SenePlus | La Une | l'actualité, sport, politique et plus au Sénégal
12 juillet 2025
ROBERT SAGNA DEVOILE LES RAISONS DES TENSIONS EN CASAMANCE
La résurgence des mines dans le Sud du pays, et plus particulièrement dans la zone de Mbissine-Diagnon, replonge la région méridionale, notamment Ziguinchor, dans la psychose.
La résurgence des mines dans le Sud du pays, et plus particulièrement dans la zone de Mbissine-Diagnon, replonge la région méridionale, notamment Ziguinchor, dans la psychose. Et les explications de ce regain de violences sont agitées çà et là. Le président du Groupe de Réflexion pour la Paix en Casamance (GRPC), Robert Sagna, dévoile les véritables raisons qui sou tendent une telle situation.
Pour Robert Sagna, le président du Groupe de Réflexion pour la Paix en Casamance (GRPC), plusieurs hypothèses sont avancées concernant la résurgence des mines en Casamance, notamment dans la région de Ziguinchor. «On a constaté qu’il y a des réticences du MFDC (Mouvement des Forces Démocratiques de Casamance) dans certaines zones. Le MFDC qui ne voulait pas cautionner le retour de ces populations déplacées dans leurs villages.
Avec la proximité de leur cantonnement, le MFDC craignait l’arrivée des militaires dans leurs zones ; c’est ce que nous avons reçu comme explication», à laisser entendre l’ancien ministre. Et de s’interroger sur cette résurgence des mines : «on se pose la question de savoir : «est-ce qu’elles sont récentes ou sont-elles d’anciennes poses ?» Mais, l’hypothèse la plus plausible, d’après les informations que nous aurions, c’est que ces mines auraient été posées récemment. Ce qui est surprenant, c’est cette résurgence des mines (anti-char).
Dans cette zone, depuis un certain temps ; l’Armée s’est déployée, avec d’autres forces, pour non seulement sécuriser les populations mais aussi lutter contre les délinquants qui continuent de couper le bois. Cela à gêner beaucoup de trafiquants. Mais cette efficacité de l’Armée a fait que ce trafic de bois est devenu beaucoup plus difficile pour ces trafiquants. Alors, cette pose nouvelle de mines n’est-elle pas liée à cela ? Rien n’est à exclure ; il faut attendre de savoir ce que l’enquête va révéler», martèle l’ancien ministre.
8 ANS D’ACCALMIE PERTURBES : SAVOIR RAISON GARDER
Toutefois, Robert Sagna exclut toute idée de réorganisation du MFDC pour reprendre les armes. Mieux «Monsieur Casamance» considère cela comme un incident de parcours pour des intérêts qui peuvent être multiples et qui ne sont pas nécessairement liés à ces revendications indépendantistes. Avant d’ajouter : «nous GRPC, nous préconisons toujours le sang-froid, nous présentons nos condoléances aux familles qui ont perdu leurs parents dans cet incident et encourageons tous ceux qui s’activent pour la paix…», renchérit M. Sagna qui estime que ces incidents perturbent tout de même le processus de paix. Parce que, selon lui, «depuis près de 8 ans, on avait ce qu’on peut appeler une accalmie relative ; on entendait plus de coups de feu ; il n’y avait plus de braquages ; les gens avaient commencé à vaquer à leurs occupations. C’est dans ce contexte que certains ont regagné leur villages…», précise-t-il.
L’ancien maire de Ziguinchor impute ces incidents à une faction du MFDC, celle dissidente de la faction de Compass, à l’origine des récents accrochages avec l’Armée dans la zone de Sikoune.
Pour les Robert Sagna, «les populations ont fini d’exprimer leur ras-le-bol, ça fait plus de trente-huit (38) ans ; elles ont envie de reprendre leurs activités. Elles ont pensé, avec l’accalmie que nous avons constatée, qu’elles pouvaient aussi repartir et reprendre leurs activités traditionnelles», souligne l’ancien ministre d’Etat qui affiche son optimisme. «Nous ne sommes pas pessimistes du tout, tout en déplorant les incidents de parcours. Quand vous avez encore des cantonnements, avec des gens armés, ce genre d’accidents n’est pas à écarter. Nous pensons qu’il faut savoir raison garder et privilégier le dialogue», conclut-il.
L’ETAT EN RADE
Comme en 2013 et 2018, l’Etat du Sénégal a encore affiché toute son impuissance face aux coupures d’eau notées depuis plusieurs semaines encore à Dakar et sa banlieue.
L’eau est devenue presque introuvable dans plusieurs quartiers de Dakar et de sa banlieue et ce, depuis plusieurs semaines. Une situation déjà vécue par plusieurs ménages sénégalais qui attendaient de leur état, une solution définitive. Mais, depuis sept ans, les gouvernants affichent leur impuissance.
