Ah, le pouvoir, il est irrésistible. Ça vous change, ça vous change !! Ça vous change, on vous dit ! Il fait d’un gringalet un homme dodu et empli de suffisance. Qui vous regarde de haut et écrase la vermine. Ça vous permet aussi, le pouvoir, de courir les belles nanas que l’on n’osait même pas croiser dans une vie antérieure de misère. A eux, nos gens d’en haut, les restaurants chics où un café vaut 2000 balles. A comparer avec le verre de « café ak meew » de chez le Maïga d’antan à 200 balles seulement ! Ah, rassurez-vous, 2000 balles, ce n’est rien pour nos gens qui se permettent même de laisser de consistants pourboires surtout si c’est une belle serveuse aux formes rebondies. Faut faire impression ! De belles bagnoles pour rendre jaloux la plèbe. Et pas une seule. C’est être trop pingre. C’est la course à l’acquisition de villas, terrains et autres ranchs. Prendre la revanche sur une vie et oublier celle faite de misère durant laquelle on s’est évertué à critiquer la gestion du pouvoir de l’autre. Ceux qui se prétendaient des patriotes, ont même pondu des dizaines d’ouvrages. Lesquels furent censurés et leurs auteurs à deux sous hissés au pinacle. Belle supercherie littéraire ! On les cherche encore, disparus qu’ils sont de la circulation, s’ils ne se réfugient du côté du pouvoir où il bouffent sans honte, fermant les yeux sur les errances et abus du Chef pour ne pas perdre leurs privilèges. De petits millions que l’on n’entrevoyait qu’en rêve deviennent de misérables francs et on rêve d’en acquérir encore et encore. Rien ne sera de trop pour en posséder encore. De petites magouilles, de fausses écritures sur la gestion des deniers publics. Ah, il y a les femmes. On le sait, il arrive que l’argent les aveugle. De nouvelles fringues, de nouvelles connaissances, et surtout parmi les stars dont l’une, douée comme pas deux pour flairer les sous, vous rendra subitement populaire par une chanson. Des voyages aux quatre coins du monde. Bref sortir d’une vie monotone pour les lumières. Et quand c’est le Chef lui-même qui a pris de l’embonpoint, qui appelle à la déclaration de patrimoine, ça risque de se transformer en bal poussière pour dissiper l’indignation collective qui en naitra… Kaccoor bi
MALI MACKY, ISSOUFOU, AKUFO-ADDO ET OUATTARA ATTENDUS EN MÉDIATEURS JEUDI
Quatre chefs d'Etats d’Afrique de l’Ouest — le Nigérien Mahamadou Issoufou, le Sénégalais Macky Sall, le président du Ghana Nana Akufo-Addo et le président ivoirien Alassane Ouattara — sont attendus ce jeudi 22 juillet à Bamako avec pour objectif de dénouer la crise politique qui oppose le mouvement d’opposition M5 et le président malien IBK. Est-ce la mission de la dernière chance après l’échec de la délégation menée par Goodluck Jonathan la semaine dernière ? Le mouvement de contestation du M5 a exprimé son désaccord vis à vis du plan de sortie de crise proposé par la Cédéao. Si les deux missions déjà envoyées par l’institution se sont soldées par des échecs en juin et en juillet, cette fois-ci l’organisation africaine a dépêché une mission de haut niveau. Le Nigérien Mahamadou Issoufou, le Sénégalais Macky Sall, le président du Ghana Nana Akufo-Addo et le président ivoirien Alassane Ouattara attendus jeudi à Bamako viendront-ils avec de nouvelles propositions ? L’idée est en tout cas de faire avancer les choses. Le document de base reste les recommandations de la mission de la Cédéao. Et si à Bamako, de source diplomatique, on affirme qu’il ne sera pas question d’accepter un départ forcé du président malien Ibrahim Boubacar Keïta, on laisse entendre que, sur d’autres plans, les lignes peuvent bouger et qu’on peut réadapter les recommandations à la situation du moment. L’objectif est de tout faire pour obtenir la paix. Mais outre le volet politique, il reste toujours à régler l’imbroglio institutionnel. « Les recommandations de la mission à propos du remembrement de la Cour suprême sont inconstitutionnels », déclarent, unanimes, les deux syndicats de juges. Les membres du conseil de la magistrature ont d’ailleurs refusé lundi de rencontrer le président IBK.
« RÉCIPROCITÉ » ENVERS L’EUROPE PRES DE 30 TOURISTES FRANÇAIS ET ESPAGNOLS BLOQUÉS À L’AÉROPORT DE DIASS
Mercredi dernier, l’Union européenne (Ue) avait maintenu sa décision de fermer ses frontières aériennes au Sénégal, entre autres pays, après le premier réexamen de la recommandation des dispositifs sécuritaires et sanitaires dans le domaine de l’aviation. Dans la même foulée, le ministre du Tourisme et des Transports aériens, Alioune Sarr, avait crié sur tous les tarmacs que l’Etat du Sénégal allait appliquer le principe de la réciprocité à tous les États de l’Ue. Comme quoi, aucun vol ne quittera la France, l’Italie, l’Espagne etc. pour atterrir au Sénégal. Sauf les vols spéciaux ou de rapatriement. Ah bon ! En tout cas, «Le Témoin» quotidien est convaincu que le mot « réciprocité » n’existe que de manière théorique. Tenez ! Durant le week-end (Vsd), deux compagnies aériennes européennes à savoir Air France et Ibéria ont atterri à l’aéroport Blaise Diagne de Diass. Vols réguliers, vols spéciaux ou vols de rapatriement ? Tout porte à croire qu’il s’agit de vols réguliers (commerciaux). Car certains passagers (touristes) et parents d’un de nos collaborateurs ont acheté leurs billets en ligne pour venir passer la prochaine fête de la Tabaski en famille. Dès leur arrivée à Diass, près de 30 ressortissants européens (français et espagnols) ont été bloqués par la police des frontières. Et ils devaient être tous refoulés compte tenu des dispositifs de réciprocité prises par l’Etat. Toujours est-il que passagers français et espagnols ont fait l’objet d’une garde à vue dans les locaux du commissariat spécial de l’aéroport où ils ont passé la nuit du vendredi à samedi18 juillet 2020. Ce qui a suffi pour provoquer une levée de boucliers au niveau de l’ambassade de France à Dakar. Au finish, ils ont été tous relâchés et… autorisés à entrer en territoire sénégalais. Contactés par « Le Témoin », des conseillers politiques et diplomatiques en service au ministère des Transports aériens et des Affaires étrangères disent ne pas être au courant de cette affaire. « A coup sûr, cela ne pouvait être que de vols spéciaux. Vraiment, je ne pense qu’il s’agit de vols réguliers puisque le Sénégal avait décidé d’appliquer le principe de la réciprocité » ont nos interlocuteurs. Mais s’il s’agissait de vols « spéciaux », pourquoi donc ces passagers avaient été-ils bloqués à l’aéroport sous la menace d’un refoulement ?
