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13 septembre 2025
LE SPECTRE D’UN QUATRIEME MANDAT POUR AUGUSTIN SENGHOR
Elu pour la première fois en 2009, réélu en 2013 puis 2017 pour un troisième mandat, Me Augustin Senghor ira-t-il briguer un quatrième mandat à la tête de la Fédération sénégalaise de football en 2021
Elu pour la première fois en 2009, réélu en 2013 puis 2017 pour un troisième mandat, Me Augustin Senghor ira-t-il briguer un quatrième mandat à la tête de la Fédération sénégalaise de football en 2021. Moins explicite sur la question il y a quelques mois, Me Senghor a encore laissé entrevoir cette possibilité en décidant le cas échéant de soumettre cette volonté au comité exécutif. Si aucune candidature déclarée au poste n’est jusqu’ici manifestée, il faudra s’attendre à d’autres candidatures qui ne cesseront de surgir au sein même de l’actuel bureau où on prête aux plus proches collaborateurs des intentions de succéder à Me Senghor.
Me Augustin Senghor, va-t-il aller à la quête d’un quatrième mandat à la tête de la Fédération sénégalaise de football ? La question se pose encore au lendemain de sa nouvelle sortie sur les ondes de Sud Fm réitérant sa volonté de soumettre cette possibilité au comité exécutif de la Fédération sénégalaise de football. Une posture qui est encore un peu plus explicite que celle qu’il avait adoptée lors de son passage au forum organisé par l’Association nationale presse sportive sénégalaise (ANPS).
Maitre Senghor avait en effet laissé entendre que sa priorité d’alors n’était pas un 4ème mandat mais qu’il n’exclurait pas de rempiler sachant que les textes le lui permettent. «J’étais élu en fin août (2017) et c’est un mandat de 4 ans. Il me reste donc encore près de 15 mois. Je suis concentré sur mon travail, mon engagement que j’avais souscrit en 2017 pour lequel, je pense que beaucoup a été fait. Il reste encore de grands chantiers. Notre objectif ce n’est pas de savoir si on reste ou si on part, ce qui est important c’est qu’au moment de partir qu’on puisse léguer aux dirigeants qui vont venir des acquis qui permettront de maintenir les progrès qui sont en cours», confiait-il.
Lors de son élection le 12 août 2017, pour la 3ème fois, Augustin Senghor disait vouloir aller jusqu’au bout de mon ambition pour le football Sénégalais et parachever la mission à l’horizon 2021. Entre temps dans l’exécution de sa mission, il faut noter que les objectifs pour lesquels il s’est engagé, sont pour la plupart restés à l’état. La crise sanitaire qui a surgi depuis plus de 8 mois n’en est pas étrangère et aura littéralement changé la donne. Le chamboulement de l’agenda de la saison, le report de la Can 2021 à 2022 comme celui des compétitions internationales peuvent bien aujourd’hui constituer un motif et surtout contraindre l’actuel président de la Fédération sénégalaise de foot à reconsidérer sa position et infléchir son choix.
Et sur ce point, Me Augustin Senghor favorable au report de la Can n’avait pas manqué, de souligner que le report de la compétition africaine a donné le temps de mieux préparer ces échéances fortement impactées par le Covid 19. Les enjeux d’assurer une deuxième qualification successive à la Coupe du monde 2022 et surtout se donner le temps pour décrocher sous son magistère un premier trophée continental lors de la prochaine édition au Cameroun peuvent convaincre à aller briguer une nouveau bail à la tête du FSF.
Reste maintenant à savoir si le président Senghor parviendra à franchir le cap. Pour l’heure, aucun texte ne lui empêche de solliciter un quatrième mandat. Même si certains estiment aussi que Senghor a l’obligation de respecter sa parole. «Il avait dit qu’il fera un 3ème et dernier mandat», nous souffle un Fédéral. Ce qui n’a pas empêché des voix de se faire entendre pour le convaincre Augustin Senghor à poursuivre sa mission à la tête de la Fédération Sénégalais de Football. On peut citer l’ancien sélectionneur des Lions du Sénégal Amara Traoré qui estime que l’actuel président de la FSF doit poursuivre ce travail et parle d’une phase de pleine maturation concernant la gestion du football national. Sera-t-il entendu ?
Si à quelques cinq mois de l’Assemblée Générale élective programmée en août 2021, aucun challenger ne s’est jusqu’ici manifesté, des observateurs n’hésitent pas d’évoquer de potentiels candidats dans le rang des collaborateurs ayant cheminé avec le président de la FSF lors de son élection en 2009 et ses réélections en 2013 et 2017. Il s’agit notamment de Saër Seck président de Ligue sénégalaise de football professionnel (LSFP), Abdoulaye Sow président de la Ligue de football amateur, particulièrement cités comme de potentiels prétendants. Vont-ils donner un blanc-seing au président Senghor ou franchir tout bonnement le cap ? Rien n’est moins sûr et les prochaines semaines nous édifieront sans doute.
Par Abdoul Aziz TALL
LA COMMUNAUTE INTERNATIONALE ET LA CEDEAO INTERPELLEES
Qu'est-ce qui peut donc expliquer ce silence assourdissant de la CEDEAO, quant on sait qu’en Côte d’Ivoire et en Guinée Conakry l’obsession du troisième mandat se solde par des morts au fil des jours ?
