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30 juin 2025
DIARIÉTOU GAYE NOMMÉE VICE-PRÉSIDENTE ET SECRÉTAIRE GÉNÉRALE DU GROUPE DE LA BANQUE MONDIALE
En tant que vice-présidente et secrétaire générale, Mme Gaye travaillera en étroite collaboration avec le Conseil d’administration, les gouverneurs et les autres membres de l’équipe de direction pour faire avancer la mission de l’institution.
Dakar, 19 juil (APS) – La Sénégalaise Diariétou Gaye, actuellement directrice de la stratégie et des opérations de la Banque mondiale pour la région de l’Afrique orientale et australe, a été nommée vice-présidente et secrétaire générale du Groupe de la Banque mondiale, avec effet à partir du 1er septembre 2020, a-t-on appris de source proche du bureau de la Banque mondiale à Dakar.
En tant que vice-présidente et secrétaire générale, Mme Gaye travaillera en étroite collaboration avec le Conseil d’administration, les gouverneurs et les autres membres de l’équipe de direction pour faire avancer la mission de l’institution. Elle sera également secrétaire exécutive du Comité du développement.
Mme Gaye œuvre au service du développement depuis plus de 22 ans, en tant qu’économiste et directrice dans diverses institutions. Elle a notamment travaillé sur des enjeux du développement et des réformes dans des contextes nationaux difficiles.
Diariétou Gaye a intégré la Banque mondiale en 1996 comme économiste, après avoir travaillé pour le ministère de l’Économie et des Finances du Sénégal. Elle a occupé divers postes depuis, dont Directrice des opérations pour le Kenya, le Rwanda, l’Érythrée et l’Ouganda, Directrice des opérations de la Banque mondiale pour le Sri Lanka et les Maldives (Asie du Sud) et responsable des opérations pour le Bénin et le Togo.
De 2007 à 2010, elle a exercé la fonction de directrice régionale pour les pays de l’Afrique de l’Est au sein de la Banque africaine de développement.
Mme Gaye apporte à son nouveau poste un bilan de réalisations en tant qu’économiste, gestionnaire efficace et leader respectée. En reconnaissance de ses solides compétences en matière de leadership, Mme Gaye a reçu à deux reprises le prix d’excellence en leadership de l’Association du personnel du Groupe de la Banque mondiale, souligne notre source.
MOINS DE TESTS, PLUS DE CAS ET 3 NOUVEAUX MORTS
54 patients ont été testés négatifs et donc déclarés guéris là où 34 patients sont en réanimation. La triste nouvelle c’est qu’il y a eu 3 nouveaux décès liés au coronavirus. Ce qui porte le bilan à 170 morts.
La maladie du coronavirus gagne de plus en plus du terrain comme en atteste le bilan de la situation du jour. Il y a eu 138 nouveaux cas testés positifs sur un échantillon de 639 testés réalisés. Ainsi, le taux de positivité est de 21%. Parmi les cas positifs, il y a 97 cas contacts suivis et 41 issus de la transmission communautaire. Lesquels proviennent des localités suivantes : Mbao (5) Ouest-Foire (3), Saint Louis (3), Mermoz (2), Thiadiaye (2), Parcelles assainies (2), Yoff (2). Les autres localités en l’occurrence Almadies, Avenue Lamine Gueye, Bignona, Colobane, Diamniadio, Diourbel, Gibraltar, Gadaye, HLM, Joal, Kaolack, Liberté 2, Liberté 6, Mamelles, Nioro, Nord Foire, Touba et Yeumbeul ont, chacune, enregistré un cas.
54 patients ont été testés négatifs et donc déclarés guéris là où 34 patients sont en réanimation. La triste nouvelle c’est qu’il y a eu 3 nouveaux décès liés au coronavirus. Ce qui porte le bilan à 170 morts.
A ce jour, le Sénégal a enregistré depuis l’apparition de la maladie le 2 mars dernier, 8948 déclarés positifs dont 6002 guéris et 2775 sous traitement. Le ministère de la Santé et de l’Action sociale insiste sur le respect des mesures barrières individuelles et collectives pour lutter contre la propagation de la maladie.
MATAR BA FAIT LE POINT
Du report des JOJ et de ses incidences, au conflit entre la Fédération sénégalaise de football avec certains clubs, la lutte en passant par la subvention aux fédérations sportives, estimée à 1,3 milliard de Francs, le patron du sport s’explique.
Invité de l’émission le Grand Jury de RFM hier, dimanche 19 juillet, le ministre des sports Matar Bâ, a rappelé les grandes options sur certaines questions qui agitent l’actualité du sport. Du report des JOJ et de ses incidences, au conflit entre la Fédération sénégalaise de football avec certains clubs, la lutte en passant par la subvention aux fédérations sportives, estimée à 1,3 milliard de Francs, le patron du sport s’explique.
