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30 juin 2025
«JE SUIS POUR DONNER LA TERRE À CELUI QUI LA CULTIVE»
Le leader du parti de l’Action pour la citoyenneté et le travail a donné sa position sur le litige foncier opposant les populations de Ndingler à l’homme d’affaires Babacar Ngom de la Sédima
Le leader du parti de l’Action pour la citoyenneté et le travail (Act) a donné sa position sur le litige foncier opposant les populations de Ndingler à l’homme d’affaires Babacar Ngom de la Sédima. En direct hier, mardi 21 juillet, sur sa page Facebook, Abdoul Mbaye a estimé que la terre doit servir à l’économie. Il a toutefois précisé que non seulement, il suffit simplement d’un bail et non d’un titre foncier, mais aussi qu’il faut l’implication des populations locales, lors de la mise à disposition des terres.
Le foncier, on en parle encore. Cette fois-ci, c’est le président du parti Action pour la citoyenneté et le travail (Act) qui met les pieds dans le plat pour se prononcer sur le litige foncier qui oppose le Président directeur général de la Sédima, Babacar Ngom, aux populations de Ndingler pour une superficie de 225 hectares. En direct hier, mardi 21 juillet, sur sa page Facebook dans un format qu’il a nommé «discussion autour du Café», l’ancien Premier ministre a tout d’abord rappelé la position du parti concernant le littoral sénégalais. Et c’est pour dire «qu’au-delà de Dakar, il y a un problème foncier sur tout le territoire du Sénégal».
Ainsi donc, concernant cette affaire dans laquelle l’Etat est intervenu pour demander à Babacar Ngom d’arrêter les travaux sur ledit site, afin de permettre aux populations de cultiver cet hivernage, Abdoul Mbaye s’est voulu clair. «Le foncier, les terres doivent servir à l’économie, à l’agriculture. Moi je suis pour le principe qu’on donne la terre à celui qui la cultive. On ne peut pas laisser en jachère des terres des années sans culture, alors qu’on peut créer de la richesse dessus», a-t-il estimé.
Pour autant, l’ancien Premier ministre pense qu’il n’est pas question de laisser les populations à elles même. Pour lui, «il faut réfléchir aux moyens de compenser ceux qui prétendront au droit de propriété». Allant plus loin, il a posé une réflexion sur le pourquoi de la transformation du bail en titre foncier. Il pense en fait que «ce qui est anormal, pourquoi transformer une mise à disposition des sols en titre foncier ?».
En effet, il est d’avis qu’il ne faut pas embêter une société comme la Sédima, «qui fait du bon travail par ailleurs, qui veut aller au-delà pour contribuer au développement de la culture du Sénégal». Pour autant, il estime que ladite société aurait pu se contenter d’un bail et non passer à l’état de titre foncier.
Concernant d’ailleurs la mise à disposition des terres, Abdoul Mbaye pense qu’il faut «absolument associer les populations locales». «Quand je dis populations locales, ce ne sont pas seulement les conseillers municipaux ou les commissions municipales chargées des questions foncières, parce que tout se passe à ce niveau. Il faut ce qu’on appelle la démocratie directe. On appelle les jeunes, les femmes et on pose le problème selon nos traditions de “penc“», a-t-il précisé. Ce qui permettrait, à son avis, d’éviter les litiges futurs tout en sauvegardant la production.
Le président de l’Act a, par ailleurs, rappelé que le président Macky Sall avait posé les «bonnes questions en 2012», en décidant de mettre sur pied une commission en charge des questions foncières. Hélas, s’est-il désolé, tout a été abandonné pour revenir aux anciennes combines.
136 NOUVELLES CONTAMINATIONS, 3 DÉCÈS RAPPORTÉS CE MERCREDI
Faisant le point sur la situation du jour, Dr Ndiaye a signalé que parmi les personnes infectées figurent 101 cas suivis par les services du ministère de la Santé et de l’Action sociale, 35 cas issus de la transmission communautaire.
Dakar, 22 juil (APS) - Le Sénégal a enregistré mercredi 136 nouveaux cas de coronavirus, 3 décès supplémentaires et 64 guérisons.
Ces 136 nouvelles infections ont été détectées sur un échantillon de 1244 tests, au cours des dernières 24h, soit un taux de positivité de 10, 93 %, a précisé le directeur de la Prévention au ministère de la Santé, docteur El Hadj Mamadou Ndiaye.
Faisant le point sur la situation du jour, Dr Ndiaye a signalé que parmi les personnes infectées figurent 101 cas suivis par les services du ministère de la Santé et de l’Action sociale, 35 cas issus de la transmission communautaire.
Ces cas communautaires sont répartis entre Dakar (20), Thiès (05), Mbour (03), Ziguinchor (02), Kaolack (01), Rufisque (01), Saint-Louis, (01), Thionck-Essyl (01) Touba (01).
El Hadj Mamadou Ndiaye a indiqué que 3 nouveaux décès liés à la Covid-19 ont été enregistrés mardi, tandis que 39 cas graves sont pris en charge dans les services de réanimation.
Il a annoncé que 64 patients ont été contrôlés négatifs et déclarés guéris. L’état de santé des autres patients est stable.
A la date d’aujourd’hui, le Sénégal comptabilise 9121 cas de covid-19 dont 6108 guéris, 177 décès et 2835 sous traitement dans les différents centres de traitement.
LES TOP ET LES... FLOPS D'UNE SAISON
Au bout d'une saison 2019-2020 entrecoupée par la pandémie de la Covid 19, le sacre a été au rendez-vous à l'heure du bilan pour nombre d'internationaux sénégalais évoluant dans les championnats de football européens.
Au bout d'une saison 2019-2020 entrecoupée par la pandémie de la Covid 19, le sacre a été au rendez-vous à l'heure du bilan pour nombre d'internationaux sénégalais évoluant dans les championnats de football européens. Mais si des Lions ont réussi à tirer leur épingle du jeu en étant performants et très décisifs avec leur club, la saison aura pris du plomb par le faible temps de jeu, des soucis physiques. Si ce n’est simplement des conflits ouverts avec leurs clubs.
L a pandémie avait mis terme à leur championnat et imposer une longue pause. Désormais, l'heure est au bilan pour nombre d’internationaux sénégalais évoluant en Europe. Ballon d'or africain de 2019, Sadio Mané est resté dans la performance en glanant le titre de champion de la Premier League anglaise avec Liverpool après une attente de plus de 30 ans. Le titre a été obtenu à l'issue de la 31ème journée de la Premier League, avec un total de 86 points à sept journées de la fin du championnat.
