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7 juillet 2025
164 NOUVEAUX CAS ET TROIS DÉCÈS SUPPLÉMENTAIRES
Le ministère de la Santé et de l’Action sociale a annoncé vendredi avoir recensé 164 nouveaux cas de COVID-19 au cours des dernières 24 heures, ce qui porte à 5.639 le nombre de personnes souffrant de cette maladie
Dakar, 19 juin (APS) - Le ministère de la Santé et de l’Action sociale a annoncé vendredi avoir recensé 164 nouveaux cas de COVID-19 au cours des dernières 24 heures, ce qui porte à 5.639 le nombre de personnes souffrant de cette maladie, depuis son apparition au Sénégal le 2 mars.
Les 164 nouveaux patients faisaient partie d’un groupe de 1.617 personnes testées au cours des dernières 24 heures, soit un taux de positivité de 10,1%, a informé le directeur de cabinet du ministre de la Santé et de l’Action sociale, le docteur Alyose Waly Diouf.
Faisant le point sur la pandémie, docteur Diouf a indiqué que les cas positifs concernent 148 cas contacts suivis par les autorités sanitaires et 16 cas issus de la transmission communautaire.
Les cas issus de la transmission communautaire ont été identifiés à Kounoune, Keur Massar, Thiadiaye, Pikine, Bargny, Médina, Liberté 4, Khombole, Mbour, Yoff, Bène Tally, Mékhé et Touba, a-t-il souligné.
Le porte-parole du ministère de la Santé a signalé que 72 patients ont été testés négatifs et ne sont donc plus porteurs du virus.
Le cumul des personnes sorties des centres de traitement s’élève à 3.788 depuis l’apparition de la maladie.
Dix-sept patients se trouvent toujours dans les services de réanimation.
Le nombre de décès causés par le Covid-19, 79 au total, a connu une nouvelle hausse, avec trois nouvelles pertes en vies humaines ces dernières 24 heures.
L’INQUIÉTUDE DES ENSEIGNANTS POUR LA RÉOUVERTURE DES CLASSES À LA UNE
Les quotidiens reçus vendredi à l’APS semblent douter de la capacité du gouvernement à rouvrir convenablement les classes d’examen dès la semaine prochaine et à organiser des examens scolaires sans couacs.
Dakar, 19 juin (APS) – Les quotidiens reçus vendredi à l’APS semblent douter de la capacité du gouvernement à rouvrir convenablement les classes d’examen dès la semaine prochaine et à organiser des examens scolaires sans couacs.
‘’Alors que le ministre de l’Education est déterminé à faire reprendre les cours pour les classes d’examen, jeudi prochain, les syndicats d’enseignants traînent les pieds et multiplient les préalables’’, écrit Le Témoin Quotidien. Il ajoute que ‘’les syndicats d’enseignants dénoncent une reprise ‘précipitée’‘’ des enseignements suspendus depuis le 16 mars en raison de la pandémie de coronavirus qui a fait 76 morts au Sénégal, selon le ministère de la Santé.
Certains syndicats d’enseignants reprochent au gouvernement d’avoir choisi unilatéralement la date du 25 juin pour la reprise des cours dans les classes d’examen.
Le Témoin Quotidien estime que le gouvernement ne cherche qu’à ‘’tout faire pour organiser les examens, mais pas de finir le programme scolaire’’. Et ce qui pourrait découler de cette attitude, poursuit le même journal, c’est que les enseignants en arrivent à ‘’bachoter pour préparer intensément les élèves dont l’unique objectif est de réussir à l’examen, bien sûr, au détriment du savoir’’.
Source A relaye les complaintes du G7, une fédération de syndicats d’enseignants, qui déclare que ‘’le gouvernement sera tenu comme seul et unique responsable de tout ce qui peut arriver’’ à la suite de la décision jugée unilatérale de rouvrir les classes d’examen dès la semaine prochaine.
‘’Au sortir de sa réunion d’hier, le G7 retient que cette date n’engage que le gouvernement du Sénégal’’, lit-on dans le journal.
WalfQuotidien estime que la reprise des cours, le 25 juin, ‘’est partie pour être hypothétique’’. ‘’Nous avons déjà rencontré Monsieur le ministre [de l’Education] à la date du vendredi 12 juin 2020. Et lors de cette rencontre, il était question qu’on mette en place un comité stratégique pour (…) trouver ensemble la meilleure période qui pourrait nous permettre de reprendre les enseignements et apprentissages dans un cadre scolaire sein et sécurisé’’, écrit le même journal, citant Malick Youm, responsable d’un syndicat d’enseignants.
Le hic, selon M. Youm, c’est que, ‘’aujourd’hui (…) on nous dit que le ministre a déjà proposé une date’’. ‘’C’est vraiment une surprise’’ pour les enseignants, dit-il.
Selon Tribune, la question que ‘’tout le monde se pose est de savoir si toutes les conditions sanitaires sont remplies pour éviter une vague de contaminations en milieu scolaire’’, puisque la pandémie de coronavirus continue de se propager au Sénégal.
‘’Cette interrogation vient (...) à son heure, quand on sait que des enseignants avaient choppé le virus, poussant les autorités à reporter la rentrée qui était prévue le 2 juin dernier’’, poursuit le même journal.
Les ministres chargés de l’Education et de la Formation professionnelle semblent répondre à la question en affirmant dans un communiqué conjoint relayé par EnQuête que ‘’la volonté de tous les acteurs de sauver l’année scolaire sera toujours sous-tendue par le respect strict du protocole sanitaire validé par le Comité national de gestion des épidémies, afin de garantir la sécurité sanitaire des apprenants et des enseignants’’.
Mieux, Mamadou Talla et Dame Diop assurent que ‘’les ministères concernés ont pris les dispositions nécessaires pour reprendre les enseignements et apprentissages dans les meilleures conditions possibles, à travers une démarche inclusive’’.
Le G7, selon L’As, se désole pourtant de la démarche ‘’unilatérale’’ du gouvernement. Il n’y a donc pas eu de ‘’démarche inclusive’’, selon ses dirigeants. Le résultat, selon L’As : ‘’Les enseignants rejoignent les classes en colère.’’
‘’Le secrétaire général du Sels/A (un syndicat d’enseignants), Abdou Faty, a tenu à clarifier que la date du 25 juin a été prise unilatéralement par le gouvernement sans concertation avec les partenaires sociaux’’, rapporte L’As.
«DIFFICILE DE FAIRE LES COURS EN PERIODE D’HIVERNAGE»
Selon Cheikh Mbow, directeur exécutif Cosydep, Nous avons noté cette nouvelle projection de l’autorité pour les classes d’examen et constater avec regret l’absence d’une réponse globale sur la totalité du scénario de cette reprise pour le 25 juin
«Nous avons noté cette nouvelle projection de l’autorité pour les classes d’examen et constater avec regret l’absence d’une réponse globale sur la totalité du scénario de cette reprise pour le 25 juin. Parce qu’il ne s’agit pas seulement de fixer la date de la reprise et de la fin de l’année puisque les autres alternatives notamment les réponses aux questions légitimes concernant les classes intermédiaires et la problématique de l’hivernage sont aussi des éléments à prendre en compte.