MISE EN LIGNE D’UNE VIDÉO DES ORGANISATIONS DES DROITS HUMAINS CONDAMNENT !
Suite à la mise en ligne sur les réseaux sociaux d'une scandaleuse vidéo mettant en scène une jeune femme, l'indignation était à son comble dans l'opinion publique, étant donné les traitements inhumains et dégradants auxquels se sont livrés ses deux bourreaux. Tels sont les propos d’attaque signés l’Association des Juristes Sénégalaises (Ajs), le Collectif Dafadoy contre les violences faites aux femmes et aux enfants, Amnesty international-section Sénégal et l’Ong Islamique Jamra dans un communiqué conjoint. « Personne ne cautionne le vol, qui est réprimé par le Code pénal. Rappelons cependant que la «Loi du Talion » ne prévaut pas au Sénégal. Encore moins celle du fort contre le faible, comme c’est le cas dans cette vidéo » tiennent à rappeler ces organisations. Jamra et ses mouvements de renfort se disent choqués de voir certains profiter d’une femme rendue faible par deux hommes qui la maîtrisent, pour la tripoter et exhiber son corps aux yeux de tous, ce qui est constitutif d’une infraction qu’il convient de sanctionner fermement. Pour Ong-Jamra et consorts, ces justiciers autoproclamés n'avaient nullement le droit de violer l’intimité de la pauvre dame, de l’humilier publiquement comme ils l’ont fait, encore moins de publier cette vidéo, la livrant ainsi à la vindicte populaire, via les réseaux sociaux. Pour ces organisations, l’affaire serait d'autant plus grave que la présumée voleuse fait l'objet d'un traitement psychiatrique dans une structure hospitalière de la place, comme en atteste son dossier médical, présenté par ses parents au commissaire de la police de Dieuppeul. Mame Makhtar Guèye et ses camarades de lutte félicitent la Police nationale dont la prompte réaction a permis l’arrestation des présumés auteurs.
COVID19 LE PREMIER PRÉSIDENT DE LA COUR SUPRÊME CHEIKH TIDIANE COULIBALY ATTEINT
La liste des personnalités publiques touchées par le coronavirus s’allonge. Selon des informations obtenues par Emedia, après les anciens ministres Moustapha Guirassy, Oumar Sarr et Baba Wone, ou encore le maire de Guédiawaye, Aliou Sall, c’est le tout nouveau premier président de la Cour Suprême, Cheikh Tidiane Coulibaly, qui vient d’être testé positif à la Covid 19. Mais celui qui a remplacé Badio Camara à la Cour suprême au mois de mai dernier est un patient asymptomatique et il aurait été en contact avec un membre de sa famille qui avait été auparavant testée positif. Nous lui souhaitons un prompt rétablissement.
COVID19 SENELEC ET PORT DE DAKAR LANCENT « TAKKAL SA MASQUE »
Deux grandes entreprises de la place, la Senelec et le Port autonome de Dakar, ont décidé de se donner la main pour lancer ce mercredi à la place de la Gare l’opération « Takkal sa masque ». Une innovation inédite puisque depuis le début de la riposte contre la covid19, c’est la première fois que deux grandes sociétés de la place, qui ont déjà mis en place des stratégies internes de riposte pour leurs travailleurs et leurs clients, décident de travailler à la mobilisation des Dakarois contre cette pandémie. L’opération consistera à distribuer à partir de ce mercredi, et jusqu’à vendredi, 15.000 masques. La caravane va sillonner les rues de Dakar pour distribuer gratuitement des masques, mais aussi des flyers pour sensibiliser sur la maladie. La cérémonie de lancement sera présidée ce mercredi à 10 h par les directeurs généraux du Port, Aboubacar Sédikh Bèye, et de la Senelec, Pape Mademba Bitèye.
AND SUXALI SENEGAL A THIES HABIB NIANG MOBILISE SES 250 PRÉSIDENTES DE GIE
Ce samedi 18 juillet, à Thiès, Habib Niang était encore descendu sur le terrain politique en mobilisant les différentes présidentes de Gie qui structurent le Mouvement And Suxali Sénégal (MASS) pour les exhorter à maintenir le cap et à converger vers le seul et unique objectif du moment : la mairie de la zone-nord. Le président du mouvement a tenu à sensibiliser ses troupes à rester fidèles et loyales, à ne pas se laisser détourner par des promesses futiles et infondées et d'épouser la vision politique du MASS qui demeure loyauté, changement et l'émergence. Par ailleurs, le chef du service du cadastre de Guédiawaye a réaffirmé son engagement vis-à-vis de son excellence Monsieur Macky Sall, président de la République. Il a réitéré son ambition de briguer la mairie de la Zone-Nord pour laquelle il voue un grand projet. 250 présidentes de Gie ont répondu, ce samedi, à l'appel de M. Habib Niang. Les 250 présidentes ont profité de la réunion pour renouveler leur fidélité et leur engagement à mobiliser toutes les ressources dont elles disposent afin de remporter les élections locales pour leur leader. Plusieurs témoignages ont été faits par les présidentes sur les magnifiques et très utiles actions posées par M. Habib Niang et dont l’écho est ressenti à travers toute la ville de Thiès. Le président du Mouvement And Suxali Sénégal a réitéré son engagement auprès de son excellence le président Macky Sall.
DRAME FERROVIAIRE A THIES LE TRAIN ICS DÉCHIQUÈTE UN MALADE MENTAL
Contrairement à la thèse du suicide, c’est un accident ferroviaire qui a couté la vie un individu qui serait un malade mental en errance. Le Train des Ics l’a heurté brutalement, avant de le déchiqueter affreusement. Alertés, les sapeurs-pompiers ont eu toutes les peines du monde pour retirer certaines parties du corps de la victime coincées sous la locomotive. La victime, à en croire un disciple « Baye Fall », témoin des faits, est un jeune homme de taille moyenne, un habitué des lieux qui « ne jouirait pas de toutes ses facultés ».
LOUGA UNE BANDE DE CAMBRIOLEURS DÉMANTELÉE
Une bande de cambrioleurs, dont le modus operandi consistait à visiter les maisons où se trouvaient des véhicules de l’administration, vient d’être démantelée à Louga a-t-on appris lundi de la Police nationale. ‘’Dans la nuit du 17 au 18 juillet 2020, le commissariat central de Louga a démantelé une bande de malfaiteurs qui s’activait dans des cambriolages, des vols à main armée durant ces derniers mois’’, annonce un communiqué du Bureau des relations publiques de la Police. Selon le document de la police, le modus operandi des malfaiteurs ‘’consistait à visiter les domiciles dépositaires de véhicules de l’administration ou de services de mission d’intérêt général, en leur dérobant lesdits engins pour se mouvoir dans des localités situées dans la région de Louga, afin d’y commettre leurs forfaits’’. ‘’Les malfaiteurs ciblaient notamment des boulangeries, des stations-service, des domiciles de commerçants ou encore des organismes de microfinance’’, indique le communiqué. Il signale que six membres présumés de cette bande ont été interpellés.