Comme en 2013 et 2018, l’Etat du Sénégal a encore affiché toute son impuissance face aux coupures d’eau notées depuis plusieurs semaines encore à Dakar et sa banlieue. Lors de la réunion hier, mercredi 17 juin, en conseil des ministres, le Président de la République s’est contenté d’une déclaration, estampillée «maitrise stratégique du développement du secteur de l’eau pour l’accès universel».
A cet effet, note-t-on sur l’édit, Macky Sall, «a rappelé au Ministre de l’Eau et de l’Assainissement, l’impératif de mobiliser l’expertise technique et les ressources financières requises, afin d’assurer le fonctionnement optimal des infrastructures hydrauliques implantées sur l’ensemble du territoire national».
Le Chef de l’Etat a, en outre, «invité le Ministre de l’Eau et de l’Assainissement à finaliser l’évaluation de la réforme de l’- Hydraulique rurale, la réalisation des grands projets d’hydraulique urbaine en cours, ainsi que le processus d’adoption du Code de l’Eau». Pendant ce temps, des ménages sénégalais particulièrement les femmes ne savent plus où donner de la tête. Un calvaire indescriptible qu’elles supportent depuis bientôt 7 sans. On se souvient encore de la fameuse panne de l’usine de Keur Momar Sarr en 2013 et qui avait installé le chaos dans la capitale sénégalaise.
En visite sur les lieux du «drame», l’ancien Premier ministre d’alors, Aminata Touré avait envisagé même la possibilité d’aller vers une rupture du contrat qui liait l’Etat du Sénégal à la société privée, SDE, qui avait la charge de la distribution de l’eau. «Ce que l’Etat compte faire, c’est situer les responsabilités partout où elles se trouvent et les décisions adéquates seront prises. S’il s’agit de sanctions, elles seront prises et s’il s’agit de rupture de contrat, elles seront prises», avait martelé la cheffe du gouvernement en septembre 2013.
Face à la colère des populations, le Président Sall va finir par présenter ses excuses au peuple. «J’exprime nos regrets et nos excuses aux populations dakaroise et sénégalaise. C’est un accident déplorable. Une enquête a été diligentée pour situer des responsabilités et reconstituer exactement ce qui s’est passé pour éviter à l’avenir que de telles choses ne se reproduisent. Mais, le constat premier qu’on peut faire, c’est que le Sénégal est vulnérable. Toute la population dakaroise est alimentée quasiment par une seule source. Le lac de Guiers à travers une seule conduite. Il faut donc renforcer par d’autres moyens l’alimentation en eau des populations peut-être par l’eau de mer ou la reprise d’un certain nombre de forages non pas dans la nappe de Thiaroye mais à d’autres endroits. Les experts nous diront de façon précise ce qu’il faut faire», avait alors déclaré Macky Sall sur les ondes Sud FM.
Le temps passe, mais le problème demeure. Puisque cinq ans après, la pénurie va persister. Pourtant les autorités avaient promis que la situation allait revenir à la normale aux alentours de juillet 2018. Que nenni ! Constatant les faits, un conseiller technique du ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement finit par battre sa coulpe et soutenant que «le problème est lié au management du système, parce que nous sommes dans une phase de modernisation accrue du système d’approvisionnement en eau».
Résultats: exit la SDE dans des conditions plus ou moins occultes. Sen’Eau s’installe. Sauf que le problème perdure. Pire, rien, absolument rien à changer. Des femmes continuent à braver le soleil, à veiller des nuits durant à attendre le liquide précieux. La soif gagne de plus en plus du terrain. Et quand un camion citerne est signalé quelque part dans un quartier populeux, c’est la course poursuite. N’allez surtout pas demander à ses braves dames de respecter les mesures de distanciation physique et autres gestes barrières en cette période de la Covid-19. L’Etat a déjà fini d’étaler son impuissance, les administrés se battent pour leur survie.
