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2 octobre 2025
LE CIVIL BÉNÉFICIAIRE DU CHAMP DE L'ARMÉE A ENTAMÉ SES TRAVAUX
L’Armée n’a plus de champ de tir à Dakar. La boulimie foncière est à l’origine de l’accaparement du seul champ de tir de notre armée qui se situait à quelques encablures du Phare des Mamelles
L’Armée n’a plus de champ de tir à Dakar. La boulimie foncière est à l’origine de l’accaparement du seul champ de tir de notre armée qui se situait à quelques encablures du Phare des Mamelles. Une situation qui exaspère l’ancien chef d’état-major général des Armées, le général Mamadou Mansour Seck, qui parle de « haute trahison contre l’Armée ». Désormais pour s’entraîner au tir, les militaires de Dakar, qui sont la composante essentielle de cette dernière en termes d’unités et de garnisons, sont obligés d’aller jusqu’à… Thiès.
L’Armée, c’est la Grande muette. Autrement dit, même les situations exaspérantes n’y sont pas dénoncées. Elles se vivent dans la dignité et dans l’honneur dans le sillage de la devise de nos militaires : « On ne tue, on ne nous déshonore pas ». Même l’accaparement par des spéculateurs fonciers du seul et historique champ de tir situé juste sur le flanc du Phare des Mamelles, avec vue imprenable sur l’océan Atlantique, a été vécu dans un grand stoïcisme par nos « diambars ». Ce samedi, par le truchement du Forum social sénégalais qui organisait une manifestation de reboisement du Phare des Mamelles parrainée par la Fondation du Port de Dakar, une ronde menée autour des agissements fonciers autour du phare a permis de découvrir la triste réalité.
Sur le site du champ de tir, on découvre des ouvriers qui s’affairent sur un engin Caterpillar. Un bâtiment est déjà érigé sur le site. Interdiction formelle de filmer les lieux. Cela n’empêche guère Mamadou Mignane Diouf, président du Forum social sénégalais, de révéler le forfait foncier subi par l’Armée mais aussi par le Port de Dakar. Devant celui qui fait office de chef de chantier, un certain M. Bamba Sow, ancien marin de son état, Mamadou Mignane Diouf a martelé que « ce terrain appartient au Port de Dakar, on l’a volé au Port de Dakar ». Bamba Sow de rétorquer au président du Forum social sénégalais que « Non ce terrain n’appartient plus au port et si vous dites que le terrain a été volé au Port, cela dépasse largement mes dimensions. Vous pouvez visiter sans filmer ».
Finalement, l’échange se termine par l’acceptation d’une visite par une délégation où on pouvait compter le directeur général du Port autonome de Dakar, Aboubacar Sédikh Bèye, l’ancien Cemga, le général Mamadou Mansour Seck et la militante féministe Marie Angélique Savané. « On voulait montrer que cette partie des terres du Phare constituait à l’époque un espace d’apprentissage et de formation pour les militaires. Plus précisément, il s’agissait d’un champ de tir. Vous savez qu’actuellement l’Armée n’a plus de champ de tir à Dakar. Les militaires sont obligés d’aller faire leurs tirs à Thiès.
L’Armée est obligée de dépenser du carburant, déplacer des voitures, de la nourriture pour que les militaires sénégalais chargés de gérer notre sécurité puissent apprendre à tirer. S’ils ne savent pas tirer, c’est notre sécurité qui est en jeu » souligne le président du Forum social sénégalais. « Cette position à Dakar qui permettait à notre armée même nuitamment de venir apprendre à tirer, aux militaires de se lever à 5 h du matin pour venir apprendre à tirer puis se retirer tranquillement dans les casernes, cette position n’existe plus. A côté d’ici, il y a un camp militaire. Dans quel pays on peut admettre qu’un camp militaire soit submergé d’habitations sociales et civiles ? Dans l’Armée, ce qui se passe, c’est du secret » ajoute Mamadou Mignane Diouf.
« Une haute trahison contre l’Armée », selon le général Mamadou Mansour Seck
L’ancien Cemga de 1988 à 1993, général Mamadou Mansour Seck, a conforté les positions du président du Forum social sénégalais. « Notre ami Mignane Diouf a dit l’essentiel et je crois qu’il s’est même introduit dans la stratégie militaire. C’est du culot, mais c’est un bon culot. Mais en ce qui concerne cette zone militaire où nous avons tout appris, en particulier le tir, la particularité de cette zone est l’orientation vers la mer pour que nos parents lébou n’aient pas de problèmes. La zone est surélevée. Il n’y a jamais eu d’accidents, ni de pêcheurs qui ont eu à avoir des blessures par balles. L’autre avantage, c’est que les unités de réserve générale habitent la plupart du temps à Dakar. Toutes les unités, même la Direction du Service du matériel (DSM) qui se trouve à côté du port, pouvaient venir à pied pour faire les exercices de tirs et rentrer tranquillement. On n’avait pas besoin de logistique particulière comme les camions, de l’essence. En un moment où, pour aller à Thiès surtout qu’il n’y avait pas encore l’autoroute, il fallait faire 2h pour aller et 2 h pour revenir de Thiès, cela posait des problèmes. Je me rappelle qu’il y a une dizaine d’années, avant 2012, j’ai réagi lorsqu’on m’a dit que le champ de tir a été donné par le gouvernement à un civil. Je trouvais que cela, c’est de la trahison. C’est extrêmement grave parce que les Sénégalais ne savaient pas l’importance du champ de tir. J’avoue qu’avec la sur- urbanisation, je trouve normal qu’on puisse gérer d’une autre manière les activités dangereuses, mais qu’on le fasse avec autant de légèreté et surtout au bénéfice d’un civil, c’est extrêmement grave » tonne Number One.
La militante féministe Marie Angélique Savané d’ajouter son grain de sel d’histoire. « Pendant la deuxième guerre mondiale, c’est à partir de qui était le champ de tir qu’on a défendu la ville de Dakar. Ce site a une importance historique et stratégique. C’est pour cela que Dakar et cette zone étaient un camp militaire fortifié. Vous avez partout des bataillons. C’est à partir de cette position que, lorsque Dakar a été bombardée, il y a eu une riposte. Et d’ailleurs ma mère me racontait que, lors cette confrontation, beaucoup de Dakarois s’étaient réfugiés dans la zone » confie l’épouse du célèbre l’homme politique Landing Savané. Ou faut-il dire le contraire ! Car on ne sait jamais, avec les féministes…
LE LONG RÉCIT D’UNE MISÈRE SOCIALE
Pendant deux semaines, «Le Témoin» a sillonné la région de Kolda. Un périple au cours duquel, il a été question de tendre l’oreille aux populations mais également d’échanger avec des élus locaux pour s’imprégner de leurs conditions de vie
Pendant deux semaines, «Le Témoin» a sillonné la région de Kolda en passant par ses grandes villes jusque dans certains de ses villages les plus reculés. Au cours de ce long périple, il a été question de tendre l’oreille aux populations de cette partie du monde rural mais également d’échanger avec des élus locaux pour s’imprégner de leurs conditions de vie. Récit poignant du quotidien de ces oubliés.
