EXCLUSIF SENEPLUS - Difficultés d'accès aux transports, à l'eau, aux terres, politique de transformation quasi-inexistante... Atouts et défis de la plus dynamique filière du secteur horticole du pays - AU FOND DES CHOSES AVEC YASMINE HACHEM
La mangue sénégalaise enregistre de réelles performances sur les marchés internationaux avec des exportations passées de 288 tonnes à 21 000 tonnes entre 1998 à 2018. Une journée consacrée au fruit est désormais institutionnalisée. La première édition a été lancée le 23 juillet dernier. Mais la filière, la plus dynamique du secteur horticole du Sénégal (63% de toute la production fruits et légumes), rencontre plusieurs difficultés. Il s’agit d’abord de la mouche de la mangue et de l’avis de Yasmine Hachem, Secrétaire générale de la Société d’exportation des produits Agricoles du Sénégal (SEPAS), la volonté politique pour lutter contre cette mouche des mangues est encore très faible. Les autres difficultés de la filière mangue sont l’accès à l’eau, aux terres et aux financements notamment pour les petits producteurs. Cette année, un déficit de 20 % a notamment été enregistré dans les exportations à cause de la covid 19.
Yasmine Hachem est l’invitée de Lika Sidibé dans l’émission au fond des choses.
KEEMTAAN GI – CONFUSION
Bon, c’est sérieux ! Pas de quoi s’alarmer ! Des mesures énergiques ont été prises. Et ça ne concerne que Dakar. Pas les autres villes de l’intérieur du pays où d’autres mènent à la baguette des citoyens prêts à trucider l’énergumène qui oserait regarder de haut l’autorité religieuse qui n’a de compte à rendre à personne. Sur ce point, il faut que cela soit clair. Donc aux dakarois de se tenir tranquilles, loin des plages déjà privatisées et interdites d’accès aux pauvres qui ne cessent de croitre. Tant pis pour eux. Quant aux nouveau riches et autres gens d’en haut, ils se fichent des plages, ils ont leurs piscines et peuvent faire trempette quand ça leur chante. Adieu donc le grand bleu pour trois mois. Les artistes et autres mbandkatt, qui auraient perdu des millions, ont toutes les raisons pour gueuler. Le chef surveille là ou semble s’arrêter son autorité. Les rassemblements y compris religieux peuvent se faire ailleurs. Et ils n’auront même pas besoin de la permission de l’Etat. Les organisateurs décident, un point, un trait. Et quand ils décideront, l’Etat s’engagera à les assister et se faire représenter sans broncher. Et gare à un seul manquement, un petit marabout bottera les fesses à celui qui y représente ce qui reste de l’Etat. Parait que l’un de ses serviteurs de l’Etat a eu sa part d’humiliation sans daigner placer un petit mot. Et la presse en a fait un boucan en poursuivant celui qui a été rapetissé plutôt que de condamner un tel comportement. Renversant ! Bon, il faut que les spécialistes de ce que l’on appelle encore droit et qui a perdu de toute sa substance, veuillent bien nous dire ce que signifie rassemblement. Dans la petite tête de ce Kàccoor que l’on veut priver de zieuter les nouvelles tendances coquines des meufs pour l’été, y a une grande confusion. Comme cette façon que nous avons, nous autres journalistes, à travestir les propos de ceux qui parlent français et non créole. N’est-ce pas Meury ? Kaccoor bi
CONSEIL SUPERIEUR DE LA MAGISTRATURE (CSM) ELECTION DES MEMBRES CE MARDI
L’élection des membres du conseil supérieur de la magistrature (Csm) aura lieu ce mardi 11 août 2020. À l’issue de ce scrutin, les magistrats élus siégeront au Csm que préside régulièrement le chef de l’Etat Macky Sall. « Le témoin » quotidien a appris que plusieurs magistrats sont en lice. il s’agit de Serigne Modou Diakhaté, Souleymane Téliko, Abasse Yaya Wane, Mme Aminata Fall, El Hadj Malick Dembélé, François Jean Paul Diop, Racky Deme Diagne et Abou Dièye. Une fois élus, ces membres seront aux côtés du président de la république et du ministre de la Justice pour défendre les intérêts de leurs collègues magistrats pour la bonne marche de la Justice. ils auront également le droit de proposer des nominations (promotion) ou de demander des sanctions. Les membres élus du Csm peuvent être saisis concernant des faits susceptibles de motiver une sanction disciplinaire à l’égard d’un magistrat. Mais le dernier mot revient toujours au président de la république en sa qualité de président du conseil supérieur de la magistrature.