Dis donc, Kàccoor Bi était où là ? A reluquer certainement ce que nos charmantes dames ne cachent plus depuis l‘apparition de ce salaud de Covid-19. De charmantes dames qui nous privent de leurs jolis minois, hélas. Pour cause, elles portent des masques ! Le temps de revenir sur terre, Kàccoor apprend ainsi qu’un débat fait rage. Il s’agirait de déboulonner des statues. Chiche alors! Et certains voudraient aller jusqu’à la bonne vieille ville de Ndar pour déboulonner la statue de Faidherbe après avoir fait certainement un tour à Dakar, plus précisément à l’ex-Primature. Depuis que l’ancien gouverneur trône à l’entrée de Saint Louis, dévoilant la magnificence de la ville des gracieuses dames à la démarche unique au monde, ce n’est que maintenant que l’on pense qu’il n’est pas à sa place. L’homme serait haineux, un sanguinaire qui aurait fait souffrir notre peuple et commis d’autres crimes particulièrement crapuleux. On aurait même eu tort de nous l’enseigner à l’école tellement il fut sadique. Bon, ce pays à un réel problème avec ses élites qui ont ouvert ce débat pour le moins nauséabond et improductif. Que Faidherbe trône à l’entrée de la ville de Ndar ou qu’il soit déboulonné en quoi cela changera-t-il le quotidien des NdarNdar ? Qu’on nous débarrasse de celui qui trône dans la cour de l’ex- Primature, ça changera quoi à notre statut d’éternels assistés ? On veut gommer tout ce qui nous renvoie au colonialisme ? Pourquoi ne pas commencer à écrire dans nos langues nationales et déchirer tout ce qui se décline en français à commencer par nos journaux. Parce que des enragés d’autres pays ont subitement découvert que des noms renvoient à des personnages racistes, il nous faut les suivre et saccager tout ce qui rappelle cette période. Pour être sérieux, s’il nous faut détruire tout ce qui renvoie au colonialisme, avant d’aller à Saint-Louis, il faudra raser le palais présidentiel et beaucoup d’autres édifices. A commencer par le très célèbre pont…Faidherbe de Saint-Louis lui aussi construit par les colons ! Il nous faut d’autres combats plus sérieux et productifs que de penser à déboulonner des statues. Notre indépendance économique d’abord. Ça, c’est du sérieux, le seul combat qui vaille !
Kaccoor bi
REPRISE DES COURS MAMADOU TALLA PROPOSE LA DATE DU 25 JUIN
Le ministre de l’Education nationale a proposé mercredi en Conseil des ministres la date du 25 juin pour la reprise des cours pour les élèves en classe d’examen. "Le ministre de l’Education nationale a fait une communication dans laquelle il a proposé la reprise des cours pour les classes d’examen le 25 juin 2020", rapporte le communiqué du Conseil des ministres. Mamadou Talla "a fait un appel à une mobilisation des acteurs, des partenaires, des collectivités territoriales, de la société civile, des syndicats, des enseignants et des élèves. Cette proposition a été adoptée par le Conseil", ajoute la même source. La réouverture des classes d’examen initialement prévue le 2 juin dernier avait été reportée en raison de contaminations au Covid-19 chez les enseignants. La rentrée des classes d’examen (CM2, troisièmes et terminales) et des écoles d’enseignement technique et professionnel devrait permettre aux élèves concernés de se présenter aux examens scolaires et académiques, dans les prochains mois. Les enseignements scolaires, techniques, professionnels et universitaires sont suspendus depuis le 16 mars en raison de la pandémie de coronavirus, qui continue de se propager au Sénégal, faisant 73 morts.
PENURIE D’EAU MACKY SALL INTERPELLE SERIGNE MBAYE THIAM
La pénurie d’eau en cours dans plusieurs endroits du pays a poussé le chef de l’Etat à interpeller hier le ministre de l’Eau et de l’Assainissement Serigne Mbaye Thiam. Macky Sall a rappelé en Conseil des ministres au Ministre de l’Eau et de l’Assainissement, au titre de la maitrise stratégique du développement du secteur de l’eau pour l’accès universel, l’impératif de mobiliser l’expertise technique et les ressources financières requises afin d’assurer le fonctionnement optimal des infrastructures hydrauliques implantées sur l’ensemble du territoire national. Il a, en outre, invité le Ministre de l’Eau et de l’Assainissement à finaliser l’évaluation de la réforme de l’Hydraulique rurale, la réalisation des grands projets d’hydraulique urbaine en cours, ainsi que le processus d’adoption du Code de l’Eau.
MESURE INDIVIDUELLE
M. Alphonse SENE, Docteur Vétérinaire, matricule de solde n° 615 763/F, précédemment Chef de la Division des Activités Hippiques, est nommé Directeur du Développement des équidés, au ministère de l’Elevage et des Productions animales, en remplacement de Docteur Amadou Bassirou FALL, admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite.
POSE D’UNE GRILLE À LA BAIE DE HANN UN CANAL A HAUTS RISQUES D’EXPLOSION !
