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18 juillet 2025
par Jean Pierre Corréa
L’AUDACIEUX PARI DE LA RESPONSABILISATION CITOYENNE
Enfin un train qui arrive à l’heure ! C’est celui qui a disposé dans ses wagons, l’initiative des « Plateformes d’Engagement Communautaire», pour lutter intelligemment contre l’explosion dans la capitale sénégalaise de la pandémie de la Covid-19
Enfin un train qui arrive à l’heure ! C’est celui qui a disposé dans ses wagons, l’initiative des « Plateformes d’Engagement Communautaire», pour lutter intelligemment contre l’explosion dans la capitale sénégalaise de la pandémie de la Covid-19. Par « Intelligemment », nous entendons qu’enfin, nous pensons « sénégalais » et non comme « labélisés processus français », ne tenant aucun compte de nos réalités socioculturelles dans nos prises de décisions, pourtant justifiées et responsables.
Dans quelques jours, la vie sociale et ses retombées économiques va être au cœur de la reprise des activités. Le Tourisme comme partout dans le monde vit une situation inédite et va devoir tant bien que mal, redéployer une stratégie commerciale qui limite ses pertes énormes, et la réquisition des Hôtels et lieux touristiques pour accueillir les nombreux cas contacts touchés par le Coronavirus, ne favorisait guère cette reprise d’activités souhaitée par tout un secteur. Ce constat est-il lié à cette prise de décision judicieuse de libérer les hôtels et de créer ces Plateformes d’engagement communautaire, chargées d’organiser les confinements des cas contact à domicile ? Cette réorientation stratégique exige l’implantation dans certains quartiers dakarois, épicentres de cette funeste épidémie, d’un système engageant de nombreuses responsabilités, portées par des acteurs historiques de la communication de masse et de base, comme les OCB et les badienou gokh, souvent actifs dans la gestion heureuse de problématiques de santé. Ce dispositif induit que les populations ont le devoir de faire front commun contre le Coronavirus qui se répand dans la capitale à la vitesse « V », comme « Virus » d’ailleurs, pour prouver que les armes ne sont pas uniquement thérapeutiques ou sanitaires, mais qu’elles demandent à être adjointes à une dimension sociale, pour ne pas être seulement l’affaire des autorités médicales ou administratives. Intelligemment, des Comités de Quartiers, avec des jeunes, mobilisés comme des Sentinelles de la Santé, exigeront des populations le respect des gestes barrière à l’entrée de ces quartiers, mais surtout, en accueillant les cas contact chez eux, vont lutter contre la stigmatisation des personnes contact ciblées, assurant ainsi le suivi à domicile, se battant contre l’idée que ce que le gens craignent le plus, n’est pas tant de mourir de la Covid19, mais le regard de la société sur leurs familles.
Il aura fallu constater que l’engorgement humain de Dakar, la promiscuité et le port aléatoire et fantaisiste des masques, rendait la situation explosive et désespérante. Il faudra beaucoup de talent pour éviter le comble qui consiste sous nos latitudes à fuir les hôpitaux quand on est atteint du Coronavirus, plutôt que de s’y précipiter.
Ce schéma est d’une grande cohérence. Il devra s’imposer aux populations dakaroises, qui vont bientôt appendre que nul n’est à l’abri de cette saloperie, qui est en train de toucher des personnes publiques qui auront au gré d’un bon rétablissement que nous leur souhaitons, le devoir de travailler à une plus grande prise de conscience des sénégalais de la réalité de cette épidémie.
C’est le prix d’un audacieux pari, pris sur la responsabilité de nos citoyens à prendre cette bagarre contre la Covid-19 en charge.
Même s’il reste encore quelques trains à bien aiguiller pour qu’ils arrivent à l’heure.
CONVOYAGE CHAOTIQUE DES ENSEIGNANTS
Ils étaient 1 500 à avoir pris d’assaut mardi le terminus de Liberté 5 pour rejoindre leur poste dans une ambiance indescriptible, sans respect des mesures barrières édictées comme la distanciation physique
Ils étaient 1 500 enseignants à avoir pris d’assaut hier le terminus de Liberté 5 pour rejoindre leur poste dans une ambiance indescriptible. A destination de Thiès et Diourbel, ils seront rejoints par d’autres collègues le long de cette journée.
Une foule grouillante a pris d’assaut le terminus de Dakar dem dikk. Ceux sont des enseignants en service dans les régions de Diourbel et Thiès, appelés à rejoindre leur poste pour une reprise des enseignements-apprentissages le 2 juin prochain. Lors de la cérémonie de lancement du retour des enseignants, le ministre de l’Education nationale a les galvanisés. Debout dans un bus, Mamadou Talla a vivement salué l’engagement citoyen de ces derniers qui, malgré le contexte difficile, ont tenu à répondre à l’appel du chef de l’Etat pour un démarrage effectif des cours. «Je voudrais féliciter l’ensemble des enseignants qui, dans un temps extrêmement court et malgré le retard accusé dans la réception d’un sms ou d’un mail, ont tenu à répondre à l’appel. Ils sont au début et à la fin du processus», lance le ministre de l’Education nationale. Mamadou Talla a aussi rassuré les enseignants que le protocole sanitaire sera respecté conformément aux recommandations du Comité national de gestion des épidémies.
