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1 octobre 2025
LA SOCIETE CIVILE EXIGE UNE ENQUETE PARLEMENTAIRE
Le Programme décennal de lutte contre les inondations (Pdli), d’un coût global de 767 milliards FCFA, continue de susciter des réactions, surtout avec les dégâts causés par les fortes pluies du week-end dernier
Le Programme décennal de lutte contre les inondations (Pdli), d’un coût global de 767 milliards FCFA, continue de susciter des réactions, surtout avec les dégâts causés par les fortes pluies du week-end dernier. La société civile, en l’occurrence Birahim Seck, coordonnateur du Forum civil, Amacodou Diouf, Président du conseil d’administration (Pca) d’action Humaine pour le Développement Intégré au Sénégal (Ahdis), et Guy Marius Sagna de FRAPP restent unanimes sur la nécessité de mener une enquête parlementaire pour faire la lumière sur cette importante manne financière dépensée dans le cadre de ce plan contre les inondations.
AMACODOU DIOUF, PCA AHDIS : «J’ose espérer que l’Assemblée nationale prendra ses responsabilités pour mettre en place une commission d’enquête»
S’il s’avère vrai que cette enveloppe a été dégagée sans effets substantiels dans la lutte contre les inondations, il faut chercher à situer les responsabilités et prendre des mesures idoines (au nom du peuple et au nom de la sauvegarde des principes de reddition des comptes..). Pour se faire, le président devrait instruire les organes de contrôle à en faire un rapport exhaustif pour informer les Sénégalais. J’ose espérer que l’Assemblée nationale prendra ses responsabilités pour mettre en place une commission d’enquête si dans ce pays, ces gens se fient aux populations. Quid du contraire ? Les Sénégalais comptabiliseront ce fait dans le registre des frustrations et en conséquence prendront leurs responsabilités tôt ou tard. Seule une évaluation exhaustive et fidèle aux faits pourra nous conduire vers des conclusions sérieuses. Il faut l’exiger. Le président de la République peut voyager là où bon lui semble et n’importe quand. Cela va de son degré d’appréciation de la situation de crise et convoquer un conseil présidentiel sur les inondations ou au moins un conseil ministériel, y compris avec les impacts.
«JE NE CROIS PAS AU PLAN ORSEC»
Je ne crois pas au plan Orsec. Par conséquent, je ne pense pas que son déclenchement pourra aider à résoudre le problème. Aucun plan Orsec n’a sauvé ce genre de situation dans l’histoire de ce pays. Je profite de l’occasion pour marquer ma solidarité à l’endroit des impactés en milieu urbain et rural (des habitations et des ponts se sont effondrés en campagne), lancer un appel à l’endroit du secteur privé ainsi que des associations de la société civile humanitaires pour un appui conséquent pour sauver des vies humaines qui pataugent dans les eaux de pluies, exhorter le gouvernement à clarifier globalement la question du financement des inondations de 2013 à maintenant et de prendre les mesures idoines pour informer les Sénégalais d’une manière claire et pour sanctionner au besoin. Je rappele au gouvernement que dans pareilles circonstances, l’approche la plus convaincante est la tenue de sessions de haut niveau pour des mesures technico-politiques et de suivi des décisions au profit des populations»
GUY MARIUS SAGNA, FRAPP : «CES QUESTIONNEMENTS AUSSI POSENT L’EXIGENCE DE LA NECESSITE D’UNE ENQUETE PARLEMENTAIRE...»
«Vraisemblablement, quand on voit la somme annoncée pour lutter contre les inondations et la réalité du nombre de localités affectées, 8 ans après l’accession du président Macky Sall au pouvoir, ça peut vouloir dire beaucoup de choses à la fois. Premièrement, ça peut vouloir dire qu’en réalité, ce n’est pas ce montant qui a été injecté dans la lutte contre les inondations. Que le budget alloué a été détourné, a fait l’objet d’une mauvaise gestion. Ça peut vouloir dire qu’en fait techniquement, ce qui a été utilisé pour lutter contre les inondations n’est pas adapté. Mais tous ces questionnements là posent la nécessité et, au niveau du FRAPP, nous l’avons affirmé et nous le réaffirmons d’un audit de la gestion de la lutte contre les inondations, d’un audit de la gestion des fonds annoncés et qui ont effectivement étaient utilisés. Le FRAPP exige que le programme de lutte contre les inondations soit audité. Deuxièmement, ces questionnements aussi posent l’exigence, si tenté que nous sommes en république, si tenté que nous sommes en démocraties, de la nécessité d’une enquête parlementaire au sujet de ce plan décennal de lutte contre les inondations au Sénégal. Nous ne demandons pas de mise sur pied de commission d’enquête parlementaire en fait opaque. Nous parlons de commission parlementaire réelle, forte, sérieuse. Pas d’une commission d’enquête qui ne soit sérieuse, qui soit politicienne. Donc nous pensons que cette question pose en tout cas cette nécessité d’une enquête parlementaire. Maintenant, ça va vouloir dire une troisième chose, que l’argent injecté dans la lutte contre les inondations n’était pas suffisant. Cela, en fait, nous amène à remettre sur la table une des revendications du FRAPP, à savoir une situation où le peuple sénégalais fait face à la pandémie du coronavirus mais également à une autre pandémie qu’on appelle inondation. Le FRAPP persiste et signe à dire qu’il est aujourd’hui nécessaire de supprimer le HCCT, de supprimer le CESE, de supprimer le CNDT, d’autant plus que le FRAPP a beaucoup plus fondé à poser ces revendications que je vous rappelle qu’en 2012, quand le président Macky Sall avait été élu, dès le mois de septembre, il avait décidé de supprimer le Sénat et quand on lui avait demandé pourquoi il supprimer le Sénat, il avait dit qu’il voulait utiliser les 8 milliards de budget du Sénat pour lutter contre les inondations. Or, les inondations de 2020 sont plus importantes que celles de 2012 ».