“IL FALLAIT EN TOUTE RESPONSABILITÉ REPORTER LES JOJ”
Matar Ba a exprimé hier, dimanche 19 juillet dans l’émission Grand Jury de la RFM, les positions du ministère du sport. Au lendemain du report des Jeux olympiques de la Jeunesse Dakar de 2022 à 2026, il en a profité pour revenir sur les incidents sportifs de ce grand rendez-vous sportif et sur le chantier des infrastructures. “Le monde a été surpris par cette pandémie et il fallait en toute responsabilité reporter les JoJ. C’est un rapport basé sur la raison. il y aura forcément du retard pour le démarrage du stade olympique. C’est comme au stade Léopold Senghor. Une entreprise chinoise qui doit venir et changer le visage du stade en même temps que les stades Ely Manel Fall, Lamine Guèye mais il y aura un retard au vu de la propagation du virus. Le travail continue et nous travaillons pour reprendre la machine pour la réhabilitation et le démarrage des travaux. il y a un pincement au cœur parce que une génération avait l’occasion de représenter son pays mais certains athlètes ne pourront plus le faire. Mais quand on est athlète et performant, on a la possibilité de porter le maillot de son pays ailleurs. ils sont suivis par le Cnoss, les Fédérations vont continuer la détection et l’encadrement”, note-t-il.
“SI LES TEXTES SONT RESPECTÉS IL N’Y AURA PAS DE DIFFICULTÉS”
Le ministre des sports a dans la foulée donner son point de vue sur les positions antagonistes notées la saison 2019/2020 suite à la décision prise par le comité exécutif de la Fédération sénégalaise de football (Fsf) et jugée «inacceptable» par certains clubs particulièrement le Teungueth FC, la Linguère de Saint-Louis ou l’Us Ouakam, de mettre fin aux championnats de football sans promotion. “Vous comprendrez que je ne puisse pas donner une position tranchée là-dessus. en tant que ministre des sports, on est garant des lois et règlement de ce pays. si les textes sont respectés, il n’y aura pas de difficultés. il faut savoir que les fédérations sont des instances autonomes», confie-t-il. il n’a toutefois pas manqué d’évoquer la possibilité pour les clubs concernés de saisir des instances d’arbitrage du sport (TAs). «Les textes permettent à tous ceux qui se sentent lésés de pouvoir les utiliser pour se faire justice. Même si cela va au-delà de ce pays, il y’a d’autres instances qui peuvent trancher (...) Ce qui est important est que quelles que soient les divergences de point de vue, quelles que soient les positions, il faut que tout le monde ait en ligne de mire le développement de notre football qui est déjà confronté à beaucoup de difficultés. on les connait tous responsables, que ça soit les présidents de club ou les membres du comité exécutif de la FsF», relève-t-il avant de faire savoir qu’en plus de l’investissement sur les infrastructures, le ministère des sports a envoyé une mouture du code du sport au Cnoss. “Le code du sport que l’on a envoyé pour un partage, va intégrer des questions d’investissements financiers pour que l’on ait d’autres sources de financement de notre sport”. Dans le même élan, le ministre des sports est d’avis que la mise sur pieds de syndicats de football et l’association d’entraîneurs participent à donner un niveau beaucoup plus élevé. “Ce sont des instances qui montrent qu’au niveau du développement de notre football, il n’y a plus de retour en arrière. C’est pour vivre la dimension économique et renforcer le développement de notre football”. Interrogé sur la reconversion des sportifs, il poursuit en indiquant que son département travaille à organiser un conseil national. «Nous avons besoin de pousser les sportifs à aller se former et allier sport et études dès le bas âge», a-t-il confie. Revenant sur le Navetane, le ministre des sports pense que les données épidémiologiques imposent la prudence. «si on ne confère au protocole sanitaire de la Caf et de la Fifa, il est extrêmement difficile pour une organisation d’arriver à organiser correctement une manifestation», a soutenu Matar Bâ. Le ministre des sports s’est aussi réjoui de la responsabilité des présidents, des groupements sportifs.
1,3 MILLIARD DE F. CFA DE SUBVENTION AUX SPORTIFS
Concernant le volet subvention, le ministre des sports a indiqué que son département travaille avec le ministre des finances pour renforcer la ligne de subventions qui accompagnera le secteur du sport. “Les Fédérations sont en train de déposer leurs demandes de subventions et chaque Fédération sera accompagnée. on a une ligne qui est renforcée et permet d’accompagner le football professionnel et toutes les disciplines”, promet-il. Appelé à donner son avis sur les changements et modifications du calendrier de compétition de la Caf, Matar Ba de répondre: “J’invite la CAF à prendre des décisions très fermes pour faire de la place au football africain. on ne peut pas dépendre du championnat européen. Le président Ahmad et le comité exécutif de la CAF comptent de hautes personnalités et il faut travailler à donner plus de respect au football africain. Je ne peux pas faire des jugements. C’est le président Augustin senghor qui nous représente dans le comité exécutif. Je lis certaines déclarations de la Fifa et de la Caf. Certains critères vont dans l’intérêt de notre football” souligne t-il. UNE BOUFFÉE D’OXYGENE AVEC LE «RETOUR» DE GASTON MBENGUE
Sur la lutte, Matar Ba estime que le montage des affiches pour la saison prochaine démontre qu’elle est en train de rebondir. “si on regarde ce qui est programmé l’année prochaine, avec le retour de Gaston Mbengue le don King et de sénégal entertainment, cela veut dire que la lutte est en train de rebondir. on espère maintenant la présence des sponsors”, a indiqué le ministre.
