KEEMTAAN GI- LES FARCEURS
Celui qui nous sert de Président s’est encore enfermé en son palais pour discourir avec ses experts sur le sexe des inondations. Après quoi, il a jugé utile de parler à son peuple. Cette fois-ci, pas par Twitter ! Mais les platitudes, elles, étaient bien présentes. Avant cet exercice, sa télévision a tenté vainement de noyer l’incompétence du Chef dans les eaux de la comparaison puérile, nous montrant des scènes d’inondations dans d’autres pays. Juste que dans ces pays, comparativement à nos 125 mm de pluie, on ne parle pas de déluge. Les précipitations qui y tombent, ce n’est rien du tout ! Une honteuse manipulation dont la Télévision brejnévienne — qui ne se rend toujours pas compte qu’on est en plein 21ème siècle et à l’ère des réseaux sociaux — pouvait bien nous épargner. Si les inondations sont dues à un dérèglement climatique pourquoi alors les zones qui ont connu un début d’exécution de son plan à 750 milliards ont-elles été épargnées par la furie des eaux ? Le Chef lui-même reconnait dans ses platitudes que, dans ces zones, les eaux ont été contenues. Preuve s’il en était besoin qu’il fallait généraliser ces travaux au lieu de les arrêter en rase campagne en se disant que la sécheresse s’est installée dans la durée en zone sahélienne ! Ce que confirme encore son ancien Premier ministre Abdoul Mbaye. La vérité est que ce plan n’a jamais été exécuté dans sa globalité et que le reste de l’argent qui aurait dû servir à l’exécution totale du plan a pris d’autres destinations. Il y en aurait des centaines de milliards. Aujourd’hui, la véritable question légitime que l’on doit se poser est celle – ci : Qu’ont- ils fait du reste de l’argent ? Ce dès lors qu’aucun programme, à part ceux réalisés, n’a eu ne serait-ce qu’un début d’exécution. Qu’ils nous disent juste où ils ont mis notre fric. En attendant, nous souhaitons bien du plaisir au Chef dans sa visite de découverte des zones inondées. Le pauvre ! Kaccoor Bi
MAFFIA DES MOTOPOMPES
C’est la maffia des motopompes et autres loueurs de camions hydrocureurs qui va se frotter les mains ! En effet, le président de la République a décidé de dégager un budget d’urgence de 10 milliards de francs pour faire face aux dégâts des inondations. Trois milliards serviront à des transferts de cash — ah bon, pourquoi n’a-t-il pas mis à la manœuvre son beau-frère Mansour Faye vu qu’il a acquis une expérience à nulle autre pareille dans la distribution de vivres et autres aides aux populations sinistrées ? Ces trois milliards serviront aussi à l’achat de matelas, de denrées alimentaires etc. Le reste sera utilisé pour la location de motopompes et autres matériels. Vous avez dit motopompes ? La bonne nouvelle pour les hommes d’affaires maffieux ! Les marchés passés dans le cadre du plan Orsec se faisant de gré à gré compte tenu du caractère urgent dont ils sont revêtus, on voit d’ici les excellentes affaires que certains vont faire à coups de surfacturations voire fausses facturations ! Naturellement, les rétrocommissions ne manqueront pas pour les fonctionnaires chargés d’attribuer ces marchés. Comme quoi, le malheur des uns fait toujours le bonheur de quelques-uns !
INONDATIONS LA BANLIEUE A L’HEURE DES… BATEAUX-MOUCHES
Les averses orageuses qui se sont abattues samedi sur le Sénégal ont provoqué des inondations jamais connues dans plusieurs quartiers de Dakar. Et particulièrement dans des localités de la banlieue comme Pikine, Malika, Keur Massar, Diamaguène, Rufisque etc. Seulement, la situation est plus dramatique dans les Parcelles-non-assainies de Keur Massar où des quartiers entiers sont sous les flots. Et complètement sous les eaux au point que les populations sont obligées de faire recours à des pirogues, zodiacs et autres « bateaux mouches » pour se faire évacuer. Des images désolantes et honteuses qui nous renvoient à Venise (Italie) où touristes et riverains se font transporter à bord de gondoles. Pour la banlieue dakaroise, ce sont les zodiacs des sapeurs-pompiers et les pirogues des pêcheurs de Thiaroye-sur mer qui assurent le transport des personnes et des biens en lieu et place d’un plan « Morsec » !
INONDATIONS L’APPEL DU PIT !