SADIO, GANA... UNE SAISON DE SACRE
L'attaquant vedette des Lions a largement contribué à ce sacre et a été l'un des artisans clé avec ses 15 buts et 9 passes décisives. L'enfant de Bambali est devenu le premier footballeur sénégalais à remporter le championnat d’Angleterre. Même si leur performance n’a pas eu le même écho que le Ballon d'or africain, le sacre a été au rendez-vous pour d'autres joueurs sénégalais évoluant en Europe, Idrissa Gana Guèye a empoché depuis mars dernier son titre de champion de France avec le PSG. Le milieu de terrain des Lions vise également d'autres challenges pour boucler une saison quasi exceptionnelle. Il s'agit de la Coupe de France qui va opposer le 24 juillet prochain le PSG à l’As Saint-Etienne, et la finale de Coupe de la Ligue contre Lyon une semaine plus tard. Mais surtout du choc qui l'opposera, le 12 août prochain, à l’Atalanta de Bergame en quart de finale de Ligue des champions. D'autres sénégalais sont également champions avec leur club.
En Belgique, l'arrêt de la saison de Pro League a permis à Krépin Diatta dans le club de Bruges de boucler sa saison avec le titre et un bilan de 6 buts 3 passes décisives en 22 matchs. Il faut noter que Youssouph Badji, Amadou Sagna (prêté à l’inter-saison), Mamadou Diatta et Ousseynou Cavin Diagne, entre autres internationaux évoluant dans le club Belge ne sont concernés par le titre car n'ayant pas joué durant la saison. Au Portugal, avec le titre de champion du Fc Porto Mamadou Loum Ndiaye, déjà avec la sélection A et le portier Mohamed Mbaye, convoqué chez les U20 et U23 sont entrés dans le palmarès.
PAPE ABDOU CISSE ATTEINT L’OLYMPE, DEMBA BA TRONE SUR ISTANBUL
Le défenseur des Lions Pape Abdou Cissé a déjà été sacré avec Olympiakos où évolue également son compatriote et défenseur Ousseynou Ba. Dans le championnat Turc voisin, Demba Ba a terminé en beauté en décrochant avec son club d'Istanbul Başakşehir, le titre de champion de Turquie en coiffant au classement Trabzonspor de Pape Alioune Ndiaye. Le premier de son histoire qui permet à l'attaquant sénégalais de retrouver la Ligue des Champions dès la saison prochain. C’est le deuxième titre de Champion de Turquie pour Demba Ba qui l’avait remporté en 2017 avec le Besiktas.
LA REGULARITE ET L'EFFICACITE AU BOUT
Même s'ils ne peuvent se prévaloir d'aucun titre ou trophée, les joueurs sénégalais se sont illustrés par leur régularité et se sont montrés décisif en club. C'est le cas de Papiss Demba Cissé qui a eu le temps de démontrer qu'il avait de beaux restes dans le championnat turc. Il est actuellement le meilleur buteur sénégalais à l'étranger, cette saison. L'ancien attaquant de Newcastle s'est emparé de la tête du classement des meilleurs buteurs de la Super Lig avec 22 réalisations. Il est déjà le meilleur buteur de l'histoire d'Alanyaspor avec 38 réalisations en 55 matches disputés. Il est imité en France par Habib Diallo qui a fini comme l'un des meilleurs buteurs du championnat. Auteur de 12 buts et 3 passes décisives, cette saison, l'international sénégalais et coéquipier de Opa Nguette et de Ibrahima Niane porte l'attaque du FC Metz pour sa 3ème saison chez les Grenats. Des performances en contradiction avec les performances de son club, 15ème de Ligue 1 avant la suspension du championnat et avec 7 points d'avance sur le barragiste.
En Angleterre, on notera que Ismaël Sarr a bouclé sa meilleure saison depuis son arrivée en Angleterre. Pour sa première année en Premier League avec son club de Watford, l’ancien joueur de Génération Foot a inscrit cinq buts et délivrer cinq passes décisives. En Italie, le capitaine des Lions et de Naples Kalidou Koulibaly s'est illustré en restant dans le même tempo que ses précédentes saisons. Convoité par les grands clubs européens, le défenseur des Lions considéré comme l'un des meilleurs à son poste est annoncé sur le départ cet été. Mais, il ira avec la coupe d’Italie qu'il remporte pour la première fois. Un trophée qui permettra à Naples de jouer l’Europa League l’année prochaine.
En France, la voie de la Coupe d'Europe s'est ouverte pour l'attaquant Mbaye Niang et de son coéquipier et gardien des Lions, Edouard Mendy, auteur d'une très bonne première saison avec son nouveau club, le Stade Rennais. Si on ne le désigne simplement pas comme le meilleur gardien de la saison en Europe. Prêté, Mbaye Niang a été cette saison un des éléments clés de la 3ème place obtenue par le club breton en Ligue 1, l'attaquant des Lions a terminé sa saison avec 14 buts au compteur et 7 passes décisives au moment de la suspension et de l'arrêt du championnat. Avec en prime la première qualification du Stade Rennes en C1.
FLOPS POUR KEITA BALDE, MOUSSA KONATE, WAGUE
La saison aura pris du plomb pour ne pas dire compliquée pour certains joueurs de l'équipe nationale. Si ce n'est plus des soucis physiques ou d'efficacité, c'est tout simplement lié à un manque de temps de jeu ou même de conflits avec le club employeur. Dans le lot Keita Baldé vient de boucler une des saisons compliquées de sa carrière. Arrivé à l’AS Monaco en 2017, l'attaquant des Lions n’a pas réussi à s'imposer avec son club. D'où un bilan 2019/2020 maigre, avec seulement 5 buts inscrits. En dépit de ce rendement, le joueur formé à Barcelone n'affiche pas ses envies de départ et entend rester au moins une saison de plus. La saison de son coéquipier sur le front de l'attaque des Lions et finaliste de la CAN 2019, Moussa Konaté, n'est pas des meilleurs, non plus. L'attaquant du club d'Amiens a vécu l'une des ses pires saisons. A côté de ses pépins, son retour en pleine saison ne lui procurait rien de positif au club. L'ancien attaquant de Touré Kunda n'a finalement été que l’ombre de lui-même. Re-touché à la cuisse, il a été contraint de rater deux mois de compétitions. Son club ne se porte pas mieux puisque son club Amiens est relégué en Ligue 2. S'il faut chercher le prototype de la saison ratée, il faudra sans doute le chercher chez Mbaye Diagne.
