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1 octobre 2025
ON PERD DU TEMPS AVEC MACKY SALL
Après les ministres du gouvernement, le député Ousmane Sonko, le député Mamadou Diop Decroix a fait une visite hier à Keur Massar pour s’enquérir de la situation des sinistrés.
Après les ministres du gouvernement, le député Ousmane Sonko, le député Mamadou Diop Decroix a fait une visite hier à Keur Massar pour s’enquérir de la situation des sinistrés. Pour le parlementaire, il faut que les populations s’organisent parce que le Sénégal perd du temps avec le Président Macky Sall qui a failli.
Manifestement, les quartiers Camille Basse et de l’Unité 3 de Keur Massar sont devenus les destinations privilégiées des hommes politiques ces temps-ci. Après les ministres Aly Ngouille Ndiaye et Serigne Mbaye Thiam qui ont lancé le plan ORSEC dans cette localité, le président du PASTEF Ousmane Sonko, hier le député Mamadou Diop Decroix a rendu visite aux sinistrés de ces zones très touchées de Keur Massar.
Constatant l’ampleur des dégâts, le parlementaire a soutenu que c’est vraiment le désarroi. « D’abord, je ne sais pas qui a dit que ce sont des parcelles assainies et qui a vendu ces parcelles là aux populations. On me dit que c’est la SNHLM. Si c’est vrai, il faudra qu’elle s’explique », s’alarme M. Decroix accompagné de quelques membres de son parti avant d’ajouter : « Comment cette société a pu dire aux populations que les zones sont assainies, que les gens peuvent venir habiter alors que manifestement, ici, c’est un lac. On a fait habiter les populations dans un lac. »
Selon lui, si le gouvernement veut vraiment travailler sérieusement, il devra d’abord essayer d’identifier les responsabilités dans cette affaire. Revenant sur les mesures annoncées par le Président Macky Sall pour venir en aide aux populations sinistrées, manifestement, il déclare sans langue de bois : « Je ne crois plus aux annonces faites par le Président Macky Sall. Franchement, on perd du temps avec lui. Moi, je pense qu’il faut parler avec les populations en leur demandant de s’organiser en attendant que la situation change parce que l’Etat a failli. » Il rappelle en outre que la région de Dakar est une presqu’île et elle ne peut pas s’étendre.
Dakar, insiste-t-il, n’est pas comme Niamey ou Ouagadougou et les gens continuent de venir. « Et si la superficie ne peut pas s’étendre, les gens sont obligés d’habiter là où ils peuvent habiter y compris dans des zones inondables, parce qu’il n’y a pas d’opportunité à l’intérieur », pense l’ancien ministre de la communication sous le régime du président Abdoulaye Wade. A l’en croire, l’approche du gouvernement est superficielle et sans vision. Il faut créer des opportunités, d’après lui, à l’intérieur du pays pour ceux qui sont à Dakar qui, à leur corps défendant, aurait préféré avoir des opportunités là où ils habitent.
Par ailleurs, il a soutenu que tous les gouvernements qui se sont succédé ont une part de responsabilité dans ce problème des inondations. « Seulement, ce gouvernement fera bientôt 10 ans au pouvoir et avait annoncé un programme de 75O milliards. Mais manifestement, c’est du vent. Le Président demande lui-même qu’on fasse l’audit de cette affaire », fulmine le parlementaire.
LES CHANTIERS IMPOSSIBLES DE MACKY SALL
C’est une lapalissade de dire que 2020 est une année très spéciale avec le Plan Orsec suite aux inondations et la gestion de la pandémie de Covid-19 qui a fait beaucoup de victimes et ralenti l’activité économique mondiale
C’est une lapalissade de dire que 2020 est une année très spéciale à cause de la pandémie de Covid-19 qui a fait beaucoup de victimes et ralenti l’activité économique mondiale. Au Sénégal, le Président Macky Sall devra faire face à des inondations avec leur lot de dégâts. A cela s’ajoute un climat social délétère qui est loin d’être à sa faveur.
Peine de mort. C’est la sentence que le Président Macky Sall aurait demandée contre celui qui a dit qu’après la pluie, c’est le beau temps. Car pour le chef de l’Etat, le climat qui a suivi les pluies des derniers jours est tout sauf joyeux à cause des conséquences alarmantes qu’elles ont engendrées. Plusieurs localités du pays ont été inondées, des maisons abandonnées, 6 pertes en vies humaines enregistrées, dégâts inestimables. Le vent est trop fort pour Macky Sall et son régime. De plus, le plan décennal qui avait été mis en place par le régime dès les premières heures de son avènement en 2012 n’a pas manifestement porté ses fruits.
