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30 juin 2025
LES TRAVAILLEURS DE MEDIS CHARGENT LA DIRECTION GENERALE
La volonté du chef de l’Etat Macky Sall d’investir 05 milliards pour la relance des activités de l’usine pharmaceutique médis tarde à se matérialiser au grand dam de ses employés
La volonté du Chef de l’Etat Macky Sall d’investir 05 milliards pour la relance des activités de l’usine pharmaceutique médis tarde à se matérialiser au grand dam de ses employés. Ces derniers ont fait une sortie dans la presse pour s’en prendre à leur direction et ensuite crier au secours.
Le retard accusé dans le processus de réouverture de l’usine pharmaceutique Médis pour la lutte contre la Covid-19 inquiète ses employés. Ces derniers ont organisé hier une conférence de presse dans les locaux de ladite société pour dénoncer l’attitude de leurs employeurs, mais aussi pour lancer un cri du cœur au Chef de l’Etat. « L’heure est grave pour les travailleurs de Médis. Il faut que le président de la République Macky Sall prenne les choses en main pour décanter la situation sociale des travailleurs de Médis qui aujourd’hui vivent dans la précarité », a fait savoir le coordonnateur des délégués, Médoune Diop.
Faisant le point sur le programme de relance des activités de leur usine, ces travailleurs ont déploré l’attitude de leur Direction générale. «Les instructions du Chef de l’Etat pour la relance des activités de notre société n’ont pas été respectées. Car aucune recommandation issue de notre rencontre avec l’Etat, la Direction et nous délégués du personnel n’a été exécutée à ce jour.
Et la faute incombe à la Direction qui a fait preuve d’un manque de volonté totale», dénonce encore le coordonnateur général des délégués du personnel de Médis. Car, a-t-il tenu à faire savoir pour se justifier : «Le Président avait demandé que l’on investisse 05 milliards pour la reprise des activités de l’usine. Mais à ce jour, rien n’a bougé à cause de la Direction. C’est pourquoi nous avons tenu ce point de presse pour lui dire que les gens sont en train de défier ses instructions. C’est pourquoi, nous demandons au Chef de l’Etat d’intervenir car aucune de ses instructions n’a été respectée jusqu’à ce jour».
Sur les préalables posés pour la relance des activités de leur société, ces travailleurs précisent : «Nous exigeons le paiement de nos 06 mois d’arriérés de salaires, la prise en charge médicale des travailleurs et la consolidation de nos acquis.»
Pour ce qui est de leur situation sociale, Médoune Diop crie son désarroi : «Nous vivons dans la précarité et dans la galère. Aujourd’hui, c’est le désarroi total chez les travailleurs. Durant les fêtes de Pâques, les gens ont souffert et avec l’approche de la Tabaski, certains d’entre nous risquent de ne pas acheter le mouton pour être restés 06 mois sans salaires», avant d’interpeller à nouveau les autorités étatiques pour le règlement de leurs difficultés.
Et en attendant l’intervention des autorités, certains médicaments qui étaient fabriqués par l’usine et souvent utilisés par les patients sont en rupture dans les pharmacies. On peut citer entre autres le Paracétamol, Parégorique, Paluject pour lutter contre la Paludisme, la Chloroquine pour éradiquer le Coronavirus entre autres.
«LE MAGISTERE DE MACKY SALL EST UN UNE GRANDE DECEPTION»
Comme à son habitude, c’est un Moustapha Diakhaté qui fait feu de tout bois qui s’est entretenu avec «L’as» et a tiré à bout portant sur le président de la République
Comme à son habitude, c’est un Moustapha Diakhaté qui fait feu de tout bois qui s’est entretenu avec «L’as» et a tiré à bout portant sur le président Macky Sall. Il a vertement critiqué la gouvernance de l’actuel régime tout en s’indignant particulièrement de l’affaire des gazelles oryx qu’il qualifie de scandale écologique et de trahison de la communauté internationale.
Plusieurs institutions de la république ont été épinglées par l'Inspection Générale d'état (Ige) pour mauvaise gestion des deniers publics. Certains observateurs s’étonnent du fait que les rapports de ces corps de contrôle connaissent rarement de suite. Votre commentaire sur cette question ?
Tout laisse croire que les responsables de ces institutions, auteurs de présumées malversations, ne seront ni sanctionnés, ni punis ou même inquiétés. En effet, contrairement à ce qu’il avait promis aux Sénégalais, l’impunité est devenue la norme lorsque les épinglés par des rapports des corps de contrôle de l’Etat sont du même bord politique que le président de la République. Pour ce qui concerne la bonne gouvernance et la reddition des comptes publics, le magistère de monsieur Macky Sall est un grand ratage, un immense fourvoiement, une grande déception. Sa promesse phare d’une gouvernance sobre et vertueuse, cet engagement de l’ancien candidat de Macky 2012 puis de Benno Bokk Yaakaar, huit ans après le début de son déclenchement, est sur le point de déboucher sur un retentissant fiasco politique et moral. La réactivation de la Crei qui avait suscité beaucoup d’espoir n’a pas servi à sanctionner les fautifs du régime du Président Wade. Bien au contraire, elle a été transformée comme arme d’une vengeance judiciaire contre le Président Abdoulaye Wade et sa famille. En effet, parmi les 25 hauts responsables du Pds qui ont été épinglés et dont certains ont fait l’objet d’une demande de levée de leur immunité parlementaire, seul Karim Wade a été jugé et condamné. Pour ce qui concerne les rapports de l’Ige, depuis 2012, seul l’ancien maire de Dakar a été poursuivi. Pendant ce temps, une vingtaine de rapports de l’Ofnac dorment dans les tiroirs du procureur. Les Sénégalais ont raison de penser qu’il n’arrivera rien aux responsables de ces présumées malversations.