Dans le Sénégal des profondeurs à 558 km de Dakar. Nous sommes au Sud du pays où l’hivernage bat son plein en ce mois d’aout connu pour sa forte pluviométrie. Sous un ciel nuageux, c’est à bord d’une moto taxi que nous quittons Vélingara pour Medina Gounass. Une matinée plus ou moins douce par la température. En toute vitesse, on traverse des villages le long de la RN 6. Pas besoin de s’arrêter pour observer le beau paysage avec la luxuriante verdure qui défile sous nos yeux. La route est bordée de champs. De gauche à droite, au milieu des parcelles de terre, s’activent des cultivateurs avec l’aide de chevaux et d’ânes, tirant inlassablement le matériel de désherbage. Un matériel rudimentaire, une preuve de la difficulté des tâches quotidiennes. 45 minutes de trajet environs et nous voici à l’entrée de la ville sainte.
Gounass s’ouvre dans l’instantanéité par l’effervescence qui y prévaut. L’on ne tarde pas à se rendre compte que, dans ce brouhaha, la porte de la ville côtoie le marché. Ici, la peur que suscitent ailleurs les ravages sanitaires du coronavirus semble être reléguée dans le compte des affabulations. Rencontrer un individu, masque à la figure, relève du spectaculaire. Ce, malgré la densité humaine au niveau de cette place publique de la ville. Sur la moto, on tombe des nues, puis resserre nos masques. Perdus au milieu de cette foule, c’est au bout du fil que nous recevons les consignes de notre guide qui habite la localité. Indications notées, le jeune aux manettes du guidon accélère vers la demeure. Quelques minutes après, nous sommes au cœur de la cité religieuse de Médina Gounass où résonne l’écho des graines d’un chapelet de misère.
Un poste de santé, mouroir de femmes
Courbée, la main posée sur le ventre, se tordant de douleurs, instinctivement, la jeune fille s’affale par terre dans un coin de la salle d’attente. La vieille qui l’accompagne se précipite vers elle dans l’affolement. Elle l’aide à se relever puis souffle à l’oreille de la malheureuse quelques mots de réconforts avant de se retourner, face à nos interpellations. «C’est ma belle-fille, Aminata Bà », présente la sexagénaire au bout d‘un long souffle. Drapée d’un léger tissu «meulfeu» le long du corps, la vieille qui a accouru vers le poste de santé dès l’aube, s’apitoie en ces termes : «Hier, nous n’avons pas pu fermer l’œil toute la nuit à cause des maux de ventre dont elle souffre. Et puis, elle est en état de grossesses. Nous nous sommes rendus tôt le matin dans ce poste de santé, mais jusqu’à présent, (il fait 10 heures du matin) on n’arrive pas à rencontrer le médecin. La liste qui porte le nom des patients à consulter que nous avons trouvée ici est presque sans fin. Or, dans toute la ville, nous n’avons pas un autre centre pour une consultation ». Paradoxalement, la scène ne semble pas émouvoir l’assistance du fait d’un «sauve-qui peut» général. La salle d’attente du poste de santé est bondée de femmes venues de toutes parts de la localité en quête de soins sanitaires. Les chaises ne pouvant plus contenir la cohorte de patients, les unes sont assises à même le sol tandis que d’autres se bousculent au niveau du couloir. Repliée derrière la foule, debout dans une position inerte, Diénaba Kandé qui souffre pourtant d’une fatigue atroce est hantée par un douloureux souvenir que lui rappellent les lieux. C’est un après-midi de l’année dernière que sa sœur ainée a rendu l’âme dans ce poste de santé.
La trentaine, femme au foyer, Diénaba n’en revient toujours pas. «Dans ces conditions dégradantes, nous, les femmes, sommes les plus exposées. Surtout celles en état de grossesse. La plupart d’entre elles ne s’en sortent pas. Je n’oublierais jamais la situation dans laquelle ma sœur a perdu la vie, ici, à cause des retards dans l’évacuation de certains cas urgents vers d’autres structures hospitalières de la région. Voir un médecin, relève d’une chance. Nous n’avons même de gynécologue pour une contrée si peuplée », relate t- elle d’une voix alarmante.
S’ouvre soudainement la porte du bureau pendant que se présente l’assistante de l’infirmier. La feuille d’arrivée des patients à la main gauche, le stylo dans l’autre main, elle est assaillie brusquement de toutes parts. Les unes revendiquant leur primauté sur la liste d’arrivée, d’autres arguant leurs douleurs intenses comme l’urgence du moment.
Des altercations fusent de partout dans l’étroit bâtiment. La voix à peine audible, au milieu des vociférations, l’assistante de l’infirmier appelle au calme. «Arrêtez de vous disputer ! Cela ne fait qu’empirer la situation et nous retarder de plus dans la prise en charge des patients », tente-t-elle d’apaiser vainement. Les heures passent ! Lasse de poireauter sans pouvoir s’entretenir avec un infirmier, manifestement débordé, on bifurque d’une porte par derrière pour nous imprégner des réalités de la maternité située à côté.
«Nous travaillons sans salaire dans des conditions inhumaines»
Dans une blouse bleu foncée, les mains plongées dans ses poches larges, la matrone de garde marche nonchalamment ; la mine extenuée par 24 heures de travail sans répit. Apres une brève concertation avec sa collègue, ensemble, elles s’empressent de parler en requérant l’anonymat craignant des remontrances de la hiérarchie. On ne tarde pas à effectuer une visite guidée pour s’imprégner de la précarité dans laquelle baigne la maternité. «Voici, l’unique table d’accouchement ! Seul ce lit archaïque est mis à notre disposition pour les soins après accouchement. Imaginez, il nous arrive d’accueillir 10 femmes en une seule journée. La maternité n’a même pas une salle d’attente », font- elles découvrir. De leur situation socio-professionnelle, c’est avec émoi que les mots sortent de leur bouche. «Nous sommes toutes ici sans salaire. Et pourtant, nous travaillons dans des conditions inhumaines», entonnent en chœur les deux matrones. « La durée de garde dépasse les 24 heures d’horloge. Je suis là depuis hier à 8 heures le matin. Il fait 13 heures en ce moment, et me voilà toujours là.
Finalement, avec cette usure, aucune d’entre nous ne reste un mois sans tomber malade. Au nombre de huit, certaines d’entre nous ont une ancienneté de plus de 10 ans dans cette maternité toujours sans salaire ni contrat. Les autorités locales refusent de prendre au sérieux nos doléances », dénonce la matrone en poste au centre de santé de Medina Gounass.
Des volontaires au service d’autres femmes. Elles leur permettent de donner vie. Des personnes plus utiles pour la société, mais qui vivotent par la faute d’autorités peu soucieuses de la santé de leurs administrés. Ainsi va la vie dans le Sénégal des profondeurs.