Alors que le chef de l’Etat a demandé un rapport détaillé de ce programme, une salve de critiques commence à pleuvoir sur le régime concernant ledit plan. Face aux journalistes mardi dernier, le leader de Pastef avait indiqué que le gouvernement peine à réaliser le dixième de ce qu’il avait annoncé. Selon Ousmane Sonko, sur les 285 milliards qu’il devait recevoir dans le cadre du programme, l’Office National de l’Assainissement du Sénégal(Onas) n’a mobilisé que 48 milliards en 9 ans. Si ces données se confirment, cela montrerait toute la difficulté qu’éprouve le régime pour exécuter ce programme qui devait régler définitivement le problème des inondations au Sénégal. Et si les ressources n’avaient pas été mobilisées depuis lors, certains se demandent comment le Président Macky Sall pourra obtenir l’argent dans un contexte marqué par la Covid-19.
En effet, ces inondations surviennent au moment où le Sénégal est en proie, comme tous les pays du monde, à une crise sanitaire sans précédent qui, même si elle a connu une accalmie ces derniers jours, continue de sévir. Et malheureusement, il sera difficile pour les populations de respecter les mesures barrières édictées pour endiguer la pandémie, surtout si elles habitent dans les zones sinistrées. Ce qui constitue un frein considérable dans la gestion de la maladie. D’autant que le département de Pikine qui est l’épicentre de l’inondation à Dakar est aussi fortement touché par la Covid19. Une maladie qui a engendré des conséquences économiques néfastes. En effet, le gouvernement tente de relancer une activité économique qui était mise en sourdine pendant 3 mois à cause de l’Etat d’urgence décrété au mois de mars par le président de la République Macky Sall.
Ainsi, plusieurs pans de l’économie sénégalaise ont durement senti ce ralentissement. D’autant que le gouvernement n’a pas pu dégager, malgré les assurances des ministres dédiés, le fonds de 1 000 milliards annoncé pour fait face aux conséquences économiques causées par le virus. Une situation intenable qui avait poussé le chef de l’Etat à lever l’Etat d’urgence malgré une progression fulgurante des cas positifs de Covid-19. Mettant en place dans la foulée un Programme de Résilience Economique et Social afin de renforcer le système de santé et soutenir les ménages, la diaspora, les entreprises et leurs salariés.
LE LANCEMENT DU TER ENCORE REPOUSSE EN 2021
Par ailleurs, cette conjoncture économique a donné un sacré coup de massue aux grands projets de l’Etat comme le Train Express Régional(TER). Ainsi, aux nombreuses critiques suscitées par sa mise en œuvre, certains opposants et économistes soulignant que ce n’est pas une priorité pour le Sénégal, viennent se greffer les problèmes liés à son démarrage. Le lancement annoncé depuis deux ans tarde à se concrétiser. Et une nouvelle date a été encore annoncée par le gouvernement : 2021. Les autres projets comme le BRT ont aussi du mal à voir le jour.
LA TURQUIE SURVEILLE SES ARRIERES AU SENEGAL
Après la visite du président Recep Tayepp Erdogan en janvier, c’est son ministre des Affaires étrangères qui revient à la charge, certainement pour faire le point des acquis et poser les jalons de nouvelles collaborations
Le ministre des Affaires étrangères de la République de Turquie effectue depuis hier une visite de travail de deux jours au Sénégal. Accompagné d’une délégation de hauts fonctionnaires de Son Département, Mevüt ÇAVUSOGLU sera d’ailleurs reçu aujourd’hui par le Président Macky Sall. Cette visite fait suite à celle du chef de l’Etat turc Recep Tayepp Erdogan effectuée en janvier dernier et ayant débouché sur la signature de nombreux accords.
Et si la Turquie surveillait ses arrières en Afrique et particulièrement au niveau de sa porte d’entrée, le Sénégal ! Les ambitions d’Istanbul pour le continent ne sont pas cachées tant sur le plan géopolitique et stratégique que sur le plan économique. Des appétits qu’elle partage avec d’autres prétendants tels que la Chine, la France, entre autres puissances. Mais la Turquie est bien partie dans sa conquête, tout au moins au Sénégal où il est devenu un partenaire privilégié.
Après la visite du président Recep Tayepp Erdogan en janvier, c’est son ministre des Affaires étrangères, Mevüt ÇAVUSOGLU qui revient à la charge, certainement pour faire le point des acquis et poser les jalons de nouvelles collaborations. Il sera reçu aujourd’hui par le président de la République du Sénégal, Macky Sall. Après avoir été accueilli hier par le Secrétaire d’Etat Moïse Sarr, il avait rencontré dans l’après-midi les hommes d’affaires turcs.
Au menu aujourd’hui, une audience dans la matinée avec son homologue Amadou BA suivie de signature d’Accord avant d’être reçu au palais de la République en fin de matinée. Il faut dire que la Turquie a intérêt à protéger ses arrières, surtout que la France revient en force dans le pays. Cependant, les échanges commerciaux sont au beau fixe entre Istanbul et Dakar. Ils veulent atteindre la barre des 600 milliards de francs CFA en 2020 pour renforcer les échanges commerciaux des deux Etats.