Pour avoir une visibilité par rapport au projet de dépollution de la baie de Hann, une opération dont le coût est estimé à plus de 200 milliards de francs CFA, des activistes et ouvriers « gorgorlus » se sont signalés. Ils se sont aventurés à poser un soi-disant dégrilleur ayant pour but, prétendent-ils, de filtrer les eaux usées et industrielles du canal 6 de la baie de Hann. La cérémonie de pose de ce machin a été présidée, hier, par le directeur général de l'Onas (Office national de l’Assainissement du Sénégal), Lansana Gagny Sakho, et le représentant du maire de Hann. L’initiative est belle, l’acte est citoyen. Mais malheureusement, nos activistes sont tout sauf des experts et techniciens puisqu’ils ignorent les codes de l’environnement et de l’assainissement. Pour cause, les observateurs et experts présents à la cérémonie se sont scandalisés de la pose de ce « dégrilleur » qui n’est en réalité qu’une grille à l’image d’une « dibiterie mboté ». En réalité, la « grille » officielle posée dans le canal 6 est un matériel « sauvage » en ce sens qu’il a été conçu sans études ou termes de références. Conséquences : cette grille de bricolage peut à tout moment bloquer les déchets solides à la sortie des égouts pluviaux. Ce qui entrainera inévitablement des débordements d’eaux en amont tout au long du canal c’est-à-dire de Hann à Colobane. Pis, le canal, une fois sous pression hydraulique, peut faire exploser le pont de Hann et la route de Rufisque compte tenu des volumes d’eaux drainés lors des pluies diluviennes. Flairantsans doute les conséquences dramatiques de la pose d’une tel « dégrilleur de bricolage, le directeur général de l'Onas Lansana Gagny Sakho, qui a pourtant procédé hier à l’intégration en grande pompe de ce « machin », a fait savoir à ses proches, qui ont attiré son attention sur les graves dangers qu’il fait courir aux populations, qu’il ordonnera la destruction immédiate de l’infrastructure sauvage aujourd’hui même. Autrement dit, elle n’aura tenu que moins de 24 heures ! « Le Témoin » quotidien est convaincu que l’honorable Gagny Sakho ignorait avoir affaire à une grille de… dibi haoussa et non pas à un dégrilleur !
CORONAVIRUS ALIOU SALL ANNONCE SA GUERISON ET SA SORTIE D’HOPITAL
Le maire de Guédiawaye Aliou Sall a annoncé sa guérison et sa sortie d’hôpital. « Chers compatriotes, je reviens, par le Seul Pouvoir d’Allah SWT, vous informer qu’après plusieurs tests négatifs successifs, des membres de ma famille auparavant positifs à la covid19 (4 au total) et moi-même, avons été déclarés guéris à différentes dates. C’est l’occasion pour moi de remercier les administrations et surtout le personnel médical et paramédical de l’hôpital Dalal Diam de Guédiawaye et de l’Hôpital Principal de Dakar (le service de réanimation). Ils ont été disponibles, généreux et professionnels malgré des conditions de travail visiblement extrêmes » a indiqué l’édile de Guédiawaye dans un post sur sa page Facebook. Le président de l’Association des maires du Sénégal ajoute une série de remerciements pour tous ceux qui les ont accompagnés, lui et sa famille, dans cette épreuve. « Le professeur Seydi a agi envers ma famille et moi-même, quotidiennement, comme le frère qu’il est. Sa disponibilité vis à vis de ses patients et vis à vis de ses propres collègues m’a confirmé sa générosité exceptionnelle. Je saisis aussi l’occasion pour remercier ma famille proche et mes amis pour la très grande solidarité qu’ils m’ont manifestée tout au long de cette difficile épreuve. Entre tous, je distingue le Président Macky Sall, que Dieu a distingué Ma Cha Allah. Des Sénégalais de tous bords, les chefs religieux en tête, mais aussi de nombreux autres compatriotes souvent même à l’opposé de mon engagement politique, ont également tenu à m’exprimer régulièrement leur soutien affectif. J’ai aussi été impressionné par l’émotion exprimée par des amis étrangers, du proche voisinage du Sénégal et au-delà. Leurs différentes marques de réconfort m’ont profondément touché. Je prie profondément Allah SWT, Seul Détenteur des Remèdes, par la grâce de Son Prophète Mouhamad SAS, de soulager l’humanité de ce chaos planétaire. Amine ! ».
AFFAIRE BATIPLUS CHEIKH YERIM SECK INCULPE ET PLACE SOUS CONTROLE JUDICIAIRE
Après son face à face avec le doyen des juges d’instruction, le journaliste Cheikh Yerim Seck a été inculpé et placé sous contrôle judiciaire. Pour rappel, le chroniqueur a été auditionné et placé en garde à vue suite à sa sortie télévisée dans le dossier Batiplus. Depuis lundi dernier, l'ancien journaliste de Jeune Afrique était mis en position de garde à vue dans le cadre de l'enquête sur ses déclarations faisant état de 4 milliards de Fcfa et non 650 millions qui auraient été saisis dans l’affaire Batiplus par les gendarmes. Il est poursuivi pour diffusion de fausses nouvelles et outrage à agent dans l'exercice de ses fonctions. Autrement dit, un mandat de dépôt ne lui sera pas décerné. Il pourra ainsi rester chez lui et à la disposition de la Justice qui peut le convoquer à tout moment pour les besoins de l'enquête. Selon le journaliste, libéré après trois jours de garde à vue, ces trois jours ont été rudes. « Maintenant, j'ai envie de rentrer chez moi car je suis trop fatigué. Les conditions sont très difficiles ici. Je tiens à remercier tout le monde. Je ferais une déclaration sous peu. » Ce sont les premiers mots du patron de Yerimpost à sa sortie de la cave du tribunal de Dakar, ce mercredi après-midi. Sur le site YerimPost, il promet de revenir avec une déclaration. « Je vais faire une déclaration dans les heures à venir », a-t-il répété face à l'insistance des reporters qui étaient à ses trousses. Cheikh Yerim Seck remercie tous les Sénégalais qui l’ont soutenu dans cette rude épreuve.