Finalistes de la CAN 2019, l'attaquant des Lions s’est tout bonnement éclipsé sur la scène européenne suite à une saison 2019-2020 compliquée sur fond de conflits avec son club de Bruges. Suite à son départ de Galatasaray, son intégration dans le club belge où évolue son compatriote Krépin Diatta a été synonyme d'un conflit ouvert. Et pour cause, une pénalty ratée face au PSG au Parc des Princes. Le «penaltygate» occasionne finalement sa mise à l'écart. Bien qu’il y ait des offres de Chine et d’Arabie, l'Angleterre, Nottingham Forest (Championship) aurait fait de l’attaquant des «Lions» sa priorité pour la saison prochaine.
Si le transfert se conclut, Mbaye Diagne tiendra une belle occasion cet été pour rebondir. Pour oublier sa saison Moussa Wagué, prêté le FC Barcelone, espérait retrouver du temps de jeu à l’OGC Nice et s’adaptait à sa nouvelle équipe. Mais avec la suspension intervenue à cause la pandémie de la Covid19, il ne comptera que 5 matchs en Ligue 1. Pis, le club niçois va même décider de ne pas lever l’option d’achat sur le prêt. L’international sénégalais retourne ainsi au FC Barcelone. Pisté en Turquie et en Angleterre, il pourrait voir ailleurs cet été.
COVID-19, LE SENEGAL A FAILLI SUR PLUSIEURS POINTS
Des décisions tardives, une communication de culpabilisation et non de responsabilisation, une stratégie de dépistage inadéquate et dangereuse… tant de failles révélées par les spécialistes en santé publique et épidémiologistes
Des décisions tardives, une communication de culpabilisation et non de responsabilisation, une stratégie de dépistage inadéquate et dangereuse… Tant de failles révélées par les spécialistes en santé publique et épidémiologistes, Dr Mbathio Dieng et Dr Kanny Touré Kairé dans la gestion de cette pandémie de Covid-19 par l’État. Cette réunion d’échanges sur la prévention et contrôle de l’infection à partir des cas suspects et/ou confirmés a été coordonnée par le Professeur Cheikh Tidiane Ndour, médecin-colonel, spécialiste des maladies infectieuses à l’hôpital de Fann.
Tous les spécialistes tiennent le même refrain. La gestion de la pandémie du nouveau coronavirus dans le pays est en déphasage par rapport aux données épidémiologiques. Le Professeur Cheikh Tidiane Ndour, Médecin-colonel, chef de la division de lutte contre le Sida et également spécialiste des maladies infectieuses à l’hôpital de Fann, avec la spécialiste en Santé publique, Dr Kanny Touré Kairé et l’épidémiologiste Dr Mbathio Dieng ont relevé plusieurs manquements dans la gestion de cette pandémie de Covid-19 au Sénégal.
En effet, explique Dr Kanny Touré Kairé, « le Sénégal a accusé beaucoup de retard dans la prise de certaines décisions au début de cette pandémie ». La blouse révèle qu’en « quittant le Sénégal le 21 février 2020, je n’ai constaté aucune mesure de contrôle. Même si tel a été le cas même en France, je pense que le Sénégal pouvait réagir un peu plus promptement avant que le virus n’entre dans le pays ». Même si en réponse le Pr Ndour a essayé d’expliquer que « ce sont des caméras thermiques qui ont été utilisés pour relever la température des voyageurs », la spécialiste en santé publique insiste que « le Sénégal aurait pu faire mieux en ce qui concerne la surveillance de la maladie avant qu’elle ne prenne ses aises dans le pays ».
Comme sa collègue, l’épidémiologiste Dr Mbathio Dieng bondit dans le même sens et fait savoir que « les pays qui ont pu bien gérer cette maladie sont ceux qui ont eu une réaction plus sérieuse et prompte dès les premiers cas signalés de cette maladie. Et le Sénégal a manqué de réactivité sur ce plan ». Aussi, la décision tardive de l’État par rapport au port obligatoire du masque a été révélé par Dr Dieng qui explique que « le Sénégal n’a pas su contextualiser la maladie. Car, si tel était le cas, le port de masque obligatoire devrait être décrété plutôt à l’exemple de plusieurs autres pays ». Mais, poursuit-elle « le Sénégal s’est focalisé sur les données et les expériences des Chinois pour définir sa stratégie. Une attitude qui explique la conjoncture actuelle ».
Par ailleurs, la méthode de communication du ministère de la Santé et de l’action sociale est une fois encore jugée moins inclusive en non communautaire. « J’ai trouvé une communication basée sur la culpabilisation et non la responsabilisation », indique Dr Mbathio Dieng.
Et d’expliquer : « il était plus question d’accuser les Sénégalais de ci ou de cela au lieu de leur démontrer les raisons pour lesquelles une telle mesure adoptée. Plusieurs Sénégalais sont encore dans le déni de cette maladie, parce qu’au début il y a eu une communication ancrée sur la peur, la dramatisation et la culpabilisation ».
LA SURVEILLANCE DES CAS ASYMPTOMATIQUES EST PLUS QU’IMPORTANTE
Au dernier bilan mensuel, le ministère de la Santé a décidé « de ne tester que les personnes symptomatiques ». Une méthode désapprouvée au plus haut point par le Dr Kanny Touré Kairé, spécialiste en santé publique. « Il y a beaucoup de personnes qui sont des porteurs sains de la maladie, mais ont la capacité de la transmettre à d’autres personnes qui peuvent en mourir », renseigne Dr Kairé. Donc, selon elle, le fait de décider de ne plus tester les personnes asymptomatiques est un recul manifeste dans la riposte et même un abandon. D’ailleurs, ajoute-elle, « le nombre de cas négatifs au Pcr avec des signes positifs au scanner sont énormes.
De même, le nombre de cas négatifs 02 fois et qui deviennent positifs a un 3e test sont aussi importants. Et de ce fait décider de ne pas tester des personnes asymptomatiques, c’est assumer en toute conscience qu’il y a beaucoup de personnes qu’on n’isole pas, qu’on ne surveille même pas, alors qu’elles sont positifs et capables de transmettre la maladie ».