Les entreprises turques sont présentes dans beaucoup de secteurs et sont au cœur de grands projets dans le pays. Il en est ainsi de la réalisation du stade olympique de 50 000 places à Diamniadio ainsi que le grand projet infrastructurel d’installation d’une aciérie par le holding Tosyali. Celui-ci va dans un premier temps investir 100 millions de dollars et à terme 400 millions de dollars. Ce projet qui a fait polémique dans le pays consiste à mettre une unité de fabrication de métal, de fer à béton en attendant de soumettre une demande pour faire la remontée de filière. C’est-à-dire importer le fer et voir aussi dans quelle mesure il pourrait être autorisé à exporter le fer. Les Turcs sont également impliqués dans l’achèvement des travaux de l’AIBD, la construction du Centre international de conférence Abdou Diouf (CICAD) du complexe multifonctionnel « Dakar Arena », le Centre d’exposition, le marché d’intérêt national et la gare des gros-porteurs entre autres… Sans compter la participation d’entreprises turques et sénégalaises dans le cadre de la réalisation du TER.
LE SENEGAL, DE PLUS EN PLUS DEPENDANT DE LA TURQUIE !
L’économie sénégalaise devient ainsi de plus en plus dépendante de la Turquie. Dans le cadre de la diversification du partenariat, le Président Macky Sall avait sollicité, lors de la visite d’Erdogan en janvier, que l’arachide sénégalaise puisse pénétrer le marché turc après avoir pénétré le marché asiatique et européen dans le passé à travers l’huile d’arachide. L’ascendance de la Turquie sur le Sénégal fait que les autorités sénégalaises sont souvent enclines à satisfaire les caprices de l’homme fort d’Ankara taxé de dictateur par les Occidentaux. C’est dans ce sens que le Président Macky Sall l’avait soutenu à combattre le mouvement Feto au Sénégal. On se rappelle en effet la fermeture des écoles Yavuz Selim au Sénégal suite à la demande d’Ankara. Les autorités sénégalaises, pour garder de bonnes relations avec l’Etat turc, avaient décidé de fermer ces écoles d’excellence parce qu’affiliées tout simplement au mouvement Feto. Après avoir réussi à faire fermer Yavuz Selim, la Turquie a installé la fondation Maarif, actuellement active au Sénégal avec 13 écoles.
CERTAINS AMIS CHEFS D’ETAT M’AVAIENT DEMANDE DE FAIRE UN TROISIÈME MANDAT
Mohamed Ould Abdal Aziz, ancien président de la Mauritanie a fait la révélation sur France 24
Modifier la constitution de la Mauritanie afin de briguer un troisième mandat. C’est le conseil que certains Chefs d’Etat africains ont fait à l’ancien Chef d’Etat, Mohamed Ould Abdal Aziz. L’ancien homme fort de la Mauritanie a fait la révélation sur France 24 hier, jeudi 10 septembre. Ce qui va encore relancer le débat sur le 3ème mandat qui fait rage dans la sous-région avec notamment les cas de la Cote d’Ivoire et de la Guinée. Le Sénégal étant sur la liste d’attente.
D’aucuns estiment, à tort ou à raison, que les Chefs d’Etat africains, particulièrement, ceux de l’Afrique de francophones, agiraient en une sorte de syndicat. Et qu’ils se soutiendraient mutuellement pour se maintenir au pouvoir en violation des chartes fondamentales de leur pays respectif. Tout porte à le croire. Surtout suite à la sortie de l’ancien président de la Mauritanie, en maille à partir avec la justice de son pays où il est accusé de tentative de coup d’Etat.
Répondant à cette question de nos confrères de France24, Mohamed Ould Abdel Aziz a confié que certains de ses amis chefs d’Etat l’avaient conseillé de modifier la constitution pour se maintenir au pouvoir. «J’avais la possibilité de faire un coup d’Etat constitutionnel avec mes 102 députés. Je l’ai refusé. Je n’ai jamais voulu faire un troisième mandat. Donc pourquoi ferai-je un coup d’État alors que j’avais la possibilité juridique de changer la constitution avec l’appui de plus de 102 députés», a-t-il déclaré. Et d’ajouter : «il est vrai que certains de mes amis Chefs d’Etat me l’ont souvent demandé ; ils ont même insisté pour que je fasse un 3ème mandat. Mais j’ai refusé. J’ai préféré respecter la constitution de mon pays dans lequel, j’ai incrusté la démocratie».
