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1 juillet 2025
«DURANT CE REGNE DE MACKY SALL, TOUS LES GRANDS DIGNITAIRES DU PAYS ONT ÉTÉ RAPPELÉS À DIEU»
Serigne Mouhamadou Moustapha Sy Ibn Serigne Cheikh Ahmed Tidiane Sy, responsable moral du Dahira moustarchidine wal moustarchidine, a fait une sortie remarquée ce week-end lors d’une conférence à Tivaouane
Serigne Mouhamadou Moustapha Sy Ibn Serigne Cheikh Ahmed Tidiane Sy, responsable moral du Dahira moustarchidine wal moustarchidine, a fait une sortie remarquée ce week-end lors d’une conférence à Tivaouane. Selon lui, «pendant ces deux mandats du Président Macky Sall, tous les grands dignitaires du pays ont été rappelés à Dieu à cause des fétiches».
Serigne Moustapha Sy Ibn Cheikh Ahmed Tidiane Sy a animé ce week-end une conférence à Tivaouane. Un évènement religieux intervenu quelques jours après le rappel à Dieu de Serigne Pape Malick Sy Ibn Serigne Babacar. Une occasion pour lui de disséquer comme à son habitude plusieurs sujets. Parlant de la situation du pays, le guide des Moustarchidines wal Moustarchidates a affirmé qu’elle inquiète tout le monde. Il poursuit dans ce sillage : « Avec ces deux mandats du Président Macky Sall, tous les dignitaires du pays ont été rappelés à Dieu à cause des fétiches. Les conséquences peuvent lui être négatives, ce que je ne lui souhaite pas. On l’a poussé à commettre beaucoup d’erreurs, au point de nous tourner le dos. » Mais, dit-il, le Préfet de Tivaouane s’est beaucoup investi pour la tenue de cette conférence dans d’excellentes conditions. Et s’il s’agit d’instruction venant du président de la République, cela voudrait dire que la chance est en train de lui sourire et il n’est jamais tard de se rattraper.
Evoquant la problématique de la crise sanitaire liée à la pandémie du coronavirus, Serigne Moustapha Sy affirme que le virus semble être un soldat envoyé de Dieu, envoyé pour régler des comptes, d’où sa puissance qui a installé l’inquiétude partout dans le monde. Mais ce qui l’inquiète et lui inspire des interrogations, dit-il, c’est qu’avant l’apparition de la pandémie, un film intitulé : «Mission Impossible » a retracé déjà l’évènement. Il s’agit à ses yeux d’un film dans lequel trois attentats ont été commis notamment au Vatican, haut lieu de la chrétienté, à La Mecque, haut lieu de l’Islam et Jérusalem, haut lieu du Judaïsme. C’est dire, selon lui, que les trois religions révélées ont été attaquées, avec la destruction, dans le film, des capitales qui les symbolisent.
Pour le guide des Moustarchidines, tous les grands évènements du genre de cette crise sanitaire ont été toujours précédés par un film retraçant d’avance les faits. Il s’est par ailleurs interrogé sur la pertinence de la fermeture des mosquées, des églises et des synagogues, au moment où ceux qui ont pris ces décisions ont fait en sorte que leurs Conseils des ministres, leurs sessions parlementaires ne souffrent d’aucun retard. Pourquoi de telles rencontres puissent-elles se tenir régulièrement et que les prières ne puissent pas avoir lieu ? s’est-il interrogé.
Dans ce même cadre, il s’est dit indigné d’avoir constaté que le Wazifa ne se tient pas à la Zawiya El Hadji Malick Sy et à la grande mosquée Serigne Babacar Sy à Tivaouane. Il raconte à ce sujet : « Avant le ramadan, je me rendais au mausolée de Serigne Cheikh Ahmed Tidiane Sy, après un séjour de trois jours à Tivaouane. Grande a été ma surprise de constater un silence de mort à la Zawiya et à la mosquée Serigne Babacar Sy, alors que c’était l’heure de la wazifa. Renseignements pris, c’est le Khalife qui a ordonné la fermeture. J’ai eu mal au cœur car avec cet acte, la Tarikha a été ridiculisée. » Parlant de Serigne Pape Malick Sy, Serigne Moustapha Sy a raconté avoir vu en rêve de grandes funérailles à Dakar. Quand il est allé aux renseignements pour savoir qui était rappelé à Dieu, on l’a informé qu’il s’agissait de Habib Gaye. Une thèse qu’il a réfutée aussitôt, tellement Dakar était envahi par un monde inimaginable. Finalement quand il s’est approché, il est tombé sur Serigne Pape Malick Sy couché, en train de gémir et ne pouvant pas parler. Il ajoute que Sokhna Nafi Mbaye qui était à son chevet ne cessait de dire : « Pape Ass, qu’est-ce t’arrive ? » Il révèle ensuite qu’une semaine avant le rappel à Dieu de Serigne Pape Malick Sy, un vieux lui est apparu pour lui demander l’identité du fils de Serigne Babacar Sy encore en vie. Et quand il lui a annoncé le nom de Serigne Pape Malick, il a aussitôt rétorqué : « Il faut le préparer, son départ vers l’au-delà est imminent. »
Serigne Moustapha Sy est également revenu sur l’absence de son père aux différentes funérailles à Tivaouane. Sur ce registre, il affirme que Serigne Abdoul Aziz Al Amine, lors de la première visite du Président Macky Sall à Tivaouane en période de Gamou, avait dit que Serigne Cheikh n’était pas venu aux obsèques de Serigne Abdoul Aziz Sy Dabakh, d’El Hadji Habib Sy, de Sokhna Oumou Khayri Sy fille aînée de Serigne Babacar, de Sokhna Zeynaba Sy fille cadette de Sokhna Oumou Khayri Sy, de son épouse Sokhna Sophie. Il n’était pas également allé à Kaolack aux obsèques de ses oncles El Hadji Ousmane et Cheikh Kane. Selon lui, Serigne Abdoul Aziz Sy Al Amine a expliqué qu’une telle posture s’explique par une option et une convenance personnelles, avant d’ajouter : «Si j’étais présent, je lui aurais répondu que cela relevait de son droit. »
DJILAKH DEMANDE L‘ANNULATION DU TITRE FONCIER
Babacar Ngom devra désormais faire face à un autre front qui prend de plus en plus de l’ampleur sur ce qu’il est convenu d’appeler la «spoliation des terres de Ndengler »
Des habitants du village de Djilakh sont définitivement entrés dans le dossier appelé «spoliation des terres de Ndengler» pour demander la restitution de leurs biens. Lors d’une marche pacifique organisée sur la place publique du village, ils ont demandé au Président Macky Sall d’annuler le titre foncier attribué à Sédima SA.