«MACKY SALL N’AVAIT PAS A VOYAGER»
« Le FRAPP pense que la grande majorité de la classe politique sénégalaise, avec à sa tête le président Macky Sall, manque d’empathie pour le peuple sénégalais qui souffre. Qui souffre sur le plan de la santé, qui souffre sur le plan de l’éducation, qui souffre sur le plan de la sécurité, qui souffre sur le plan du chômage, qui souffre sur le plan de l’analphabétisme, qui souffre sur le plan des inondations aujourd’hui. Parce que nous pouvons dire que nous sommes effectivement dans une période de guerre sanitaire mais également une période où nos populations sont les pieds dans l’eau. Donc, cette situation-là devait exiger du président qu’il reste avec son peuple, qu’il fasse corps avec son peuple. Et non qu’il se mette à voyager. Donc, nous pensons qu’effectivement le président Macky Sall n’avait pas à voyager. Mais, cela confirme tout simplement s’il en était encore besoin que le président Macky Sall est à des années-lumière des priorités et des préoccupations du peuple sénégalais. Lui, sa préoccupation, c’est de voir comment sanctionner le peuple malien qui a osé dire «IBK, dégage». Sa préoccupation, c’est de voir comment éviter que le Mali ne contamine la Côte d’ivoire, la Guinée et le Sénégal. Or, la préoccupation de nos autorités aurait dû être le peuple sénégalais qui est en train de souffrir. Et aux souffrances du peuple sénégalais est venue s’ajouter une autre souffrance qui s’appelle les inondations».
BIRAHIM SECK, FORUM CIVIL « Une Assemblée nationale à la hauteur de ses responsabilités…devrait convoquer les Ministres en charge de la lutte contre les inondations ».
«Une Assemblée nationale à la hauteur de ses responsabilités de représentation du peuple devrait immédiatement convoquer les Ministres en charge de la lutte contre les inondations. Sept cent cinquante (750) milliards de FCFA pour récolter ces scènes de désolation. Une faillite réelle de la politique d’infrastructures de prévention contre les intempéries. La reddition des comptes était pourtant un engagement fort du Président de la République»
LE PIT TIRE TROIS LEÇONS DU PHENOMENE DES INONDATIONS
Les pluies diluviennes avec leur corollaire d’inondations, de dégâts matériels et de pertes en vies humaines continuent de susciter moult réactions
Les pluies diluviennes avec leur corollaire d’inondations, de dégâts matériels et de pertes en vies humaines continuent de susciter moult réactions. Cette fois-ci, c’est le Secrétariat du Comité central du Parti de l’indépendance et du travail (Pit), qui dit avoir tiré 3 leçons de ce temps d’épreuves, dont notamment la politisation de la situation.
Suite aux pluies diluviennes tombées sur le territoire national, avec comme conséquences des quartiers entiers de Dakar et d’autres villes du pays inondés, le Parti de l’indépendance et du travail (Pit) a fait un diagnostic de la situation. Dans une déclaration rendue publique hier, mardi 8 septembre, Samba Sy, Secrétaire général dudit parti et ses camarades du Secrétariat du Comité central disent avoir tiré 3 leçons de ce temps d’épreuves. Tout d’abord, le Secrétariat du Comité central du Pit estime que «la première de celles-ci pourrait être, aux yeux du Parti de l’Indépendance et du Travail, que notre pays, en l’état, n’est pas encore prêt à recevoir des centaines de millimètres de pluies en 24 ou 48 heures.
Et ceci, en dépit des incontestables pas faits depuis 2012 en matière de bassins de rétention, de stations de pompage, de canalisations et autres sites de relogement, pour tout dire de l’amélioration du cadre de vie de beaucoup de Sénégalais». Comme deuxième leçon, Samba Sy et compagnie trouvent que «quant au fond déjà dicté par la Covid 19, c’est qu’il faut, au Sénégal comme à tous les autres pays du monde, s’attendre, de plus en plus, à des événements inédits, découlant des méfaits de l’action inconsidérée de l’homme sur la nature.
Autrement dit et en l’occurrence, le dérèglement climatique, l’expansion des villes et les nouveaux modes de vie vont continuer à provoquer de plus en plus des retours de flammes aux effets ravageurs. Alors grosse question : comment se préparer à faire face à l’imprévu alors que les ressources du jour ne suffisent pas à la correcte prise en charge des besoins quotidiens ?»
La troisième leçon, selon le Pit, «c’est qu’il est bien inutile de vouloir surfer sur le malheur de ses compatriotes en espérant, à ce compte, engranger des gains politiques à moindres frais. Nulle part au monde, la démagogie, la fausse compassion, la prétention n’ont permis de venir à bout des difficultés».
Par là, le Pit semble ainsi prendre le contre-pied de ceux qui s’insurgent contre l’inefficacité du Programme décennal de lutte contre les inondations (Pdli) d’un coût global de 767 milliards FCFA. Par conséquent, Samba Sy et compagnie estiment que «la situation présentement vécue est suffisamment sérieuse pour être considérée avec un maximum de lucidité, de rationalité et de réalisme. Elle requiert, au-delà des mesures d’urgence que le gouvernement est en train de mettre en œuvre, des solutions de fond imposant un fort consensus national, dans la durée».