UNE NOUVELLE DE LOUIS CAMARA
ALLÔ, MONSIEUR LE MINISTRE
Dire qu’il y a seulement une dizaine de minutes, il n’était rien d’autre qu’un petit fonctionnaire, son collègue à elle, son confident aussi, avec qui elle cause volontiers des petits tracas quotidiens de la vie dakaroise de plus en plus difficile à gérer
Maodo Ministre !... les voies de la Providence sont impénétrables !... Dire qu’il y a seulement une dizaine de minutes, il n’était rien d’autre qu’un petit fonctionnaire, son collègue à elle, son confident aussi, avec qui elle cause volontiers des petits tracas quotidiens de la vie dakaroise de plus en plus difficile à gérer. Maodo de son côté a énormément d’estime pour Mme Keïta. Avec l’accord de son épouse Il a même donné le prénom de sa collègue et amie, Assitan, à sa fille cadette. Quant à Madame Keïta dont le mari est un politicien et homme d’affaires fortuné, elle n’oublie jamais de revenir de son congé annuel, qu’elle passe toujours au Mali, chargée de cadeaux pour Maodo et les siens. Il est donc certain qu’elle sera l’une des toutes premières personnes à occuper un poste de choix dans le futur cabinet de Monsieur le Ministre Maodo Kane…
« Hé Allah !... Maodo !... », Dit-elle d’une voix chantonnante, « … la chance est arrivée sur toi dé ! Comme le dit un proverbe de chez nous : celui qui reste longtemps au fond d’un puits, une corde tôt ou tard s’en viendra à sa patience… » Vraiment Maodo, je suis trop heureuse pour toi !...»
« Merci, merci Mme Keïta …» répond Maodo d’une voix enrouée par l’émotion. « Je n’arrive pas à y croire !... c’est le plus beau jour de ma vie !... Par moments j’ai l’impression que je rêve et que tout ceci n’est qu’un gros canular ou un poisson d’avril… » « Un canular ou un poisson d’avril !...répète Madame Keïta d’un ton où perce une légère irritation, Mais voyons, tu n’y penses pas, mon ami !...D’abord nous ne sommes pas au mois d’avril mais en août, et puis je doute fort que quelqu’un soit assez fou pour se risquer à faire une telle plaisanterie ! Une plaisanterie qui le conduirait en prison, à tous les coups ! Allons, ressaisis toi mon cher !...
Ne cède pas à l’émotion et remets t’en à Allah le Tout-Puissant !... » conclut Madame Keïta, d’une voix énergique et péremptoire. « Tu as sans doute raison ma sœur, mais tout de même je ne puis m’empêcher de me poser des questions et de me demander pourquoi on a choisi un petit fonctionnaire comme moi, et qui de surcroît ne fait même pas de la politique !... »
«Mais Maodo, dis-toi bien que les choses ont changé maintenant !...
Le népotisme, le clientélisme, le copinage, c’est bien fini tout ça !...
À présent c’est le mérite, la compétence, l’honnêteté, qui sont les critères de choix dans l’attribution des postes de responsabilité ! Et sur ce plan, je ne crois pas te jeter de fleurs en disant que tu un modèle… Maintenant on fait des enquêtes sur les gens avant de les nommer et toi, Maodo, tu fais partie de cette espèce rare et peut-être en voie de disparition : celle des fonctionnaires honnêtes et consciencieux… » « Merci beaucoup ma sœur, c’est très gentil de ta part, mais il ya aussi autre chose qu’il ne faut pas oublier, je ne suis plus très jeune, à deux doigts de la retraite… »
« Et alors?!..... , rétorque Madame Keïta avec véhémence, ce n’est pas une question d’âge mais d’expérience, de savoir-faire, de compétence ! Tiens, prends le cas de l’assemblée nationale par exemple, est-ce que tu crois que celui qui occupe le perchoir de cette institution est un jeunot, hein? » « Oui…c’est vrai… » répond laconiquement Maodo tout en essuyant du revers de la main ses joues encore humides. écoute mon frère, arrête d’être sceptique et réjouistoi de ce qui t’arrive, sinon Le Bon Dieu risque de se fâcher !...
Inspire-toi de ce dicton de ces farceurs de Wolofs qui dit que « Celui qui ne danse pas aux battements de mains de Dieu, ne dansera plus jamais !... » Alors mon cher, je te conseille de danser comme tu l’as fait tout à l’heure quand nos collègues sont venus te féliciter… » À ces mots Maodo ne peut s’empêcher de rire, signe que Madame Keïta a réussi à le convaincre et à dissiper les dernières traces de doute de son esprit. « Tu sais, mon cher, reprend t-elle d’un ton plus confidentiel, mon mari est un membre très influent du parti au pouvoir et il sait tout ce qui se passe au plus haut niveau…C’est lui qui me tient au courant de tout ce qui se mijote au niveau du gouvernement. Il m’a dit que le Président a l’intention de faire le ménage et de débarrasser de tous les tocards et canards boiteux qui l’encombrent pour pouvoir mettre sur pied une équipe de choc grâce à laquelle il va sauver le pays de la noyade. C’est pourquoi il fait appel à des gens sérieux comme toi. La fin de son mandat approche et il veut partir avec les honneurs. Mieux vaut sortir par la grande porte que par un trou de souris ou, comme certains, défenestré. Il faut laisser une belle image de soi à la postérité. » « Alors ma sœur, d’accord !...
je danserai, puisque tels sont les ordres du destin !... » dit Maodo définitivement rassuré par les propos de Madame Keïta. D’ailleurs la petite musique annonçant les informations de treize heures se met à résonner à la radio juste à ce moment, et lorsqu’elle s’arrête, le bultin d’information commence une fois de plus par le communiqué annonçant la nomination du tout nouveau ministre de la Sécurité sociale et de la qualité de la vie : « Mesdames, Mesdemoiselles, Messieurs, bonjour… par décret présidentiel datant de ce jour, Monsieur Maodo Kane matricule de solde 234 658/Z, précédemment Greffier en chef au tribunal de Keur Massar est nommé Ministre de… »
Maodo n’entend pas le reste du communiqué car ses oreilles se sont mises à bourdonner subitement et l’espace d’un bref instant, il est pris d’un léger vertige. Mais il se ressaisit vite et cette fois-ci, rasséréné, récite à haute voix des formules de remerciements au Maîtra de l’Univers…
À la pause de treize heures, Madame Keïta très en verve sort du bureau pour se diriger vers le parking du tribunal où elle a l’habitude de garer sa voiture, une rutilante Mercedes couleur turquoise que lui a offerte son mari pour se faire pardonner d’avoir pris une deuxième femme…
Maodo se retrouve donc seul dans le bureau et une foule de pensée désordonnées l’assaillent, se bousculant dans son cerveau en ébulition dans un kaléidoscope d’images et de scènes virtuelles où il se voit déjà dans ses habits neufs de Ministre… Ainsi c’est donc vrai !... il n’est pas le jouet d’une hallucination, ni la vicitme d’une plaisanterie de mauvais goût ! il ne rêve pas. Il est bel et bien Ministre… ! Et pas n’importe lequel s’il vous plait ! Ministre de la sécurité sociale et de la qualité de la vie !... un poste clef, un verrou stratégique dans le dispositif gouvernemental dans un pays où le problème numéro un reste la bouffe, le « thiébou dieune » quotidien…
Il faut croire que le Président de la République a eu des solides informations à son sujet et une confiance absolue en ses qualités morales et intellectuelles pour le nommer à la tête d’un département aussi important, aussi vital !... E
t c’est vrai que Maodo est compétent, honnête, consciencieux, presque irréprochable Un fonctionnaire modèle pour tout dire. Pour lui, l’éthique et la déontologie sont au dessus de tout et son métier de greffier, il l’accomplit comme un sacerdoce. Tous ses collègues, s’accordent à reconnaître sa probité, sa rigueur et sa droiture, ce qui fait aussi de lui très souvent la bête noire des mauvais fonctionnaires, véreux, corrompus, cupides, qui pullulent dans les bureaux et infestent la plupart des services de l’administration de Sunugaal…
En quinze ans de service, il ne se souvient pas avoir accepté le moindre bakchich ni dessous de table comme c’est la règle chez l’écrasante majorité des fonctionnaires. Ah… si… quand même !... Une fois, une seule et unique fois, quand sa mère avait été très malade et qu’il n’avait pas eu assez d’argent pour payer tous ses frais d’hospitalisation et ses médicaments. Un gros bonnet avait un urgent besoin de consulter un dossier confidentiel, et lui avait un besoin tout aussi…
urgent. Mais à vrai dire, ce fut la seule fois, tout au long de sa carrière… et puis, après tout, c’était cas de force majeure. Il ne pouvait tout de même pas regarder sa pauvre mère mourir sans rien faire. C’était une faute certes, mais tout à fait excusable aux vues des circonstances… Le téléphone sonne de nouveau, interrompant le fil des pensées de Maodo. Il décroche fébrilement. « Allo…Monsieur le Ministre »
La voix est joyeuse, le ton enjoué. Quelques mots sont rapidement échangés. Puis il raccroche, la mine réjouie. C’était Paul Goudiaby, l’un de ses anciens camarades de l’école Supérieure de Magistrature qui l’appelait pour le féliciter de sa toute nouvelle nomination au poste de Ministre et sans doute aussi se rappeler à son bon souvenir. Après cet intermède amical, Maodo reprend le cours de ses pensées
A suivre dans notre édition du mardi 29 Septembre
Par Mabingué NGOM
POUR UN SAHEL EN PAIX
Ni utopie, ni uchronie : un Sahel où la paix choisit d’élire domicile, où les armes se tairont pour toujours, est à la portée des Sahéliens et de ceux qui refusent de céder au désespoir, celles et ceux-là que j’appelle les pèlerins de l’avenir.