Babacar Ngom devra désormais faire face à un autre front qui prend de plus en plus de l’ampleur sur ce qu’il est convenu d’appeler la «spoliation des terres de Ndengler ». Alors que le front contre les habitants de Ndengler n’est pas encore réglé, un autre vient envenimer la situation. Des populations de Djilakh sont montées au créneau pour demander l’intervention du président de la République. Ces villageois venus des différents hameaux ont convergé vers la place publique pour dénoncer le titre foncier attribué à l’entreprise de l’homme d’affaire Babacar Ngom. Ils invitent Macky Sall à siffler la fin de récréation en annulant le titre foncier octroyé à SEDIMA.
Devant une marée humaine arborant des foulards rouges symbolisant le mécontentement, Djibril Sène, l’un des porte-parole du collectif des habitants, n’a pas été tendre avec Babacar Ngom. «Quand Babacar vend le m2 à 10 mille francs seulement, il aura au moins plus de 22 milliards. Cet homme veut nous réduire à l’esclavage car nos descendants seront des ouvriers sans un lopin dans la terre de leurs aïeux. Et nous ne l’accepterons pas », fait il savoir.
Selon M. Sène, le patron de Sedima a évoqué que des étrangers exploitent ici des terres, sans pour autant être inquiétés. «Dans son discours, Babacar Ngom dit que dans la zone, on a donné à un Blanc une superficie plus large et que personne n’en parle. Ce qui est faux. Le seul Blanc, à part celui qui travaille avec lui, ne bénéficie d’aucun titre foncier. C’est un contrat en bonne et due forme qui a été signé avec lui et à date échue, il nous laissera les installations et nos terres pour que nous continuions à les exploiter», a clarifié le coordonnateur du collectif pour la défense des intérêts de Djilakh. La population en a profité pour mettre en garde le ministre de l‘Urbanisme Abdou Karim Fofana dont elle rejette d’avance les conclusions de sa médiation. Ces manifestants réclament l’annulation du titre foncier. D’ailleurs, pour suivre leur plan d’action, les villageois promettent de participer à la manifestation du 17 juillet à la place de l’Obélisque.
BOUN MALICK ACTIVEMENT RECHERCHÉ
Le Secrétaire général du Syndicat unique des travailleurs de la justice est dans le viseur du ministre de la Justice. D’après des sources de «L’As», un dossier pour abandon de poste est en train d’être confectionné par les services de Malick Sall
Le Secrétaire général du Syndicat unique des travailleurs de la justice est dans le viseur du ministre de la Justice. D’après des sources dignes de foi de «L’As», un dossier pour abandon de poste est en train d’être confectionné par les services de me Malick Sall, actionnés par la lettre de dénonciation du président de la cour d’appel de Kaolack Ousmane Kane contre le patron du Sytjust. Joint au téléphone, Aya Boun Malick parle de diversion. « Je suis focalisé sur le seul combat qui vaille. Le reste n’est que diversion. »
Ça a tout l’air d’une mesure de représailles contre le Secrétaire général du Sytjust dont le syndicat est en grève depuis quelques semaines pour exiger l’application du protocole d’accord signé avec le gouvernement le 17 février 2018.
D’après des sources dignes de foi, le premier président de la cour d’appel de Kaolack dont dépend le tribunal de grande instance de Fatick a adressé au Garde des Sceaux une lettre de dénonciation contre Aya Boun Malick Diop, greffier en service au tribunal de Fatick, pour abandon de poste. D’après des sources proches du ministre Malick Sall, le syndicaliste passe plus de temps dans les médias à Dakar qu’à prendre des audiences à son poste d’affectation.
Saisi par le président Ousmane Kane, le Garde des Sceaux a actionné sa garde rapprochée composée de Madame Aissé Gassama, magistrat chevronné, secrétaire général du ministère, du conseiller technique numéro 1 Yakham Lèye, de Abdoulaye Ndiaye, tout nouveau directeur des services judiciaires, ancien directeur du Cfj qui vient de boucler une mission de plusieurs années en Guinée où il participait à la formation des juges guinéens. Et last but not least, le directeur de cabinet du ministre, Nass Niane, ancien directeur de la Fonction publique et fonctionnaire international, récemment recyclé, pour préparer la guillotine. Dès qu’ils auront terminé leur dossier, une procédure disciplinaire sera engagée contre Aya Boun Malick Diop.
Seulement, dans un contexte de duel à fleurets mouchetés entre le Sytjust et la chancellerie, une telle mesure apparaît plus comme une mesure de représailles contre un syndicaliste rebelle et risque de radicaliser davantage et les travailleurs de la justice et la centrale syndicale à laquelle appartient le Sytjust.Qui plus est, elle présenterait le ministre sous les airs d’un homme belliqueux, un va-t-en guerre. Il est clair qu’il ne s’agit pas de dédouaner le fonctionnaire qui devait être à son service pour justifier son salaire. Mais il se trouve que ce n’est pas nouveau d’autant que peu de Sénégalais savent que Fatick est le lieu d’affectation de Aya Boun Malick Diop qui passe pour le syndicaliste le plus médiatisé ces dernières années. A cela, il faut aussi ajouter que la radiation d’un fonctionnaire relève d’un parcours de combattant à moins qu’elle n’ait des relents politiciens à l’image de celle d’Ousmane Sonko.
En effet, dans une lettre circulaire numéro 49 du 21 mai 1963, le Président Senghor définissait le cadre. «J’ai l’honneur de vous rappeler qu’en abandonnant son poste, un fonctionnaire rompt de sa propre initiative le lien qui l’unit à l’Administration et sa place en dehors du champ d’application des lois et règlements édictés en vue de garantir l’exercice des droits inhérents à son emploi, ce qui autorise l’Administration à prononcer dans ce cas sa radiation des cadres sans accomplissement des formalités prescrites en matières disciplinaires», écrit-il en précisant : « Il conviendra, préalablement à toute décision, d’adresser au fonctionnaire coupable d’abandon de poste une mise en demeure à laquelle il sera invité à fournir des explications, et informé des mesures auxquelles il s’expose en ne déférant pas à l’ordre de reprendre service ou de rejoindre le poste qui lui avait été assigné.