Par ailleurs, le ministre a également exhorté «les parents à accueillir à bras ouverts ces enseignants pour un démarrage des enseignements-apprentissages dans de très bonnes conditions».
Le transport des enseignants a été facilité grâce à la synergie de plusieurs acteurs, notamment avec l’appui technique du ministère des Transports. Oumar Youm a magnifié cet élan de coopération qui a permis aux deux départements, en moins de 72h, de bâtir un plan de transport de ces personnels éducatifs. «Nous sommes très satisfaits de la qualité de l’organisation», s’incline Oumar Youm avant d’indiquer que 250 bus de 20 à 60 places ont été mobilisés pour parcourir 137 mille kilomètres afin de convoyer plus de 15 mille enseignants.
Sac à dos en bandoulière, tenant dans sa main droite un cartable, M. Diédhiou, en service au Cem Touba Bélél, ne boude pas son envie de retrouver son poste : «C’est un rendez-vous à un devoir de servir sa Nation. C’est pourquoi j’ai tenu à répondre à l’appel, malgré les risques liés à la pandémie.» D’ici samedi, un planning a été établi pour permettre aux plus de 15 mille enseignants de regagner leur poste avant le 2 juin.
Abdoulaye Ndoye, secrétaire général du Cusems : «C’est inadmissible et intolérable»
Passablement courroucé par la tournure des évènements au terminus de Liberté 5 où une foule d’enseignants s’était retrouvée hier pour rallier leur poste grâce aux bus Ddd, le secrétaire général du Cusems est ahuri par ce grand rassemblement qui met en danger l’intégrité sanitaire de ses collègues. Sur place, il était impossible de respecter les mesures barrières édictées comme la distanciation physique. Face à cette situation, il soutient que le gouvernement en est l’unique responsable, en les exposant à une contamination certaine. Il s’interroge : «Comment se fait-il, dans ce contexte de pandémie, que le gouvernement permette un tel rassemblement de milliers d’enseignants. C’est inadmissible et intolérable. Si le virus circule ici, ce sera l’hécatombe. Nous n’allons pas nous suicider. Il faut que ça soit clair : nous allons rejoindre nos postes, mais si les conditions ne sont pas réunies, les gens ne pourront pas reprendre. Le ministre de l’Enseignement supérieur n’a pas pu tenir cinq minutes avec le masque. Il a dit qu’il étouffe. Comment voulez-vous qu’un enseignant tienne deux heures dans une classe ? C’est un problème réel.» Selon lui, «en décidant d’organiser le retour des enseignants à leur poste, les autorités auraient pu être plus prévenantes et choisir plusieurs sites de départ dans les différents départements de la région de Dakar».
L'entraîneur de Rennes, Julien Stéphan, a réagi aux récents propos de son attaquant M'Baye Niang. Celui-ci avait évoqué publiquement dimanche ses intentions de quitter le club breton et son envie de rejoindre l'OM
L'entraîneur de Rennes, Julien Stéphan, a réagi aux récents propos de son attaquant M'Baye Niang. Celui-ci avait évoqué publiquement dimanche ses intentions de quitter le club breton et son envie de rejoindre l'OM
Stéphan et Niang pourraient se quitter cet été M'Baye Niang s'annonce comme l'un des dossiers chauds de l'été à Rennes. Dans une interview accordée au Canal Football Club dimanche, l'attaquant rennais a annoncé sa volonté de quitter le club breton lors du prochain mercato. Des propos qui ont fait réagir son entraîneur Julien Stéphan dans Ouest-France. «Je n'ai pas à juger, chacun est libre de maîtriser sa communication» , a d'abord estimé le coach des Rouge et Noir, avant de poursuivre dans ce qui ressemble très clairement à un avertissement lancé à son joueur : «Moi, ce que je dis simplement, c'est qu'on a besoin d'avoir tout le monde complètement intégré dans le projet parce qu'à Rennes, si on n'est pas collectivement très bons, il y a d'autres clubs qui ont plus de moyens que nous.»
Stéphan ouvre la porte à un départ «Si on veut contrecarrer cette différence, ça passe forcément par un état d'esprit irréprochable et une identification très forte au club» , a assuré Stéphan. Pas sûr que Niang en soit là aujourd'hui... «Les dirigeants savent aujourd'hui mes intentions, retrouver un grand club» , avait indiqué l'avant-centre de 25 ans dans l'émission de Canal+, avant d'ouvrir la porte à l'Olympique de Marseille, se disant même prêt à baisser son salaire pour rejoindre le club phocéen.