Si aujourd’hui le Mali, la Mauritanie, le Burkina Faso, le Niger, le Tchad sont coloriés en rouge sur les cartes publiées par les chancelleries, ce n’est pas qu’en raison de l’aridité de ses sols. La menace terroriste y est palpable, les risques sont réels dans les autres parties du Sahel….
Les équilibres politiques sont fragiles, lorsqu’ils ne sont pas rompus. Cela, au détriment de la sécurité humaine, qui est l’autre nom du développement. Il est de la responsabilité des Sahéliens de se libérer eux-mêmes du cycle de violences actuel, en érigeant la paix en vertu cardinale et en finalité du développement. C’est heureusement le cas, si l’on en juge par les visions à long terme affichées par tous ses pays : un Sahel en paix. Le formidable appétit de vivre des Sahéliens, leur désir de connaître, leur soif d’avenir, sont l’expression d’un optimisme qui conduit, chacun dans sa langue, à dire que « quelle que soit la longueur de la nuit, le jour finira par se lever ».
Au premier rang des priorités, figure la nécessité de reconstruire ou de consolider l’état. Il demeure un acteur incontournable pour assurer la fourniture des services sociaux de base et la sécurité, sans lesquelles le développement humain n’est qu’utopie. Le secteur privé, dont le rôle dans le développement ne saurait être contesté, a besoin pour prospérer d’un cadre juridique et réglementaire que seul un état fonctionnel peut procurer. Il en va de même pour la société civile. Cet « état stratège » doit être construit de manière décomplexée ; il ne saurait être une pâle copie des structures et institutions extérieures.
Sa construction requiert en priorité la mobilisation des savoirs locaux et du capital intellectuel local, aujourd’hui pas très bien valorisés. Or, pour pouvoir s’acquitter de ses missions – comme établir des priorités là où tout est prioritaire –, l’état-stratège doit s’incarner dans des agents qui disposent de connaissances et de capacités, de compétences spécifiques. Tous les secteurs du développement seront concernés ainsi que tous les échelons de la démarche planificatrice.
À cet égard, l’enjeu que constitue la mobilisation de la jeunesse saute aux yeux : la jeunesse est le principal réservoir du capital humain qui doit alimenter l’état stratège. Non seulement elle constitue une majorité démographique partout dans ce Sahel ou l’âge médian est de 16 ans, mais elle sera la clé qui donne accès à un avenir de paix et de prospérité.
Investir dans sa formation doit être érigé en surpriorité. Bien sûr, la tâche n’est pas aisée, car la formation de cette jeunesse n’est pas une affaire exclusivement technique ; elle a une dimension éthique et politique. Il n’est pas de capital humain qui puisse se construire sans référence à un système de valeurs, à des référents axiologiques, à un attachement à la vérité et à une éthique du futur. Quant à la dimension politique, elle procède de la nécessité de « défataliser » l’avenir, de le concevoir non pas comme un descendant du présent. Qui peut le faire mieux que les jeunes ? Il nous faut donc, pour préparer un monde meilleur, investir massivement dans la jeunesse.
Son éducation, y compris la promotion des sciences et technologies, sa santé, y compris celle de la reproduction, son employabilité, le développement de ses capacités entrepreneuriales et managériales. L’éclosion de ses potentiels d’innovation doit recevoir toute l’attention que l’on doit à ceux sans qui il n’y aura ni paix, ni développement. Il en va de même des « valeurs de discipline, détermination, d’honnêteté, d’intégrité, d’éthique du travail » prônées par l’Agenda 2063 de l’Union africaine. Forte de ces convictions, l’UNFPA s’est engagée à soutenir de jeunes Sahéliens qui ont souhaité placer le 21 septembre 2020 sous le signe de l’espoir.
La flamme qu’ils allumeront ce jour qui célèbre la paix est celle qui alimente, en chaque Sahélien, l’espoir d’une vie meilleure, dans une région réconciliée avec ellemême et ouverte au monde. L’UNFPA manifestera aussi son engagement en faveur de la paix en organisant à Niamey, en novembre, un symposium international de très haut niveau sur la thématique « Démographie-Paix-Sécurité au Sahel », auquel seront invités des chercheurs, des décideurs politiques, des responsables issus des organisations de la société civile, et des acteurs du secteur privé. L’UNFPA y manifestera son engagement en lançant une plateforme sur le triptyque « Paix-Sécurité-Développement », dont l’importance est reconnue de tous.
Ni utopie, ni uchronie : un Sahel où la paix choisit d’élire domicile, où les armes se tairont pour toujours, est à la portée des Sahéliens et de ceux qui refusent de céder au désespoir, celles et ceux-là que j’appelle les pèlerins de l’avenir. Tel est le message que l’UNFPA adresse au Sahel à l’occasion de cette Journée internationale de la paix du 21 septembre 2020.
Mabingué NGOM
Directeur du Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA) en Afrique de l’Ouest et du Centre
300 MILLIARDS FCFA POUR LA PHASE 2 DU PUDC
Après une tournée de trois jours dans les régions de Kaolack, Kaffrine et Fatick, au centre du Sénégal, le président de la République, Macky Sall a procédé, hier lundi, au lancement de la phase II du Programme d’Urgence de Développement communautaire
Après une tournée de trois jours dans les régions de Kaolack, Kaffrine et Fatick, au centre du Sénégal, le président de la République, Macky Sall a procédé, hier lundi, au lancement de la phase II du Programme d’Urgence de Développement communautaire (PUDC).
À cette occasion, il a annoncé qu’une enveloppe de 300 milliards de francs CFA est prévue pour son financement dont la moitié serait déjà mobilisée auprès de la Banque islamique de Développement (BID) et du Fonds saoudien de développement.