Je dois aussi rappeler qu’après la reprise avortée du 2 juin, nous avions été consultés par le ministère de l’éducation nationale. Lors de notre rencontre nous avions porté à l’attention de l’autorité un certain nombre de recommandation qui tournaient entre autres, autour de la nécessité de combler le déficit en matériel prévu dans le protocole sanitaire, attiré son attention sur le défi lié à l’état de notre réseau scolaire constitué par la vétusté des infrastructures dont plus 6000 abris provisoires, l’inaccessibilité de certains établissements pendant l’hivernage. Nous avions également insisté sur la nécessité d’accorder une grande attention à l’inclusion scolaire par rapport aux élèves qui sont dans les classes intermédiaires.
Et c’est ainsi que nous avions proposé de travailler sur un schéma d’achèvement des cours entre septembre, octobre et novembre pour combler le gap pédagogique. Maintenant que la décision est prise, nous ne pouvons faire que prendre acte parce que nous reconnaissons que c’est au gouvernement que revienne la responsabilité de prendre une décision par rapport à l’école. Donc, en tant républicain nous allons accompagner autant que faire se peut ce dispositif même si nous savons qu’il sera extrêmement difficile de faire les cours en période d’hivernage au Sénégal à cause de l’inondation de certaines écoles même à Dakar».
«JE PREFERE ALLER EN ANNEE BLANCHE PLUTOT QUE DE SACRIFIER CES ELEVES»
Selon Dame MBODJ, secrétaire général Cusems authentique , Le gouvernement s’est toujours aligné sur les positions de la France
«Je dois préciser que je ne suis nullement surpris par cette décision de rouvrir les établissements du moyen secondaire et de l’élémentaire pour les classe d’examens à partir du 25 juin. Le gouvernement s’est toujours aligné sur les positions de la France. Et je m’attendais à une telle décision depuis que la France la réouverture des classes pour le 22 juin alors que tout le monde sait qu’on n’a pas les mêmes réalités que ce pays.
Le président de la République et son gouvernement doivent savoir que l’école, c’est du sérieux. Toute décision qu’on prend, si elle n’est pas minutieusement préparée et basée sur une connaissance scientifique du secteur peut avoir des conséquences énormes pour notre pays. Et aujourd’hui ce qu’ils sont en train faire va avoir un impact sur le système sur une longue période. Ce que j’appelle la génération covid-19 risquent d’être sacrifiée. Ils seront sacrifiés pourquoi ? Parce qu’on n’a pas assez appris cette année. Nous avons enregistré des pertes de temps énormes qu’il faut rattraper. Malgré le slogan creux «Ubbi tay jangue tay », le Sénégal perd le mois d’octobre.
Ensuite, nous avons fait deux mois de grève du G20 et G7, qui sont deux regroupements de syndicats. Et depuis le 16 mars, date de fermeture des classes par le chef de l’Etat, qui en a les prérogatives, jusqu’au jour d’aujourd’hui, nous avons trois mois de perte de temps. Si on n’y ajoute les deux mois qu’on a perdus avant, cela veut dire qu’on ait perdu en tout cinq mois. Perdre cinq mois et vouloir rattraper un seul mois et pouvoir aller aux examens, c’est ça qui est un scandale. On n’a même pas entamé le second semestre. Comment peut-on vouloir faire un mois de cours seulement et commencer les examens.
Les Sénégalais ne mesurent même pas la gravité de cette décision. Il y’a des parents qui disent que l’année blanche est à éviter. Mais moi je préfère aller en année blanche plutôt que de sacrifier ces élèves. Parce que ces élèves qui vont passer en classe supérieure, sans atteindre le niveau d’assimilation des contenus des cours, leur avenir sera hypothéqué. L’Etat s’entête à organiser les examens au mois d’août parce que le gouvernement du Sénégal veut protéger l’oligarchie du privé nichée au cœur de Dakar. Dans le Plateau beaucoup d’écoles privées où apprennent les enfants des responsables du pouvoir notamment les Généraux, les ministres, directeurs de sociétés, les hommes d’affaires de manière générale. Ils veulent organiser le bac en août pour protéger les intérêts de leurs enfants qui ont déjà en poche leur préinscription pour aller à l’étranger parce qu’ils savent que les universités françaises démarrent en début septembre. Et ce, au détriment de la majorité des enfants issus de familles pauvres. C’est ça qui est regrettable».
DISSONANCE DANS LA PRATIQUE
Des Sénégalais en possession d’un permis de conduire de leur pays ne peuvent plus faire l’échange avec celui de la France, après un an de séjour. Ils sont obligés de passer l’examen du Code conduite afin d’avoir l’autorisation de conduire en Hexagone
Des Sénégalais en possession d’un permis de conduire de leur pays ne peuvent plus faire l’échange avec celui de la France, après un an de séjour. Ils sont obligés de passer l’examen du Code conduite afin d’avoir l’autorisation de conduire un véhicule en Hexagone. La mesure est effective depuis le 31 mars 2020. Pendant ce temps, la France qui évoque une harmonisation de la législation, donne la possibilité à certains pays africains d’échanger leurs permis. Mieux, les français basés au Sénégal peuvent procéder au changement des permis de leur pays d’origine avec celui sénégalais.
Depuis le 31 mars 2020, l’Etat français a retiré le Sénégal de la liste des pays dont les permis de conduire nationaux sont susceptibles de faire l’objet d’un échange contre un permis de conduire français, en vertu d’accords bilatéraux et de pratiques réciproques d’échanger des permis de conduire. Au grand dam des ressortissants sénégalais qui y vivent. Certains courent le risque de perdre leurs emplois car, la quasi-totalité des entreprises françaises exigent le permis de conduire, au recrutement. Et, désormais, le Sénégalais qui arrive en France n’a maintenant le droit de conduire avec son permis national que sur une période d’une année. En cas d’expiration, l’échange n’est aucunement possible. En atteste un refus de changement notifié à des compatriotes qui vivent dans ce pays et qui en ont fait la demande. «Votre demande est examinée dans le cadre juridique des dispositions du Code de la route, notamment de l’article R 222-3 de ce code, et de l’arrêté interministériel du 12 janvier 2012 fixant les conditions de reconnaissance et d’échange des permis de conduire délivrés par les Etats n’appartenant ni à l’Union européenne, ni à l’espace économique européen.
L’article 5-I-A de cet arrêté précise que pour être échangé comme un titre français tout permis de conduire délivré par un Etat n’appartenant pas à l’Union européenne, ni à l’espace économique européen, doit avoir été délivré au nom de l’Etat, dans le ressort duquel le conducteur avait alors sa résidence normale sous réserve qu’il existe un accord de réciprocité entre la France et cet Etat conformément à l’article R 222-1 du Code de la route. Or, il n’existe pas d’accord de réciprocité d’échanges des permis de conduire dont vous avez fait la demande». Il est ainsi signifié à nos compatriotes résidant en Hexagone que pour «conduire un véhicule en France, il lui faut désormais se présenter et réussir l’entretien du permis de conduire en France». Avant cette décision du 31 mars 2020, les Sénégalais avaient la possibilité d’échanger leurs permis avec celui de la France, dans les catégories A1 et B, en vertu des mises à jour du 1er octobre 2019.