AVEU D’IMPUISSANCE DE L’ETAT À PROPOS DES SACHETS PLASTIQUES
Ce n’est pas encore la fin de la pollution plastique au Sénégal, malgré l’entrée en vigueur de la loi n°2020-04 du 08 janvier 2020 relative à la prévention et à la réduction de l’incidence sur l’environnement des produits plastiques depuis le 20 avril
La loi n°2020-04 du 08 janvier 2020 relative à la prévention et à la réduction de l’incidence sur l’environnement des produits plastiques est entrée en vigueur depuis le 20 avril dernier. Toutefois, selon le ministre de l’Environnement et du Développement Durable, les sachets plastiques n’ont pas disparu. Abdou Karim Sall l’a relevé hier, mardi 21 juillet lors de la cérémonie de lancement de la campagne sur la loi plastique.
Ce n’est pas encore la fin de la pollution plastique au Sénégal. Malgré l’entrée en vigueur de la loi n°2020-04 du 08 janvier 2020 relative à la prévention et à la réduction de l’incidence sur l’environnement des produits plastiques depuis le 20 avril dernier, les sachets plastiques continuent d’inonder le pays. Le constat est du ministre de l’Environnement et du Développement Durable. Abdou Karim Sall l’a fait savoir hier, mardi 21 juillet à l’occasion du lancement de la campagne d’information et de sensibilisation sur la pollution plastique. «L’occasion nous est régulièrement donnée de constater que le marché continue d’être approvisionné comme si de rien n’était. Les produits plastiques interdits continuent de circuler dans les lieux de commerce», a déclaré Abdou Karim Sall. Ce, malgré les opérations engagées depuis trois mois. C’est pourquoi, il en appelle à la responsabilité de tous. « Je voudrais, encore une fois, lancer un appel à tous les acteurs, services techniques de l’administration, populations, commerçants, industriels à se conformer à la loi. Je les appelle à faire preuve d’écocitoyenneté et de sens des responsabilités pour soutenir les efforts du gouvernement dans cette bataille contre la pollution plastique dont l’incidence négative sur le milieu naturel et le cadre de vie des populations n’est plus à démontrer», a laissé entendre Abdou Karim Sall.
73 OPERATIONS DE SUIVI, 62 TONNES DE PRODUITS PLASTIQUES SAISIES
Depuis l’entrée en vigueur de la loi interdisant les produits plastiques, plusieurs opérations ont été engagées sur l’ensemble du territoire national. Trois mois après, Abdou Karim Sall fait le bilan. «A ce jour, sur toute l’étendue du territoire, 73 opérations de suivi de l’application de la loi ont été conduites pour veiller à sa bonne application et mettre un terme aux activités des contrevenants», a-t-il indiqué. Comme résultats, «environ 62 tonnes de produits plastiques ont été saisies et stockées en lieu sûr, compte non tenu des saisies opérées par les douanes», a tenu à préciser Abdou Karim Sall. Nonobstant, il met en garde les contrevenants à la loi. « Je voudrais ici et maintenant porter à l’attention de tous que les opérations vont se poursuivre sans faiblesse aucune.
En plus des saisies menées jusque-là, les sanctions pénales prévues par la loi seront désormais appliquées. Les constats d’infraction seront communiqués au parquet pour que des poursuites judiciaires soient engagées à l’encontre des contrevenants afin que force reste à la loi», a averti Abdou Karim Sall. Il n’a pas manqué de magnifier les projets de mise en place d’unités de fabrication de produits alternatifs présentés par des opérateurs économiques. «Ces initiatives sont à encourager et à soutenir», dira-t-il. Non sans annoncer «des consultations dans le cadre de la mise en place du système de la consigne pour faciliter la collecte et le recyclage des bouteilles en plastique et le mécanisme d’opérationnalisation de la responsabilité élargie des producteurs», dans les jours à venir.
DES SUJETS SE RAPPORTANT À LA PANDÉMIE DE COVID-19 À LA UNE
Dakar, 22 juil (APS) – Le bilan de l’opération de distribution des vivres aux populations impactées par la pandémie de Covid-19 et la situation épidémiologique sont entre autres sujets abordés par les quotidiens reçus mercredi à l’APS.
Le Témoin souligne que le ministre du Développement communautaire Mansour Faye est "totalement satisfait" du bilan de l’opération de distribution des vivres aux populations impactées par la pandémie de Covid-19.
Le quotidien Kritik rapporte que sur les 69 milliards de francs Cfa de cette aide d’urgence, "Mansour Faye économise 8,2 milliards".
’’Le compte est bon pour Mansour Faye malgré les difficultés inhérentes à ce genre d’opération, +la plus grande jamais réalisée au Sénégal+, le ministre du Développement communautaire (…) a réussi le pari de boucler le programme dans les délais", écrit le journal.
’’Chiffres, montants et acteurs, tout a été dit sur cette opération d’aide pour laquelle le ministre de tutelle a économisé 8,2 milliards de francs CFa de l’enveloppe initiale de 69 milliards", selon Kritik.
Le Soleil met en exergue "l’exercice de transparence" du ministre Mansour Faye avec des chiffres à l’appui.
Concernant la situation épidémiologique, Vox Populi constate que Dakar est "dans l’œil du cyclone". "Plus de 6000 cas de coronavirus sont recensés dans la région dont 56% dans les 19 communes du département de Dakar", selon le journal.
Abordant la gestion de la pandémie, Le Quotidien parle d’"opacité maladive". Selon le journal, "il est difficile de se forger une opinion sur le niveau de pénétration de la maladie dans ce pays, où le relâchement est total depuis la levée des mesures restrictives. Car les autorités médicales ont décidé de tout confiner dans les centres de traitement des épidémies".
L’Observateur note qu’"avec l’augmentation des cas de coronavirus, beaucoup de Sénégalaises n’honorent plus les rendez-vous dans les services de maternité-gynécologie obstétrique des hôpitaux. Un abandon des soins qui peut engendrer d’énormes risques chez les femmes enceintes".
Au sujet des conséquences de cette pandémie toujours, Enquête s’intéresse à la situation de l’Ile de Gorée, "coupée du monde depuis 4 mois" à cause des mesures de restrictions imposées par la Covid-19.