L'actualité récente qui se déroule sous nos yeux incrédules donne encore une fois, douloureusement raison à Ella Wheeler Wilcox qui disait, sans nulle doute ulcerée par l'hypocrisie anesthésiante des Hommes :
"Pècher par le silence lorsqu'ils doivent protester, transforme les Hommes en lâches" .
Mais où sont-elles donc, et cette communauté internationale, et la CEDEAO, si promptes à condamner les actes de répression que certains chefs d'Etat africains font subir à leur peuple, lorsque des « coups d'Etat électoraux » sont opérés par certains d'entre eux, qui ont pour dénominateur commun, de servir principalement les intérêts occidentaux ?
C'est à se demander finalement l'utilité et ou la pertinence de l'organisation d'élections dans la plupart de nos pays ? Hier encore, c'était le Mali. La fermeté agissante , pour dire le moins, avec laquelle la CEDEAO s’est acharnée sur le peuple malien, au point de lui imposer un embargo, comme pour lui faire payer son « outrecuidance » à vouloir se débarrasser d'un chef d'Etat qui allait le conduire irrémédiablement vers l’impasse, voire l’asphyxie, ne souffre d'aucun doute.
Lorsque les Maliens se sont dressés comme un seul homme pour sortir de cette impasse, voilà que cette CEDEAO a rompu son mutisme, avec un zèle jamais égalé, pour d'abord exiger le rétablissement de ce Président dont les Maliens ne voulaient plus , et ensuite réclamer le retour des mutins dans les casernes. Mais devant la détermination inébranlable du peuple malien , et face au constat amer de son échec cuisant face ces exigences, pour laquelle le principal intéressé d'ailleurs avait fini par jeter l'éponge, ces mêmes chefs d'Etat, piqués dans leur égo souvent surdimentionné , ont mis sous embargo le Mali, comme pour faire payer à son peuple cette volonté, ce besoin inextinguible de changement. Peine perdue ! Ils ont tenus bon, les Maliens, pour se débarrasser d'un homme qui leur avait tout promis, mais qui finalement ne leur aura laissé qu'un pays exsangu , axphisié, endetté, appauvri et physiquement divisé, de nombreux cadavres, une arrogante et indécente gestion familiale et que sais-je encore !
Et pendant ce temps, non loin delà, dans la côte d'Ivoire voisine,
Plutôt que de s’investir pour le respect de la volonté populaire, on a constaté l’intransigeance du chef d'Etat ivoirien, qui craignait sans doute un effet d’entraînement chez lui après ses errements, tâtonnements et reniements, suite au décès de feu Amadou Gon COULIBALY . Celui qui devait être le prolongement naturel de son système et qui devait lui garantir toute immunité et toute impunité après son élection. Hélas, la volonté divine en a décidé autrement, avec le décès de ce dernier. Paix à son âme ! Macabre illustration de ce que Dieu, SWT nous dit dans le Saint Coran : « Wa makaroo makaral Allah, wallahou khayroul maakiririin ». S/3 v54 « Ils se mirent à comploter. Allah a fait échouer leur complot. Et c'est Allah qui sait le mieux leurs machinations. »
On ne peut donc que s’interroger sur l’attitude de la CEDEAO, voire de la communauté internationale qui fait du « deux poids deux mesures », par des positionnements largement déterminés par des facteurs aux antipodes des intérêts réels des peuples.
Cette démarche sélective se fonde plus sur les intérêts crypto-personnels de certains Chefs d’Etat, les enjeux géostratégiques et économiques des occidentaux qui tirent visiblement les ficelles dans l’ombre.
Qui ne se souvient de la diligence qui a marqué la réaction de la CEDEAO face aux atermoiements et tergiversations, début 2017, de l’ex-président gambien Yaya Jammeh, qui voulait s’accrocher au pouvoir, après 22 années de régime autoritaire, malgré sa défaite annoncée et reconnue par lui-même dans un premier temps, avant de se rétracter ? Il dut se soumettre à un départ en exil vers la Guinée Equatoriale, suite à une forte pression internationale et la menace d’action militaire par une mission (ECOMIG) de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), forte du soutien multiforme de l’Union européenne (UE).
On pourrait en dire autant de la Guinée, Bissau, où environ 800 soldats ouest-africains ont été déployés en 2012, dans le cadre de la mission (ECOMIB), ou une force sous-régionale était chargée de « protéger les chefs d’institutions et les édifices publics » et « garantir la stabilité du pays ».
Toutes choses étant égales par ailleurs, qu'est-ce qui peut donc expliquer ce silence assourdissant de la CEDEAO, quant on sait qu’en Côte d’Ivoire et en Guinée Conakry l’obsession du troisième mandat se solde par des morts au fil des jours ?
Au demeurant, comment ne pas déplorer l’attitude de certains médias occidentaux qui se distinguent par une indignation sélective, s’émouvant à peine de la mort par dizaines d’africains qui se battent pour la préservation de leur dignité et le triomphe de la démocratie. Aucune vie n’a plus de valeur qu’une autre. C'est le lieu de comdamner sans ambages le manque d’équité dans le traitement de l’information et de respect en toutes circonstances, de l’égale dignité de tous les êtres humains.
Faut-il désespérer de cette Afrique et de cette « communauté internationale » ?