A l’expiration du délai imparti dans la mise en demeure, le fonctionnaire sera exclu des cadres sans mise en jeu de la procédure disciplinaire si ce n’est toutefois que le conseil de discipline devra être consulté sur le seul point de l’opportunité de prononcer cette révocation avec ou sans suppression des droits à pension».
Aussi, ajoute le Président Senghor, il n’est pas nécessaire que soit long le délai en cause. Le maximum devra être de huit jours. En l’espèce, cela suppose qu’une mise en demeure ait été faite au syndicaliste par son chef de service. Ce qui n’est visiblement pas le cas d’autant plus que le Syndicat est en grève. Joint au téléphone par L’As, le Secrétaire général du Sytjust déclare : «C’est vous qui me l’apprenez. Je suis focalisé sur le combat que nous sommes en train de mener pour le triomphe du droit et de la vérité. Le reste n’est que diversion.»
«MACKY SALL N’A PAS DROIT À UN TROISIÈME MANDAT»
En retrait de l’espace public depuis bien des années, Boucounta Diallo reprend la parole. Devant le Grand jury de Rfm, il enchaîne des vérités. Politique, économie, société, le fils putatif de Senghor est sans fards
En retrait de l’espace public depuis bien des années, me Boucounta Diallo reprend la parole. Devant le Grand jury de Rfm, sous le rouleau compresseur du truculent Babacar Fall, il enchaîne des vérités. Politique, économie, société, le fils putatif de Senghor est sans fards. «Macky Sall n’a pas droit à un 3e mandat», dit-il sans sourciller, jetant un pavé dans la mare des théoriciens du troisième mandat pour l’actuel chef de l’Etat.
Pour Me Boucounta Diallo, ni juridiquement, ni sur le plan éthique, un troisième mandat ne peut se justifier pour le président de la République du Sénégal à qui l’on prête à tort ou à raison une volonté d’en briguer un. «Par éthique, par bon sens et juridiquement, Macky Sall n’a pas le droit à un 3e mandat», estime-t-il.
Acteur majeur de la chute du président Abdoulaye Wade en 2012, Me Diallo pense que si le chef de l’Etat est dans l’obligation de se taire pour ne pas animer et susciter des vocations immédiates, tel n’est pas le cas pour les intellectuels de ce pays. « Les cadres de ce pays doivent s’exprimer sans ambages. Et ce que je n’ai pas permis à mon ami Alpha Condé dont je suis l’avocat de surcroît, je ne le permettrai pas à qui que ce soit. Ce que je n’ai même pas permis au président Senghor, et lorsque je me suis battu avec le M23 pour empêcher l’autre mandat de trop du pouvoir libéral, ce n’est pas pour rien», conclut-il non sans indiquer que le débat juridique sur le 3e mandat n’a même pas sa raison d’être. Quid du débat foncier autour du bras fer opposant le PDG de la SEDIMA aux paysans de Ndengler-Djilakh ?
L’avocat Boucounta Diallo soutient que la régularité et la légitimité n’entraînent pas la licéité. «La délibération sur les 225 ha accordées à Babacar Ngom est frappée d’illégalité et la commune a outrepassé ses compétences. On ne doit pas devenir milliardaire sur un simple décret du président de la République», se désole l’ancien président de l’Organisation Nationale des Droits de l’Homme du Sénégal (Ondh). Selon la robe noire, il est impératif de tout faire pour faire revenir ce titre foncier dans le domaine de l’État. Si, fait-il savoir, ce régime ne le fait pas, les autres régimes qui vont venir le feront car il faut exproprier ces terres.
Connu pour avoir défendu les dossiers de plusieurs hommes politiques de renom du Sénégal et du continent dont l’ancien premier ministre Idrissa Seck ou encore le président Alpha Condé, la robe noire met en garde l’Etat : Le tripatouillage du foncier a été à l’origine du conflit armé en Casamance et au Nord du Sénégal. C’est le comportement des hommes qui pose problème. Car comment comprendre qu’un décret présidentiel vous octroie un bail et vous voulez en faire un titre de propreté ? Cela est extrêmement grave», dit-il. «Babacar Ngom nous dit que c’est un investissement de 2 milliards. Il oublie qu’avec 225 ha, un habitant de Djilakh qui le présente à une banque obtient un financement », dit-il.
A l’en croire, ce qui est grave dans cette affaire, c’est que les terres de Djilakh peuvent être vendues à 10 000 F CFA le mètre carré. L’État ne peut pas enrichir, d’après lui, une société commerciale sur le dos des populations. D’autant que de l’avis de ce ténor du barreau, l’UEMOA interdit tout enrichissement ou toute aide à une société privée. «Si on n’y prend garde, les étrangers seront propriétaires de toutes les terres du Sénégal. On ne peut pas permettre à une société commerciale d’obtenir des terres si importantes sur le dos des Sénégalais. On rend milliardaire un privé en profitant de la naïveté de représentants de l’État», s’indigne l’avocat qui ajoute avec fermeté que c’est une gourmandise qui ne passera pas.
63 NOUVEAUX CAS ET DEUX DÉCÈS
Le ministère de la Santé et de l’Action sociale a déclaré lundi avoir recensé 63 nouveaux cas de coronavirus portant à 8.198 le total des cas confirmés depuis l’apparition de la maladie au Sénégal, le 2 mars.
Dakar, 13 juil (APS) - Le ministère de la Santé et de l’Action sociale a déclaré lundi avoir recensé 63 nouveaux cas de coronavirus portant à 8.198 le total des cas confirmés depuis l’apparition de la maladie au Sénégal, le 2 mars.
Ces 63 nouvelles contaminations proviennent de 710 tests virologiques effectués au cours des dernières vingt-quatre heures, a indiqué le docteur El Hadj Mamadou Ndiaye, directeur de la prévention, lors d’un point de presse sur la pandémie de Covid-19 au Sénégal.
Cinquante cas contacts suivis ont été recensés par les services sanitaires, qui ont dénombré 13 contaminations causées par la transmission communautaire.
Les cas de Covid-19 causés par la transmission communautaire ont été recensés à Bignona, Diamniadio, Dieuppeul 3, aux HLM Grand Médine, à Liberté 6 Extension, Mermoz, Ouest-Foire, Passy, Thiaroye, Rufisque, à la Patte d’Oie, aux Parcelles Assainies et à Sicap Amitié.