Dans un communiqué, le Parti de feu Amath Danshoko a donné son avis sur les pluies diluviennes de la semaine dernière. « Au-delà du nécessaire élan de solidarité nationale à l’endroit de tous les impactés, il importe de tirer les bonnes leçons de ce temps d’épreuves. La première de celles-ci pourrait être, aux yeux du Parti de l’Indépendance et du Travail, que notre pays, en l’état, n’est pas encore prêt à recevoir des centaines de millimètres de pluies en 24 ou 48 heures. Et ceci, en dépit des incontestables pas faits depuis 2012 en matière de bassins de rétention, de stations de pompage, de canalisations et autres sites de relogement, pour tout dire de l’amélioration du cadre de vie de beaucoup de Sénégalais. Une deuxième leçon, quant au fond déjà dictée par la Covid 19, c’est qu’il faut, au Sénégal comme à tous les autres pays du monde, s’attendre, de plus en plus, à des événements inédits, découlant des méfaits de l’action inconsidérée de l’homme sur la nature », lit-on dans le communiqué du secrétariat du comité central du PIT. Selon le Parti de l’Indépendance et du Travail, le dérèglement climatique, l’expansion des villes et les nouveaux modes de vie vont continuer à provoquer de plus en plus des retours de flammes aux effets ravageurs.
INONDATIONS L’APPEL DU PIT ! (BIS)
Restons avec le Parti de l’ancien ministre décédé Amath Dansokho sur les inondations. Un parti dirigé actuellement par Samba Sy, actuel ministre du Travail. Le secrétariat du comité central dit se poser la question : comment se préparer à faire face à l’imprévu alors que les ressources du jour ne suffisent pas à la correcte prise en charge des besoins quotidiens ? Une troisième leçon c’est qu’il est bien inutile de vouloir surfer sur le malheur de ses compatriotes en espérant, à ce compte, engranger des gains politiques à moindres frais. Ça c’est du « garouwalé » en direction de l’opposition ! Selon le parti ex-communiste, « nulle part au monde, la démagogie, la fausse compassion, la prétention n’ont permis de venir à bout des difficultés. La situation présentement vécue est suffisamment sérieuse pour être considérée avec un maximum de lucidité, de rationalité et de réalisme. Elle requiert, au-delà des mesures d’urgence que le gouvernement est en train de mettre en œuvre, des solutions de fond imposant un fort consensus national, dans la durée ». Le Parti de l’Indépendance et du Travail encourage le gouvernement à continuer à apporter aux populations sénégalaises tout le concours possible pour parer au plus pressé. Le PIT demande à ses militants, aux camarades de BBY et à l’ensemble des Sénégalais de faire converger intelligences et efforts pour un accord de fond pérennisant notre vivre ensemble en prémunissant le Sénégal, dans la durée, des agressions telles que celle présentement vécue.
La bonne tenue des Finances par Ablaye Daouda Diallo
On s’attendait à des annonces fortes à l’image de la dissolution d’institutions budgétivores à l’issue de la déclaration du chef de l’Etat. Finalement, il n’en a rien été. Le Président annonce un fonds d’urgence de dix milliards. Ce qui conduit des spécialistes à se demander où le gouvernement trouvera cette somme pour faire face à cette urgence des inondations après celle de la covid-19. Du côté des Finances, on annonce un réaménagement budgétaire. «Grâce à la bonne tenue des finances par Abdoulaye Daouda Diallo et son équipe, cette somme est mobilisable hic et nunc», a déclaré une source. D’après notre interlocuteur, cela requiert un léger réaménagement budgétaire. «Sur la base d’engagement, on est à 82% du budget. Il reste 18% dont les 10% concernent la covid-19. Cela veut dire que sur les 8%, on pourra y puiser les dix milliards pour faire face à l’urgence», explique notre interlocuteur qui invoque également les réserves de gestions qui sont là au service du chef de l’Etat pour faire face à de tels imprévus. En définitive, pour notre source, ce cash n’aura rien à voir avec le plan décennal qui est en cours. Il n’y a donc pas de quoi fouetter un chat.
Macky attendu dans la banlieue..
Le chef de l’Etat a annoncé son désir de se rendre dans la banlieue pour constater de visu les dégâts causés par les eaux, et les souffrances des populations. Il n’a certes pas donné de date, mais ce qui est sûr, c’est qu’il risque d’essuyer des huées. Déjà hier, son épouse en a récolté une bordée chez Abdoulaye Thimbo. Avec la colère ambiante, il ne faut présager de rien, surtout quand on sait que l’argent dégagé sert souvent à enrichir une caste d’amis. Le scandale des 60 milliards de vivres de la covid-19 est encore frais dans nos mémoires.
Sonko descend en banlieue
Les inondations remobilisent les états majors politiques. Pour charmer les populations en ces moments de détresse, tous les responsables politiques descendent dans les zones sinistrées pour compatir. Le leader de Pastef, aphone depuis plusieurs mois, rend visite, aujourd’hui dans la matinée, aux populations sinistrées du département de Pikine. La tournée de Ousmane Sonko sera clôturée par un point de presse à partir de 12h30 au siège de son parti.