Par Calame
SENEGAL, UN PAYS À VIF
Il devient insoutenable d’entendre certains plaidoyers seulement intéressés à tenter de noyer les inondations dans de désastreuses généralités, convoquant des évidences paresseuses puisqu’après tout rappellent-ils, le phénomène n’épargne aucun pays
Insoutenables images que celles montrant des familles dont le travail de toute une vie a été emporté par la furie des eaux déboulant en trombes, suite à l’ouverture en flux continu, des heures durant, des vannes du ciel.
Et les voilà brutalement jetées hors de chez elles, dans la rue, avec quelques bagages de fortune, obligées de déserter leurs maisons qui baignaient dans une atmosphère cauchemardesque où flottaient des lits et autres mobiliers transformés en radeaux ivres.
Face à ces drames de vie, il devient insoutenable d’entendre certains plaidoyers dénués de toute empathie, seulement intéressés à se défausser et tenter de noyer les inondations dans de désastreuses généralités, convoquant des évidences paresseuses puisqu’après tout rappellent-ils : les « inondations sont une donnée mondiale » et n’épargnent aucun pays, même pas les plus riches. Venant à leur rescousse, il a été montré des images d’inondations qui ont balayé le monde : France, Espagne, Maroc, Arabie Saoudite, Italie, Japon, Etats-Unis, etc.
Moralité : Nul continent n’est épargné. Nul endroit non plus. Même pas la Mecque. La voie ainsi balisée, le chef de l’Etat pouvait, dans une déclaration, désigner le dérèglement climatique comme le coupable de tous nos malheurs. S’il ne vient à personne l’idée d’en douter, il se trouve qu’aucune généralisation ne saurait rendre compte de la spécificité d’une situation particulière, pour peu que, et cela mérite d’être rappelé, toute situation concrète doit être appréciée de manière concrète. De quoi les inondations rendent-elles compte alors ?
Voilà la question qui d’emblée s’impose et dont la réponse attendue permettra d’apprécier le mode de gouvernance qui a prévalu, si tant est que 750 milliards ont été mobilisés dans le cadre du Programme décennal de lutte contre les inondations (Pdli) arrêté lors du conseil présidentiel du 19 septembre 2012. Entre autres interventions, 484 milliards devaient couvrir le volet restructuration urbaine et relogement et 278 milliards les projets de gestion des eaux fluviales. Au demeurant, à deux ans de son terme, la situation difficile qui prévaut présentement ne milite pas à délivrer un satisfécit. Elle fait plutôt penser à une mauvaise utilisation des ressources financières ainsi mobilisées, l’argent n’ayant pas été injecté là où il fallait, ayant plutôt servi comme de coutume à enrichir des gens plutôt qu’à venir à bout des maux qui assaillent les populations.
Expert en protection civile, Abdou Sané, qui ne dit pas autre chose, attire plutôt l’attention du chef de l’Etat sur le fait que sur les dix points qui composent son plan décennal, sept d’entre eux n’ont pas été amorcés. N’empêche que l’argent prévu pour tout cela a été consommé. Il s’y ajoute selon l’expert en protection civile que les différents travaux initiés par l’Etat se sont soustraits à des préalables tels que les études d’impact environnemental. C’est dire que toute l’opération a été le fruit d’un pilotage à vue qui a tout déstructuré sur son passage, surfant sur une urbanisation non maîtrisée, des infrastructures inadaptées, des lotissements dans des zones non aedificandi.
Faisant fi du devoir d’exemplarité, l’Etat piétine ses propres lois et règlements. Aussi, prenant l’exemple de Kaffrine qui se trouve logée dans une cuvette, Abdou Sané souligne que Diamaguène, un des quartiers de la commune, a été implanté dans la zone la plus profonde de cette cuvette. Et comble d’irresponsabilité, une infrastructure scolaire y a été bâtie. Pour dire que cela va dans tous sens, les actions menées étant portées par l’appât du gain, la course au profit. Et c’est un secret de polichinelle que c’est dans le Btp qu’ils sont les plus substantiels. Alors on se lance dans des grands travaux qui parfois interpellent, à l’image d’un building administratif réfectionné à coup de dizaines de milliards, au moment même où s’édifie une ville nouvelle censée recueillir les ministères. Aujourd’hui, il est courant d’entendre les populations se plaindre de conséquences inédites dont elles sont victimes, elles qui disent n’avoir pas connu d’inondations et qui indexent des infrastructures venues perturber l’éco système.
Au finish on convoque le plan Orsec qui, avec ses procédures d’urgence, non content de déployer des moyens d’interventions conjoncturelles, ouvre la boite de Pandore en balayant les digues de contrôle au nom des urgences signalées, avec le résultat que l’on sait du fait de l’absence d’éthique et de probité tendant à saisir les situations de catastrophe comme une aubaine pour s’enrichir rapidement et sans état d’âme. « Je te tiens », « tu me tiens », sur le dos de populations qui trinquent de toute cette désinvolture, avec en arrière-plan « ceux qui pleurent et ceux qui applaudissent ».
Au final, ces inondations récurrentes qu’on peut soupçonner d’être gérées sciemment de manière conjoncturelle, posent un véritable souci de bonne gouvernance. Il urge alors de se doter d’organes de contrôle autonomes qui ont une capacité de saisine directe de la justice, enlevant ainsi toute instrumentalisation possible des dossiers. Avec bien sûr, une justice enfin réconciliée avec son serment, ne penchant ni d’un côté ni de l’autre. Le Sénégal est un pays est à vif, comme le laissent voir les explosions de colère qui s’expriment ici ou là. Ce qui devrait interpeller les autorités et les amener à prendre la mesure du danger qui profile à l’horizon. Le diable dit-on, est dans le détail.