En dehors des rapports de l’Ige, l’actualité est marquée par l’affaire des gazelles oryx qui implique des membres du gouvernement parmi lesquels Abdou Karim Sall. Quelle analyse en faites-vous ?
C’est un scandale écologique. C’est une trahison de la communauté internationale qui avait voulu associer notre pays à son combat pour sauver ces espèces animales en voie d’extinction. L’implication des membres du gouvernement, notamment du ministre l’Environnement Abdou Karim Sall dans ce braconnage d’Etat, m’attriste et me choque. Leur attitude est inacceptable. Ils ont sali l’image du Sénégal et violé la norme constitutionnelle qui dispose que les ressources naturelles appartiennent au peuple sénégalais. C’est une entorse grave à la promesse d’une gouvernance vertueuse que Macky Sall et l’Apr avaient vendue aux Sénégalais lors de la Présidentielle de 2012. Tous ceux qui ont participé à ce braconnage doivent être démis de leurs fonctions et poursuivis en justice.
Que pensez-vous des problèmes fonciers qui agitent le pays et dont le dernier en date est relatif au litige entre les populations de Ndengler et l’homme d’affaires Babacar Ngom ?
Je considère qu’on est en train de faire du tort à monsieur Babacar Ngom. Il n’a commis aucune faute. Ce sont ceux qui lui ont donné ces hectares qui ont enfreint la loi sur le Domaine national. En effet, selon l’Article 8 de la LOI N° 64-46 du 17 juin 1964 relative au Domaine national, «les terres de la zone des terroirs sont affectées aux membres des communautés rurales qui assurent leur mise en valeur et les exploitent sous le contrôle de l’Etat et conformément aux lois et règlements». Cette même loi en son Article 13 dispose que «l’Etat ne peut requérir l’immatriculation des terres du Domaine national constituant des terroirs, ou affectées par décret en vertu de l’Article 11, que pour la réalisation d’opérations déclarées d’utilité publique».
Au vu de ce qui précède, il n’y a pas de place au doute que le conflit opposant les populations de Ndengler à l’homme d’affaires Babacar Ngom résulte du non-respect de la loi portant Domaine national par le Conseil rural de Sindia, les autorités administratives de l’époque, le Service des Domaines et le président de la République, Monsieur Macky Sall. La délibération affectant ces terres à la Sédima est illégale tout comme le bail et le décret présidentiel transformant ces actes illégaux en titre foncier. Toutefois, la loi sur le Domaine national ne répond plus aux défis d’une agriculture moderne. C’est pourquoi je considère que le moment est venu pour le Sénégal d’organiser des assises agraires pour refaçonner, avec les paysans, la loi sur le Domaine national pour sécuriser les terres agricoles rurales et permettre à l’agrobusiness national de contribuer au combat pour l’autosuffisance et la souveraineté alimentaires de notre pays.
«ALLEZ ACHETER VOS MOUTONS LE PLUS TOT POSSIBLE»
Le ministre de l’Elevage et des productions animales, a visité le marché de bétail de Séwékhaye, l’un des plus grands points de vente de la région de Thiès
Le ministre de l’Elevage et des productions animales, a visité le marché de bétail de Séwékhaye, l’un des plus grands points de vente de la région de Thiès. Samba Ndiobène voulait en effet voir l’état d’approvisionnement en moutons, dans la perspective de la tabaski. Même s’il a noté un excédent par rapport à l’année dernière et à la même période, il a invité les consommateurs à acheter leurs moutons le plus tôt possible, car c’est la loi du marché qui définit les prix.
Dans le cadre de sa tournée nationale pour s’enquérir de l’état d’approvisionnement du marché en moutons, dans la perspective de la prochaine fête de Tabaski, le ministre de l’Elevage et des Productions animales a visité le marché à bétail de Séwékhaye, l’un des plus grands points de vente de la région de Thiès. Sur le plan régional, indique Samba Ndiobène Ka, l’année dernière à J-11, le marché avait accueilli un effectif de 53 000 têtes environ contre 120 000 têtes cette année à la même période, soit un surplus de 64 000 têtes. Au niveau du foirail de Séwékhaye, le niveau d’approvisionnement est à 17 000 têtes contre 16 000 l’année dernière à la même époque, soit un surplus de plus de 1 000 têtes. Ce qui constitue un record, de l’avis du ministre. Mais, selon lui, cela ne signifie pas pour autant qu’il faut baisser les bras. Il promet de poursuivre le travail à travers la sensibilisation des éleveurs, des opérateurs, pour que le marché sénégalais soit inondé afin que tous les consommateurs puissent accéder aux moutons. Il reconnaît toutefois qu’il sera impossible pour les autorités publiques d’intervenir en ce qui concerne les prix. D’autant qu’il s’agit d’un secteur libéral et c’est la loi du marché qui définit les prix. «Plus l’offre est importante, plus les prix peuvent être bas et vice-versa».