Mansour Faye tente de se laver
Clap de fin pour les opérations controversées de distributions de vivres aux populations impactées par la covid-19. Le ministre Mansour Faye qui a piloté le travail va faire le point face à la presse aujourd’hui. Il va sans doute tenter de se laver à grande eau des accusations de connivence avec certains opérateurs dans l’octroi des marchés de riz et autres denrées, mais aussi de tous les couacs qui lui ont été imputés. Parce qu’en dehors des soupçons autour des marchés donnés à des apéristes ou affairistes du pouvoir, il y a aussi le fait que certaines communes n’ont pu disposer de leur aide qu’à la fin du couvre-feu.
Le directeur de l’hôpital de Saint-Louis testé positif
Décidément, le coronavirus est en train de prendre des proportions inquiétantes. En dehors du taux de positivité qui avoine les 20% et le délaissement noté auprès des populations qui ont jeté les masques et presque effacé la distanciation physique, le virus semble cibler plusieurs personnalités publiques. La dernière personne en date est le directeur de l’hôpital régional de Saint-Louis qui a été testé positif.
Un élève de 3e testé positif à la COVID-19 à Thiès
Thiès vient d’enregistrer son premier cas d’élève testé positif au coronavirus. Selon nos sources, il est en classe de troisième dans un collège d’enseignement moyen (CEM) de la place. Habitant la zone nord de Thiès, l’élève en question a présenté des signes, ce qui a poussé la direction de l’école à demander un test et finalement, il est revenu positif à la COVID-19. Pendant ce temps, la pandémie poursuit sa progression dans la région qui compte à ce jour 878 cas positifs dont 365 guéris, 25 décès, 1 évacué à l’étranger, 78 cas importés à partir de l’Aéroport International Blaise Diagne (AIBD) et 410 malades sous traitement dans les centres de la région. Pour les statistiques du 20 juillet 2020, la région de Thiès a enregistré 9 nouvelles contaminations dont 6 cas contacts et 3 cas communautaires. Par ailleurs 74 patients ont été contrôlés négatifs donc guéris.
Le Sytjust décrète un mot d’ordre de grève de 72h
Malgré la médiation de la présidente du Haut conseil du dialogue social (HCDS), Innocence Ntap Ndiaye, le Syndicat des Travailleurs de la Justice (SYTJUST) a décrété 72 heures de grève renouvelables. Les tribunaux restent toujours paralysés par le mouvement d’humeur du Sytjust. Ces travailleurs de la Justice exigent toujours l’accès à la jouissance des droits qu’ils ont acquis par des décrets dûment signés par le président de la République et par un protocole d’accord signé le 17 octobre 2018. Pour le Sytjust, la non mise en œuvre de ces décrets et le refus de matérialiser le protocole d’accord posent un problème de sécurité juridique qui sape les principes de base de l’Etat de droit au Sénégal. Le bureau exécutif national du syndicat estime que cette situation devrait alarmer tous les citoyens et le Gouvernement qui doivent veiller ensemble au respect des principes fondamentaux de droit et de vérité, gage de paix et de Justice de la nation. Ils sont déterminés à poursuivre la lutte pour faire cesser cette injustice qui n’a que trop duré. .
Faux billets
Trois personnes sont tombées dans les filets du Poste de police Yamatogne de Ziguinchor pour détention et tentative de circulation de faux billets de banque. Il s’agit entre autres d’El Hadji M.B, El Hadji A.N et C.I.F. Selon nos sources, les susnommés ont été interpellés dans la nuit du 18 au 19 juillet dernier par les limiers de la Brigade de recherches à bord d’un taxi en provenance de Bignona avec des faux billets d’un montant d’un million 908 mille francs. Ces faux billets étaient en coupures de 10 mille francs et 1000 francs. Les suspects venaient de Dakar et n’avaient aucune attache à Ziguinchor.
Mballo le trafiquant tombe à Ziguinchor
Le Commissariat central de Ziguinchor a procédé à l’interpellation d’un individu répondant au nom de C. Mballo en possession de 04 kilogrammes 500 grammes de chanvre indien. Selon nos sources, le dealer a été interpellé dans la nuit du 19 juillet vers 02 heures du matin par les hommes du Commissaire central de Ziguinchor, au niveau du Pont EmileBadiane, en provenance de Bignona. Le chanvre indien a été conditionné en 04 blocs d’un kilogramme. Interrogé sur ses agissements, le dealer C. Mballo a tenté de se dédouaner pour dire que la drogue appartenait à son acolyte A.S qui aurait pris la fuite. Finalement, C. Mballo a été déféré au parquet au terme de sa garde à vue pour détention et trafic de chanvre indien.
Arafat tacle Gagny Sakho et le maire
Les habitants du quartier Colobane Arafat en ont marre des eaux usées provenant des fosses septiques et qui dégagent une odeur nauséabonde un peu partout dans leurs maisons. Ils ont tapé sur la table pour dénoncer l’inertie de leur maire Amadou Diarra et le mépris du Directeur général de l’Office national de l’assainissement du Sénégal (Onas) Lassana Gagny Sakho, face à leur calvaire. Ils réclament également l’audit des 05 milliards promis pour l’assainissement de Pikine dont leur commune est bénéficiaire.
Fatick : La gare routière délocalisée
Il fut difficile ce Lundi de se frayer un chemin pour accéder à la gare routière de Fatick. L’infrastructure complètement sous les eaux est devenue inaccessible et impraticable après la forte pluie enregistrée dans la cité de Mame Mindiss le dimanche dernier. Cette situation a laissé sans voix les passagers qui espèrent et souhaitent que des solutions soient trouvées au plus tôt. Il faut dire que les inondations au niveau de la gare routière de Fatick sont récurrentes en période d’hivernage. Une situation due, selon les autorités municipales, à l’installation de magasins, boutiques et restaurants tout au tour du haut lieu de transport. Ces installations anarchiques ont fini par boucher les voies d’évacuation des eaux pluviales. Conséquence ? L’infrastructure et ses alentours sont aujourd’hui sous les eaux. Et c’est le boulevard Macky Sall qui fait office de gare routière en attendant qu’une solution soit trouvée.
Démantèlement d’une bande de malfaiteurs à Louga
La police est en permanence à la traque des délinquants. Les limiers de Louga ont démantelé une bande de malfaiteurs qui s’activaient dans des cambriolages, des vols à main armée durant ces derniers mois. Ils ont été mis hors d’état de nuire par les flics de Louga, dans la nuit du 17 au 18 juillet 2020. Leur modus operandi consistait à visiter les domiciles dépositaires de véhicules de l’Administration ou de Services de mission d’intérêt général pour voler les véhicules et se mouvoir dans les localités situées dans la région, afin d’y commettre leurs forfaits. Les boulangeries, les stations-services, les domiciles de commerçants ou encore des organismes de microfinance constituaient leurs cibles. La police a interpellé six de ces malfaiteurs. Et une perquisition à leur domicile a permis de saisir un fusil de chasse calibre 12 à deux canons, 02 tirepneus, une cisaille, un arrache-clou, un câble métallique servant de fouet, 04 coupecoupe, 02 poignards, 02 marteaux, 02 gourdins, 03 barres de fer, une lampe torche, 07 téléphones portables et leurs puces. Le Commissariat central de Louga promet de traquer les délinquants jusqu’à leur dernier retranchement. Il poursuit ses activités quotidiennes de lutte contre le sentiment d’insécurité et pour la prévention de la criminalité et de la délinquance.