A la lecture des propos du coach breton, on comprend également que Rennes ne retiendra pas à tout prix son joueur si celui-ci insiste pour partir. Ce qui vient confirmer l'information publiée le 7 mai (lire ici). Reste à savoir quel montant demanderont les dirigeants rennais. Il paraît difficile d'obtenir les 30 M€ souhaités avant la crise liée à la pandémie de coronavirus, mais les Rennais n'attendent pas moins que les 15 M€ déboursés l'été dernier pour le recruter définitivement.
L’APRAPAM REPOND AUX AUTORITES
«Les hommes et les femmes de la pêche artisanale ne sont pas des enfants à qui on dit ce qu’ils doivent faire ou penser»,
«Les hommes et les femmes de la pêche artisanale ne sont pas des enfants à qui on dit ce qu’ils doivent faire ou penser». C’est ainsi que l’Association pour la promotion et la responsabilisation des acteurs de la pêche artisanale maritime (Aprapam) réagit suite à des «accusations portées contre eux» dans un communiqué public hier, mardi 26 mai et dont nous avons reçu copie.
«Dans plusieurs articles de journaux récemment parus, les acteurs de la pêche artisanale, pêcheurs artisans, mareyeurs et femmes transformatrices, sont présentés par les autorités comme ayant été manipulés par d’autres acteurs de la pêche industrielle pour faire entendre leur voix contre l’attribution de licences à des bateaux d’origine chinoise et turque, en voie de «sénégalisation». Comme si les acteurs de la pêche artisanale étaient incapables de discerner ce qui représente une menace supplémentaire sur l’avenir de leurs activités et de leurs communautés», ont déploré Gaoussou Guèye et ses camarades.
En effet, selon eux, la pêche artisanale a toujours œuvré pour la transparence dans le secteur. «En 2011, c’est la pêche artisanale sénégalaise qui a organisé une première rencontre sur la transparence dans le secteur de la pêche maritime, et qui n’a cessé ensuite de militer pour cette transparence. Qu’ont fait les autorités pendant ce temps ? L’audit de la flotte sénégalaise, élément essentiel pour la transparence, si souvent promis, n’a jamais été publié. C’est toujours le règne de l’opacité dans les sociétés mixtes», lit-on dans le communiqué. La même source d’ajouter, «c’est la pêche artisanale également qui a mené, avec l’appui de la société civile, la mobilisation contre la surexploitation des petits pélagiques, qui sont notre filet de sécurité alimentaire, que ça soit par les bateaux russes en 2012, ou par les usines de farine de poisson ensuite».
Toujours selon l’Aprapam, «c’est la pêche artisanale qui a pris des mesures pour diminuer la pression de pêche des artisans sur les petits pélagiques, comme augmenter la taille de capture des sardinelles». A en croire l’Aprapam, «la recherche sur l’état des stocks de petits pélagiques est laminée par le manque de moyens, alors qu’elle est la pierre angulaire d’une gestion durable des ressources». «Le Sénégal n’a fait que peu d’efforts pour aller vers une gestion régionale de ces stocks partagés, qui est pourtant la clé pour assurer leur bonne gestion et l’avenir des communautés qui en dépendent», a indiqué l’Aprapam.
DES ENSEIGNANTS DENONCENT LES «CONDITIONS CHAOTIQUES»
Le coup d’envoi du retour des personnels enseignants à leurs postes, en vue de la reprise des cours prévue le 2 juin pour les élèves en classes d’examen, a été donné par les ministres Mamadou Talla, et Omar Youm, hier mardi 26 mai.
Le coup d’envoi du retour des personnels enseignants à leurs postes, dans le cadre de la reprise des cours prévue le 2 juin pour les élèves en classes d’examen, a été donné par les ministres de l’Éducation nationale (MEN), Mamadou Talla, et celui en charge des transports terrestres, Omar Youm, hier mardi 26 mai. Des centaines d’enseignants qui ont effectué le déplacement à cet effet se sont retrouvés, entassés au Terminus de Sénégal Dem Dikk sis au rond-point Liberté 5 où était prévu leur départ. Une situation déplorée par ces derniers qui la qualifient de «chaotique».
Convoqués à 15h au Terminus Sénégal Dakar Dem Dikk sis au rondpoint de Liberté 5 pour regagner leurs postes respectifs, les enseignants des régions de Thiès et Diourbel ont répondu massivement présents à l’appel. Mais, sur les lieux, le constat était alarmant en ce sens que les gestes barrières, comme la distanciation physique, le lavage des mains, n’étaient pas du tout respectés. Une organisation «chaotique» qui fera sortir de ses gonds Abdoulaye Ndoye, le Secrétaire général du Cadre unitaire syndicale des enseignants du moyen secondaire (Cusems). «C’est un spectacle désolant, qui se passe de tout commentaire!», a-t-il sèchement dit. Il ajoute : «cela, montre une fois encore que le gouvernement n’a aucun respect pour les enseignants». «Nous avons demandé des masques, du gel hydro alcoolique etc. Il faut que ça soit très clair : les gens ne vont pas se suicider. Nous allons rejoindre nos postes, mais si les conditions ne sont pas réunies, nous ne pourrons pas reprendre les cours. D’ailleurs, vous avez tous vu l’image du ministre de l’enseignement supérieur (Cheikh Oumar Ann, Ndlr) qui n’a pas pu tenir cinq minutes avec son masque. Comment un enseignant peut tenir deux heures de temps dans une classe. C’est réel problème», tonne-t-il.
