. A moins qu’elles discutent de choses sur lesquelles elles n’ont aucune maitrisent et ne sachent pas non plus la saveur de la chose. Bref, elles font de la littérature quoi ! Révolue l’époque du « Soxnaci defaroul » et du combat dans le noir. Tout se déroule les yeux dans les yeux et sous lumière tamisée svp ! Nay leer té nay degueur ! Et ceux qui veulent assurer connaissent le chemin qui mène à ce bonheur. On vous le disait, ce qui se vend le mieux, c’est le sexe ou tout ce qui a rapport à ce machin. Et croyez-nous, ça assure ! « Deem Ba Jeex » ! Kaccoor Bi
GUINEE LES CADRES SENEGALAIS FUIENT LE PAYS
La situation frôlant le chaos qui prévaut en Guinée suite à la volonté notée du côté du président sortant Alpha Condé de s’autoproclamer — ou se faire proclamer ! — vainqueur de l’élection présidentielle de dimanche dernier, cette situation a poussé les Sénégalais cadres en Guinée à fuir ce pays. On dénombre actuellement près de 10 morts depuis les élections de dimanche dernier. De sources confirmées, tous les vols retour quotidiens de la compagnie nationale Air Sénégal sont surbookés, pris d’assaut qu’ils sont par les nombreux cadres sénégalais qui vivent au pays de Condé avec leurs familles. Nos compatriotes se bousculent aux portes des compagnies aériennes, et notamment Air Sénégal, pour avoir des places pour Dakar. La communauté sénégalaise en Guinée est très importante. Les cadres y occupent une place non négligeable puisqu’ils travaillent dans des secteurs pointus comme les nouvelles technologies, les finances, les mines, les industries, la communication. La plupart d’entre eux sont d’ailleurs des dirigeants de société ou sont dans le top management de grandes multinationales. Pour dire que l’expertise sénégalaise est très recherchée et valorisée en Guinée. La situation est confuse et susceptible de débordements et de règlements de comptes qui seraient orchestrés par des militaires ou policiers libres de tout contrôle. Des actes qui seront mis sur le dos du contentieux électoral. Face à cette situation, les cadres sénégalais ont pris la décision sage de venir passer quelques semaines au Sénégal pour mieux apprécier de l’évolution de la situation avant de songer éventuellement à repartir.
LE PREFET DE DAKAR MENACE DE RAPATRIEMENT LES MANIFESTANTS GUINEENS
Après mercredi, des Guinéens pro-Cellou Dalein Diallo se sont encore rassemblés hier devant l’ambassade de Guinée au Sénégal pour réclamer la victoire de leur candidat à l’élection présidentielle. Les forces de l'ordre ont encore tiré des gaz lacrymogènes pour disperser ces Guinéens, présentés comme proches du leader de l’UFDG (Union des forces démocratiques de Guinée). D’ailleurs, une course-poursuite a eu lieu entre policiers et manifestants qui leur lançaient des pierres, avant de se replier vers la Cité Gorgui. Bien avant cela, des dizaines de policiers ont pris position devant la représentation diplomatique de la Guinée au Sénégal, où des ressortissant guinéens ont appelé à défier les forces de l’ordre, qui ont quadrillé les lieux. Une telle situation n’a pas laissé indifférent le préfet de Dakar. Dans un communiqué, le préfet de Dakar annonce des sanctions allant jusqu’au rapatriement des manifestants récalcitrants dans leurs pays. « Le Préfet de Dakar rappelle que les manifestations sur la voie publique sont régies par des règles, notamment la déclaration préalable auprès de l'autorité administrative. Les organisateurs et participants aux manifestations spontanées de ces derniers jours aux alentours de l’ambassade de Guinée au Sénégal s’exposent à de lourdes sanctions nonobstant la possibilité de reconduite à la frontière pour les étrangers. Il informe que toutes les dispositions sont prises afin de garantir l’ordre public » écrit Alioune Badara Samb.