Cheikh Yérim Seck libre
La pression de la presse a eu raison du réquisitoire du procureur de la République qui avait demandé au doyen des juges de placer sous mandat de dépôt notre confrère Cheikh Yérim Seck. Ce dernier était poursuivi pour diffusion de fausses nouvelles et outrage à officier de police judiciaire. Le doyen des juges d’instruction n’a pas suivi la volonté du parquet. A la suite de son face-à-face avec l’ancien journaliste de «Jeune Afrique», le juge l’a placé sous contrôle judiciaire. Mais l’instruction du dossier va se poursuivre. Le Synpics réitère sa solidarité agissante à notre confrère dont la qualité et le travail de journaliste lui ont valu cette épreuve. Pour le secrétaire général du Synpics, Bamba Kassé le journalisme ne pouvant aucunement s’exercer sans le respect des principes sacrosaints qui le guide, il en appelle à l’implication de toutes les forces vives de la nation pour que les espaces de liberté durement acquis par les doyens de la profession soient préservés. Yérim Seck qui s’est fendu d’un petit mot promet de se reposer avant de revenir sur ces deux jours d’épreuves.
L’armée lutte contre le trafic de bois
L’armée nationale est désormais engagée dans la lutte contre le trafic de bois. La Direction de l’Information et des Relations Publiques des Armées (Dirpa) renseigne que dans le cadre de la lutte contre les trafics illicites de bois, une patrouille des soldats de la zone militaire 6 (Kolda) a saisi hier à 11h45 à Diamaye Kandialon, un village situé à 2 km au Sud-Est de Kabeum, deux motos, une tronçonneuse, deux bidons d’essence, un sac d’outillage et 4 troncs d’arbres découpés. Les trafiquants ont pris la fuite dès qu’ils ont aperçu la patrouille. La saisie a été remise à l’inspecteur des Eaux et Forêts de Sédhiou dans l’après-midi.
L’eau pour l’accès universel
Les populations de Dakar souffrent de la pénurie d’eau. Le chef de l’Etat a évoqué la question hier en conseil des ministres, précisément la maitrise stratégique du développement du secteur de l’eau pour l’accès universel. A ce propos, Macky Sall a rappelé au ministre de l’Eau et de l’Assainissement, Serigne Mbaye Thiam, l’impératif de mobiliser l’expertise technique et les ressources financières requises, afin d’assurer le fonctionnement optimal des infrastructures hydrauliques implantées sur l’ensemble du territoire national. Aussi, le chef de l’Etat demande la finalisation de l’évaluation de la réforme de l’Hydraulique rurale, la réalisation des grands projets d’hydrauliques urbains en cours, ainsi que le processus d’adoption du Code de l’Eau.
Le chef du village de Yeumbeul à la barre
L’affaire de démolition qui oppose le promoteur immobilier Mbaye Fall aux 234 habitants de la cité de Gadaye va connaître un autre rebondissement. Alors que le promoteur a déjà été condamné, L’AS a appris que Mbaye Fall a porté plainte contre le chef de village de Yeumbeul Ibrahima Diop qui lui aurait vendu le site litigieux qui lui a valu les déboires judicaires. On en saura davantage.
Lettre au Dgid
Le collectif Aar Sunu Suuf – Aar Sunu littoral qui regroupe une vingtaine d’associations et d’organisations de la société civile des banlieues de Guédiawaye, Yeumbeul, Malika et Tivaouane-Peul a saisi d’une lettre le directeur des Impôts et Domaines. Il proteste avec la plus grande détermination « contre l’accaparement du foncier et du littoral de leurs communes respectives». D’après ce collectif, « une certaine élite constituée de magistrats, syndicat des inspecteurs des domaines, maires, conseillers municipaux, politiciens et autres promoteurs, profitant des privilèges que leur offre une position au sein de l’administration, a fait main basse sur le foncer au détriment du reste de la population alors que ces dernières jouissent fondamentalement du droit d’accès aux terres de leur localité ». La gratuité du foncier pour cette oligarchie constitue, d’après les signataires, « une injustice et une violation sérieuse des dispositions légales. Par ce fait, la spéculation foncière prend une ampleur dramatique avec comme conséquence la détérioration de l’environnement et du cadre de vie durable. Le collectif Aar Sunu Suuf – Aar Sunu littoral informe Bassirou Samba NIASS qu’il usera de toutes les voies légales afin d’obtenir l’annulation de l’attribution de ces hectares de terre et qu’il mènera le combat pour que la démocratisation foncière soit une réalité partout au Sénégal.