’’Si le Coronavirus n’a pas encore posé ses valises à Gorée, il y a tué plus de 95% des activités génératrices de revenus. Dans la dignité et le confinement, l’Ile-mémoire, patrimoine mondial de l’humanité, vit la pire crise économique de son histoire", écrit Enquête qui affiche à la Une : "Gorée au bord du gouffre".
A la date d’aujourd’hui, 8985 cas positifs de Covid-19 ont été officiellement déclarés dans le pays dont 174 décès et 2766 patients encore sous traitement dans les différents centres dédiés à la maladie.
L’As signale que le Forum civil "remet en cause la crédibilité de l’Inspection générale d’Etat (IGE)". "Une semaine après la publication des rapports 2017, 2018 et 2019 sur l’état de la gouvernance et la reddition des comptes, l’IGE est vivement critiquée par le Forum Civil. Birahim Seck et ses camarades relèvent ainsi de nombreux manquements dans le travail de l’organe de contrôle", écrit le journal.
Selon le quotidien, l’ONG déplore "la violation de la loi et du principe de l’imputabilité, la rupture d’égalité", l’absence dans les trois rapports d’informations sur le PRACAS, le PUDC, le PRODAC, le programme de bourses familiales, l’autoroute Ila Touba, le Building administratif.
Le journal Source A souligne que l’attribution du marché des centres régionaux de contrôle technique des véhicules "fait grand bruit".
"Elle n’est pas encore rendue effective et officielle. Mais l’attribution du marché des centres régionaux de contrôle technique des véhicules fait déjà grincer des dents dans le secteur des transports terrestres", écrit la publication qui pointe du doigt un ’’problème de sincérité" dans l’appel d’offres.
Selon le journal, "les postulants n’ont aucune possibilité de faire recours en cas de contestation des résultats et il n’est nullement mentionné la date d’ouvertures des plis".
Sud Quotidien aborde la campagne agricole et note que les agriculteurs, les opérateurs et l’Etat sont "à couteaux tirés". "Au niveau de certains milieux paysans, les producteurs, partenaires et autres déplorent la qualité et la quantité des semences d’arachides distribuées pour la campagne agricole de cette année (…)", écrit Sud.
AGRICULTEURS, OPÉRATEURS ET ÉTAT À COUTEAUX TIRÉS
Au niveau de certains milieux paysans, les producteurs, partenaires et autres déplorent la qualité et la quantité des semences d’arachides distribuées pour la campagne agricole de cette année
Ignace Ndeye, Samba Niébé Ba et Abdoulaye Fall |
Publication 22/07/2020
Au niveau de certains milieux paysans, les producteurs, partenaires et autres déplorent la qualité et la quantité des semences d’arachides distribuées pour la campagne agricole de cette année. Dans la région de Thiès, les opérateurs dans une soixantaine de points de vente sont à pied d’œuvre. Seulement, quelques couacs sont relevés dans la zone de Thiès et de Ngaparou (département de Mbour) avec un déficit d’une vingtaine de tonnes de semences. A Kaolack, le bureau de la Fédération nationale des opérateurs, stockeurs privés et transporteurs (Fnosp/t), antenne de la zone centre se démarque, quant à lui, de toute responsabilité concernant les incidents sur la nature des semences d’arachides distribuées cette année aux paysans. Ainsi, elle renvoie la balle à l’Etat. Interrogé sur la situation, le directeur de l’agriculture Omar Sané a fait part que sur les 500 commissions dont dispose le Sénégal, moins de 5% font l’objet de contestation et dans ces 5% relevés, seuls 2% posent réellement problème. Selon lui, présentement, nous sommes à 98% de niveau de satisfaction.
ZIGUINCHOR - L’INSUFFISANCE ET LA MAUVAISE QUALITE DES SEMENCES FACHENT DES ORGANISATIONS PAYSANNES
L a qualité des semences reçues cette année par les paysans laisse beaucoup à désirer : le constat est de certaines organisations paysannes comme le Cadre Régional de Concertation de ruraux (CRCR) qui déplore la mauvaise qualité des semences. Le président de cette organisation, Abdoul Aziz Badji, qui passe au peigne fin les semences de différentes spéculations accuse la mauvaise qualité des semences. « la qualité des semences de riz reçues n’est pas des meilleures. Est-ce que la variété de riz est adaptée à la région ? », s’interroge M. Badji qui fustige le système de distribution qui présente de nombreuses défaillances. « Pour l’arachide, on a reçu des semences. D’abord, ce n’est pas suffisant mais la qualité est très mauvaise. J’étais obligé d’aller jusqu’à Sindian (dans le département de Bignona) pour chercher ces semences. Mais j’avoue que je regrette beaucoup d’avoir effectué ce déplacement car les semences d’arachide ne sont pas de bonnes qualités du moins ce que j’ai acheté. La qualité n’est pas du tout bonne», peste encore le Président du CRCR qui estime que plusieurs localités de la région n’ont pas vu de semences. Une situation consécutive aux errements dans le processus de distribution avec certains opérateurs qui n’ont pas honoré leurs engagements.
Conséquence : il n’y a pas eu de semences dans plusieurs zones. Cette insuffisance des semences est également déplorée par de nombreux paysans de la région. A côté de ces dysfonctionnements dans la qualité des semences s’ajoute la distribution de matériel qui a récemment suscité des grincements de dents dans certaines zones comme à Sindian où les paysans accusent le ministre du Commerce, Aminata Assomme Diatta, de favoritisme. Pour ces paysans, le ministre n’a pas fait preuve d’équité en ne remettant des tracteurs qu’aux paysans du Blouf ignorant ceux du Fogny. Les récriminations de ces paysans du Fogny portées par le maire de Sindian Yancoba Sagna ont été soulevées le week-end dernier, lors d’un atelier sur la modernisation de l’agriculture présidée par le ministre du Commerce. « Nous n’avons pas reçu de tracteurs alors que le ministre a octroyé des tracteurs aux paysans du Blouf, ce qui n’est pas normal. Il faut faire preuve d’équité », avait « craché » l’élu local. Insuffisance des semences accompagnées de leurs mauvaises qualités soulevée par le CRCR, tout ceci appliqué au manque de matériel agricole, les paysans de la région se heurtent à une panoplie de contraintes dans cette présente campagne. Seule satisfaction pour l’heure, c’est la bonne pluviométrie qui affiche le sourire chez ces mêmes paysans qui espèrent à travers un début d’hivernage prometteur atténuer leurs nombreuses difficultés. Et pour certains de ses paysans, les premières récoltes sont attendues incessamment.