KEEMTAAN GI- LES FARCEURS
Celui qui nous sert de Président s’est encore enfermé en son palais pour discourir avec ses experts sur le sexe des inondations. Après quoi, il a jugé utile de parler à son peuple. Cette fois-ci, pas par Twitter ! Mais les platitudes, elles, étaient bien présentes. Avant cet exercice, sa télévision a tenté vainement de noyer l’incompétence du Chef dans les eaux de la comparaison puérile, nous montrant des scènes d’inondations dans d’autres pays. Juste que dans ces pays, comparativement à nos 125 mm de pluie, on ne parle pas de déluge. Les précipitations qui y tombent, ce n’est rien du tout ! Une honteuse manipulation dont la Télévision brejnévienne — qui ne se rend toujours pas compte qu’on est en plein 21ème siècle et à l’ère des réseaux sociaux — pouvait bien nous épargner. Si les inondations sont dues à un dérèglement climatique pourquoi alors les zones qui ont connu un début d’exécution de son plan à 750 milliards ont-elles été épargnées par la furie des eaux ? Le Chef lui-même reconnait dans ses platitudes que, dans ces zones, les eaux ont été contenues. Preuve s’il en était besoin qu’il fallait généraliser ces travaux au lieu de les arrêter en rase campagne en se disant que la sécheresse s’est installée dans la durée en zone sahélienne ! Ce que confirme encore son ancien Premier ministre Abdoul Mbaye. La vérité est que ce plan n’a jamais été exécuté dans sa globalité et que le reste de l’argent qui aurait dû servir à l’exécution totale du plan a pris d’autres destinations. Il y en aurait des centaines de milliards. Aujourd’hui, la véritable question légitime que l’on doit se poser est celle – ci : Qu’ont- ils fait du reste de l’argent ? Ce dès lors qu’aucun programme, à part ceux réalisés, n’a eu ne serait-ce qu’un début d’exécution. Qu’ils nous disent juste où ils ont mis notre fric. En attendant, nous souhaitons bien du plaisir au Chef dans sa visite de découverte des zones inondées. Le pauvre ! Kaccoor Bi
MAFFIA DES MOTOPOMPES
C’est la maffia des motopompes et autres loueurs de camions hydrocureurs qui va se frotter les mains ! En effet, le président de la République a décidé de dégager un budget d’urgence de 10 milliards de francs pour faire face aux dégâts des inondations. Trois milliards serviront à des transferts de cash — ah bon, pourquoi n’a-t-il pas mis à la manœuvre son beau-frère Mansour Faye vu qu’il a acquis une expérience à nulle autre pareille dans la distribution de vivres et autres aides aux populations sinistrées ? Ces trois milliards serviront aussi à l’achat de matelas, de denrées alimentaires etc. Le reste sera utilisé pour la location de motopompes et autres matériels. Vous avez dit motopompes ? La bonne nouvelle pour les hommes d’affaires maffieux ! Les marchés passés dans le cadre du plan Orsec se faisant de gré à gré compte tenu du caractère urgent dont ils sont revêtus, on voit d’ici les excellentes affaires que certains vont faire à coups de surfacturations voire fausses facturations ! Naturellement, les rétrocommissions ne manqueront pas pour les fonctionnaires chargés d’attribuer ces marchés. Comme quoi, le malheur des uns fait toujours le bonheur de quelques-uns !
INONDATIONS LA BANLIEUE A L’HEURE DES… BATEAUX-MOUCHES
Les averses orageuses qui se sont abattues samedi sur le Sénégal ont provoqué des inondations jamais connues dans plusieurs quartiers de Dakar. Et particulièrement dans des localités de la banlieue comme Pikine, Malika, Keur Massar, Diamaguène, Rufisque etc. Seulement, la situation est plus dramatique dans les Parcelles-non-assainies de Keur Massar où des quartiers entiers sont sous les flots. Et complètement sous les eaux au point que les populations sont obligées de faire recours à des pirogues, zodiacs et autres « bateaux mouches » pour se faire évacuer. Des images désolantes et honteuses qui nous renvoient à Venise (Italie) où touristes et riverains se font transporter à bord de gondoles. Pour la banlieue dakaroise, ce sont les zodiacs des sapeurs-pompiers et les pirogues des pêcheurs de Thiaroye-sur mer qui assurent le transport des personnes et des biens en lieu et place d’un plan « Morsec » !
INONDATIONS L’APPEL DU PIT !
Dans un communiqué, le Parti de feu Amath Danshoko a donné son avis sur les pluies diluviennes de la semaine dernière. « Au-delà du nécessaire élan de solidarité nationale à l’endroit de tous les impactés, il importe de tirer les bonnes leçons de ce temps d’épreuves. La première de celles-ci pourrait être, aux yeux du Parti de l’Indépendance et du Travail, que notre pays, en l’état, n’est pas encore prêt à recevoir des centaines de millimètres de pluies en 24 ou 48 heures. Et ceci, en dépit des incontestables pas faits depuis 2012 en matière de bassins de rétention, de stations de pompage, de canalisations et autres sites de relogement, pour tout dire de l’amélioration du cadre de vie de beaucoup de Sénégalais. Une deuxième leçon, quant au fond déjà dictée par la Covid 19, c’est qu’il faut, au Sénégal comme à tous les autres pays du monde, s’attendre, de plus en plus, à des événements inédits, découlant des méfaits de l’action inconsidérée de l’homme sur la nature », lit-on dans le communiqué du secrétariat du comité central du PIT. Selon le Parti de l’Indépendance et du Travail, le dérèglement climatique, l’expansion des villes et les nouveaux modes de vie vont continuer à provoquer de plus en plus des retours de flammes aux effets ravageurs.