LE SENEGAL EFFACE DE LA LISTE DES RECIPROCITES, D’AUTRES PAYS AFRICAINS RESTENT
Alors que le Sénégalais ne peut plus faire l’échange de son permis de conduire avec celui de la France, des ressortissants d’autres pays africains ont cette prérogative. Dans le document de l’autorisation des échanges en date du 31 mars 2020 et publié sur le site officiel des Services publics de la République française, il est clairement mentionné que l’Afrique du Sud, l’Algérie, le Cap-Vert, la Côte d’Ivoire, le Djibouti et l’Eswatini sont autorisés à changer leurs permis. Le Gabon, l’Ethiopie, la Gambie, la Guinée-Bissau, le Libéria, la Mauritanie, le Kenya, le Mali, la Mauritanie, le Mozambique, la Namibie, le Maroc et le Niger… sont autorisés à faire l’échange de permis. En dehors de l’Afrique des permis d’autres pays sont aussi acceptés et peuvent être échangés en France.
L’AMBASSADE DE FRANCE A DAKAR PARLE DE RESPECT DE L’HARMONISATION EUROPEENNE EN MATIERE DE CONDITIONS DE DELIVRANCE DES PERMIS DE CONDUIRE
La mission diplomatique française à Dakar, contactée par nos soins, a relevé que c’est en raison de l’harmonisation européenne en matière de conditions de délivrance des permis de conduire que la France s’est engagée dans une réforme de son dispositif d’échange des permis de conduire. Et qu’aussi, les permis de conduire sénégalais ne peuvent plus être échangés en France. Elle a tenu à expliquer que le Sénégal n’est pas le seul pays visé. Cependant, ce qui parait incompréhensible, c’est pourquoi d’autres pays africains ont la possibilité de faire l’échange de permis, en dépit de cette logique d’harmonisation, contrairement au Sénégal ? Toutefois, l’ambassade de la France a également expliqué que les permis de conduire sénégalais régulièrement délivrés restent toutefois reconnus en France, tant qu’ils sont accompagnés d’une traduction en français ou d’un permis de conduire international, pour une durée d’un an, à compter de l’établissement en France de leur titulaire. Mieux, ajoute t-elle, les conducteurs titulaires d’un permis de conduire sénégalais devront, pour pouvoir continuer de conduire en France après expiration de ce délai d’un an, obtenir dans l’intervalle le permis de conduire français par examen. En outre, les titulaires de titres de séjours spéciaux délivrés par le ministère des Affaires étrangères français (diplomates ou fonctionnaires internationaux en poste en France) et les étudiants continuent de bénéficier de la reconnaissance de leur permis de conduire sénégalais durant l’entière durée de leur mission ou de leurs études en France.
LE PERMIS FRANÇAIS ECHANGE AVEC CELUI SENEGALAIS A DAKAR
C’est sur la base de l’absence d’une réciprocité entre les deux pays que la France refuse l’échange du permis sénégalais. Seulement, sur le site officiel, il est dit aux ressortissants français en séjour au Sénégal qu’ils peuvent obtenir leurs permis de conduire sénégalais par échange du permis de conduire français pour un permis de conduire sénégalais. Lors de cette procédure, lit-on sur le site, ils doivent donner leurs permis français aux autorités sénégalaises et ne pourront pas le récupérer ensuite. La procédure commence par l’obtention d’un relevé d’information restreint (Rir), son authentification avant l’obtention du permis sénégalais auprès des autorités locales. Les Français vivant au Sénégal peuvent aussi passer l’examen du permis de conduire. Revenant sur la possibilité d’échange de permis par celui du Sénégal, la mission diplomatique de la France au Sénégal, a informé que la réponse à sa faisabilité est du ressort des autorités en charge du Transport. La rédaction a essayé d’entrer en contact avec les responsables en charge de la délivrance des permis de conduire pour en savoir plus, notamment sur l’absence de réciprocité dans l’échange qui expose nos compatriotes en Hexagone. Ils ont promis de nous revenir, en vain.
UNE LONGUE TRADITION AUX ETATS-UNIS
«Comment dans l’histoire de l’Amérique, les protestations ont conduit à un changement ?». Tel est le thème du panel organisé hier, jeudi 18 juin, par l’Ambassade des Etats-Unis d’Amérique au Sénégal, en live sur sa page Facebook.
«Comment dans l’histoire de l’Amérique, les protestations ont conduit à un changement ?». Tel est le thème du panel organisé hier, jeudi 18 juin, par l’Ambassade des Etats-Unis d’Amérique au Sénégal, en live sur sa page Facebook. Animé par le directeur du Warc, Ousmane Sène, la doctorante à Georgia State University, Ndeye Binta Mbodj et l’enseignant au département d’anglais de l’Ucad, Pape Malick Ba, le panel a permis de montrer que les mouvements de protestations sont ancrés et ont abouti à de grands changements dans la vie des américains.
L a mort de George Floyd, tué par un policier blanc à Minneapolis, le 25 mai dernier, a conduit à des mouvements de protestation d’envergure contre le racisme et les violences policières aux Etats-Unis et en dehors de ce pays. Ces manifestations viennent s’ajouter à la longue liste des soulèvements populaires qui sont une tradition dans le pays de l’Oncle Sam. C’est ce qu’ont fait savoir le directeur du Warc, Ousmane Sène, l’enseignant au département d’anglais de l’Ucad, Pape Malick Ba et la doctorante à Georgia State University, Ndéye Binta Mbodj. Ils débattaient hier, jeudi 18 juin, sur le thème : «Comment, dans l’histoire de l’Amérique, les protestations ont conduit à un changement ?», à l’occasion d’un panel en live sur Facebook, organisé par l’Ambassade des Etats-Unis d’Amérique au Sénégal.
Selon les panélistes, les marches de protestation constituent le fondement de l’existence des Etats-Unis. De la Boston Tea Party (révolte politique à Boston contre le Parlement britannique en 1773 qui est aussi un évènement marquant la Révolution américaine, précédant la guerre d’indépendance américaine), en passant par Delano Grape Strike (grève des travailleurs organisée par le Comité d’organisation des travailleurs agricoles contre les producteurs de raisins de table à Delano, en Californie, pour lutter contre l’exploitation des travailleurs agricoles), jusqu’au Boycot des bus de Montgomery (campagne politique et sociale entamée en 1955 à Montgomery, dans l’Etat américain d’Alabama, pour s’opposer à la politique municipale de ségrégation raciale dans les transports publics), les mouvements de protestations ont réussi à changer les lois dans la vie des américains.
«IL N’Y A PAS UN SEUL JOUR OU ON NE VOIT PAS DE MANIFESTATIONS DEVANT LA MAISON BLANCHE»
Toutefois, on retiendra, de tous ces mouvements, le caractère non violent, la persévérance, la détermination et la résistance des manifestants, mais également leur capacité de coordi nation, de structuration et de mobilisation. «La Boston Tea Party a été un élément qui a donné une dynamique forte au processus de libération de l’Amérique pour lui permettre de devenir les Etats-Unis. Et c’est à partir de 1775 que s’est enclenchée la guerre d’indépendance des Etats-Unis, jusqu’à 1783», a expliqué Ousmane Sène. De là, dira le directeur du Warc, naîtra «cet esprit américain de manifestation permanente pour garder sa liberté». Prenant la parole, Pape Malick Ba embouche la même trompette. «La question des protestations est ancrée aux Etats-Unis. Si on a l’habitude d’aller au Palais présidentiel, il n’y a pas un seul jour où on ne voit pas de manifestations devant les lieux et, parfois même, c’est des émigrés», a souligné l’enseignant au département d’anglais de l’Ucad.