THIES - CAMPAGNE AGRICOLE : INQUIETUDES DISSIPEES AVEC LA MISE EN PLACE DES INTRANTS ET LE DEMARRAGE DES PLUIES
Les inquiétudes des paysans se dissipent, comme l’atteste l’état des lieux avec les débuts prometteurs de la campagne agricole 2020 dans la région de Thiès. Dans le département de Mbour, les cultivateurs parlent de la présence de qualité surtout dans ce versant occidental du Bassin arachidier. Du moins, le démarrage des pluies utiles et des semences d’arachide accessibles dans de nombreux points sont illustratifs .La région de Thiès a vu la mise en place de son quota de semences d’arachide dans le cadre de la campagne agricole 2020. Dans l’espace régional, selon des informations de la Direction régionale du développement rural, les opérateurs dans une soixantaine de points de vente sont à pied d’œuvre. Seuls quelques couacs sont relevés dans la zone de Thiès et de Ngaparou (département de Mbour) avec un déficit d’une vingtaine de tonnes de semences. Partout ailleurs, le quota départemental de Mbour prévu est en distribution.
La distribution des semences aux variétés de riz effective dans le département de Mbour, dans la zone de Fadial (commune de Nguéniène), la riziculture pluviale est toujours prolifique. Elle va enregistrer l’introduction des variétés, Sahel 108 et le Nérica 4. L’apparition des premières pluies utiles en milieu de semaine et le début des semences d’arachide donnent ainsi de l’espoir aux paysans. La Petite côte s’illustre par ailleurs comme un foyer de production de gros mil comme le sorgho dans les boucles de Mbodiène, Ndianda et Balabougou (commune de Nguéniène). Concernant les tubercules et féculents, la région engrange 58,5% de la production nationale. Les espaces devant accueillir les boutures de manioc sont estimées à 6000 hectares. Les attentes sont cependant très fortes du côté de la mise en place des engrais, du moins certains cultivateurs ont espoir d’en trouver en quantité eu égard aux promesses faites et à l’état des lieux dans le bassin arachidier. Les seules préoccupations des paysans restent la présence du maitre du jeu, la covid-19 ayant fortement impacté la préparation de l’hivernage. Une distribution des semences pour eux serait du reste bénéfique avec un appui alimentaire supplémentaire pour faire face à une venue prématurée de la soudure. Cette situation exceptionnelle pour Diokel. G de la zone de Louly (commune de Sandiara) reste une interpellation à l’endroit des autorités.
AGRICULTURE-INTRANT THIES A REÇU 98% DE SES 2.500 TONNES DE SEMENCES D’ARACHIDES (DRDR)
Le quota de 2.500 tonnes de semences d’arachides alloué à la région de Thiès a été mis en place à hauteur de 98 %, a indiqué mardi le directeur régional du développement rural Abiboulaye Sidibé. Sur une soixantaine de points de vente, deux ont vu leur opérateur remplacé pour défaut d’approvisionnement. Il s’agit de Thiès Nord et Ngaparou où une vingtaine de tonnes sont en manque. A part ces deux points, la situation est ‘’satisfaisante de manière générale’’ pour ce qui est de la mise en place des semences d’arachides, a-t-il relevé lors d’une réunion préparatoire du suivi de la campagne agricole. Le taux de cession des semences aux producteurs, dépasse les 90 %, a dit M. Sidibé. L’ ‘’innovation de taille’’ cette année dans la région de Thiès, a dit M. Sidibé, est la relance par le Programme national d’autosuffisance en riz (PNAR), avec l’introduction de deux variétés de riz que sont le Sahel 108, dans la zone de Fadial (département de Mbour) et le Nérica 4. Cette dernière a la particularité de s’adapter à tous les sols où peuvent pousser le mil, le maïs et le sorgho. Thiès compte aussi consolider sa place de premier producteur national de manioc de l’année dernière, avec 58,5% de la production nationale.
KAOLACK LA FNOSP/T SE LAVE A GRANDE EAU
L e bureau de la Fédération nationale des opérateurs, stockeurs privés et transporteurs (Fnosp/t), antenne de la zone centre se démarque de toute responsabilité concernant les incidents sur la nature des semences d’arachides distribuées cette année aux paysans. Lors d’une rencontre dite de clarification tenue avec la presse, les camarades du président El Hadji Bou Goumbala ont d’abord salué les efforts considérables fournis par l’Etat du Sénégal pour le cas spécifique à la campagne de distribution des semences. Une campagne pour laquelle, le gouvernement ambitionnait de réunir au compte des paysans une manne de 60.000 tonnes de semences certifiées, 15.000 tonnes de semences écrémées et 150.000 tonnes d’intrants pour les différentes variétés de cultures produites dans le pays.
Compte tenu du problème d’accès des producteurs à ces facteurs de production, il a augmenté la marge de subvention sur la totalité de ces produits malgré certaines difficultés liées à la collecte et aux effets négatifs de la pandémie du coronavirus au Sénégal.
Ainsi, les opérateurs de la Fnosp/t estiment que même si au niveau de certains milieux paysans, les producteurs, partenaires et autres élus continuent encore de déplorer la qualité et la quantité des semences d’arachides distribuées, il reste évident que sur le territoire national, 95 % de la production des semences sont déjà acheminés vers les collectivités désignées et les professionnels ont déjà commencé à s’en servir. Toutefois, ce sont aussi des graines de qualité qui ont été servies, sauf dans une petite portion de terre où les populations déplorent avoir reçu des semences contraires à la carte variétale. Sans moins faire allusion aux 68 tonnes d’arachides distribuées par l’opérateur Mohamed Kâ à une certaine population de contractants en activité dans la région de Kaffrine, les opérateurs de la Fnosp/t, après avoir acquis leurs semences à raison de 370 F le kilogramme, ont réitéré leur engagement de céder cette année les semences d’arachide à 375 Frs à l’Etat. Et ce, dans le but de contribuer positivement au développement socio-économique du pays.
Pour l’heure, ces opérateurs se disent prêts à entamer les opérations de mise en place des semences de céréales pour lesquelles, la structure des opérateurs mise aussi pour la qualité et la quantité.