Soixante-huit patients ont été contrôlés négatifs et déclarés guéris, et 34 autres sont pris en charge par les services de réanimation des hôpitaux, a ajouté M. Ndiaye.
Il a annoncé deux nouveaux décès survenus au cours des dernières vingt-quatre heures.
A ce jour, le Sénégal compte 8.198 cas positifs de coronavirus, dont 5.514 guéris. Cent cinquante patients sont décédés, et 2.533 autres sont sous traitement.
LES LITIGES FONCIERS ET LE BILAN DU CORONAVIRUS EN EXERGUE
Dakar, 13 juil (APS) - Les litiges fonciers et la propagation de la maladie à coronavirus sont les sujets les plus commentés par les quotidiens reçus lundi à l’APS.
Le Quotidien revient sur les nombreux litiges liés à la terre, au cours des dernières années. ‘’De Mbane à Dodel en passant par Fanaye, les mouvements insurrectionnels et de résistance paysans constituent les remparts pour conserver un patrimoine foncier qui aiguise l’appétit des multinationales et des hommes d’affaires, à l’image du litige qui oppose Babacar Ngom aux populations de Ndingler’’, écrit le journal.
Dans un dossier consacré à la gestion étatique des terres, le quotidien EnQuête souligne qu’‘’à l’image des relations entre l’Etat et les grandes familles confrériques, la réglementation définitive sur les questions foncières est une patate chaude que les différents régimes (…) se sont refilée’’, pour éviter ‘’la moindre difficulté pouvant menacer leur pouvoir’’.
‘’Soixante ans que le Sénégal se dit souverain (…). Mais autant d’années n’ont pas permis de trouver un consensus sur les questions liées à la propriété et à la mise en valeur des terres non immatriculées’’, constate le journal.
Le quotidien Kritik évoque le litige foncier opposant l’homme d’affaires Babacar Ngom à des populations du département de Mbour (ouest). Le journal signale que les habitants de Djilakh ont organisé dimanche une marche pour ‘’protester’’ contre l’affectation de leurs terres au président-directeur général du groupe Sedima.
Le journal annonce qu’ils prévoient de tenir ‘’une marche de sensibilisation et de riposte’’, le 17 juillet prochain, à Dakar.
La presse quotidienne se préoccupe aussi de la hausse du nombre de cas de coronavirus au Sénégal. ‘’Le cap des 8.000 cas dépassé’’, écrit Libération, ajoutant qu’‘’avec 253 malades’’ durant le week-end, le pays ‘’totalise 8.135 cas dont 5.446 guéris et 2.540 sous traitement’’.
Libération annonce ‘’trois nouveaux décès’’, sur un total de 148 depuis l’apparition de la maladie au Sénégal, le 2 mars.
Le quotidien L’As fait remarquer que la courbe des contaminations ‘’est toujours ascendante, avec plus de 2.500 personnes encore sous traitement’’. Il fait état d’une saturation des établissements de santé chargés de soigner les malades.
‘’Les hôpitaux sont débordés ! Le nombre de lits, aussi bien en réanimation qu’en hospitalisation, est très insuffisant’’, déplore-t-il.
Cette situation a poussé le ministère de la Santé et de l’Action sociale à traiter des patients à domicile, rappelle L’As, qui constate également que ‘’le Sénégal franchit la barre des 8.000 cas positifs sans s’inquiéter’’.
Le Soleil est préoccupé par l’‘’inquiétante augmentation des cas communautaires’’. Selon le journal, 65 des 253 cas recensés au cours du week-end sont causés par la transmission communautaire. Avec un record de 41 ‘’cas communautaires’’ pour le bilan présenté samedi par le ministère de la Santé et de l’Action sociale.
L’Observateur, lui, présente ‘’le nouveau ‘Corona-plan’ du Sénégal’’, en vertu duquel les autorités ont réservé les hospitalisations aux malades âgés de plus de 60 ans. Sur la base de ce ‘’plan’’, il y aura désormais moins de tests par jour qu’auparavant.
Sud Quotidien constate que ‘’la pandémie de Covid-19 a fortement impacté la programmation budgétaire initiale 2020 en termes de mobilisation des ressources et d’exécution des charges’’.
Vox Populi annonce une hausse variant entre 50 et 100 francs CFA sur les prix des tickets de transport à bord des minibus. Mais le journal affirme, sur la base d’un communiqué du ministre des Transports terrestres, qu’‘’aucune augmentation des tarifs de transport n’a été discutée encore moins arrêtée avec les opérateurs’’.
Le Soleil consacre un dossier au paradoxe entre la surliquidité des banques et la faiblesse du financement de l’économie au Sénégal et dans les autres pays de l’UEMOA. ‘’Les raisons d’un paradoxe’’, écrit-il.
LA LINGUERE DE SAINT-LOUIS RELEVE UN MANQUE DE «TRANSPARENCE ET D’EQUITE»
En conférence de presse ce samedi, l’ASC La Linguère de Saint-Louis a exprimé son opposition à la décision arrêtée par Comité Exécutif de la Fédération Sénégalaise de Football, de geler les promotions en Ligue 1
En conférence de presse ce samedi, l’ASC La Linguère de Saint-Louis a exprimé son opposition à la décision arrêtée par Comité Exécutif de la Fédération Sénégalaise de Football, de geler les promotions en Ligue 1. Dans un communiqué issu de cette rencontre, les dirigeants du club saint-louisien ont jugé d’arbitraire la mesure en déplorant l’absence de transparence et d’équité. Le club du président Amara Traoré indique que leur rencontre est le début de la lutte légitime qu’ils vont conduire jusqu’au rétablissement dans leurs droits. Déjà Me Abatalib Guèye a été commis pour défendre le club.
L a Linguère de Saint-Louis a jugé «arbitraire» la décision de la Fédération sénégalaise de football de décréter l’arrêt des compétitions de la saison 2019-2020, sans décerner les titres et de geler la montée en Ligue 1. Lors d’une conférence tenue avant-hier samedi 11 juillet, à Saint-Louis et sanctionnée par un communiqué, les dirigeants du club saint-louisien ont déploré «l’absence de transparence et d’équité» avec cette saison blanche décrétée sans aucune base légale. “Il existe un doute sérieux quant à la légalité de cette décision, pour de multiples et diverses raisons : elle est entachée d’incompétence, seule la Ligue sénégalaise de football professionnel était compétente pour statuer, en cours de saison, sur l’organisation des compétitions de L1 et L2, l’homologation des résultats qui en sont issus et les cas non prévus et non le Comité Exécutif de la FSF”, indique le club le communiqué.