Situation de la pandémie à Kaffrine
La région de Kaffrine fait partie, à l’instar de celles de Kédougou et de Kolda, des moins affectées par la pandémie du coronavirus. Elle a enregistré depuis le début de la pandémie 09 cas dont 08 sont déclarés guéris. Toutefois, son centre de traitement des épidémies (CTE) continue de recevoir des malades de la covid-19 de Kaolack. Sur les 14 malades de Kaolack transférés à Kaffrine, 10 sont déclarés guéris. Seuls 4 patients sont internés dans le centre.
Le synpics vole au secours de Bacary Cissé
Le Synpics prend la défense de notre confrère Bacary Cissé sur qui la Fédération Sénégalaise de Football tente de jeter le discrédit. Cela fait suite à la parution d’un article intitulé : «Le Comité exécutif dans tous ses états» signé par le Journaliste Bacary Cissé dans les colonnes du journal «Record» du 15 juillet dernier. N’étant pas contente, la FSF avait saisi par communiqué de presse à plusieurs reprises les médias pour se plaindre de l’article. Ainsi, elle a diffusé deux articles pour en premier lieu tenter de décrédibiliser un journaliste, et ensuite informer d’une procédure de sommation interpellative. Mieux, ces deux actes en question, estime le Synpics, peuvent être constitutifs d’une diffamation à l’encontre de Messieurs Cissé et Mbengue (Directeur de Publication) en ce sens que l’information issue de ces communiqués les présente à l’opinion sous des dehors négatifs pouvant porter atteinte à leur honneur. Ainsi, tout en rappelant les dispositions prévues par la loi dans ce cas de figure, le Synpics invite la FSF à faire preuve de plus de retenue et de responsabilité dans cette affaire du reste très banale, et informe les confrères visés de toute la solidarité syndicale admise dans des cas pareils
L'ÉTAT RESTITUE PROVISOIREMENT LES TERRES À POLÉMIQUE DE NDINGLER
Le patron de Sédima a été sommé d’arrêter les travaux sur le site. Les paysans peuvent retourner sur les lieux et s’adonner à leurs activités champêtres en attendant la poursuite des discussions à la fin de l’hivernage pour une «solution définitive»
L’Etat du Sénégal met à la disposition des populations de Ndingler, localité située dans le département de Mbour, des terres qu’elles réclament depuis quelques temps. Cette affaire occupe le devant de la scène médiatique. Il s’agit d’un litige foncier qui oppose les habitants de Ndingler à l’homme d’affaires Babacar Ngom. La jouissance de ces terres sources de litige est réclamée par l’homme d’affaires Babacar Ngom, président directeur général (Pdg) de Sedima qui dit disposer d’un titre foncier.
Après plusieurs médiations menées notamment par le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, Aly Ngouille Ndiaye, l’Etat a pris différentes décisions. D’une part, les paysans peuvent retourner sur les terres et s’adonner à leurs activités champêtres. D’autre part, il est précisé que le Pdg de Sédima n’a pas été exproprié. Il lui a été sommé d’arrêter les travaux qu’il effectuait sur le site. Les discussions vont donc se poursuivre à la fin de l’hivernage, pour une «solution définitive».
PARFUM DE RÈGLEMENT DE COMPTES CHEZ LES NOTAIRES
Entre coups bas, accusations, contre-accusations, invectives et incidents, la Chambre des notaires du Sénégal a tenu, samedi dernier, son Assemblée générale et a débarqué sa désormais ex-présidente Aissatou Sow Badiane
Elle est finalement tombée, les armes à la main, le cœur plein de rancœur. Elle, c’est Maitre Aissatou Sow Badiane, désormais ancienne Présidente de la Chambre des notaires du Sénégal (CNDS). Contre vents et marées, la bonne dame, devenue la cible de moult critiques, a voulu aller jusqu’au bout de son ambition. Mais la corporation en a décidé autrement. Lors de l’élection du président de la chambre tenue ce samedi dans un hôtel de la place, elle a été laminée par son challenger et ancien vice-président Maitre Alioune Ka.
Ainsi, Me Sow va devoir passer le témoin au terme d’un seul et unique mandat.
Avant de quitter l’institution, elle aura crié tout haut l’amertume qui l’habitait depuis un certain temps. Dès le préambule de son allocution, elle peste : ‘’… Je vais vous dire la vérité pour que vous soyez éclairés et que nous évitions, au sein de notre respectable profession, calomnies et invectives de bas étage. Pour qu’ensemble, parce que plus responsables, nous continuons la lutte afin que ces inquiétudes et malentendus soient définitivement dissipés.’’ En fait, tout au long de la préparation de cette assemblée générale, la chambre, habituellement connue pour sa sérénité, a été secouée par un vent de suspicions autour de la réforme du statut des notaires. Dans les couloirs des offices notariaux comme dans les réunions, il ne bruissait que des réformes en train d’être menées de main de maitre par le ministre de la Justice Me Malick Sall.
Mais pour la plupart des notaires, c’est surtout parce que la désormais ancienne présidente n’a pas été à la hauteur. Et cela a fait l’objet d’une grande cabale orchestrée dans le saint des saints. Raison pour laquelle Me Sow a tenu à laver son honneur. Et parfois, c’est avec des mots très durs, révélant le niveau de son amertume. Morceaux choisis : ‘’Je me fais le devoir de rétablir la vérité sur des mensonges et contrevérités distillés à dessein, notamment en ce qui concerne l’introduction de la retraite des notaires dans notre statut, les questions relatives à la mutation des notaires d’une résidence à une autre, les conditions d’accès à notre profession et l’organisation du Congrès des notaires d’Afrique.’’
Sur toutes ces questions, Mme Badiane a estimé qu’elle a, à tort, été accusée par certains membres de la corporation pour laquelle elle s’est pourtant dévouée corps et âme. Mais, à n’en pas douter, la question qui cristallise davantage les attentions, c’est celle relative à l’introduction de la retraite dans le nouveau statut des notaires. Accusée d’être l’instigatrice de cette grande innovation de Me Sall, Me Aissatou Sow, arguments à l’appui, a démontré qu’il n’en est absolument rien.
