La commission de coordination du CIO a salué les progrès réalisés par le comité d’organisation des Jeux olympiques de la jeunesse. A la fin de la deuxième réunion organisée en visioconférence les 20 et 21 octobre, le président de ladite commission a estimé que l’équipe de «Dakar 2026», dispose d’une occasion unique d’optimiser ses plans de livraison en mettant en œuvre des gains d'efficacité qui offriront des jeux dignes d’un monde-post corona. Le Président du COJOJ, Mamadou Diagna Ndiaye a, pour sa part, réitéré l’engagement à rester dans la dynamique de co-construction enclenchée avec le Comité international olympique en direction de la première manifestation olympique en Afrique.
Les Comité d’organisation des JOJ «Dakar 2026» et la commission de coordination du comité international olympique (CIO) ont partagé le nouveau plan mis en place et ont décidé de s’appuyer sur les progrès réalisés pour la mise en œuvre du nouveau calendrier. En réunion organisée les 20 et 21 octobre en visioconférence, la Commission de coordination s’est réjouie du partenariat avec les Fédérations internationales, mais aussi avec l’Alliance Dioko (Convention de collaboration entre Paris2022 et Dakar2026), une initiative inédite dans l’organisation de Jeux Olympiques. Ces partenariats sont centrés sur les opportunités de formation et d'engagement pour les jeunes. En effet, pour l’implication des jeunes au cœur de Dakar2026, une intention forte a été exprimée de mener à bien divers projets éducatifs en vue des JOJ, comme le programme d'éducation Athlete365 lors d'événements sportifs pour les jeunes. «Dakar2026» et le CIO ont ainsi convenu d'utiliser activement ces opportunités pour maintenir l'engagement du public dans les JOJ au cours des prochaines années. En outre, l’équipe de Mamadou Diagna Ndiaye a fait le point sur l’état d’avancement des travaux de rénovation et de construction des sites, avec une planification opérationnelle détaillée garantissant la finalisation à temps et la livraison des sites.
MAMADOU DIAGNA NDIAYE : «Mettre à profit les quatre années supplémentaires de manière appropriée»
Le président du comité d’organisation des Jeux olympiques de la jeunesse Dakar 2026, Mamadou Diagna Ndiaye s’est engagé à poursuivre la dynamique de construction enclenchée avec le Comité international olympique en direction de la première manifestation olympique en Afrique. C’était au terme de la réunion en visioconférence qui s’est tenue les 20 et 21 octobre avec les membres de la commission de coordination du CIO et les parties prenantes, le président du COJOJ. «Avec ce report, il s’agit de poursuivre la belle dynamique de construction jusqu’ici engagée, et de mettre à profit les quatre années supplémentaires de manière appropriée. L’accent sera surtout mis sur une mobilisation d’envergure de la jeunesse issue de toutes les régions du Sénégal et son implication dans l’organisation, qui pourra ainsi bénéficier des activités préparatoires et se sentir concernées par la grande fête des JO Dakar2026», a-t-il déclaré dans le communiqué issu de cette rencontre.
KIRSTY COUNTRY (CIO) «Offrir des jeux dignes d’un monde-post corona»
Pour sa part, Kirsty Coventry, présidente de la commission d’évaluation du CIO s’est félicitée des progrès réalisés et qu’il faudra, selon elle, optimiser pour offrir des jeux dignes d’un monde-post corona. «Nous sommes encouragés dans les progrès par les équipes de «Dakar2026 » au cours de cette période extrêmement difficile pour l’humanité. Cela a été rendu possible grâce à la solidarité manifestée à travers le mouvement olympique ; grâce au soutien des parties prenantes. Preuve supplémentaire que nous sommes plus forts ensemble» a-t-elle souligné. «Dakar 2026 a maintenant une occasion unique d’optimiser ses plans de livraison en mettant en œuvre des gains d'efficacité qui offriront des jeux dignes d’un monde-post corona».
LES LIBRAIRES PAR TERRE MISENT SUR LA PROCHAINE RENTREE SCOLAIRE
A moins d’un mois de la rentrée scolaire, les rues de Dakar peinent à retrouver leurs images de prérentrée.