Même si Mohamed Ould Abdel Aziz ne cite pas nommément «ses» amis Présidents, on ne peut ne pas penser à ce qui se passe présentement en Côte d’Ivoire avec Alassane Drame Ouattara, qui, après avoir déclaré qu’il ne briguerait pas un troisième mandat, a fini parfaire une volte-face de 180° suite au décès d’Amadou Gon Coulibaly. En Guinée également, Alpha Condé a procédé à la modification de la constitution et a vu la candidature validée par le conseil constitutionnel hier, jeudi 10 septembre. Au Sénégal, alors que le Chef de l’Etat, Macky Sall, a déclaré avoir limité les mandats à deux en interdisant à un Président de la République de faire plus de deux mandats successifs, il a fini par installer un doute avec son «ni oui, ni non».
“JE SUIS VICTIME D’UNE VENDETTA POLITIQUE”
Par ailleurs, l’ancien Chef de l’Etat de la Mauritanie a qualifié toutes les accusations à son encontre, et notamment celle selon laquelle il aurait tenté de vendre une île mauritanienne au Qatar d’”histoires créées de toutes pièces”. Il assure, dans un entretien accordé à France 24, “tout assumer” de sa présidence. Mohamed Ould Abdel Aziz, a indiqué être plutôt la cible d’une “vendetta politique” menée par le régime de son successeur et ancien bras droit, Mohamed Ould Ghazouani.
L’ORIGINE DES FONDS D'URGENCE CONTRE LES INONDATIONS DIVISE
D’où compte-t-il-tirer ces fonds ? Existe-t-il au Sénégal un budget destiné spécifiquement aux catastrophes et calamités ? Des économistes apportent des réponses à ces interrogations de manière divergente
Pour faire face aux inondations causées par les fortes pluies qui se sont abattues sur l’ensemble du territoire national, le Président de la République Macky Sall a dégagé une enveloppe de 10 milliards de francs Cfa. D’où compte-t-il-tirer ces fonds ? Existe-t-il au Sénégal un budget destiné spécifiquement aux catastrophes et calamités ? Des économistes apportent des réponses à ces interrogations de manière divergente toutefois.
En réunion d’urgence, le Chef de l’Etat Macky Sall a décidé de dégager un montant de 10 milliards de francs Cfa pour venir en aide aux sinistrés des inondations causées par les fortes pluies. D’où compte-t-il tirer ces fonds ? Y a-t-il un budget pour les catastrophes ? La loi de finances du Sénégal a-t-elle bel et bien prévu des lignes de crédits pour les catastrophes et autres imprévus ?
Selon l’économiste et écrivain El Hadji Mansour Samb, il s’agit des réserves de précaution. « Il y a des imprévus. La loi organique de la loi des finances en son article 51 prévoit la réserve de précaution qui peut constituer 5% des crédits ouverts aux titres des dépenses de personnel. C’est ce que l’on appelle le taux de mise en degré. Dans la loi de finances rectificative de 2020, elles sont estimées à 40 milliards de francs Cfa pour tous les ministères. C’est là-bas que l’Etat va puiser ces 10 milliards pour faire face aux inondations », renseigne-t-il.
Par contre, l’économiste Meissa Babou, professeur à l’université Cheikh Anta Diop de Dakar, pense que s’il y avait un budget, le Président de la République n’allait pas prendre sur lui la responsabilité de décaisser ces 10 milliards. « Cela veut dire que ce budget n’existe pas. Aussi à chaque fois qu’un sinistre se passe, le Président prend la responsabilité d’aller faire un réaménagement budgétaire et sortir l’essentiel. De toute façon, ce n’était pas prévu. Ce n’est pas une ligne qui était disponible, consommable à volonté sans qu’on ne dérange des lignes de crédits de plusieurs ministères », soutient-il.
Poursuivant, le Pr Babou indique : « je ne sais pas sur quel levier ils se sont appuyés, mais dans un pays, on ne peut pas dépenser un seul franc sans toucher au budget. Cela devrait faire l’objet d’une rectification si la ligne de crédits n’existait pas ».
MACKY SALL EN ROUE LIBRE
Après des mois de concertations plus ou moins heurtées, les acteurs politiques et civils regroupés au sein de la commission cellulaire du dialogue politique ont mis fin à leurs échanges au terme de leur première phase de discussions.
Après des mois et des mois de concertations plus ou moins heurtées, entrecoupées par une longue pause due à la pandémie du nouveau coronavirus, les acteurs politiques et civils regroupés au sein de la commission cellulaire du dialogue politique ont mis fin à leurs échanges au terme de leur première phase de discussions. La rationalisation du calendrier électoral a bouclé la boucle en consacrant encore le règne des divergences de positions structurelles entre majorité, opposition, non alignés et société civile. Retour sur les temps forts et faibles, tops et flops de concertations boycottées par certains partis de l’opposition et diligentées, sur fond de calcul politicien, par un maître du jeu tacticien disposant désormais des coudées franches pour exécuter son agenda politique.