La réforme sur la retraite, une pilule toujours pas avalée
D’abord, a-t-elle tenu à préciser, le projet de réforme et de modernisation des statuts remonte à ses deux prédécesseurs. A son arrivée, elle a mis en place une commission pour parachever le travail. Laquelle commission était composée de Jean-Paul Sar, Alioune Ka, Mahamadou Maciré Diallo, Aida Seck, Tabara Diop et elle-même. Après le toilettage, le texte a été soumis à l’appréciation du bureau élargi au comité directeur. Ensuite, il a été transmis au directeur des Affaires civiles et du Sceau. Il n’a jamais été question de retraite dans ce texte, selon l’ancienne présidente, reconstituant les différentes étapes de l’élaboration du nouveau statut.
Arrivé à la chancellerie, le projet a été envoyé par la tutelle auprès d’autres services et ministères qui ont eu à formuler des observations, avant que la version finale, arrêtée par le ministre, ne nous soit retournée le 3 février 2020. ‘’Je l’ai diffusé immédiatement à l’ensemble des notaires du Sénégal. Avec les réactions qu’il a suscitées, une réunion du bureau s’est tenue dans l’urgence. Afin de porter à la connaissance du ministre ce qui a été retenu, lors de cette réunion, et pour lui faire part combien nous étions farouchement opposés à certaines dispositions de ce texte, nous lui avons demandé une audience. Au lieu de nous recevoir, le garde des Sceaux nous a demandé, par courrier en date du 21 février, de lui communiquer par écrit nos observations sur le texte.’’
Selon son témoignage poignant, elle était en voyage. Mais elle a demandé à son vice-président, Maitre Alioune Ka (nouveau président de la CNDS) de mettre en place une commission technique chargée de formuler des observations écrites à transmettre au garde des Sceaux. Une réunion élargie à tous les notaires du pays a ainsi été tenue le 27 février 2020. A son retour, elle n’aurait fait que signer le compte-rendu et l’a transmis à la tutelle. A sa grande surprise, dit-elle, sans leur revenir, le garde des Sceaux a, le 10 juin, présenté le texte en Conseil des ministres sans tenir compte de leurs préoccupations. Sitôt cette adoption, elle informe s’être personnellement investie pour décrocher une audience avec le chef de l’Etat. Ce qui a été fait dans les 48 heures. L’audience s’est finalement tenue le 16 juin. Lors de cette audience, a-t-elle affirmé, ‘’j’ai défendu bec et ongles, parfois avec heurts, nos intérêts, notamment sur les dispositions relatives à la retraite, avec un argumentaire aussi bien juridique que social. Le président avait instruit le garde des Sceaux de prendre en compte nos observations.’’
En fait, deux questions préoccupent fondamentalement les notaires du Sénégal. D’une part, ils veulent rester notaires à vie. D’autre part, ils ne veulent pas du tout la démocratisation de l’accès à la profession. Mais pour une fois, ils se sont heurtés à la détermination de l’actuel ministre de la Justice. Maitre Aissatou Sow admet : ’’Si la tutelle a pris, d’autorité, la décision d’instaurer une retraite des notaires, que faire ?Négocier avec souplesse comme je l’ai fait avec l’appui du Conseil des sages ou par pure mauvaise foi, parce qu’on n’est pas aux affaires ou par opportunisme politique, inciter à la rébellion et au lynchage ? Pour ma part, la négociation s’avère plus productive.’’ Madame Badiane d’argumenter : ‘’A preuve, si en l’état, la décision sur la retraite devait être maintenue, c’est pour intervenir à 78 ans. En plus, qui plus que moi la retraite impacterait-elle ? Moi qui suis notaire et épouse de notaire ?’’
Dernièrement, dans un article intitulé ‘’La reculade’’, ‘’EnQuête’’ alertait sur les menaces de voir l’Etat revenir sur certains points positifs de la réforme adoptée en Conseil des ministres le 10 juin dernier. Parmi ces points, il y a essentiellement la retraite et le concours d’aptitude. La chancellerie avait réagi pour rappeler qu’il est, pour elle, hors de question de revenir sur certaines questions, notamment la démocratisation de l’accès par le concours et le principe de la retraite. Toutefois, reconnaissait le garde des Sceaux, au lieu de 70 ans, l’Exécutif tranche maintenant pour une retraite à 75 ans.
Lors de l’Assemblée générale, la présidente sortante a, en fait, révélé que les notaires partiraient à la retraite à 78 ans. ‘’Ne pouvant immédiatement revenir totalement sur une décision débattue et adoptée en Conseil des ministres, il a été retenu de porter l’âge de la retraite de 70 à 75 ans, avec une possibilité de prolongation à 78 ans’’, a-t-elle expliqué. Avant d’interroger l’assistance : ‘’Dans ces circonstances, suis-je défenseur ou instigatrice ou encore autocrate ? Comment peut-on, à la fois, être l’instigateur et s’ériger en défenseur, surtout devant l’autorité suprême ? La probité dont j’ai fait serment en embrassant cette profession m’interdit un tel comportement.’’
LE CONFLIT CASAMANÇAIS, UN FARDEAU POLITIQUE ET SÉCURITAIRE POUR L'ÉTAT
En trente-huit ans, aucun président n’a réussi à mettre un terme à la rébellion séparatiste. Retour en deux épisodes sur la plus vielle guérilla du continent
Le Monde Afrique |
Mariama Darame |
Publication 20/07/2020
Robert Sagna en est convaincu, « la paix est imminente en Casamance. » Selon l’ancien ministre et député-maire de la ville de Ziguinchor, le président sénégalais Macky Sall a les moyens de mettre un terme au plus vieux conflit d’Afrique. « Il m’a encore dit récemment qu’il était pressé de voir cette affaire se terminer », confie l’ancien édile.
Il serait temps. Le conflit qui oppose l’Etat sénégalais et le Mouvement des forces démocratiques casamançaises (MFDC), groupe rebelle favorable à l’indépendance de la Casamance, dure déjà depuis trente-hui ans. Une guerre oubliée qui a commencé en décembre 1982 par la répression des manifestations à Ziguinchor, suivie du départ pour le maquis de milliers de jeunes hommes armés de pioches, de lances et de machettes.
Le problème serait-il vraiment en passe de se résoudre ? Tout le monde ne partage pas l’optimisme de Robert Sagna, loin s’en faut. « Le processus piétine malgré les espoirs du début », déplore l’actuel maire de Ziguinchor, Abdoulaye Baldé. Le conflit pèse sur les épaules du chef de l’Etat comme il a pesé sur celles de ses prédécesseurs.
Pourtant, à ses prémices, dans les années 1980, Abdou Diouf espère en venir à bout rapidement. Il mise sur la répression militaire contre les sécessionnistes. Une erreur funeste, selon Ibrahima Gassama, spécialiste du conflit casamançais. « Si les manifestants avaient été écoutés quand ils exprimaient leurs colères, il n’y aurait pas eu toutes ces violences », estime le journaliste.