La sauvegarde des intérêts occidentaux semble guider tous ces comportements qui n'honorent pas l'Afrique. Peu importe le non-respect des suffrages des électeurs, dès lors que les intérêts des grands groupes occidentaux, des lobbies de toutes sortes sont préservés. Peut importe la vie des africains quand de gros enjeux financiers sont menacés. A fortiori lorsqu'ils trouvent leur soubassement dans la cupidité de nos dirigeants.
Loin de toute attitude fataliste, la situation actuelle nous impose donc aujourd'hui plus que jamais un sursaut d'orgueil, un réveil hardie de la conscience nationale voire africaine. Il ne faut point désespérer de l’Afrique, au regard de « bonnes pratiques » en matière de bonne gouvernance dans des pays comme le Cap-Vert, le Botswana, l'Afrique du Sud, le Lesotho qui ont fini de trancher ce débat sur la question des mandats.
Restaurer l’Espoir, voilà la mère des batailles !
Abdoul Aziz Tall est Conseiller en management, ancien ministre.
MACKY SOLDE LES COMPTES
Pas moins de 20 à 50 dossiers brûlants sur le foncier sont déposés quotidiennement sur la table du chef de l’Etat. La révélation est du président de la République lui-même qui semble dire que le foncier est devenu une épine dans le pied du pouvoir.
Venu présider la première édition de la Journée nationale de la Décentralisation organisée à Diamniadio, hier, jeudi 22 octobre, le président de la République a exprimé toute son amertume contre la gestion scandaleuse du foncier, source de conflit, tout comme la délivrance de permis de construire par les élus locaux. Tout en estimant à environ 50 dossiers brûlants sur le foncier reçus au quotidien, Mack Sall dira qu’il est temps de stopper les abus sur le domaine national, tout en relevant la nécessité de prendre des mesures très fermes.
Pas moins de 20 à 50 dossiers brûlants sur le foncier sont déposés quotidiennement sur la table du chef de l’Etat. La révélation est du président de la République lui-même qui semble dire que le foncier est devenu une épine dans le pied du pouvoir. En effet, venu présider la première édition de la Journée nationale de la décentralisation hier, jeudi 22 octobre, au Centre international de conférence Abdou Diouf de Diamniadio, Macky Sall a étalé tout son agacement concernant la récurrence des conflits touchant le domaine foncier, et impliquant des maires. Aux élus locaux venus très nombreux prendre part à cette rencontre sur la décentralisation, le chef de l’Etat a fait comprendre que le domaine national qui leur a été confié n’est pas destiné à être distribué au premier venu, désapprouvant ainsi les nombreuses délibérations d’affectation de terres à des multinationaux. Pour lui, il est question de savoir concilier la tradition et la modernité, tout comme les besoins locaux et avec ceux nationaux.
Revenant sur la délivrance des permis de construire, le président a fait savoir que c’est aussi un défi à relever, dans la mesure où les permis de construire dans les zones non aedificandi causent énormément de problèmes à l’Etat. Cela, dans la mesure où dès qu’il y a inondation, la faute est rejetée sur le pouvoir, accusé le plus souvent de n’avoir pas procédé à l’assainissement adéquat.
Concernant ce point, il a reconnu que cela n’est pas seulement de la responsabilité des maires, mais aussi celle des services administratifs locaux. Sur le même registre, il a invité les élus locaux à éviter de faire des délibérations sur des lieux où sont projetés de grands projets de l’Etat, soulignant au passage les fortes sommes décaissées par l’Etat pour le dédommagement des impactés du TER. Sur ce point d’ailleurs, il a informé avoir refusé de dédommager tous ceux qui ont cherché des titres fonciers sur ledit tracé, ultérieurement au projet du TER. Il a, par conséquent, fait savoir qu’il n’est pas question que l’Etat laisse faire et qu’il était temps de freiner les abus sur le domaine national.
Mieux, il exprimera toute sa détermination à mettre fin à «cette spéculation foncière». Il a invité, dans le cadre de la lutte contre les inondations, l’administration territoriale, en relation avec les élus, à prendre des mesures très fermes pour que les voies d’eau soient libérées
MACKY SALL AUX MAIRES REBELLES CONTRE L’ETAT : «Maintenir l’autorité de l’Etat, l’intégrité territoriale et la cohésion nationale n’est pas négociable»
Que les maires rebelles contre le pouvoir en place se le tiennent pour dit ! Le régime de Macky Sall ne transigera pas sur certaines de ses prérogatives, en dépit de la territorialisation intégrale acquise avec l’Acte III de la décentralisation. La mise au point a été faite aux élus hier, jeudi, lors de la cérémonie de la Journée nationale de la Décentralisation.
En effet, le chef de l’Etat, qui a estimé que la décentralisation n’a de sens et de portée réelle que si elle apporte une valeur ajoutée à l’exécution diligente et efficace des politiques publiques, a rappelé aux élus qu’ils sont des démembrements de l’Etat. «La décentralisation doit véritablement corriger les limites de l’Etat jacobin décentralisateur et veiller en même temps au maintien de l’autorité étatique, de l’intégrité territoriale et de la cohésion nationale. Il est important à ce niveau de rappeler que les collectivités territoriales sont des démembrements de l’Etat. Ce n’est pas parce qu’un maire a une couleur rouge, verte ou orange que la collectivité a la même couleur», a-t-il précisé. Par conséquent, le président Sall a fait comprendre qu’il est intraitable concernant l’autorité de l’Etat Jacobin, même s’il admet qu’il a été donné aux collectivités territoriales davantage de compétences. «Il faut que ce soit clair dans les têtes des élus. Vous êtes des démembrements de l’Etat dans vos collectivités respectives.