Dans la foulée de sa réélection avec plus de 58% de suffrages valablement exprimés au premier tour de la présidentielle de février 2019, le président Macky Sall qui avait instauré sur le dos de l’opposition politique la stratégie gagnante du parrainage citoyen, sur fond de contestations et de frictions, appelait à un dialogue national «sans exclusive» pour permettre au Sénégal de confirmer son option dynamique de l’émergence et de «bâtir ensemble une gouvernance concertée». C’est ainsi que lors de sa prestation de serment du 2 avril 2019, Macky Sall lançait son fameux appel au dialogue à ses adversaires politiques avant de faire savoir, le 28 mai 2019, à la Journée instituée du dialogue, que «la démocratie ne saurait ou ne devrait être réduite à la confrontation permanente entre pouvoir et opposition, entre majorité et minorité».
Sous la diligence de l’ancien ministre de l’Intérieur, Famara Ibrahima Sagna, et le Général à la retraite Mamadou Niang, une commission cellulaire du dialogue politique était mise en route en parallèle à d’autres commissions, bien entendu et en mode fast-track, avait-on dit, pour trouver des éléments de consensus autour du processus électoral qui ne faisait pas l’unanimité entre acteurs politiques, quoiqu’il ait subi à maintes reprises un toilettage destiné à susciter des accords dynamiques entre partis politiques. Mais la realpolitik semblait rattraper à chaque élection les acteurs et générait bisbilles et démêlés autour des règles du jeu, moyennement des résultats.
Boycottées par une frange de l’opposition comme Pastef/ Les Patriotes d’Ousmane Sonko, arrivé troisième à la dernière présidentielle, le Parti de l’unité et du rassemblement (Pur) autre challenger à la présidentielle, le Cds d’Abdoul Mbaye et Mamadou Lamine Diallo, et moyennement par le Pds de Me Abdoulaye Wade qui n’avait envoyé qu’une délégation de représentation et/ou de figuration avec Oumar Sarr et cie, les concertations sur le processus électoral avançaient cahin-caha. Avec une majorité qui se figeait dans ses positions, ne lâchant du lest qu’au compte-goutte, sur la base stricte de ses positions partisanes. Des accords sont quand même constatés au cours de ces échanges politiques. Et ils peuvent se résumer autour du report des élections locales, de l’audit du fichier électoral et de l’évaluation du processus, de l’élection au suffrage universel direct des maires et aussi des présidents de conseil départemental, têtes de liste majoritaire.
Pour les questions locales ainsi, les acteurs avaient réussi à s’accorder sur l’harmonisation du pourcentage de la répartition des sièges des élections départementales avec les élections municipales (45% au scrutin de liste majoritaire et 55% au scrutin de liste proportionnelle). Ou encore l’accord sur le règlement intérieur pour permettre à l’opposition d’accéder à certains postes au niveau des commissions dans les mairies ou autre principe de financement public des partis politiques. Des acquis assez timides somme toute par rapport aux grandes attentes d’un processus électoral ou d’un jeu politique soucieux de véritables certitudes.
FLOPS A LA PELLE
Face à une majorité présidentielle prompte à opposer son véto, un statu quo notoire était noté sur beaucoup de points de concertations. Les sessions de la Commission politique du dialogue national n’ont pas ainsi permis aux différents acteurs de trouver un consensus sur le cumul des fonctions de chef de parti politique et de président de la République.
Outre ce désaccord, d’autres points de discussions n’ont pu franchir la barrage du pôle majoritaire comme l’arrêté Ousmane Ngom qui interdit toute manifestation au centre-ville de Dakar, le délit d’offense au chef de l’Etat, véritable arme du pouvoir établi contre l’opposition politique, la question du bulletin unique, de la caution, des autorités en charge des élections (Cena, Cnra, le ministère en charge des élections....) et du rôle de la justice dans le processus électoral. Voire du parrainage à la présidentielle même si sur la question du parrainage aux élections locales, le bloc majoritaire a validé sa suppression pour les prochaines joutes. Le statut du chef de l’opposition, lui, sera jeté en pâture à l’opposition, histoire de la diviser davantage, en la laissant s’égosiller pour celui qui devait en bénéficier entre le patron de l’opposition parlementaire (Me Abdoulaye Wade du Pds) et le candidat arrivé deuxième à la dernière présidentielle (Idrissa Seck de Rewmi).
Entre temps, le chef de l’Etat qui avait réussi à confiner son opposition dans le dialogue politique, pouvait librement dérouler son agenda politique vers un troisième mandat, selon certains ou occuper totalement l’espace politique au lendemain de sa réélection. Etant entendu qu’un report des élections locales au plus tard le 28 mars 2021 le libérait de toute entrave à l’exécution de ses politiques de décentralisation, face à des élus locaux revanchards de l’opposition.