GUY MARIUS SAGNA DEVANT LE PALAIS UNE ARRESTATION ANTICIPATIVE ET PREVENTIVE
Hier, les policiers en faction devant le Palais présidentiel ont illustré l’adage selon lequel « on ne parle pas de corde dans la maison d’un pendu». En tout cas, les policiers jurent qu’ils ne vont plus se faire prendre de court par l’activiste Guy Marius Sagna qui avait réussi à s’agripper aux grilles sacrées du Palais de la république. Après les sauvageons de la coJer… depuis lors, tout ce qui est « noir » aux alentours du Palais de Macky sall ressemble à un loup, s’il n’est pas un loup ! Venu déposer une lettre d’information pour des plateformes politiques et citoyennes désirant organiser une marche le vendredi prochain, Guy Marius Sagna a été immédiatement appréhendé dès sa sortie de la Préfecture de Dakar. Une institution située non loin du Palais de la république. Pour « Le témoin » quotidien, cette interpellation de Guy Marius Sagna n’était qu’une mesure anticipative voire préventive de la Police. Et surtout quand il s’agit d’un loup qui rode aux alentours des lieux du crime où il a failli à l’époque dévorer des têtes. Conduit au commissariat central de Dakar pour « attroupement » illégal, Guy Marius Sagna a été finalement relâché. Ouf ! Car les étudiants du privé et non-orientés avaient décidé d’investir la rue pour faire libérer leur porte-parole, pardon « porte-niakhtou » !
INSPIRATION DEMOCRATIQUE DES RESEAUX SOCIAUX MACKY, UN CAS SUSPECT !
Depuis une semaine, des internautes ont fait circuler sur la toile des slogans inspirés du genre : « Condé et Ouattara, deux cas confirmés en Afrique. Et Macky sall, un cas suspect… » « Mobilisons les gestes barrières contre une 3e contamination communautaire », « réchauffons les gestes barrières contre la propagation d’un 3e virus mandataire » etc. trop inspirés, nos internautes font allusion aux présidents alpha Condé et Alassane Ouattara qui ont décidé de briguer un 3e mandat de trop. tandis que le président Macky sall entretient toujours le flou et le doute au point d’être taxé d’un…cas suspect. En attendant d’être communautaire, le virus du 3ème mandat circulation au niveau de toute la communauté (des Etats de l’Afrique de l’ouest) !
LIBAN
A la suite de la double explosion meurtrière survenue jeudi dernier à Beyrouth, faisant 156 morts, 300.000 sans-abris et ayant détruit la quasi-totalité du port de la capitale libanaise, les manifestations populaires se multiplient pour exiger la démission du gouvernement du Pays du cèdre. Justement, hier, le Premier ministre Hassan Diab a annoncé la démission de son gouvernement. Mais avant cette annonce, quatre ministres avaient déjà rendu le tablier parmi lesquels le titulaire du portefeuille de…l’environnement. Un poste qui ne vous dit rien au Sénégal ? Mais si, mais si, c’est celui qu’occupe le kidnappeur de gazelles propriété de l’Etat, dans sa ferme de Bambilor. Malgré le tollé suscité par ce rapt, notre homme, lui, refuse de démissionner. Droit dans ses bottes. Ah, s’il avait le sens de l’honneur de son alter égo libanais !
APPLICATION DES MESURES A BALLOU 2 GENDARMES BLESSES, LA BRIGADE ATTAQUEE, 13 JEUNES ARRETES!
A Ballou, localité située à quelques encablures de la ville de Tambacounda, les mesures prises par Aly Ngouille ndiaye ce vendredi ont provoqué des échauffourées entre des jeunes du village et les gendarmes. Tout est parti de la volonté des hommes en bleu de la localité d’arrêter un match de football des jeunes de la localité suite aux instructions d’interdiction du ministre de l’intérieur. Les jeunes, mécontents de l’intervention des pandores, ont décidé d’attaquer la brigade. Des échauffourées au cours desquelles deux gendarmes ont été blessés tandis que la brigade a été mise à sac. De la brigade. Près de 13 jeunes ont été arrêtés par la gendarmerie. Le gouverneur de la région de Tambacounda, Mamadou Oumar Baldé, a laissé éclater sa colère suite à ces graves incidents. « D’abord, je condamne ce que ces jeunes ont fait. Quand l’Etat décide qu’il n’y aura pas de manifestations, tout le monde doit l’accepter. Ils ont refusé cette interdiction et ils s’en sont pris aux gendarmes. Ils ont lancé des pierres sur la brigade de Ballou et ont blessé deux gendarmes. Personne ne peut accepter cela. Dans la nuit, j’ai donné des instructions claires pour que l’escadron de Bakel et la Garsi descendent à Ballou marquer l’autorité de l’Etat. Ce matin à 6 heures, tous les 13 jeunes indiqués ont été interpellés et seront amenés au tribunal de Bakel », a déclaré le gouverneur de Tamba Mamadou Oumar Baldé au micro de la Rfm.
MESURES D ‘ALY NGOUILLE AND SUXXALI SENEGAL AKK HABIB NIANG SURSOIT A TOUTES SES ACTIVITES
Face à la propagation inquiétante de la pandémie de covid19 dans le pays, le président de la république Macky Sall a instruit le ministre de l’intérieur Aly Ngouille Ndiaye de faire respecter les mesures barrières. vendredi dernier, le ministre de l’intérieur a réitéré l’obligation du port de masque et l’interdiction des rassemblements et manifestations dans les lieux recevant du public notamment dans les régions de Dakar, Thiès et diourbel épicentres de la covid19. a la suite de cela, le président du mouvement and suxxali Sénégal ak Habib niang a salué les mesures prises dans le cadre de la lutte contre la propagation du coronavirus. depuis le début de la pandémie, le président Habib niang n’a cessé de poser des actions et des actes allant dans le sens de la lutte contre la propagation du covid-19 dans la région de Thiès et au-delà. avec cette avancée inquiétante de la maladie, il est important de redoubler d’efforts et de vigilance face à cet ennemi qui est petit, mais très redoutable. dès lors en se conformant aux mesures prises par le président Macky sall et publiées par le ministère de l’intérieur, le président du mouvement and suxxali Sénégal ak Habib niang a décidé de surseoir à toutes les activités qui occasionnent des rassemblements favorisant les contaminations dites communautaires. comme durant les trois mois de l’état d’urgence, les plateformes de communication qui avaient été mises en place pour continuer le travail vont à nouveau être réactivées afin de permettre de poursuivre les programmes du mouvement tout en respectant les consignes et mesures barrières édictées par l’autorité supérieure.