LA DETERMINATION ET LA PERSEVERANCE DES MANIFESTANTS A TOUJOURS PAYE
Lui emboitant le pas, Ndéye Binta Mbodj est revenue sur le «Delano Grape Strike» de 1965 qui a duré cinq ans. «Au bout de 5 ans, les grands producteurs, ne pouvant plus supporter le manque à gagner, ont décidé d’ouvrir des discussions avec eux (les travailleurs)», a-telle expliqué. Il a fallu donc à ces grévistes 5 années de détermination et de lutte, sans violence, pour obtenir gain de cause. Pour Ndéye Binta Mbodj, les maîtres mots des causes à l’origine des manifestations ont été la détermination et la persévérance. Des qualificatifs dont les manifestants d’aujourd’hui font aussi montre, dira-telle. «Quand on voit ce qui se passe aux Etats-Unis, on peut voir cette même détermination, cette même persévérance de la part des manifestants», explique Mme Mbodj.
LES MARCHES DE PROTESTATION CONTRE LA MORT DE GEORGE FLOYD, RAPPELLENT LES MOUVEMENTS DE MARTIN LUTER KING
Toujours, sur la mort de George Floyd, les panélistes ont souligné le caractère populaire et continuel des protestations. Mais, à les en croire, le plus marquant des faits, c’est la participation de toutes catégories de personnes, que ça soit des noirs, des blancs, des asiatiques. Ce qui a conduit à des pressions. «Au départ, le policier a juste été licencié. Mais, à force que les manifestations se poursuivaient, tous les quatre policiers ont été inculpés», a fait savoir Pape Malick Ba. Pour Ousmane Sène, les marches de protestation, à propos de la mort de George Floyd, rappellent les mouvements de Martin Luter King. «L’un des résultats évidents des manifestations de Montgomery, c’est ce qu’on a aujourd’hui parce que ces manifestations ont produit celui que l’on appelle Martin Luther King. Et les manifestations pacifiques, c’est le sceau de Martin Luther King, dans le contexte américain», a précisé Pr Sène.
Par Mamadou Jean Charles TALL
POURQUOI LA CORNICHE DE DAKAR POSE-T-ELLE UN PROBLEME ?
Dans cette ville surpeuplée, sujette aux embouteillages, polluée… la qualité de l’environnement est un enjeu crucial pour chaque habitant.
Mamadou Jean Charles TALL |
Publication 19/06/2020
Les Sénégalais, comme à leur habitude, se passionnent ces jours-ci autour du débat sur la Corniche de Dakar et son occupation par des supposés « privilégiés. Et comme d’habitude, ce sont les aspects «spectaculaires» et très personnalisés du problème qui nous mobilisent. Ce faisant, nous ne parlons que de la surface et non pas de ce qui rend cette discussion essentielle par rapport au bien commun.
J’ai entendu plusieurs personnes protester du fait de la polarisation du débat sur la Corniche de Dakar alors que nous avons 700 kms de côtes. Un responsable administratif a même dit que les Sénégalais attributaires de terrains sur la Corniche de Dakar étaient des compatriotes comme les autres et avaient autant droit au bord de mer que les habitants d’autres zones (villageoises, s’entend) de résider au bord de la mer. Ce type d’analyse ne prend pas en compte la spécificité de notre capitale. Dakar est une presqu’île regroupant plus de 3.000.000 d’habitants.
Dans cette ville surpeuplée, sujette aux embouteillages, polluée… la qualité de l’environnement est un enjeu crucial pour chaque habitant. Déjà, les colons s’étaient installés sur la partie haute de la ville, loin des zones marécageuses, en expulsant une grande partie de la population autochtone. Le combat pour le contrôle de l’espace ne date pas d’hier.
La configuration de la ville et de son site naturel fait qu’elle est extrêmement sensible aux changements de conditions géographiques. Il suffit d’étudier la pollution dakaroise pour se rendre compte que la difficulté de circulation des alizés rend certains endroits de la ville littéralement invivables. Les obstacles que constituent les constructions sur la Corniche en sont très souvent la cause. Second problème posé par cette occupation : l’érosion côtière. Les lébous expriment leurs préoccupations environnementales par un adage très évocateur. Ils considèrent qu’il y a, au nord et au sud de la presqu’île, une mer mâle et une mer femelle. Le jour où la mer femelle rejoindra son époux, la mer mâle, ce sera la fin de Dakar. Jolie figure de style pour expliquer que l’érosion côtière peut transformer la partie occidentale de la presqu’île en une véritable île. Or les lébous ne construisaient pas sur le bord des falaises. Ils y plantaient des cactus pour les stabiliser.
En réalité, il est nécessaire de remonter à la loi 76-66 portant code de l’Etat. Cette loi définit ce qu’est le Domaine Public. Et à son article 4, alinéa a., le domaine public maritime est défini en ces termes : « la mer territoriale, le plateau continental, tel que défini par la loi, la mer intérieure, les rivages de la mer couverts et découverts lors des plus fortes marées, ainsi qu’une zone de 100 mètres de large à partir de la limite atteinte par les plus fortes marées. »
Cette définition est claire et n’a jamais posé de problème pendant les quarante premières années de notre indépendance. Il est précisé, à l’article 9, « le domaine public est inaliénable et imprescriptible ». Les articles 11, 13, 16 et 19 fixent les conditions d’un déclassement éventuel et d’une possible cession. En particulier, l’article 13 précise que « Les autorisations d’occuper le domaine public naturel ou artificiel sont accordées à titre personnel, précaire et révocable. L’acte accordant l’autorisation précise les conditions d’utilisation de la dépendance du domaine public qui en fait l’objet.
L’autorisation peut être retirée à tout moment sans indemnité. » Les conditions de cession et d’occupation étaient parfaitement claires jusque très récemment. Les procédures permettant de transformer les baux en titres fonciers ont été perçues par beaucoup comme une simple facilitation du droit de propriété pour les citoyens. C’était oublier que cette procédure permettait également aux titulaires de baux sur le domaine public de l’Etat (dans le cas d’espèce sur le domaine public maritime) de transformer ces baux en titre foncier.
Cependant, il est remarquable que toutes les installations en dur (donc non précaires et révocables) qui ont été faites sur le DPM avant la mise en œuvre de cette procédure violaient les conditions de mise en œuvre des permis d’occuper et des baux. Au Sénégal, ces situations, au lieu d’être interdites et analysées comme des violations, sont considérées comme des droits acquis et les titulaires de baux sur le DPM ont pu faire « régulariser » leur situation. C’est la première anomalie. La loi dit : « nul ne saurait se prévaloir de sa propre turpitude ».
Pourtant, de nombreux titulaires de baux ont pu profiter de la procédure de « régularisation en titres fonciers », alors qu’ils avaient contrevenu à la loi. Pourtant, il serait injuste d’arrêter l’analyse à ce constat. Les propriétaires ne sont que la dernière roue de la charrette. Et, qui refuserait la possibilité de détenir un terrain bien placé et de grande valeur que l’on peut acquérir à des conditions extrêmement avantageuses ? Il nous faut donc remonter la chaîne des décisions. Pour occuper un terrain du DPM, il y a deux possibilités selon la loi : soit bénéficier d’un droit d’occuper suivant les conditions de la loi ; soit profiter d’un déclassement du terrain.