La première phase des échanges du dialogue politique a été d’ailleurs bouclée avant-hier, mercredi, avec la question de la rationalisation du calendrier électoral avec une majorité qui espérait pouvoir y accoler le report des législatives de 2002 pour arriver à un couplage avec la présidentielle. Toute chose à laquelle l’opposition, les non-alignés et la société ont opposé leur véto, en exigeant toute application du schéma de couplage de la présidentielle avec l’élection des députés pour après 2024.
En fin de compte, au terme de l’exercice, force a été de constater que la majorité a encore dicté le ton de ces concertations et que le président Macky Sall, patron de l’Apr, auquel un rapport synthétique des conclusions sera transmis instamment reste toujours le maître du jeu et le tambour-major du processus électoral.
En attendant que sa majorité mécanique valide à l’Assemblée nationale les points d’accord du dialogue politique qui consolideront les bases présentes de sa suprématie dans le landerneau politique sénégalais.
AFFAIRE YAYA AMADOU DIA, CHEIKH AHMED TIDIANE COULIBALY ENTRE DANS LA DANSE
Le Premier président de la Cour suprême est désormais impliqué dans le différend qui a opposé dernièrement le Premier président de la Cour d’appel de Kaolack, Pape Ousmane Kane et le juge Yaya Amadou Dia
Le Premier président de la Cour suprême, Cheikh Ahmed Tidiane Coulibaly, est désormais impliqué dans le différend qui a opposé dernièrement le Premier président de la Cour d’appel de Kaolack, Pape Ousmane Kane et le juge Yaya Amadou Dia. Il est en effet chargé d’arbitrer.
Dans un communiqué envoyé à la rédaction hier, jeudi 10 septembre, le ministère de la Justice, dirigé par Me Malick Sall, Garde des Sceaux, informe que l’Inspection générale de l’administration de la justice (Igaj), après enquête, lui a remis, le mardi 8 septembre, son rapport. Me Malick Sall a transmis le rapport au Premier président de la Cour suprême, Cheikh Ahmed Tidiane Coulibaly hier, jeudi 10 septembre. Ce dernier ne manquera pas d’y apporter un traitement approprié.
Pour rappel, le ministère de la Justice avait saisi l’Igaj pour qu’une enquête soit menée dans les allégations de corruption portées par le juge Yaya Amadou Dia à l’encontre du Premier président de la Cour d’appel de Kaolack. Des lettres qui datent du mois d’avril avaient été publiées dans la presse. Le Premier président de la Cour d’appel de Kaolack a, par la suite, tenu une conférence de presse pour apporter sa réplique.
DES CENTAINES D’HECTARES PERDUS
Les récentes fortes pluies n’ont pas épargné les producteurs de riz basés au niveau de la Vallée du Fleuve Sénégal
Les récentes fortes pluies n’ont pas épargné les producteurs de riz basés au niveau de la Vallée du Fleuve Sénégal. Celles-ci ont impacté sur les récoltes de la campagne de contre saison chaude 2020. En effet, 2% des superficies globales n’ont pas été récoltés à cause des pluies torrentielles. L’annonce est faite par le Directeur Général de la SAED qui parle de perte de plusieurs hectares. Aboubacry Sow révèle cependant que les 50% d’emblavures ont déjà été dépassées par rapport à cette campagne hivernale qui vise 40.000 hectares contre 50.000 en contre saison chaude 2020.
Les campagnes se succèdent au niveau de la Vallée du Fleuve Sénégal où les acteurs s’attèlent toujours à “emblaver le maximum de superficies afin que la Vallée puisse contribuer de manière sensible au Programme National d’Autosuffisance en Riz (PNAR)”. Dixit, le Directeur Général de la SAED, Aboubacry Sow.
À l’en croire, «c’est plus de 50.000 hectares qui ont été emblavés en riz en campagne de saison sèche chaude 2020». «Cela constituait un record car, c’est pour la première fois au niveau de la Vallée qu’une superficie aussi importante a été emblavée. Et aujourd’hui, les récoltes sont presque terminées», a dit le patron de la SAED qui a signalé toutefois quelques difficultés rencontrés par les producteurs. En effet, celles-ci sont relatives aux fortes précipitations enregistrées cette année. “Les superficies qui ont été récoltées font à peu près 98%. Donc, il y a 2% qui n’ont pas été récoltées à cause des fortes pluies”, a soutenu Aboubacry Sow.
Selon lui, l’État a énormément contribué dans l’obtention de ces résultats à travers son soutien et apport en moissonneuses batteuses au nombre environ d’une vingtaine. “Il s’agit de moissonneuses batteuses de très petites gabaries et qui sont adaptées car capables de travailler même en tombée de pluie. Et je pense qu’il faudrait effectivement continuer dans cette lancée pour essayer d’é quiper davantage la Vallée du Fleuve Sénégal afin de mettre les acteurs dans des conditions beaucoup plus sécurisées de pouvoir cultiver et de récolter dans de bonnes conditions”, a-t-il ajouté.