PORTRAIT ROBOT DU PRÉSIDENT DE CNG DE LUTTE
Interpellé sur de la possibilité de changement à la tête du Cng de lutte, le patron du sport sénégalais répond que «la décision qui revient à l’autorité sera prise et basée sur des paramètres de l’heure». «Quand il s’agirait de nommer un ancien lutteur, il y aura des critères. Un ancien lutteur peut les remplir. La lutte a aussi au niveau africain et mondial. il faut un background extrêmement important pour être à la tête de la lutte. Nous avons des anciens qui sont des intellectuels et qui peuvent défendre l’intérêt du sénégal et pour le développement de la lutte”, a soutenu Matar Ba.
NDINGLER DÉSAVOUE ALY NGOUILLE NDIAYE
Elles n’ont pas bougé d’un iota sur leur décision. Les populations de Ndingler ne veulent que la restitution de leurs terres dans le cadre du litige foncier qui les oppose au patron de la Sedima, Babacar Ngom
Elles n’ont pas bougé d’un iota sur leur décision. Les populations de Ndingler ne veulent que la restitution de leurs terres dans le cadre du litige foncier qui les oppose au patron de la Sedima, Babacar Ngom. En conférence de presse organisée hier, dimanche 19 juillet, elles ont réfuté en bloc la « solution provisoire » annoncée par le ministre de l’Intérieur, Aly Ngouille Ndiaye, au lendemain de sa visite sur le site en question (voir par ailleurs). Elles comptent reprendre leurs terres octroyées à Babacar Ngom et démarrer leurs activités champêtres.
Les populations de Ndingler contredisent le ministre de l’intérieur faisant étant d’un consensus trouvé avec le patron de la sedima, Babacar Ngom.
Face à la presse hier, dimanche 19 juillet, elles ont rejeté la « solution provisoire » annoncée par Aly Ngouille Ndiaye et consistant à leur délimiter des terres cultivables pour cet hivernage. « Nous avons appris que Babacar Ngom veut nous prêter des terres ou bien il est sur le point de le faire. Nous avons honte de cela. Ce n’est pas à lui de nous indiquer là où nous devons cultiver. si le Président Macky sall préfère lui donner nos terres, il peut le faire sans gêne. s’il préfère donner raison à ce dernier au détriment de la population, il est libre mais pour nous, il est plus facile de perdre nos terres dans la dignité que d’emprunter des terres », a déclaré l’ancien chef de village de Ndingler, Ablaye Dione.
Dans sa communication, l’ancien Jaraaf a ajouté que les populations comptent démarrer sous peu, l’exploitation de leurs terres même si c’est au prix de leur vie. « Nous ne connaissons que l’agriculture et nous ne comptons sur personne pour vivre. Nous irons jusqu’au bout dans ce combat », a averti Ablaye Dione. il a par ailleurs remercié les sénégalais solidaires de leur lutte pour le recouvrement de leur « droit coutumier et foncier ». Prenant la parole, le porte-parole des cultivateurs n’a pas modifié d’un iota la décision ferme des populations pour la restitution de leurs terres. « Ndingler n’est pas dans la commune de sin dia. Aucun lopin de terre de Ndingler n’a été vendu à personne », a déclaré samba Sène.
En réponse à ceux qui soutiennent que ce sont des opposants qui sont derrière les habitants de Ndingler, Samba Sène dira : « le Président Macky sall a toujours eu un vote de 100% pendant les élections à Ndingler ».
Toutefois, ajoutera t-il, « malgré toutes ces performances, notre contrée ne compte ni ministre ni député encore moins une autre forme de récompense ». « Tôt ou tard, nous allons recouvrer nos terres. si Macky cautionne Babacar Ngom, un autre régime va nous les rendre », a martelé samba Sène. Même son de cloche chez l’ancien vice-président du conseil rural de Ndiaganiao. « Babacar Ngom a eu des prétentions sur 50 hectares de Sandiara et a fini par démordre face à l’obstination des paysans de cette contrée. Le Président Macky sall a été induit en erreur en signant un titre foncier établi sur la base de faux » a soutenu Yalnack séné.
LA MAIRIE DE ZIGUINCHOR FERME TOUS LES MAGASINS DE STOCKAGE D'ANACARDE
Entre la municipalité et les opérateurs de la filière, les relations se détériorent et c’est un bras de fer qui est enclenché
Entre la mairie de Ziguinchor et les opérateurs de la filière anacarde, les relations se détériorent et c’est un bras de fer qui est enclenché. A l’origine du différend, le paiement d’une taxe d’un million de francs CFA par magasin de stockage de noix de cajou exigé par la mairie de Ziguinchor. Une taxe qui n’est pas du goût des opérateurs de la filière anacarde de Ziguinchor qui ont vu leurs magasins de stockage fermés, faute de paiement de cette taxe.
Le Président du Cadre de Concertation des opérateurs de la filière anacarde de la région de Ziguinchor Siaka Diallo s’est dit très amer du déroulé des évènements. « Nous sommes des entreprises, nous avons loué des magasins auprès des privés en payant toutes les taxes y afférant.
La mairie nous réclame le paiement d’une taxe municipale d’un million par magasin. Nous ne pouvons l’accepter », lâche M. Diallo qui se braque complétement en s’interrogeant « depuis un an, nous discutons sur la question et on réclame des preuves sur la pertinence de cette taxe. et on se demande même : est-ce que c’est une taxe pour les magasins ou c’est pour les noix ? ». Une situation qui plonge ces opérateurs dans une colère noire. « il y a une soixantaine de magasins et s’ils encaissent, ce sera une soixantaine de millions de francs CFA », constatent les responsables des opérateurs de la filière qui estiment que c’est la mairie qui devait d’ailleurs créer une zone pour y ériger des magasins de stockage, une façon d’accompagner l’économie régionale. « Le problème réside dans le fait que cette taxe ne laisse aucune trace sur le budget de l’année passée. Où passe cet agent glané dans les magasins ? », se demandent-ils.