«PAS LES AGNEAUX DU SACRIFICE»
Et d’ajouter «Nous sommes là pour constater les dégâts, pour dénoncer, pour exiger du ministre, qu’il revoit le dispositif. Les enseignants ne seront pas les agneaux du sacrifice. Nous avons prouvé à suffisance que nous sommes des patriotes. Nous avions pourtant avisé. Si on avait dit qu’on ne rejoint pas nos postes, ils vont nous rétorquer: «vous voyez, ils refusent d’aller travailler !». Visiblement déçu par le désordre dans l’organisation de ce retour des personnels qu’il qualifie «de tâtonnement», M. Ndoye s’insurge contre l’entassement de ses collègues. «Comment se fait-il dans un contexte de pandémie, où l’on parle de confinement géographique, le gouvernement se permet d’entasser des milliers d’enseignants sur ce site. C’est inadmissible, intolérable et le gouvernement sera tenu pour seul et unique responsable».
Décriant toujours les limites d’un retour mal organisé, il dira : «les enseignants sont là depuis le matin, entassés comme des sardines dans des boites. Si le virus circule aujourd’hui, c’est la catastrophe, c’est l’hécatombe!», a-t-il déploré, tout en suggérant un dispositif plus approprié pour le retour des enseignants dans leurs services respectifs : «Si tant est qu’il (gouvernement) voulait convoyer les enseignants, on aurait pu choisir plusieurs sites à Guédiawaye, les Parcelles, Rufisque et Dakar pour montrer que le gouvernement s’est bien préparé pour la reprise des cours». Mais, hélas, regrette-t-il, «c’est le gouvernement qui est dans le tâtonnement, qui n’a pas d’objectif clair, qui ne sait pas ce qu’il doit faire».
Pire encore, tient-il à faire remarquer, «on ne peut même pas s’inscrire sur la plateforme du Simen. Et les collègues n’ont pas de laissez-passer qui leur est demandé ici». Abondant dans le même sens, Alexandre Seck, enseignant à Mbour, déplore les conditions de retour en ces mots : «nous sommes convoqués depuis 15 h, mais là, les conditions de retour sont désastreuses ! Sur les plateaux de télévision, le ministre se faisait rassurant par rapport aux conditions de retour. Mais sur les lieux, ce n’est pas ça…» Raymond Ndour, professeur d’Anglais au Lycée Ndiouma Cor Faye de Ndiaganiao de rajouter : «la situation est tout simplement catastrophique, au regard de tout ce qui a été dit à travers les SMS envoyés. Mais là, c’est tout le contraire. Nous avions pensé qu’une fois sur place, tout allait bien se passer. Ici, l’on nous demande de fournir des laissez-passer alors que le ministre avait dit que des laissez-passer nous seront donnés. Nous sommes loin de respecter le protocole sanitaire. Et je suis presque convaincu que dans les établissements les conditions vont faire défaut». Cette première vague de retour, qui va durer du 26 au 29 mai 2020, pour assurer la reprise effective des cours prévue le 02 juin 2020, concerne tous les enseignants en partance de Dakar et à destination des régions de Thiès et de Diourbel.
Pour les autres régions, les informations relatives au plan de transport seront communiquées incessamment, informent les autorités. Non sans inviter les enseignants concernés à prendre les dispositions nécessaires pour se présenter aux lieux et dates indiqués selon le calendrier, munis chacun de sa pièce d’identité nationale et d’un laissez-passer disponible à travers le lien suivant : apps.education.sn.
MAMADOU TALLA, MINISTRE DE L’EDUCATION, AUX ENSEIGNANTS : «Vous allez tous être transportés jusqu’aux départements respectifs»
Venu lancer le premier convoi des enseignants en déplacement de Dakar vers les régions de Thiès et Diourbel, pour la reprise des cours, le ministre de l’Education nationale, Mamadou Talla a reconnu les limites de l’organisation pour le retour des éducateurs. «Comme vous le constatez, aujourd’- hui, c’est le premier jour. Mais, rassurez-vous que vous serez tous transportés dans vos départements respectifs. Il a fallu mettre en place un algorithme extrêmement complexe, parce que c’est le départ dans tous les départements du Sénégal. Et aujourd’hui, on a commencé par Dakar et après c’est le maillage du territoire national», a-t-il ainsi expliqué. Le ministre de préciser : «tenez-vous bien, nous allons transporter tous les enseignants jusqu’aux départements respectifs du Sénégal et le reste sera à leur charge. Ce qui, à mon avis, ne peut pas être difficile». Sur les mesures barrières et sanitaires, il dira : «nous allons nous conformer au protocole sanitaire. Donc, tout le dispositif de sécurité et de sureté au plan sanitaire est en place durant le transport. Au début des enseignements et pendant les enseignements, nous allons respecter tout ce protocole», a-t-il dit. Par ailleurs, le ministre n’a pas manqué de magnifier le patriotisme des engagements : «je tiens à féliciter tous les enseignants qui, dans un temps très court, se sont mobilisés pour répondre présent, quelques fois par simple SMS où sur la base d’un simple communiqué. Ceci témoigne leur patriotisme…»
OUMAR YOUM, MINISTRE DES INFRASTRUCTURES, DES TRANSPORTS TERRESTRES ET DU DESENCLAVEMENT : «Le transport sera effectif en 5 jours sur 137.000 km»
Aux côtés de son collègue de l’Education nationale, Oumar Youm, ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement a loué l’engagement de Dakar Dem Dikk (DDD) dont les bus ont été réquisitionnés pour les retours des enseignants à leurs postes respectifs en ces termes : «il s’agit d’opérationnaliser le plan de transport et nous sommes ici pour superviser ce que DDD est en train de faire dans le cadre du transport des enseignants vers les lieux de service respectifs. Je précise qu’il s’agit de faire le transfert de plus de 15.000 enseignants à travers le pays, pour un parc automobile qui tourne autour de 250 bus variant entre 20 à 66 places. Le tout pour parcourir une distance de 137.000 km à travers le territoire national. Ce qui n’est pas une petite affaire, ce qui sera exécuté dans un délai de 5 jours, à compter d’aujourd’hui (hier mardi, ndlr). Vraiment, c’est le lieu d’encourager tous les personnels de Dakar Dem Dikk». En outre, il dira : Je salue l’engagement des deux ministères qui nous a permis d’organiser un plan de transfert des élèves, étudiants et enseignants qui doivent se rendre dans les lieux respectifs en vue de reprendre les cours à partir du 2 juin, conformément aux recommandations du chef de l’Etat…»
LE DEBAT NE S’ESTOMPE PAS !
Principal sujet des débats publics depuis quelques jours, la question de l’honorariat des anciens présidents du Conseil économique social et environnemental (Cese) ne se poserait pas du point de vue juridique.
Au centre d’une vive contestation de l’opposition politique sénégalaise (Ousmane Sonko de Pastef/Les Patriotes, Abdoul Mbaye, Thierno Alassane Sall et autres du Crd), le fameux «décret» portant honorariat des anciens présidents du Conseil économique social et environnemental (Cese) est en passe de remettre au goût du jour les éternelles récriminations de mal gouvernance prêtée au régime de Macky Sall. Dans un contexte de Covid-19 où toutes les ressources financières du pays sont orientées vers la riposte contre la pandémie et où le Sénégalais lambda, en butte au délétère confinement, est en train de trouer sa bourse, nécessitant même son inscription à une hypothétique aide alimentaire d’urgence, comment Macky Sall peut-il penser à octroyer 4, 5 millions de F Cfa, voitures de fonction, garde du corps et chauffeur, voire autres sucettes à un proche, certes ancien chef d’institution mais avant tout clientèle politique ? Ce, même si le chef de l’Etat peut être fondé en droit pour prendre ce contesté décret, comme l’admet l’Enseignant-Consultant en Droit, Ibrahima Ndiaye. Quant à son collègue enseignant chercheur à la Faculté de droit de l’Ucad, Iba Barry Camara, il évoque une «décision qui est très grave parce qu’impactant nos faibles ressources financières», d’inviter les contestataires à ester devant la Cour suprême pour obtenir l’annulation de la décision de Macky Sall.
Principal sujet des débats publics depuis quelques jours, la question de l’honorariat des anciens présidents du Conseil économique social et environnemental (Cese) ne se poserait pas du point de vue juridique. L’avis est de l’Enseignant-Consultant en Droit, Ibrahima Ndiaye. Joint au téléphone hier, mardi 26 mai, l’Enseignant Consultant en Droit a souligné dans un premier temps que le président de la République est blindé avec la loi d’habilitation qui lui permet de diriger par ordonnance et rendre compte ensuite à l’Assemblée nationale.
Dans la foulée, il estimera que cette nomination par décret est conforme aux dispositions qui organisent la présidence de la République. «Il n’y a rien à reprocher au président de la République sur le plan légal. Il est la seule autorité habilitée à signer un décret, à nommer aux fonctions civiles et militaires. Il a même le droit de faire d’une personne qui n’a jamais été au Conseil économique, social et environnemental, membre honoraire de cette institution de la République, en lui donnant des avantages, selon sa largesse», a-t-il expliqué. «Et même s’il n’y avait pas une loi organique votée par l’Assemblée nationale instituant l’honorariat au Cese, cela n’enlève en rien les prérogatives du président de la République qui peut prendre un décret dans ce sens. Il a donc le pouvoir de faire d’Aminata Tall une présidente honoraire du Cese avec un ensemble d’avantages», insiste encore Ibrahima Ndiaye. «La question est de savoir si le président de la République devait prendre cette décision au moment où nous sommes. C’est donc, à ce niveau, que se pose un problème, notamment dans le contexte où on demande aux Sénégalais de serrer la ceinture. Est-ce que nous sommes dans une période opportune pour distribuer des sucettes à des partenaires politiques qui sont en mal de cohabitation ?», a-t-il martelé avant de se demander s’il n’était pas plus opportun de nommer Aminata Tall aux fonctions d’ambassadrice ou dans une institution au niveau international.