BAGARRE ENTRE COLOCATAIRES
Pour une banale histoire, Anta Sarr et Marième Ndiaye se livrent à une violente altercation. Anta Sarr et Marième Ndiaye sont deux voisines qui partagent le même appartement avec une cuisine et une toilette communes. sur l’origine de leur différend, un manque d’urbanité de Anta Sarr qui n’aurait pas salué sa voisine au lendemain de la tabaski. et durant toute la journée celle-ci ne lui a pas adressé la parole. insistant pour savoir l’origine de cette mésentente, la dame Anta Sarr a ignoré sa voisine. et c’est au moment où celle –ci rentrait dans les toilettes pour prendre une douche que la dame Anta Sarr et sa fille Ndèye Astou se sont jetés sur elle, la rouant de coups. « J’étais incapable de me défendre. Ma jambe droite et mon nez sont cassés. N’eut été l’intervention des voisins qui sont venus me secourir, mes blessures seraient plus graves », explique la victime. La mise en cause Anta Sarr tout en reconnaissant les faits qui lui sont reprochés, convoque la provocation de la victime qui s’était désengagée de sa tache dans le nettoiement de l’appartement le rendant sale. Et ne pouvant supporter la saleté, elle s’est fâchée pour régler leur différend avec la bagarre au cours de laquelle elle et sa fille ont blessé leur voisine.
Candidats membres élus du Conseil Supérieur de la Magistrature
Les candidats à la désignation des membres élus du Conseil Supérieur de la Magistrature sont connus. Le ministre de la Justice, Me Malick Sall, a arrêté la liste des candidats qui sera soumise aujourd’hui aux électeurs à l’occasion d’un scrutin. Des sources de «L’As» révèlent que pour le premier collège, c’est-à-dire les magistrats hors hiérarchie, les candidats retenus sont Souleymane Téliko, président de l’Union des magistrats du Sénégal (Ums) et Serigne Modou Diakhaté. Quant au deuxième collège (magistrats du 1er grade), les magistrats candidats sont Abasse Yaya Wane, Mme Aminata Fall et El hadji Malick Dembélé. Les candidats du troisième collège, renseignent nos sources, sont : François Jean Paul Diop, Mme Racky Dème Diagne et Abou Bitèye.
Guy Marius Sagna arrêté puis libéré
Décidément, le leader du Frapp France Dégage a vécu hier une journée très mouvementée. En effet, dans la matinée peu avant midi, Guy Marius Sagna a été interpellé par les forces de l’ordre devant la préfecture de Dakar alors qu’il s’apprêtait à déposer au commissariat central, une lettre d’information relative à une manifestation pacifique qui devrait se tenir vendredi prochain. A l’issue d’un interrogatoire de quelques minutes, il lui a été notifié sa garde à vue. Plus tard son avocat Me Khoureichi Ba annoncera que la garde à vue du leader du Frapp France Dégage a été finalement levée. Ainsi, Guy Marius a rejoint son domicile. Par ailleurs, d’après Me Khoureichi Ba, après son audition par les enquêteurs, son client a été placé en garde à vue pour attroupement sur la voie publique et rassemblement non autorisé. Ce qui est curieux et révoltant c’est que Guy Marius Sagna n’était pas seul lors de son interpellation, mais les policiers n’ont arrêté le leader de Frappe dégage. « Nous étions trois personnes. Comment peut-on créer un rassemblement ? Les policiers sur place étaient plus nombreux que nous», renseigne Guy Marius Sagna.
Un détenu mort à la MAC de Thiès
Un drame est survenu hier à la Maison d’Arrêt et de Correction (MAC) de Thiès, avec la mort du détenu Souleymane Thiam, âgé de 33 ans, marié et père de deux garçons. Selon les explications fournies à la famille, le défunt a eu un malaise hier vers 11 heures, avant de rendre malheureusement l’âme. Le corps était hier à la morgue du centre hospitalier régional El Hadji Amadou Sakhir Ndiéguène, pour certainement les besoins de l’autopsie. C’est une affaire très triste d’autant que Souleymane Thiam était presque sur le point de bénéficier d’une liberté provisoire que la famille espérait décrocher aujourd’hui même. Il était incarcéré pour une affaire de vol présumé d’obus d’oxygène commis il y a quelques mois au centre hospitalier régional El Hadji Amadou Sakhir Ndiéguène de Thiès. Une affaire qui avait défrayé la chronique dans la ville. Il faisait partie des derniers interpellés dans le cadre de cette affaire.