Des magasins érigés pour la plupart le long du boulevard des 54m et qui sont fermés par la mairie. Une autorité municipale interpelée sur la question estime que ce sont des taxes qu’il faut payer avant de poursuivre : « Pourquoi à chaque fois qu’il s’agit de s’acquitter des taxes municipales, les gens s’agitent ? ». en attendant, les magasins de stockage de noix de cajou sont fermés par la mairie qui reste intransigeante sur la question tout comme les opérateurs de la filière anacarde qui disent niet à cette taxe. Une situation qui a fini de plonger la campagne de commercialisation des noix d’anacarde dans une paralysie totale, ces derniers jours. or, les magasins sont bien pourvus en noix de cajou Ce sont actuellement dix mille tonnes de noix qui sont exportés par les opérateurs.
Des opérations d’exportations de noix qui sont surtout effectuées par des étrangers à 99%, constate le Président du Cadre de Concertation des opérateurs de la filière anacarde Siaka Diallo qui dresse un chapelet de difficultés liées à la commercialisation cette année. « Nous pensons qu’on allait atteindre les 100. 000 tonnes mais ce ne sera pas possible car il y a plusieurs contraintes dont la faible production des anacardiers à cause de la mauvaise pluviométrie l’année dernière. Ajoutez à cela le confinement qui sévit en inde, une destination majeure de la production», déplore l’opérateur économique qui est d’avis que le bilan est tout de même positif au vu de la situation de la pandémie. Même s’il déclare qu’ils sont loin des prévisions de 80.000 tonnes, les financements grâce à l’accompagnement de la der ont beaucoup contribué à sauver cette campagne de commercialisation des noix d’anacarde dans la région de Ziguinchor
AMADOU MOCTAR DIEYE EXIGE DES SANCTIONS
Le Colonel, Directeur des Laboratoires au ministère de la Santé et de l’Action Sociale, prône le durcissement des sanctions contre les récalcitrants à l’obligation du port du masque
Le Colonel Amadou Moctar Dièye, Directeur des Laboratoires au Ministère de la Santé et de l’Action Sociale, prône le durcissement des sanctions contre les récalcitrants à l’obligation du port du masque. Invité du jour de l’émission Objection de la radio Sudfm hier, dimanche 19 juillet, le Directeur des Laboratoires s’est également prononcé sur le choix des quatre laboratoires agréés par le ministère de la Santé pour les tests des voyageurs et les prix retenu pour cette prestation jugé exorbitant par certains.
Le directeur des Laboratoires au Ministère de la santé et de l’Action sociale a déploré hier, dimanche 19 juillet, le relâchement des sénégalais dans l’observation des mesures barrières adoptées dans le cadre de la lutte contre la pandémie du nouveau coronavirus.
Invité du jour de l’émission objection de la radio Sudfm, Colonel Amadou Moctar Dièye, estimant que la seule solution à la portée du sénégal dans le cadre de la lutte contre cette pandémie de la Covid-19 reste le respect des mesures barrières, a ainsi appelé au durcissement des sanctions contre les récalcitrants à l’obligation du port de masque.
Selon lui, à côté des actions de communication et de sensibilisation en cours, l’état devrait également utiliser le bâton de la sanction pour faire respecter les gestes barrières qu’il a arrêtés dans le cadre de cette maladie. «Quand je circule dans la ville, je rencontre beaucoup de gens qui ne portent pas de masque alors que c’est obligatoire. et récemment, j’ai vu dans mon quartier à ouest foire, un baptême où des gens ne portaient pas de masque», a-t-il expliqué avant de marteler. «Je suis dans le système de santé, on travaille tout le temps, on ne dort pas et tous ces efforts risquent d’être vains parce que ces personnes vont tomber malades et ils vont venir submerger les hôpitaux».
Poursuivant son propos, le médecin colonel invite ainsi l’état à sévir contre les récalcitrants. «A mon avis, la réticence des sénégalais aux masques est due au fait que les gens ne sont pas sanctionnés. C’est pourquoi je pense qu’il faut beaucoup communiquer et sensibiliser mais aussi sanctionner ceux qui ne respectent pas les instructions qui sont données. Moi, je ne suis pas de ceux qui disent que la population doit prendre ses responsabilités, cela est certes une bonne chose mais il faut sanctionner les gens qui sortent de chez eux sans masque».
Par ailleurs, se prononçant sur la baisse notée ces derniers jours du nombre de tests quotidiens à la Covid19 dans ce contexte marqué par la montée de la courbe de propagation de la maladie, le directeur des Laboratoires a expliqué que cela était lié à la nouvelle stratégie de riposte contre cette pandémie. «Le nombre dépend de la stratégie mise en œuvre.