Interpellé également sur cette question de la légalité en droit de ce décret d’honorariat des anciens présidents du Conseil économique, social et environnemental (Cese), l’enseignant chercheur à la Faculté de droit de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, Iba Barry Camara invite les contestataires de cette décision à se pourvoir à cassation. «Lorsqu’on doute de la compétence du président de la République à prendre une telle décision qui est très grave parce qu’impactant sur nos faibles ressources financières, il va s’en dire qu’il est du ressort des acteurs politiques et des membres de la société civile de saisir l’autorité compétence, en l’occurrence la Cour suprême dans le sens d’obtenir l’annulation de cette décision», a-t-il fait remarquer. Non sans manquer de préciser qu’il ne pouvait donner une lecture objective de toute cette affaire parce que ne disposant pas du document en question pour voir les textes qui ont été visés par le président de la République.
DAME JUSTICE APPELEE A ARBITRER
L’affaire très controversée de l’honorariat des anciens présidents du Conseil économique, social et environnement (Cese), prend ainsi une nouvelle tournure, impliquant Dame justice dans la polémique
Le mouvement “Frapp/France Dégage“ a saisi le Procureur de la République, Serigne Bassirou Guèye pour accuser la cellule de communication de la présidence de la République de différents délits, notamment de diffusion de fausses nouvelles, d’usurpation de titres et de fonctions, de faux en écriture publique etc. dans l’affaire du «vrai-faux» décret n°2020-964. L’affaire très controversée de l’honorariat des anciens présidents du Conseil économique, social et environnement (Cese), prend ainsi une nouvelle tournure, impliquant Dame justice dans la polémique.
Les choses s’emballent dans l’affaire du «vrai-faux» décret n°2020-964 en date du 17 avril 2020, qui circule sur les réseaux sociaux et portant sur de supposés avantages «indus» qui seraient accordés aux anciens présidents du Conseil économique, social et environnemental (Cese). Contrairement aux leaders de l’opposition regroupés autour de la plateforme politique dénommée “Congrès de la renaissance démocratique“ (Crd) qui n’ont jusque-là qu’annoncé la saisine de la justice pour annuler le décret n°2020-976 du 21 avril 2020, les membres du mouvement citoyen Frapp/ France Dégage sont passés à l’acte.
En effet, Guy Marius Sagna et ses camarades ont bien saisi hier, mardi 26 mai, le Procureur de la République, Serigne Bassirou Gueye pour dénoncer tous les membres de la cellule de communication de la présidence de la République pour différentes infractions. Dans ladite plainte adressée au Procureur, le mouvement Frapp/ France Dégage accuse ladite cellule de communication de «diffusion de fausses nouvelles punie par l’article 255 de la loi n° 65-60 du 21 juillet 1965 portant Code pénal» ; «d’ usurpation de titres et de fonctions que sanctionne l’article 226 de la loi n° 65-60 du 21 juillet 1965 portant Code pénal».
Dans leur diatribe, les membres dudit mouvement reprochent à ladite entité de communication de «faux en écriture publique sanctionné par l’article 132 de la loi n° 65-60 du 21 juillet 1965 portant Code pénal»; mais aussi de «faux commis dans certains documents administratifs en vertu de l’article 137 de la loi n° 65-60 du 21 juillet 1965 portant Code pénal»; sans oublier les délits de «contrefaçon des sceaux de l’Etat en vertu de l’article 127 de la loi n° 65-60 du 21 juillet 1965 portant Code pénal»; et de «trahison contre les institutions que sanctionne l’article 101 de la Constitution».
Pour couronner le tout, ils ont visé aussi le délit de «trouble à l’ordre public». L’activiste Guy Marius Sagna et ses camarades du mouvement Frapp/France Dégage prennent ainsi les devants dans cette affaire de «vraifaux» décret très controversée en saisissant le maitre des poursuites.
L’OPPOSITION COGNE, LE POUVOIR PISTE DES «FAUSSAIRES»
Pendant ce temps, du côté de la présidence, l’heure semble être dans les manœuvres pour débusquer les «faussaires» à l’origine du décret n°2020-964 en date du 17 avril 2020, très viral dans les réseaux sociaux. Le Directeur du quotidien national “Soleil“, Yakham Mbaye avait ainsi prévenu «qu’ils (les faussaires) soient de l’intérieur de notre camp, parce que obnubilés par des positionnements jusqu’à s’adonner à la félonie sur la base de faux, ou de cette opposition prête à tous les forfaits pour discréditer le Président Macky Sall, ils seront démasqués par l’enquête qui est en cours sur cette œuvre de faussaire». Au même moment, l’opposition regroupée autour du Crd promet de saisir la justice pour l’annulation du décret n°2020-976 qui, à son avis, contrevient sur plusieurs points à la législation sénégalaise. Ledit décret accorde le statut de Président Honoraire à un ancien Président du Cese, à savoir Aminata Tall, prédécesseur d’Aminata Touré.