Le Chef de l’Etat s’est également réjoui de la dynamique impulsée dans le monde rural par ce programme qui intègre 4 composantes dont celles concernant la production des équipements post récoltes et le soulagement des femmes pour les travaux domestiques, qui est dotée d’une enveloppe de 6,6 milliards de franc CFA.
LE PIB RÉEL DU SÉNÉGAL SE CONTRACTERA DE 0,7 % EN 2020
L’économie sénégalaise a été durement touchée par la pandémie de COVID-19. et les mesures strictes d'endiguement ont entrainé des perturbations de l'activité économique
Dakar, 21 sept (APS) – Le Produit intérieur brut (PIB) réel du Sénégal se contractera de 0,7 % en 2020 à cause des effets de la pandémie du nouveau coronavirus, a-t-on appris lundi d’une responsable du Fonds monétaire international (FMI).
"L’économie sénégalaise a été durement touchée par la pandémie de COVID-19. Il est maintenant prévu que le PIB réel se contractera de 0,7 % cette année, du fait de la pandémie et des mesures strictes d’endiguement qui ont entraîné des perturbations de l’activité économique plus importantes que prévu", a déclaré, lundi, Corinne Deléchat.
Une équipe des services du FMI, dirigée par Mme Corinne Deléchat, a mené une mission virtuelle du 9 au 18 septembre 2020 afin de "mettre à jour les projections macroéconomiques, et d’examiner l’exécution de la loi de finances rectificative 2020 et le projet de loi de finances pour l’année 2021".
"Une reprise graduelle de l’activité économique s’opère depuis le mois de mai, avec la levée de la plupart des restrictions liées à la COVID-19, suivie de la réouverture des frontières en juillet", a déclaré Mme Deléchat à l’issue de la mission, soulignant que "la riposte sanitaire énergique du Sénégal donne des signes encourageants : le nombre de nouveaux cas de COVID-19 et d’hospitalisations a diminué progressivement ces quatre dernières semaines".
‘’En 2021, la production devrait rebondir, avec une croissance supérieure à 5 % portée en partie par des perspectives favorables dans le secteur agricole", a prédit la responsable de la FMI. Une projection cependant sujette à des risques considérables, du fait des incertitudes entourant le rythme de la reprise mondiale et l’évolution de la pandémie, qui pourraient continuer de nuire à des secteurs importants de l’économie, tels que le tourisme, le transport et l’hôtellerie’’.
Mme. Deléchat a relevé que ‘’l’exécution du budget jusqu’à fin août 2020 a été globalement satisfaisante, et les objectifs qui ont été fixés pour le reste de l’exercice 2020 restent atteignables’’.
Néanmoins, elle signale cependant ‘’des incertitudes demeurent quant à la mobilisation des ressources programmées’’.
La mission ‘’encourage donc les autorités à continuer d’agir avec prudence afin de maintenir le déficit aux alentours de 6 % du PIB comme prévu dans la loi de finances rectificative 2020’’. Elle félicite également ‘’les autorités de la mise en œuvre solide et transparente de leur programme de résilience économique et sociale (PRES)’’.
Dans sa déclaration transmise à l’APS, la responsable du FMI a souligné que ‘’la majeure partie des mesures prévues pour faire face à la COVID-19 ont déjà été exécutées, comme l’a relevé le rapport trimestriel d’exécution budgétaire de juin 2020’’.
Selon elle, ‘’la mission se félicite de l’abrogation du décret portant dérogation au Code des marchés publics pour les dépenses relatives à la lutte contre la COVID-19, qui sont désormais soumises aux procédures normales de passation de marchés’’.
Mme Deléchat note que les autorités ‘’ont également parachevé un nouveau plan de relance qui vise à favoriser un retour à une croissance vigoureuse et inclusive, tirée par le secteur privé, en mettant l’accent sur l’accélération de la transformation structurelle et le renforcement de la résilience de l’économie grâce à une diversification de son appareil productif’’.
‘’La mission et les autorités ont accompli des progrès considérables dans l’examen des principaux paramètres du projet de loi de finances pour l’année 2021’’, a-t-elle fait valoir.
Mme Deléchat estime que compte tenu de ‘’l’incertitude élevée et (des) effets persistants de la pandémie sur certains secteurs de l’économie, le projet de loi de finances 2021 devrait avoir pour objectif de trouver un équilibre entre la relance économique, notamment grâce à un solide plan d’investissement, et le maintien de la viabilité des finances publiques et de la dette, tout en tenant compte de la stabilité extérieure de l’UEMOA’’.
À cet effet, ajoute-t-elle, ‘’la politique budgétaire en 2021 devrait continuer de signaler une forte volonté d’en revenir progressivement à un déficit budgétaire de 3 % du PIB d’ici 2022, conformément au critère de convergence de l’UEMOA, à mesure que la situation se normalise’’.
Les discussions concernant le projet de loi de finances se poursuivront dans les semaines à venir, selon la responsable du FMI, annonçant que la deuxième mission de revue du programme ICPE se déroulera à la fin octobre 2020. Une réunion du conseil d’administration est prévue provisoirement en décembre 2020.
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BAH NDAW NOMME PRESIDENT DE TRANSITION
Bah Ndaw, colonel à la retraite et ex-ministre de la défense dirigera le Mali avant un retour des civils à la tête du pays
Bah Ndaw, colonel à la retraite et ex-ministre de la défense dirigera le Mali avant un retour des civils à la tête du pays. Cette décision a été prise par la junte au pouvoir depuis le coup d’Etat du 18 août et le renversement d’Ibrahim Boubacar Keïta.
KEEMTAAN GI – SPECTACLE
De l’art de détourner un obstacle pour le spectacle. C’est le coup magistral réussi par le Chef. Refusant de se mouiller à Keur Massar dont la population est toujours sous les eaux, il est allé gaillardement plastronner dans le Sine où il a allégrement piétiné une mesure interdisant les rassemblements publics. Vous l’avez vu bafouant les règles barrières que nous rappellent inlassablement les autorités sanitaires ? Lui, il en fait peu cas quand il s’agit de lustrer sa cote de popularité au plus bas dans le cœur de ses compatriotes. Et encore, pas de quoi fouetter un chat. Leur loi ne s’appliquant qu’aux autres qu’il faut mater jusqu’à l’humiliation. Fuyant les inondations, même dans les régions qu’il a visitées, il s’est offert une excursion dans la réserve de Fatala. Histoire certainement de décompresser. Et plutôt que de pouponner les gamins de Keur Massar, il a porté toute son attention à un lionceau. Image idyllique d’un président si empressé pour sa faune et dédaigneux envers les humains. On a dû lui souffler à l’oreille de s’offrir une petite promenade là où les cultures sont abondantes et où il pourrait circuler sans crainte de recevoir les huées d’une population furax. Laissant donc la banlieue Dakaroise sous les eaux à ses problèmes, faisant aveu de son impuissance devant son peuple dont il est le dernier rempart, il est allé s’offrir un bain de foule dans la campagne pour une prétendue visite agricole dont il faudra bien qu’on nous dise le coût ? Vous avez vu la procession de belles voitures en direction de Kaoloack ? Revolant et inadmissible face à tant de misères qui nous entourent. Mais comme il aime la politique - spectacle, ça ne peut donner que ça ! Et tant pis pour nous ! Kaccoor Bi
CROISSANCE LE FMI CONFIRME LA CONTRACTION DE 0,7 % DE AMADOU HOTT
La croissance économique serait de 0,7% en 2020. Le Fonds monétaire international (FMI) confirme ainsi le ministre de l’Economique Amadou Hott qui a affirmé récemment que du fait de la pandémie, notre PIB réel devrait se contracter à 0,7%. La pandémie a entrainé des des perturbations de l’activité économique plus importantes que prévu. Eh bien, le FMI qui a effectué une mission au Sénégal du 9 au 18 septembre pour mettre à jour les projections macroéconomiques et examiner l’exécution des lois de finance a confirmé les difficultés économiques de notre pays. En effet, la chef de la mission, Madame Corinne Deléchat a déclaré que l’économie sénégalaise a été durement touchée par la pandémie de COVID-19. Par conséquent, «une reprise graduelle de l’activité économique s’opère depuis le mois de mai, avec la levée de la plupart des restrictions liées à la COVID-19, suivie de la réouverture des frontières en juillet.» Elle souligne que «la riposte sanitaire énergique du Sénégal donne des signes encourageants.» et cite la baisse des nombres de nouveaux cas de COVID-19 et d’hospitalisations es quatre dernières semaines. Le Fmi déclare aussi qu’en 2021, «la production devrait rebondir, avec une croissance supérieure à 5 %, portée en partie par le secteur agricole ». Cependant, «cette projection est sujette à des risques considérables, du fait des incertitudes entourant le rythme de la reprise mondiale et l’évolution de la pandémie, qui pourraient continuer de nuire à des secteurs importants de l’économie, tels que le tourisme, le transport et l’hôtellerie.»
EXECUTION SATISFAISANTE DU BUDGET JUSQU’A FIN AOUT 2020
Les nouvelles sont aussi bonnes selon le FMI. Mme. Madame Corinne Deléchat a relevé que ‘’l’exécution du budget jusqu’à fin août 2020 a été globalement satisfaisante, et les objectifs qui ont été fixés pour le reste de l’exercice 2020 restent atteignables’’. Néanmoins, elle signale cependant ‘’des incertitudes demeurent quant à la mobilisation des ressources programmées’’. La mission ‘’encourage donc les autorités à continuer d’agir avec prudence afin de maintenir le déficit aux alentours de 6 % du PIB comme prévu dans la loi de finances rectificative 2020’’. Elle félicite également ‘’les autorités de la mise en œuvre solide et transparente de leur programme de résilience économique et sociale (PRES)’’. La responsable du FMI a souligné que ‘’la majeure partie des mesures prévues pour faire face à la COVID-19 ont déjà été exécutées, comme l’a relevé le rapport trimestriel d’exécution budgétaire de juin 2020’’. Selon elle, ‘’la mission se félicite de l’abrogation du décret portant dérogation au Code des marchés publics pour les dépenses relatives à la lutte contre la COVID-19, qui sont désormais soumises aux procédures normales de passation de marchés’’. Mme Deléchat note que les autorités ‘’ont également parachevé un nouveau plan de relance qui vise à favoriser un retour à une croissance vigoureuse et inclusive, tirée par le secteur privé, en mettant l’accent sur l’accélération de la transformation structurelle et le renforcement de la résilience de l’économie grâce à une diversification de son appareil productif’’. ‘’La mission et les autorités ont accompli des progrès considérables dans l’examen des principaux paramètres du projet de loi de finances pour l’année 2021’’, a-t-elle fait valoir. Mme Deléchat estime que compte tenu de ‘’l’incertitude élevée et (des) effets persistants de la pandémie sur certains secteurs de l’économie, le projet de loi de finances 2021 devrait avoir pour objectif de trouver un équilibre entre la relance économique, notamment grâce à un solide plan d’investissement, et le maintien de la viabilité des finances publiques et de la dette, tout en tenant compte de la stabilité extérieure de l’UEMOA’’. À cet effet, ajoute-t-elle, ‘’la politique budgétaire en 2021 devrait continuer de signaler une forte volonté d’en revenir progressivement à un déficit budgétaire de 3 % du PIB d’ici 2022, conformément au critère de convergence de l’UEMOA, à mesure que la situation se normalise’’.
PRIVATISATION DU PARKING STADE DEMBA DIOP LES POPULATIONS MENACENT DE MANIFESTER
Va-t-on vers le retour des émeutes de Grand-Dakar et de Niary Tally comme ce fut l’époque des années Sopi où ces deux quartiers étaient le bastion de la contestation politique et sociale? Tout porte à le croire compte tenu du litige foncier opposant les populations de Grand-Dakar à un promoteur immobilier d’origine espagnole. Comme l’indique le panneau de chantier, le parking du stade Demba Diop est dans l’escarcelle foncière d’un promoteur privé. Alors que le parking en question est dans le domaine public depuis son aménagement en 1963. Mieux, le parking est officiellement affecté à la Fédération sénégalaise de football pour sa gestion d’utilité publique. En effet, il ne fait l’ombre d’aucun doute que la chose n’est pas susceptible d’appropriation privée. Malheureusement le parking du stade Demba Diop en est une exception puisque l’espace aurait été bradé à un privé. Plusieurs autorités municipales et autres élus locaux ont été cités dans cette nébuleuse affaire avec la complicité de hauts cadres du ministère du sport. Pire, le repreneur du parking a même fermé la ruelle qui reliait le quartier Grand-Dakar à l’avenue Bourguiba. Pour ce faire entendre, le collectif Sama Ndo Sunu Yeuf (Ssy) regroupant plusieurs entités à savoir les Asc, les associations de jeunes, les délégués de quartiers de Grand-Dakar, Niary Tall, Bourguiba et Sicap menacent d’organiser une grande manifestation. But ? Faire arrêter immédiatement les travaux, demander l’ouverture de la ruelle et la restitution du parking au public. Les prochains jours en en édifieront !
CLASSEMENT FIFA SENEGAL-MAURITANIE, UN MATCH PIEGE A NE PAS PERDRE
Le Sénégal et la Mauritanie s’affronteront en match amical, le 13 octobre prochain à Thiès. Donc, c’est le Sénégal qui recevra la Mauritanie, une équipe de seconde zone par rapport au Classement Fifa. Donc pour la Mauritanie, c’est un match de prestige ! Car rencontrer le Sénégal de Sadio Mané et de Kalidou Koulibaly, ce n’est pas tous les jours voire tous les ans. Mieux, si par aventure la Mauritanie bat le Sénégal, elle peut glaner de nombreux points importants dans le classement Fifa indiquent les spécialistes du foot. En revanche, le Sénégal pourra perdre sa place de leader ou de première nation africaine. Même un match nul sera fatal pour les Lions de la Téranga. Ce, au profit de la Tunisie puisque quelques points seulement séparent les deux nations africaines. D’ailleurs, c’est pour cela que certaines grandes nations du football mondial évitent ce genre de match amical avec des équipes « feug-diaye ». En tout cas, Sénégal-Mauritanie est un match piège à ne pas se faire… piéger.
COVID19 LES 208 MILITAIRES REVENANT DE LA GAMBIE GUERIS
Les 208 militaires, qui étaient revenus de mission infectés par la covid-19, sont sortis guéris. C’est ce que renseignent les autorités militaires. «Selon le protocole national, si quelqu’un est testé positif et est asymptomatique, après 10 jours, on le déclare guéri. C’est dans ce cadre que tous nos éléments qui étaient à Guéréo, les 208, après plus de 10 jours, ont été libérés conformément au protocole national », a indiqué le colonel Abdoul Aziz Ndiaye, Directeur de la Santé des armées. Ces soldats sont actuellement rentrés en famille. «Ce sont des gens qui sont rentrés de mission, ils ont droit à une permission. Ils sont en permission présentement, conformément au protocole. Ils sont chez eux, en train de se reposer», ajoute le Colonel Ndiaye à la rfm. Pour rappel, ces militaires, qui étaient en mission en Gambie, étaient testés positifs à leur retour. Ils avaient été placés en observation à Toubacouta. L’armée avait déclaré que c’étaient moins de cent éléments qui étaient infectés, jugeant ainsi le chiffre de 300, avancé dans la presse, de «très largement exagéré».
AMETH AIDARA NE LACHE PAS ALIOU SALL
Le revieweur de presse de Zik Fm, Ameth Aidara continue de mettre la pression sur le frère du président de la République Aliou Sall. La semaine dernière seulement, Ameth comparait devant le juge sur une plainte du maire de Guédiawaye. Cette affaire n’étant même pas vidée, l’animateur de Zik Fm poursuit son combat contre ce dernier. Il s’est rendu, hier, à la mairie de Guédiawaye pour déposer une demande de mise à disposition des copies de délibération des budgets et des comptes administratifs. Il a fallu l’intervention de la police pour empêcher les militants de du mouvement « Guédiawaye la bokk » d’investir l’hôtel de ville.
LE COLONEL KEBE ANNONCE SA CANDIDATURE A LA MAIRIE DE SAINT-LOUIS
Hier, le colonel Abdourahmane Kébé a annoncé officiellement sa candidature à la mairie de Saint-Louis pour succéder à l’actuel maire qui n’est autre que le beau-frère du président de la République Mansour Faye. Ce dernier a vraiment déjà deux adversaires de taille pour les locales à venir puisque l’ancien ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche Marie Teuw Niane a lui également fait part de sa candidature. Sans oublier Cheikh Bamba Dièye qui sera sûrement candidat. Donc, les Locales seront vraiment disputées à Saint-Louis.
Mouvement au sein de la Police
Jeu de chaises musicales à la Police nationale. Le ministre de l’Intérieur, Aly Ngouille Ndiaye a opéré quelques changements chez les cadres supérieurs de la Police. Selon des sources de «L’As», le commissaire divisionnaire de classe exceptionnelle Mamadou Bocar Ly, jusque-là adjoint au Directeur de la Sécurité publique, est nommé adjoint au Directeur de la Police de l’Air et des frontières. Mamadou Bocar Ly sera remplacé à son poste par le commissaire divisionnaire Alassane Niane, précédemment commissaire central de Diourbel. Aïssatou Ndiaye, commissaire central de Guédiawaye, est mutée à Thiès comme commissaire central et chef du Service régional de la sécurité publique. Elle sera remplacée à Guédiawaye par le commissaire de Police Mandjibou Lèye, jusque-là commissaire central de Mbour. Le commissaire Lèye n’est pas en terrain inconnu pour avoir servi respectivement à Thiaroye et aux Parcelles Assainies. Enfin, le commissaire Daouda Bodian, précédemment chef de la division de la Police des étrangers et des titres de voyage est nommé commissaire central de Rufisque. A rappeler que Daouda Bodian aussi n’est pas en terrain inconnu dans la banlieue puisqu’il a servi aux Parcelles Assainies et à Grand Yoff.
Décès du maire de Maka Yopp et membre du CESE
Le Conseil Economique, Social et Environnemental (Cese) et l’Association des Maires du Sénégal (Ams) ont perdu un des leurs. Le maire de Maka Yopp, une commune du département de Koungheul, est décédé dans la nuit du dimanche au lundi des suites d’une longue maladie. Le défunt, Magaye Gaye, était également membre du Cese. Il sera enterré aujourd’hui à 17h.
L’ASER condamnée
L’Agence Sénégalaise d’Electrification Rurale (Aser) perd son procès contre le Group Lamp Fall BTP Suarl. Le groupe avait traîné l’Aser devant le tribunal de commerce de Dakar. Lors de son audience de fond, la deuxième chambre statuant publiquement, contradictoirement, en matière commerciale et en premier ressort, condamne l’Agence Sénégalaise d’Electrification Rurale à payer au Group Lamp Fall BTP Suarl la somme de 16 899 580 FCFA, en plus de verser 2 millions FCFA à titre de dommages et intérêts.
Le navire ALONI cause un préjudice de 30,069 millions à Nma Sanders
L’armateur du navire ALONI va payer le préjudice qu’il a causé à la société Nma Sanders. Le juge du tribunal de commerce, statuant en premier ressort et par défaut, en matière commerciale, disculpe la société TCI AFRICA Suarl et mouille l’armateur du navire ALONI. Rendant son verdict, le juge déclare l’armateur du navire ALONI entièrement responsable du préjudice subi par la société NMA Sanders. Il le condamne sous la garantie du PI Club The Standard Club Ireland représenté par la société TCI Africa Suarl, à payer la somme de 30,069 millions CFA à titre de réparation du préjudice subi, en sus de 3 millions à titre de dommages et intérêts pour résistance abusive. Le juge ordonne l’exécution provisoire à hauteur de 500 000 F CFA.
Excaf Telecom condamné à verser plus de 5 millions à Phoenix
Restons au tribunal de commerce de Dakar pour dire que la première chambre, lors de son audience du 16 septembre, a condamné la société EXCAF TELECOM SUARL dans l’affaire l’opposant à la société Phoenix. Cette dernière avait poursuivi Excaf Telecom en justice. Excaf Telecom va payer à la société Phoenix Sénégal Sarl la somme de 5 380 664 FCFA en principal en sus de 500 000 FCFA à titre de dommages et intérêts pour résistance abusive.
La Société Execom condamné à payer 5 200 915 F à GFM
La justice a tranché en faveur de la société Groupe Futurs Medias dans le litige l’opposant à la Société Execom. Le groupe Futurs Médias s’est plaint devant la justice des agissements de la société Execom. La deuxième chambre du tribunal de commerce, qui a statué par défaut et en premier et dernier ressort, a condamné la société Execom à payer à la société Groupe Futurs Medias (GFM) la somme de 5 200 915 FCFA en plus de 1 million à titre de dommages et intérêts.
GFM fait condamner la société Evidence Com et Promatex
Restons avec le groupe futurs médias qui était en contentieux avec la société Evidence Com. GFM est sorti vainqueur de ce procès. Le tribunal du commerce a condamné la société Evidence Com à payer à la société Groupe Futurs Medias (GFM) SA la somme de 5 050 400 FCFA, outre les intérêts de droit à compter de l’assignation, et de 1 000 000 FCFA à titre de dommages et intérêts. La société Promatex qui a été traduite en justice également par la société Groupe Futurs Medias (GFM) est condamnée à payer à GF la somme de 4 415 560 FCFA, en plus de 1 000 000 FCFA à titre de dommages et intérêts.