Décentraliser, oui ; donner davantage de compétences et de ressources financiers, je suis tout à fait d’accord. Mais, maintenir l’autorité de l’Etat n’est pas négociable. Maintenir l’intégrité territoriale et la cohésion nationale n’est pas négociable», recadre-il. Le chef de l’Etat a fait remarquer que l’adversité politique ne doit pas transgresser le rôle fondamental des collectivités territoriales qui sont en réalité des démembrements de l’Etat.
Le Préfet de Dakar menace d’expulser les manifestants étrangers
Une épée de Damoclès est désormais au-dessus de la tête des ressortissants guinéens au Sénégal qui organisent des manifestations dans la capitale sénégalaise pour exiger le départ du président de la République de Guinée, Alpha Condé, du pouvoir, à l’issue de la dernière élection présidentielle. Ils sont menacés de lourdes sanctions s’ils réitèrent leurs manifestations spontanées aux alentours du siège de l’Ambassade de la Guinée à Dakar. Le préfet de Dakar, l’a fait savoir hier à travers un communiqué parvenu à « L’AS ». Alioune Badara Sambe leur exigent de faire une déclaration préalable auprès de l’autorité administrative, pour se conformer aux lois du pays. Sans quoi, ils peuvent être expulsés du pays.
Condé en passe de réussir le coup K.-O
Alpha Condé est-il en route vers un troisième mandat ? En tout cas, le scénario tant redouté par l’opposition guinéenne dont Cellou Dalein Diallo est en train de se préciser. Après 4 jours de décompte, la Commission Electorale Nationale Indépendante a publié les résultats dans 20 préfectures sur les 38 que compte le pays. Le constat est que le Pr Condé qui brigue un troisième mandat arrive largement en tête. Il a raflé 14 préfectures sur les 20 ayant donné leurs résultats. Son principal rival Cellou Dalein Diallo a remporté les 6 autres préfectures. Il faut signaler qu’il reste encore à la CENI de publier les résultats dans les 18 autres préfectures dont la circonscription de Mamou et le vote des Guinéens de l’étranger comme ceux établis en Gambie. A signaler que ce décompte se fait dans un contexte déjà tendu. A ce jour, une dizaine de morts est dénombré dans le pays dont un policier. Ce qui accentue la thèse d’une tension postélectorale.
24 nouvelles contaminations à la covid-19
Alors qu’on note une recrudescence de la pandémie de covid19 particulièrement en Europe, en Afrique, la tendance baissière se maintient. Au Sénégal, le ministère de la Santé et de l’Action Sociale a enregistré hier 24 cas positifs sur 899 tests réalisés, soit un taux de positivité de 2,67%. Il s’agit de 12 cas contacts, 07 cas importés et 05 cas issus de la transmission communautaire. Ces derniers sont recensés à Dakar Plateau 01 cas, Rocade-Fann-Bel-Air 01 cas, Touba 01 cas, Yoff 01 cas, et Zac Mbao 01 cas. Aucun décès lié à la covid-19 n’a été enregistré mercredi même si 05 cas graves sont pris en charge dans les services de réanimation. Le ministère de la Santé a déclaré 51 patients hospitalisés guéris du virus. A la date d’hier, le Sénégal est à 15 508 cas positifs dont 14 026 guéris, 321 décédés et donc 1 160 sous traitement.
Les députés en séance plénière mardi prochain
C’est la fin de la récréation pour les députés. Les travaux vont reprendre à partir de mardi prochain après le renouvellement du bureau de l’Assemblée nationale. Ils seront en plénière mardi prochain pour examiner dans un premier temps le projet de loi portant création d’une société nationale dénommée «Société des Mines du Sénégal» en abrégé «SOMISEN SA». Ensuite, ce sera au tour du ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement, Me Youm, de défendre le projet portant création du Fonds d’entretien routier autonome (FERA).
Le marathon budgétaire démarre à partir du 03 novembre
Restons à l’Assemblée nationale pour signaler que le marathon budgétaire va très bientôt commencer. Les ministres vont commencer à défiler devant les commissions techniques pour défendre leurs projets de budget. Sauf changement, les travaux en commissions techniques vont démarrer le 03 novembre prochain. Quant aux séances plénières pour l’examen des projets de budget des différents départements ministériels, elles sont envisagées vers le 18 novembre.
Plainte contre le MEEL
Le Synpics et la Convention des Jeunes Reporters du Sénégal (CJRS) condamnent l’agression de notre consœur Mbayang Sarr Faye du site «Thiey Dakar» par des jeunes du Mouvement des élèves et étudiants libéraux (MEEL), lors de la cérémonie de lancement de la vente des cartes au siège du Pds. Le reporter a été violenté par ces jeunes politiciens jusqu’à lui casser deux doigts. Elle a déposé une plainte à la gendarmerie pour que les auteurs de cette barbarie soient punis à la hauteur de leur forfait.
Talla Sylla prône la départementalisation intégrale
Apparemment la ville de Thiès n’est pas viable. En tout cas, le maire de la capitale du Rail ne veut plus du statut de Thiès. Il a saisi l’opportunité offerte par la journée nationale de décentralisation pour prôner la départementalisation intégrale et la suppression des 5 villes. Ainsi il souhaite que les villes de Thiès et Rufisque redeviennent des communes. Alors le Sénégal aura 550 communes et 45 conseils départementaux.
