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1 juillet 2025
LE CORONAVIRUS DOIT INCITER LES MUSULMANS AU REPENTIR
La pandémie doit inciter au raffermissement de leur foi en Dieu, a déclaré Serigne Moustapha Mbacké en dirigeant la prière de l’Aïd el-Kébir à la mosquée Massalikoul Djinane
La pandémie de Covid-19 doit inciter les fidèles au repentir et au raffermissement de leur foi en Dieu, a déclaré Serigne Moustapha Mbacké en dirigeant la prière de l’Aïd el-Kébir à la mosquée Massalikoul Djinane, à Dakar.
‘’Comme toute difficulté qui nous met à l’épreuve, cette pandémie doit être saisie par les musulmans comme étant une occasion unique pour se repentir et se rapprocher de Dieu’’, a-t-il dit devant des milliers de fidèles venus des nombreux quartiers de la capitale sénégalaise.
Pour y arriver, a indiqué l’imam, les musulmans doivent faire de la prière une arme et s’inspirer du prophète Ibrahim, qui, en suivant une recommandation divine, n’a nullement hésité à donner en sacrifie l’être qui lui est le plus cher, son fils.
‘’Quand Dieu a su que sa foi était inébranlable, il a aussitôt donné ordre à l’ange Gabriel de remplacer l’enfant par un bélier, quand Ibrahim était prêt à porter le coup fatal à son fils. Cela veut que lorsqu’on accepte les choses telles que Dieu les veut, nous ne pouvons qu’en sortir bien récompensés’’, a dit Serigne Moustapha Mbacké.
Il a également invité les musulmans au culte de la paix et de la tolérance, suivant une recommandation des grands érudits.
En raison de la pandémie de Covid-19, la prière de l’Aïd el-Kébir s’est déroulée à la mosquée Massalikoul Djinane dans le strict respect des mesures de prévention de la Covid-19.
Les mesures prises par les responsables de la mosquée faisaient obligation aux fidèles d’apporter une natte individuelle, de porter le masque, de se laver les mains avec du gel hydroalcoolique et de respecter la distanciation physique.
Du matériel de lavage des mains était installé sur toutes les entrées de la mosquée, et les masques étaient distribués gratuitement aux fidèles qui n’en avaient pas.
Les forces de l’ordre, aidées du personnel de la mosquée Massalikoul Djinane, veillaient au strict respect des gestes barrières.
MACKY SALL INSISTE SUR LE RESPECT DES GESTES BARRIÈRES ET LA PROTECTION DES PERSONNES ÂGÉES
Le président de la République a exhorté vendredi ses compatriotes à respecter les gestes barrières contre le Covid-19 et a demandé aux jeunes d’aider à la protection des personnes âgées contre la maladie à coronavirus.
Dakar, 31 juil (APS) – Le président de la République a exhorté vendredi ses compatriotes à respecter les gestes barrières contre le Covid-19 et a demandé aux jeunes d’aider à la protection des personnes âgées contre la maladie à coronavirus.
S’adressant à la nation à l’occasion de la Tabaski, la fête du sacrifice commémorant la soumission du prophète Ibrahim à Dieu, Macky Sall a tenu à ‘’insister’’ sur le port du masque, le lavage des mains et la distanciation sociale pour réduire les risques de propagation du Covid-19.
‘’La seule [mesure] qui peut aider à freiner la maladie, c’est le respect des gestes barrières, c’est surtout le port correct du masque et la distanciation sociale’’, a-t-il dit en s’exprimant sur la RTS, assurant que ‘’nous pouvons arrêter la propagation et protéger des vies’’ du Covid-19.
‘’La jeunesse a un rôle déterminant à jouer. Elle peut penser qu’elle est protégée. Elle doit protéger les personnes âgées’’, a dit le chef de l’Etat, rappelant que les plus âgés ont payé le plus lourd tribut à la pandémie de coronavirus.
Il a demandé le pardon de tous et a accordé le sien à tout le monde, à l’occasion de la Tabaski, célébrée le 10 du dernier mois du calendrier musulman.
Cette année, la Tabaski se déroule dans un contexte singulier : la pandémie de coronavirus, qui a fait des centaines de milliers de morts dans le monde.
Au Sénégal, un peu plus de 10.000 cas de coronavirus ont été recensés par le ministère de la Santé depuis la découverte du premier cas dans le pays, le 2 mars.
Quelque 200 personnes en sont mortes, et 3.176 patients sont pris en charge dans les centres de traitement de la maladie, selon le dernier bilan donné de la maladie, jeudi, par le ministère de la Santé.
DÉCÈS DE GORA NGOM, PROMOTEUR DE KHELCOM BÂCHES
Gora Ngom n’est plus. Le promoteur de Khelcom Bâches, société spécialisée dans la confection et la location de bâches et autres chapiteaux à l’occasion de grandes cérémonies est décédé ce matin
Gora Ngom n’est plus. Le promoteur de Khelcom Bâches, société spécialisée dans la confection et la location de bâches et autres chapiteaux à l’occasion de grandes cérémonies est décédé ce matin, à l’hôpital Principal de Dakar selon nos confrères de DakarActu. Gora Ngom y avait été hospitalisé depuis plus d’une semaine, avant de rendre l’âme tôt ce matin.
A MBOUR, UN IMAM APPELLE LES FIDÈLES À FAIRE BON USAGE DES RÉSEAUX SOCIAUX
Pape Ibrahima Faye, adjoint de l’imam de la grande mosquée de Mbour (ouest), a dénoncé vendredi l’usage des réseaux sociaux et des médias classiques par certains pour insulter, calomnier ou régler leur compte à leurs semblables.
Mbour, 31 juil (APS) - Pape Ibrahima Faye, adjoint de l’imam de la grande mosquée de Mbour (ouest), a dénoncé vendredi l’usage des réseaux sociaux et des médias classiques par certains pour insulter, calomnier ou régler leur compte à leurs semblables.
‘’Les réseaux sociaux, les médias en général, ne doivent pas être utilisés pour des injures, des invectives et des règlements de comptes’’, a-t-il dit à l’occasion de la prière de la fête de Tabaski.
‘’Rien n’est éternel dans ce monde. Devant Dieu, le jour de la résurrection, nous répondrons tous de nos actes, quels qu’ils soient’’, a-t-il lancé devant les nombreux fidèles.
Pape Ibrahima Faye a ajouté, s’adressant encore à ses coreligionnaires : ‘’L’un des péchés les plus graves, c’est de raconter de mauvaises choses sur son prochain. Chaque individu a des défauts qu’il ne souhaite pas voir étaler sur la voie publique, sur les réseaux sociaux et les médias.’’
Le prophète Mohamed recommande aux musulmans de ne se préoccuper que leurs défauts, pas de ceux des autres, selon le religieux.
‘’Devant Dieu, chaque membre de notre corps témoignera de ses actes. Et chaque péché sera puni. Nous sommes des handicapés, chacun d’entre nous vit avec un handicap’’, a insisté Pape Ibrahima Faye, faisant allusion aux défauts inhérents à chaque être humain.
Tout musulman qui ne fait pas les cinq prières quotidiennes recommandées par sa religion n’en est pas un, a-t-il dit aux fidèles, les invitant au respect strict des recommandations de l’islam, du Coran.
Le religieux a prié pour que la pandémie de coronavirus soit éradiquée le plus vite possible, au Sénégal et partout dans le monde.
Les musulmans du Sénégal, comme ceux de nombreux pays, célèbrent ce vendredi l’Aïd al-Adha ou Tabaski, l’une des principales fêtes de l’islam.
La ‘’fête du sacrifice’’, qui a lieu le 10 du dernier mois du calendrier musulman, se déroule cette année dans un contexte singulier : la pandémie de coronavirus, qui a fait des centaines de milliers de morts dans le monde.
Au Sénégal, un peu plus de 10.000 cas de coronavirus ont été recensés par le ministère de la Santé depuis la découverte du premier cas dans le pays, le 2 mars.
Quelque 200 personnes en sont mortes, et plus de 3.000 patients sont pris en charge dans les centres de traitement de la maladie, selon le dernier bilan donné de la maladie, vendredi, par le ministère de la Santé.
UNE TABASKI SOUS PRESSION SOCIALE
Des moutons hors de prix, des obligations familiales intenables et une conjoncture accentueé par la crise du covid-19... Les chefs de famille vivent un calvaire à l'occasion de cette fête de l'Aïd al-Adha
Un rendez-vous crucial dans ce pays à majorité musulmane, où la pression sociale est insoutenable pour certains ménages. Plusieurs cas de suicide de chefs de famille qui n'ont pas les moyens d’acheter le mouton sont régulièrement relatés par la presse locale.
LA BANLIEUE DE DAKAR SINISTRÉE PAR LES PLUIES DILUVIENNES
Une route impraticable, des maisons sous les eaux, un plan d'assainissement inexistant, c'est le nouveau paysage de Warouwaye, un quartier oublié dans la lointaine banlieue
Au Sénégal, c’est devenu la tradition : chaque année les populations de la banlieue dakaroise souffrent des méfaits de l'hivernage. Cette semaine, avec les premières pluies, plusieurs familles sont une nouvelle fois sous les eaux.
Une route impraticable, des maisons sous les eaux, un plan d'assainissement inexistant, c'est le nouveau paysage de Warouwaye, un quartier oublié dans la lointaine banlieue dakaroise.
Astou Thiam, l'une des premières habitantes de Warouwaye, raconte le calvaire que la communauté vit à chaque saison des pluies. "Dès que le ciel devient orageux on meurt d’inquiétude parce qu'on pense automatiquement aux inondations", fulmine la dame qui indique qu'ils perdent la totalité de leurs biens lorsqu'il pleut.
Abandonnés, les habitants de Warouwaye se sentent marginalisés. "On dirait qu’on n’est même pas des citoyens", peste Astou. Pour elle et les autres habitants, les eaux stagnantes représentent un danger pour la santé notamment celle des enfants qui "traînent souvent des maladies" après chaque hivernage. Le comble, pour Astou Thiam, c'est que lesautorités sont "fantomatiques".
La situation n'affecte pas que les familles. Dans les édifices publics et lieux de commerces de la banlieue, usagers et professionnels sont mécontents. Mouhamed Sy, vendeur au marché de Pikine, souligne que cette situation est un risque sanitaire supplémentaire car il y a les marchés qui profitent de la pluie pour "ouvrir leurs fosses et évacuer les eaux usées". Et pour lui, "tout cela combiné au coronavirus rend la situation critique".
LES MUSULMANS DU SÉNÉGAL FÊTENT L’AÏD AL-ADHA, CE VENDREDI 31 JUILLET
La ‘’fête du sacrifice’’, qui a lieu le 10 du dernier mois du calendrier musulman, se déroule cette année dans un contexte singulier : la pandémie de coronavirus, qui a fait des centaines de milliers de morts dans le monde.
Dakar, 31 juil (APS) – Les musulmans du Sénégal, comme ceux de nombreux pays, vont célébrer ce vendredi 31 juillet l’Aïd al-Adha, l’une des principales fêtes de l’islam appelée aussi Tabaski.
La ‘’fête du sacrifice’’, qui a lieu le 10 du dernier mois du calendrier musulman, se déroule cette année dans un contexte singulier : la pandémie de coronavirus, qui a fait des centaines de milliers de morts dans le monde.
Au Sénégal, un peu plus de 10.000 cas de coronavirus ont été recensés par le ministère de la Santé depuis la découverte du premier cas dans le pays, le 2 mars.
Quelque 200 personnes en sont mortes, et 3.176 patients sont pris en charge dans les centres de traitement de la maladie, selon le dernier bilan donné de la maladie jeudi 30 juillet par le ministère de la Santé.
Abdoulaye Diouf Sarr, le ministre chargé de ce département ministériel, a recommandé aux fidèles musulmans de fêter la Tabaski là où ils résident pour limiter au strict minimum les déplacements et réduire les risques de propagation de la maladie.
De nombreux fidèles ont préféré ne pas suivre cette recommandation. Comme chaque année, ils ont quitté Dakar et d’autres villes du pays pour passer l’Aïd al-Adha dans des localités de leur choix.
La communauté mouride, l’une des principales confréries musulmanes du pays, a annoncé qu’à Dakar, la prière de Tabaski sera dirigée par l’imam Serigne Moustapha Mbacké, dans la mosquée Massalikoul Djinane, inaugurée en 2019 en présence du président de la République, Macky Sall, et du khalife général des mourides, Serigne Mountakha Mbacké.
MULTIPLE PHOTOS
LA PRIÈRE DE LA TABASKI À LA MOSQUÉE OMARIENNE
Comme un peu partout dans le monde, la communauté musulmane du Sénégal célèbre la fête de l’Aïd el Kebir ce vendredi, 31 juillet 2020.
Comme un peu partout dans le monde, la communauté musulmane du Sénégal célèbre la fête de l’Aïd el Kebir ce vendredi, 31 juillet 2020. Une fois n’est pas coutume, elle sera célébrée à l’unisson dans le pays. Mais, ce sera dans un contexte particulier : avec la crise sanitaire causée par la propagation du coronavirus, les quelques mosquées qui ont ouvert leurs portes l’ont fait dans des conditions très strictes. Masques, gels, distanciation physique...
Rien n’est laissé au hasard par les hommes, femmes et enfants qui ont ainsi répondu à l’appel. Comme à Masalikul Jinaan, c’est également le cas à la mosquée omarienne, sise sur la corniche Ouest où s’est rendu un de nos reporters photographes pour immortaliser le moment.
par Fatoumata Sissi Ngom
LE RÊVE LUCIDE DE ROKHAYA
EXCLUSIF SENEPLUS - L’homme a pris le dessus dès le début. S’en sont suivies injustices et dominations millénaires au détriment de la femme. Mais comme au cours du cycle de la vie, les sociétés sont en train de tendre vers un équilibre naturel
Dans ce texte initiatique et fort, Fatoumata Sissi Ngom déplie les dimensions originelles de l’homme et de la femme et mêle Science, biologie cellulaire et philosophie pour expliquer les inégalités hommes-femmes et analyser la fin prochaine, naturelle et programmée de la masculinité nocive.
Rokhaya se lamente beaucoup sur le sort de la femme dans la société africaine. Elle veut comprendre l’origine des règles de la vie du monde et des injustices envers les femmes. Rokhaya a un don extraordinaire. Celui d’entrer dans des sortes de limbes, espace magique et indéterminé, et d’y construire ses propres rêves. On appelle cela les rêves lucides. Elle s’allongea sur son lit, appliqua la méthode dont elle seule a le secret et plongea dans un doux sommeil. Aujourd’hui, elle a décidé de converser en rêve avec un très grand biologiste, le Docteur Shettles, qui avait fait, il y a très longtemps, une formidable découverte.
– Dr Shettles, dit-elle, je voudrais comprendre le début de la vie et examiner l’origine des inégalités entre l’homme et de la femme. Qu’avez-vous à m’apprendre ?
– Et si on faisait un jeu ? lui répondit-il. Je vous donne quelques petits indices, et vous réfléchissez après.
Il continua.
– Avant le début de la vie, les spermatozoïdes mâles, qui font un voyage fantastique vers l’ovule pour former un bébé garçon, sont ultra rapides. Cependant, ils sont fragiles et leur durée de vie se mesure en heures. Les spermatozoïdes femelles, eux, qui font le même merveilleux voyage vers l’ovule pour former un bébé fille, sont plus lents, mais beaucoup plus résistants et résilients. Elles peuvent vivre jusqu’à trois jours ou même plus parfois.
Soudain, dans son propre rêve, Rokhaya eut une illumination. L’origine du monde se dessina devant elle. N’y a-t-il pas là un puissant message caché ? La Nature est extraordinaire.
Elle se mit à méditer pour élaborer une théorie.
– Ah ! Voilà donc pourquoi il y a plus d’hommes que de femmes qui naissent dans ce monde, pensa-t-elle. Ils arrivent à l’ovule plus rapidement. J’avais un jour posé la question à un professeur de géographie, mais il avait uniquement convoqué Dieu dans ses explications. Voilà pourquoi aussi, naturellement, les femmes vivent plus longtemps que les hommes : la Nature reprend ses prédispositions. Mais alors, que s’est-il passé dans le monde ? Se demanda-t-elle.
La réponse lui vint. C’est l’homme qui a décidé des premières règles et défini les premiers ordres du monde. C’est un homme qui a décidé que la femme lui était inférieure. C’est un homme qui a décidé que la femme doit lui être soumise. C’est un homme qui a décidé de quelle façon une femme doit s’habiller. L’homme a pris le dessus dès le début du monde. S’en sont suivies injustices et dominations millénaires au détriment de la femme. Mais comme au cours du cycle de la vie, les sociétés sont en train de tendre vers un équilibre naturel qui redonnera sa place à la femme. Cette marche est lente et se déroule dans le temps du monde. La femme marche avec force et tranquillité vers son temps. Elle prouve qu’elle peut faire les mêmes choses que l’homme. Il en existe des guerrières, des héroïnes, des inventrices, des créatrices. En Afrique, comme dans tous les autres continents du monde, justice est en train d’être faite pour la femme. Mais le temps semble plus long en Afrique.
Alors elle décida, dans son rêve, d’écrire une lettre aux enfants d’Afrique.
À la petite fille qui me lit, sache que tu n’es ni inférieure, ni moins forte que les petits garçons. Ton cerveau est capable des mêmes choses que celui d’un garçon. Tu as le droit d’étudier, de travailler et de participer plus tard au développement de ton pays. Toi aussi tu peux changer le monde pour le meilleur. Tu es libre. Mais en grandissant, sache que l’homme n’est pas ton ennemi: il peut être ton partenaire. Si vous coopérez, il peut te compléter.
Au petit garçon qui me lit, ouvre les yeux autour de toi et observe les injustices envers les filles. Si tu vois qu’on frappe une fille, proteste. Si tu vois qu’on te sert une plus grande quantité de nourriture que ta sœur, ta cousine, ou ton amie, uniquement parce que tu es un jeune homme et que tu dois être plus fort, proteste. Si tu vois qu’une petite fille passe beaucoup de temps en cuisine au lieu de faire ses devoirs comme toi, proteste. En grandissant, sache que la soumission et la faiblesse sont des anomalies: la femme est ton partenaire. Si vous coopérez, elle peut te compléter.
Rokhaya remercia le Dr Shettles et décida d’ouvrir les yeux. Elle jeta un regard circulaire dans sa chambre et remarqua une feuille de papier pliée en deux sur son bureau. Alors elle la déplia et découvrit la lettre qu’elle avait écrite dans son rêve.
Ce texte a été écrit dans le cadre d’un futur projet éducatif et artistique au Sénégal, Gno Yam (Nous sommes égaux).
Fatoumata Sissi Ngom est analyste de politiques, écrivaine (Le silence du totem, 2018), (La tragédie des horizons, Revue Apulée, 2020), ingénieur en informatique et en mathématiques financières et diplômée de Sciences Po Paris.
par Karim Wade
MES VOEUX POUR LA TABASKI
Cette année plus que les autres, nous prierons Allah (SWT) d’accepter notre sacrifice ainsi que nos invocations pour plus de santé, de sérénité, de sécurité et de stabilité au Sénégal et dans notre sous-région
Chers compatriotes, nous célébrons cette année la fête de l’Aid El Kébir dans un contexte très particulier, marqué par la lourde présence de la pandémie du Coronavirus dans notre pays et partout à travers le monde.
En cette occasion, je voudrais d’abord rendre grâce à Dieu, Le Tout Puissant, qui par sa majestueuse volonté nous a permis de sacrifier encore à sa recommandation, perpétuée depuis l’époque du prophète Ibrahim. Que la Paix d’Allah soit sur Lui.
Je voudrais ensuite formuler, des vœux chaleureux de prompt rétablissement à l’endroit des malades et des prières ardentes pour le repos de l’âme de celles et ceux qui ont été arrachés à notre affection au cours de l’année.
La situation sanitaire inédite en cours nous appelle tous, quelle que soit notre appartenance politique, ethnique ou religieuse à travailler de concert, pour endiguer la pandémie du coronavirus, en respectant les mesures barrières recommandées par les autorités de la santé.
Cette année plus que les autres, nous prierons Allah (SWT) d’accepter notre sacrifice ainsi que nos invocations pour plus de santé, de sérénité, de sécurité et de stabilité au Sénégal et dans notre sous-région.
J’implore enfin, en ce jour sacré, célébré par les musulmans du monde entier, le pardon de chacune et de chacun d’entre vous tout en vous adressant mes chaleureux vœux de bonheur et de réussite.