Au début de la pandémie, on testait systématiquement les cas suspects et certains cas contacts selon l’évolution du contact que la personne avait avec les cas confirmés. Mais avec la nouvelle stratégie de riposte, seuls les cas suspects et les personnes vulnérables avec des comorbidités entrés en contact avec un cas positif sont testés». interpellé également par notre confrère Baye Oumar Gueye, animateur de cette émission objection sur les critères retenues dans le choix des quatre laboratoires agréés par le ministère pour effectuer les tests des voyageurs à l’étranger et le prix de quarante-mille francs retenu pour cette prestation, Colonel Amadou Moctar Dièye a rassuré d’emblée qu’il n’y a pas de restriction dans le choix des labos agréés pour le test Covid-19.
Poursuivant son propos, il a expliqué que le choix de ces quatre structures hospitalières est fait sur la base du rapport de la Commission nationale technique de biologie clinique chargée d’évaluer la capacité et les méthodes utilisées par les différents labos dans le diagnostic du virus de la Covid-19. «on a fait une évaluation globale de tous les laboratoires publics comme privés.
A la suite de ce travail, on a vu qu’il y avait 11 laboratoires du public et 3 du privé qui, potentiellement, pourraient faire le test. Ils sont potentiellement parce qu’ils ont le minimum de capacité pour faire les tests. Car, ils ont certes des appareils, un dispositif et des systèmes de sécurité mais ils n’ont pas l’appareil M2000 qui s’adapte aux réactifs que nous, du ministère de la santé, avons reçu de nos partenaires dans le cadre de la lutte contre cette pandémie», a précisé le directeur du Laboratoire au ministère de la santé, Colonel Amadou Moctar Dièye.
Abordant la question relative au coût des tests exigés pour les voyageurs, le Colonel Dièye a justifié ce coût par une absence de la subvention de l’état. «Lorsqu’on a ouvert les frontières aériennes, on s’est rendu compte que certains pays exigent que les gens qui entrent sur leur territoire fassent des tests. Après, on a reçu beaucoup de demandes de sénégalais et d’étrangers vivant parmi nous qui veulent entrer dans tel ou tel autre pays, mais on leur exige un test Pcr», a-t-il renseigné avant d’ajouter. «Devant cette situation, on a convoqué une réunion au niveau du ministère de la santé avec les laboratoires pour échanger sur le coût du test. ils ont donné des prix ; il y a eu des discussions et c’est à l’issue de celles-ci qu’il a été retenu que le coût du test pouvait être fixé à 40 mille francs Cfa en tenant compte du coup des réactifs, des machines, de la main-d’œuvre».
Par Annie JOUGA
LE POT DE FER CONTRE LE POT DE TERRE
Réhabiliter Sandaga signifie aussi transmettre les savoir-faire qui aujourd’hui se perdent. Il ne s’agit pas d’un vieux bâtiment mais d’un bâtiment victime de son manque d’entretien. Dakar perd la face sous prétexte de se moderniser
Démolir Sandaga, pour le reconstruire à l’identique ? Réhabiliter Sandaga ? Au moment où le ministère de l’Urbanisme et de l’Habitat s’est engagé à libérer les emprises de l’édifice quelques jours après la fête de Tabaski, Anne Jouga , architecte et citoyenne comme elle se définit, invite au débat qui n’a été initié ni avec les riverains ni avec la ville de Dakar, propriétaire des lieux, sur le sens et l’importance du Patrimoine national. Sandaga.
L’arbre qui cache la forêt, avions nous osé écrire en août dernier, à la suite de la tapageuse annonce de faire tomber l’édifice éponyme, prétendument, pour des raisons de sécurité et après la Tabaski 2020 !
En effet, à voir la ville de Dakar, sous prétexte de se moderniser, de perdre la face, on se questionne. Dans sa conception actuelle, elle reste une création coloniale, tant dans son tracé, son organisation spatiale que dans son expression architecturale, et cela depuis le milieu du 19e siècle. Exit les quartiers traditionnels Lébu implantés dans la presqu’île des siècles avant, sinon quelques traces récalcitrantes que, jusqu’à aujourd’hui, l’administration ne se donne pas les moyens de valoriser, encore moins d’y trouver une inspiration. et sur la trame coloniale, cette administration vient poser son projet de la ville de Dakar post-indépendance.
Mieux, aujourd’hui elle construit ses grands pôles urbains sur une trame quasi similaire, sans aucune remise en question. L’architecture dite coloniale ressemble à l’architecture européenne. Normal me direz-vous, mais elle est fortement inspirée de notre architecture traditionnelle et donc particulièrement adaptée au climat. Elle raconte une histoire, son histoire, et par conséquent la nôtre aussi. À partir des années 30, pour mieux asseoir son pouvoir et question de se faire encore plus accepter du public, c’est à dire nous, changement de cap !
L’administration coloniale demande à ses architectes de France et peut-être d’ailleurs en Europe, de s’inspirer de l’architecture des grands empires d’Afrique et notamment du Mali. Une importante production de bâtiments d’envergure et de style soudano-sahélien voit le jour, construits avec le matériau moderne de l’époque, le béton armé. Beaucoup sont des infrastructures sanitaires : la maternité de Le Dantec, l’actuel institut d’Hygiène public, l’ex service d’Hygiène (ex Polyclinique), et également des stations-services, le marché Sandaga et bien d’autres encore. La même démarche est adoptée dans plusieurs pays de la sous-région, du Mali au Niger en passant par la Côte d’ivoire, etc.