Sentiment d’abandon
Le sentiment d’abandon est très fort dans cette langue de terre du sud du Sénégal. Le manque d’infrastructures et les conflits fonciers entre autochtones et habitants du nord du pays alimentent la défiance. Une colère aggravée par le déploiement de l’armée, les combats et la destruction de nombreux villages. Aujourd’hui encore, 70 % de la population vit sous le seuil de pauvreté
Quand Abdoulaye Wade arrive au pouvoir en 2000, la situation s’est complètement enlisée. Il a promis, pendant sa campagne, de résoudre le problème en cent jours. Elu, il fait du dossier une affaire personnelle. Au point d’exclure tous les acteurs internationaux déjà impliqués dans les négociations avec la rébellion. « Wade prêchait faux, déplore aujourd’hui Robert Sagna, le conflit était internationalisé. La Guinée-Bissau et la Gambie étaient très impliquées. Elles abritaient les rebelles et leur fournissaient même des armes. »
MACKY SALL N'A AUCUNE VOLONTÉ DE METTRE FIN AU DÉTOURNEMENT DES DENIERS PUBLICS
Les scandales révélés par l’IGE viennent s’ajouter à ceux liés au pétrole et au gaz, au foncier, aux licences de pêche, aux gazelles Oryx... La boulimie des tenants du pouvoir n’épargne plus aucune ressource - DÉCLARATION DE LA LD-DEBOUT
SenePlus ci-dessous, la déclaration de la Ligue Démocratique Debout (LD-Debout), reçu ce 20 juillet 2020, relative à la situation sociopolitique nationale.
« Réuni en session ordinaire le 18 juillet 2020, le Secrétariat Exécutif National (SEN) de LD Debout a examiné les rapports 2016, 2017, 2018 et 2019 récemment présentés par l’Inspection Générale d’Etat (IGE) au Président de la République.
Le SEN est choqué de constater que le régime du président Macky Sall continue de spolier l’argent du contribuable et les ressources publiques.
A cet égard, La LD Debout s’indigne particulièrement :
des scandales liés à l’organisation du XVe Sommet de la Francophonie en 2014, où plus de 66 milliards de nos francs ont été distribués en entente directe aux « amis » turcs, français et belges, au détriment de nos entreprises nationales ;
de l’abandon de créances, sans aucune base légale, d’un montant de 8 milliards par le Collège de l’ARTP au profit d’un opérateur téléphonique.
Plus grave encore, le classement sans suite des rapports de l'IGE - sauf quand il est question de saisine partisane du parquet, comme cela a été le cas avec la caisse d'avance de la mairie de Dakar - donne la preuve que Macky Sall n’a aucune volonté de mettre fin à l'impunité et au détournement des deniers publics. Au demeurant, la LD Debout s’étonne que ces derniers rapports sur l’état de la gouvernance et de la reddition des comptes ne mentionnent aucunement des problèmes sur la gestion de cette caisse d’avance qui avaient été mis en épingle par le régime de Macky Sall.
Dans la suite logique d' une politique de prévarication aux antipodes de l'éthique et de la morale, les scandales révélés par l’IGE viennent s’ajouter à ceux liés au pétrole et au gaz, au foncier, aux licences de pêche, aux gazelles Oryx...
Décidément, la boulimie des tenants du pouvoir n’épargne plus aucune ressource, ni de la terre, ni du sous-sol, ni de la mer, ni de la faune. Ces néo-libéraux tropicaux sont décidés à faire une razzia systématique sur toutes les richesses de notre pays pour s'enrichir et enrichir leurs familles, leurs amis et autres inconditionnels.
Pendant ce temps les Sénégalaises et les Sénégalais sont privés, dans leur écrasante majorité, du minimum décent et survivent dans la précarité.
Pour la LD Debout, il appartient au peuple souverain d'exiger l'arrêt de la soustraction frauduleuse ainsi que la dilapidation de l’argent public et des ressources du pays. DOY NA !
Dans ce sens, la LD Debout soutient, et sans réserve, la lutte engagée par les plateformes citoyennes et encourage tous les militants et sympathisants du parti, mais aussi tous les démocrates soucieux de l'avenir de notre pays, à la mobilisation contre cette race de prédateurs qui n'épargnent rien.
La LD-Debout lance un appel pressant aux patriotes pour une fédération de toutes les initiatives et de toutes les forces vives de la nation, notamment les partis progressistes, afin d'intensifier le combat contre les dérives de l'APR, de son chef et de ses alliés.
Sur le registre de la lutte contre la pandémie de la Covid-19, le SEN se félicite du travail remarquable des personnels de santé, les encourage à persévérer dans l"effort pour vaincre la maladie, et rappelle le peuple à la vigilance. La LD Debout salue la mémoire de toutes les personnes décédées du coronavirus, présente ses condoléances à leurs familles et souhaite un prompt rétablissement aux malades. »
MACKY SALL EN MÉDIATION AU MALI
Le chef de l'Etat se rend jeudi à Bamako, en compagnie de ses pairs, Alassane Ouattara de la Côte d'Ivoire, Mahamadou Issoufou du Niger et Nana Akufo Addo du Ghana, pour tenter de trouver une issue à la crise sociopolitique qui secoue le pays d'IBK
Les présidents de quatre pays d'Afrique de l'Ouest se rendront jeudi à Bamako pour tenter de trouver une issue à la crise socio-politique que traverse le Mali, après plusieurs semaines de contestation du pouvoir du président Ibrahim Boubacar Keïta.
Mahamadou Issoufou (Niger), Alassane Ouattara (Côte d'Ivoire), Macky Sall (Sénégal) et Nana Akufo-Addo (Ghana) "sont attendus jeudi à Bamako", a déclaré à l'AFP un responsable de la présidence malienne sous le couvert de l'anonymat.La durée de cette mission n'a pas été précisée.
Lundi, alors que quelques barricades érigées dans les faubourgs de Bamako par des opposants au président Keïta, alias "IBK", ont été rapidement démantelées par les forces de l'ordre, les pourparlers diplomatiques se sont poursuivis en coulisses.
L'imam Mahmoud Dicko, sorte d'autorité supérieure, à la fois politique et spirituelle de la contestation, a reçu en fin d'après-midi les ambassadeurs au Mali de la France, des Etats-Unis et de l'Union européenne, a-t-on appris de sources diplomatiques.
L'imam, l'une des personnalités les plus influentes du pays et bête noire du régime, a déclaré aux diplomates que les portes du dialogue n'étaient pas fermées mais que la gouvernance au Mali devait radicalement changer, selon des participants à la rencontre interrogés par l'AFP.
- Montée en puissance -
La venue à Bamako en fin de semaine des quatre chefs d'Etats marque la montée en puissance de la médiation menée depuis des semaines par la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao), dont la présidence tournante est actuellement assurée par le président nigérien Mahamadou Issoufou.
Jusqu'ici, les efforts diplomatiques de l'organisation ouest-africaine n'ont pas permis d’apaiser une situation qui inquiète les partenaires du Mali, pays pauvre confronté depuis des années à des violences multiformes, notamment jihadistes et intercommunautaires, malgré la présence de forces françaises, africaines et de l'ONU.
Les pourparlers menés de mercredi à dimanche à Bamako par une délégation de diplomates et d'experts, conduite par l'ex-président nigérian Goodluck Jonathan, n'a pas permis d'aboutir à une solution de consensus.