De l’avenue Cheikh Anta Diop jusqu’à la rue 17 X Blaise Diagne à la Médina où les étals de manuels scolaires faisaient le décor, ce n’est pas encore le grand rush des librairies «par terre» à moins d’un mois de la prochaine rentrée scolaire. Les quelques rares bouquinistes trouvés sur place hier, mercredi 21 octobre disent ressentir des difficultés pour sortir la tête de l’eau. Pour cause, la covid-19 qui a entrainé l’arrêt des cours pendant plusieurs mois, est passée par là. Ils espèrent refaire leur chiffre d’affaires pour la prochaine rentrée scolaire.
A moins d’un mois de la rentrée scolaire, les rues de Dakar peinent à retrouver leurs images de prérentrée. Alors que pour les années passées, les vendeurs de manuels scolaires étalaient à pareil moment leurs produits aux alentours des établissements scolaires, des marchés ou en encore des grandes avenues, très peu de bouquinistes par terre sont sur place. On rencontre également très peu de clients. La crise sanitaire a ainsi eu raison sur ces librairies par terre dont les acteurs ont aussi été impactés par la covid-19 en raison de l’arrêt des cours au mois de mars dernier. Rencontré hier, mercredi 21 octobre 2020 à la rue 17 X Blaise Diagne de la Médina, El Hadj Mor Diop qui tient un étal de livres pour la plupart de «seconde main», nous fait part des problèmes dont il est confronté pendant la trêve des cours. «C’était très difficile pour nous les bouquinistes parce que, lorsque les écoles ont été fermées dès l’apparition de la maladie (mars dernier, Ndlr), nous avons arrêté nos activités vu que pour vendre un livre, il faut voir des élèves», déplore le vendeur.
Et d’ajouter, « beaucoup d’entre nous font des prêts auprès des banques afin de pouvoir renouveler les stocks pour la rentrée scolaire et cette année, c’est difficile d’avoir un prêt car n’ayant pas pu rembourser la dette de l’année passée». Non loin de lui, un autre bouquiniste par terre étale son désarroi. «Six mois sans travail, c’est énorme pour quelqu’un qui évolue dans le secteur informel», a fait savoir ce commerçant du nom d’Ibou Fall. Selon lui, c’est le manque à gagner de l’année passée qui justifie le vide constaté tout au long de l’avenue Cheikh Anta Diop «malgré qu’on soit à moins d’un mois de la rentrée scolaire».
En effet, la covid19 n’a pas été sans conséquences sur les libraires et «même ceux qui tiennent les boutiques ont du mal à acheter de nouveaux produits après ce long moment d’arrêt de travail», confie El Hadj Ndiaye, gérant d’une librairie par terre. «En temps normal, lors des vacances scolaires, on vendait aux étudiants et autres personnes parce que l’université ne ferme qu’un mois dans l’année pour des réfections et autres travaux mais pour cette année, notre chiffre d’affaires a vraiment baissé», explique El Hadj Ndiaye. Il ajoute : «je dirai que l’année scolaire 2020 a été catastrophique pour nous aussi vendeurs de fournitures scolaires et cela nous a tellement affectés et c’est pour ça que vous ne voyez pas des vendeurs par Terre occuper les trottoirs comme chaque année». Allant plus loin, il soutient que «si on ne fait pas attention, les fournitures scolaires seront très chères». A quelques jours de la prochaine rentrée scolaire, les libraires par terre ne désespèrent de retrouver les clients pour écouler leurs produits.
LE GOUVERNEUR SAER NDAO EXIGE LE RESPECT DE LA SECURITE DES TRAVAILLEURS
Alors que les statistiques des infections à la Covid19 sont nettement en baisse, le Gouverneur de la région de Kédougou, Saer Ndao, ne compte pas pour autant baisser les bras.
Le gouverneur de la Région de Kédougou, Saer Ndao, s’érige en défenseur des droits des ouvriers travaillant sur le chantier de construction du poste d’interconnexion et de transformateur électrique dans le cadre du projet énergie de l’Organisation pour la mise en valeur du fleuve Gambie (Omvg). S’exprimant hier, mercredi 21 octobre, dans le cadre de la deuxième tournée de presse organisée par les responsables de l’Omvg, le gouverneur Saer Ndao a notamment invité les responsables de ce chantier non seulement au respect du protocole sanitaire ériger par le ministère de la Santé dans ce contexte de la pandémie de la Covid-19 mais aussi au respect des mesures de sécurité des travailleurs sur le site.