Les 1000 milliards de la dette intérieure
Le député Mamadou Lamine Diallo doute de la possibilité du gouvernement d’éponger les 1000 milliards Fcfa de dette intérieure avec la baisse des recettes à cause de la pandémie de la Covid-19. Au lieu de s’atteler au paiement des dettes contractées auprès des entreprises locales, indique le leader de Tekki, le Président Macky Sall est parti en France demander de l’aide publique au développement pour compléter le financement de son Train Express Régional(TER) et présenter son nouveau plan économique post Covid-19, son Plan Sénégal Emergent (PSE) légèrement touché. Lequel n’est rien d’autre que le document de stratégie de réduction de pauvreté concocté par les partenaires techniques et financiers, arrêté sous le régime de Me Abdoulaye Wade, plus quelques idées de projet.
Lamine Diallo et les 1000 milliards de la dette intérieure
Pour le président du mouvement Tekki, le gouvernement retombe dans le cercle vicieux du ronronnement de la coopération internationale qui ne génère qu’une petite croissance sans création d’emplois et qui se solde par une émigration massive de nos forces vives. Selon le député, pour construire une nouvelle économie robuste, capable de transformer le pays en zone de haute pression économique, il faut se fixer des objectifs, spécifiques, mesurables, ambitieux, réalisables et temporellement circonscrits (SMART). En attendant face à la baisse drastique des recettes, indique M. Diallo, le gouvernement accumule les arriérés intérieurs qui dépassent 1000 milliards Fcfa et étouffe les Petites et moyennes entreprises (Pme) et Petites et moyennes industries (Pmi).
La fille de 16 ans dépose son nouveauné à Keur Serigne-bi
Elle ne veut pas de son enfant de sexe féminin issu d’une relation non désirée. Pour ce faire, N. D, âgée de 16 ans, n’a pas trouvé mieux à faire que d’abandonner son nouveau-né dans la rue. Résidant à Diamaguène, elle s’est rendue le dimanche dernier vers 8 heures à Dakar. Arrivée à hauteur de Keur Serigne-Bi sur l’avenue Blaise Diagne, elle a déposé son bébé. Mais elle ignorait qu’elle était surveillée par un passant. Dès qu’elle a déposé le bébé et rebroussé chemin, le passant a ameuté les autres passants qui ont arrêté la fille. Elle a été conduite au commissariat de Police de Rebeuss et mise à la disposition de la brigade des mœurs.
Moustapha Diakhaté tacle encore son ancien patron
L’ancien président du groupe parlementaire de Bennoo Bokk Yakaar (Bby) ne prend pas au sérieux le chef de l’Etat qui a pris des mesures pour lutter contre les inondations. Moustapha Diakhaté considère la déclaration du Président Macky Sall sur les inondations comme une pure opération de communication. L’ancien chef de cabinet du Président Sall n’est pas surpris par l’échec du Programme Décennal de Lutte contre les inondations. Pour cause, dit-il, ce programme s’est révélé comme une charrue sans bœufs. A l’en croire, la suppression du ministère de la Restructuration et de l’Aménagement des Zones d’inondation (Mrazi), du ministère délégué à la Restructuration et à la Requalification des banlieues et l’absence de l’Observatoire national sur les inondations, ont été pour beaucoup dans l’échec du plan décennal. A ces manquements, s’ajoutent, selon M. Diakhaté, la multitude, le dédoublement et le chevauchement de plusieurs structures d’intervention dans le domaine de la lutte contre les inondations. Il fait référence entre autres à la Direction de l’Urbanisme et de l’Architecture, de l’Aménagement, de la Restructuration des zones d’inondation, de la Fondation Droit à la Ville, du Projet de construction de logements sociaux et de lutte contres les bidonvilles, de l’Office national de prévention des Inondations. Bref, Moustapha Diakhaté pense que le Sénégal a besoin d’une vision claire et durable et non des stratégies politiciennes de rafistolages pour lutter efficacement contre les inondations. Malheureusement que Diakhaté ne l’a constaté que quand il a quitté le pouvoir ….
L’annulation de la dette en marche
Les acteurs de l’espace politique qui veulent l’annulation de la dette continuent de ratisser large. Après avoir mobilisé la société civile, la classe politique , des intellectuels, le comité d’initiative sera reçu aujourd’hui par le le Cadre Unitaire de l'Islam au Sénégal (CUDIS) au siège de Enda en face du Codesria, sur l’avenue Cheikh Anta Diop.
Bac 2020 : le Lycée scientifique d'Excellence de Diourbel fait carton plein
Comme son nom l’indique, le Lycée scientifique d’Excellence de Diourbel (Lsed) n’a pas fait dans la demi-mesure lors du baccalauréat 2020. Il a répondu à son nom en faisant carton plein puisqu’il a obtenu 100% d’admis et ce, dès le premier tour. En Série S1, tous les 27candidats qui se sont présentés ont été admis à l'issue du premier groupe. Et cerise sur le gâteau, 20 lauréats ont réussi haut la main puisqu’ils ont obtenu la mention TRÈS BIEN. Six (06) ont eu la mention BIEN tandis que le dernier candidat est passé avec la mention ASSEZ BIEN. Pour prouver qu’il est un crack, le major de la Terminale S1 du Lsed a obtenu une moyenne générale de 17,96 au Baccalauréat. A l'exception de deux jurys, les candidats présentés par le Lsed ont été tous classés premiers dans leur jury.