A partir de la fin de la 2e guerre mondiale, et surtout dès le début des années cinquante, on assiste à un tournant important de l’histoire de l’architecture au Sénégal et principalement à Dakar, Thiès, Saint-Louis, avec la construction de grands ensembles répondant souvent à un besoin d’habitat et de gestion du foncier. Le building Maginot, le building des eaux, l’ex building du ministère de la Communication et l’extension de celui des Finances, tous deux sur la place Washington face au ministère de l’intérieur, la version première du building administratif, l’immeuble Brière de L’isle, qui d’ailleurs depuis quelques jours, fait l’objet d’une « sauvage démolition », bien qu’il soit classé patrimoine national.
Dans le même courant architectural viennent s’ajouter presque tous les bâtiments de l’Ucad dont la Bibliothèque, le rectorat, différentes facultés ... Mais aussi l’ex Palais de Justice au Cap Manuel, l’hôtel de Ngor, l’Assemblée Nationale, l’École Thiers (le prochain sur la liste des démolitions semble-t-il ?) etc. Ces architectures modernes sont précurseur du courant architectural dit post-moderne. Elles sont bien localisées, bien conçues, solidement construites, toujours adaptées à notre climat, un réel modèle d’adaptation thermique. Avec les années 60/70, une vision qui nous ressemble vient enfin s’imposer ! Elle est basée sur le parallélisme asymétrique théorisé philosophiquement par le Président poète, Léopold Sédar Senghor.
Inscrit dans la loi 78-43 du 2 juillet 1978 portant orientation de l’architecture sénégalaise, le parallélisme asymétrique va au-delà de l’architecture, s’ancre dans la modernité à travers notre propre culture et donc la science africaine, et l’on y retrouve comme dans tous les arts africains « une répétition diversifiée du rythme dans le temps et dans l’espace » et ce, contrairement aux différents courants d’architecture européens. et bien qu’il n’existe à ce jour aucune codification, ces années ont malgré tout produit des architectures impressionnantes telles l’Ebad/Ucad, le Building Communal, l’Enam, l’immeuble Kébé, l’ex Musée dynamique, actuelle Cour suprême, le Cices (lui aussi sur une liste de bâtiment à démolir ?), la Bceao, l’hôtel Pullman Téranga, l’hôtel indépendance … démoli ! Et à Saint-Louis, l’UGB, etc.
Le Cices a à peine 45 ans et est lui aussi fortement menacé ! Joyau architectural et symbole du parallélisme asymétrique après avoir été enclavé, enfermé et sa réserve foncière vendue par des marchands de sommeil aux appétits boulimiques dans les années 2000, voilà que des prédateurs pensent en faire…un golf ! Ou je ne sais quel autre projet… le foncier, disais-je ? Le Cices aura coûté 7 milliards en 1974 ! C’est à croire que tout cet argent avec lequel on construit le pays n’est pas le nôtre ! Car le Cices tout comme …
Sandaga, et tout ce que l’on construit, nos parents puis nous-mêmes les avons payés, et ensuite au tour des générations à venir. N’apprend-on pas en économie qu’une patrie s’enrichit lorsque son capital est la base de ses revenus passés, présents et … futurs ? Toutes ces architectures depuis le 19ème siècle, se côtoient et viennent faire l’identité de Dakar. Il nous appartient dès lors de les sauvegarder, c’est-à-dire leur faire traverser le temps et avec dignité. Moderniser une ville ne saurait vouloir dire démolir et reconstruire mais bien au contraire, pour lire la ville, il est important de faire cohabiter avec intelligence ces différentes périodes, d’où la valorisation de ce qui reste des quartiers lébus s’impose ! Elle est même urgente.
Et pour aller au-delà de la ville de Dakar, le problème se retrouve à d’autres endroits du pays, par exemple, les destructions des Tumulus, trace de nos anciens royaumes du Sénégal, qui font pleurer nos archéologues et pourtant ce sont ces lieux historiques qui devraient être valorisés et qui sont un formidable moteur de développement touristique.
Sandaga est construit dans le quartier traditionnel Thieudème, il faut sauver son authenticité en le réhabilitant et en l’inscrivant dans une vision de ville. Il ne s’agit pas d’un vieux bâtiment mais d’un bâtiment victime de son manque d’entretien. Il a 25 ans de moins que la gare de Dakar qui vient d’être réhabilitée dans les règles de l’art et appréciée de tous.
Réhabiliter Sandaga ou tout autre bâtiment signifie aussi transmettre les savoir-faire, qui aujourd’hui se perdent : les métiers comme la pose de couverture, charpente, plancher bois …, mais également des métiers de restauration (maintenance technique) à créer … Mieux les abords de Sandaga doivent être aménagés pour le valoriser et non lui faire ombrage.
Enfin, aujourd’hui toutes les villes du monde qui se modernisent, mettent l’accent sur le désengorgement des centres villes au profit du bien-être de la population et notamment des piétons ainsi que la mise en place de mobilité douce.