Un étudiant de l’université de Ziguinchor condamné pour usage de drogue
Natif de Diourbel, l’étudiant en troisième année (Licence 3) à l’université Assane Seck de Ziguinchor, Mamadou Niang Sow contre qui le procureur avait requis six mois de prison, a écopé finalement de quatre mois au même titre que son ami Talla Niang. Quant à Bassirou Faye, le juge a estimé qu’il n’y avait pas suffisamment de preuves attestant sa culpabilité dans cette affaire de drogue. Il a été relaxé contrairement aux deux autres (Talla Niang et Mamadou Niang Sow) qui ont écopé de quatre mois de prison après la disqualification des charges en simple détention en vue de l’usage.
Les manifestants de Tivaouane Peul relaxés
Les six membres du collectif des 1 796 victimes, arrêtés vendredi dernier lors d’une manifestation contre la démolition de leurs maisons à Tivaouane Peul, ont été jugés hier. Il s’agit de Papa Magatte Gaye, Habibou Ndiaye, Gora Ba, Adiouma Diallo, Baye Zale Seck et Modou Faye. Ils sont poursuivis pour manifestation non autorisée et outrage à agents dans l’exercice de leurs fonctions. A la barre, les mis en cause ont nié en bloc les faits qui leur sont reprochés. A l’issue du procès, le tribunal des flagrants délits de Dakar a relaxé les six manifestants.
M. Dioum détruit les biens de son ami et atterrit en prison
Le Commissariat de Police de Grand Yoff a déféré au parquet pour violences, voies de fait, menaces de mort et destruction de biens appartenant à autrui, M. Dioum âgé de 44 ans. Pour une banale histoire de commission de loyer, Dioum a proféré des injures et détruit les biens de son ami I. Traoré. Selon nos sources, c’est le sieur I. Traoré qui aurait sollicité les services de M.Dioum pour une location de magasin pour le compte de son épouse. Sur ce, M. Dioum le met en rapport avec une agence immobilière qui arrive à trouver un magasin. Par la suite, Traoré casque l’argent qu’il remet au responsable de l’agence immobilière. Au bout de quelques jours, M. Dioum appelle au téléphone Traoré pour lui réclamer une commission suite aux démarches qu’il aurait entreprises pour lui faciliter l’obtention du magasin. Frustré, Traoré rappelle son ami Dioum pour lui conseiller de ne pas verser dans la recherche du gain facile. Mécontent des leçons de morale, Dioum effectue une descente au domicile de Traoré pour solder ses comptes avec un couteau. Il se saisit ensuite d’une pierre qu’il balance violemment sur le pare-brise du véhicule de Traoré. Ce dernier commet alors un huissier et porte plainte à la Police de Grand Yoff. Convoqué, M. Dioum refuse de répondre aux questions des limiers. Sa mère, informée de son arrestation, débarque au poste de Police pour dire que son fils souffre de troubles mentaux. N’empêche, M. Dioum est placé en garde à vue en attendant d’être déféré au parquet.
Seydina Alioune Diouf écope 2 mois ferme pour menace de mort
A 25 ans déjà, Seydina Alioune Diouf s’adonne à la drogue et à l’alcool. A chaque fois qu’il est ivre, il menace de mort son père El Hadj Diouf. Ce dernier, habité par une peur bleue de voir son fils abréger sa vie, a déposé une plainte contre lui au commissariat de Police de la Médina. Après audition, le mis en cause est déféré au parquet et placé sous mandat de dépôt. Seydina Alioune Diouf a fait face au juge du Tribunal de Grande Instance de Dakar pour menace de mort, violences à ascendant avec arme blanche et détention de chanvre indien. Mais d’emblée, il a nié les faits. Le prévenu baisse toujours le regard en répondant aux questions du juge. Regrettant son acte, il promet d’arrêter de se droguer. Selon le parquet, le délégué du quartier Astou Guèye a témoigné avoir déposé plusieurs plaintes au commissariat contre le prévenu qui est un récidiviste. Seydina Alioune Diouf a été condamné à deux mois de prison ferme.
ALIOU SALL RÉPOND À MACKY ET CHARGE L'ETAT
Le président de l’Association des maires du Sénégal (AMS) répond au chef de l’État, Macky Sall, après que ce dernier a sermonné les élus locaux sur la distribution des terres.
Aliou Sall, le président de l’Association des maires du Sénégal (AMS) répond au chef de l’État, Macky Sall, après que ce dernier a sermonné les élus locaux sur la distribution des terres. Lui portant la réplique, l’édile de Guédiawaye a engagé la responsabilité des services de l’État sur le foncier. "Nous savons tous qu’il n’est pas possible pour un maire de vendre des terres sans l’autorisation de l’administration qu’elle soit territoriale ou centrale. Ce n’est pas possible. l’État a les vrais pouvoirs en matière d’attributions de terres, c’est les administrations du Domaine, du Cadastre", a-t-il argumenté.
Le jeune frère du président de la République de poursuivre : "Qu’on nous appelle à être sérieux, nous sommes d’accord mais les premiers à être premiers interpellés ce sont les agents de l’État".
Macky Sall, critiquant les élus locaux à l’occasion de la première édition de la journée nationale de la décentralisation tenue hier, à Diamniadio, a dit : "ce n’est pas parce qu’un maire a une couleur rouge ou verte ou jaune que la collectivité a une couleur verte, jaune, rouge".