Dans le premier cas, nous avons vu que l’occupation du terrain doit être temporaire, révocable et précaire. Or, nos services octroient des autorisations de construire pour des bâtiments qui sont tout sauf précaires. Le propriétaire a donc beau jeu de se prévaloir de cette autorisation. Il est important à cette étape de préciser que, si les Maires sont chargés de la police de l’urbanisme et, à ce titre, signent les autorisations de construire, ce sont les services centraux de l’Etat, (à Dakar, le Service Régional d’Urbanisme) qui sont chargés de l’instruction des dossiers. L’Etat ne peut donc occulter sa responsabilité dans la délivrance des permis de construire.
En outre, les autorisations signées par les maires font l’objet d’un contrôle de conformité par l’autorité administrative. Quant au déclassement d’un terrain du Domaine National, il ne peut intervenir que sous la forme d’un décret, acte signé par la plus haute autorité de l’Etat. Ce qui suppose que monsieur le Président de la République donne, en toute connaissance de cause, son accord à l’occupation du DPM, ou alors (ce qui serait plus grave), qu’il est induit en erreur par ses propres services qui lui présenteraient le déclassement comme d’une importance vitale pour le bien public, alors qu’il servirait des intérêts privés.
DÉFICIT ÉTHIQUE
En réalité, si la Corniche de Dakar retient l’attention, elle est simplement la partie émergée de l’iceberg. De 2000 à nos jours, le nombre de scandales liés à la gestion du foncier ne se compte plus. Des terres de Mbane à la Corniche, en passant par l’occupation des forêts de baobabs, il ne se passe pas de mois sans que nos consciences de citoyens ne soient interpellées par la gestion du foncier dans notre pays. Elus locaux emprisonnés, marches de populations, rien n’y fait. L’appropriation du bien public le plus disponible est devenu un sport national. En première division jouent nos élites politiques. La politique est devenue un moyen très efficace de promotion sociale et d’accès aux ressources du pays, parmi lesquelles la terre.
Ainsi, on a vu des politiciens devenir riches promoteurs immobiliers du jour au lendemain ou des « hommes d’affaires » profiter de leurs relations avec des politiques pour se faire attribuer des hectares de terre sous prétexte de réaliser des projets sociaux qui, au finish, ne sont pas accessibles au commun des Sénégalais. On a vu un fonctionnaire de l’Etat se faire attribuer des terrains en vue de la création d’une école nationale, terrains qui ont fini en parcellaire vendu à prix d’or. On a vu disparaître les réserves foncières de la Foire de Dakar. On a vu les agressions contre la forêt de Baobabs, les agressions contre la forêt de Mbao. En réalité, le foncier est vu par nos élites comme un moyen rapide et efficace d’enrichissement. Faisons un peu de fiction: L’Etat du Sénégal, en application de la loi n° 94/64 du 22 août 1994, décide de vendre à la société Mamadou Jean-Charles TALL et frères, un terrain faisant l’objet du titre foncier XXX/DG, propriété exclusive de l’Etat du Sénégal, (donc faisant partie du patrimoine privé de l’Etat) d’une superficie de 29 ha environ, au prix de 2.175.000.000 FCFA. L’Etat me permet d’acquérir au prix de 3107,142857 FCFA le m2, un terrain que je dois mettre en valeur.
Jusque là j’ai juste profité des opportunités qui s’offraient à l’homme d’affaires que je suis. Mais pour me vendre le terrain, l’Etat l’a inclus dans un programme prioritaire qui me fait obligation de construire dans un délai maximum de trente mois, un programme comprenant des villas et autres équipements touristiques. Si dix ans après l’échéance, mon programme n’est pas encore terminé et que l’Etat n’a pas repris son bien, alors il y a quelque chose qui ne tourne pas rond. Et il est normal que monsieur X, promoteur immobilier se demande pourquoi lui n’a pas bénéficié de terrains au prix de 3107 FCFA le m2. Il est normal que le Sénégalais lambda se demande pourquoi il ne trouve pas de terrain pour construire sa maison à moins de 80.000 voire 400.000 FCFA le m2.
Second exemple, l’Etat du Sénégal décide de construire un monument à la gloire de la lutte de libération des Noirs et contre le racisme. Il n’a pas prévu de budget pour l’érection de ce monument. La SCI Mamadou Jean-Charles TALL s’engage à payer le coût de ce monument (disons douze milliards de francs). En contrepartie de la cession d’un terrain de 14ha soit 140.000 m2 cédés à 85.714 FCFA le m2, prix un peu plus élevé mais qui, bien placé dans Dakar, me permettra de revendre les terrains, en faisant une plus-value conséquente. Sauf que, par avenant, l’Etat renonce à me vendre les terrains visés et me propose en substitution 21 ha (210.000 m2), juste à côté des premiers terrains, à 4410 FCFA, le m2 ainsi qu’un autre terrain proche de 7 ha (70.000 m2), à 8270 FCFA le m2.
Pour obtenir 280000 m2, bien situés (mettons sur la Corniche de Dakar) j’aurais donc déboursé 1.323.000.000 FCFA. A Dakar, en réalité, ces terrains valent au moins 420.000.000.000 FCFA sur la base de 150.000 FCFA le m2. Et suprême coquetterie, l’Etat acceptera de notifier que la valeur vénale des terrains qui m’ont été octroyés est inférieure au prix de 12.000.000.000 FCFA que je me suis engagé à verser pour la construction du monument à la gloire de la lutte de libération des Noirs et contre le racisme. Je suis donc un héros national qui a accepté de perdre environ 10 milliards de francs CFA pour la gloire de mon pays. Comme vous le voyez, les sommes en jeu sont vertigineuses.
Rassurez-vous, c’est de la fiction. Si j’avais réalisé une pareille opération, les inspecteurs d’Etat auraient démontré en moins de trente minutes que cette opération avait des relents pas très nets. Et je serai en prison depuis longtemps. Il y a aussi les joueurs de seconde division, ceux qui, parce qu’ils occupent un poste administratif leur permettant d’être au courant de certaines affaires, se sont constitué un patrimoine foncier considérable. Mais en fait, personne ne parle de ces deux niveaux d’élite. Ceux qui trinquent, ce sont les citoyens ordinaires dont les maisons sont détruites parce qu’ils ont acheté un terrain ayant les atours de la légalité. Sauf que certains avaient aussi un permis de construire. Ou occupaient une maison dont ils payaient régulièrement le loyer à l’Etat. Quand on joue en division d’honneur, il ne faut pas ignorer la loi. Ici interviennent les notions de transparence, de bonne gestion, d’égalité des citoyens devant la loi, d’éthique.
Tous ces scandales traduisent d’abord un déficit éthique dans notre pays. Ayant réalisé les opérations juteuses dont je parle plus haut, (de manière totalement fictive, bien entendu), j’appliquerai, sans vergogne aucune, l’une des tactiques de la première division : la transhumance que WIKIPEDIA définit comme suit : « La transhumance est la migration périodique du bétail (bovidés, cervidés, équidés et ovins) entre les pâturages d’hiver et les pâturages d’été. Elle a pour objectif l’engraissement du troupeau mais aussi sa reproduction.”