Sous le pavé…… le foncier
Avec le tracé issu de la colonisation, il est difficile d’agrandir les rues d’un coup de baguette magique et par conséquent, les portiques donnent l’illusion d’élargissement. Ils existent encore autour de la place de l’indépendance, sur l’avenue L. S. Senghor, un peu sur les avenues Faidherbe et Pompidou mais sont hélas menacés par l’appât du gain de certains promoteurs et par la faiblesse des services compétents à les conserver ou mieux, à les imposer. il nous faut penser une ville où les prospects (le bon rapport entre largeur de rue et hauteur de bâtiment permis) s’équilibrent et proposent un gabarit d’ensemble d’une grande homogénéité ; et non pas celle qui nous renvoie trop souvent ses façades ventrues prêtes à nous vomir dessus tant elles sont menaçantes au-dessus de nos têtes, et quand péniblement nous essayons de nous frayer un chemin le long d’un trottoir rare voire inexistant, où la voiture est reine.
La Ville de Dakar, propriétaire du bien Sandaga, a élaboré un plan stratégique pour Dakar 2025 avec la promesse de transformer la ville pour un meilleur épanouissement de ses habitants : ville attractive dans une perspective de vie améliorée. Son programme d’aménagement urbain s’inscrivant dans le cadre du développement durable, la réhabilitation de Sandaga prend tout son sens dans ce programme. Aujourd’hui l’exemple semble être le Rwanda, alors regardons du côté de Kigali qui est la première ville africaine à avoir créé un quartier piéton dans le centre-ville, depuis 2015. espace vert, aire de repos et de jeux, wifi gratuit … sur le boulevard le plus emprunté du centre-ville … interdit aux voitures. « Et ce n’est que le début du projet urbain », disent les autorités municipales qui y travaillent depuis le début des années 2000. Cela est donc possible chez nous. Il suffit d’en avoir la vision et d’aller jusqu’au bout, il suffit d’arrêter de prétendre que le temps politique n’est pas le temps technique. Une vision si elle est bien structurée doi
Derrière la question de Sandaga, tout comme d’autres bâtiments, se cache un problème de foncier, je veux parler bien entendu de ce foncier qui permet un enrichissement sans cause ! Aujourd’hui comme déjà il y a quelques années, on assiste à une course effrénée autour de milliers de m2 en ville et sur le littoral, autour de centaines d’hectares dans les campagnes… d’autres que moi en parlent et mieux ces temps-ci. Alors, oui Sandaga n’est pas épargné, peu importe ce qu’on pourrait y mettre pourvu que l’on dispose du sol et bonjour la spéculation !
Autre exemple, comment comprendre la démolition de l’immeuble Brière de L’Isle qui au-delà de son architecture remarquable est un bâtiment techniquement sain, simplement victime lui aussi d’un manque d’entretien. Cet ex-building ainsi que d’autres maisons de ce quartier déjà démolies sur l’avenue Carde X Kléber notamment, elles aussi classées au patrimoine national, valent leur pesant d’or du fait de leur emplacement dans la ville appelée le haut-plateau. Aujourd’hui une grande partie de l’avenue de la république est en train de changer de face, un nouveau style s’impose dorénavant, avec des façades peu adaptées à notre climat, construites de matériaux aluminium, verre venus d’ailleurs et difficiles d’entretien. Attendons de les voir vieillir et surtout, cherchons l’- histoire qu’ils peuvent raconter et à travers laquelle nous pourrions nous retrouver…
La “customisation” du rondpoint de la place Washington arrive à grand pas Le prochain building sur la liste sera sûrement le building Maginot. L’actuel Building administratif, un bloc de verre et de fer ! Patrimoine national classé jusqu’en 2010 et qui comme par enchantement ou par je ne sais quelle magie n’apparaît plus sur la liste officielle des monuments classés de 2011 ! “Architecture intelligente” s’était targué le ministre de la Culture de l’époque, lors d’une interview dans la presse nationale. La bonne blague, quand on fera la comparaison des charges récurrentes on en reparlera … avec ses façades vitrées. il y avait là pourtant une incroyable opportunité pour un projet de réhabilitation, en lui gardant sa ligne directrice et surtout, en rectifiant le réel problème d’ensoleillement de ses façades. Quelle incohérence de vision architecturale, quel symbole de modernité à côté du Palais de la république qui, si on va dans la même logique devra lui aussi changer de face. D’ailleurs doit-on appeler cela de l’architecture ?
Faire de l’architecture c’est arriver avec humilité à “dialoguer” avec les architectures qui nous ont précédé…, et leur rajouter de la valeur. Je perçois cela plutôt comme un maquillage inadapté, customisé dit-on ! Les États-Unis ont créé l’école de Chicago, mouvement d’architecture et d’urbanisme marqué par une construction rationnelle et utilitaire, basé sur la durabilité des matériaux utilisés et produits chez eux : l’acier, le verre, le ciment. C’était il y a … 150 ans !
Alors oui, il est l’heure de créer notre mouvement avec notre matériau, nos matériaux à partir de notre matière première et avec le génie de nos inventeurs. Nos architectures résultant de notre culture, notre façon de vivre, d’habiter, d’être, ne seront conformes qu’à partir de matériaux adaptés.
Alors oui, le problème de Sandaga est ailleurs ; ne nous trompons pas d’objectif. Non, Sandaga ne doit pas être démoli parce qu’il appartient à ce passé que nous partageons ! Assumons-le. il faut s’en approprier, il faut le documenter pour que le public en ait une meilleure lecture. il doit rajouter de la fierté à notre sentiment d’appartenance, il doit nous enrichir. La réhabilitation de Sandaga est un vecteur de développement, de stabilité et de renouveau économique.