Compte tenu de cela, il a invité « les consommateurs qui peuvent le faire, qui ont les conditions requises sur les plans financiers et organisationnels, à aller acheter le plus rapidement possible». Cet appel, dit-il, est fondé sur deux raisons principales. La première est liée au contexte de la pandémie COVID-19 et les occasions de rassemblement sont des sources de propagation de la maladie. «Si beaucoup de Sénégalais se retrouvent au niveau du foirail à j-2, cela pourrait participer à élargir davantage le cercle du coronavirus, ce qui n’est pas du tout souhaitable».
En ce qui concerne la seconde raison, il soutient : «Si les consommateurs achètent à temps et qu’il est constaté sur le marché qu’il n’y a plus de rush, on peut se permettre, en fonction des relations que nous avons, avec les grands opérateurs sénégalais comme étrangers, de leur demander de renforcer le marché. Ceci est possible à une semaine de l’évènement, mais quasi-impossible à deux jours de la fête. C’est parce que d’abord, les camionneurs rentrent chez eux pour célébrer la Tabaski en famille». Il s’y ajoute qu’un privé, un entrepreneur ne pourra jamais se permettre de prendre le risque, à deux jours de la tabaski, d’aller en Mauritanie, au Mali ou à l’intérieur du pays pour augmenter son cheptel. «Donc ne serait-ce que pour ces deux raisons, j’invite une fois de plus tous les consommateurs à acheter les moutons à temps, pour aider les autorités publiques à les aider».
Par ailleurs, Samba Ndiobène Ka a appelé tous les opérateurs à faire preuve de plus de clémence à l’endroit des consommateurs. «Nous sommes dans un contexte socio-économique très difficile, c’est pourquoi, il faudrait que chacun y mette du sien, pour que cela puisse aller dans le bon sens», souligne-t-il. Au niveau des stands visités dans le foirail de Séwékhaye, le ministre de l’Elevage a affirmé avoir noté quelques impairs. Il renseigne que c’est le président de la République qui a lui-même pris l’initiative de mettre en exergue des mesures de facilitation à l’endroit des opérateurs sénégalais et étrangers, pour le bonheur des consommateurs. Et dans ce cadre, il a signé la lettre circulaire en date du 17 juin 2020, pour proscrire tout acte allant dans le sens de percevoir des taxes tant au niveau des frontières qu’à celui des points de vente communaux et des axes routiers. Si on note quelque part des impairs par rapport à cela, on ne peut qu’attirer l’attention des auteurs. C’est ainsi qu’une demande a été faite à la collectivité territoriale afin qu’elle fasse de son mieux, comme elle l’a toujours fait d’ailleurs. Dans de pareilles occasions, il est proscrit tout ce qui est taxes, impôts, les activités allant dans le sens de mettre les éleveurs et les opérateurs dans une posture inconfortable. D’autant plus que l’Etat du Sénégal a déjà donné des engagements fermes aux pays voisins, mais aussi aux nationaux, en leur disant qu’il est quasiment interdit de taxer les éleveurs de quelque manière que ce soit.
IDRISSA GANA GUEYE SUR LES TABLETTES DE MANCHESTER UNITED
Auteur d’une saison brillante avec le Paris Saint-Germain, le sénégalais a de la cote en Angleterre
Auteur d’une saison brillante avec le Paris Saint-Germain, Idrissa Gana Guèye a de la cote en Angleterre. Selon «10sport», le milieu de terrain sénégalais serait sur les tablettes de Manchester United.
En cette période de mercato, les joueurs sénégalais sont plus que jamais courtisés dans les différents championnats d’Europe. Auteur d’une saison prolifique avec le Paris Saint-Germain, Idrissa Gana Guèye est sur les tablettes de Manchester United. Avec la Ligue des Champions en ligne de mire, le coach des Reds Ole Gunnar Solskjær veut recruter l'international sénégalais pour renforcer son milieu de terrain.
D'après les informations de «10sports», le profil du joueur sénégalais intéresse fortement le club anglais. Et il se serait renseigné du côté de la capitale française pour avoir les informations sur le joueur formé à Diambars (Sénégal). Interrogé sur son avenir, Idrissa Gueye n'a fait aucun mystère de ses intentions. Il veut rester à Paris et s’y imposer.
Pourtant, du côté du club français, on reste attentif à sa situation. D’autant que le directeur sportif du club, Leonardo, souhaite plusieurs arrivées au milieu de terrain et semble prêt à vendre des éléments de l'effectif, si cela lui permet de renforcer son effectif en vue de la saison prochaine. Peu utilisés cette saison par Thomas Tuchel, l’Allemand Julian Draxler et l'Espagnol Ander Herrera sont sur le départ.
Selon toujours la même source, en cas d’une belle offre, Idrissa Guèye serait également sur la liste des joueurs à vendre et il pourrait rejoindre à nouveau la premier League. Après avoir laissé un très bon souvenir en Angleterre, l’ancien joueur de Everton a les qualités pour s’imposer dans l'effectif du technicien norvégien. Pour rappel, l’ancien joueur de Lille est sous contrat jusqu'en juin 2023 avec les Parisiens.