La mission a recommandé la mise sur pied "de toute urgence" d'un gouvernement d'union nationale, comme l'a déjà suggéré le président Keïta, et la nomination d'une nouvelle Cour constitutionnelle chargée d'examiner en priorité le litige électoral autour des résultats des législatives de mars-avril, considéré comme l’élément déclencheur de la crise actuelle.
Mais ces recommandations se sont heurtées, avant même leur publication officielle, au refus des dirigeants du M5-RFP, alliance hétéroclite de chefs religieux et de personnalités du monde politique et de la société civile à l'origine des manifestations contre le pouvoir, qui réclame en priorité le départ du président Keïta.
Or, les envoyés de la Cédéao, s'ils prônent un partage des responsabilités gouvernementales entre la majorité présidentielle, l'opposition et la société civile, ont souligné dans leur communiqué qu''aucune forme de changement non constitutionnel d'accession au pouvoir ne sera acceptée par la Cédéao".
- "Dialogue pas rompu" -
La médiation a produit "des résolutions importantes", avait estimé dimanche Jean-Claude Kassi Brou, président de la Commission de la Cédéao."Malheureusement, nos frères du (...) M5 n'ont pas accepté ce plan, mais le dialogue n'est pas rompu.Nous allons continuer à travailler", avait-il confié à l'AFP.
Au pouvoir depuis 2013, le président Ibrahim Boubacar Keïta est massivement contesté dans la rue depuis juin.
Au climat d'exaspération nourrie depuis des années par l'instabilité sécuritaire dans le centre et le Nord du pays, le marasme économique ou une corruption jugée endémique, est venue s'ajouter l'invalidation par la Cour constitutionnelle d'une trentaine de résultats des législatives.
Le 10 juillet, la troisième grande manifestation contre le pouvoir à l'appel du M5-RFP, a dégénéré en trois jours de troubles meurtriers à Bamako, les pires dans la capitale depuis 2012, qui ont fait au moins 11 morts.
Les dirigeants de la Convergence des Forces républicaine (CFR), proche du pouvoir, se sont dits lundi "d'accord avec les recommandations de la Cédéao".
Le Comité stratégique du M5-RFP, l'instance dirigeante de la contestation, a pour sa part tenu une réunion dont les conclusions n'étaient pas encore connues lundi en début de soirée.
par Amadou Tidiane Wone
COVID-19,TOUCHÉ MAIS PAS COULÉ
EXCLUSIF SENEPLUS - Nous avons vécu, mon épouse et moi, la maladie dont tout le monde parle. Une vingtaine de jours pendant laquelle on apprend que des patients traînent des pathologies sévères pendant des années avec une forte envie de mourir
Chroniqueur, animateur de blogs, pour ne pas dire web activiste, j'ai un devoir de transparence, au moins à l’endroit de mes quelques dizaines de milliers de « followers », terme désormais consacré. Ainsi que vis-à-vis de ma famille de plus en plus élargie. Mais aussi de tous ces amis virtuels devenus si proches, et de tous ceux qui ne reçoivent plus mes réactions ni par mail, ni par tout autre support électronique depuis plus d’un mois.
Alors oui ! Mon épouse et moi rendons profondément Grâces à Allah qui nous a soumis à une épreuve qui aurait pu être fatale : le face à face physique, douloureux, incertain et hors de contrôle avec le virus de la Covid 19 qui s’est introduit, à notre insu et contre notre gré, dans notre organisme.
Nous avons vécu la maladie dont tout le monde parle. En toute ignorance, le plus souvent. Hélas ! Ce qui contribue à brouiller les messages simples qui auraient pu aider à une prise en charge communautaire de la pandémie.
Forte envie de vivre mieux
Nous sommes, quant à nous, ressortis du sombre tunnel de la maladie avec une forte envie de vivre mieux le dernier versant du cours normal d'une existence : naître, grandir, vieillir, mourir… Sauf accident, c'est la marche normale d'une vie. Mais je me suis rendu compte, et je le partage avec tous ceux qui me lisent aujourd’hui, que chaque jour de la vie est une page blanche ouverte. A remplir. Avec de la volonté, du désir et surtout une bonne définition des priorités. La société et ses convenances peuvent vous entraîner vers des chemins de traverse, vous fixer un rôle et vous figer dans un quant à soi qui n'est pas vous ! Réveillez-vous ! Vous n’êtes peut-être pas celui que la société veut faire de vous. Vous valez sûrement mieux !
Et c’est pour moi la fonction essentielle de cette maladie telle que je l'ai vécue : je suis remonté à la surface avec des souvenirs d'enfance épurés, ordonnés et énergisants. Ils m’imposent d'aimer ce qu'il me reste de temps à vivre. De redéfinir de nouvelles priorités axées sur la famille, les amis et la qualité de la vie. Se rendre utile. Sans contrepartie. Parce que j'ai déjà reçu un supplément de vie incommensurable. Ne pas se laisser chosifier par le regard des autres. Vivre en essayant de procurer de la joie à ceux que l'on aime. Parce que la montre tourne et que nul ne sait à quel moment elle va s’arrêter.
Reconnaissances
Et d'abord, chapeau bas à l’armée de résistance sénégalaise contre l’envahissement du virus Covid19 ! Respect et admiration sans limites pour des représentants éminents du corps médical sénégalais. Hommage au Professeur Moussa Seydi et à ses collaborateurs dévoués et engagés plus particulièrement au plateau de l’hôpital Aristide Le Dantec où nous avons été pris en charge de bout en bout. Merci, du fond du coeur au Docteur Attoumane Faye, du service de Médecine interne, mais aussi responsable du plateau Covid19 de l’hôpital A. Le Dantec, notre médecin traitant. Celui qui a accompagné, tant au plan physique, psychologique que… spirituel ( !) notre rémission progressive. Avec le sourire, l'humour et la joie de vivre communicative en prime. La médecine dans toute sa splendeur !
Coup d’oeil dans le rétroviseur
C’est après quelques évanouissements que j'avais été conduit à la Clinique SOS CARDIO du Docteur Ousmane Dieye pour, vraisemblablement, une exploration cardiaque. Et c'est de là que commence à se dérouler, sous mes pieds, une chaine de compétences, d’empathie et de « sénégalité" dont je souhaite vous faire l’économie. Parce que cela fait du bien de dire bravo à ceux qui suent, sang et eau, pour sauver des vies au quotidien. Ni par esprit de flagornerie ni par flatteries intéressées. Il s’agit juste d'un profond cri de coeur de reconnaissance et… de fierté à l'endroit de médecins sénégalais qui, du secteur privé comme du secteur public, ont déployé une chaine de savoirs, d’initiatives et de performances, qui nous a entraîné, mon épouse et moi-même, hors du fond du tunnel de la maladie. Et au bout de tant d'efforts, de jours et de nuits de souffrance indescriptible, ces mots libérateurs aux allures de sentences divines : « tous vos tests sont revenus négatifs… Vous êtes hors de danger. La phase post-hospitalière qui s'en suit va être plus efficiente à domicile. Vous ne représentez aucun risque pour vos proches, mais respectez les mesures barrières : port du masque, distances réglementaires et tout devrait bien se passer! ». Renaissance ! Sortie du couloir de la mort décrit avec des mots uniques par feu l’Ambassadeur Abdou Latif Gueye dont la voix m'a parfois rassuré dans les dédales sombres du tunnel…
Merci à mon frère, le Professeur agrégé de santé publique Issa WONE qui s'est oublié et mobilisé pour traduire en mots accessibles le langage parfois ésotérique des spécialistes ! Sa part est énorme dans notre guérison !