INONDATIONS L’APPEL DU PIT ! (BIS)
Restons avec le Parti de l’ancien ministre décédé Amath Dansokho sur les inondations. Un parti dirigé actuellement par Samba Sy, actuel ministre du Travail. Le secrétariat du comité central dit se poser la question : comment se préparer à faire face à l’imprévu alors que les ressources du jour ne suffisent pas à la correcte prise en charge des besoins quotidiens ? Une troisième leçon c’est qu’il est bien inutile de vouloir surfer sur le malheur de ses compatriotes en espérant, à ce compte, engranger des gains politiques à moindres frais. Ça c’est du « garouwalé » en direction de l’opposition ! Selon le parti ex-communiste, « nulle part au monde, la démagogie, la fausse compassion, la prétention n’ont permis de venir à bout des difficultés. La situation présentement vécue est suffisamment sérieuse pour être considérée avec un maximum de lucidité, de rationalité et de réalisme. Elle requiert, au-delà des mesures d’urgence que le gouvernement est en train de mettre en œuvre, des solutions de fond imposant un fort consensus national, dans la durée ». Le Parti de l’Indépendance et du Travail encourage le gouvernement à continuer à apporter aux populations sénégalaises tout le concours possible pour parer au plus pressé. Le PIT demande à ses militants, aux camarades de BBY et à l’ensemble des Sénégalais de faire converger intelligences et efforts pour un accord de fond pérennisant notre vivre ensemble en prémunissant le Sénégal, dans la durée, des agressions telles que celle présentement vécue.
La bonne tenue des Finances par Ablaye Daouda Diallo
On s’attendait à des annonces fortes à l’image de la dissolution d’institutions budgétivores à l’issue de la déclaration du chef de l’Etat. Finalement, il n’en a rien été. Le Président annonce un fonds d’urgence de dix milliards. Ce qui conduit des spécialistes à se demander où le gouvernement trouvera cette somme pour faire face à cette urgence des inondations après celle de la covid-19. Du côté des Finances, on annonce un réaménagement budgétaire. «Grâce à la bonne tenue des finances par Abdoulaye Daouda Diallo et son équipe, cette somme est mobilisable hic et nunc», a déclaré une source. D’après notre interlocuteur, cela requiert un léger réaménagement budgétaire. «Sur la base d’engagement, on est à 82% du budget. Il reste 18% dont les 10% concernent la covid-19. Cela veut dire que sur les 8%, on pourra y puiser les dix milliards pour faire face à l’urgence», explique notre interlocuteur qui invoque également les réserves de gestions qui sont là au service du chef de l’Etat pour faire face à de tels imprévus. En définitive, pour notre source, ce cash n’aura rien à voir avec le plan décennal qui est en cours. Il n’y a donc pas de quoi fouetter un chat.
Macky attendu dans la banlieue..
Le chef de l’Etat a annoncé son désir de se rendre dans la banlieue pour constater de visu les dégâts causés par les eaux, et les souffrances des populations. Il n’a certes pas donné de date, mais ce qui est sûr, c’est qu’il risque d’essuyer des huées. Déjà hier, son épouse en a récolté une bordée chez Abdoulaye Thimbo. Avec la colère ambiante, il ne faut présager de rien, surtout quand on sait que l’argent dégagé sert souvent à enrichir une caste d’amis. Le scandale des 60 milliards de vivres de la covid-19 est encore frais dans nos mémoires.
Sonko descend en banlieue
Les inondations remobilisent les états majors politiques. Pour charmer les populations en ces moments de détresse, tous les responsables politiques descendent dans les zones sinistrées pour compatir. Le leader de Pastef, aphone depuis plusieurs mois, rend visite, aujourd’hui dans la matinée, aux populations sinistrées du département de Pikine. La tournée de Ousmane Sonko sera clôturée par un point de presse à partir de 12h30 au siège de son parti.
Les 1000 milliards de la dette intérieure
Le député Mamadou Lamine Diallo doute de la possibilité du gouvernement d’éponger les 1000 milliards Fcfa de dette intérieure avec la baisse des recettes à cause de la pandémie de la Covid-19. Au lieu de s’atteler au paiement des dettes contractées auprès des entreprises locales, indique le leader de Tekki, le Président Macky Sall est parti en France demander de l’aide publique au développement pour compléter le financement de son Train Express Régional(TER) et présenter son nouveau plan économique post Covid-19, son Plan Sénégal Emergent (PSE) légèrement touché. Lequel n’est rien d’autre que le document de stratégie de réduction de pauvreté concocté par les partenaires techniques et financiers, arrêté sous le régime de Me Abdoulaye Wade, plus quelques idées de projet.
Lamine Diallo et les 1000 milliards de la dette intérieure
Pour le président du mouvement Tekki, le gouvernement retombe dans le cercle vicieux du ronronnement de la coopération internationale qui ne génère qu’une petite croissance sans création d’emplois et qui se solde par une émigration massive de nos forces vives. Selon le député, pour construire une nouvelle économie robuste, capable de transformer le pays en zone de haute pression économique, il faut se fixer des objectifs, spécifiques, mesurables, ambitieux, réalisables et temporellement circonscrits (SMART). En attendant face à la baisse drastique des recettes, indique M. Diallo, le gouvernement accumule les arriérés intérieurs qui dépassent 1000 milliards Fcfa et étouffe les Petites et moyennes entreprises (Pme) et Petites et moyennes industries (Pmi).
La fille de 16 ans dépose son nouveauné à Keur Serigne-bi
Elle ne veut pas de son enfant de sexe féminin issu d’une relation non désirée. Pour ce faire, N. D, âgée de 16 ans, n’a pas trouvé mieux à faire que d’abandonner son nouveau-né dans la rue. Résidant à Diamaguène, elle s’est rendue le dimanche dernier vers 8 heures à Dakar. Arrivée à hauteur de Keur Serigne-Bi sur l’avenue Blaise Diagne, elle a déposé son bébé. Mais elle ignorait qu’elle était surveillée par un passant. Dès qu’elle a déposé le bébé et rebroussé chemin, le passant a ameuté les autres passants qui ont arrêté la fille. Elle a été conduite au commissariat de Police de Rebeuss et mise à la disposition de la brigade des mœurs.
Moustapha Diakhaté tacle encore son ancien patron
L’ancien président du groupe parlementaire de Bennoo Bokk Yakaar (Bby) ne prend pas au sérieux le chef de l’Etat qui a pris des mesures pour lutter contre les inondations. Moustapha Diakhaté considère la déclaration du Président Macky Sall sur les inondations comme une pure opération de communication. L’ancien chef de cabinet du Président Sall n’est pas surpris par l’échec du Programme Décennal de Lutte contre les inondations. Pour cause, dit-il, ce programme s’est révélé comme une charrue sans bœufs. A l’en croire, la suppression du ministère de la Restructuration et de l’Aménagement des Zones d’inondation (Mrazi), du ministère délégué à la Restructuration et à la Requalification des banlieues et l’absence de l’Observatoire national sur les inondations, ont été pour beaucoup dans l’échec du plan décennal. A ces manquements, s’ajoutent, selon M. Diakhaté, la multitude, le dédoublement et le chevauchement de plusieurs structures d’intervention dans le domaine de la lutte contre les inondations. Il fait référence entre autres à la Direction de l’Urbanisme et de l’Architecture, de l’Aménagement, de la Restructuration des zones d’inondation, de la Fondation Droit à la Ville, du Projet de construction de logements sociaux et de lutte contres les bidonvilles, de l’Office national de prévention des Inondations. Bref, Moustapha Diakhaté pense que le Sénégal a besoin d’une vision claire et durable et non des stratégies politiciennes de rafistolages pour lutter efficacement contre les inondations. Malheureusement que Diakhaté ne l’a constaté que quand il a quitté le pouvoir ….
L’annulation de la dette en marche
Les acteurs de l’espace politique qui veulent l’annulation de la dette continuent de ratisser large. Après avoir mobilisé la société civile, la classe politique , des intellectuels, le comité d’initiative sera reçu aujourd’hui par le le Cadre Unitaire de l'Islam au Sénégal (CUDIS) au siège de Enda en face du Codesria, sur l’avenue Cheikh Anta Diop.
Bac 2020 : le Lycée scientifique d'Excellence de Diourbel fait carton plein
Comme son nom l’indique, le Lycée scientifique d’Excellence de Diourbel (Lsed) n’a pas fait dans la demi-mesure lors du baccalauréat 2020. Il a répondu à son nom en faisant carton plein puisqu’il a obtenu 100% d’admis et ce, dès le premier tour. En Série S1, tous les 27candidats qui se sont présentés ont été admis à l'issue du premier groupe. Et cerise sur le gâteau, 20 lauréats ont réussi haut la main puisqu’ils ont obtenu la mention TRÈS BIEN. Six (06) ont eu la mention BIEN tandis que le dernier candidat est passé avec la mention ASSEZ BIEN. Pour prouver qu’il est un crack, le major de la Terminale S1 du Lsed a obtenu une moyenne générale de 17,96 au Baccalauréat. A l'exception de deux jurys, les candidats présentés par le Lsed ont été tous classés premiers dans leur jury.
Bac 2020 : le Lycée Scientifique d’Excellence de Diourbel fait carton plein (bis)
En Série S2, l’ensemble des 33 candidats du Lsed qui se sont présentés ont obtenu leur premier diplôme universitaire dès le premier tour. C’est dire qu’il n’y aura pas d’épreuves de deuxième groupe. Et dans cette série, les nouveaux bacheliers se sont brillamment illustrés puisque deux d’entre eux ont eu la mention TRÈS BIEN. Au même moment, 22 candidats ont été admis avec la mention BIEN, 05 avec la mention ASSEZ BIEN. Il n’y a eu que 04candidats qui sont admis avec la mention PASSABLE. Pour cette série également, beaucoup de candidats du Lsed sont également sortis major de leur jury. Face à cette belle performance, l'Association des Parents d'Elèves (Ape) du LSED remercie et félicite tout l'encadrement administratif, pédagogique et de service de l’établissement. Pour Mme Seynabou Ndao et ses camarades, ces résultats sont aussi ceux de l'encadrement administratif, pédagogique et de service de l’établissement.