LE PREFET MENACE LES GUINEENS D'EXPULSION
Alioune Badara Sambe n’apprécie guère les manifestations spontanées de la communauté guinéenne devant leur ambassade au Sénégal
Le préfet de Dakar Alioune Badara Sambe n’apprécie guère les manifestations spontanées de la communauté guinéenne devant leur ambassade au Sénégal pour réclamer le respect des résultats issus des urnes lors de la présidentielle du 18 octobre 2020.
L’autorité administrative, tout en rappelant que les manifestations sur la voie publique obéissent à une déclaration préalable, menace les Guinéens d’expulsion.
« Les organisateurs et participants aux manifestations spontanées de ces jours derniers, aux alentours de l’ambassade de la République de Guinée, s’exposent à lourdes sanctions nonobstant la possibilité de reconduite aux frontières pour les étrangers », avertit Sambe à travers un communiqué daté du 22 octobre.
Il ajoute que toutes les dispositions sont prises pour garantir l’ordre public.
LA TENDANCE BAISSIERE CONTINUE
A ce jour, le Sénégal a enregistré 15 525 cas positifs à la covid-19 dont 14 082 guéris, 321 morts, 1 évacué et 1121 personnes sont encore sous traitement
Le ministère de la santé et de l’action sociale a annoncé ce vendredi 23 octobre 2020 que le Sénégal a enregistré 17 nouveaux cas de contamination à la Covid-19 dont 6 communautaires et 4. Le ministère a également précisé que 56 patients sont déclarés guéris. Aucun décès n’a été signalé.
«Sur plus de 1379 tests réalisés, 17 sont revenus positifs. Il s’agit de 7 cas contacts suivis par les services du ministère de la santé, 6 cas issus de la transmission communautaire, 4 cas importé. Par ailleurs, 56 patients sont testés négatifs et déclarés guéris. 4 cas graves sont également pris en charge dans les services de réanimation de l’hôpital de Fann et de l’hôpital principal de Dakar. Aucun décès lié à la covid-19 n’a été enregistré ce jeudi 22octobre. L’état de santé des patients hospitalisés dans les hôpitaux évolue positivement. A ce jour, le Sénégal a enregistré 15 525 cas positifs à la covid-19 dont 14 082 guéris, 321 morts, 1 évacué et 1121 personnes sont encore sous traitement », a déclaré le directeur de la prévention du ministère de la santé, Elhadji Mamadou Ndiaye.
LA PRESSE COMMENTE LA MISE EN GARDE DE MACKY SALL SUR LE BRADAGE DES TERRES
Dakar, 23 oct (APS) – Les quotidiens ont largement commenté, pour leur édition de vendredi, les propos du président de la République, qui a dénoncé le bradage des terres appartenant à l’Etat par certains maires.
‘’On vous les a confiées parce que vous êtes des maires’’, a déclaré Macky Sall en parlant des terres, en présence de plusieurs maires, lors de la première édition de la Journée nationale de la décentralisation, jeudi, à Diamniadio (ouest).
Lors de cette rencontre, le chef de l’Etat a également invité les maires à ne pas ‘’prendre les terres de [leur] commune’’ pour ‘’les distribuer au premier venu’’. Macky Sall a dit considérer que la terre est ‘’le plus gros risque de conflit’’ au Sénégal.
Ses propos ont été largement relayés par les quotidiens. ‘’Gestion du foncier : Macky [Sall] sermonne les maires’’, écrit WalfQuotidien.
‘’Le président Macky Sall n’y est pas allé par quatre chemins (…) pour dire ses vérités aux acteurs fonciers. Hier, il les a mis en garde contre les pratiques (…) qui ne reposent sur aucune base légale’’, écrit le même journal.
Si le chef de l’Etat a tenu à dénoncer le bradage des terres par certains maires, c’est parce qu’il reçoit 20 à 50 dossiers portant sur des litiges fonciers, ajoute WalfQuotidien.
‘’Macky Sall tance les maires, Aliou Sall défend ses pairs’’, lit-on dans L’Observateur. ‘’Le président de l’Association des maires du Sénégal (…) n’a pas hésité à prendre la défense de ses pairs, à qui le chef de l’Etat reproche la mauvaise gestion du foncier’’, rapporte le même journal.
Le Quotidien s’est surtout intéressé aux ‘’divergences’’ entre Macky Sall et Aliou Sall, maire de Guédiawaye et frère du président de la République. ‘’Cette stigmatisation des maires n’est pas productive. Nous savons tous qu’il n’est pas possible pour un maire de vendre des terres sans l’autorisation de l’administration territoriale ou centrale ; ce n’est pas possible. Quand il y a une délibération, celle-ci est approuvée par le préfet ou le sous-préfet’’, rapporte Le Quotidien, citant Aliou Sall, qui prenait part à la réunion sur la décentralisation.
‘’Des délibérations synonymes (…) d’aberration. Les milliers d’hectares à Fanaye, Gnith, Dodel, Mbane, Ndingler et ailleurs ont failli allumer le feu dans ces communes’’, écrit Le Quotidien, rappelant ainsi de célèbres litiges liés à la terre.
‘’Macky [Sall] sermonne les maires, Aliou Sall incrimine les agents de l’Etat’’, affirme L’As.