Poursuivant son argumentaire, la Linguère de Saint-Louis estime qu’en toute hypothèse, il appartient à la LSFP en tant l’organe compétent de déterminer, dans le cadre de son pouvoir réglementaire, les conséquences à tirer de la décision du Comité Exécutif consistant à mettre un terme définitif aux différentes compétitions de la saison 2019- 2020 mais également de l’homologation des résultats. «La décision de la FSF, est entachée d’incompétence, seule la Ligue sénégalaise de football professionnel était compétente pour statuer, en cours de saison, sur l’organisation des compétitions de L1 et L2, l’homologation des résultats qui en sont issus et les cas non prévus, et non le Comité Exécutif de la FSF», précise la Linguère de Saint-Louis qui, au terme de la fin de la phase aller du championnat, suivie de l’arrêt du championnat pour cause de la pandémie de la Covid 19, a terminé leader du championnat de Ligue 2. «Autant, il lui est loisible de décider que les compétitions de Ligue 1 et de Ligue 2 ne donneraient pas lieu à un classement en 2019-2020, donc une saison blanche ; autant, il peut légalement faire les décisions relatives à la relégation et à l’accession étant divisibles le choix d’arrêter le principe d’une promotion à l’échelon supérieur, malgré la circonstance que les championnats n’aient pas pu aller jusqu’à leur terme, et de fixer les règles permettant d’y procéder», soutient-il.
Les dirigeants émettent également un doute sérieux quant à la légalité de cette décision évoquant de multiples et diverses raisons : “Elle est entachée d’une erreur manifeste d’appréciation dans le choix de geler les promotions à tous les échelons, dès lors que cette décision n’est pas justifiée par la situation sanitaire et ne satisfait pas à l’équité sportive. Elle est entachée d’une erreur de droit, en désignant les équipes de L1 les mieux placées au classement de la L1 à la dernière journée de la phase aller du championnat professionnel pour représenter le Sénégal respectivement à la Ligue des Champions et à la Coupe CAF, le Comité Exécutif s’est fondé sur un seul et même motif «ratio insuffisant de matchs disputés» pour décider que la promotion à l’échelon supérieur est gelée pour certains clubs et permise pour d’autres. Elle est entachée d’une erreur de qualification du fait, le Comité Exécutif a excédé ses pouvoirs dans la mesure où le «ratio insuffisant de matchs disputés», seul fait évoqué, n’a pas été précisément et correctement défini, de manière à justifier le gel de toutes les promotions pour ladite saison. La jurisprudence Jeanne d’Arc de 1988 montre qu’au Sénégal un titre de champion peut être décerné au bout de 12 journées seulement. Elle n’est étayée par aucune loi ou article issu de textes réglementaires mêmes ceux propres à la FSF (Statuts et Règlement Intérieur, Règlements Généraux…) Elle est entachée d’un vice de procédure, l’absence de toute délibération préalable de LSFP ayant porté atteinte au principe du fonctionnement autonome de cette instance” argumentent-ils.
“IL EST INADMISSIBLE DE PASSER PAR PERTES ET PROFITS LES DROITS”
Le club du président Amara Traoré considère que cette conférence de presse est le début de la lutte légitime qu’ils vont conduire jusqu’au rétablissement dans leurs droits. “Ces droits ont été acquis sur le terrain au prix d’immenses sacrifices consentis par l’ensemble des membres de notre Association sur plusieurs mois et, par conséquent, il est inadmissible de les passer par pertes et profits au détour d’une simple réunion de quelques heures et pour d’obscures raisons. La réussite de cette rude bataille nécessite l’implication et la contribution de tous les membres du club, de tous les saint-louisiens et de toute la population de la région», plaident les dirigeants de l’équipe Saint Louisien.
ME ABATALIB GUEYE ENFILE SA ROBE
“Cette décision n’est pas bonne du tout pour le football sénégalais et si rien n’est fait, elle impactera sur tout le championnat”, a déclaré le président du club Amara Traoré. Ce sentiment est également partagé par le Secrétaire exécutif de l’ASCE La Linguère, Dr Masseck Wade, qui a estimé que cette décision du Comité Exécutif de la FSF n’est que «sanction» pour leur Club, précisant que celui-ci a joué 13 journées dans ce championnat de L2. C’est ainsi qu’ils se sont engagés à porter cette affaire devant les hautes instances de juridiction, pour reprendre les propos de l’avocat Me Abatalib Guèye. Plusieurs personnalités politiques et du monde sportif ont pris part à cette conférence de presse parmi lesquelles Baba Tandian, Président du Saint-Louis Basket Club (SLBC).
OUMAR YOUM DEMENT UNE HAUSSE DES TARIFS DES BUS TATA
«Toute augmentation des tarifs constituerait une infraction à la règlementation sur les tarifs de transport routier, notamment la loi n° 94-63 du 22 août 1994 sur les prix, la concurrence et le contentieux économique »
Un communiqué du ministère des infrastructures, des transports terrestres et du désenclavement estompe la spéculation sur une hausse programmée du coût des tarifs dans les minibus appelés Tata. Le document parvenu à la rédaction, hier dimanche 12 juillet, signale que l’augmentation des prix est décidée par les autorités étatiques.
«Des documents relatifs à une augmentation des tarifs des transports urbains par autocars dans la Région de Dakar, qui semblent émaner de certains membres de l’Association de Financement des Transports urbains de Dakar (AFTU), sont diffusés dans la presse.
A cet égard, le Ministère des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement rappelle que les tarifs des transports publics routiers de personnes sont fixés par le décret n° 2009-20 du 22 janvier 2009», a précisé El Hadji Oumar Youm dans un communiqué parvenu à la rédaction hier, dimanche 12 juillet. Mieux, il tient à préciser qu’ «aucune augmentation des tarifs de transport n’a été discutée encore moins arrêtée avec les opérateurs».
En conséquence, tranche le ministre des Infrastructures des transports terrestres et du désenclavement, «toute hausse unilatérale des tarifs serait contraire au décret précité et aux conventions signées entre l’autorité de régulation des transports urbains, le Conseil exécutif des Transports urbains de Dakar (Cetud) et les groupements d’intérêts économiques membres de l’Aftu». Mieux, signale-t-il, «toute augmentation des tarifs constituerait une infraction à la règlementation sur les tarifs de transport routier, notamment la loi n° 94-63 du 22 août 1994 sur les prix, la concurrence et le contentieux économique ».
Le ministère exhorte de ce fait, les opérateurs à «veiller à l’application stricte de la règlementation sur les tarifs et se réserve le droit de prononcer à l’encontre de tout contrevenant les sanctions prévues par la règlementation en vigueur». Il invite, également, les Forces de sécurité, chargées du contrôle routier, à veiller strictement au respect des tarifs actuels.
A signaler qu’une note qui viendrait de l’Association de financement du transport urbain (Aftu), avait fait l’annonce de la hausse des tarifs sur les bus communément appelés Tata. Mieux, le prix de 100 CFA pour les courtes distances serait selon la note transmise à la presse ramené à 150 FCA. Le début de l’augmentation du prix des tarifs était annoncé pour ce mardi 14 juillet.
«LA CARTE DE LA PRATIQUE DU JUDO AU SENEGAL EST EN TRAIN DE CHANGER »
Invité du Club de Presse organisé ce samedi 11 juillet par l’ANPS, le président de la Fédération sénégalaise de judo et disciplines assimilées (FSJDA), Babacar Wade a passé en revue les points saillants de l’actualité de sa discipline.
Invité du Club de Presse organisé ce samedi 11 juillet, l’Association nationale de la presse sportive du Sénégal (ANPS), le président de la Fédération sénégalaise de judo et disciplines assimilées (FSJDA), Babacar Wade a passé en revue les points saillants de l’actualité de sa discipline. De l’état du judo sénégalais, aux chances de qualification aux JO Tokyo 2021 de Mbagnick Ndiaye, champion d’Afrique et porte-étendard du Sénégal, en passant par la préparation des JOJ 2022, le patron du judo sénégalais fait le point.
L e judo sénégalais a été au centre du forum organisé ce samedi 11 juillet par l’Association Nationale de la Presse Sportive du Sénégal (ANPS). Une occasion pour le président de la Fédération sénégalaise de judo et disciplines assimilées (FSJDA), Babacar Wade de faire un large exposé sur les grands points qui touchent à l’actualité et aussi pour faire l’état de la discipline.
“7 AXES DE DEVELOPPEMENT STRATEGIQUE QUI FONDENT NOS ACTIONS”
“Le judo a traversé quelques turbulences en 2010. Ce qui avait valu la mise en place du comité de normalisation. Une fédération a été élue en 2014. On a essayé de mettre en place un certain nombre de chantiers. Le premier, c’était de remettre à niveau l’ensemble de nos textes qui n’étaient pas en adéquation. Il s’agissait de travailler à la massification de la discipline car, le nombre de licenciés était très bas au niveau des statistiques. C’est dans ce cadre que nous avons mis en place le judo à l’école qui nous donner pas mal de satisfactions. Cela nous a permis durant la première année, d’ouvrir 33 dojos scolaires, dans 8 régions. Il s’agissait aussi de travailler à l’autonomie financière de la Fédération et à la gestion de l’élite qui reste la vitrine. On a relativement réussi car le Sénégal n’avait pas de titre de champion d’Afrique chez les hommes depuis 1996. On l’a eu en 2019 (Mbagnick Ndiaye, Ndlr). Il s’agissait aussi de la reprise au mieux de la formation ou encore le volet social pour voir comment venir en aide nos anciens champions. En somme, nous avons 7 axes de développement stratégique qui fondent les actions de notre fédération” campe le patron du judo. Une discipline qui a valu au Sénégal l’une ou la plus grosse satisfaction au cours de l’année 2019 avec la médaille d’or décrochée aux championnats d’Afrique de 2019 à Cape Town, en Afrique du Sud dans la catégorie des lourds après 23 ans d’infructueuses tentatives.
“LE CHEMIN A ETE LONG ET DIFFICILE POUR ARRIVER AU TITRE DE CHAMPION D’AFRIQUE DES LOURDS”
Babacar Wade rappelle que Mbagnick Ndiaye, garde ses chances de qualification pour les Jeux olympiques de Tokyo initialement prévus du 24 juillet au 9 août 2020 et finalement reportés du 23 juillet au 8 août 2021. “Si on garde les listes, Mbagnick serait qualifié. Maintenant, on va continuer à parfaire son classement parce que le classement au judo se fonde sur la ranking-list mondiale, donc il faut que lorsque les compétitions sur le plan international reprendront qu’il puisse se remettre sur le circuit international pour garder son classement actuel. Il reste quelques éléments qui, peut-être, ont encore quelques petites chances de qualification. On essayera d’apporter un appui au mieux. Ces athlètes pourront nous faire la bonne surprise et d’offrir la qualification au Sénégal pour les JO” note a-t-il. “Il nous a valu 23 ans pour reconquérir le titre de champion d’Afrique chez les hommes. C’est la plus prestigieuse catégorie de poids dans le monde du Judo. Le chemin a été long et difficile pour qu’on y arrive au titre de champion d’Afrique des lourds. Mais on y est arrivé. La fédération que je dirige a travaillé pendant 3 ans pour la reconquête du titre. Avant ça, les gens travaillaient aussi pour ça, mais les résultats n’y étaient pas”, soutient t-il. “Les femmes, il est vrai, ont, ces dernières années eu plus de palmarès que les hommes. C’est une constante. Mais, l’autre analyse qu’il faudrait faire est que depuis le début des années 2000 où on a eu les femmes qui ont été sacrées championnes d’Afrique, que soit Hortense Diédhiou, Fary Sèye ou Fanta Keïta, c’est peut-être parce qu’à l’époque ces femmes avaient la chance d’être dans des centres de perfectionnement. Toutes les 3 étaient dans un centre au Maroc, et toutes les 3 ont été championnes d’Afrique. Elles étaient dans des conditions de performances qui leur permettaient d’être au top niveau”, poursuit-il.
MBAGNICK NDIAYE “UN DIAMANT QUI A ETE POLI!”
Babacar Wade n’a pas manqué d’assimiler le championnat d’Afrique Mbagnick Ndiaye à “un diamant qui a été poli” et un produit de toutes pièces au Sénégal. “Depuis 2010, à ma connaissance, il n’y a pas eu de Sénégalais dans ces centres. Donc, tout ce qui se faisait était fait sur le plan local. Et c’est là que la victoire de Mbagnick (Ndiaye, Ndlr) est importante pour moi. Parce que c’est un produit qui a été formé de toutes pièces avec nos méthodes de chez nous au Sénégal, contrairement aux autres formés dans des centres de perfectionnements. Mbagnick, on s’en est occupé sur place et lorsqu’on a senti que le diamant était prêt, on l’a poli et on l’a mis sur des stages que ce soit au niveau de l’INSEPS, au niveau de la Hongrie. Cela nous a donné les résultats qu’on a eus” s’est il réjoui.
AU CONTACT D AVEC LE CHAMPION OLYMPIQUE TEDY RINNER”
“Nous souhaitons voir Mbagnick entrer dans l’histoire du judo mondial”. Poursuivant son propos, il a émis le souhait de voir le judoka sénégalais continuer de côtoyer le champion olympique français Teddy Rinner et d’entrer dans l’- histoire du judo mondial. “En marge d’un stage en France, les entraîneurs français ont vu Mbagnick et ont proposé qu’il intègre l’inseps et à s’entraîner avec Tedy Rinner parce qu’en terme de gabarit, de technicité et de sérieux dans le travail, les gens avaient senti que les deux pourraient travailler sérieusement. Rinner est un monument. Ce qu’on souhaite à Mbagnick, c’est de continuer de le côtoyer et qu’il puisse entrer dans l’histoire du judo mondial”, avance-t-il
“AUJOURD’HUI, LE BUDGET DEPASSE 100 MILLIONS PAR AN”
Sur la même lancée, le patron du judo sénégalais informe qu’en terme des activités, du déroulement de son calendrier national et même sur le financier, le judo sénégalais se porte bien. “Le judo se porte pas mal. Toutes les compétitions se déroulent normalement. On a pu faire revenir les compétitions qui étaient disparues, il y a une quinzaine d’années notamment les coupes de l’ambassade du Japon, des Forces armées. Les finances restent l’axe sur lesquels on doit travailler. Lorsque l’on venait le budget de la Fédération tournait autour de 14 à 15 millions. Aujourd’hui, le budget dépasse 100 millions par an. Mais, il reste de points faibles sur lesquels on doit travailler”, confie t-il.
LE JUDO A L’ECOLE EN VUE DE “DAKAR 2022”
Toujours sur l’état du judo sénégalais, le président Wade fait remarquer que la carte de la pratique du judo au Sénégal est en train de changer. “La carte de la pratique du judo au Sénégal est en train de changer. On a des dojos au niveau de toutes régions. Notre projet de judo à l’école, c’est un projet sur lequel nous fondons beaucoup d’espoir dans la perspective de former des champions capable de rivaliser avec les meilleurs lors des JOJ “Dakar 2022”. «(...) Depuis 2015, nous sommes en train de décentraliser les compétitions et nous avons organisé les championnats nationaux notamment à Thiès, Saint -Louis nous avons quasiment des dojos dans quasiment toutes les régions...
” COVID 19 ET JUDO NE FONT PAS BON MENAGE “
Le judo est un sport combat et de contact. Donc, assurer les mesures barrières c’est quelques chose que l’on ne pourra naturellement pas être faite. On a déjà proposé au ministère des sports un programme. Il tient sur trois phases en fonction de l’évolution de la pandémie. La dernière est phase globale où on reprendrait les entraînements. En cette période de pandémie, les judokas ne sont pas restés sans rien faire. On a organisé des challenges et travailler sur des exercices et travailler sur la technique”, indique le responsable fédéral.
REHABILITATION DES INFRASTRUCTURES POUR JOJ DAKAR 2022
«Les études techniques sont en train d’être finalisées», dixit M. Wade. En sa qualité de membre du comité d’organisation des JOJ de Dakar 2022, Babacar Wade est également revenu sur la réhabilitation des infrastructures. Il a précisé qu’en termes d’infrastructures, il faut savoir qu’il n’y a pas de nouvelles constructions spécifiques (en dehors du nouveau stade olympique) pour Dakar 2022. “Il y a des réhabilitations qui sont prévues, notamment pour Iba Mar Diop, pour la piscine olympique. Je pense que la procédure est en cours. Les études techniques sont en train d’être finalisées avec les équipes du CIO, les équipes en charge du projet. Je pense que sous peu on aura des informations précises sur le démarrage effectif des travaux de réhabilitation des différents sites, ainsi que les durées des travaux. Juste pour remarquer que pour ce qui est des réhabilitations, c’est Iba Mar Diop, la piscine olympique du tour de l’œuf et la caserne Samba Diery Diallo. Pour le club de tennis du parcours, il n y a pas de réhabilitation en vue parce que cela ne fait pas partie des sites qui sont retenus pour abriter Dakar 2022”.
LA COSAS DENONCE UNE GESTION DANS LE FLOU TOTAL
« Il n’y a pas de réel outil de décision et d’évaluation », a déclaré Pr. Abdoulaye Kane, président de la Coalition nationale pour la santé et l’action sociale (Cosas).
« Il n’y a pas de réel outil de décision et d’évaluation », a déclaré Pr. Abdoulaye Kane, président de la Coalition nationale pour la santé et l’action sociale (Cosas). Selon le dernier rapport de ladite coalition, « il n’y a pas assez d’approche inclusive » dans la gouvernance de cette gestion et « elle est sans boussole » car « nous ne comprenons pas très bien la cohérence entre les mesures qui sont prises d’un mois à l’autre ». Aussi, déplore le cardiologue, « nous perdons des enfants, des personnes âgées, parce que c’est seulement le centre Cuemo qui devrait les prendre en charge » et il urge, poursuit-il « de trouver le juste milieu au niveau de la pyramide sanitaire ». Non sans indiquer que « nous n’avons aucune idée de la réelle prévalence de cette maladie dans le pays » et de ce fait, « il y a des décès dans des centres de santé, cliniques, au niveau communautaire liés à la Covid 19 qui ne sont pas comptabilisés ».
La Coalition nationale pour la santé et l’action sociale (Cosas) a pointé du doigt, dans son dernier rapport sur la gestion de la pandémie du nouveau coronavirus au Sénégal, des tares qui rendent inefficaces et inadéquates les stratégies de la riposte adoptée par l’État. En effet, son patron, le Professeur Abdoulaye Kane, après avoir déballé quelques chiffres statistiques montrant la flambée des cas de contamination et surtout de décès dans le pays, indique « qu’en ce qui concerne la gouvernance, nous avons encore un intérêt à adopter une approche plus inclusive et moins verticale de la gestion de la crise de la Covid-19 ».
Pour le cardiologue, « nous avons encore l’impression que les organisations de la société civile, des sociétés savantes, des professionnels, des socio anthropologues et travailleurs sociaux, notamment devraient être mieux impliqués. Nous pensons également que la vision devrait être mieux partagée ».
Pour cause, poursuit-il « nous ne comprenons pas très bien la cohérence entre les mesures qui sont prises d’un mois à l’autre ». Ainsi, pour rompre avec cette gestion « unilatérale » constaté par la Cosas, « il est très utile d’avoir des cadres de réflexion beaucoup plus fonctionnels. Non seulement au niveau national, mais au niveau local et communautaire. Il y aussi la question de la transparence » soutien son président.
Et de relever : « nous n’accusons pas mais nous voyons clairement qu’il y a une incompréhension de la part de plusieurs acteurs, et non les moindres. Les partenaires sociaux, par exemple, ne comprennent pas toujours certaines décisions qui ont été prises, tels que la mise en place d’un comité de suivi, les modalités d’appui aux ménages, l’achat d’équipements médicaux et de consommables ».
En clair, « on voit de plus en plus des partenaires sociaux ou de professionnels faire des sorties pour dénoncer ce qu’ils pensent être des approches pour lesquelles il n’y a pas une transparence optimale » fait savoir le Pr. Abdoulaye Kane. Aussi, l’incivisme des populations n’est pas passé inaperçu dans les pages d’audit de la Cosas. Pour elle, cette faible adhésion des populations aux mesures qui sont prises pour endiguer la maladie de la Covid-19, est due au fait qu’il « y avait un peu le caractère spectaculaire des transferts et ensuite de façon inattendue il y a eu un changement d’axe, avec l’assouplissement des mesures sous slogan « apprendre à vivre avec la Covid 19 », explique le cardiologue. C’est la raison pour laquelle, selon la Cosas : « sur le plan de la communication, on constate que le déni, la peur, le rejet, la stigmatisation sont toujours là. Parce qu’au départ, il y avait la dramatisation de la maladie ».
Dans la même foulée, M. Kane indique que la Cosas avec plusieurs d’autres spécialistes en santé publique note en conséquence une faible adhésion des populations aux mesures prises, « des limites dans la mise en œuvre du programme de résilience économique et sociale, la détérioration du climat social dommageable à l’application des interventions non pharmaceutiques ».
LA COSAS DENONCE LA REGRESSION DES TESTS ACTES PAR L’ETAT
« Depuis le début il nous a paru utile d’avoir une stratégie plus intelligence de dépistage qui serait plus active en ciblant les sujets à risque, des clusters, en ayant un meilleur traçage des contacts » a déclaré Pr. Kane. Et de poursuivre : « nous avons pensé également qu’un pays comme le Sénégal devrait faire beaucoup plus de tests », non sans rappeler que « dans le programme qui avait été initialement annoncé par le ministère de la Santé, on devrait être aux 4000 tests par jour. Ce qui suppose qu’on devrait décentraliser les laboratoires, mais tel n’est pas le cas à ce jour ». Au contraire, le ministère de la Santé lors du dernier point mensuel a annoncé que « seuls les cas asymptomatiques seront désormais testés », ce qui signifie pour la Cosas « une dynamique de réduction du nombre de tests ».
« IL Y A CERTAINEMENT DES DECES…QUI NE SONT PAS COMPTABILISES »
La Coalition nationale pour la santé et l’action sociale (Cosas) renseigne par ailleurs « qu’il n’y a pas un outil de décision » parce que « nous n’avons pas une idée de prévalence de la maladie ». Pour son patron, « continuer à rechercher des cas suspects, des cas contacts et s’en arrêter là ne permet pas d’avoir une bonne vision sur la prévalence ». « Ce qui aurait pu se faire, poursuit-il, par un échantillonnage représentatif ». Touchant l’algorithme diagnostic de cette nouvelle maladie, le Professeur Kane explique « qu’il y a un réel décalage entre la réalité clinique et les formes suspects ». En effet, « depuis plusieurs semaines, nous avons des formes sévères qui sont identifiées par le scanner et toute la communauté scientifique le sait » déplore-t-il. Et le pis, poursuit Pr. Kane, « ces formes sévères ne sont simplement pas répertoriées comme des cas Covid-19 et ne sont même pas dans un parcours de soins dédiés, alors que ces formes méritent peut-être plus d’attention et c’est bien connu par la communauté scientifique ». Ainsi pour lui, « il y a une grande lenteur à comprendre cette approche là et à l’intégrer dans les nouveaux algorithmes diagnostics ».
Aussi, « cette méconnaissance de la prévalence indique qu’il y a certainement des décès liés à la Covid 19 dans les centres de santé, cliniques, au niveau communautaire, entre autres, qui ne sont pas comptabilisés », renseigne le président de la Cosas. Et d’ajouter : « si on avait testé un nombre important de personnes, on aurait pu avoir plus de 500 personnes infectées en 24h ». « Nous perdons des enfants, des personnes âgées… » La saturation des structures sanitaires est palpable. Le Sénégal compte à la date d’hier, dimanche, 8135 cas de contaminations et un taux de contamination qui vient de passer la barre des 12% en moyenne.
Autrement dit, les structures sanitaires du pays n’ont plus suffisamment de lits pour accueillir les malades, raison pour laquelle le ministère de la Santé a opté pour « des prises en charge à domicile ». Plus grave, les services de réanimation sont au bord du gouffre ce qui explique en conséquence la montée des cas de décès, soit 148 cas au dernier bilan. Aussi, à côté de cette saturation des structures sanitaires, ce sont les autres services de soins d’urgence qui sont paralysées et donc enfantent en conséquence des cas de décès. « Nous, les cardiologues, nous avons une liste de malades du cœur qui n’ont pas pu être opérés » déplore avec amertume le Pr. Abdoulaye Kane. Le cardiologue indique que « nous perdons des enfants, des personnes âgées, parce que c’est seulement le centre Cuemo qui devrait les prendre en charge. Ce sont des décès en série auxquels nous assistons de plus en plus ». À cet effet, poursuit-il, « il faut qu’on retrouve le juste milieu au niveau de la pyramide sanitaire », non sans fait savoir que c’est la même photographie dans les services de traumatologie et orthopédie..