Aliou Sall guérit du Covid-19
L’édile de Guédiawaye a été déclaré, hier, guéri du coronavirus. C’est lui-même qui a donné l’information sur Twitter en écrivant qu’il revient par le seul pouvoir d’Allah. A l’en croire, après plusieurs tests qui sont revenus négatifs, les quatre membres de sa famille malades et lui-même sont déclarés guéris du covid-19 à différentes dates. Aliou Sall adresse ses remerciements au personnel médical et paramédical, de l’hôpital Dalal Jam et de l’hôpital Principal de Dakar, notamment le service de réanimation. Le frangin du président de la République salue la générosité et le professionnalisme du personnel. Il n’a pas oublié, dans ses remerciements, le travail du Pr Moussa Seydi.
La Douane saisit 11 000 boîtes de faux médicaments
L’essentiel des faux médicaments en vente au Sénégal proviennent de la République de Guinée. Mais la douane est en train d’éradiquer le trafic avec les nombreuses saisies. La dernière opération remonte à mardi dernier à Dialadiang, dans le département de Vélingara, région de Kolda. En effet, les agents des Douanes en service au poste de Dialadiang ont intercepté, mardi à 17h, un camion transportant des faux médicaments d’une valeur de 72 millions Fcfa. La marchandise prohibée est composée de 11 000 boîtes de divers médicaments que les trafiquants ont stockées en vrac dans des cachettes spécialement aménagées sur le plancher du camion. Dans un passé récent, la même unité douanière avait découvert de faux médicaments d’une valeur de 131 millions Fcfa dans le double de fond d’un autre camion. A signaler que les Douanes de Vélingara mènent sur trois fronts les opérations spéciales Covid-19 à savoir la surveillance des frontières avec les deux Guinées et avec celle de la Gambie. Aussi, les douaniers ont-ils refoulé 400 ressortissants étrangers qui voulaient entrer au Sénégal, malgré la fermeture des frontières.
Riposte contre la COVID-19 à Mékhé
Il y a quelques jours, la ville de Mékhé s’était réveillée avec un cas de contamination au coronavirus pas comme les autres. Il s’agissait en fait d’un mareyeur ayant contracté le virus à Dakar, et qui était décédé avant que les résultats du test ne tombent. Mais les mesures préventives ont donné leurs résultats, car depuis lors, la maladie est sous contrôle. C’est dans ce cadre que Mamadou Guèye Mbengue, Président du Conseil d’Administration du Conseil Sénégalais des Chargeurs (Cosec), par ailleurs responsable local de l’Alliance Pour la République (Apr), s’investit dans la prise en charge des effets socioéconomiques, pour mieux cerner tous les contours de sa progression. A cet effet, il a distribué 2 000 gants dans toutes les structures de santé de la ville et des denrées alimentaires dans les 37 daara pour éviter que les talibés, qui constituent une couche vulnérable, ne soient dans la rue où ils risquent de rencontrer le virus. Il s’y ajoute la mise en place d’un dispositif pour accompagner les familles mises en quarantaine chez elles.
ASBEF placée sous administration provisoire
C’est la fin du contentieux qui oppose la Directrice Exécutive de l’ASBEF, Myriam Makéba Mingou et le comité Intérimaire de Gouvernance (CIG) de l’ASBEF. Ce différend qui avait atterri à la justice a été vidé hier. Le juge a tranché en faveur du comité en éjectant Myriam Makéba Mingou de son fauteuil après son inculpation avec Mme Ndaw Sy pour détournement de deniers publics, faux et usage de faux en écritures privées. Ainsi le juge place l’ASBEF sous administration provisoire. Cette page tournée, le comité Intérimaire de Gouvernance (CIG) se relance désormais sur la gouvernance afin de rétablir la crédibilité entachée de l’ASBEF auprès de ses partenaires techniques et financiers.
Le Sytjust décrète encore une grève de 48h
Le Syndicat des travailleurs de la Justice (Sytjust) remet ça. Les travailleurs de la justice qui sont très remontés contre le Garde des Sceaux se radicalisent dans leur lutte pour la matérialisation des accords signés avec le gouvernement. Après un mouvement d’humeur de 72h, décrété depuis lundi, le syndicat qui fustige le mutisme de la chancellerie décrète à nouveau un mot d’ordre de grève de 48 heures à partir d’aujourd’hui. Me Aya Boun Malick Diop et Cie continuent d’exiger encore du ministre de la Justice, Me Malick Sall, la mise en œuvre du protocole d’accord du 17 octobre 2018 portant sur le paiement des primes, la publication des décrets sur le fonds commun des greffiers et l’organisation des formations au CFJ pour les reclassements des différents agents.