Alors que les statistiques des infections à la Covid19 sont nettement en baisse, le Gouverneur de la région de Kédougou, Saer Ndao, ne compte pas pour autant baisser les bras. En visite avec la délégation de l’Organisation pour la mise en valeur du fleuve Gambie (Omvg) hier, mercredi 21 octobre, sur les chantiers du poste de transformation et d’interconnexion de Kédougou dans le cadre du projet énergie de cette organisation sous régionale, le gouverneur Saer Ndao a rappelé aux responsables du chantier la nécessité du respect du protocole sanitaire érigé par le ministère de la Santé dans ce contexte de la pandémie de la Covid-19. Sous ce rapport, il a ainsi demandé l’aménagement d’une salle d’isolement des cas suspects de la Covid-19.
En effet, bien que certaines mesures du protocole sanitaire comme le lavage des mains, le port obligatoire du masque semblent appliquées à la règle, les responsables du chantier ont l’obligation de prévoir une salle d’isolement en cas de détection d’un cas suspect parmi les ouvriers sur le chantier. Précisant que la menace de la Covid-19 est plus que jamais d’actualité, le gouverneur a demandé aux responsables du chantier de prendre dans les plus brefs délais des dispositions pour corriger cette imperfection. Toujours sur le plan du respect des normes sécuritaires et sanitaires, le chef de l’exécutif régional a demandé également, après avoir constaté l’absence du plan d’opération interne (Opi) dans la présentation du protocole sécuritaire sur le chantier, l’intégration de ce plan «Opi » pour « la sécurité des ouvriers sur le site et les riverains».
Loin de s’en tenir là, l’autorité administrative locale a par ailleurs invité les responsables du chantier à veiller à ce que tous les ouvriers intervenant sur le chantier soient équipés d’équipements de protection adéquats. « L’inspection du travail va passer ainsi que les sapeurs-pompiers pour voir si les équipements de sécurité des ouvriers répondent aux normes. Moi-même, je ferai des visites inopinées pour constater par moi-même l’effectivité de ces mesures de sécurité », a prévenu le Gouverneur Saer Ndao.
Poursuivant son propos, le chef de l’exécutif local, toujours sur le plan de la sécurité, a également sommé les responsables du chantier à mettre l’accent sur la sécurisation de ces installations pendant et après les travaux en construction, notamment un mur de clôture autour des 9 hectares réservés à ce poste de transformation dont la capacité de voltage est estimée environ à 225 000 volts pour parer à tout risque d’accident. « Vous devez, en lieu et place des barrières en fil de fer qui peuvent être déplacées par des populations à la recherche d’espace d’habitation, ériger un mur de protection autour des 9 hectares réservés à ce poste. Cela va nous éviter d’éventuels problèmes liés non seulement à l’agression de l’assiette foncière réservée à ce projet mais aussi des accidents électriques qui pourront engendrer des troubles à l’ordre public. Je sais que cela va demander des moyens additionnels mais nous devons renforcer la sécurité autour de ces installations pour éviter que ce poste soit à l’origine du malheur des populations locales. », a encore assuré le gouverneur Ndao.
D’ailleurs, il n’a pas manqué de saluer l’implication des entreprises locales de même que les jeunes de la région dans la réalisation de ce projet. « Tous les sous-traitants intervenant sur ce chantier sont des Sénégalais et la plupart des ouvriers pour ne pas dire la majorité sont originaires de la région, notamment de la commune de Bandafassy. Je me félicite de cette démarche qui montre qu’il y a un ancrage local du projet. Cependant, il faut que les ouvriers travaillent à relever le défi de la mission qui leur a été confiée, a-t-il cependant fait remarquer tout en disant avoir un bon espoir que ce projet puisse booster le faible taux de l’accès à l’électricité dans la région.
RECOMMANDATIONS DU GOUVERNEUR : L’Aecom s’engage
Du coté des responsables de l’Aecom, ingénieur conseil dans le cadre de ce projet énergie de l’Omvg au Sénégal, les responsables disent prendre bonne note des recommandations du Gouverneur. Ils ont ainsi promis de renforcer leur dispositif de mesures de protection avec ce Plan d’opération interne prôné par le Gouverneur ainsi que l’aménagement d’une salle d’isolement des cas suspects d’infection à la Covid-19 dans les tout prochains jours.
S’agissant de l’état d’avancement des travaux du poste d’interconnexion et de transformation de Kédougou dont le chantier réunit près de 80 ouvriers, ils ont annoncé que le niveau d’exécution des travaux de génie civil est de 80% alors que celui des infrastructures électriques est un taux acceptable.
Toutefois, il faut préciser que, contrairement aux postes de Kaolack et de Tamba, ce chantier de Kédougou risque de prendre encore beaucoup de temps. En effet, il y a que les bâtiments administratifs et techniques sont en phase de finition contrairement au volet électrique où le travail d’installation des pylônes et autres infrastructures est bloqué par les problèmes liés au contournement du « pays de Bassari », classé patrimoine culturel mondial Unesco, et la zone d’habitat naturel des chimpanzés.
Pour rappel, avant Kédougou, la délégation composée outre des responsables de l’Omvg, des journalistes venus de Dakar et des correspondants locaux a commencé cette deuxième tournée des chantiers du projet énergie de l’Omvg lancé en 2017 dernier par les régions de Kaolack et Tamba. Aujourd’- hui, ça sera le tour de la région de Kolda et Sédhiou
LE REPORT DES LOCALES SE PRECISE
Le mandat des élus locaux sera inéluctablement prorogé pour une énième fois
Constitués comme l’une des revendications posées par l’opposition pour prendre part au dialogue politique lancé par le chef de l’Etat, Macky Sall, et étant l’un des premiers points à avoir obtenu l’unanimité de l’ensemble des acteurs, l’audit du fichier et l’évaluation du processus électoral ne sont toujours pas effectifs. L’Usaid qui est d’accord pour financer ledit audit cherche toujours un exécutant local indépendant, au moment où l’Union européenne, disposée à mettre la main à la poche pour l’évaluation du processus électoral, s’en tient toujours à son processus, jugé relativement long. Du coup, le report des élections locales prochaines reste évident.
Le mandat des élus locaux sera inéluctablement prorogé pour une énième fois, d’autant plus que les élections locales prochaines, retenues par le ministre de l’Intérieur, Aly Ngouille Ndiaye dans la fourchette comprise entre le 28 mars 2021, ne pourront plus se tenir à date échue. Les raisons, l’audit du fichier électoral et l’évaluation du processus électoral qui conditionnent la tenue de ces élections prochaines, ne sont toujours pas effectifs. Il n’y a encore rien de concret concernant l’un des premiers points qui a rencontré l’assentiment de l’ensemble des acteurs autour du dialogue politique.
Pourtant, ce point relatif à l’audit et à l’évaluation du processus électoral constitue l’une des conditions posées sur la table par l’opposition sénégalaise pour prendre part à ces concertations politiques. En effet, il nous revient de source sûre que le lancement de l’appel d’offre pour l’audit du fichier n’a pas été encore fait et que le bailleur prêt à financer ladite opération, en l’occurrence l’Agence des États-Unis pour le développement international (Usaid) était toujours en train de chercher un exécutant local indépendant. Parce que, faut-il le rappeler, lors de session du 17 mars dernier, la commission du dialogue politique n’avait pas accepté le mécanisme de financement qui avait été proposé par l’agence américaine.
En réalité, il s’agissait d’une somme déjà disponible dans le cadre du programme “Sunu élection“, décaissée à l’époque pour l’organisation de la présidentielle de 2019 et les locales. Etant donné que les locales avaient été reportées, l’Usaid se proposait de mettre cet argent des locales dans l’audit du fichier, pour éviter des procédures longues, pouvant aller jusqu’à 9 mois. Cependant, la commission du dialogue trouvait un hic dans ce mécanisme, d’autant plus que l’ordonnateur des dépenses devait être l’une des parties prenant part au dialogue. Ce qui n’a pour autant pas fait désister l’Usaid qui serait toujours en train de chercher un superviseur local indépendant qui procédera au décaissement.