Bac 2020 : le Lycée Scientifique d’Excellence de Diourbel fait carton plein (bis)
En Série S2, l’ensemble des 33 candidats du Lsed qui se sont présentés ont obtenu leur premier diplôme universitaire dès le premier tour. C’est dire qu’il n’y aura pas d’épreuves de deuxième groupe. Et dans cette série, les nouveaux bacheliers se sont brillamment illustrés puisque deux d’entre eux ont eu la mention TRÈS BIEN. Au même moment, 22 candidats ont été admis avec la mention BIEN, 05 avec la mention ASSEZ BIEN. Il n’y a eu que 04candidats qui sont admis avec la mention PASSABLE. Pour cette série également, beaucoup de candidats du Lsed sont également sortis major de leur jury. Face à cette belle performance, l'Association des Parents d'Elèves (Ape) du LSED remercie et félicite tout l'encadrement administratif, pédagogique et de service de l’établissement. Pour Mme Seynabou Ndao et ses camarades, ces résultats sont aussi ceux de l'encadrement administratif, pédagogique et de service de l’établissement.
Travaux d’achèvement de la Grande Mosquée de Tivaouane
C’est le 14 septembre prochain que les travaux de finition et de rénovation de la Grande Mosquée de Tivaouane vont être lancés. La nouvelle a été annoncée par l’Association Jama’Atoun Nour Assouniya (Ajana), organisation chargée de superviser les travaux de finition et de rénovation de la Grande Mosquée de Tivaouane. Sous l’autorité et les instructions du Khalife général des Tidianes, Serigne Babacar Sy Mansour et en accord avec toute la famille de Seydi Hadj Malick Sy, l’Ajana informe la communauté musulmane du Sénégal et d’ailleurs du lancement officiel de ces travaux, le lundi 14 septembre 2020. Mais en raison de la situation liée à la pandémie de Covid-19, l’Ajana a décidé d’éviter tout rassemblement en cette occasion. A ce titre, elle a opté pour le format d’un plateau télévisé synchronisé par l’ensemble des télévisions partenaires (Asfiyahi, TFM, RTS, 2STV, Sen TV, DTV, Mourchid TV) le lundi 14 septembre 2020.
Présentation de la Grande Mosquée de Tivaouane
Pour ancrer définitivement la pureté du culte musulman dans les mœurs des populations de cet ancien terroir ceddo, la Grande Mosquée de Tivaouane a été portée sur les fonts baptismaux et inaugurée en 1904 par Cheikh EL Hadj Malick Sy. Ce dernier en dirigea la première prière de vendredi, entouré des notables de la ville. En effet, c’est par un arrêté du Gouverneur du Sénégal, daté du 17 février 1903, que El Hadji Malick Sy en reçut l’autorisation avec l’affectation d’un terrain de 1 200 m2. Au fil des années, cette mosquée a porté les bases de sa première zawiya, abritant les veillées nocturnes du Gamou célébrant la naissance du Prophète (PSL). A la suite de Maodo, ses héritiers, sous l’autorité de Serigne Babacar Sy, assisté de son frère El Hadj Mansour Sy, ont voulu perpétuer son œuvre en engageant une première rénovation en 1940. C’est sous le magistère de El Hadj Abdoul Aziz Sy Dabakh que la Grande Mosquée a connu son extension et pris sa forme actuelle en 1979. D’ailleurs, c’est en hommage à ce dernier que le Khalife Général, Serigne Babacar Sy Mansour, a demandé au Comité de pilotage de faire coïncider le lancement des travaux d’achèvement avec l’anniversaire symbolique de sa disparition
LA CHUTE D'UN PRÉDATEUR
La Section de recherches de la gendarmerie de Colobane a mis fin aux agissements de S. Niass, dangereux prédateur sexuel, accessoirement collaborateur de Kocc Barma. Il a fait plus d’une centaine de victimes de plusieurs nationalités. Récit de sa traque
La Section de recherches de la gendarmerie de Colobane a mis fin aux agissements de S. Niass, un dangereux prédateur sexuel, accessoirement collaborateur de Kocc Barma du site seneporno. Il a fait plus d’une centaine de victimes de plusieurs nationalités. Récit de sa traque.