En langage trivial, on va brouter là où l’herbe est plus verte. Et comme par magie, cela nous rend plus vertueux. D’autant que les candidats à l’élection présidentielle oublient souvent leurs promesses de campagne de raser tout ce qui a été édifié en « violation des règles » et d’obliger tous les contrevenants à rendre gorge. Or on sait qu’au football, le rêve des divisions inférieures c’est de jouer comme en première division. Que l’on ne s‘étonne pas, dès lors, que le citoyen Lambda essaie, avec les moyens du bord d’user des mêmes recettes que l’élite.
Paysage idyllique au pays de l’Emergence. Et le must, ça se passe au cœur de la capitale. Ce qui conforte l’idée que nous sommes déjà dans le train de ladite Emergence. Il ne resterait plus qu’à faire rouler le Train Express régional (Ter) en attendant le Bus Rapid Transit (BRT). Pas de doute, le chef nous a bien eus. Vous vous souvenez de son opération de charme lors de la présidentielle, nous promettant de l’eau à gogo et que Dakar ne souffrirait plus jamais à cause de l’absence du liquide précieux ? Tant pis pour ceux qui ont cru à ses promesses et tant d’autres ! Si c’était pour chasser des nationaux et les remplacer par des Toubabs besogneux, on aurait préféré les premiers qui eux, franchement, se débrouillaient pas mal. On commence d’ailleurs à les regretter. A voir cette procession humaine errant dans les rues de la capitale comme des âmes en peine à la recherche d’eau, on se dit que nous avons été bien naïfs. Ces images nous renvoient loin, et pas dans un pays où l’on parle d’émergence avec des projets pour le moins loufoques dont beaucoup sont à l’arrêt. Ce liquide si précieux en ces temps de crise sanitaire, on nous promettait de nous le rendre plus accessible et à moindre coût. Mais voilà subitement que son prix prend l’ascenseur. Souffrons et geignons comme d’habitude. Les élèves en classe d’examen vont ainsi reprendre les cours. Qu’est ce qui a changé depuis l’ouverture avortée ? Apparemment rien ! Les choses ont même empiré. C’est ça gouverner en tâtonnant. Toujours les yeux rivés sur paris, écoutant la voix du maître. En tout cas, les coïncidences sont pour le moins troublantes. Et puis, le chef s’est bien conduit dans la gestion de la covid- 19. Déjà 76 morts. Un exploit ! Ses états-majors se disent satisfaits de son bon boulot. En attendant, les contaminés se comptent chaque jour par centaine. Et ça ne risque pas de s’arrêter de sitôt. Adieu, les belles vacances les pieds dans l’eau ! Vous avez dit pieds dans l’eau ? Vite un terrain de quelques hectares sur le Littoral !
KACCOOR
AFFAIRE BATIPLUS DEMISSION SURPRISE DU DG CHRISTIAN SAMRA.
Rebondissement dans l’affaire Batiplus. Le Dg Christian Samra a annoncé à la grande surprise sa démission. Inculpé et mis sous contrôle judiciaire dans l’affaire du scandale de près de 2,8 milliards qui secoue Batiplus, filiale du groupe Farès dont l’ancienne responsable des coffres, Rachelle, est en prison, Christian Samra a informé de sa démission. « Après un parcours professionnel réussi à l’étranger et au Sénégal, mon nom « Christian Samra » associé à celui de « Batiplus » dont j’assure la Direction Générale depuis 10 ans, se retrouve éclaboussé et calomnié sur la place publique depuis plus de trois mois. Cette campagne de diffamation orchestrée pour orienter l’opinion sur des sujets mensongers, outrageants, calomnieux et diffamatoires, fait suite à ma plainte contre X déposée en tant que Directeur Général le 6 Mars 2020 pour vols, détournements et tout autre délit que les enquêtes en cours permettront de déterminer suite au constat de malversations au sein de la société. Cette campagne de dénigrement et de désinformation visant à porter préjudice à mon intégrité, aux intérêts de Batiplus, à l’ensemble de ses employés et aux intérêts de ses actionnaires, est réalisée par des personnes qui expriment clairement leur volonté de nuire » indique Christian Samra dans sa lettre de démission. « Avec l’assistance de mes avocats constitués afin de faire éclater toute la vérité par les moyens de l’enquête en cours, afin de protéger la totalité des salariés qui subissent actuellement eux aussi les calomnies en conséquence de ma plainte, j’ai décidé de mettre fin à ma fonction de Directeur Général de Batiplus en proposant ma démission au conseil d’administration, qui l’a acceptée » conclut le désormais ex-dg de Batiplus. Pour rappel, avant d’atterrir à Batiplus, Christian Samra a fait une brillante carrière à l’international, notamment en France où il a dirigé la société décathlon, eh oui ! c’est de là-bas que les frères Farès étaient allés le chercher pour qu’il prenne la direction de la société Batiplus dont on sait ce qu’il en a fait puisque cette société à elle seule, à l’exception des autres filiales du groupe Farès, réalise un chiffre d’affaires annuel de 40 milliards de francs. En la personne de Christian Samra, le « Témoin » salue un grand manager que la mesquinerie de quelques Libanais et de sénégalais, hélas, a poussé à jeter l’éponge. car dans ce pays, on n’aime pas ceux qui réussissent !
A PROPOS DU PREMIER GOUVERNEUR DU SENEGAL : UN LECTEUR RECTIFIE LE COLONEL-ECRIVAIN MOUMAR GUEYE
dans notre édition d’hier, notre ami et sympathique lecteur-contributeur le colonel (Er) Moumar Guèye a fait une pertinente contribution intitulée : « Attaquer la statue de Faidherbe : non, Saint-Louis a d’autres priorités ! » dans son texte, le lanceur d’alertes Moumar Guèye déplorait et condamnait le fait que la clameur populaire alimentée par des activistes inspirés persiste à vouloir diaboliser la statue du général Louis Faidherbe. Néanmoins, l’écrivain a demandé ceux qui s’attendent à ce qu’il prenne la défense de Louis Faidherbe qu’ils se désillusionnent. « Je ne serai l’avocat de personne! Ce qui m’intéresse, c’est mon pays le Sénégal. ce qui m’intéresse c’est l’image et le destin de Saint-Louis du Sénégal, la plus belle ville du monde ! » Écrit-il. « (…) ce qui m’intéresse ce sont les Saint-Louisiens eux-mêmes, mais surtout ceux d’entre eux qui correspondent réellement à cette célèbre description du Saint-Louisien par le duc de Lauzun, premier gouverneur du Sénégal nommé en 1779 par le roi de France » lit-on dans sa contribution. Justement, c’est cette phrase qui a fait réagir certains de nos lecteurs. Dans le lot, un commandant de l’Armée en activité. « de grâce, il faut préciser que Poncet de La rivière était le premier gouverneur de Gorée et du Sénégal (1763-1768) et non duc de Lauzun. si je tiens à rectifier mon doyen et frère d’armes Moumar Guèye, c’est parce que « Le Témoin » est un journal très sérieux et très bien lu. Et cela peut induire en erreur pour ne pas dire en faute les élèves et étudiants en histoire » précise cet officier. « Le Témoin » est convaincu que l’honorable colonel Moumar Guèye va prendre note ! En tout cas, nous-mêmes, c’est une leçon qui vient de nous être donnée — ou rappelée — par cet officier très cultivé…
MOUSTAPHA TAMBADOU FELICITE PAR LE MINISTRE DE LA CULTURE ET DE LA COMMUNICATION
On le surnommait l’ « âme du ministère de la culture » pour avoir servi plusieurs ministres de ce département. Admis à faire valoir ses droits à la retraite, il n’en est pas moins resté actif à travers son cabinet. Nommé rédacteur général du rapport quadriennal sur la mise en œuvre de la convention sur la protection et la promotion de la diversité des expressions culturelles (convention Unesco de 2005), Moustapha Tambadou a été chaleureusement félicité par le ministre de la culture et de la communication, m. Abdoulaye Diop. Ceci pour la qualité du travail de son équipe et pour le respect de la date initiale du 30 avril fixée comme délai aux Etats - parties pour la fin de leurs travaux. Et malgré le report à cause de la pandémie. La rigueur, l’engagement et le sens abouti de l’organisation ont permis à m. Tambadou une telle performance. Il faut dire que m. Tambadou est formé à l’école de Senghor. Méthode et rigueur ! Salut à un éminent compatriote, très grand ami du « Témoin » de surcroît…
« LICI REW MI »
L’émission « Lici rew mi » de la radio Top Fm reçoit, ce samedi 20 juin, m. Moussa Baldé, économiste au ministère du plan et de la coopération. Il est membre de la cellule de communication de benno bokk yakaar, ancien chargé de la formation de la cojer et ancien président du comité scientifique des jeunesses bbY. Vous pouvez suivre l’émission sur la bande 97.8. L’émission est également disponible sur www.topfmdakar.com. A ne pas rater.