Travaux d’achèvement de la Grande Mosquée de Tivaouane
C’est le 14 septembre prochain que les travaux de finition et de rénovation de la Grande Mosquée de Tivaouane vont être lancés. La nouvelle a été annoncée par l’Association Jama’Atoun Nour Assouniya (Ajana), organisation chargée de superviser les travaux de finition et de rénovation de la Grande Mosquée de Tivaouane. Sous l’autorité et les instructions du Khalife général des Tidianes, Serigne Babacar Sy Mansour et en accord avec toute la famille de Seydi Hadj Malick Sy, l’Ajana informe la communauté musulmane du Sénégal et d’ailleurs du lancement officiel de ces travaux, le lundi 14 septembre 2020. Mais en raison de la situation liée à la pandémie de Covid-19, l’Ajana a décidé d’éviter tout rassemblement en cette occasion. A ce titre, elle a opté pour le format d’un plateau télévisé synchronisé par l’ensemble des télévisions partenaires (Asfiyahi, TFM, RTS, 2STV, Sen TV, DTV, Mourchid TV) le lundi 14 septembre 2020.
Présentation de la Grande Mosquée de Tivaouane
Pour ancrer définitivement la pureté du culte musulman dans les mœurs des populations de cet ancien terroir ceddo, la Grande Mosquée de Tivaouane a été portée sur les fonts baptismaux et inaugurée en 1904 par Cheikh EL Hadj Malick Sy. Ce dernier en dirigea la première prière de vendredi, entouré des notables de la ville. En effet, c’est par un arrêté du Gouverneur du Sénégal, daté du 17 février 1903, que El Hadji Malick Sy en reçut l’autorisation avec l’affectation d’un terrain de 1 200 m2. Au fil des années, cette mosquée a porté les bases de sa première zawiya, abritant les veillées nocturnes du Gamou célébrant la naissance du Prophète (PSL). A la suite de Maodo, ses héritiers, sous l’autorité de Serigne Babacar Sy, assisté de son frère El Hadj Mansour Sy, ont voulu perpétuer son œuvre en engageant une première rénovation en 1940. C’est sous le magistère de El Hadj Abdoul Aziz Sy Dabakh que la Grande Mosquée a connu son extension et pris sa forme actuelle en 1979. D’ailleurs, c’est en hommage à ce dernier que le Khalife Général, Serigne Babacar Sy Mansour, a demandé au Comité de pilotage de faire coïncider le lancement des travaux d’achèvement avec l’anniversaire symbolique de sa disparition
LA CHUTE D'UN PRÉDATEUR
La Section de recherches de la gendarmerie de Colobane a mis fin aux agissements de S. Niass, dangereux prédateur sexuel, accessoirement collaborateur de Kocc Barma. Il a fait plus d’une centaine de victimes de plusieurs nationalités. Récit de sa traque
La Section de recherches de la gendarmerie de Colobane a mis fin aux agissements de S. Niass, un dangereux prédateur sexuel, accessoirement collaborateur de Kocc Barma du site seneporno. Il a fait plus d’une centaine de victimes de plusieurs nationalités. Récit de sa traque.
Au mois d’août 2019, la Section de recherches de la gendarmerie de Colobane avait été saisie de deux plaintes, par les dames P. Diouf et S. M. Diouf. La première citée a vu une photo d’elle nue publiée sur le site seneporno, après qu’elle a été contactée par un homme disant avoir un ‘’dossier’’ sur elle. Le maitre-chanteur lui avait demandé d’entretenir des relations sexuelles avec lui, à défaut, il allait publier ses photos dénudées. Devant le refus de la dame, il est passé à l’acte. Il en est presque de même pour la deuxième victime. Dans leurs lettres, elles expliquaient toutes les deux qu’une personne, qui se faisait passer pour Kocc Barma, les faisait chanter.
Une enquête a été ouverte par les hommes en bleu. Un an après, un suspect a été mis aux arrêts à Kébémer, dans la région de Louga. Il s’agit d’un certain S. Niass. Ce dernier avait ouvert plusieurs comptes sur Facebook dont celui sous le nom de Simone Sandaré, avec comme photo de profil celle d’une Européenne. Ensuite, il envoyait plusieurs demandes d’ajout d’amis. Après acceptation de ses sollicitations, ‘’Simone’’ priait sa proie d’envoyer des vidéos moyennant 500 euros (325 000 F CFA) au moins. Ensuite, il utilisait les autres faux comptes pour appuyer la demande de Simone.
Celles qui tombaient dans ce piège entraient de plain-pied en enfer. Non seulement, elles ne voyaient pas la couleur de l’argent, mais, en retour, elles devaient payer pour que leurs vidéos ne soient pas publiées sur Seneporno. Un paiement en nature ou en espèces. Celles qui acceptaient les relations sexuelles se retrouvaient dans un cercle vicieux. Ayant, alors, une totale emprise sur elles, il exigeait qu’elles tournent des films pornographiques.
Selon nos informations, certaines victimes l’ont identifié, lors de l’enquête, comme étant celui avec qui elles ont eu des rapports intimes. Traumatisées par son désir insatiable, d’aucunes ont dû déménager à l’intérieur du pays, pour lui échapper. Les investigations ont aussi montré que parmi ses proies, il y a des Guinéennes, des Maliennes, des Ivoiriennes et des Sénégalaises. L’enquête technique de l’unité cyber de la gendarmerie a permis de suivre ses activités et ses moindres traces, depuis plus de 13 mois. Epié depuis un an, il a été alpagué à Kébémer, la semaine dernière où il avait rendez-vous avec une de ses victimes pour les mêmes vices.
A ce jour, confie nos informations, il a eu à avoir plus de cent victimes de diverses nationalités. Seule une dizaine de plaignantes s’est, à ce jour, signalée aux enquêteurs. Selon nos informations, les investigations des gendarmes ont aussi permis d’identifier les nombreux comptes Facebook ouverts par S. Niasse. Fidèle collaborateur de Kocc Barma du site seneporno, sans morale et prêt à tout pour arriver à ses fins, il n’a pas hésité à envoyer des vidéos compromettantes aux enfants d’une de ses victimes pour la contraindre à payer. Tantôt, il demandait de l’argent, tantôt il couchait avec ses victimes, parfois les deux. Ça dépendait de ses humeurs.