LA UNE DE DIRECT NEWS DE CE MERCREDI
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Publication 22/07/2020
KEEMTAAN GI - PRODUCTIVITE INTELLECTUELLE
Ils ont finalement retrouvé la voix après leur mutisme dans l’affaire dite des terres de Ndingler. Et c’est pour se fendre d’un communiqué, saluant « la courageuse, sage et sensée décision » du Chef et son gouvernement « toujours du côté des populations » qui retrouvent leurs terres. Ce qui fait de leur Champion un protecteur de ces pauvres Sénégalais. C’est comme si, bien sûr, l’investisseur victime de cet arbitrage défavorable était un étranger et pas un Sénégalais qui créée des emplois dans son propre pays en plus de contribuer à son autosuffisance alimentaire. Et ce sont des gens qui conseillent le Chef qui se livrent à ce genre de gymnastique. Pendant tout le temps que des activistes investissaient les réseaux sociaux, défendant une partie et tirant sur le gouvernement, ces gens au pouvoir assistaient en spectateurs. Aucun d’entre eux n’avait jugé utile ou osé intervenir pour défendre la position de l’Etat, laissant la tâche ingrate à d’autres. Et il a fallu que le Chef prenne une décision pour qu’ils commencent à l’ouvrir. Ne soyez pas surpris de les voir applaudir quand le Chef prendra une décision contraire à celle d’avant-hier. Ils sont comme ça ! Des messieurs et dames qui nous ont d’ailleurs habitués à ces jongleries. Jamais au-devant, toujours à l’affut d’une déclaration du Chef pour sortir du bois. Sur le plan de la production des idées, il ne faut rien attendre d’eux. C’est d’ailleurs comme si on leur demandait de décrocher la lune. Un Chef sans charisme, des lieutenants plus préoccupés à leur confort qu’à être des agitateurs d’idées. Et si ce sont ces gens qui veulent nous mener vers l’émergence ou reconstruire ce pays, on peut dire que nous sommes mal barrés. La preuve, il leur a fallu de longs mois pour distribuer une aide qui devrait soulager de façon diligente des paumés qui continuent de crever de faim en juillet en étant plus misérables qu’en avril. Bel exploit !
Kaccoor bi
NECROLOGIE DECES DE L’ANCIEN MINISTRE CHEIKH SADIBOU FALL
L’ancien ministre Cheikh Sadibou Fall est décédé mardi à Bordeaux (France) à l’âge de 69 ans. Alité depuis quelques temps, l’ancien ministre de l’Intérieur et de la Pêche sous Abdoulaye Wade, Cheikh Sadibou Fall a étudié le droit, d’abord à l’université Cheikh Anta Diop de Dakar, puis à l’université Bordeaux 1, où il a obtenu un DESS de juriste d’affaires et d’entreprise, option Finance, comptabilité, droit de l’entreprise. Il a complété sa formation à l’Institut régional d’Aquitaine en droit du travail et de la sécurité sociale, à l’université du Massachusetts de Boston, à l’Institut libéral de Guimerbach (Allemagne) et à l’Institut régional d’administration des entreprises de Bordeaux1, lit-on sur le site du ministère de l’Intérieur visité par l’APS. M. Fall a exercé plusieurs activités dans le secteur privé : contrôleur interne de gestion, directeur administratif et financier, manager, puis directeur d’un cabinet d’expertise financière et judiciaire. En 1996, il est le premier maire élu à la tête de la commune d’arrondissement de Fann-Point E-Amitié nouvellement créée et conserve cette responsabilité jusqu’en 2001. Député du Parti démocratique sénégalais (PDS) de 1998 à 2001 et président du groupe parlementaire Liberté-Démocratie-Progrès, il est en outre nommé ministre de l’Urbanisme et de l’Habitat le 23 novembre 2002, dans le gouvernement de Moustapha Niasse, en remplacement d’Amath Dansokho limogé, puis dans le gouvernement de Mame Madior Boye, le 3 mars 2001. Il conserve le poste jusqu’au 12 mai 2001. Il a été également ministre de la Pêche et ambassadeur du Sénégal en Italie.
MACKY SALL «CHEIKH SADIBOU FALL ETAIT UN HOMME POLITIQUE ENGAGE, UN INTELLECTUEL D’UNE GRANDE CIVILITE»
Le chef de l’Etat a rendu hommage à l’ancien ministre de l’Intérieur Cheikh Sadibou Fall, décédé ce mardi, saluant un homme ‘’politique engagé’’ et un ‘’intellectuel d’une grande civilité’’. ’’J’ai appris avec émotion le décès de l’ancien ministre Cheikh Saadibou Fall. Je rends hommage à l’homme politique engagé et l’intellectuel d’une grande civilité. À sa famille, je présente mes condoléances les plus attristées’’, a écrit Macky Sall.
L’HOMMAGE DE PAPE MADICKE DIOP PDG DE BEM-DAKAR A CHEIKH SADIBOU FALL
A mon frère... Les mots sont difficiles à choisir et à utiliser pour rendre hommage à cet homme qui vient de s’éteindre, hier matin. C’était un homme bon, un homme généreux, un homme distingué. Je voudrais, en ces moments de peine et de recueillement, et au nom de tous les miens, exprimer ma profonde compassion et mon infinie tristesse à Khady, son épouse, ses enfants, sa famille, ses parents et amis, de Dakar, de St Louis, du Sénégal et d’ailleurs. Il eut une vie remplie. Les sénégalais se souviendront de l’homme politique, du maire de Point E, du député, du ministre et de l’ambassadeur. Partout, il a été le même. Généreux, courageux et utile. Mais le monde judicaire et la grande famille des experts et évaluateurs agrées se rappelleront également du juriste de talent et de l’expert reconnu ayant blanchi sous le harnais de Me Mbaye-Jacques DIOP. L’histoire commença un après-midi de l’année 1990 au 89, rue Carnot et se prolongea à la mairie de Rufisque en entretien avec celui qu’il a toujours, affectueusement, appelé Maître. A ses côtés, il a appris un métier et noué des amitiés pour la vie. Il n’a jamais rien oublié. En dépit des vicissitudes naturelles de la vie. C’était un homme de franchise et de loyauté. Ces vertus fondatrices de l’homme de bien. J’ai eu le privilège de partager des moments de grande convivialité, d’amitié et de fraternité avec lui. C’était un homme qui savait que la fraternité crée des devoirs et que le premier d’entre eux est la sincérité. Je puis témoigner que c’était un homme d’une grande courtoisie et d’une élégance rare. Un grand monsieur à tous les sens du terme, avec à la fois le charisme qui impose le respect et la simplicité des gens vraiment distingués. Et toujours un mot pour élever, légitimer, réconforter, rapprocher. Bref, un intérêt sincère pour la personne qu’il rencontre. Depuis l’annonce de son rappel à Dieu, les témoignages à son endroit sont unanimes, élogieux. C’était un homme qui aimait profondément les gens. Lincoln avait certainement raison, «ce qui compte, ce ne sont pas les années qu’il y a eu dans la vie; c’est la vie qu’il y a eu dans les années». C’était Claude, c’était Cheikh Sadibou FALL. Qu’Allah, SWT, l’accueille en Son Paradis Eternel! Dr Pape Madické DIOP PDG de BEM
MAMADOU LAMINE DIALLO TACLE LES RAPPORTS DE L’IGE…
Mamadou Lamine Diallo, leader du mouvement Tekki, dans sa « Questekki » de ce mardi, a précisé que le Vérificateur général, nommé pour 7 ans avec un mandat non renouvelable, a dû faire le forcing pour pouvoir présenter ses rapports bouclés depuis belle lurette au chef de l’Etat, avant la fin de son mandat, ce mois de juillet 2020. Evidemment, reconnaît-il, une interprétation des textes pouvait amener l’IGE à ne pas se plier à la remise solennelle de ses rapports au président de la République, avant la publication. Mais, relève-t-il, il faut faire avec la force du présidentialisme obscur du pays. Ainsi, le président Macky Sall, conscient des effets dévastateurs de la corruption généralisée de son régime mise en évidence dans ses rapports de l’IGE, a choisi d’orienter le débat dans les déclarations de patrimoine des pontes du régime. Tout le monde le sait, ces pontes, à commencer par leur chef, ont violé la loi dans cette affaire de déclaration de patrimoine. En demandant à ses ministres de le faire, il vise deux objectifs. Un contre-feu aux rapports de l’IGE. S’il y a corruption, on ne la voit pas dans ses déclarations tronquées de patrimoine qui, évidemment, ne s’occupent ni des passifs et dettes bancaires ni des prête-noms. Un gage aux partenaires techniques et financiers. Pris à la gorge par un endettement irrationnel, Macky Sall, en ajustement structurel, est sous surveillance étroite du FMI. C’est ce dernier qui est à la base du report des JO de la jeunesse. D’après toujours le député Mamadou Lamine Diallo, Macky Sall a besoin de retourner sur le marché des eurobonds et pour cela, l’onction du FMI est nécessaire. A. D. Diallo est réduit à un rôle de comptable public, il n’a pas de marge de manœuvre, selon le parlementaire. « C’est le spécialiste de la finance de marché, discipline qui fascine la dynastie Faye Sall, à la geste british, Hott, qui s’occupe de l’économie post covid19, sous contrainte des exigences du FMI », dénonce-t-il.
… ET INDIQUE QUE, LE GOUVERNEMENT DE MACKY SALL EST A COTE DE LA PLAQUE PAR RAPPORT A L’ENVIRONNEMENT
Le leader du mouvement TEKKI s’est aussi attaqué à la politique environnementale de Macky Sall. Il rappelle d’abord que le coronavirus a imposé une pause dans l’exploitation effrénée du capital naturel à l’échelle mondiale, baisse de l’exploitation des ressources épuisables, mines et pétrole, et surtout moins de pollution qui permet une protection des ressources naturelles renouvelables, l’air, les cours d’eau et la faune par exemple. « C’est dans une pareille circonstance, le peuple faisant face au choc sanitaire de la covid-19, que le ministre Sall de l’Environnement se permet d’organiser l’appropriation privée des gazelles oryx entre copains prédateurs de la république. Ces gazelles sont une ressource naturelle qui appartient au peuple. Face au vide juridique créé par BBY et qui refuse d’adapter les textes de lois relatifs à la chasse, eaux et forêts, aux mines et carrières à cette nouvelle donne constitutionnelle introduite dans l’article 25, les prédateurs se frottent les mains », a dénoncé Mamadou Lamine Diallo du mouvement Tekki, dans sa QuesTekki. D’après l’économiste, Aly Ngouille Ndiaye qui se comporte en Premier ministre (affaire Sedima/Ndingeler), est un champion dans la violation de la loi. Un, dit-il, il a signé le protocole d’accord d’Arcelor Mittal à la place de l’Agent Judiciaire de l’Etat. Deux, il a produit un faux rapport de présentation pour permettre l’octroi des blocs de St Louis et Kayar à Franck Timis, via ses sociétés obscures. Jamais deux sans trois. L’Inspection générale d’Etat, précise-t-il, devrait se rendre à la Senelec et au ministère de l’Environnement. De toute façon, Tekki au pouvoir s’engage à déclassifier les rapports produits par l’institution, à commencer par celui de Petrotim.
DECES DE MARIEME NDIAYE, ANCIENNE MINISTRE SOUS WADE
L’ancienne ministre sous Wade, Marième Ndiaye, est décédée ce mardi, à l’hôpital Principal de Dakar des suites d’une maladie. Militante de la première heure du Parti démocratique Sénégalais (Pds), elle fut conseillère technique de Me Abdoulaye Wade, alors ministre d’État en 1995 sous le magistère d’Abdou Diouf. Après son accession à la magistrature suprême, Me Abdoulaye Wade l’a choisie comme ministre de la Recherche scientifique. Elle a été par la suite été nommée ambassadrice du Sénégal au Cap Vert. Marième Ndiaye a été inhumée au cimetière de Yoff.
LA TABASKI FETEE LE 31 JUILLET
La fête de l’Aïd-El Kébir, communément appelé Tabaski, sera célébrée, le vendredi 31 juillet. C’est du moins ce qu’a fait savoir la Commission nationale d’observation du croissant lunaire qui s’est réunie, ce mardi 21 juillet, dans les locaux de la télévision nationale. Mourchid Iyane Thiam et Cie soutiennent que la lune a été aperçue dans plusieurs localités du pays notamment à Touba, selon les informations qui leur sont parvenues. Par conséquent, ce mercredi correspond au 1er jour du mois de Dhou al-hijja. Pour rappel, la coordination des musulmans du Sénégal a aussi décidé de célébrer la fête de la tabaski le même jour. Donc contrairement à la korité, la communauté musulmane du Sénégal va célébrer la fête le même jour.