Mouvement d’humeur à la MAC de Mbour
Les prisonniers de la Maison d’Arrêt et de Correction de Mbour ont entamé une grève de la faim depuis hier. Selon des sources de «L’As», les détenus protestent contre les longues détentions préventives, la mauvaise qualité de la nourriture et le surpeuplement de la population carcérale. Le nombre de détenus à la prison a connu, depuis l’installation du Tribunal de Grande Instance de Mbour, une augmentation fulgurante. Or, sur le plan infrastructurel, il n’y a aucune évolution. Aucune nouvelle chambre n’a été construite. Ce qui fait que la prison est bondée, occasionnant une promiscuité indescriptible.
Des jeunes de Singuère pris en otages
Trois jeunes de Singuère Baynère, localité située dans le département de Goudomp, ont disparu suite à une attaque perpétrée par une bande armée supposée appartenir au Mouvement des Forces Démocratiques de Casamance (Mfdc). Selon Lassana Mané qui faisait partie du groupe des jeunes capturés, l’attaque a eu lieu dimanche dernier dans la commune de Goudomp pendant qu’ils étaient allés cueillir des fruits sauvages appelés «madd». Les assaillants, selon lui, étaient armés. Ils ont saisi un de leurs camarades, sourd-muet. A l’en croire, leur conscience ne leur permettait pas d’abandonner ce dernier entre les mains des assaillants. C’est pourquoi, renseigne M. Mané, ils sont retournés pour tenter de libérer leur camarade. Conséquence : ces agresseurs les ont pris avant de les bastonner. Certains sont grièvement blessés, renseigne M. Mané qui a réussi à s’échapper. Aux dernières nouvelles, L’ As a appris que les jeunes ont été libérés.
Grave incendie à Poste Thiaroye
Un incendie d’une rare violence s’est produit dans la nuit de samedi à dimanche dernier à Poste Thiaroye près du dépôt de Dakar Dem Dikk. Mais il y a eu plus de peur que de mal. Car aucun blessé et aucune perte en vie humaine n’ont été enregistrés. Cependant, il y a eu des dégâts matériels. Sur son passage, le feu a détruit un garage de mécanique générale et un atelier de tapisserie. Et n’eût été l’intervention très rapide des sapeurs-pompiers pour circonscrire le feu, le pire allait se produire. Selon nos sources, les faits se sont produits vers 00 heure. Les soldats du feu, alertés, se sont très vite déployés sur les lieux pour circonscrire l’incendie. Les occupants des magasins au nombre de 03 ont perdu des salons, des bâches, des machines à coudre, des moteurs, des boites de vitesse, des culasses, des pneus, un lot de pièces détachées et une bergerie où il y avait des moutons de race. Pour le moment, les raisons de l’incendie restent inconnues. La Police de Guinaw rails qui était venue faire le constat a ouvert une enquête pour élucider cette affaire.
Enquête sur un bébé de six mois
La police de Yeumbeul a ouvert une enquête à la suite de la naissance d’un bébé de six mois de sexe masculin, mort-né, mis au monde par une dame nommée Y. ND. Selon des sources de «L’As», le corps médical a alerté les limiers de Yeumbeul parce qu’il soupçonnait un acte criminel de la part de la dame. Cette dernière a été interpellée, selon nos sources, par les limiers. Elle aurait avoué aux policiers avoir pris des antalgiques vendus marché noir pour soulager ses maux de ventre. Un acte qui a été fatal au fœtus, surtout que les douleurs continuaient. Finalement, Y. Nd. ménagère de profession, qui marchait dans la rue, a demandé secours à une dame qui l’a conduite à la maternité où elle a accouché. Elle a donné naissance à un mort-né. Une situation qui a poussé la Police de Yeumbeul à ouvrir une enquête avec l’ordonnance d’une réquisition pour l’évacuation du corps sans vie de la victime par les sapeurs-pompiers pour les besoins de l’autopsie à l’hôpital Idrissa Pouye.
Viande de chevaux
Décidément on aura tout vu dans ce pays. L’an dernier l’As avait révélé l’existence d’un réseau de vendeurs de viande d’âne. Cette année, la division de la communication de la Gendarmerie nationale informe que les pandores ont arrêté deux bouchers qui s’adonnaient à la vente de la viande de cheval à Yarakh. Ils ont été interpellés en flagrant délit.
La Cnts ferme provisoirement ses portes à cause de la covid-19
Face à la propagation de la pandémie de la Covid-19, surtout avec l’augmentation des cas communautaires, la Confédération nationale des travailleurs du Sénégal (Cnts) a décidé de fermer provisoirement son siège à Bopp, par mesures sécuritaires, jusqu’à nouvel ordre. Une décision prise, selon nos sources, depuis le mois de mars par le Secrétaire général de la centrale syndicale, Mody Guiro et confirmée par ailleurs par un membre du bureau confédéral, en l’occurrence Ndiaga Diop responsable syndicale des travailleurs des collectivités locales.
Cité Famara Ibrahima Sagna Senchim
L’exploitation au port de Beyrouth qui a entraîné plusieurs décès a suscité la trouille chez les habitants de la Cité Famara Ibrahima Sagna qui cohabitent avec des stocks de déchets chimiques de l’usine Senchim qui a arrêté ses activités. Ces populations qui craignent une «Sonacos bis» demandent aux autorités, notamment celles en charge de l’environnement, de prendre des mesures d’urgence pour éviter l’irréparable.
Non-assistance à personne en danger à Liberté 6
Alpha Diallo a frôlé la mort en tombant des escaliers d’un immeuble R+2 au quartier Liberté 6. L’accident s’est produit vers 19h alors que le Guinéen faisait le ménage du soir. Il a alors glissé et est tombé. Une chute qui a failli lui être fatale puisqu’il a passé la nuit sur place sans secours. Il est resté immobile pendant plusieurs heures, adossé au mur de la maison voisine. Il a failli perdre la motricité de ses membres. Puisque, selon un de ses amis, il souffre d’un traumatisme de la colonne vertébrale. Son employeur sénégalais n’a pas voulu se porter garant pour ses soins. Selon une dame qui était présente sur les lieux de l’accident, lorsque les agents du service de santé sont venus, ils ont constaté qu’il ne pouvait être conduite dans les structures de prise en charge sans décliner son identité. Ce dernier n’a pas de pièce justificative de sa nationalité. Plus tard dans la soirée, il a été conduit dans une structure sanitaire de la place, mais le problème de son identité et d’un garant s’est encore posé. Ce qui complique sa situation, selon Mamadou Saliou Diallo qui est venu lui prêter main forte, c’est qu’il n’est inscrit dans aucune association de ressortissants guinéens. Finalement ses compatriotes, aidés par le voisinage, ont décidé de le conduire au Samu vers 18h, après 24h de souffrance. Une collecte de fonds a été organisée séance tenante. Pour le garant, un habitant du quartier s’est engagé. Cela veut dire qu’au Sénégal, si on n’a pas une pièce d’identité, on n’est pas reçu dans les structures hospitalières même publiques, même si on est mourant. Les pompiers refusent de vous conduire. C’est grave et triste.
Le Fongip finance de 10 millions le mouvement «Main de l’Espoir»
Les femmes du mouvement la «Main de L’Espoir» de la commune de Fatick ont reçu un appui qui va leur permettre de relancer leurs activités économiques. C’est un financement de dix millions de francs CFA qui leur a été octroyé hier par le FONGIP, grâce à l’intervention de leur coordinateur El hadji Souleymane Diouf, par ailleurs Directeur de l’administration et de l’Equipement (DAGE) du ministère de l’Elevage. L’enveloppe va permettre aux 200 femmes dudit mouvement de faire face à l’impact de la Covid-19. Chaque ayant-droit aura entre 50 mille à 250 mille francs CFA selon l’impact de la pandémie sur ses activités économiques.
LA DÉLÉGUÉE GÉNÉRALE DU QUÉBEC À DAKAR DÉBARQUÉE
On reproche entre autres à Fatima Houda-Pepin, de résider dans un hôtel à environ 200 $ la nuit plutôt que d’habiter sa résidence officielle à Dakar, dont le loyer payé par les contribuables était de 13 800 $ par mois
journal du québec |
Marc-André Gagnon |
Publication 10/08/2020
Le gouvernement Legault a finalement montré la porte à la déléguée générale du Québec à Dakar, Fatima Houda-Pepin, huit mois après avoir été mis au parfum d’une crise interne et de dépenses irrégulières.
Dans un communiqué diffusé vendredi matin, le ministère des Relations internationales et de la Francophonie (MRIF) a dit avoir mis fin au mandat de Mme Houda-Pepin le 6 août dernier, à la suite d’une « procédure administrative ».
« Les détails de cette décision administrative sont confidentiels. [...] Un processus de remplacement sera entrepris sous peu afin de désigner la personne qui succédera à Mme Fatima Houda-Pepin », a précisé le ministère.
Plusieurs congédiements et démissions ont d’ailleurs suivi l’arrivée en poste de l’ex-députée libérale de La Pinière dans la capitale du Sénégal, en septembre 2019.
On lui reprochait notamment de résider dans un hôtel à environ 200 $ la nuit plutôt que d’habiter sa résidence officielle à Dakar, dont le loyer payé par les contribuables était de 13 800 $ par mois.
Cette décision a aussi été prise « en raison d’une incompatibilité entre le travail qui était demandé à Mme Houda-Pépin et la vision que cette dernière en avait », s’est-on limité à dire au cabinet de la ministre des Relations internationales, Nadine Girault.
Crise interne
En février dernier, le premier ministre François Legault avait indiqué que le MRIF avait entrepris des vérifications après avoir été mis au fait, en début d’année, d’une crise interne au sein de la délégation à Dakar.
EXCLUSIF SENEPLUS - A l’occasion du 20è anniversaire du décès de Tidiane Baïdy Ly, l’un des grands leaders du PAI, du RND et du PLP, retour sur l’hommage que lui a rendu son ami et camarade Malick Kamara disparu le 1er septembre 2014
Je I'ai quitté à 21 heures, le mercredi 9 août 2000.
Il dormait profondément ; il dormait déjà depuis onze heures de ce sommeil entrecoupé de soupirs qui annoncent le moment du repos absolu.
Pourtant j'ai entretenu, en dépit de quelques signes bouleversants, l'espoir de serrer dans ma main sa main de tendresse enfantine, de poser mes lèvres sur son front d'un rayonnement angélique.
Hélas ! quelques heures après, le jeudi 10 août il rendait l'âme au maître des cieux et de la terre.
Ahmed Tijane Baïdy Ly n'est plus parmi nous. Mais il est encore vivant, intensément vivant dans nos cœurs, tout entier dans la pensée d'un peuple, dans le souvenir des générations qui entretiennent la flamme du flambeau, qui ont fait le serment de refleurir la patrie.
Ardent patriote,
Bâtisseur de temples et monuments d'inspiration hélène,
Militant indomptable de toutes les belles causes,
Paladin inflexible de la liberté, de l'Amour et de la fraternité.
Révolutionnaire généreux et consolateur comme la nature qui célèbre un culte d'offrandes à la terre pour des saisons de moissons, pour des saisons de magnificence,
Symbole de courage, de fidélité et de loyauté,
Ly Tijane Baïdy est entré de plain-pied dans l'histoire du mouvement des étudiants
(EGED, UJEAO, FEANF) comme dans le mouvement de lutte de libération nationale qui est un vaste reflet du mouvement général d'émancipation de l'homme, des peuples.
Le temps venait d'indiquer l'heure du choix. Et ce jour-là (l’aube était comme un vaste pan de rideau ourlé de perles et de rosée scintillante. Le PAI devait naître à Thiès dans la pharmacie du Cayor.
C'était aussi un jeudi.
De ce jour mémorable aux événements inoubliables de Saint-Louis, de la déclaration d'existence à la dissolution du PAl, Ly Tijane Baïdy s'est révèle organisateur, éducateur, agitateur d'inspiration marxiste-léniniste, d'aspiration communiste, de vocation humaniste.
Son action étant le reflet de sa pensée, Baïdy qui s'est très tôt et tout entier consacré au culte des valeurs morales ne s'est jamais plaint et n'a souvent souffert que dans la souffrance, de son prochain.
Nature exaltée qui communique son exaltation profondément humaine, tous ceux qui ont connu Baïdy sont prostrés par l'infamante accusation d'assassinat du gendarme Fall atteint à la gorge par un cal. 9 mm.
A la suite du décret de dissolution du PAI (lundi 1er août 1960, accusé, Ly Tijane Baïdy fut traqué, pourchassé et sa tête mise à prix (2,5 million FCFA « à qui l'aurait vif ou mort »).
Quel temps de peine !
Quel temps d'émois !
Sous le ciel enchanteur de Saint-Louis qui provoque et le fleuve et la mer, des corbeaux et des vautours, des charognards et d'autres oiseaux de proie déploient des ailes sombres et sinistres, alors que la police tortionnaire du régime réactionnaire Senghor-Dia lâchait, en les excitant, des clans d'hyènes puantes, des meutes de chacals affamés, des meutes de chiens enragés.
Alors Saint-Louis, Ô Saint-Louis écho du tumulte de 1789, Saint-Louis cité libertaire aux colères jacobines.
Ô Saint-Louis réplique de Paris insurgée avec ses barricades (1848) et Baïdy comme Gavroche sous la protection affectueuse et vigilante de tout un peuple en communion avec son enfant.
Ce fut d'abord Guet-Ndar, Gokhou Mbath, Ndiaguo, Ronkh et sur la nef qui viole le lit d'un fleuve ensommeillé le prodige allait son destin sous le voile de la nuit qui l'a couvert jusqu'aux rives de la liberté, jusqu'aux rives de l'espérance.
Et dans la nuit silencieuse et du fleuve qui somnolait, montait un murmure de compassion et, pianissimo le lancinant refrain d'une complainte qui invoquait l’amitié qui invoquait la séparation et qui exaltait la patience et l'espoir d'un retour.
Et des jours et des nuits et le pré matin avec le chant sonore du coq qui réveille et le rire joyeux de Backel qui rappelle les fastes du royaume Soninké.
Et enfin comme un dénouement la rencontre de la grandeur avec l’honneur ; la main dans la main Ly Baïdy - Cissoko Seydou, sur le chemin de l'Exil encore plus terrible que le chemin de Golgota.
Mon imagination camarade, mon imagination solidaire a refait, sans jamais se décourager ou se lasser, ce rude chemin pavé de détermination héroïque jusqu'aux rives du Djoliba.
Il flottait un air de liberté quand le crépuscule sur Bamako étendait son manteau austère. Et comme des matines et des vêpres, les cloches de l'Exil accueillirent un combattant suprême qui voulait, à toute l'Afrique offrir son sang, sa vie.
L'union Soudanaise - RDA et sa jeunesse, le gouvernement de Modibo et le peuple malien si altier adoptèrent aussitôt le militant infatigable qui s'est tout entier consacré à l'œuvre de rénovation de sa deuxième patrie
Après Bamako, Alger parmi les fils de la Toussaint, militants FLN et enfin, par refus de la facilité le retour au pays sans quelques concessions au Pouvoir, sans altération de ses convictions.
Ce qui le jettera dans line existence si austère que sa santé s'en est retrouvée ruinée.
Souvent sans eau, souvent sans électricité le logis n'en a pas moins conservé sa chaleur de fraternité humaine, son parfum de foi militante, de fidélité inébranlable qui s'exhale comme le parfum d'un encens qui brûle, invisible dans quelque coin du logis.
Tu es parti, je regrette de n'avoir pas été à tes côtes, ta main dans ma main - ma bouche reprenant, pour raffermir ta foi « Arah maam Allamal Ghouraan » que tu as souvent, récité avec tant de ferveur.
Ô que j'eusse voulu t'accompagner, avec des sanglots qui rendent grâce avec des torrents de larmes pour arroser le tertre où tu reposes.
Mais au flan de Yoff marin, le cimetière tout voisin aux sables fins qui vibrent avec les ressacs de l'océan sur la grève, n'a besoin ni de larmes ni de sanglots.
Tu as été dignité, tu as été grandeur, tu as été magnanimité et tu es désormais légende, une légende que se racontera l'Afrique, de l'Est à l'Ouest, du Nord au Sud.
Fidèles à ta mémoire, fidèles à notre idéal, nous marcherons sur tes pas, sur le chemin de l'honneur, sur le chemin de la grandeur qui restaure la patrie.
Quoi qu'il arrive.
Nous le jurons.
Adieu, adieu camarade, adieu Ahmed Tjane Baïdy Ly.
LES SOUTIENS DE GUY MARIUS SAGNA VENT DEBOUT
Notre camarade n’a commis aucun acte qui pourrait justifier son arrestation. Nous demandons sa libération. Les commanditaires de cet enlèvement seront tenus responsables de tout ce qui en découlera - COMMUNIQUE DE AAR LI NU BOKK – NOO LANK – DOY NA
SenePlus publie ci-dessous, le communiqué conjoint des plateformes Aar Li Nu Bokk - Noo Lànk - Doy na, relatif à l’arrestation de Guy Marius Sagna, ce lundi 10 août 2020.
« Ce lundi 10 août 2020, les plateformes Aar Li Nu Bokk/Noo Lànk/Doy na ont mandaté trois de nos camardes pour déposer à la préfecture de Dakar une lettre d’information relative à une manifestation pacifique (voir pièce jointe). La liste des points de revendication contenus dans ce courrier et la diversité de ses composantes montrent l’espoir qu’une telle plateforme suscite auprès des populations se sentant laissées pour compte.
Lorsque nos camarades sont arrivés devant les locaux de la préfecture, les forces de l’ordre ont ciblé personnellement et vivement interpelé l’un d’entre eux, Guy Marius et l’ont conduit au Commissariat Central du plateau.
Les membres de Aar Li Nu Bokk/Noo Lànk/Doy na dénoncent avec force cet acte téléguidé visant à entraver les droits publics consacrés dans la constitution sénégalaise et fouler au pied la dignité humaine. D’autre part, les lieux de privation de liberté où règne une grande promiscuité sont particulièrement favorables à la propagation de la covid-19 et nous pensons qu’y détenir des innocents pourrait mettre inutilement leur vie en danger. Nous considérons que notre camarade n’a commis aucun acte qui pourrait justifier son arrestation et demandons sa libération immédiate et sans condition. Autrement, les commanditaires de cet enlèvement seront tenus responsables de tout ce qui découlera de cet acte arbitraire et ignoble relevant de l’abus de pouvoir. »
Dakar, le 10 Août 2020
A Monsieur le Préfet du département de Dakar
Objet : lettre d’information relative à une manifestation pacifique
Monsieur le Préfet,
Les plateformes Aar li nu bokk, Noo lank et Doy na vous informent de la marche pacifique qu’ils comptent organiser le vendredi 14 Août 2020 de 15 heures à 19 heures. L’itinéraire sera le suivant. Le départ aura lieu à la grande porte de l’Ucad – avenue Cheikh Anta Diop jusqu’au lycée Thierno Seydou Nourou Tall – Rond-point OMVS – VDN –Siège national Orange - Université virtuelle du Sénégal (UVS) – Ministère de la culture
La marche a pour objet :
-Exiger le paiement des 14 mois d’arriérés que Pcci et Sonatel doivent aux travailleurs de Pcci
-Exiger le paiement par l’Etat de 49 mois dus aux travailleurs de ABS Sénégal
-Exiger que Afup Canada paie à chacun des 200 étudiants victimes de son escroquerie paie les dommages et intérêts qui s’élèvent à 1 million conformément à la décision de justice
-L’arrêt de la spoliation foncière à Ballabougou (Nguènienne), un audit foncier, la restitution des terres aux paysans et pasteurs de la localité
-L’arrêt de la spoliation foncière à Kignabour, un audit foncier, la restitution des terres aux paysans, pasteurs et habitants de la localité
-L’arrêt de l’accaparement des terres à Guéréo par le Groupe Decameron, un audit foncier, la restitution des terres aux paysans, pasteurs et habitants de la localité
-Exiger des mairies de Oréfondé, Agnam, Dabia, Thilogne la transparence envers la population et la lumière dans la signature d’un financement de 700 milliards
-Exiger que les 253 victimes de démolition de maison de Gadaye soient dédommagées, et recouvrent leurs 6 hectares et leurs maisons conformément aux décisions de justice
-Demander l’extension du quartier Terme Nord (Yoff, près de l’ancien aéroport Léopold Sédar Senghor), l’amélioration de son cadre de vie et la mise sur pied démocratique, participative, inclusive d’un comité de quartier ou comité de gestion,
-Exiger une machine pour tous les étudiants de la 7e promotion de l’UVS
-Demander un meilleur traitement des étudiants orientés dans le privé
-La satisfaction des revendications des étudiants de Isep Diamniadio
-La protection de la bande de filaos et la sauvegarde et la promotion de l’emploi des jeunes sur cette bande
-Le respect des droits des licenciés des autoroutes à péage Ila Touba et AIBSD-Mbour
-Le recrutement immédiat des de tous les animateurs culturels au chômage
-La restitution définitive des terres de Djilakh et de Ndingler
-La protection de la forêt classée de Mbao
-L’achèvement de la construction du centre de santé de Jaxay
-L’effectivité de l’orientation de tous les bacheliers de 2019
-La protection des terres de Bambey contre l’accaparement foncier
-Le départ des opérateurs privés, dont Aquatech, du monde rural et la gestion de l’eau par les populations elles-mêmes
-Contre la vie chère, la protection des consommateurs : annuler les derniers forfaits de Orange
-Sur le foncier : suspendre toute attribution de terres ; restituer les terres prises aux paysans ; effectuer un audit foncier national ; prendre les décrets de délimitation des zones terroirs, des zones classées, des zones urbaines et des zones pionnières ; effectuer un réforme agraire
-Pour une gestion démocratique des ressources naturelles ; effectuer un audit de tous les contrats sur les ressources naturelles ;
-L’annulation de l’augmentation du prix de l’électricité
Il y aura des prises de parole devant les sièges de Orange, de l’UVS et devant le ministère de la culture, une sonorisation, des pancartes et banderoles lors de cette manifestation pacifique.