‘’Les maires ne sont pas exempts de tout reproche dans la gestion du foncier local. Et le président de la République n’y est pas allé par quatre chemins pour les exhorter à une introspection. Mais tous les abus [venant des] élus sont légitimés par les services de l’Etat. Raison pour laquelle le président de l’AMS (Association des maires du Sénégal), Aliou Sall, a demandé au chef de l’Etat d’interpeller l’administration (…) pour résoudre ces [problèmes]’’, écrit L’As.
Source A semble minimiser la dénonciation faite le chef de l’Etat. ‘’Les mots, à eux seuls, ne peuvent pas changer le monde. Il faut (…) poser des actes forts’’, soutient le même journal, invitant Macky Sall à remettre ‘’les brebis égarées (les maires qui bradent les terres) sur le droit chemin’’.
‘’C’est eux dans eux’’, ajoute le même journal, laissant entendre que les élus qui pillent les terres appartenant à l’Etat sont pour la plupart des militants de partis politiques de la majorité présidentielle. ‘’De Kaolack à Louga en passant par Keur Samba Kane, Thiamène-Pass, Guédiawaye, Pikine… tous les maires de ces localités appartiennent à la majorité présidentielle’’, soutient Source.
‘’Macky et Aliou Sall se rejettent la faute’’, titre EnQuête, faisant dire au président de l’AMS que seul ‘’l’Etat a le vrai pouvoir en matière d’attribution des terres’’.
Le Soleil estime que ‘’les élus [ont été] mis devant leurs responsabilités’’ par le président de la République. ‘’L’AMS ne soutiendra pas les maires auteurs d’actes illégaux’’, précise le même journal, citant Aliou Sall.
Il n’était pas question seulement des terres lors de la Journée nationale de la décentralisation, selon Le Témoin Quotidien. ‘’Macky [Sall] réaffirme l’autorité de l’Etat’’, écrit-il, reprenant ces propos du chef de l’Etat : ‘’Donner plus de moyens [aux collectivités territoriales], oui, donner plus de prérogatives, oui, mais maintenir l’autorité de l’Etat n’est pas négociable.’’
‘’Que les maires rebelles contre le pouvoir en place se le tiennent pour dit. Le régime de Macky Sall ne transige pas sur certaines de ses prérogatives…’’ commente Sud Quotidien.
Selon Vox Populi, M. Sall s’est réjoui d’avoir fortement augmenté le budget de l’Etat. ‘’Ce Sénégal n’a rien à voir avec ce qu’il y avait il y a dix ou quinze ans. (…) En 2000, notre budget national était de 596 milliards de francs CFA. En 2012, c’était autour de 1.900 ou 2.000 milliards. Aujourd’hui, il est à 4.5000 milliards. Dans quatre ou cinq ans, nous serons à 5.000 milliards’’, a dit Macky Sall, selon Vox Populi.
Le journal affirme que la Journée de la décentralisation ‘’a servi de tribune au président de la République pour égratigner ses prédécesseurs à la tête du pays’’, leur reprochant de n’avoir ‘’pas eu le nez assez creux pour doter le Sénégal d’un budget à la hauteur des ambitions de développement du pays’’.
‘’Le pays de [Léopold Sédar] Senghor n’est plus le même. Après Abdou Diouf et Abdoulaye Wade, la deuxième alternance charrie des montants faramineux’’, commente Kritik’, soulignant que ‘’les montants hallucinants’’ dont parle Macky Sall ‘’tardent à avoir un effet sur les populations éprouvées par les difficultés…’’
L’HISTOIRE DU PAKAO RETRACÉE DANS UN LIVRE
L’ouvrage ’’Pakao d’autrefois, son histoire et sa culture’’ du guide religieux et acteur de développement, Mouhammadou Kanamoui Souane dit N’Mama, est un témoignage objectif sur une culture qui défie le temps selon Abdoulaye Diop
Dakar, 22 oct (APS) – L’ouvrage ’’Pakao d’autrefois, son histoire et sa culture’’ du guide religieux et acteur de développement, Mouhammadou Kanamoui Souane dit N’Mama, est un témoignage objectif sur une culture qui défie le temps, remontant très loin dans la mémoire des initiés, a salué, jeudi, le ministre de la Culture et de la Communication.
’’L’ouvrage que nous présentons aujourd’hui a été écrit en mandingue, puis traduit en français et il m’a plu, en effet, de voir que son auteur, témoigne avec objectivité sur une culture qui défie le temps, remontant dans la mémoire des initiés’’, a dit Abdoulaye Diop lors de la cérémonie de dédicace du livre.
Selon lui, cette publication retrace ’’l’histoire et la culture sans aucun esprit partisan, avec la démarche du chercheur attentif aux récits qui lui sont faits, dans l’objectivité et la mesure, pour dispenser au lecteur un savoir utile’’.
’’Enseigné au monde, surtout à la jeunesse sénégalaise et africaine, il constituera sans nul doute une ressource à forger des femmes et des hommes nouveaux, aptes à assumer l’héritage, le patrimoine et le devenir’’, a-t-il soutenu.
Le Pakao, qui correspond à la région de Sédhiou (Casamance), a-t-il dit, est ’’un terreau où murissent des femmes et des hommes au tempérament trempé dans une histoire et une culture qui bouscule les défis et se fraie des itinéraires bordés de palmes’’.
A l’en croire, c’est son ancrage dans son territoire en tant qu’homme de terrain, acteur de développement qui a œuvré dans divers secteurs d’activités et son parcours remarquable d’érudit , comme les siens, qui ont permis à l’auteur de ’’parler avec autorité ainsi du Pakao dont la diversité ethnique (Mandingue, Baynouks, Balante, Diolas, peuls, Mancagnes et Mandjacks), en constitue le socle solide qui nécessairement une lumière bienfaisante’’.
’’Pendant trente ans, l’auteur a sillonné cette belle région pour nous faire cet ouvrage si dense comme la forêt du Pakao et nourricier à profusion’’, a pour sa part déclaré le directeur du Monument de la Renaissance africaine, Pr Racine Senghor qui faisait la présentation du livre.
Il a expliqué que cet essai qui se lit ’’comme un compte sur une épopée noble, vaillante, glorieuse et constitutive, est un patrimoine et une histoire qu’il faut s’approprier’’.
’Pour son auteur Mouhammadou Kanamoui Souane, le livre ’’retrace la genèse du Pakao’’.
’’Il parle successivement des djihadistes, des résistants, des vandales, des trois créatures (Feng-Koto, Faating et Kondoron), des noms de ses sept provinces, des vingt-cinq premières mosquées, des reines coutumières, des coutumes et traditions, des proverbes mandingues (…), ainsi que l’histoire du mystérieux caïman, Saamiron Bamba’’, a t-il fait savoir.
Mouhammadou Kanamoui Souane dit voulir à travers cet ouvrage, ’’rendre au Pakao, sa place sur le plan historique, culturel et religieux à l’échelle nationale’’ pour permettre de ’’découvrir le passé de grandissimes érudits, guerriers et résistants que nous ont témoigné les griots-poètes’’.
ALIOUNE TINE PRÔNE UNE RÉPONSE RÉGIONALE
L’expert indépendant des Nations Unies pour le Mali fondateur du Think tank ’’Afrikajom Center’’, appelle à une ’’réponse régionale’’ à ’’la crise de la démocratie, du suffrage universel, de la gouvernance et de la sécurité’’ en Afrique de l’Ouest.
Dakar, 22 oct (APS) – L’expert indépendant des Nations Unies pour le Mali, Alioune Tine, fondateur du Think tank ’’Afrikajom Center’’, appelle à une ’’réponse régionale’’ à ’’la crise de la démocratie, du suffrage universel, de la gouvernance et de la sécurité’’ en Afrique de l’Ouest.
’’La crise de la démocratie, du suffrage universel, de la gouvernance et de la sécurité est régionale et c’est par une réponse régionale au sein de la CEDEAO, qu’une réponse appropriée et durable pourra être trouvée’’, a-t-il indiqué lors d’un entretien, jeudi, avec l’APS.
’’Cela appelle de la part de toute l’opinion africaine une mobilisation exceptionnelle’’, a estimé Alioune Tine, ancien président de la Rencontre africaine pour la défense des droits de l’homme (RADDHO).
M. Tine a exprimé ses ’’sérieuses préoccupations’’ par rapport à ’’la grave crise régionale de la démocratie, du suffrage universel, de la gouvernance et de la sécurité qui constitue à terme un véritable risque de déflagration de l’Afrique de l’ouest’’.
Le fondateur du Think tank ’’Afrikajom Center’’ a, entre autres, recommandé ’’un sommet extraordinaire’’ de la CEDEAO consacré à la crise régionale de la démocratie, des élections, des droits humains et de la gouvernance.
Cette rencontre pourrait faire le diagnostic des ’’causes profondes’’ de la crise et ’’proposer des remèdes appropriés aux pathologies et dysfonctionnements de la démocratie et des élections qui sont une menace pour la stabilité régionale’’.
Il a aussi recommandé ’’une réforme profonde de la Commission de la CEDEAO qui semble avoir atteint ses limites dans la prévention, la gestion et la résolution des crises particulièrement les crises de la démocratie et des élections’’.
M.Tine a appelé aussi à ’’repenser l’observation des élections qui tourne à vide et est incapable de jouer quel que rôle que ce soit dans le cadre de crises graves des élections et des droits humains comme celles de la Côte d’Ivoire et de la République de Guinée’’.
Il a également suggéré de ’’renforcer l’indépendance structurelle, juridique et financière des organes de régulation et d’arbitrage nationaux, régionaux et internationaux qui font l’objet de contestations et de discrédit de la part de certains acteurs politiques et de la société civile pour leur manque d’impartialité et leurs dysfonctionnements’’.
M. Tine a recommandé la création d’une commission d’enquête internationale sur ’’les violations graves des droits de l’homme en Côte d’Ivoire et en République de Guinée’’.
Selon lui, ’’l’impunité de certains auteurs de violations graves de droits de l’homme en Guinée (événements du 28 septembre 2009) et en Côte d’Ivoire (événements post-électoraux de 2010) explique la récidive de ces mêmes violations en ce moment dans ces pays’’.
L’ancien haut responsable d’Amnesty international pour l’Afrique de l’Ouest et l’Afrique centrale estime qu’il ’’faut la mobilisation’’ de l’opinion africaine et internationale pour ’’mettre une forte pression sur la CEDEAO et les leaders politiques africains, toutes obédiences confondues, pour le respect du droit à la vie, à l’intégrité physique, à la jouissance des libertés publiques et surtout et fondamentalement à la paix et au bien-être des africains’’.