Au mois d’août 2019, la Section de recherches de la gendarmerie de Colobane avait été saisie de deux plaintes, par les dames P. Diouf et S. M. Diouf. La première citée a vu une photo d’elle nue publiée sur le site seneporno, après qu’elle a été contactée par un homme disant avoir un ‘’dossier’’ sur elle. Le maitre-chanteur lui avait demandé d’entretenir des relations sexuelles avec lui, à défaut, il allait publier ses photos dénudées. Devant le refus de la dame, il est passé à l’acte. Il en est presque de même pour la deuxième victime. Dans leurs lettres, elles expliquaient toutes les deux qu’une personne, qui se faisait passer pour Kocc Barma, les faisait chanter.
Une enquête a été ouverte par les hommes en bleu. Un an après, un suspect a été mis aux arrêts à Kébémer, dans la région de Louga. Il s’agit d’un certain S. Niass. Ce dernier avait ouvert plusieurs comptes sur Facebook dont celui sous le nom de Simone Sandaré, avec comme photo de profil celle d’une Européenne. Ensuite, il envoyait plusieurs demandes d’ajout d’amis. Après acceptation de ses sollicitations, ‘’Simone’’ priait sa proie d’envoyer des vidéos moyennant 500 euros (325 000 F CFA) au moins. Ensuite, il utilisait les autres faux comptes pour appuyer la demande de Simone.
Celles qui tombaient dans ce piège entraient de plain-pied en enfer. Non seulement, elles ne voyaient pas la couleur de l’argent, mais, en retour, elles devaient payer pour que leurs vidéos ne soient pas publiées sur Seneporno. Un paiement en nature ou en espèces. Celles qui acceptaient les relations sexuelles se retrouvaient dans un cercle vicieux. Ayant, alors, une totale emprise sur elles, il exigeait qu’elles tournent des films pornographiques.
Selon nos informations, certaines victimes l’ont identifié, lors de l’enquête, comme étant celui avec qui elles ont eu des rapports intimes. Traumatisées par son désir insatiable, d’aucunes ont dû déménager à l’intérieur du pays, pour lui échapper. Les investigations ont aussi montré que parmi ses proies, il y a des Guinéennes, des Maliennes, des Ivoiriennes et des Sénégalaises. L’enquête technique de l’unité cyber de la gendarmerie a permis de suivre ses activités et ses moindres traces, depuis plus de 13 mois. Epié depuis un an, il a été alpagué à Kébémer, la semaine dernière où il avait rendez-vous avec une de ses victimes pour les mêmes vices.
A ce jour, confie nos informations, il a eu à avoir plus de cent victimes de diverses nationalités. Seule une dizaine de plaignantes s’est, à ce jour, signalée aux enquêteurs. Selon nos informations, les investigations des gendarmes ont aussi permis d’identifier les nombreux comptes Facebook ouverts par S. Niasse. Fidèle collaborateur de Kocc Barma du site seneporno, sans morale et prêt à tout pour arriver à ses fins, il n’a pas hésité à envoyer des vidéos compromettantes aux enfants d’une de ses victimes pour la contraindre à payer. Tantôt, il demandait de l’argent, tantôt il couchait avec ses victimes, parfois les deux. Ça dépendait de ses humeurs.
Lors de son audition, S. Niass a reconnu les faits qu’on lui reproche. Il a expliqué son comportement par le fait qu’il aime l’argent et adore les belles femmes. Se disant émigré en Italie, marié à deux épouses, S. Niass a été déféré hier au parquet pour les faits de diffusion de données personnelles et chantage.
TRUMP INSULTE LA MÉMOIRE DE MANDELA, DÉNONCE L'ANC
Le Congrès national africain, au pouvoir en Afrique du Sud, a condamné mardi les "remarques désobligeantes" et les "insultes" attribuées au président américain à l'égard du premier président noir sudafricain
Le Congrès national africain (ANC), au pouvoir en Afrique du Sud, a condamné mardi les "remarques désobligeantes" et les "insultes" attribuées au président américain Donald Trump à l'égard du premier président noir sudafricain, Nelson Mandela.
Dans des mémoires qui doivent être publiées cette semaine, l'ancien avocat de M. Trump, Michael Cohen, accuse le président américain de remarques racistes à l'égard de plusieurs dirigeants noirs, notamment son prédécesseur Barack Obama mais aussi l'icône anti-apartheid. Selon le Washington Post, qui s'est procuré les bonnes feuilles de cet ouvrage, M. Cohen cite Donald Trump affirmant que Mandela n'est "pas un vrai leader" et le décrit faisant l'éloge du régime de l'apartheid. "Tous les peuples épris de liberté sont atterrés par ces insultes (..) venant de la part d'une personne qui n'est pas, elle-même, un modèle de leadership compétent", a asséné l'ANC dans un communiqué."Trump est un homme clivant, misogyne et irrespectueux", poursuit l'ANC, notant le "contraste saisissant" entre ce dernier et Mandela qui "comprenait la valeur des amitiés internationales".