LE COVID-19 A FAIT AU MOINS 25 DÉCÈS DANS LA COMMUNAUTÉ LIBANAISE
Après investigations, « Le Témoin » en est mesure de vous révéler que les Sénégalais d'origine libanaise ont payé un lourd tribut à la pandémie du coronavirus
Après investigations, « Le Témoin » en est mesure de vous révéler que la communauté libanaise a payé un lourd tribut à la pandémie du coronavirus. Au total, elle a enregistré une vingtaine de décès depuis l’apparition de ce virus dans notre pays le 02 mars dernier. Par « libanais », il faut entendre, bien sûr, des Sénégalais d’origine libanaise. Un bilan macabre qui montre que, en temps normal comme en période de calamités voire de pandémie, nos frères et amis « libanais » vivent et périssent aux côtés des Sénégalais de souche. Contrairement à nos cousins de l’autre pays !
Lors de son premier discours durant la crise sanitaire, le président de la République Macky Sall a déclaré que le Sénégal était en guerre contre le coronavirus. « L’heure est grave ! » s’était alarmé le chef de l’Etat, histoire de sonner la mobilisation des Sénégalais pour faire face à l’ennemi invisible. Les gendarmes aiment s’auto glorifier en disant qu’en temps de guerre, eux qui appartiennent à une force de sécurité intérieure, combattent aux cotés des armées. Eh bien, nos frères et amis libanais peuvent les paraphraser en se glorifiant d’avoir résisté et péri aux cotés des Sénégalais de souche dans cette guerre virale en cours.
En effet, sur les 174 morts au front, la communauté libanaise — en fait, des Sénégalais à part entière pour la plupart — a payé un très lourd tribut avec plus de 25 décès dans ses rangs. Parmi ces morts anonymes, des médecins, pharmaciens, avocats, commerçants, hommes d’affaires et autres ressortissants libanais lambda. « En tout cas, la communauté libanaise est très durement touchée par la pandémie » déplore un membre très influent de cette communauté.
Pis, sur les 8.985 cas positifs enregistrés depuis le début de la pandémie, une centaine de « Libanais », en majorité des commerçants, qui sont restés en contact permanent avec les clients sénégalais, y figurent. D’ailleurs, dans le reportage que nous avions effectué dans les hôtels de confinement des cas contacts de patients testés positifs au coronavirus, nous avions fait mention d’un réceptif regroupant de nombreux citoyens originaires du pays du Cèdre.
Un brassage social et médical…
D’ailleurs dans notre édition du vendredi dernier, nous avions révélé que le célèbre Imam de la communauté libanaise, Cheikh Abdul Moneïm el Zein, a été guéri de la covid 19. Agé de 75 ans, le vénéré Cheikh avait été testé positif avant d’être admis aux soins intensifs. Chef spirituel de la communauté musulmane libanaise du Sénégal et représentant d’Ahlul-Bayt (Maison du Prophète Mohamed-Psl) Cheikh Abdul Moneïm El Zein est un homme aux qualités humaines et spirituelles exceptionnelles. Un guide religieux doublé d’un régulateur social. Donc sa maladie pouvait ne pas inquiéter ses proches parents, amis et fidèles. De même que tous les chefs confrériques, imams, oulémas et prêtres du Sénégal qui ont formulé des prières pour son rétablissement. Au finish, tous les vœux de guérison et de bonne santé ont été exaucés par le Bon Dieu.
Selon un médecin d’origine libanaise, la maladie du Cheikh Abdul Moneïm El Zein a une fois encore de plus prouvé le solide brassage social entre Sénégalais et Libanais appelés à vivre, souffrir et mourir ensemble. « Durant tout le séjour hospitalier du Cheikh Moneïm, ses deux médecins traitants (Ndlr : d’origine libanaise) ont travaillé sous l’expertise et la supervision du Pr Moussa Seydi, coordinateur national de la riposte médicale contre la covid19. Al Hamdouliha, grâce à Dieu et à la mobilisation de cette équipe médicale mixte, le Cheikh Moneïm est guéri de la covid19 » se félicite notre interlocuteur. Puis, il a tenu à préciser que les médecins privés libanais sont très actifs dans le programme de lutte contre le coronavirus initié par le gouvernement. « Bien que nous soyons libanais de souche, nous sommes des Sénégalais à part entière. Donc c’est notre devoir de défendre notre patrie, le Sénégal, contre ses ennemis, le coronavirus dans le cas d’espèce » a fait savoir notre médecin d’origine libanaise. De fait, des médecins « libanais » ont constitué spontanément une équipe pour aller trouver les patients atteints de Covid-19 et non hospitalisés, chez eux afin de les traiter avec leurs propres moyens. Leur mérite est d’autant plus grand que leur communauté est la plus durement touchée, parmi toutes celles d’origine étrangère vivant dans notre pays, par la pandémie.
MACKY SALL N'A AUCUNE VOLONTÉ DE COMBATTRE LA CORRUPTION
Selon le Cheikh Faye, c’est avec l’avènement de l'actuuel président au pouvoir que la dilapidation des ressources et des terres s’est généralisée au Sénégal
Selon le professeur au département des sciences économiques et administratives de l’Université de Chicoutimi au Québec, Cheikh Faye, membre de la République des Valeurs, c’est avec l’avènement de Macky Sall au pouvoir que la dilapidation de nos ressources et aussi de nos terres s’est généralisée. Sur la question de la corruption, il reste sceptique quant à la volonté du président de la République de combattre ce mal. Entretien…
Le Témoin - M. Faye, qu’est-ce qui explique ce subit regain d’effervescence autour du foncier dans notre pays ?