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LE DÉCRET QUE J’AI CONTRESIGNÉ NE PRÉVOIT AUCUNE INDEMNISATION
Abdoul Mbaye demeure convaincu de l’illégalité du décret d’honorariat des anciens présidents du Conseil économique social et environnemental (Cese).
Abdoul Mbaye demeure convaincu de l’illégalité du décret d’honorariat des anciens présidents du Conseil économique social et environnemental (Cese). Selon lui, il y a bel et bien un décret signé par le chef de l’Etat, le 17 avril, 2020, sous le registre n°2020 964. Avec ses pairs, leaders du Crd, ils comptent l’attaquer jusqu’à la Cour Suprême. Parce ce, a-t-il indiqué, dans l’émission ‘’ Espace Politique’’, sur iRadio (90.3), ce décret n’a respecté aucune procédure.
Même si les services de la Présidence ont apporté un démenti sur l’authenticité de ce décret qui a circulé sur les réseaux sociaux, l’ancien Premier ministre et ses camarades du Crd (Congrès de la renaissance démocratique) ne comptent pas lâcher du lest. Ils promettent de poursuivre, jusqu’au bout, cette affaire afin que le président de la République revienne sur sa décision. « À chaque fois qu’il (Macky Sall) veut prendre un acte réglementaire, il met de côté de loi », a déploré l’ancien Pm.
Selon Abdoul Mbaye, le président Macky Sall est "coutumier des actes réglementaires illégaux". C’est ainsi qu’il a invoqué l’affaire Petro Team qui implique, Aliou Sall, jeune frère du Président. Pour lui, le décret que Macky Sall a pris dans ce dossier était basé sur du ‘’faux’’.
L’ex PM persiste sur l’existence du décret n°2020 964
Revenant sur l’honorariat, Abdoul Mbaye de reconnaître que ce n’est pas une nouvelle disposition réglementaire. D’ailleurs, il a rappelé que son père, le défunt juge Keba Mbaye, avait bénéficié de cette disposition lorsqu’il quittait la Cour Suprême. Mais, a-t-il précisé, Keba Mbaye n’était devenu que président honoraire de cette haute juridiction. La nouveauté est qu’avec le décret du président Sall, l’honorariat devrait désormais être accompagné de privilèges comme, une indemnité mensuelle 4 millions 500 mille F Cfa, une voiture, du carburant et un chauffeur à disposition du bénéficiaire. Ce que les leaders les Crd trouvent inadmissible, surtout dans ce contexte de crise sanitaire, qui a fini par affecté l’économie du Sénégal.
Refus d’inhumation d’une victime du Covid-19 à Malika
Il y avait de la tension dans l’air hier, à Malika. Les populations se sont opposées à l’inhumation d’une personne décédée, disent-elles, du coronavirus et habitant à Yeumbeul-Nord. A la suite d’une mobilisation spontanée, elles ont opposé une vive résistance au cortège mortuaire sous la conduite des sapeurs-pompiers. Face à cette situation, les sapeurs-pompiers et les policiers ont finalement ramené la dépouille à la morgue de l’hôpital Principal.
Cheikh Omar Hanne et le masque Ne porte pas de masque qui veut.
Le ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation l’a vérifié à ses dépens. Apparemment, Cheikh Oumar Hanne ne tolère pas le masque pourtant recommandé par le ministère de la Santé et de l’Action sociale, comme beaucoup de Sénégalais. Une scène cocasse s’est produite hier, lorsqu’il a pris la parole pour faire le point de la situation de l’Enseignement Supérieur. Après quelques minutes d’allocution, il commençait à étouffer. Il a beaucoup peiné pour terminer son propos en français. Dès qu’il a eu fini, il a automatiquement ôté le masque afin de souffler. Oubliant que le micro était toujours allumé, et le visage dégoulinant de sueur, il a lâché : «Est-ce que je peux enlever le masque ? Cela étouffe !». C’est dire que le masque est un réel problème pour certains comme Cheikh Omar Hanne.
Mort subite au Rondpoint «Case bi»
Une scène tragique s’est produite hier au Rond-point «Case bi» des Parcelles Assainies. Un homme âgé de 50 ans répondant au nom de Tamsir est subitement tombé dans la rue avant de rendre l’âme sur le coup. Alertés, les secours se sont aussitôt déployés sur les lieux pour procéder au constat avant d’évacuer le corps sans vie de la victime dans une structure sanitaire de la place pour les besoins de l’autopsie. Auparavant, la Police des Parcelles Assainies a fait une réquisition. Pour le moment, les causes exactes de ce drame restent inconnues. La Police, qui a ouvert une enquête, nous en dira davantage.