La Fondation Nelson Mandela a estimé de son côté que "les dirigeants qui se conduisent comme M. Trump" ne sont pas bien placés pour proposer des "commentaires faisant autorité" sur la vie et l'oeuvre de Mandela.
Interrogé par l'AFP, la porte-parole de la Maison Blanche a décrit M. Cohen comme un "criminel en disgrâce" et un "avocat radié" du barreau : "Il a perdu toute crédibilité et il n'est pas surprenant d'assister à cette dernière tentative pour profiter de ses mensonges", a affirmé Kayleigh McEnany dans un mail mardi matin à l'AFP.
Nelson Mandela a été élu président en 1994 après près de trois décennies passées en prison pour son combat contre le régime raciste de l'apartheid. Le prix Nobel s'était retiré de la vie politique cinq ans plus tard. Il est mort en 2013 à l'âge de 95 ans.
BUHARI TANCE SES PAIRS SUR LE RESPECT DE LA LIMITATION DES MANDATS
Le président nigérian a demandé à ses homologues de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao) de "résister à la tentation" de modifier la Constitution pour se maintenir au pouvoir
Le président nigérian Muhammadu Buhari a demandé à ses homologues de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao) de "résister à la tentation" de modifier la Constitution pour se maintenir au pouvoir.
"En tant que membres de la Cédéao, nous devons respecter les règles constitutionnelles de nos pays respectifs, en particulier en termes de limitation des mandats" présidentiels, a-t-il déclaré lors du sommet de l'organisation lundi à Niamey. Parmi les participants à ce somment dominé par le putsch du 18 août au Mali figuraient les présidents ivoirien Alassane Ouattara et guinéen Alpha Condé, qui brigueront tous deux un troisième mandat controversé en octobre. "La sous-région fait face à d'énorme défis, qu'il s'agisse de la situation socio-économique ou des questions de sécurité. La Cédéao ne peut pas se permettre une autre crise politique" liée à une prolongation de mandat, a estimé M. Buhari. "Je demande à tous de résister à la tentation de se maintenir au pouvoir au-delà des limites constitutionnelles", a-t-il dit.
Arrivé au pouvoir par un coup d'Etat militaire dans les années 1980, M. Buhari, un ancien général de 77 ans, a été élu en 2015 et réélu en 2019. Il s'est engagé à quitter le pouvoir au terme de son second mandat.
MACKY SALL EN SAPEUR-POMPIER
Le président a annoncé ce soir, le déblocage par l'Etat, de 10 milliards de Fcfa dont 3 pour appuyer les populations sinistrées après les récentes pluies. Il a également promis d'effectuer une descente sur le terrain pour s'enquérir de la situation
"J’ai décidé de mettre en place un budget de 10 milliards dont 3 milliards serviront d’appui direct aux populations sinistrées sur la base des rapports des gouverneurs et sous-préfets en relation avec les maires", a déclaré le président Macky Sall dans un bref discours consacré aux inondations ce lundi mardi soir.
Selon le chef de l'Etat, cette aide devrait se matérialiser à travers des cash transfert, des achat de produits phytosanitaires, de vivres, de matelas et d’appui divers pour des familles éprouvées par ce sinistre. Les 7 milliards restants serviront à accompagner les services des pompiers, de l’Onas et à l’achat de matériels supplémentaires pour l’évacuation des eaux de pluie.
Macky Sall qui devrait très prochainement descendre sur le terrain pour s'enquerir de la situation, a par ailleurs, invité les populations à changer face aux phénomènes du dérèglement climatique. "Nous serons toujours aux côtés des populations pour leur apporter soutien et réconfort", a-t-il promis.