Les instructions au ministre de la Justice
Le président de la République a eu écho du mouvement d’humeur des travailleurs de la justice qui ont paralysé toute la semaine le fonctionnement des tribunaux. En réunion de conseil des ministres hier, Macky Sall a demandé au Garde des Sceaux, Me Malick Sall, de veiller à l’instauration d’un dialogue social permanent et à la stabilité, avec toutes les composantes et acteurs du secteur.
Absence de dispositif de lavage des mains dans les tribunaux
Le nouveau Syndicat des travailleurs de la justice se signale également en regrettant l’absence d’un dispositif sanitaire préventif de lavage des mains et des thermo flashs à l’entrée des tribunaux, notamment au Palais de Justice Lat Dior de Dakar, face à la recrudescence des cas de malades à Coronavirus. Le Secrétaire général de l’Union Nationale des Travailleurs de la Justice, Me Atab Goudiaby, qui souhaite un prompt rétablissement aux travailleurs infectés, pense que cette situation contraste avec la reprise des activités, quasiment à plein régime, des juridictions. Le syndicat invite les ministres de la Justice et de la Santé à prendre des mesures de sécurité sanitaire dans les meilleurs délais pour ramener la confiance dans les rangs des travailleurs. Toutefois, Me Goudiaby rappelle que malgré cette situation alarmante, ils ont eu à tenir presque toutes les audiences jusqu’à ce que, par communiqué du 16 juin 2020, le secrétaire général de la Cour d’Appel de Dakar ait suspendu toutes les audiences dans ledit Palais. L’Untj félicite les travailleurs pour le sens élevé de responsabilités dont ils ont toujours fait montre, eu égard aux obligations qui pèsent sur eux.
Littoral de Malika
Le mouvement citoyen «Malika d’abord» dit halte au bradage du littoral. Son coordonnateur, Mamadou Malcom Fall, demande aux fils du terroir de se mobiliser pour un combat citoyen face aux spéculateurs fonciers qui se sont déjà partagé le butin en complicité avec de gros pontes du régime. Les jeunes de Malika invitent d’ailleurs le chef de l’Etat, Macky Sall à prendre des mesures fortes, notamment en faisant démolir toutes les constructions irrégulières sur le littoral.
Kaffrine affiche zéro cas de covid-19
La région de Kaffrine retrouve la zone verte. Depuis hier, elle affiche au compteur zéro cas de coronavirus à l’instar de celle de Tambacounda, Kolda et Kédougou. Les tests des derniers cas suspects sont revenus négatifs. Etles 04 malades que comptaitla région sont déclarés guéris. Ainsi, la région n’a plus de malades hospitalisés. Toutefois, le maire deKaffrine Abdoulaye Wilane appelle les populations à la vigilance.
VIDEO
QUELLES SOLUTIONS CONTRE LE RACISME ET LES VIOLENCES POLICIÈRES ?
Une vague d'indignation secoue la planète après le meurtre de George Floyd aux États Unis. Les symboles du passé colonialiste sont ciblés. Comment en finir avec ces discriminations ? Marylin Sephocle et Sindou Sidibé débattent avec Raïssa Girondin
Une vague d'indignation secoue la planète après le meurtre de George Floyd aux États Unis. Des manifestations contre le racisme et les violences policières se multiplient un peu partout. Les symboles du passé colonialiste sont ciblés. Face à tout cela, quelles solutions ?
ON DÉBAT avec Marylin Sephocle, Professeur à Howard University à Washington et Sindou Sidibé représantant Noir Model et étudiant à Oklahoma city.
SenePlus publie ci-dessous, la nomination prononcée au Conseil des ministres du 17 juin 2020.
"Au titre des mesures individuelles, le Président de la République a pris la décision suivante :
Monsieur Alphonse SENE, Docteur Vétérinaire, matricule de solde n° 615 763/F, précédemment Chef de la Division des Activités Hippiques, est nommé Directeur du Développement des équidés, au ministère de l’Elevage et des Productions animales, en remplacement de Docteur Amadou Bassirou FALL, admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite."
LE 25 JUIN, NOUVELLE DATE DE RETOUR EN CLASSE
Le ministre de l'Education fait un appel à une mobilisation des acteurs, des partenaires, des collectivités territoriales, de la société civile, des syndicats, des enseignants et des élèves pour la circonstance - COMMUNIQUÉ DU CONSEIL DES MINISTRES
SenePlus publie ci-dessous, le communiqué du Conseil des ministres du 17 juin 2020.
"Le Président de la République, Son Excellence Monsieur Macky SALL, a présidé le Conseil des Ministres, le mercredi 17 juin 2020, à 10 heures, au Palais de la République.