Employé indélicat à Ziguinchor
Se séparer de son patron n’est pas toujours facile pour certains employés comme Moustapha S. Agé de 31 ans et pêcheur de profession, ce dernier, engagé dans un magasin de vente de téléphones portables et d’accessoires informatiques, a subtilisé les clés de son patron Bassirou C. pour le cambrioler dans la nuit du 19 au 20 mai. C’est ainsi qu’il a fait main basse sur 24 portables et des accessoires informatiques. Il a été alpagué à son domicile au quartier Peyrissac alors qu’il tentait de fuir. Dans sa déposition, le patron Bassirou. C a fait état de la disparition de ses 419 000 Fcfa. Ce qu’a nié l’employé indélicat Moustapha qui dit n’avoir volé que 69 000 Fcfa. Moustapha soutient également qu’il a arrêté sa collaboration avec son patron parce que ce dernier lui devait la somme de 120 000 Fcfa. Ainsi, pour récupérer le reliquat, il a volé son patron. L’aveu étant la reine des preuves, il a été placé en garde à vue avant d’être déféré au parquet pour vol.
Cofina chope le Covid-19
Le Covid-19 a commencé à s’installer dans les institutions de microfinance. A la société Cofina, une employée répondant au nom de L.F, officiant à l’Agence de Point E, et supposée être atteinte du Covid-19, est actuellement internée dans une structure sanitaire de la place. Une situation qui a poussé la Direction à mettre une dizaine d’employés en congé pour les besoins éventuels d’un confinement, par mesure sécuritaire. A souligner que les agents du service d’hygiène ont procédé à la désinfection de l’agence actuellement fermée.
Mansour Faye et la Force Covid-19
Le Comité de suivi de la force Covid-19 poursuit ses rencontres avec les autorités impliquées dans la gestion de la pandémie. Le Général François Ndiaye et son équipe ont été reçus hier par le ministre du Développement Communautaire, de l’Equité sociale et territoriale. Maître d’œuvre de l’achat et de la distribution des vivres destinées aux populations à faible revenu, Mansour Faye a sans doute rendu compte au comité des procédures de choix des attributaires des marchés et des prix des produits. En attendant d’avoir la teneur de la rencontre, Mansour Faye a confié par contre que 79% des produits sont expédiés. A l’en croire, les 14 régions ont reçu toute la dotation de riz, mais seules 7 régions sur les quatorze ont réceptionné l’intégralité des autres composantes du kit alimentaire. Dans le département de Dakar, 5 communes ont reçu toutes leurs dotations. Toutefois, il rassure que malgré les difficultés à cause de l’envergure de l’opération, elle sera terminée au plus tard en début juin.
Les cas importés de Ziguinchor seront déférés au parquet
Le gouverneur de Ziguinchor va sévir contre les cas importés qui violaient l’état d’urgence et la fermeture des frontières. Depuis qu’une Bissau-Guinéenne est testée positive au Covid-19, les autorités sanitaires sont en train de chercher ses contacts pour éviter la propagation de la maladie, car elle était avec une amie dans une auberge. Selon Guédj Diouf, ils ont été informés de leur présence dans une auberge par les services de renseignements. C’est ainsi que les deux dames ont été cueillies et testées. Finalement, une d’entre elles est positive, sa copine et le gérant de l’auberge sont négatifs. Mais Guédj Diouf prévient que leur comportement ne restera pas impuni. Dès qu’elle sera rétablie (guérie), annonce le gouverneur Guédj Diouf, elle sera arrêtée par la police et présentée au procureur de la République. Sa compagne et le gérant de l’auberge seront également déférés au parquet à la fin de leur quarantaine. Par ailleurs, le gouverneur Diouf renseigne que la région a enregistré depuis le début de la pandémie 18 cas locaux. Les 17 cas sont déclarés guéris et un cas de décès est noté. Actuellement, Ziguinchor ne compte que 4 cas sous traitement au centre de traitement des épidémies. Ces 4 cas importés viennent de la Guinée Bissau.
Mamadou Lamine Diallo et le million de tonnes de riz
Le député Mamadou Lamine Diallo tacle encore le régime de Macky Sall qui ne dit pas la vérité aux populations. Selon le président du mouvement Tekki, le Coronavirus a mis à nu le mensonge d’Etat sur le million de tonnes de riz produit au Sénégal. A l’en croire, la pandémie a révélé au monde entier que les chiffres de Macky Sall sur la production locale de riz au Sénégal sont faux. Car, dit-il, c’est le stock importé de Dreyfus qui alimente les kits du ministre Mansour Faye. Il défie les autorités que le Sénégal n’a jamais produit le million de tonnes de riz annoncé. Pour le parlementaire, la question de notre alimentation est une affaire trop sérieuse et la ruse n’y a pas sa place. Dans la transparence, il pense que le Sénégal doit résoudre ce problème de l’indépendance alimentaire sans tarder.