Merci à l’infirmière, Mariéme, de la Clinique SOS Cardio, le visage des prescriptions salvatrices du Docteur Dieye et de son staff. Celle qui prend les constantes et les humanise… Je vous raconterai à son sujet les anecdotes qui me marqueront pour le reste de ma vie. Elles sont formidables les infirmières, aux prises avec la douleur d'individus multiples, différents, d'humeurs inégales. Pour une durée non déterminée, ces personnels absorbent et amortissent des peines, des souffrances qui leurs sont pourtant étrangères. Merci Marieme !
Jusque là, il ne s'agissait que d'arythmie cardiaque et de l’éventualité de la pose d'un pacemaker….
Le basculement dans l’univers de la Covid s’opère en un retour de visite préopératoire grâce à la perspicacité du Docteur Niasse de la Clinique Les Madeleines. Il a distingué les premières traces de lésions suspectes à son scanner. Avec gentillesse et doigté, il m'a préparé à l’inconnu…
Retour à la case cardio et…Branle bas de combat : premier signal, le changement de physionomie de mon infirmière désormais en tenue de rigueur pour le traitement des malades Covid. Et pourtant, je distinguais dans son regard en allant vers l’ambulance toute sa volonté de me rassurer avant ce saut vers l'inconnu. Heureusement que mon épouse avait une forme plus asymptomatique de la maladie. Elle finira par me gérer à 100 % lorsque je descendais au fond du tunnel…. Elle me tiendra d'une main ferme à toutes les étapes. Des plus sombres aux plus lumineuses. Pour le meilleur et pour le pire m’avait-elle promis il y ‘a plus de 30 ans… Merci.
Et ce séjour en apesanteur dans les structures du Docteur Attoumane Faye. La maladie dans sa profonde douleur. L’appel de la mort. La résistance de la vie. Une vingtaine de jours coupé du monde, pendant laquelle on apprend que la maladie n'a rien à voir avec la mort ! Que de patients traînent des pathologies sévères pendant des dizaines d’années avec une forte envie de mourir et qui vivent pourtant ! Combien traversent en un clin d’oeil les affres d’une maladie sévère et qui en ressortent avec une nouvelle rage de vivre, une reconnaissance sans bornes pour le Maitre de toute vie.
Sortie de l’hôpital après une opération de désinfection totale de tous nos habits, de tous nos objets. Ainsi que de nos personnes. Aucun virus ne doit nous suivre.
Retour à la vie, retour à la maison ! Ma nièce le Docteur Marième Ciré Ly directrice de la Clinique A-Z Cardio ainsi que son infirmière Maimouna prennent en charge mon problème cardiaque, les soins infirmiers, l’encadrement psychologique subséquent. Elle a pris le relais, en toute confraternité et en toute complicité, du Docteur Kadia Ba qui m'a opéré avec succès et placé la petite pile qui améliore notablement mon confort vital. Elle a pris un gros risque. Elle a opéré un patient à haut risque ! Elle et ses collègues savent dans quelles circonstances …Merci !
Et enfin, d'apparence si fragile mais d'une puissance mentale au dessus de la moyenne, le Professeur Maimouna Ndour Mbaye, chef du service de diabétologie de l’hôpital Abass Ndao. Elle a pris en charge le rééquilibrage de mon autre comorbidité fortement mis a mal par la prise de médicaments prioritaires dans la gestion de la maladie. Il fallait désormais mettre de l'ordre, restaurer les équilibres, ramener l'organisme à naviguer sur des eaux plus calmes.. Chaque jour qui passe est devenu une conquête, la prise de nouvelles positions pour y installer des lignes avancées contre les ennemis invisibles…
Merci à tous ces éminents praticiens car, chaque jour, je mesure le fossé entre la science et l’ignorance, la différence que font des dizaines d’années d’études et d’expérience…
Merci au chef de service de pneumologie de l’hôpital Fann qui m'a examiné de fond en comble après mes premiers jours de convalescence pour s’assurer et nous rassurer que « tout allait bien » . Décidément diront certains ! Eh bien oui Encore une nièce, Le professeur Nafi Oumar Toure Badiane.. Je confonds dans ces remerciements son personnel médical, Fatimata et Fatou qui ont su solliciter et trouver des veines passablement éprouvées depuis plus d’un mois…
Merci à mon ophtalmologue, le Professeur Pape Amadou Ndiaye qui a eu la délicatesse de prendre des nouvelles régulières de mon état de santé. Là où le malade n'est pas qu'une fiche ou un numéro d'ordre mais un être de chair et de coeur.
Et enfin depuis ma sortie de l’hôpital et quelques jours de repos, je suis entre les mains de Ousseynou Faye, kinésithérapeute. Responsable du cabinet « Mon Kiné »… Il m'apprend, au jour le jour la réappropriation de mon corps, la coordination des mouvements. La réconciliation de la respiration avec les fonctions vitales essentielles… J'attends avec impatience nos séances matinales. Car elles éclairent, sous un jour nouveau, la beauté simple de la vie en soi et autour de soi. Même sans un sous en poche. La vie n'a pas de prix !
J’en aurai ennuyé certains… Mais je tenais surtout à partager un plaidoyer après ce chapelet de reconnaissances détaillées. Je le devais à chacun et à chacune de ces personnes formidables qui allient leurs vies de familles et leurs multiples obligations à la prise en charge de milliers de détresses humaines. Mon rêve est que chaque sénégalais puisse bénéficier un jour de la plénitude des compétences des professionnels sénégalais de la santé. Cela a un prix et sûrement des coûts. Mais il n'y a rien de plus important que la santé ! Surtout lorsque le savoir-faire est à portée de main. Mobilisons des moyens conséquents pour équiper nos hôpitaux et nos structures de santé. Donnons-nous les moyens de rapatrier les meilleures ressources humaines de la diaspora. Mettons les moyens qu'il faut, la où il faut ! Alors le Sénégal pourrait prétendre à une place de choix sur l’échiquier du tourisme médical international. Imaginez les effets d’entraînement sur tous les autres secteurs d’activités…
Voilà ! J'ai voulu témoigner de ce que j'ai vécu. Et partager quelques pierres précieuses glanées dans les bas-fonds. En espérant que cela puisse avoir une quelconque utilité, pour quelqu'un. Quelque part.