Le Chef de l’Etat a, à l’entame de sa communication, adressé ses condoléances les plus attristées aux familles des deux soldats décédés en Casamance, et Aux armées, tout en souhaitant un prompt rétablissement aux blessés.
Le Président de la République a, au titre de la maitrise stratégique du développement du secteur de l’eau pour l’accès universel, rappelé au Ministre de l’Eau et de l’Assainissement, l’impératif de mobiliser l’expertise technique et les ressources financières requises, afin d’assurer le fonctionnement optimal des infrastructures hydrauliques implantées sur l’ensemble du territoire national.
Il a, en outre, invité le Ministre de l’Eau et de l’Assainissement à finaliser l’évaluation de la réforme de l’Hydraulique rurale, la réalisation des grands projets d’hydraulique urbaine en cours, ainsi que le processus d’adoption du Code de l’Eau.
Le Chef de l’Etat, abordant la question de la pluviométrie et de la gestion de l’hivernage, a demandé aux ministres concernés d’engager, sans délai, l’exécution des actions prioritaires de prévention des inondations. Il a invité le Ministre de l’Agriculture et de l’Equipement rural à intensifier le rythme des mises en place d’intrants et de matériels agricoles au profit des producteurs.
Le Chef de l’Etat a demandé au Ministre de l’Intérieur de veiller particulièrement au respect strict de la réglementation de la protection civile, particulièrement l’équipement adéquat des communes en paratonnerres et la sécurisation de l’accès aux plages.
Le Président de la République, revenant sur la nouvelle impulsion au développement durable de la région naturelle de Casamance, a demandé au Ministre des Collectivités territoriales et au Ministre des Finances et du Budget, de prendre toutes les dispositions nécessaires pour proroger le projet de Pôle de Développement de la Casamance (PPDC) dont la première phase vient d’être achevée. Il a, par ailleurs, indiqué au Gouvernement, l’urgence d’accélérer l’implantation de l’Agropole Sud, qui doit intensifier et optimiser le développement sectoriel et industriel des régions de Sédhiou, Kolda et Ziguinchor
Le Président de la République a, par ailleurs, demandé au Garde des Sceaux, Ministre de la Justice de veiller à l’instauration d’un dialogue social permanent et à la stabilité, avec toutes les composantes et acteurs du secteur.
Le Chef de l’Etat a clos sa communication sur son agenda diplomatique, en informant le conseil avoir pris part, le 17 juin 2020, au Sommet extraordinaire virtuel Chine-Afrique sur la solidarité contre la COVID-19.
Au titre des Communications,
Le Ministre d’Etat, Secrétaire général de la Présidence de la République a fait une communication sur le suivi des directives présidentielles, notamment sur la gestion des eaux pluviales, la réduction des risques d’inondation dans les zones péri-urbaines.
Le Ministre des Finances et du Budget a fait le point sur l’état d’exécution budgétaire
Le Ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur a fait une communication sur l’assistance apportée à nos compatriotes de la Diaspora et sur la situation de leurs rapatriements ;
Le Ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération a fait le point sur l’appui au financement des entreprises en difficultés
Le Ministre en charge de la solidarité nationale a fait le point sur la distribution de l’aide alimentaire d’urgence.
Le Ministre de la Santé et de l’Action sociale a fait le point sur la pandémie de la COVID-19.
Le Ministre de l’Agriculture et de l’Equipement rural a fait une communication sur la pluviométrie et la mise en place des intrants agricoles, la lutte contre les oiseaux granivores
Le Ministre de l’Eau et de l’Assainissement a fait une communication sur les mesures et actions déjà entreprises et en cours, pour améliorer l’alimentation en eau des populations, en attendant l’achèvement du programme structurant de l’usine de production d’eau de Keur Momar Sarr 3.
Le Ministre de l’Education nationale a fait une communication dans laquelle il a proposé la reprise des cours pour les classes d’examen, le 25 juin 2020 et a fait un appel à une mobilisation des acteurs, des partenaires, des collectivités territoriales, de la société civile, des syndicats, des enseignants et des élèves. Cette proposition a été adoptée par le Conseil.
Au titre des textes législatifs et réglementaires, le Conseil a examiné et adopté :
- le projet de loi portant ratification des ordonnances prises en application , de la loi d’application n°2020-13 du 02 avril 2020 habilitant le Président de la République à prendre, par ordonnances, des mesures relevant du domaine de la loi pour faire face à la pandémie du COVID-19 et autorisant la prorogation de l’état d’urgence ;
- le projet de loi sur les prix et la protection du consommateur.
Au titre des mesures individuelles, le Président de la République a pris la décision suivante :
Monsieur Alphonse SENE, Docteur Vétérinaire, matricule de solde n° 615 763/F, précédemment Chef de la Division des Activités Hippiques, est nommé Directeur du Développement des équidés, au ministère de l’Elevage et des Productions animales, en remplacement de Docteur Amadou Bassirou FALL, admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite."