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5 juillet 2025
DIANA MALARY, PLAQUE TOURNANTE DE DROGUE POUR DE JEUNES SENEGALAIS ET BISSAU-GUINEENS
Les éléments de la brigade de Gendarmerie de Sédhiou ont procédé à deux saisies record de 435 kilogrammes de chanvre indien, en l’espace de trois jours, dans le secteur de Diana Malary.
Les éléments de la brigade de Gendarmerie de Sédhiou ont procédé à deux saisies record de 435 kilogrammes de chanvre indien, en l’espace de trois jours, dans le secteur de Diana Malary. Cette zone est très sollicitée par de jeunes trafiquants souvent en mobilité entre le Fogny, terre de culture du produit, et la Guinée-Bissau, premier marché de livraison. La valeur marchande de ce produit est estimée à 40.350.000 F CFA. Quatre des convoyeurs ont été interpelés et seront mis à la disposition du parquet dans les prochaines heures.
En l’espace de trois jours, les hommes du commandant Abdoulaye Sy de la brigade de Gendarmerie de Sédhiou ont réalisé deux saisies de chanvre indien à hauteur de 435 kilogrammes. La première a lieu lundi dernier 22 juin et la dernière en date remonte à hier, mercredi 24 juin, informe le capitaine Mody Sow, commandant la Compagnie de Gendarmerie de Kolda. «En effet, ce jour (hier, ndlr), 24 juin 2020, l’élément qui avait le secteur de Diana Malary, Saré Farim, Missirah et Sakal a intercepté vers 6h du matin des gens qui, certainement, pensaient que le dispositif du couvre-feu qui devrait être levé à 5h l’a été. Et c’était sans savoir que les gendarmes surveillent nuit et jour. Ils ont abandonné leurs motos et ce sont enfuis. Il s’en est suivi une course poursuite et deux d’entre eux, de nationalité guinéenne de Bissau ont été interpelés».
Et le capitaine Sow de poursuivre : «la fouille de leurs bagages a permis de saisir 200 kilogrammes de chanvre indien, 5 vélos et les deux individus parmi les cinq qui convoyaient cette marchandise. A cette saisie s’ajoute celle réalisée le lundi dernier, 48h plus tôt, dans le même secteur et qui concernait 235 kilogrammes de chanvre indien, une moto et cinq vélos cyclistes». Face à la presse, le capitaine Mody Sow déclare que «ce genre de trafic est très récurrent dans cette zone. C’est le fait de jeunes Bissau-guinéens et de Sénégalais qui s’adonnent à cette culture et tentent de les acheminer vers la Guinée-Bissau. La valeur marchande est estimée à 20 millions pour la dernière saisie et celle de lundi dernier à 20.350.000 F CFA ; soit un total de plus de 40.350.000 F CFA en trois jours.
Les 4 concernés par la première et la dernière saisie sont présentement en garde à vue à la brigade de Gendarmerie de Sédhiou et seront mis à la disposition du parquet dans les prochaines heures». Réaffirmant leur détermination sans faille à en découdre avec les trafiquants, le capitaine Mody Sow exhorte plutôt les jeunes au travail, en cette période d’hivernage, au lieu de s’adonner à la culture de chanvre qui ne les mènera qu’en prison.
KOULIBALY CHOISIT CITY…
Ciblé par les grandes équipes européennes, Kalidou Koulibaly devrait prendre la direction de la Premier League et précisément Manchester City.
Ciblé par les grandes équipes européennes, Kalidou Koulibaly devrait prendre la direction de la Premier League et précisément Manchester City. Football 360 annonce que son entraineur Gennaro Gattuso, aurait été informé du départ prochain de son défenseur central. Son prix est estimé à 80 millions d’euros. En Belgique la porte d’un départ semble s’ouvrir pour d’autres Lions. Il s’agit Krépin Diatta fortement connvoité en Bundesliga ou encore Mbaye Diagne proche d’un retourne à Galatsaray suite à une amére expérience avec le même club du FC Bruges.
Objet de nombreuses rumeurs depuis plus d’un an qui l’ont approché de Paris Saint-Germain de Manchester United ou même de Liverpool, Kalidou Koulibaly pourrait finalement déposer ses valises à Manchester City. Selon les informations du journaliste Ian McGarry, rapporte le site football360, c’est à Manchester City que le vice-champion d’Afrique pourrait donner une autre tournure à sa carrière. Koulibaly aurait une préférence pour la Premier League, malgré la possible absence de Coupe d’Europe la saison prochaine Sky Sports, précise aussi que le défenseur international sénégalais de Naples aurait trouvé un accord avec Manchester City. Sur le plateau du Transfer Window Podcast, le journaliste du Times Duncan Castles a, quant à lui précisé que l’entraîneur de Naples, Gennaro Gattuso, aurait été informé du départ prochain de son défenseur central. Son prix est estimé à 80 millions d’euros. Pour finaliser les détails de son contrat, le capitaine des Lions sera en déplacement ce jeudi à City.
…LA BUNDESLIGA TEND LES BRAS A KREPIN DIATTA
Après deux très bonnes saisons avec le Club de Bruges, et 70 matchs (pour 10), Krépin Diatta risque également de quitter la Venise du Nord cet été et migrer vers l’Allemagne. Selon Walfoot, un transfert vers un grand championnat semble donc de plus en plus probable pour l’attaquant des Lions qui aura l’embarras du choix au moment de décider quelle sera sa prochaine destination. L’entourage du joueur, informe la même source avait déjà confirmé l’intérêt du Hertha Berlin, de l’AC Milan et de Watford, mais d’autres clubs de Bundesliga sont sur les rangs. Le Borussia Mönchengladbach n’est pas le seul club à mettre le paquet pour attirer le Brugeois. En plus de ce club déjà évoqué dernièrement et qui aura peutêtre l’avantage de disputer la C1 la saison prochaine (le Borussia occupe la quatrième place de Bundesliga avant la dernière journée), Wolfsburg et Hoffeinhem suivent selon Calciomercato également le dossier de près. Le Walfoot nous renseigne que le club a fixé le prix à 20 millions d’euros pour l’international sénégalais qui a encore quatre ans de contrat.
MBAYE DIAGNE ANNONCE SON RETOUR A GALATARASAY
Le sort d’un autre joueur sénégalais pourrait être scellé cet été. Il s’agit de Mbaye Diagne. Prêté la saison dernière en Belgique au Fc Bruges de Krepin Diatta, l’aventure de l’attaquant sénégalais a vite tourné court avec le club belge suite à un pénalty raté contre le Paris Saint-Germain en Ligue des champions. Ce qui ne lui a coûté des ennuis au point d’être écarté et privé de compétition depuis novembre 2019. Son prêt ayant expiré, Mbaye Diagne annonce son retour à Galatasaray d’après des informations relayées par les médias turcs. L’attaquant des Lions a d’ailleurs, à travers une récente publication sur son compte Instagram annoncé la couleur en postant : «Je ne veux plus attendre pour rejouer. Il arrive l’épicier de Turquie inchallah».
ECO-CFA, LA MALHEUREUSE ÉCHAPPÉE SOLITAIRE DES FRANCOPHONES
«C’est étonnant de voir les pays francophones vouloir aller substituer l’Eco au franc Cfa à eux seuls. Autrement dit, les huit pays de l’Union économique monétaire ouest africain. Parce que c’est contraire à la décision des quinze pays membres»
L'économiste Demba Moussa Dembélé trouve que la sortie du président Nigérian Muhammadou Buhari est tout à fait raisonnable. «Ce que le président Nigérian a essayé de faire, c’est de recadrer les choses pour dire que l’ECO, c’est une idée qui vient de loin, une idée lancée par des pays de la zone non CFA. Ensuite, que cette monnaie engage les 15 pays de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (Cedeao). Le 29 juin 2019, le sommet des chefs d’Etats et de gouvernement avait adopté à l’unanimité que la nouvelle monnaie s’appellerait Eco, avec une banque centrale et un système de change flexible. Donc, c’est une prise de position logique».
Après ce long chemin parcouru, «c’est étonnant de voir les pays francophones vouloir aller substituer l’Eco au franc Cfa à eux seuls. Autrement dit, les huit pays de l’Union économique monétaire ouest africain. Parce que c’est contraire à la décision des quinze pays membres». C’est pourquoi, il les appelle à la raison afin qu’«ils puissent tous continuer le programme adopté dans l’intérêt de la communauté des quinze pays membres de la communauté». Il ajoute: «sincèrement je crois que c’est inacceptable qu’on prenne une décision à quinze et que d’autres se détachent pour dire nous nous allons y aller d’abord et vous après».
Aujourd’hui, tient-il à légitimer : «aller à l’Eco dans ces conditions de pandémie de la covid-19, avec la récession qui va frapper tous ces pays est déraisonnable. Et aucun des critères ne satisfait aux critères de convergence avec cette pandémie qui bouleverse tout, aussi bien au plan économique et financier». Confortant le président Buhari, il dira: «Tous les budgets programmes qui avaient été adoptés au début de 2020 ne sont plus valables parce que la pandémie a tout bouleversé».
Dans ses explications M. Dembélé dira: «l’Uemoa a suspendu son pacte de convergence. Ce qui veut dire qu’il n’est plus possible de régler la question des défi cits budgétaires». Par conséquent, s’interroge l’économiste: «comment peuvent ils aller à l’Eco tout seuls dans ces conditions?» Ce que le président Buhari a laissé entendre, croit savoir Demba Moussa Dembélé c’est : «Revenons à la table de négociations en agissant en fonction des impacts de la covid-19».
Pour rappel, c’est en marge d’une réunion extraordinaire virtuelle de l’Autorité des chefs d’Etat et de gouvernement de la zone monétaire ouest-africaine (Zmao), que le président Muhammadu Buhari s’est dit préoccupé de la décision des pays francophones qui forment l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa) de remplacer le franc Cfa par l’Eco, adoptant ainsi la monnaie commune de la Cedeao avant les autres membres. Enfin, a-til dit: «Nous ne pouvons pas nous ridiculiser en entrant dans un syndicat, pour se désintégrer potentiellement au plus tôt lorsque nous y entrons».
Par Abdoulaye BATHILY
LE RÉGIME DE FAIDHERBE ET LA MISE EN VALEUR DES RESSOURCES DE LA COLONIE
Dans le Haut-Fleuve où la culture de l’arachide était moins développée, des paysans se trouvèrent dans l’obligation d’émigrer en Gambie et au Sénégal occidental pour vendre leur force de travail comme ouvriers agricoles saisonniers
Analyser le processus de la colonisation et celui de la présence française dans la colonie du Sénégal, tel était l’objectif d’une contribution du Professeur Abdoulaye Bathily présentée à l’Université de Paris 7 Jussieu, en 1974. Dans le sillage des deux dernières éditions où il a été question du rôle et de l’œuvre de Faidherbe, des stratégies militaire et diplomatique de la France métropolitaine, Sud Quotidien propose à ses lecteurs dans son édition du jour, le dernier jet de cette contribution majeure pour apporter au débat en cours et mettre en perspective par l’histoire, le rôle du gouverneur Louis Faidherbe dans cette séquence de l’histoire du Sénégal.
C’est sous le régime de Faidherbe que la reconversion économique de la colonie fut achevée. Cette reconversion est symbolisée par la création de la Banque du Sénégal dès 1855. La gomme constituait encore l’essentiel des exportations mais son déclin était rendu irréversible moins à cause de la concurrence de la gomme du Kordofan que de l’usage de plus en plus généralisée de produits de substitution par l’industrie métropolitaine. Au contraire de la gomme, l’arachide qui venait d’être haussée au rang de culture d’exportation connut une expansion considérable.
Au cours de la période faidherbienne, la production doubla (3 000 à 6 000 tonnes). Faidherbe voulut même encourager un Français, le marquis de Rays, à construire une usine de fabrication d’huile d’arachide. Mais le conseil d’administration de la colonie, dominé par les négociants et armateurs rejeta cette décision sous le prétexte que “l’exportation de l’huile serait la ruine de la colonie”. En effet, la transformation de l’arachide sur place aurait entrainé une diminution de 70 % des tonnages transportés ce qui aurait paralysé la navigation.
Pour accroître les revenus de l’administration, l’impôt per capita fut institué dans les territoires annexés. Dans le Haut-Fleuve où la culture de l’arachide était moins développée, des paysans se trouvèrent dans l’obligation d’émigrer en Gambie et au Sénégal occidental pour vendre leur force de travail comme ouvriers agricoles saisonniers (navetan), d’autres s’engagèrent comme matelots sur la flottille fluviale et surtout la marine marchande qui se développa par suite de l’aménagement des rades de Saint-Louis Rufisque et K.aolack et de la construction du port de Dakar par Pinet-Laprade (1857). Cette émigration prit une dimension plus considérable, que l’administration décida dès les années 1860, de faire payer les impots en espèce par les populations. Nous touchons ici, aux racines du problème de la main- d’œuvre immigrée sénégalaise en France.
Faidherbe lutta pour la suppression de l’esclavage et envoya même une lettre de démission au Ministre pour protester contre la décision d’envoyer une cargaison d’esclaves (“ engagés à temps”) aux Antilles. Cette attitude était sans doute dictée par des convictions humanitaires mais elle pouvait tout aussi bien obéir aux principes capitalistes de la “liberté du travail” dont Faidherbe avait jugé l’- efficacité par la réorganisation du système de conscription des tirailleurs comme indiqué plus haut.
La doctrine économique nouvelle était qu’en face de l’impossibilité d’une mise en valeur du Sénégal, par une colonie de peuplement européen comme en Algérie, il fallait faire développer les ressources par les habitants eux-mêmes sous la direction de l’administralion. D’où la nécessité de conserver sur place une main-d’œuvre libre que l’on inciterait à la culture de l’arachide et autres produits exigés par l’économie métropolitaine. Cependant ce principe de la liberté du travailleur ne pouvait pas être pleinement appliqué dans la colonie comme en métropole. L’insuffisance des ressources de l’appareil d’Etat colonial et l’hypertrophie relative de son instrument de répression amenèrent la bureaucratie coloniale à avoir recours systématiquement aux solutions de contrainte.
Ainsi, aux lois sur l’esclavage furent substitués des textes légalisant la corvée et le travail forcé, frappant les populations des régions conquises. Les règles qui régissent le système capitaliste à la métropole sont inefficientes dans une colonie. Non seulement à cause du phénomène de dépendance économique, centre périphérie, mais surtout en raison de la nécessité vitale pour le système colonial dans son ensemble de se défendre à tout moment contre l’opposition tantôt sourde, tantôt explosive du peuple dominé. Pour ce faire le capitalisme est obligé d’enfreindre sa propre légalité par conséquent, l’économie et les superstructures juridico-institutionnelles qu’il introduit dans la colonie ne peuvent être bâties à son exacte image mais en sont la caricature. Sous ce rapport, la bourgeoisie dont le slogan était “Liberté, Egalité, Fraternité “ au temps de Faidherbe, n”hésite pas à appliquer au Sénégal des lois établissant la distinction entre “sujets” et “citoyens français”. Défense était faite aux “sujets” de quitter sans autorisation, les territoires sous protectorat où ils habitaient. Ils n’avaient pas de droits politiques dans le cadre du système colonial. Le Commandant de cercle introduit par Faidherbe devint le maitre Jacques, ayant droit de regard jusque dans les conflits privés.
RELATIONS D EFAIDHERBE AVEC LA BOURGEOISIE COLONIALE
Dans leur tentative d’interprétation de l’expansion coloniale française en Afrique occidentale, certains historiens dont le plus en vue est aujourd’hui Kanya-Forstner voient dans les réalisations du régime faidherbien l’œuvre personnelle du gouverneur Celui-ci est présenté comme un individu hors-série et initiateur d’un “ impéria1isme militaire” qui, contrairement à la thèse de Lénine aurait été à l’origine de la conquête. Nous ne pouvons discuter ici de cette question théorique fondamentale qui a suscité et suscite encore des débats passionnés dont les motivations de classe sont évidentes. Faisons simplement quelques remarques pour éclairer notre sujet. Il est certain que la forte personnalité de Faidherbe, sa persévérance non moins que son intelligence politique et militaire et son profond patriotisme ont joué un rôle très important dans l’- expansion coloniale, Cependant, certains de ses prédécesseurs comme André Brüe, plusieurs fois directeur de la Compagnie du Sénégal (1697-1720) et que Berlioux qualifiait de “père de l’A.O.F”, à l’instar de Faidherbe tout comme les gouverneurs Schmaltz, baron Roger et Bouet-Willaumez avaient une vision également grandiose des intérêts de la France au Sénégal et possédaient de remarquables qualités personnelles. Que Faidherbe ait réussi dans une tâche où ils avaient échoué relève donc des données autres que celle s’attachant à leur individualité propre. Nous avons déjà mentionné que Faidherbe fut le premier à avoir gouverné sans interruption pendant une longue période (sept ans).
Mettant à profit sa propre expérience et celle de ses devanciers ainsi que la disposition générale des esprits en faveur de l’application des plans de colonisation dressés avant lui, il acquit une autorité considérable voire une large autonomie de décision qui manquaient à ses prédécesseurs. Mais surtout il renforça sa position par les liens solides d’amitié qu’il entretenait avec les membres les plus influents de la bourgeoisie coloniale comme le gros négociant Hilaire Maurel, cofondateur de Maurel et Prom. Maurel était signataire de la pétition rédigée par les négociants de Saint-Louis en 1854 et qui demandait la réorganisation économique de la colonie et un séjour prolongé des gouverneurs. C’est lui qui intervint auprès de son ami, le ministre de la Marine, Ducos, pour la nomination de Faidherbe, comme précédemment mentionné.
Le gouverneur entretint également de bonnes relations personnelles avec les membres du Conseil d’Administration de la colonie qui jouait pratiquement le rôle d’organe de décision politique et dont les membres les plus influents étaient les négociants et les gros traitants. Certes ces relations ne furent pas toujours sans difficultés. L’on a vu comment les négociants bloquèrent la proposition de Faidherbe pour l’installation d’huileries à la colonie. Ce sont eux encore qui, en 1860, obligèrent Faidherbe à signer le traité mettant fin aux hostilités contre El Haj Umar et délimitant les possessions respectives de la France et du conquérant toucouleur. Craignant que la poursuite de la guerre ne nuisit aux opérations commerciales, ils optèrent pour “une politique de paix et de bonne volonté fondée sur l’intérêt mutuel” , contre la volonté de conquête territoriale des militaires Mais chaque fois que les transactions semblaient menacées par des groupes locaux, le commerce n’hésita pas à avoir recours aux troupes pour défendre ce qu’il considérait comme son droit.
Répondant à l’appel des commerçants de Saint-Louis dont les affaires étaient menacées de ruine dans le Haut-Fleuve à la suite du blocus des comptoirs de la région par les partisans d’EI Haj Umar regroupés à Gemu, Faidherbe sur pied une expédition qui détruisit le village (octobre 1859) . Les conflits surgis au sein de l’appareil d’Etat colonial entre le groupe économique et le groupe politico-militaire ont été presque toujours résolus en dernière instance au bénéfice des intérêts immédiats ou lointains de la bourgeoisie coloniale. Sans rejeter complètement le rôle des motivations personnelles (désir de gloire) ou les autres déterminants psychologiques que l’on peut déceler derrière l’action d’individus comme Faidherbe et d’autres chefs militaires, les faits démontrent amplement que la colonisation a été fondamentalement l’œuvre de la bourgeoisie coloniale.
Les relations entre cette dernière et le gouvernement de la colonie ont été décrites en termes clairs par Faidherbe lui-même : “Il en est ainsi chaque fois qu’une mesure prise dans le but d’obtenir des résultats avantageux pour l’avenir, trouble momentanément sur un point les opérations commerciales. Les commerçants voient surtout leur intérêt du moment; qu’ils fassent fortune en quelques années au Sénégal pour rentrer alors en France, il n’en faut généralement pas davantage pour les contenter. Le gouvernement doit lui, se préoccuper de l’avenir de la colonie. Dans un moment où toutes les puissances de l’Europe jetaient leur dévolu sur l’Afrique, comme un nouvel et immense marché d’exploiter, il ne fallait pas que la France, qui avait l’avance sur elles toutes, dans cette partie du monde, se laissât distancer par ses rivales “.
En conclusion, rappelons ces quelques idées essentielles : confronté aux tâches de la conquête, Faidherbe trouva dans l’étude des sociétés sénégalaises, les instruments de sa politique. Utilisant tour à tour, la force brutale, la ruse politique, l’intoxication idéologique dans ses relations avec les Africains, il réussit à imposer le système colonial au bénéfice de la bourgeoisie coloniale. Les caractéristiques fondamentales du sous-développement sénégalais étaient apparues dès cette période. Aux anciennes barrières sociales, son régime en ajouta de nouvelles et approfondit les conflits au sein des peuples et des Etats. 11 est donc erroné de le présenter comme le bâtisseur de l’unité nationale sénégalaise dont le contenu social et la nature politique ne peuvent d’ailleurs être correctement définis que par rapport à la réalité de la contradiction antagonique existant entre les intérêts de la bourgeoisie coloniale (et néo-coloniale) et son allié local d’une part, et d’autre part les aspirations du peuple sénégalais à une indépendance réelle. Les masses sénégalaises, à supposer qu’elles aient besoin de héros, ne peuvent choisir en tout état de cause, Faidherbe. La conception d’un Sénégal indépendant, en dehors de la tutelle française était totalement étrangère à la vision du monde et l’idéal faidherbiens.
Que les idéologues du néocolonialisme glorifient l’œuvre de Faidherbe pour se concilier l’impérialisme, cela est conforme à leurs options de classe. Cependant, par un traitement dialectique, les militants politiques peuvent et doivent étudier l’œuvre faidherbienne comme toute autre pour contribuer à sa démystification mais surtout pour acquérir une connaissance scientifique des lois du développement social sans laquelle la théorie et la praxis révolutionnaire ne seraient comme disait Lénine que “charlatanisme.
Ayant été en contact avec un honorable citoyen qui a été testé positif au coronavirus quelques jours plus tard, le président de la république s’est lui-même soumis à un test qui est revenu négatif. Néanmoins, par principe de précaution et pour suivre le protocole édicté par les autorités sanitaires chargés de la lutte contre la pandémie, il a décidé de se mettre volontairement en quarantaine pendant 14 jours. La durée d’incubation du virus est en effet de deux semaines. Ce faisant, et en se comportant — c’est-à-dire en se soumettant au règlement — comme un citoyen ordinaire, le président de la république donne le bon exemple, assurément. Le problème c’est que ce n’est pas la première fois qu’il se confine ! Au début de la pandémie, et alors qu’elle n’avait pas pris l’ampleur que l’on voit actuellement, il s’était reclus dans sa résidence de Mermoz, ne recevant personne, tenant ses Conseils des ministres en visioconférence — alors pourtant que des présidents comme Macron et tromp, à la tête de pays où les morts journalières se comptaient par milliers, étaient toujours en contact physique avec leurs collaborateurs. Plus téméraire, voire suicidaire, le Premier ministre britannique Boris Johnson, lui, était carrément allé — sans masque s’il vous plait ! — rendre visite à des compatriotes malades du coronavirus et hospitalisés. il leur avait même serré la main sans précautions particulières. Résultat : il avait chopé le virus, était tombé malade et a dû lui-même être hospitalisé avant de guérir au bout de quelques jours. Macky Sall, lui, non seulement ne rencontrait personne, ne recevait qui que ce soit mais encore refusait même de recevoir du courrier physique ! Bref, un confinement total. il n’en était sorti que pour aller passer en revue…des sacs de riz sagement alignés au Port. Tout cela pour dire que le confinement du président de la république n’est pas une information vu qu’il ne fait que ça depuis le début de la pandémie ! Lui qui fuit systématiquement tous ses compatriotes contrairement à ses homologues des pays développés… Cette mise en quarantaine de 14 jours, c’est du cinéma !
KACCOOR
COVID19 : MACKY SALL TESTE NEGATIF, LE CHEF DE L’ETAT SE MET EN QUARANTAINE
Décidément la covid19 n’épargne personne. Le président de la république a été testé négatif. Macky Sall était entré en contact avec une personne qui s’est révélée positive à la covid19. L’information a été donnée hier soir par le ministre Seydou Guèye, conseiller en communication du président de la république. « Toutefois, suivant les recommandations médicales en la matière, le Président Sall s’est mis en quarantaine pour une durée de deux semaines à compter de ce mercredi 24 juin 2020 » ajoute le ministre Seydou Guèye. il n’a pas voulu édifier l’opinion sur le sujet contact du chef de l’Etat. Mais les rumeurs ont très vite mis le ministre conseiller Mbaye ndiaye dans la peau du sujet contact. Ce dernier, ses deux épouses, ses quatre enfants et son chauffeur ont été testés positifs selon les révélations du journal Les Echos.
COVID19 ALY NGOUILLE NDIAYE PERD SON ASSISTANT, MAJOR MOUSSA DIOP
Le ministre de l’intérieur Aly Ngouille ndiaye est endeuillé par la covid19. il a perdu hier son assistant, le major des sapeurs-pompiers Moussa Diop. C’est le ministre lui-même qui a fait l’annonce sur sa page Facebook. « C’est avec une grande tristesse que j’ai appris le rappel à Dieu de mon assistant, le Major Moussa Diop, quelques heures après le décès de son père, survenu ce même jour. Mon cabinet vient ainsi de perdre un homme d’une grande rigueur professionnelle. un homme courtois et très respectueux. Le Major Moussa Diop était un collaborateur très distingué par le sérieux avec lequel il faisait son travail. il était à son poste aux premières heures de la matinée et ne quittait son bureau que tard dans la soirée, après mon départ. J’ai perdu un très bon collaborateur, un homme dévoué pour son travail. Un fervent musulman. En cette douloureuse circonstance, je présente mes sincères condoléances à toute sa famille, aux membres de mon cabinet et à ses frères d’armes de la brigade nationale des sapeurs pompiers. Puisse Allah SWt, dans sa bonté infinie, lui accorder Son pardon. Que leurs âmes reposent aux plus hauts des paradis, Amine » écrit le ministre Aly ngouille ndiaye.
COVID19 LA DEPUTE YEYA DIALLO TESTEE POSITIVE
La député Yéya Diallo de la coalition benno bokk Yakaar a été testée positive à la covid19. C’est la parlementaire elle-même qui a donné l’info sur sa page Facebook. « Je voudrais informer l'opinion nationale que j'ai été testée positive à la covid 19. Je rends grâce à Dieu et j'exhorte davantage les Sénégalais et les Sénégalaises à plus de vigilance et à poursuivre ce combat contre ce virus en adoptant au maximum les gestes barrières. Dès les premières heures nous nous sommes investies avec beaucoup d'engagement à la base, aux côtés des populations (Tivaouane) afin de participer à la riposte contre la covid 19. Et inlassablement, avec la plateforme Femmes debout / riposte covid 19, nous avons parcouru beaucoup de communes de la région de Dakar avec pour seul objectif d'être aux côtés de la population pour la sensibilisation, la conscientisation et la distribution gratuite des masques. Je prie fermement de ne contaminer personne de l'extérieur. En ce qui concerne l'institution parlementaire je suis rassurée car les mesures barrières édictées par l'autorité étatique y sont scrupuleusement respectées. J'aurais souhaité continuer le combat avec vous mais Dieu en a décidé ainsi et je reste convaincue que d'autres continueront à mener le combat. Je sollicite vos prières ardentes et que Dieu vous garde et à très bientôt » souligne-t-elle.
L’ETAT VA VENDRE 30 HECTARES DE L’AEROPORT DE YOFF, SELON ABDOULAYE DAOUDA DIALLO
un ‘’appel d’offres’’ sera lancé par l’Etat pour la vente de 30 hectares de l’aéroport de Yoff, qui peut lui rapporter ‘’un peu plus de 60 milliards de francs CFA’’, a annoncé mercredi le ministre des Finances et du budget, Abdoulaye Daouda Diallo. L’appel d’offres permettra de ‘’vendre les parcelles’’ de cette partie de l’aéroport aux ‘’Sénégalais qui seraient intéressés’’, a déclaré M. Diallo dans une interview à la rtS1 repris par l’APS. Quelques heures avant la diffusion de cette interview, le président de la république avait annoncé en Conseil des ministres avoir confié à la Caisse des dépôts et des consignations(CDC), un démembrement de l’administration financière publique, une ‘’assiette foncière’’ de 30 hectares se trouvant dans l’aéroport de Yoff, à Dakar. Selon le communiqué du Conseil des ministres, Macky Sall a pris cette décision pour que la CDC puisse procéder à ‘’des offres publiques d’aménagement et de vente répondant aux principes de transparence et de rentabilité pour l’Etat’’, sur la superficie en question. L’annonce de cette décision survient à la suite d’une vive polémique à propos d’acquisitions de terres dénoncées par des militants de la société civile. Ces derniers reprochent à l’Etat de vendre ou de laisser des promoteurs immobiliers vendre des terres du littoral, lesquelles, selon eux, ne doivent faire l’objet d’aucune transaction. L’aéroport de Yoff, très peu utilisé depuis l’ouverture de l’aéroport international blaise-Diagne en 2018, ‘’restera en activité’’, a précisé Abdoulaye Daouda Diallo, ajoutant que 30 autres hectares de cette infrastructure aéroportuaire vont ‘’servir à régler un certain nombre de problèmes, notamment des contentieux’’ liés à la terre. il s’agit de ‘’désaffectations [de terrains] mal faites’’, qu’il faut ‘’corriger’’ parce que des ‘’Sénégalais [ont été] lésés’’ après avoir acquis des parcelles à usage d’habitation auprès de l’Etat, a expliqué M. Diallo. La correction va consister à octroyer des parcelles de l’aéroport à ‘’des personnes affectataires de terres’’ qui leur ont été par la suite retirées, a dit le ministre des Finances et du budget. il a par ailleurs annoncé qu’un ‘’plan d’aménagement’’ est prévu pour la ‘’bande de terre des filaos’’, située près de la VDn, la roue qui longe par endroits l’océan Atlantique et reliant les villes de Dakar et de Guédiawaye. Ce plan d’aménagement sera mis en œuvre par l’Etat et les collectivités territoriales concernées, selon M. Diallo.
30 HA A LA CDC HABIB NIANG FELICITE MACKY SALL
Le chef du service du Cadastre de Guédiawaye, Habib niang, a positivement réagi à cette décision du président Macky Sall de confier 30 ha de l’aéroport Yoff à la Caisse des Dépôts et des Consignations. « Je félicite son excellence le président de la république Macky Sall qui vient de prendre une décision de haute facture en Conseil des ministres concernant le foncier. Dans sa clairvoyance et son sens de l'écoute face aux nombreux problèmes liés au foncier, le chef de l'État, qui a pris la décision de confier l'assiette foncière de l'aéroport de Yoff disponible de 30 hectares à la Caisse des dépôts et des consignations(CDC), dirigée par l'ancien Directeur Général des impôts et Domaines, montre encore une fois que le président est conscient de l'importance que représente le problème du foncier. Pratiquement 95 % des doléances qu'il reçoit concernent le foncier. Je salue vraiment cette décision qui vient s'ajouter aux décisions prises allant dans le sens d'apaiser le climat social » indique le président du mouvement And Suxxali Sénégal. « Le fait d'associer tous les services concernés prouve sa bonne foi. Et pour cela les fauteurs de troubles devraient arrêter d'induire les citoyens en erreur, car leur tentative de vouloir discréditer le Président et ses alliés ne passera pour la simple bonne raison qu'ils n'ont pas tous les éléments requis pour prétendre dire quoi que ce soit sur la gestion de l'assiette foncière du pays » conclut Habib niang.
EX-OFFICIERS ET COMMISSAIRES REBELLES CHEIKHOUNA KEITA « EXCLU » PAR NOS LECTEURS
Dans son édition d’hier, « Le témoin » a passé en revue le contingent des ex-officiers de l’Armée et commissaires de police qui ont rejoint le maquis pour combattre Macky. Parmi ceux-là, nous avions cité les anciens officiers tels que les colonels Abdourahime Kébé, Abdoul Aziz ndaw, le capitaine Mamadou Dièye ainsi que les ex-commissaires de police boubacar Sadio et Cheikhouna Keita qui dénoncent sans ménagement la gestion du régime en place. Eh bien ! Dès la parution du journal, de nombreux lecteurs ont appelé pour s’étrangler de colère tout en se félicitant de la forme de l’article. Morceaux choisis : « C’est un excellent article mettant en valeur avec des acteurs valeureux et courageux menant des combats citoyens comme les Abdourahim Kébé, Abdoul Aziz ndaw et Mamadou Dièye. La seule fausse note, c’est le commissaire Cheikhouna Keita qui a rejoint l’APr depuis la dernière présidentielle » précisent les uns. « C’est regrettable de voire « Le témoin » citer le commissaire Keita alors qu’il roule pour la mouvance présidentielle. il avait intérêt à le faire puisqu’il y a une épée de Damoclès suspendue sur sa tête » se désolent d’autres lecteurs. Décidément, un article de presse ne fait jamais l’unanimité !
SANTÉ LA RETRAITE À 65 ANS ADOPTEE PAR LE GOUVERNEMENT
Pour les travailleurs du secteur de la Santé, l’âge de la retraite sera désormais porté à 65 ans. C’est l’une des décisions majeures du Conseil des ministres de ce mercredi, 24 juin 2020, à l’issue duquel, au titre des textes législatifs et réglementaires, deux projets de décret ont été examinés et adoptés. Le premier concerne la prorogation de l’année scolaire 2019-2020, le second porte justement sur le passage à soixante-cinq (65) ans de l’âge d’admission à la retraite des médecins, pharmaciens, chirurgiens-dentistes et docteurs vétérinaires.
COMPLICITE D’AVORTEMENT YERIM SECK À NOUVEAU SOUS CONTROLE JUDICIAIRE
Cheikh Yérim Seck a échappé de peu à la prison. Le patron du site d’informations « Yérimpost » a été déféré hier au Parquet du Procureur de la république près le tribunal de Grande instance Hors classe de Dakar par la Section de recherches de la Gendarmerie nationale. Le Procureur de la république a placé l’ancien journaliste sous contrôle judiciaire. Yérim est poursuivi pour les faits d’association de malfaiteurs et complicité d’avortement. Si le journaliste est sauvé de la prison, c’est,selon certainessources, grâce aux nouvelles directives du ministre de la Justice visant à désengorger les prisons en cette période de pandémie de la covid19. ngoné thiam, la jeune commerçante de 29 ans que le journaliste aurait engrossée et l’intermédiaire qui aurait remis à la jeune fille les 200.000 frs ayant servi à l’opération d’avortement ont aussi échappé à la prison. Seul l’infirmier Yaya Sow a été retenu dans les liens de la prévention. il faut souligner que c’est la deuxième fois en dix jours que Yérim Seck est placé sous contrôle judiciaire. La première fois, c’était dansl’affaire batiplus où il avait accusé les gendarmes d’avoir saisi plus que les 650 millions de francs qu’ils ont consignés à la Caisse des dépôts et consignations.
Macky en quarantaine
Le virus circule au Palais de la République. Le ministre conseiller en communication, Seydou Guèye, informe que le Président Macky Sall a été en contact avec une personne qui s’est révélée positive au coronavirus. Pour avoir le cœur net qu’il n’a pas été contaminé, le chef de l’Etat a subi un test qui est revenu négatif. Toutefois, par précaution, précise le communiqué parvenu à «L’AS» et suivant les recommandations médicales en la matière, le Président Macky Sall s’est mis en quarantaine pour une durée de deux semaines à partir de ce mercredi.
Aly Ngouille Ndiaye perd son assistant
Le ministre de l’Intérieur a perdu un de ses collaborateurs testé positif la semaine dernière. L’assistant d’Aly Ngouille Ndiaye, le major Moussa Diop, est décédé hier quelques heures après la disparition de son père, survenue le même jour. Avec le décès de major Diop, témoigne le ministre de l’Intérieur, son cabinet perd un homme d’une grande rigueur professionnelle. A l’en croire, le défunt était un homme courtois et très respectueux. Aly Ngouille Ndiaye dit perdre un très bon collaborateur, un homme dévoué pour son travail et un fervent musulman. Le major Moussa Diop était, dit-il, un collaborateur très distingué par le sérieux avec lequel il faisait son travail. Puisqu’il était à son poste aux premières heures de la matinée et ne quittait son bureau que tard dans la soirée, après son départ. Il faut rappeler que le ministre de l’Intérieur s’est mis en quarantaine, mais la majorité de ses collaborateurs ont été testés positifs dont son directeur de Cabinet. «L’As» présente ses sincères condoléances à la famille éplorée et à Aly Ngouille Ndiaye.
Plainte de la Directrice Générale de 7 TV
Un caméraman de 7 Tv a été victime d’agression hier à Ouakam. La directrice général, Maïmouna Ndour Faye a porté l’affaire devant la justice. Elle a déposé hier une plainte contre les trois bourreaux de son employé, à la Section de recherches de la Gendarmerie. La plainte vise Massamba Mbengue et Momar Ndoye pour agression physique avec usage d’armes blanches, vandalisme et destruction de biens appartenant à autrui et Youssou Ndoye, un des «Jaraaf» de Ouakam pour injures publiques, diffamation et association de malfaiteurs. Selon M. Faye, son caméraman, Pape Ousseynou Ngom a été envoyé au quartier des Mamelles pour recueillir une déclaration du comité de gestion d’une mosquée de ladite localité. Mais il a été pris à partie par deux jeunes, en l’occurrence Massamba Mbengue et Momar Ndoye qui l’ont agressé avec une arme blanche et arraché sa caméra. Mieux, écrit-elle dans la plainte, M. Mbengue et Ndoye ont tenté de détruire volontairement la caméra en la cognant contre un mur. Momar Ndoye est le fils du Jaraf autoproclamé de Ouakam, Youssou Ndoye qui est également visé par la plainte. Le Synpics exprime sa solidaire à la 7 TV et réclame justice.
Demba Traoré requiert la perpétuité contre Mouhamadou M. Ndiaye du PUR
Le réquisitoire du procureur est salé. Mohamadou Moustapha Ndiaye, présumé meurtrier du jeune Ibou Diop tué lors des affrontements entre la garde du candidat du PUR à la présidentielle de 2019, Issa Sall et des jeunes de Tambacounda, risque un séjour carcéral à vie. Du moins si la chambre criminelle de Tambacounda suit le réquisitoire du procureur Demba Traoré qui a requis la perpétuité contre cet élément de la sécurité d’Issa Sall. Le tout nouveau procureur adjoint de Dakar a été moins sévère hier lors du procès à l’endroit des autres éléments de ladite sécurité du candidat du PUR. Apres près d'une décennie, Demba Traoré quitte Tamba pour retrouver quelqu'un qu'il connait bien: Serigne Bassirou Guèye qui fut Procureur de Tamba .
Grogne au quartier Médina Pikine-nord
Ça râle au quartier Médina de la Commune de Pikine-Nord. A l’origine de la colère, l’anarchie semées par les charretiers et les laveurs de voitures à la Rue 58. Une situation qui a installé l’insalubrité et l’insécurité dans la zone au point de susciter un tollé général. Les populations par la voix de leur délégué de quartier, Omar Sèye ont initié une pétition puis adressé une correspondance au Sous-Préfet de l’Arrondissement de Pikine Dagoudane, Omar Sagna Ndiaye avec ampliation à la mairie de Pikine-Nord pour inviter les autorités à prendre des mesures avant que ça ne dégénérer. Les parties se regardent en chien de faïence.
Retour des petits délinquants du pont de l’émergence
Les jeunes qui se droguent avec le diluant cellulosique communément appelés «guinzmen» qui squattent le pont de l’émergence, sont revenus à leur lieu de prédilection. Auteurs de plusieurs agressions nocturnes et diurnes, ces jeunes délinquants qui étaient chassés par les populations ont repris leurs activités. En plus les acteurs du transport urinent à l’espace vert situé sous le pont sur l’axe Patte d’oie Yoff. Donc saleté, anarchie, insécurité cohabitent au pont de l’Emergence. C’est dire que le danger a refait surface. Et pourtant, quatre policiers ou gendarmes suffisent pour dissuader les malfrats. Mais au Sénégal, c’est toujours médecin après la mort.
Renforcement de la sécurité aux plages de Guédiawaye
Face à la propagation de la pandémie de la Covid-19, la multiplication des cas communautaires et des noyades, la Police a dépêché un important dispositif sécuritaire sur les plages de Guédiawaye pour les sécuriser. Car depuis quelques jours, des limiers en civil ou en tenue jalonnent les plages de Guédiawaye pour dissuader les jeunes qui viennent s’y entrainer ou se baigner. Et gare aux récalcitrants.
Le déclassement du littoral fait oublier le pétrole
Décidemment Guédiawaye est au-devant de la scène depuis quelques jours à cause du littoral. Ainsi après le pétrole qui avait suscité une levée de boucliers contre le maire Aliou Sall, c’est autour du foncier sur le littoral de polluer l’atmosphère social et politique. Deux camps s’affrontent indirectement. Le premier est contre le déclassement du littoral dénommé «Aar sunu suf, aar sunu littoral» et l’autre est en phase avec les maires : « Nioy nangu ». A qui profite cette division des populations de Guédiawaye ?
Résilience économique à Mont-Rolland
A ce jour, la commune de MontRolland, département de Tivaouane, n’a enregistré aucun cas positif à la Covid-19. Et aujourd’hui, le Comité communal de riposte a décidé de relancer les activités économiques à travers un plan de résilience économique. Ce plan prend surtout en charge les secteurs économiques clés, en l’occurrence l’agriculture et l’élevage. Pour l’élevage, il est prévu d’acquérir 20 tonnes d’aliment de bétail. Il s’y ajoute l’enclenchement d’un processus d’identification de semences fourragères qui seront mises à la disposition des éleveurs. En ce qui concerne l’agriculture, puisque l’Etat a déjà donné des semences d’arachides, le plan prévoit la dotation de semences hâtives de gombo aux femmes et des semences de tomates pour les hommes. Dans ce cadre, l’Organisation Non Gouvernementale (Ong) Eclosion a apporté son appui financier au comité local à travers un chèque qui a été remis par Mme Guèye Ndèye Fatou Diagne, chef de projet à Eclosion.
Autosuffisance en solution hydroalcoolique
Dans le cadre de la prévention, le comité communal de riposte contre le coronavirus de Mont Rolland vise l’autosuffisance en solution hydro-alcoolique, préconisée par l’Organisation Mondiale de la Santé (Oms). C’est ainsi que le maire Yves Lamine Ciss a financé une session de formation pour les scouts et guides qui ont engagé la bataille de la production. Pour le maire Yves Lamine Ciss, la prévention est actuellement l’arme essentielle pour maîtriser la progression de la pandémie. C’est pourquoi le comité local de Mont-Rolland tient une réunion hebdomadaire depuis le début de l’épidémie, pour évaluer le niveau d’exécution du plan de lutte et réorienter les actions, pour une meilleure efficacité. Sur l’origine du fléau, il soutient que «c’est l’homme qui a rompu l’équilibre écologique et c’est ce qui est à la base de tous les malheurs qui nous arrivent aujourd’hui. Il y a beaucoup de maladies qui apparaissent parce que tout simplement, nous sommes en train de détruire notre environnement et c’est pourquoi, même après le coronavirus, d’autres calamités risquent de nous guetter».
Salihou Keita nouveau Directeur du CICES
Jeux de chaises musicales au Centre International du Commerce Extérieur du Sénégal (Cices)! Hier, à l’issue de la réunion du Conseil des ministres, le président de la République a promu Salihou Keita Directeur général du Cices. L’économiste, spécialiste en passation des marchés publics, précédemment Secrétaire général de l’Agence nationale de la Promotion de l’Emploi des Jeunes (Anpej) remplace Cheikh Ndiaye qui va à la retraite. Salihou Keita est responsable de l’Apr au Plateau.
Les militants de «Nittu Dëgg» et des «Gilets rouges» libres
Une quinzaine de militants de Nittu Dëgg Valeurs et des Gilets rouges ont recouvré la liberté hier. Ils étaient arrêtés la veille pour manifestation non autorisée. Déférés au parquet, ces activistes ont été entendus par le substitut du procureur, Cissokho qui a classé le dossier sans suite. Pour rappel, ces jeunes activistes ont voulu manifester le 23 juin dernier pour réclamer la libération de Karim Xrum Xax et dire non au bradage du littoral. D’ailleurs, les avocats du jeune activiste en détention veulent déposer une demande de mise en liberté provisoire en faveur du jeune homme dont l’état de santé n’était pas des meilleurs.
Guy Marius Sagna
L’activiste le plus célèbre qui a même ravi la vedette aux ténors de l’opposition y compris la révélation Ousmane Sonko est surveiller comme du lait sur le feu par le régime. C’est que d’après nos interlocuteurs le leader de Frapp entend rééditer son coup en manifestant devant les grilles du Palais. C’est d’ailleurs ce qui avait entrainé la chute du commissaire central de Dakar. Qu’il se le tienne pour dit , le Commissaire Abdou Wahabou Sall et ses hommes sont déterminés à faire échec à ce projet d Guy Marius Sagna.
Rewmi sur le bradage du patrimoine foncier
Le vent de protestation contre l’accaparement du foncier souffle à Thiès. Des activistes et hommes politiques indexent les maires de Rewmi de la cité du Rail. Mais ces derniers et le président de Rewmi Idrissa Seck balaient d’un revers de main ces accusations. Ils précisent qu’ils ne sauraient ni cautionner ni participer à un bradage du patrimoine foncier national. Pour le cas spécifique de Thiès, indiquent les responsables de Rewmi, les attributions sont gérées par une commission présidée par le maire de la ville. Ils indexent ainsi le maire Talla Sylla.
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MACKY SALL EN QUARANTAINE
Le chef de l'Etat a été en contact avec une personne testée postive au coronavirus - Il s'astreint à une période d'isolement de 14 jours à compter de ce mercredi 24 juin 2020
L’information a été annoncée lors de l’édition du soir du journal télévisé de la RTS. Selon un communiqué de Seydou Guèye, ministre conseiller en communication du président de la République, Macky Sall est placé en quarantaine pour deux semaines, à compter de ce mercredi 24 juin 2020. Et pour cause, le chef de l'Etat aurait été en contact avec une personne testée positive au corornavirus. Malgré un test négatif, Macky Sall a décidé de s'astreindre à une période d'isolement de 14 jours, selon les recommandations des médecins, indique le communiqué.