S’agissant de la campagne hivernale, l’objectif est d’atteindre 40.000 hectares de superficies d’emblavures. “Sur cet objectif de 40.000 hectares, on est à plus de 20.000 hectares emblavés soit plus de 50%. Cependant, il y a un retard important surtout au niveau du Delta et il est dû malheureusement aux fortes pluies enregistrées.
Ainsi, c’était impossible de faire les façons culturales. Donc, il y a une bonne partie qui risque de ne pas aller en campagne hivernale”, a précisé le DG Aboubacry Sow. Signaler toutefois que ce sont plus de 15.000 tonnes d’engrais qui ont été mises à la disposition des producteurs de la Vallée du Fleuve Sénégal pour ce qui concerne la campagne de contre saison chaude 2020, pour ainsi reprendre les propos de Hamadou Baldé, Directeur Régional du Développement Rural (DRDR) de Saint-Louis. Il a aussi révélé que plus de 12.000 tonnes d’engrais sont prévues pour cette campagne d’hivernage.
L’objectif est permettre aux producteurs de la Vallée d’accroître leur production et leur productivité afin d’atteindre la souveraineté alimentaire en riz dans le pays. Au total, 800 organisations paysannes qui ont été financées par la Banque Agricole soit plus de 16.000 producteurs. “Au début, on avait prévu un financement de 9 milliards FCFA, mais on a finalement réalisé 6 milliards FCFA sur la campagne de contre saison chaude 2020. Sur la campagne hivernale, c’est 5,6 milliards FCFA qui ont été prévus”, a renseigné Massaer Diop, Chef du réseau Nord de la Banque Agricole.
Toujours calfeutré dans son palais. Loin du peuple et de ses misères. Chef, as-tu du cœur ? « Tout autre… l'éprouverait sur l'heure ». Mais lui, il semble peu s’en émouvoir. Une semaine que son peuple est sous les eaux, vivant d’insoutenables souffrances et il n’a pas daigné aller le réconforter. C’est d’ailleurs trop lui demander. On nous dit qu’il se prépare à y aller. Quand ces malheureux sinistrés auront fini de verser toutes leurs larmes ? Et d’ailleurs, connaît-il seulement les souffrances de ces malheureux ? Des peines tues et qui pourraient exploser pour un rien. Des personnes sont presque emprisonnées dans leurs maisons qu’elles ne peuvent quitter. Des individus vulnérables transportés sur le dos de leurs enfants. A-t-il vu ces images insoutenables qui défilent sur les écrans des télévisions privées et qui crèvent les yeux et le cœur, soulèvent des rancœurs, nourrissent des colères difficiles à contenir. Un peuple qui souffre dans son intimité. Presque déshumanisé. Dénudé. Des intimités déflorées. Pendant ce temps, le Chef est en pantoufles dans son palais, loin du théâtre des opérations et promettant aux sinistrés de leur rendre visite. Aux calendes grecques ? Une visite qu’ils attendent depuis une semaine. Quelle délicatesse ! Oh, il y a eu son épouse qui est allée rendre visite à ces miséreux. Comme si c’est elle qui avait été élue à la place de ce qui nous sert de président. Et dire que la météo nous annonce encore un weekend éprouvant. Leur inconscience mise à nu, ils font montre de leur caractère bilieux, nous forçant à épouser leurs platitudes. Et gare à celui qui oserait dénoncer la vacuité du Chef. Ah, on oubliait, il serait le Napoléon III et le Haussmann d’Afrique. N’en doutons plus. Kaccoor Bi
ME MBAYE JACQUES DIOP, 4 ANS DEJA
11 Septembre 2016-11 septembre 2020 : 4 ans déjà que Me Mbaye Jacques Diop quittait ce bas monde. L’homme aura marqué son temps et surtout la ville de Rufisque qu’il a dirigée pendant 14 ans et 7 mois. Mais le plus remarquable chez ce grand homme, c’était sa générosité légendaire qui a fait qu’il peut se targuer d’être l’un des seuls hommes politiques du pays à avoir près de 300 homonymes répartis sur toute l’étendue du pays et en dehors de nos frontières. En outre de milliers de cadres épanouis aujourd’hui doivent leur réussite au défunt « Shérif » de Rufisque puisque, lorsqu’il était à la tête de la Commission Education de la défunte Communauté urbaine de Dakar qui réunissait les villes de Dakar, Pikine et Rufisque, feu Me Mbaye Jacques Diop a offert des milliers de bourses à de jeunes Sénégalais de conditions modestes pour aller suivre des études supérieures particulièrement en France. Mais c’est surtout à Rufisque que l’homme vouait un amour infini. Il a aimé et défendu partout dans le monde la ville de sa naissance, celle de sa maman. Rufisque était la centralité de l’engagement de l’homme, dans ses combats politiques et sociaux. D’ailleurs en termes de bilan, ce qu’il a réalisé à Rufisque, aucun autre maire ne l’a fait. Ses réalisations résistent au temps. Quatre ans après sa mort, « Teunguedj » n’a plus de parrain. L’héritage politique est géré par le député Seydou Diouf, SG du Parti pour le Progrès et la Citoyenneté (PPC) que le défunt avait créé tandis que l’héritage familial et social est entretenu par son fils, le PDG de BEM-Dakar, Pape Madické Diop. Quatre ans après sa disparition, Me Mbaye Jacques Diop reste un mythe encore vivant dans le cœur des Rufisquois. Qu’il continue de reposer en paix !