En termes clairs, l’Usaid est toujours dans les dispositions de financer l’audit du fichier, par le biais d’un exécutant local indépendant, mais qu’elle est encore à la recherche de cette institution indépendante. Donc, pour le moment, rien n’est fait concernant l’audit du fichier, à quelque 5 mois de la date butoir retenue par le ministre de l’Intérieur, à savoir le 28 mars 2021. Quid de l’évaluation du processus électoral accepté de tous ? A ce niveau aussi, les choses n’ont jusque-là pas avancé. Ou du moins, l’Union européenne disposée à financer ledit travail, est toujours dans les procédures qui ne durent pas moins de 6 mois. Sur ce point d’ailleurs, il nous revient que l’Etat était prêt à financer l’évaluation du processus électoral, si bien évidemment, le partenaire technique et financier n’était pas à mesure de le faire dans les délais raisonnables. Sauf qu’à ce niveau aussi, il y a risque de conflit d’intérêt car, en général, le financier sélectionne lui-même les auditeurs, après le lancement de l’appel d’offre.
Toutefois, l’Etat serait prêt à financer, tout en laissant à l’Usaid le loisir de sélectionner les experts. Pour le moment, il reste évident qu’il n’y a rien de concret. Ce qui ne rassure aucunement les observateurs, qui restent persuadés que le report des locales prochaines est acté. Ceci dit, le chef de l’Etat devrait incessamment prendre un décret prorogeant à nouveau le mandat des élus locaux.
KEEMTAAN GI - MORTAL KOMBAT
C’est à qui tuera l’autre dans cette guerre de leadership. Rassurez-vous, nous sommes loin de la Guinée où Alpha semble tenir les cartes à moins d’un coup fatal de dernière minute. Ce combat-ci, c’est à Galsen qu’il se mène entre le ministre serigne Mbaye Thiam et la présidente du haut conseil des collectivités territoriales (hCCT), Aminata Mbengue Ndiaye. Selon les connaisseurs des corridas politiciennes sénégalaises, il déboucherait immanquablement sur un meurtre. L’enjeu ? Le poste de secrétaire général du Parti du vieux Léo. Et pour la galanterie, il faudra repasser avec le ministre de l’Eau qui doit bien avoir besoin du liquide précieux pour la bonne forme. Lui, il veut être à la place de celle qui assure l’intérim du secrétariat général de leur parti et le dit sans coquetterie tout en pressant sa sœur d’en finir avec son statut de cheftaine. Le pauvre ! Il doit souffrir de sa position de subalterne. Etre boss d’une formation politique, même si on n’a pas de base politique, ça vous donne de ces privilèges. Mbaye comme Amy ont été presque laminés respectivement à Kaolack et à Louga où ils ne représentent que leur ombre. L’usure de la politique quoi ! Un parti en manque de leader ou, du moins, de personnalité d’envergure pour le diriger. Ainsi se présente le Ps post-Ousmane Tanor Dieng. Comme quoi ce combat qui oppose Mbaye et Amy pourrait déboucher sur la mort du Parti ou, du moins, son éclatement. Et pourtant y a une sortie de crise. En quoi faisant ? Il faudra que les deux protagonistes taisent leurs divergences pour recoller les morceaux éparpillés de la maison. Ce qui passe par une réconciliation et un retour de Khalifa sall à la maison. Mais attention ! Depuis quelque temps, Dias-fils porte les habits d’un vrai leader politique. Il fait la politique autrement et panse des blessures. Ce qui le met d’emblée dans le cœur des sénégalais. Un troisième larron en perspective. Kaccoor Bi
PETROLE ET GAZ LA LOI SUR LE CONTENU LOCAL SE PRECISE
La loi sur le contenu local dans le secteur du pétrole et du gaz prend forme de plus en plus. hier, en Conseil des ministres, trois projets de décret ont été examinés et adoptés dans ce sens. Il s’agit du « projet de décret fixant les modalités de participation des investisseurs sénégalais dans les entreprises intervenant dans les activités pétrolières et gazières et classement des activités de l’amont pétrolier et gaziers dans les régimes exclusif, mixte et non-exclusif ». La structure devant prendre en charge cette question sera aussi sans doute bientôt mise sur pied, puisque le deuxième projet de décret porte sur l’organisation et fonctionnement du Comité national de suivi du contenu local (CNsL) dans le secteur des hydrocarbures. Le troisième est relatif aux modalités d’alimentation et de fonctionnement du fonds d’appui au développement du contenu local (FAdCL). Cette loi sur le contenu local a pour objectif de mettre en place un cadre législatif qui permet aux entreprises sénégalaises de bénéficier pleinement de l’exploitation du pétrole et du gaz en leur attribuant les travaux et services dont elles ont les compétences.