SITUATION EN GUINEE THIERNO BOCOUM DEMANDE A LA CEDEAO DE PRENDRE SES RESPONSABILITES
Le président du mouvement AGIR, Thierno Bocoum, est très révolté par la situation en Guinée. « Entraver la liberté de mouvement et de circulation d’un candidat et ensuite procéder à la proclamation des résultats est un acte inacceptable dans une démocratie. Tirer à bout portant sur des citoyens qui manifestent leur joie est un crime. Laisser la machine du troisième mandat immoral tripatouiller les suffrages des populations, c’est être complice de la création délibérée d’une situation de chaos post électoral à la place de l’expression légitime du peuple souverain » écrit l’ancien député sur sa page Facebook. « En Afrique, les Commissions Électorales Nationales Indépendantes (CENI), les Forces de défense et de sécurité et les juges ont rarement été impartiaux dans de telles situations de corruption et de forcing. Qu’on ne confie pas l’avenir de tout un peuple aux complices habituels. Que la CEDEAO prenne ses responsabilités en Guinée avant que cela ne soit trop tard et pour montrer qu’elle se soucie des peuples. Que le Seigneur veille sur la Guinée et sur l’Afrique » écrit encore Thierno Bocoum.
AFFAIRE DES ORDINATEURS VOLÉS À L’ADIE ANNULATION DE LA PROCEDURE POUR VICE DE FORME
Bien que placé sous mandat de dépôt, le gendarme Malick Faye, accusé d’avoir dérobé avec des complices 212 ordinateurs à l’Agence de l’informatique de l’État (Adie), va encore prendre son mal en patience pour être jugé. Pour cause, la Chambre d’accusation de la Cour d’appel de Dakar vient d’annuler le procès-verbal (N°980) de la Division des Investigations criminelles (Dic) pour vice de forme ou nullité. Ce, sur requête des officiers-défenseurs (avocats militaires) qui ont attaqué la procédure en annulation du fait que c’est la brigade prévôtale de la gendarmerie qui devait arrêter et interroger Malick Faye en sa qualité de militaire et non la Police. En application des articles 44 et 46 du Code de justice militaire, la Chambre d’accusation a annulé les actes de la procédure relatifs à l’arrestation et l’enquête du gendarme Malick Faye accusé de vol à l’Adie. Malheureusement, le Parquet a entrainé dans ce revers la Dic puisqu’il aurait dû confier l’affaire dès le départ à la Gendarmerie. « Le Témoin » quotidien est convaincu que cette dernière va faire extrader Malick Faye pour reprendre toute la procédure d’enquête.
AUCUN CAS DE COVID19 DANS LES PRISONS
Les prisons sénégalaises n’ont connu aucun cas de covid19 depuis l’apparition du premier malade au Sénégal le 02 mars dernier. Le ministre de la Justice a tenu à saluer cette réussite de l’administration pénitentiaire. La riposte à l'épidémie du nouveau coronavirus, en milieu carcéral, a été bien organisée. « La justice a tenu son rôle en exécutant les instructions du chef de l’État. Chacun a accepté de faire des sacrifices. Le directeur de l’Administration pénitentiaire a exécuté, en bon soldat, les instructions du président de la République. Et aujourd’hui, les résultats sont très satisfaisants », s’est réjoui Me Malick Sall qui a présidé l'atelier sur « Les impacts de la pandémie covid 19 sur l'exercice des Droits et Libertés », organisé par le CREDIJ, ce jeudi. Le ministre de la Justice a, par ailleurs, affirmé que la pandémie a offert une nouvelle dimension à la politique carcérale. Il renseigne qu’à ce jour, aucun cas de Covid-19 n’a été détecté dans les établissements pénitentiaires. Pour la gestion des mandats de dépôt, le ministre a rappelé que des quartiers d’isolement ont été aménagés dans tous les établissements pénitentiaires. Il s’est aussi dit satisfait de ce que des milliers de détenus ont été graciés durant la pandémie du nouveau coronavirus.
CHRONIQUE PLURIELLE
Pour des raisons techniques, votre rubrique « Chronique Plurielle », cordonnée par l’ancien ministre de la Culture, Makhaly Gassama, et l’écrivain- journaliste Boubacar Boris Diop, vous fait faux bond ce weekend. Elle vous reviendra le vendredi 30 octobre inch’Allah.
LICI REW MI
L'émission « Lici Rew Mi » de la radio Top Fm reçoit, ce samedi 24Octobre, El Hadj Malick Kebé, Administrateur de la page Facebook de « Un milliard de Talibés Cheikh ». Il sera en compagnie de Bocar Sy de la cellule Zawiya Tidianya. Vous pouvez suivre l'émission sur la bande 97.8. Vous pouvez également participer à l'émission en composant directement le 88 628 81 81 ou Facebook Top Fm Dakar97.8 L’émission, animée par Seydina Alioune GUEYE, est également disponible sur www.topfmdakar.com. A ne pas rater…