Lors de son audition, S. Niass a reconnu les faits qu’on lui reproche. Il a expliqué son comportement par le fait qu’il aime l’argent et adore les belles femmes. Se disant émigré en Italie, marié à deux épouses, S. Niass a été déféré hier au parquet pour les faits de diffusion de données personnelles et chantage.
TRUMP INSULTE LA MÉMOIRE DE MANDELA, DÉNONCE L'ANC
Le Congrès national africain, au pouvoir en Afrique du Sud, a condamné mardi les "remarques désobligeantes" et les "insultes" attribuées au président américain à l'égard du premier président noir sudafricain
Le Congrès national africain (ANC), au pouvoir en Afrique du Sud, a condamné mardi les "remarques désobligeantes" et les "insultes" attribuées au président américain Donald Trump à l'égard du premier président noir sudafricain, Nelson Mandela.
Dans des mémoires qui doivent être publiées cette semaine, l'ancien avocat de M. Trump, Michael Cohen, accuse le président américain de remarques racistes à l'égard de plusieurs dirigeants noirs, notamment son prédécesseur Barack Obama mais aussi l'icône anti-apartheid. Selon le Washington Post, qui s'est procuré les bonnes feuilles de cet ouvrage, M. Cohen cite Donald Trump affirmant que Mandela n'est "pas un vrai leader" et le décrit faisant l'éloge du régime de l'apartheid. "Tous les peuples épris de liberté sont atterrés par ces insultes (..) venant de la part d'une personne qui n'est pas, elle-même, un modèle de leadership compétent", a asséné l'ANC dans un communiqué."Trump est un homme clivant, misogyne et irrespectueux", poursuit l'ANC, notant le "contraste saisissant" entre ce dernier et Mandela qui "comprenait la valeur des amitiés internationales".
La Fondation Nelson Mandela a estimé de son côté que "les dirigeants qui se conduisent comme M. Trump" ne sont pas bien placés pour proposer des "commentaires faisant autorité" sur la vie et l'oeuvre de Mandela.
Interrogé par l'AFP, la porte-parole de la Maison Blanche a décrit M. Cohen comme un "criminel en disgrâce" et un "avocat radié" du barreau : "Il a perdu toute crédibilité et il n'est pas surprenant d'assister à cette dernière tentative pour profiter de ses mensonges", a affirmé Kayleigh McEnany dans un mail mardi matin à l'AFP.
Nelson Mandela a été élu président en 1994 après près de trois décennies passées en prison pour son combat contre le régime raciste de l'apartheid. Le prix Nobel s'était retiré de la vie politique cinq ans plus tard. Il est mort en 2013 à l'âge de 95 ans.
BUHARI TANCE SES PAIRS SUR LE RESPECT DE LA LIMITATION DES MANDATS
Le président nigérian a demandé à ses homologues de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao) de "résister à la tentation" de modifier la Constitution pour se maintenir au pouvoir
Le président nigérian Muhammadu Buhari a demandé à ses homologues de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao) de "résister à la tentation" de modifier la Constitution pour se maintenir au pouvoir.
"En tant que membres de la Cédéao, nous devons respecter les règles constitutionnelles de nos pays respectifs, en particulier en termes de limitation des mandats" présidentiels, a-t-il déclaré lors du sommet de l'organisation lundi à Niamey. Parmi les participants à ce somment dominé par le putsch du 18 août au Mali figuraient les présidents ivoirien Alassane Ouattara et guinéen Alpha Condé, qui brigueront tous deux un troisième mandat controversé en octobre. "La sous-région fait face à d'énorme défis, qu'il s'agisse de la situation socio-économique ou des questions de sécurité. La Cédéao ne peut pas se permettre une autre crise politique" liée à une prolongation de mandat, a estimé M. Buhari. "Je demande à tous de résister à la tentation de se maintenir au pouvoir au-delà des limites constitutionnelles", a-t-il dit.
Arrivé au pouvoir par un coup d'Etat militaire dans les années 1980, M. Buhari, un ancien général de 77 ans, a été élu en 2015 et réélu en 2019. Il s'est engagé à quitter le pouvoir au terme de son second mandat.
MACKY SALL EN SAPEUR-POMPIER
Le président a annoncé ce soir, le déblocage par l'Etat, de 10 milliards de Fcfa dont 3 pour appuyer les populations sinistrées après les récentes pluies. Il a également promis d'effectuer une descente sur le terrain pour s'enquérir de la situation
"J’ai décidé de mettre en place un budget de 10 milliards dont 3 milliards serviront d’appui direct aux populations sinistrées sur la base des rapports des gouverneurs et sous-préfets en relation avec les maires", a déclaré le président Macky Sall dans un bref discours consacré aux inondations ce lundi mardi soir.
Selon le chef de l'Etat, cette aide devrait se matérialiser à travers des cash transfert, des achat de produits phytosanitaires, de vivres, de matelas et d’appui divers pour des familles éprouvées par ce sinistre. Les 7 milliards restants serviront à accompagner les services des pompiers, de l’Onas et à l’achat de matériels supplémentaires pour l’évacuation des eaux de pluie.
Macky Sall qui devrait très prochainement descendre sur le terrain pour s'enquerir de la situation, a par ailleurs, invité les populations à changer face aux phénomènes du dérèglement climatique. "Nous serons toujours aux côtés des populations pour leur apporter soutien et réconfort", a-t-il promis.