Me Khoureyssi Ba alerte sur l’état de santé d’Abdoulaye Touré…
Me Khoureyssi Ba est très préoccupé par l’état de santé de son client, l’étudiant Abdoulaye Touré, par ailleurs membre du mouvement Frapp France Dégage. Soutenant les bacheliers non orientés dans leur combat, M. Touré a été interpellé violemment hier, devant la grande porte du campus social de l’Université Cheikh Anta Diop par les éléments du Groupement Mobile d’Intervention (GMI). Il a été conduit ensuite au commissariat de police du Point E. Selon son avocat, Abdoulaye Touré a très mal, souffre, claudique et se plaint de douleurs. D’après Me Khoureyssi Ba, le GMI aux réflexes infra belluaires est passé par là! Il renseigne qu’à la police du Point E, il a été notifié à son client sa garde à vue pour refus d’obtempérer, rébellion et outrage à agents. Seulement, précise la robe noire, les enquêteurs ont dûment tenu compte de ses réserves. Ainsi, il a été décidé dans la soirée de conduire Abdoulaye Touré, le jeune leader estudiantin à l’hôpital Abass Ndao.
L'ancien ministre Ba Ndaw, président de transition du Mali
L’ancien ministre de la Défense en 2014, Ba Ndaw a été désigné hier, président de la transition au Mali par le CNSP. Le Colonel Assimi Goïta, le président de la junte, est son vice-Président. La Junte se conforme ainsi aux exigences des chefs de la Cedeao qui sont pour que la transition soit assurée par un civil. Le Comité mis en place par Junte a porté son choix sur un officier supérieur de l’armée à la retraire. Le colonel Ba Ndaw, âgé de 70 ans, était jusque-là directeur de l'office national des anciens combattants, militaires, retraités et victimes de guerre. Il a occupé d’autres postes de responsabilité au Mali. Il fut aide de camp de l'ancien Président Moussa Traoré, décédé la semaine dernière, chef d'état-major de l'armée de l'Air et chef d'état-major adjoint de la garde nationale. Il a été également pilote d'hélicoptère. Toutefois, le M5-RFP crie à l'exclusion dans la gestion de la transition par la junte. D’après Choguel Kokala Maïga, le M5- RFP n'a pas été associé à la désignation du Président de la transition.
Gadio, envoyé spécial du SG de la Francophonie au Mali
Notre compatriote renoue avec son terrain de prédilection, la diplomatie etla médiation dans les crises. L’ancien ministre des Affaires Etrangères du Sénégal, Dr Cheikh Tidiane Gadio, a été désigné Envoyé spécial pour le suivi de la situation au Mali du Secrétaire générale de la Francophonie, Mme Louise Mushikiwabo. Le choix a été porté sur le député sénégalais lors de la 111e session extraordinaire du Conseil permanent de la Francophonie (CPF) pour soutenir le processus de restauration des institutions démocratiques au Mali et contribuer à trouver des solutions de sortie de crise durable. Cheikh Tidiane Gadio est en terrain connu, puisqu’il a contribué à la résolution de plusieurs crises dont celle ivoirienne.
Massaly offre 10 motopompes …
Mamadou Lamine Massaly, membre du Front de Résistance National (Frn), a apporté hier sa contribution dans la lutte contre les inondations dans la région de Thiès. Plusieurs localités de Thiès ont vécu le calvaire, suite aux inondations nées des dernières fortes pluies qui se sont abattues dans la région et sur toute l’étendue du territoire national. Même si les eaux ont été évacuées aujourd’hui, force est de constater que les populations scrutent toujours le ciel avec anxiété, de peur de retourner à la case de départ, dès qu’il ouvre ses vannes. Pour parer à toutes les éventualités, Mamadou Lamine Massaly a remis hier, au gouverneur de la région, Mamadou Moustapha Ndao, 10 motopompes. Selon lui, plusieurs quartiers de Thiès ont été récemment envahies par les eaux, notamment Nguinth,Keur Mame El Hadji, Kaosara Fall, Médina Fall, Sampathé, Abdoulaye Yakhine Diop. A l’en croire, cette situation nécessite un sursaut citoyen de tous les Sénégalais, pour une solidarité agissante. Pour le Gouverneur de la région, l’acte posé par Massaly mérite d’être salué. D’autant que la région compte plus de 2000 sinistrés.
…et flingue Ousmane Sonko
Restons avec Mamadou Lamine Massaly qui a saisi cette tribune pour tirer à boulets rouges sur Ousmane Sonko. Il est déplorable, à ses yeux, de voir des gens, qui se définissent de surcroît comme des patriotes, faire leur showpolitique au moment où les sinistrés ont plutôt besoin de soutien. Il faisait référence à la récente visite du leader du parti Pasteef dans les zones inondées deDakar. En dehors «des mots et des maux», peste-t-il, Ousmane Sonko n’a rien apporté comme à son habitude. Pour Massaly, leader de Pastef est toujours prompt à critiquer, sans ne jamais apporter la moindre solution. Il est clairement établi, ajoute-t-il, qu’il a voulu profiter du drame vécu par les populations, pour son positionnement politique.
Un agresseur tombe de sa moto
L’agresseur M. Nd. tombé d’une moto et arrêté à Fass Mbao a été déféré hier au parquet par la Brigade de la zone franche industrielle, pour tentative d’assassinat. D’après nos sources, le mis en cause risque gros avec une pluie de plaintes de ses victimes qui lui tombent sur la tête. Le malfrat, réputé téméraire, écumait la zone avec son gang, à bord de motos, s’attaquant à d’honnêtes citoyens. Mais les pandores de Mbao ont mis fin à ses agissements malsains pour l’avoir alpagué au niveau du Pont de Fass Mbao et envoyé en prison. M. Nd.et ses cinq complices, à bord de deux motos, ont intercepté un certain Y. D. qui était également à bord d’une moto, dans le but de l’agresser. Sur ce, Y. D. tente de s’opposer en se battant farouchement contre la bande à M. Nd. Par la suite, les agresseurs tentent d’asphyxier, à l’aide d’un gaz neutralisant. Y. D. qui, malgré tout, tente de résister. Mais il perd ses moyens pour avoir presque perdu connaissance. C’est le moment que choisissent ses agresseurs pour le poignarder.
Cyber crime
Dans le cadre de la lutte contre la cybercriminalité, la Gendarmerie a interpellé 17 personnes de nationalité nigériane pour association de malfaiteurs, cybercriminalité et extorsion de fonds. Les mis en cause qui avaient établi leur quartier général à Petit Mbao, utilisaient le Net à travers des logiciels pour accomplir leur business malsain. Mais mal leur en a pris car la Plateforme numérique pour la lutte contre la cybercriminalité de la Gendarmerie a mis en selle ses éléments qui ont eu à faire le rapport technique. Les malfrats localisés ont été finalement alpagués avec la mobilisation des gendarmes de Keur Mbaye Fall. D’après encore nos sources, les malfaiteurs utilisaient des logiciels et le Net pour faire des extorsions de fonds, de la sextape, de fausses cartes d’identité. Ils ont été interpellés avec un important lot de matériel informatique, des téléphones portables qu’ils utilisaient pour accomplir leurs forfaits. Les pandores de Keur Mbaye Fall, d’après encore nos sources, ont saisi aussi, lors de leur perquisition, du chanvre indien au quartier général de ces 17 bandits qui ont été déférés hier au parquet.