LA RÉFORME DU FCFA RISQUE D'IMPACTER LA BANQUE DE FRANCE
A Chamalières, l’imprimerie de la Banque de France suit de très près la réforme du franc CFA, voulue par 8 pays d’Afrique de l’Ouest. Elle imprime en effet cette monnaie et espère être choisie pour travailler sur la nouvelle gamme de billets
La réforme du franc CFA, décidée par 8 pays d’Afrique de l’Ouest, pourrait bien avoir des conséquences jusque dans le Puy-de-Dôme. En effet, l’imprimerie de la Banque de France basée à Chamalières, à côté de Clermont-Ferrand, imprime les billets franc CFA. Il s’agit même de l’une des activités les plus importantes du site, hors impression d’euros : « La BCEAO (Banque Centrale des Etats d’Afrique de l’Ouest) est notre client export le plus important. Cela représente une grosse part de notre activité. Pour l’instant, nous poursuivons notre coopération avec la BCEAO en répondant à leurs demandes d’impression de billets de la gamme actuelle. Les premiers billets de la commande 2021 de la BCEAO vont commencer à être imprimés à l’imprimerie de Chamalières en septembre-octobre », explique Vincent Bonnier, directeur général de la fabrication de billets à la Banque de France. Souvent sur les sites auvergnats et notamment de Chamalières, il suit l’évolution de ce changement de monnaie de très près : « Nous leur avons indiqué que nous étions disponibles pour travailler sur une nouvelle gamme de billets. Pour l’instant, le projet est encore au stade des réflexions menées par les autorités politiques et monétaires africaines. »
En plus du changement de nom, le passage du franc CFA à l’Eco signe également la fin du dépôt des réserves de change en France. La France ne sera pas non plus présente dans les instances de décision de l'Union Monétaire Ouest-Africaine (UMOA), et n’y aura plus de représentants. « Le passage à l’Eco est très complexe. Ce n’est pas qu’un changement de gamme de billets, c’est une transformation du mode de comptabilité et du système de paiement. La conduite de ce changement appartient à la BCEAO et aux autorités gouvernementales des pays concernés », précise Vincent Bonnier. Cependant, si la BCEAO décidait de ne pas poursuivre sa collaboration avec la Banque de France lors du passage à l’Eco, cela affecterait le fonctionnement de l’imprimerie de Chamalières : « Si jamais on se trouve dans un scenario où l’impression des billets de la nouvelle monnaie est confiée à une autre organisation, cela aura évidemment un impact sur notre activité », précise Vincent Bonnier.
Le chef de l’Etat va s’adresser à la Nation ce mardi soir à la suite des fortes pluies ayant dernièrement occasionné des inondations dans plusieurs endroits du pays, a appris l’APS de source informée.
Macky Sall fera un discours sur les inondations et annoncera les actions qui seront menées par le gouvernement, a dit en substance la même source.
Des pertes en vies humaines et d’importants dégâts matériels ont été enregistrés à travers le pays après les pluies diluviennes du week-end.
Cela a d’ailleurs déterminé le président de la République à ordonner le déclenchement du Plan Or-Sec (organisation des secours) pour soulager les populations sinistrées.
Son opéationnalisation a été entamée avec une réunion au sommet organisée dimanche sous la direction du ministre de l’Intérieur. Mardi, une réunion d’urgence s’est tenue à la Présidence de la République en présence du chef de l’Etat.
LIBERTÉ, J’ÉCRIS TON NOM
En 1960, les leaders africains se succèdent à la tribune pour proclamer l’indépendance de leurs pays. Si beaucoup célèbrent la victoire, certains soulignent les défis qu’elle représente
En 1960, les leaders africains se succèdent à la tribune pour proclamer l’indépendance de leurs pays. Si beaucoup célèbrent la victoire, certains soulignent les défis qu’elle représente.
Modibo Keita – 22 septembre 1960
« Le mot Mali continuera à résonner comme un gong sur la conscience de tous ceux ont œuvré à l’éclatement de la Fédération du Mali ou qui s’en sont réjouis. Nous restons mobilisés pour l’idée de la Fédération qui, malgré tout, demeure une semence virile de l’unité africaine. Nous avons perdu une partie, mais nous gagnerons la manche, inch Allah. Les puissances d’argent, les forces rétrogrades et impérialiste n’y pourront rien.
Léopold Sédar Senghor - 6 septembre 1960
« Cher vieux Sénégal(…), comment aimer l’Afrique sans t’aimer, comment défendre et manifester l’Afrique sans te défendre d’abord et manifester. Car l’Afrique n’est pas une idée, c’est un nœud de réalités : c’est d’abord un visage de basalte qui, à l’Occident extrême, s’ouvre à toutes les mers, à tous les vents du monde ».
Félix Houphouet-Boigny - 7 août 1960
« Voici arrivée, pour Toi, O mon pays, mon Pays bien-aimé, l’heure tant attendue où ton destin t’appartient entièrement. Peuple de mon pays, laisse éclater ta joie, tu mérites cette joie. Tu as souffert plus que tout autre, en patience, mais ta souffrance n’a pas été vaine. Tu as lutté, mais pas inutilement, puisque la victoire, tu la connais aujourd’hui. Le besoin de dignité que tu portais en toi, le voilà enfin satisfait »
Maurice Yaméogo - 5 août 1960
« A la France, au général de Gaulle, dont le courage et la magnifique lucidité lui valent l’immortalité devant l’Histoire, à toutes les nations qui nous assistent, au clergé qui fournit à ce pays sa première élite avec les moyens du bord, aux professeurs français qui, patiemment, ont façonné les responsables de ce pays, à nos chefs traditionnels qui ont su sauvegarder l’intégrité de notre Etat contre les atteintes de l’extérieur, aux anciens combattants et anciens militaires, toujours fidèles à l’honneur, à tous nos parlementaires, aux militants politiques de tous les échelons, aux vaillants combattant qui sont morts pour le triomphe de notre liberté, j’adresse, au nom du gouvernement, l’hommage de ma profonde gratitude ».