ALPHA CONDE LE 3E MANDAT DE LA MORT !
Des centaines de ressortissants guinéens résidant da n s notre pays ont pris d’assaut l’ambassade de leur pays à dakar pour réclamer le départ d’Alpha Condé. Ils condamnent la mort de plusieurs personnes et dénoncent la tentative de confiscation du pouvoir par le président sortant. Selon les manifestants, l’opposant Cellou Dalein Diallo a remporté la présidentielle du 18 octobre dernier.
CONSEIL DES MINISTRES LES MESURES INDIVIDUELLES
Monsieur Mbaba Coura NDIAYE, Conseiller des Affaires étrangères, matricule de solde de solde n°513.808/I, précédemment Ministre- Conseiller à l’Ambassade du sénégal à Beijing, est nommé Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République du sénégal auprès de son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE, Président du Faso, avec résidence à Ouagadougou, en remplacement de Madame Khadidiatou Tall dIAGNE ; Monsieur Serigne DIEYE, Conseiller des Affaires étrangères, matricule de solde de solde n°518.082/E, précédemment Ministre-Conseiller à l’Ambassade du Sénégal à Ottawa, est nommé Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République du sénégal auprès de son Excellence Monsieur Abdelmajid TEBBOUNE, Président de la République Algérienne démocratique et Populaire, avec résidence à Alger, en remplacement de Madame Anta Coulibaly Diallo ; Monsieur Mame Oumar THIAW, Conseiller des Affaires étrangères, matricule de solde n°616.206/C, précédemment Ministre- Conseiller à l’Ambassade du Sénégal à Washington, est nommé Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République du sénégal auprès de son Excellence Monsieur Ali Bongo ONdIMBA, Président de la République gabonaise, avec résidence à Libreville, en remplacement de Monsieur Abdoul Ciré DIA ; Monsieur Saliou Niang DIENG, Conseiller des Affaires étrangères, matricule de solde n°606.898/E, précédemment Ministre- Conseiller à Représentation permanente du Sénégal auprès des Nations Unies à New York, est nommé Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République du Sénégal auprès de son Excellence Monsieur Hassan ROhANI, Président de la République Islamique d’Iran, avec résidence à Téhéran, en remplacement de Monsieur Amadou sOW ; Madame Fatoumata Binetou Rassoul CORREA, Conseiller des Affaires étrangères, matricule de solde n°604.132/J, précédemment Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République du sénégal en République fédérative du Brésil, est nommée Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République du sénégal auprès de son Excellence Monsieur Marcelo Rebelo de sOUsA, Président de la République portugaise, avec résidence à Lisbonne, en remplacement de Monsieur Cheikh Amadou Tidiane NdOYE ; Monsieur Paul Benoit SARR, Conseiller des Affaires étrangères, matricule de solde n°518.962/G, précédemment Ministre-Conseiller à l’Ambassade du Sénégal au Caire, est nommé Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République du sénégal auprès de son Excellence Monsieur Mahamadou Issoufou, Président de la République du Niger, avec résidence à Niamey, en remplacement de Monsieur Oumar MAL ; Madame Rokhaya BA, matricule de solde n°660.670/A, précédemment Consul général du sénégal à Milan, est nommée Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République du sénégal auprès de son Excellence Monsieur Faure Essozimna Gnassingbé, Président de la République togolaise, avec résidence à Lomé, en remplacement de Madame Bineta Samb BA.
PRECISION
Les précisions apportées par le Dr Abdoul Kassé suite à notre article d’hier sur la progression des cancers au Sénégal Environ 25 000 cas de cancers au lieu de 125 000 cas dans notre livraison d’hier (mercredi 21 octobre 2020), on a publié à la Une que d’ici 2040, le Sénégal pourrait se retrouver avec « 125 000 cas de cancer ». Seulement on s’est trompé sur cette estimation-projection plus qu’alarmiste. Le spécialiste Abdoul Aziz Kassé qui a fait une projection sur la progression du cancer au Sénégal où on enregistre plus de 10 000 cas par an, a plutôt parlé d’une augmentation qui pourrait doubler jusqu’à environ 25 000 cas de cancers par an. Dans les 20 prochaines années, et si l’on n’accentue pas les efforts, on risque d’avoir « 22 957 cas de cancers au Sénégal », selon Dr Kassé qui a tenu à apporter plus de précision par rapport à ces « estimations de projection alarmiste » dans un document de mise au point. « J’avais sur le plateau de 2sTv, servi à vos collègues, les diapositives résumant les chiffres suivants. En présence de M. le ministre Abdou Karim Fofana, j’avais affirmé qu’il y avait en 2018, 10 500 cas annuel, et que si rien n’était fait, il fallait attendre en 2040, 22 957 cas, soit une progression de près de 125%, et non 125 000 cas ». donc, retenons que ce sera une augmentation de 125% et non une hausse qui pourrait atteindre la barre des 125 000 cas. Soit environ 25 000 cas de cancers par an au Sénégal ! Déjà, « le Sénégal n’ayant pas de registre national des cancers, nous nous basons sur les estimations annuelles faites par le centre international de l’Organisation mondiale de la santé (Oms) à Lyon », a souligné le cancérologue à qui nous présentons nos sincères excuses par rapport à l’interprétation qu’on a donc faite de ce pourcentage de 125% en termes de progression liée aux cancers au Sénégal.
24 NOUVELLES CONTAMINATIONS, AUCUN DÉCÈS
D’après le directeur de la Prévention au ministère de la Santé, 51 patients ont été contrôlés négatifs et déclarés guéris. Par contre, 5 cas graves sont pris en charge au niveau des services de réanimation.
Le Sénégal enregistre de moins en moins de nouvelles contaminations coronavirus. Néanmoins, les cas importés et ceux issus de la transmission communautaires persistent. Sur le bulletin épidémiologique de ce jeudi, 22 octobre 2002, lu par Docteur Mamadou Ndiaye, 7 cas importés, 5 issus de la transmission communautaire et 12 contacts suivis ont été enregistrés. Au total, ce sont 24 nouvelles infections qui ont été notées sur 899 tests réalisés.
D’après le directeur de la Prévention au ministère de la Santé, 51 patients ont été contrôlés négatifs et déclarés guéris. Par contre, 5 cas graves sont pris en charge au niveau des services de réanimation. Aucun de décès lié au Covid n’a été signalé.
Depuis l’apparition du virus au Sénégal, 15 508 cas de Covid-19 ont été enregistrés, 14 026 guéris, 321 décès. Actuellement, selon les notes du ministère, 10 160 patients sont sous traitement.
IBK DE RETOUR À BAMAKO
L’ancien président malien Ibrahim Boubacar Keïta, renversé mi-août par un coup d’État militaire, est rentré mercredi soir à Bamako après un séjour médical aux Émirats arabes unis. Ses partisans étaient là pour l’accueillir.
L’ancien président malien Ibrahim Boubacar Keïta, renversé mi-août par un coup d’État militaire, est rentré mercredi soir à Bamako après un séjour médical aux Émirats arabes unis. Ses partisans étaient là pour l’accueillir.
Le cortège arrive au domicile privé de l’ancien président Ibrahim Boubakar Keïta. Les véhicules entrent... On ne verra pas l’ex-chef de l’État en personne, mais dehors, ses partisans se réjouissent. « Je suis très très contente ! », s’exclame une dame qui attendait là depuis une heure. Le dispositif de sécurité de la maison de l’ancien président est renforcé. Un jeune commerçant lui souhaite aussi la bienvenue : « Je lui souhaite la bienvenue, une meilleure santé, la guérison (…) qu’il reste dans son pays, comme un chef de famille... »
Arrêté par les militaires le 18 août,le président Keïta, 75 ans, avait démissionné quelques heures plus tard. Détenu par la junte pendant plus de deux semaines, il a été autorisé à quitter le Mali le 5 septembre pour recevoir des soins aux Émirats arabes unis. Son départ à l’étranger pour des soins avait été décidé après une chute due, selon ses médecins, à un court accident vasculaire cérébral (AVC).
IBK, un homme fini sur le plan politique ?
L’ancien président est revenu plutôt en bonne santé après les soins reçus aussi ne faut-il peut-être pas sur le plan politique le conjuguer tout de suite au passé. Un de ses soutiens venu l’accueillir, nous montre des photos collées à un calicot : « Ce sont ma mère et mes enfants, on soutient tous IBK ! ».