PORT DU MASQUE LA POLICE DE MBOUR INTERPELLE 432 PERSONNES ET RECOLTE EN 12 JOURS 2.592.000 FRS CFA D’AMENDE
A Mbour, rien qu’en douze jours, 432 interpellations ont été effectuées principalement à l’encontre des récalcitrants au port du masque dans les lieux publics. Le cumul des amendes se chiffre déjà à 2.592.000 frs CFA, une manière selon le commissaire de Police Mandjibou Lèye d’amener les brebis galeuses à faire une bonne fois le choix de la raison. C’est dans ce contexte de panique dû à une recrudescence des cas de coronavirus qu’un comité départemental de développement (cdd) spécial s’est tenu ce jeudi à Mbour. Une rencontre cruciale pour la suite de la riposte communautaire au Covid -19 auquel la Petite côte est en train de payer un lourd tribut. Dans le département de Mbour, la Police effectue des opérations combinées afin de veiller à un respect strict des dispositions annoncées il y a plusieurs vendredis par le ministre de l’Intérieur. C’est un bilan satisfaisant qui a été tiré par le commissaire Lèye pour le mois de juillet où 697 interpellations sont enregistrées. Pour le mois d’août, c’est un cumul de 432 interpellations qui est noté rien que pour 12 jours. A Mbour comme à Saly, la Police, de jour comme de nuit, s’est déployée à grande échelle avec un effectif assez fourni d’éléments en tenue comme en civil pour faire respecter les mesures barrières. « Nous sommes bien présents sur le terrain pour faire le travail qui nous incombe. Aux contrevenants, nous faisons payer une amende de 6000 Frs CFA, pour un masque qui coûte 200 Frs CFA. En somme, c’est une manière de les décourager. Si pour un masque qui coute 200 Frs CFA, on se retrouve à payer une amende de 6000 Frs CFA, cela veut dire tout simplement qu’il y a le choix à ce niveau », souligne le commissaire de Police.
INONDATIONS A THIES HABIB NIANG DE SUXXALI SENEGAL OFFRE 5 MOTOPOMPES AUX QUARTIERS LES TOUCHES
Ce samedi 12 septembre 2020, le président du mouvement national « And Suxxali Sénégal », Mohammed El Habib Niang, effectue une tournée dans la commune Thiès-Nord pour remettre cinq (5) motopompes aux populations des quartiers (Takhikao, Nguinth, Kaossara Fall, Poniène, Keur Saïb, Médina Fall) les plus touchés par les inondations occasionnées par les dernières pluies. La gestion de ces matériels de pompage des eaux pluviales confiée aux différents délégués des quartiers. Il s’agit, selon le président du mouvement « And Suxxali Sénégal ak Habib Niang », d’apporter sa contribution pour soulager les populations après les fortes pluies qui sont tombées sur Thiès, causant des dégâts énormes en plusieurs endroits. Ce geste bienvenu, en réponse aux urgences, constitue, d’après Habib Niang, « un appoint important au plan Orsec déclenché par le président Macky Sall pour vaincre les eaux de pluies ». L’assainissement de la ville aux-deux gares étant une « priorité » pour le président du mouvement «And Suxxali Sénégal», Mohammed El Habib Niang, un acteur politique qui aime relever les défis et prompt à « soutenir les initiatives du chef de l’Etat ». Le chef du service du Cadastre de Guédiawaye promet de consentir des « efforts colossaux » dans la lutte contre « les eaux stagnantes qui aggravent l’insalubrité et les problèmes d’hygiène sanitaire » dans la capitale du Rail. LICI rEW MI L'émission « Lici Rew Mi » de la radio Top Fm reçoit, ce samedi 12 septembre, le Collectif des commerçants du marché Thiaroye Gare avec Dame Niang, secrétaire général Pack Légumes, Ousmane Fall, président Unacois Jappo section marché Thiaroye Gare et Ngagne Amar, représentant des jeunes commerçants. Vous pourrez suivre l'émission sur la fréquence 97.8. Vous pourrez également participer à l'émission en composant directement le 88 628 81 81 ou Facebook top fm Dakar97.8 L’émission, animée par Seydina Alioune GUEYE, est également disponible sur www.topfmdakar.com. A ne pas rater