Sylvanus Olympio - 27 avril 1960
« Depuis quelque temps déjà l’idée de l’unité africaine a fait du chemin (…), mais il semble que, pour ce problème d’actualité brûlante, l’accent ait été trop souvent mis plus sur l’unité politique de sur l’unité économique.(…)Je suis, pour ma part, persuadé que c’est par la coopération économique que nous pourrons dès à présent contribuer, dans une grande mesure, au bien-être des habitants de l’Afrique-Occidentale qui nous concerne directement ».
Alhaji Abubakar Tafawa Balewa -1er octobre1960
« C’est avec une fierté justifiée que nous affirmons que la réalisation de notre indépendance est sans précédent dans les annales de l’Histoire. Chaque étape de notre avancée constitutionnelle a été planifiée de manière résolue et pacifique avec des consultations complètes et ouvertes, non seulement entre les représentants des différents intérêts du Nigéria, mais aussi en coopération harmonieuse avec la puissance administrante qui a aujourd’hui renoncé à son autorité ».
Hubert Maga - 1er août 1960
« C’est pour nous un jour d’allégresse, jour qui consacre l’union de tous les enfants de ce pays, pour la paix et la fraternité, jour qui marquera un nouveau pas en avant de l’Afrique vers un avenir meilleur ».
Hamani Diori - 3 août 1960
Je veux dire ici combien les responsables des quatre Etats de l’Entente (Côte d’Ivoire, Dahomey, Haute Volta, Niger) ont œuvré ensemble, dans le sens d’une évolution commune, en vue d’un but commun, aujourd’hui atteint (…). Notre chance fut de trouver en la personne du Président Félix Houphouet-Boigny cette noblesse de caractère, ce bon sens du terroir, cette sage bonhomie, en un mot toutes les qualités qui font du Père de l’Entente le véritable artisan de notre sûre et pacifique ascension ».
François Tombalbaye - 11 août 1960
« Dans quelques minutes, notre peuple aura gagné le droit de disposer de lui-même, le droit de choisir lui-même sa propre voie, le droit de figurer parmi le concert des nations, égal en dignité aux plus grandes ».
Ahmadou Ahidjo - 1er janvier 1960
« Nous savons tous qu’il n’y a pas de dignité pour ceux qui attendent tout des autres. Nous savons que cette indépendance que nous venons d’obtenir ne serait qu’un leurre si nous ne pouvions l’assurer dans la réalité quotidienne. Nous sommes décidés à lui donner une existence qui ne soit pas seulement de façade. Nous serons jugés sur nos actes. Le monde attend de nous que nous lui fournissions la preuve de notre sérieux, de notre capacité à nous diriger nous-mêmes ».
David Dacko - 13 août 1960
« La République française vient de reconnaître l’indépendance et la souveraineté internationale de la République centrafricaine. Et pour cela, au nom de mon pays, je tiens à remercier le gouvernement français. La France ainsi une fois de plus prouvé aux yeux du monde que sa mission était la protection de la liberté ».
Patrice Emery Lumumba - 30 juin 1960
Cette indépendance du Congo, nul congolais digne de ce nom ne pourra jamais oublier que c’est par la lutte de tous les jours, une lutte ardente et idéaliste, une lutte dans laquelle nous n’avons ménagé ni nos forces, ni nos privations, ni nos souffrances, ni notre sang. Cette lutte, qui fut de larmes, de feu et de sang. Nous en sommes fiers jusqu’au plus profond de nous-mêmes, car ce fut une lutte noble et juste, une lutte indispensable, pour mettre fin à l’humiliant esclavage qui nous était imposé par la force ».
Fulbert Youlou - 15 août 1960
Nous atteignons aujourd’hui notre majorité. Nous sommes comme le jeune homme qui est devenu adulte, il acquiert la liberté de se diriger seul, comme il l’entend et comme il le désire ; il reçoit de ses parents une dot pour l’aider à démarrer dans la vie et dont il dépendra de lui qu’il l’utilise sagement, la fasse fructifier ou la dissipe ».
Léon Mba - 16 août 1960
« Ma pensée se tourne vers la France amie avec une gratitude profonde. Au général de Gaulle, champion de l’Homme Noir et de la Communauté franco-africaine, je dis « Merci ! Merci du plus profond de notre âme passionnée de vraie fraternité » Et je vois dans la présence à nos côté de M. André Malraux, l’illustre chantre du courage, de la culture et de l’humaine dignité, le présage de la « voie royale » où s’engage notre pays ».
Philibert Tsiranana - 26 juin 1960
« Notre Etat libre et indépendant, conscient de ses responsabilités, conscient aussi de sa vitalité et de ses virtualités, se range aujourd’hui, librement en toute connaissance de cause aux côtés des autres Etats libres dans la Communauté, pour le meilleur comme pour le pire, et pour le progrès de la civilisation ».