Cheikh Faye - La question foncière a toujours été un sujet de préoccupation majeure pour tous les régimes qui se sont succédé au pouvoir, de l’indépendance à nos jours, tant ses enjeux sont énormes. Par exemple, ce sont les frustrations nées des questions foncières qui ont été l’un des faits déclencheurs du conflit casamançais au début des années 80 sous le régime du président Abdou Diouf. La question foncière semble être le lit de tous les conflits déchirants qui se déroulent aujourd’hui, sous nos yeux : littoral de Dakar, Mbane, Ndingler, Keur Samba Kane, Guéréo, etc. Trois raisons principales peuvent expliquer ce que vous appelez « subit regain » du foncier. La première est à chercher dans les pratiques d’accaparement des terres par l’élite politico-administrative à des fins spéculatives. Ces pratiques sont devenues effrénées, voire généralisées, sous le règne du président Macky Sall. C’est donc une infime minorité qui détourne à des fins personnelles les prérogatives qu’elle tient du peuple pour se constituer un capital financier personnel et/ou des fonds politiques destinés à acheter et fidéliser une clientèle partisane. De plus, les visées de plusieurs compagnies multinationales favorisent cette boulimie foncière en étant un facteur d’accélération de la dépossession des terres appartenant aux masses paysannes à leur exclusif profit sous prétexte d’investissements massifs. L’implantation de grandes firmes horticoles et agricoles le long du fleuve Sénégal en est une parfaite illustration. Certaines de ces terres leur ont été cédées par des membres de l’élite politico-administrative qui en étaient attributaires au détriment des paysans qui les cultivaient. La deuxième raison explicative tient aux effets d’un retour de bâton. Rappelez-vous, dès son arrivée au pouvoir, le président Macky Sall avait mis en place une Commission nationale de réforme foncière (CNRF). La CNRF était présidée, d’abord, par Me Doudou Ndoye, qui a fini très vite par jeter l’éponge face au manque de moyens et de volonté politique du régime. Il a été remplacé par le Professeur Moustapha Sourang qui a fait, avec son équipe, un travail remarquable, dont les principales recommandations pouvaient servir de rampe à la mise en place d’une ambitieuse réforme. Laquelle aurait favorisé, entre autres, une gestion foncière plus équitable et plus transparente, qui garantirait la sécurité foncière des populations et favoriserait les activités économiques. Le président de la République a jeté ces recommandations à la poubelle, puis dissout la CNRF moins de deux moins après la remise de son rapport. Donc, ce regain du foncier auquel on assiste aujourd’hui n’est que le résultat de l’inaction du président Macky Sall à travers son rejet de solutions qui auraient pu changer positivement la gestion de la question foncière. Troisième et dernière raison, ce regain foncier s’inscrit dans le contexte de l’utilisation massive et généralisée des réseaux sociaux. Le Sénégalais habitant à Mbane, Ndingler, Keur Samba Kane ou Guéréo, qui se sent lésé, peut rapidement alerter sur la spoliation dont il pense être victime et provoquer un élan de solidarité sur les réseaux sociaux, lequel va finir par une mobilisation sur le terrain.
Après la publication des rapports de l’IGE, le président de la République a demandé aux ministres et autres DG, qui ne l’avaient pas encore fait, de procéder à leur déclaration de patrimoine. Quelle lecture faites-vous de cette injonction ?
Ces deux faits que vous évoquez, publication des rapports de l’IGE et rappel de l’obligation de déclarer son patrimoine, ne semblent pas liés étant donné que la déclaration de patrimoine relève de la compétence de l’OFNAC et non celle de l’IGE. Toutefois, il est possible de penser que ces deux évènements participent à un même objectif, purement politique : la neutralisation de certaines personnes ou franges du pouvoir bien ciblées. En effet, la question pertinente qui se pose est celle de savoir pourquoi maintenant ? Pourquoi, après 5 ans de retard dans la publication de ses rapports, l’IGE se décide-t-elle à les rendre publics ? La fin de mandat prochaine du Vérificateur général du Sénégal, le patron de l’IGE, n’expliquerait pas tout. Pourquoi, après moult rappels de la présidente de l’OFNAC, sous le regard indifférent du président de la République, celui-ci sort brusquement de sa torpeur et enjoint ses collaborateurs de procéder, illico presto, à leur déclaration de patrimoine ? Ces questions sont légitimes et pertinentes tant le président Macky Sall nous a habitués à prendre des décisions où les calculs et considérations politiques priment.
Pensez-vous réellement qu’il a la volonté de combattre la corruption ?
Les faits ne plaident pas en sa faveur et incitent à répondre négativement à votre question. Lorsqu’on a la volonté de combattre la corruption, on ne protège pas, on ne s’entoure pas et on ne promeut pas des responsables politiques épinglés par les corps de contrôle. Aujourd’hui, dans tous les pays où la lutte contre la corruption constitue une priorité, même un soupçon de prévarication entraînerait systématiquement une mise à l’écart de la personne mise en cause jusqu’à ce que la justice tranche, ceci sans préjudice au principe de la présomption d’innocence. Regardez qui sont dans l’entourage du Président de la République et dans son gouvernement, vous y verrez, sans être exhaustif, un ancien ministre dont le nom est associé à un scandale de 29 milliards et un ancien directeur d’établissement public épinglé pour prévarication promu ministre. Ces faits, et tant d’autres, constituent une preuve irréfutable d’une absence de volonté réelle de lutter contre la corruption.
Comment jugez-vous la gestion de la pandémie au Sénégal ?
C’est à un échec patent et indiscutable du gouvernement dans la gestion de la pandémie que l’on assiste. Il importe d’emblée de préciser que cet échec est celui du gouvernement et il est non imputable au personnel de santé (toutes catégories professionnelles confondues), qui a démontré sa compétence, fait preuve d’engagement et montré son sens du dévouement remarquable. L’échec du Gouvernement peut s’analyser sous 4 angles : au plan stratégique, au plan du management, au plan de la communication et au plan sanitaire. Au plan stratégique, on peut noter, d’abord, une absence d’anticipation du gouvernement : officiellement, le Centre des opérations d’urgence sanitaire (COUS) n’a été actionné que le 2 mars 2020, date d’apparition du premier cas de covid-19 au Sénégal alors que l’OMS avait déclaré l’épidémie de COVID-19 comme urgence de santé publique de portée internationale le 30 janvier 2020. Ensuite, ce fût une erreur de privilégier, au départ de la pandémie, une approche biomédicale au détriment d’une approche inclusive communautaire. C’est maintenant qu’on a commencé à s’y mettre en essayant d’apporter quelques corrections. Enfin, ce fût une erreur d’accorder la priorité aux mesures sociales (achat et distribution de riz, huile, sucre, etc.) au lieu d’intensifier les mesures préventives au plan sanitaire et de travailler à la modification des comportements. Au plan du management, on a assisté à une trop grande centralisation de la gestion par un noyau dur au sein du Ministère au début de l’épidémie. Aussi, il y a eu une concentration des moyens au sommet au détriment des districts sanitaires. Les pétitions et sorties publiques de plusieurs segments du secteur de la santé réclamant leur implication dans la gestion de la pandémie en sont la preuve. La nébulosité dans l’octroi des marchés d’aides alimentaires, des équipements de santé et l’étirement des délais de distribution (prévus en 15 jours ils ont duré, finalement, plus de 4 mois) constituent des preuves irréfutables de mauvaise gestion de la pandémie. Au plan de la communication, le manque de cohérence avec des messages contradictoires, comme par exemple les marchés restent ouverts alors que les mosquées sont fermées, ont fait le lit du déni, du rejet, de la stigmatisation voire de la défiance. Aussi, le fait que le président de la République demande aux Sénégalais d’apprendre à vivre avec le virus est assimilable à une démission, un abandon, une désertion du général en rase campagne et sa capitulation devant la Covid19. Enfin au plan sanitaire, on est confronté à une multiplication et à une accélération des cas : exemple le nombre de morts enregistré en juin dépasse celui des 3 mois précédents. La gestion de la covid-19 a mis en exergue les insuffisances des structures et moyens sanitaires : les structures hospitalières ont été vite débordées. Ce qui a donné lieu à l’ouverture de nouveaux lieux de prise en charge extra hospitalière. L’aggravation de cette situation a conduit, récemment, à l’instauration d’une prise en charge domiciliaire.
Enfin, le ministère de la Santé se montre incapable de réaliser les objectifs qu’il s’était lui-même assignés : il prévoyait de réaliser 4 000 tests / jour alors qu’il peine toujours à atteindre le nombre de 1 500 /jour.
SORANO PERD SON TOTEM ET PILIER
Jean Pierre Leurs a été rappelé à Dieu, mardi après-midi, à l’hôpital Fann de Dakar
Jean Pierre Leurs a été rappelé à Dieu, hier après-midi, à l’hôpital Fann de Dakar. Ce comédien devenu metteur en scène a vécu sa passion du théâtre jusqu’au bout. Il ne s’est jamais éloigné du septième art malgré le poids des âges. Ce lauréat du Grand Prix du Président de la République pour les Arts a parfaitement joué son rôle et seule la mort l’a l’obligé à respecter le clap de fin. Retour sur la carrière exceptionnelle de ce monument qui a tout donné à son Art.
Jean Pierre Leurs a toujours aimé le théâtre et il n’a pas mis beaucoup de temps avant de choisir sa passion. Après l’obtention de son Baccalauréat, il intègre l’Ecole Nationale des Arts. De son propre aveu, son attrait pour le théâtre s’est révélé très tôt. Dans un entretien accordé à nos confrères du Soleil en juin 2018, il révélait avec un art consommé de la narration cet épisode de son existence. Il faut signaler que c’était à l’occasion de la décoration que l’Association de la Presse Culturelle lui avait décernée pour service rendu à la Culture en 2018. « Elève, mes professeurs ont très tôt décelé en moi des prédispositions artistiques, surtout quand j’interprétais des classiques français. Par ailleurs, ma mère, Ramatoulaye Dièye, qui n’était pas une artiste professionnelle, était une bonne danseuse. Après le bac, je me suis inscrit à l’Ecole nationale des arts, à la section dramatique où je suivais les cours du soir. J’étais assez dynamique parce que j’avais créé une sorte de troupe qui s’appelait « Le trésor africain ». Cette troupe a été formée avec Joseph Diakhité, mon ancien éducateur au foyer, qui a accepté de fusionner sa troupe avec la mienne. « Le trésor africain » comptait un ensemble instrumental, un ballet et une troupe dramatique avec des gens qui sont devenus de grands comédiens» s’était-il souvenu. Très vite, il est remarqué par Maurice Sonar Senghor, le Directeur général du Théâtre Sorano de l’époque. Ce dernier avait été impressionné par la mise en scène que Jean Pierre avait faite d’une œuvre de Seydou Bodian Kouyaté. Sa réponse fut naturellement positive et il intégra le saint des saints en même temps qu’Omar Seck, et Jacqueline Scoot Lemoine entre autres. C’était en 1968. Jean-Pierre Leurs avait succédé en 1971 à Doura Mané au poste de directeur de la troupe dramatique du Théâtre national Daniel-Sorano, dont il va diriger le service de la production à partir de 1979, après avoir fait un troisième cycle d’études à l’Institut théâtral de Bruxelles. Il était rentré de la Belgique avec de solides capacités de metteur en scène. Et depuis 1968, Jean Pierre n’a jamais quitté le milieu et le théâtre Sorano. Même après sa retraite, les autorités culturelles du pays ont souvent fait appel à lui pour réaliser et mettre en scène de grandes et belles créations.
Respecté pour son savoir et son humilité
Respecté pour son savoir et son humilité, celui qui s’était converti à l’Islam et qui portait le nom de Babacar était un fervent disciple de la famille d’El Hadji Malick Sy. Il vouait une grande admiration au premier Khalife de Maodo dont il portait le nom mais aussi à Dabakh qu’il vénérait beaucoup. Revenant sur les temps forts qui l’ont marqué, il révélait à nos confrères du « Soleil » que ce sont les grands festivals à côté du Grand prix des Arts entre autres. « Mais, le moment qui m’a le plus marqué, c’est la fresque sur « l’Afrique et l’Homme Noir » qui représentait le Sénégal au Festival de Lagos en 1977 » racontait-il à nos confrères. Jean Pierre Leurs a également mis en scène de nombreuses pièces dont « Du sang pour un trône ou Guy Juli » » de Cheik Aliou Ndao, « L’os de Mor Lam » de Birago Diop etc., Il a également interprété le rôle d’Edouardo dans la pièce « Les bouts de bois de Dieu » de Sembéne Ousmane mis en scène par Hermantier. Tout ceci ne représente qu’une infime portion de l’énorme travail abattu par cet infatigable militant de la culture qui savait aussi asséner ses vérités. « Nous avons besoin que le théâtre redevienne ce qu’il est : un outil d’éducation, de sensibilisation, de préparation de l’être par rapport à sa société et par rapport à sa construction personnelle. On a mis une vingtaine d’années, 20 à 25 ans à nous fourvoyer dans une sorte de théâtre qui n’en est pas, il faut dire les choses telles qu’elles sont. Les dramatiques à la télévision, ce n’est pas ça le théâtre. Ce qui leur manque, c’est qu’il n’y a plus d’auteur. L’auteur est mort», disait-il au cours d’une rencontre à la maison de la Culture Douta Seck. «Tuxusu-Beun, Ribidion», une de ses dernières créations, a été un spectacle interprété par les artistes et comédiens du Ballet national «La Linguère », de la troupe nationale dramatique et de l’ensemble lyrique traditionnel à la fin de l’année 2018. Ce grand metteur en scène a également signé la dernière grande création de la styliste et costumière, Oumou Sy. Il quitte définitivement la scène, mais a réussi à susciter la vocation chez sa fille qui marche lentement sur les pas du père.
Par Abdou SANE
APRES DIX ANS D’APPLICATION DE LA LOI SUR LA PARITE, QUELLES PERSPECTIVES ?
Face aux inégalités constatées entre les hommes et les femmes, le législateur au terme de plusieurs textes législatifs et réglementaires a mis en place de l’Observatoire National de la Parité afin d’impulser une dynamique pour redresser ces injustices.
Face aux inégalités constatées entre les hommes et les femmes, le législateur au terme de plusieurs textes législatifs et réglementaires a mis en place une institution dénommée Observatoire National de la Parité en vue d’impulser une dynamique à même d’aider à redresser des injustices que rien ne justifie.
Toutefois, dix ans après, le constat est toujours amer. La situation de la femme est peu reluisante (aggravation de la pauvreté, fréquence d’atrocités multiformes, persistances de certaines barrières aux antipodes de la dignité humaine…).
Conscient du fait que c’est par le contrôle du pouvoir que la femme va pouvoir s’affranchir de l’injustice, le législateur a décidé que pour les instances électives, la parité reste absolue (loi 2010-11 du 28 Mai 2010).
Etre présent dans les instances électives ne signifiant pas une fin en soi mais plutôt un moyen permettant d’atteindre un idéal : un monde où la différence de sexe ne doit plus être considérée comme une contrainte. Un monde où les deux sexes doivent être d’égale dignité.
L’erreur a été de croire que ce combat est celui des femmes. Ce qui s’est traduit par une inégale répartition dans la composition de l’observatoire national de la parité où les hommes occupent une place marginale. Plus absurde la présidence ne peut être exercée que par une femme. Ce qui est contraire à notre législation qui ne reconnait pas le principe de la discrimination fondée sur le sexe, la race, l’ethnie, la religion, l’origine géographique ou sociale…
En réalité la bataille en faveur de la promotion du genre relève moins d’une appartenance à un quelconque statut plutôt que par l’existence de fortes convictions fondées sur la justice sociale, les droits humains. A ce niveau aucun sexe n’a le monopole de la justice…Il ya lieu de faire preuve de discernement pour éviter de tomber dans les travers des préjugés.
Autant des hommes ont affiché des idées rétrogrades visà-vis des femmes, autant des femmes ont manifesté des comportements à la limite de l’hérésie. Dans certains cas nous avons noté l’opportunisme d’une certaine catégorie de femmes qui se nourrissent des misères de leurs sœurs. Elles exploitent les données peu reluisantes sur la femme, pour alimenter leurs ambitions personnelles. Ce cas s’illustre au niveau politique.
Des femmes à la faveur de la loi sur la parité ont été élues. Une fois installée, elles renoncent à leurs convictions au motif que leur nouvelle position est incompatible avec certaines formes de combat. Leurs nouveaux soucis restent liés à la stratégie de consolidation de leurs nouveaux privilèges… Que la loi soit bafouée sous leur nez, elles préfèrent s’auto censurer car leur priorité demeure la sauvegarde de leurs ambitions personnelles.
Pour la mémoire historique, des femmes politiques de convictions à l’abri de toute forme d’opportunisme ont brillamment marqué l’histoire de la lutte en faveur de la promotion de la parité. Ce sont des femmes intraitables sur la question peu importe la situation : il s’agit de la brillante intellectuelle Marieme Wone ly, une des premières femmes candidates à une élection présidentielle, Mme Aida Mbodj toujours constante et icône de ce combat, de l’incorruptible Ministre Marie Pierre Sarr.
Des femmes promues au nom de la parité oublient leur combat initial .Leur nouvelle fonction devenue subitement une fin en soi. Force est de reconnaître que le combat pour la réussite de la loi sur la parité est donc une affaire de tous sans distinction de sexe. Travaillons à identifier des hommes et des femmes de convictions pour gagner cette bataille gage d’un développement durable.
LEONARDO A UNE CHANCE DE DOUBLER GUARDIOLA POUR KALIDOU KOULIBALY !
Alors que Manchester City souhaiterait mettre la main sur Kalidou Koulibaly, le club anglais refuserait de débourser plus de 75M€ pour l’international sénégalais comme le souhaite Naples, permettant au PSG de garder encore espoir dans ce dossier
Alors que Manchester City souhaiterait mettre la main sur Kalidou Koulibaly, le club anglais refuserait de débourser plus de 75M€ pour l’international sénégalais comme le souhaite Naples, permettant au PSG de garder encore espoir dans ce dossier
Le feuilleton d’un prochain transfert de Kalidou Koulibaly, qui semble vivre ses dernières foulées avec le Napoli, ne cesse d’alimenter les rumeurs des quotidiens et autres sites d’informations sportives. Courtisé par plusieurs clubs, il ne se passe pas une semaine sans l’annonce d’une nouvelle rumeur l’envoyant dans un grand club du continent. Avec la levée de la suspension de Manchester City par le TAS, les rumeurs l’envoyaient du côté de ce club anglais qui devrait disposer d’une enveloppe colossal pour le mercato. Mais d’après le 10sport.com indique que le Paris Saint-Germain n’a pas baissé les bras avec toujours l’espoir d’enrôler le capitaine des « Lions ».
Ciblé pour remplacer Thiago Silva
Prolongé de deux mois par le PSG pour disputer la fin de la saison, Thiago Silva devrait bel et bien quitter le club de la capitale en septembre après huit années de bons et loyaux services. Leonardo souhaite donc mettre la main sur un nouveau défenseur durant l’été et multiplie les pistes pour parvenir à ses fins. D’après les informations exclusives du 10 Sport, le PSG tente de convaincre Dayot Upamecano (Leipzig) de rejoindre la capitale, mais l’espoir français n’est pas l’unique joueur visé à ce poste. Il y a quelques jours, la presse italienne expliquait que le dossier Kalidou Koulibaly était toujours à l’étude au sein du club de la capitale, malgré le coût de l’opération, mais ce n’est pas l’unique obstacle.
City veut Koulibaly, mais pas à n’importe quel prix
En effet, le PSG fait également face à une grosse concurrence pour Kalidou Koulibaly. En mai dernier, nous vous révélions que Liverpool souhaitait convaincre le Sénégalais de rejoindre Anfield, mais Manchester City est également positionné. Sky Italia a annoncé que Fali Ramadani, agent de Koulibaly, avait rencontré Aurelio De Laurentiis pour lui faire part de l’intérêt de Pep Guardiola à l’égard de son client. Les Citizens souhaiteraient miser sur le défenseur de 29 ans pour renforcer un secteur défensif souvent trop friable cette saison, mais pas au prix fixé par le président du Napoli. De Laurentiis compterait récupérer au moins 75M€ pour son joueur, un montant jugé trop élevé par Manchester City. Reste à voir si le PSG profitera de ce désaccord pour doubler le club anglais.