ECLAIRAGES POUR LE JOURNAL « LE TEMOIN » SUR L’ARTICLE DU CANAL 6
Dans la presqu’île du cap Vert, les déchets plastiques envahissent les plages avec les rejets domestiques drainés par les canaux à ciel ouvert de Fass, Soumbedioune, Rufisque, Bargny et Hann. Depuis 1955, date de sa création, le canal 6 long de 4 km entre Colobane et Hann déverse des milliers de tonnes d’ordures sur la plage de Hann. Les déchets solides organiques provenant des quartiers spontanés, les rejets mécaniques des garages, des ateliers, des industries et les plastiques de toutes tailles sont directement versés dans le canal 6 (…) Aujourd’hui 79 milliards Cfa ont été mobilisés pour dépolluer cette baie. Avec le soutien des autorités (ministre, préfet, maire, dg Onas ), le réseau de la baie de Hann regroupant plusieurs associations citoyennes et professionnels de la pêche a conçu, financé et construit un dégrilleur pour freiner le déversement des ordures à la mer en attendant l’assèchement définitif du canal dans 5 ans. Un dégrilleur est un ouvrage mécanique statique ou mobile qui retient les déchets solides pour protéger un système d’assainissement ou pour empêcher les déchets de finir en mer. Dans les différents bassins de rétention de la zone de captage de Dalifort, les dégrilleurs existent et sont même renforcés par des filets de pêche. Un dégrilleur sur le canal 6 trouve toute sa pertinence pour 3 raisons : participation financière des populations dans la dépollution de la baie de Hann après la signature du contrat de démarrage des travaux avec une collecte de plus de 2 millions Cfa. Exemple de participation à la préservation et à l’utilisation optimale des infrastructures d’ assainissement que sont les égouts, canaux , bassins, stations d’épuration, station de relèvement et dégrilleurs qui sont les objets de dégradations multiples avec leurs éventails de nuisances. L’autre raison, c’est l’atténuation des pollutions des plages par les canaux à ciel ouvert qui drainent les déchets solides surtout plastiques, une expérience qui peut être reproduite à Rufisque et Soumbédioune Un dégrilleur conçu par les techniciens locaux, réalisé par les ouvriers du quartier financé par une collecte est un exemple de co-construction qui est la voie pour un assainissement de qualité. Pour toutes ces raisons, notre réseau est convaincu que la bonne foi du journal « Le Témoin » a été abusée par les détracteurs.
Mbacke SECK Écologiste Sentinelle de la baie
Seydina Saliou Thioune en garde à vue
Le feuilleton du partage de l’héritage du défunt guide des «Thiantacounes», Cheikh Béthio Thioune, est en train de prendre une tournure dangereuse. Après l’incident qui s’est produit devant son domicile, Sokhna Bator, 4e épouse de Cheikh Béthio Thioune, a déposé une plainte sur la table du commandant de la brigade de gendarmerie de Mbour, Insa Seck. La plainte de Sokhna Bator vise le fils de sa coépouse, en l’occurrence Seydina Saliou Thioune, pour violation de domicile et coups et blessures volontaires portés sur son vigile. Convoqué par la gendarmerie, Seydina Saliou Thioune s’y est rendu hier. Seulement, il n’en ressortira pas de sitôt. Puisqu’il se trouvait dans les locaux de la brigade de gendarmerie de Mbour jusqu’au moment où on écrivait ces lignes. Selon nos sources, Seydina Saliou Thioune qui est placé en garde à vue y passera sa première nuit. Cette plainte de Sokhna Bator n’est que l’arbre qui cache la forêt. Car les fils du défunt guide des «Thiantacounes» ont décidé d’inventorier les avoirs de leur père et de procéder au partage de l’héritage comme le prévoit l’Islam. Ce qui ne sera pas une tâche aisée, parce que les fils de Cheikh Béthio accusent déjà les trois dernières épouses de leur père de vouloir faire main basse sur sa richesse. Ce n’est que le lancement du feuilleton.
Mamadou Talla en tournée au sud du pays
Le ministre de l’Éducation veut bien sauver l’année scolaire. Mamadou Talla, qui avait visité 8 régions lors de la reprise avortée, va reprendre son bâton de pèlerin pour constater de visu les mesures prises au niveau des établissements scolaires. Il entend vérifier de lui-même que les mesures sanitaires édictées par le comité national de gestion et de lutte contre la covid-19. Ainsi, il se rendra à Ziguinchor, Kolda et Sedhiou. Cette fois-ci, le gouvernement a décidé de reprendre les cours. Une excellente mesure du reste quand on sait qu’ailleurs dans certains pays les cours n’ont pas été arrêtés. Après l’économie, ce serait une grave erreur de perdre une année scolaire qui serait une tâche noire dans la gestion de Macky Sall.
Reprise des cours dans les universités en septembre ou octobre
Les étudiants vont prolonger leurs vacances. Le scénario le plus optimiste de la reprise des cours dans les universités est prévu entre les mois de septembre et d’octobre, d’après le ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation. Selon Cheikh Oumar Hann, la photographie de la situation dans les différentes universités montre qu’il est possible de reprendre en septembre pour finir au 31 décembre, soit 19 semaines pour sauver le second semestre. Les conditions pour une reprise optimale des cours sont en train d’être étudiées, a-t-il dit. Il a engagé les directeurs d’Ufr et les instances académiques à trouver un dispositif qui sera capitalisé pour les années futures.