Au moment où les débuts du président de la transition Bah N’Daw sont plutôt laborieux, les prochains faits et gestes d’Ibrahim Boubacar Keïta seront observés à la loupe.
LA DETTE DU SÉNÉGAL RISQUE D’ATTEINDRE LES 10 000 MILLIARDS
Dr Cheikh Ahmed Bamba Diagne, enseignant-chercheur et Directeur scientifique du Laboratoire de recherches économiques et monétaires (LAREM), tire la sonnette d’alarme. "Le Sénégal va dépasser les 70%,
Dr Cheikh Ahmed Bamba Diagne, enseignant-chercheur et Directeur scientifique du Laboratoire de recherches économiques et monétaires (LAREM), tire la sonnette d’alarme. "Le Sénégal va dépasser les 70%, le seuil d’endettement fixé dans l’espace UEMOA" (Union économique et monétaire ouest-africaine).
L’économiste prévient, dans les colonnes de L’Observateur, après que le gouvernement a transmis, à l’Assemblée nationale, un projet de loi de finances pour l’année budgétaire 2021, demandant l’autorisation de "contracter des emprunts, à recevoir des dons au nom de l’État du Sénégal, et à lever des ressources de trésorerie pour un montant total de 1 363 milliards F CFA."
"C’est un choix mais il faut s’attendre à ce que la dette du Sénégal atteigne les 10 000 milliards F CFA, l’année prochaine", tranche Dr Diagne.
’’PROCESSUS DE MATURATION’’ D’UNE JEUNE UNIVERSITÉ
Les difficultés que traverse l’Université de Thiès, dont certains enseignants sont en grève depuis deux semaines, s’inscrivent dans un ’’processus de maturation’’ d’une jeune institution en construction, a indiqué mercredi son recteur
Thiès, 22 oct (APS) - Les difficultés que traverse l’Université de Thiès, dont certains enseignants sont en grève depuis deux semaines, s’inscrivent dans un ’’processus de maturation’’ d’une jeune institution en construction, a indiqué mercredi son recteur Ramatoulaye Diagne Mbengue.
"Je situe les difficultés que nous traversons en ce moment dans ce processus de maturation de notre université, car lorsque certaines questions sont posées, elles nous obligent à nous asseoir et à nous demander ce que nous voulons’", a dit le recteur, interpellée sur la grève de la coordination du Syndicat autonome de l’enseignement supérieur (SAES), campus Thiès.
Le SAES campus de Thiès observe une grève depuis le 9 octobre dernier, sur la base d’une plateforme revendicative en 14 points, dont celui concernant une parcelle de terrain pour construire une cité des enseignants.
Ramatoulaye Diagne Mbengue a été interpellée sur ce sujet par un journaliste, mercredi, lors d’une séance d’information sur un projet d’optimisation de la chimioprévention du paludisme saisonnier (CPS), piloté par l’Université de Thiès pour le compte de 13 pays.
Selon le recteur, cette parcelle de 3 ha en question devait abriter le rectorat, mais vu qu’il était ’’raviné’’, il avait été échangé en 2017 par le recteur d’alors contre un autre de 2 ha, sur lesquels sont en train d’être construites des infrastructures de l’université.
Elle déclare que son "souci principal" est de "sécuriser le patrimoine" de l’Université "en construction", et a assuré que "les malentendus ont été dissipés" sur ce point.
Concernant le "malentendu" concernant le recrutement prévu de 20 enseignants, elle a expliqué que l’Université de Thiès s’est vu octroyer, entre temps, autant de postes par le ministère de l’Enseignement supérieure, de la Recherche et de l’Innovation.
Vu que la masse salariale devrait arriver après l’effectivité du recrutement, l’Université qui a déjà commencé à prendre en charge les 20 enseignants octroyés par le ministère sur ressources propres, "ne pouvait pas payer 40 postes en même temps", a-t-elle expliqué.
Il a été finalement retenu de considérer ces 20 postes comme des recrutements prévus par l’Université. "Lorsque nous recevrons l’argent (correspondant), nous pourrions procéder au recrutement des 20 postes" que le ministère a octroyés, a dit Mme Mbengue.
Le ministre de l’Enseignement supérieur vient de notifier à l’administration le maintien des 20 postes promis et qui seront notifiés cette semaine aux établissements, pour qu’ils procèdent au recrutement, a dit le recteur.