84 KG DE CHANVRE INDIEN ET DES FAUX MÉDICAMENTS SAISIS
La valeur totale de la marchandise prohibée saisie et du moyen de transport utilisé est estimée à six millions de francs CFA. Deux individus ont été arrêtés au cours de l’opération.
Dakar, 19 juil (APS) – Les douaniers de la zone centre ont saisi 84 kg de chanvre indien et une voiture de marque bourrée de faux médicaments, annonce un communiqué du Bureau des Relations publiques et de la Communication de la Direction générale des Douanes.
Cette saisie a été opérée lors d’une opération dénommée ‘’Jonction’’ conduite ce week-end par les unités douanières de cette zone.
‘’L’opération +Jonction+ menée ce week-end par les unités douanières de la région centre (Kaolack, Fatick, Kaffrine, Diourbel) a eu pour résultat la saisie de 84 kg de chanvre indien et d’une Peugeot 406 remplie de faux médicaments’’, indique la même source.
Selon le communiqué, le chanvre indien a été saisi sur une pirogue artisanale, ce samedi 18 juillet vers 8 heures dans les eaux de Djinack, dans la commune de Toubacouta (département de Foundiougne, centre-Ouest).
Cette partie de l’opération ’’Jonction" a été "menée par les éléments de la brigade maritime des Douanes de Toubacouta’’, qui appartient à la subdivision de Fatick’’, souligne la même source.
La valeur totale de la marchandise prohibée saisie et du moyen de transport utilisé est estimée à six millions de francs CFA. Deux individus ont été arrêtés au cours de l’opération.
‘’Au même moment, la brigade mobile des Douanes de Nioro (...), qui a conduit l’autre partie de cette action, a intercepté un véhicule (...) transportant un lot de faux médicaments à Santhie Diamal, dans le département de Birkelane’’, ajoute le communiqué.
Il précise qu’il s’agit essentiellement de paracétamol (3.800 boîtes au total), soit 38.000 plaquettes, et de 236 boîtes de chlorpheniramine maleate contenant chacune 1.000 comprimés. La valeur de ces faux médicaments est estimée à 22 millions 220 mille francs CFA.
‘’L’opération +Jonction+ entre dans le cadre du démantèlement des réseaux et couloirs de trafic de produits prohibés’’, renseigne le Bureau des Relations publiques et de la Communication de la Direction générale des Douanes sénégalaises.
HAÏDAR EL ALI DÉCLINE UNE NOUVELLE APPROCHE
Le Directeur général de l’Agence sénégalaise de la reforestation et de la Grande muraille verte a décliné, samedi, à Ndothie, dans la commune de Ndiob (Fatick), une nouvelle approche destinée à ’’reverdir’’ toutes les collectivités territoriales
Ndothie (Fatick), 19 juil (APS) - Le Directeur général de l’Agence sénégalaise de la reforestation et de la Grande muraille verte Haïdar El Ali a décliné, samedi, à Ndothie, dans la commune de Ndiob (Fatick), une nouvelle approche destinée à ’’reverdir’’ toutes les collectivités territoriales du Sénégal.
’’Cette approche consiste à accompagner techniquement les collectivités territoriales et les populations dans la création, l’entretien et la gestion de pépinières communales’’, a expliqué M. Haïdar.
Il intervenanit lors de la cérémonie d’inauguration, à Ndothie, d’un "Tolou-Keur’’ (petits d’arbres fruitiers et médicinaux) et de la pose de la première pierre de la pépinière communale de Ndiob.
’’Au lieu d’amener des plants à partir de Dakar, nous allons descendre dans chaque commune pour, en rapport avec les autorités territoriales, créer des pépinières communautaires avec des arbres fruitiers et médicinaux, que les gens pourront consommer et vendre ultérieurement’’, a-t-il ajouté.
’’Nous voulons donner aux populations les arbres dont elles ont besoin, planter des arbres utiles dont les fruits seront mangés, transformés, vendus par les populations’’, a-t-il précisé.
Le militant écologiste a souligné que l’objectif principal de l’Agence qu’il dirige ’’est de reverdir l’ensemble du territoire sénégalais’’, ce qui nécessite selon lui "l’implication des populations locales, et des collectivités territoriales’’.
A cet effet, il a appelé ces dernières ‘’à bien vouloir délibérer sur cinq hectares hectares de leur assiette foncière où l’Agence se chargera, dans le cadre d’une convention signée, d’amener les plants utiles, de former les populations à la gestion et l’entretien de ces surfaces’’.
’’C’est dans ce cadre que nous sommes ici dans la commune de Ndiob, où le maire, Oumar Bâ, a compris notre message, et a délibéré avec le conseil municipal sur cinq hectares, où nous allons mettre une grande pépinière communale multifonctionnelle’’, a-t-il souligné.
Dans le cadre de cette politique, déclare-t-il, l’Agence a signé des conventions avec certaines communes, mais son objectif consiste à en avoir avec toutes les collectivités territoriales du Sénégal en vue de les doter toutes de pépinières.
L’Agence va initier avec les collectivités des ‘’tolou-keur’’, de petits périmètres d’arbres fruitiers et médicinaux, sans oublier l’opération ‘’100 millions de graines pour la terre’’ lancée à Ndiob.
Les activités environnementales initiées dans la commune de Ndiob se sont déroulées en présence du gouverneur de la région de Fatick, Seynabou Guèye, du maire, Oumar Bâ, ainsi que des partenaires.