Marième Faye Sall chez Khalifa Sall et Mimi Touré
L’ancien maire de Dakar a eu la surprise hier de recevoir la Première Dame Marième Faye Sall, à la tête d’une délégation. Faisant fi du contentieux qui avait opposé son époux et Khalifa Sall, la Première Dame est allée présenter ses condoléances à l’ancien édile de Dakar suite au décès de sa mère. Marième Faye Sall a été accueillie par Khalifa Sall et ses camarades politiques. L’épouse du chef de l’Etat s’est rendue, par la suite, chez la présidente du Conseil Economique, Social et Environnemental (CESE) pour également présenter ses condoléances. Aminata Touré a perdu aussi sa mère.
Le Frn apporte son soutien à Aïda Mbodj
Le Front de Résistance Nationale (Frn) s’indigne des menaces de mort contre la députée Aïda Mbodj. Cette coalition de l’opposition pensait que ces pratiques d’une autre époque étaient révolues au Sénégal. D’après le coordonnateur Mouhamadou Moctar Sourang, le Frn a été informé par la députée Aïda Mbodji qu’elle a fait l’objet d’une menace de mort au téléphone, mercredi, par un individu ayant utilisé un numéro privé suite au dépôt de sa question orale à l’Assemblée Nationale pour interpeller le Gouvernement sur la gestion de la «Force Covid-19». Aïda Mbodj peut compter sur le soutien du Front, si toutefois elle décide de porter plainte. Selon Mouhamadou Moctar Sourang, le Frn est prêt à l’accompagner dans toutes les procédures judiciaires qu’elle jugera utiles pour identifier, interpeller, poursuivre et sanctionner les responsables de tels actes indignes de notre démocratie. Pour Moctar Sourang, la démocratie fait partie de l’Adn de notre pays, et signifie notamment un débat et une compétition libre entre les différents acteurs, sans menace aucune ou autre procédé pour museler des adversaires.
Sabodala gold offre un iflash au gouvernement
La société Sabodala Gold Operations (SGO), filiale sénégalaise de la compagnie minière canadienne Teranga Gold Corporation, a procédé à la remise de don d’un appareil de sérologie qu’elle a offert au Centre hospitalier universitaire (CHU) de FANN, afin de renforcer ses capacités à tester les cas suspects dans le cadre de la lutte contre la pandémie du COVID-19. La cérémonie a eu lieu ce jeudi 18 juin 2020 dans l’enceinte de l’établissement hospitalier, en présence des autorités. Cet appareil appelé automate iflash réalise environ 200 tests par heures et vient en complément au test classique (la RT-PCR). L’acquisition de cet outil va renforcer la capacité de riposte du Sénégal à la Covid-19 et relève le niveau du plateau technique médical du Sénégal, lit-on dans une note parvenue à L’As.
Le cadre unitaire de l’Islam offre 150 kits à la Grande Mosquée
En perspective de la réouverture aujourd’hui de la Grande Mosquée de Dakar, le Cadre Unitaire de l’Islam au Sénégal (Cuius) a remis hier 150 kits de lavage des mains équipés de pédales, à la mosquée et aux daara. Le don est remis par le président du Cuis, Cheikh Tidiane Sy Al Amine, pour participer à la lutte contre la Covid-19. A l’en croire, on ne doit pas laisser le virus envahir les mosquées. Il s’agit d’un geste symbolique parce qu’il n’est pas question de relâcher, même s’il y a eu assouplissement de l’état d’urgence. Le coût des kits est estimé à 10 millions Fcfa. Conscients de leurs responsabilités, ces hommes de Dieu, dit-il, ont choisi de rouvrir les portes de la mosquée tout en prenant des précautions. Dans la même optique, l’imam Adama Lo, président du collectif des daara du Sénégal, magnifie l’acte parce que le don est arrivé au bon moment.
Soutien des cadres de BBY à Macky Sall
La coordination nationale des cadres de Benno Bokk Yaakaar (Bby) a salué le souci d’équilibre affiché, à tout moment, par le Président Macky Sall dans la gestion de la pandémie. Le coordonnateur du cadre, Alpha Bayla Guèye, magnifie la gestion proactive, d’anticipation et dynamique du chef de l’Etat, qui constitue le gage d’une victoire proche contre la Covid-19 au plan national. Toutefois, les cadres de la mouvance présidentielle souhaitent qu’une communication particulière soit élaborée envers les personnes vivant avec une comorbidité et qu’un dispositif de prise en charge précoce soit mis en place dans les meilleurs délais. Quand au bradage du littoral, les cadres de Bby marquent leur étonnement par rapport à cette tension subite sur l’emprise du littoral. A les en croire, toutes les agressions du littoral remontent à la gestion du régime de Me Abdoulaye Wade, c’est-àdire sur la période 2000-2012. Ils prennent la défense du Président Macky Sall qui, disent-ils, n’a jamais encouragé des projets à caractère spéculatif. Les cadres demandent une application stricte des textes organisant l’occupation du littoral et encouragent le Gouvernement dans sa volonté de valoriser le littoral pour le bien de toute la communauté.
Un réseau de faux monnayage et trafic de véhicules démantelé
L’Office Central de Répression du Trafic Illicite des Stupéfiants (Ocrtis) a encore frappé fort le milieu interlope. Cette fois-ci, c’est la brigade régionale des stupéfiants (Brs) de Thiès qui a fait tomber une bande de trafiquants de faux billets de banque et de véhicules. En effet, dans le cadre de la lutte contre le trafic de drogue et le crime organisé, la Brigade régionale des stupéfiants (Brs) de Thiès a saisi une importante quantité de billets noirs. D’après le bureau des relations publiques de la police (Brp) qui donne l’information, dans la nuit du 17 au 18 juin 2020, les éléments de la brigade régionale des stupéfiants (Brs), exploitant une information sur le trafic de drogue, ont démantelé un réseau de faux monnayage et de trafic de véhicules volés. Les policiers ont réussi à interpeller deux individus et saisi 21,080 millions Fcfa, un véhicule de marque Range Rover déclaré volé et un arsenal de fabrication de faux châssis de véhicules. Les deux mis en cause sont en garde à vue en attendant que l’enquête soit bouclée.
Remise par visioconférence du prix Macky Sall pour la recherche
Le Conseil Africain et Malgache pour l’Enseignement supérieur (Cames) procédera le 26 juin, par visioconférence, à la remise publique du prix Macky Sall pour la recherche, annonce un communiqué transmis jeudi à «L’APS». La remise publique du prix aura lieu par visioconférence le 26 juin 2020 à 14 h, et en présentiel à une date ultérieure, dans un cadre solennel. Selon le communiqué, ce prix, sous sa première édition, est décerné au «Programme thématique de recherche-santé » (Ptr-Santé), pour son projet fédérateur intitulé «African Life Story Of Covid-19 (Also-Covid19)». «Le prix Macky Sall pour la Recherche, doté cette année d’un montant total de 60 millions Fcfa, a été conçu comme un fonds d’amorce, pour fédérer les projets des programmes thématiques de recherche du Cames (Ptrc) liés à la pandémie de Covid-19 et amener les enseignants-chercheurs et chercheurs de l’espace Cames, à travailler en réseaux multi-pays et à s’apprêter à répondre aux appels à projets complétifs à l’international», précise le communiqué. Le Ptr-Santé s’est distingué pour son projet pluridisciplinaire et fédérateur (coordonné par Fatou Bintou Sarr, professeur titulaire à l’Université de Thiès), visant à mieux comprendre la dynamique de la Covid-19, dans les pays de l’espace Cames et en tirer des leçons pour accroître leur résilience face aux maladies émergentes.