Dans l’attente d’une prise en compte de notre déclaration de manifestation pacifique, veuillez agréer Monsieur le préfet du département de Dakar l’expression de nos sentiments patriotiques.
FATOU SOW SARR SE TROMPE SUR LE TAUX D'ALPHABÉTISATION DES FEMMES AU SÉNÉGAL
« En 1960, on n’était que 3 % des femmes alphabétisées. Aujourd’hui on n’est à 46-47 % », estime la socio-anthropologue. Ces chiffres ne correspondent pas à la réalité
Africa Check |
Azil Momar Lô |
Publication 10/08/2020
A l’occasion de la Journée mondiale des femmes 2020, célébrée le 8 mars, la socio-anthropologue sénégalaise Fatou Sarr Sow était l’invitée de l’émission Jury du Dimanche, diffusée sur la chaîne de télévision Itv.
Au cours de l’émission, elle a abordé l’évolution de la situation des femmes sénégalaises, notamment en matière d’alphabétisation, depuis l’indépendance du pays en 1960.
« Si nous regardons avec le long terme, il y a des avancées remarquables qui ont été réalisées dans ce pays. 1960 on n’était que 3 % des femmes alphabétisées. Si on regarde aujourd’hui on n’est pas satisfait parce qu’on a 46 – 47 % (…) », affirme-t-elle.
Africa Check a vérifié les deux affirmations.
Qu’est-ce qu’une personne alphabète ?
Dans le Recensement Général de la Population et de l’Habitat, de l’Agriculture et de l’Elevage 2013 (RGPHAE 2013) qui se réfère à la définition de l’UNESCO, il est noté qu’« une personne est alphabète si elle peut à la fois lire et écrire un énoncé simple et bref se rapportant à sa vie quotidienne en le comprenant » (UNESCO, 1958).
Mais l’alphabétisation est définie dans le Recensement comme « le fait pour une personne âgée de 6 ans et plus de savoir lire et écrire dans une langue quelconque ».
« Bien que souvent mesurée auprès des 15 ans et plus, certains organismes tels que l’UNESCO publient de plus en plus des statistiques sur l’alphabétisation auprès de la population de 10 ans, ce qui justifie le choix fait sur cette tranche d’âge pour la suite de la section », est-il précisé dans le RGPHAE 2013.
Africa Check a contacté Fatou Sow Sarr, pour connaître la source de l’information selon laquelle on comptait « 3% de femmes alphabétisées » au Sénégal en 1960. Elle a indiqué s’être basée sur le « Premier Plan de Développement du Sénégal ».
EXCLUSIF SENEPLUS - Le combat contre le virus requiert une mobilisation sociale - L'Etat commence à perdre la légitimité de la parole - La pandémie incite à refaçonner la citoyenneté sénégalaise - SANS DÉTOUR AVEC MOUSTAPHA DIAKHATÉ
Vivre avec le virus ! Ce concept lancé par le chef de l’Etat pour justifier le relâchement des mesures exceptionnelles et permettre la reprise de l’activité économique, a eu pour résultat, une propagation fulgurante de la covid-19 au Sénégal, selon Moustapha Diakhaté. L’ancien député, invité de l’émission Sans Détour, estime que le président de la République a péché par méconnaisssance du niveau de compréhension de son peuple. Dans la perspective des événements religieux à venir, l’ancien président du groupe parlementaire de la coalition au pouvoir désormais en marge de la mouvance présidentielle, redoute le pire. Il demande à Macky Sall de s’adresser personnellement à la population avec les guides religieux de toutes les confréries, puisque nous sommes désormais non plus dans un combat médical mais dans une mobilisation sociale.
Moustapha Diakhaté pense que l’Etat est dans une perspective répressive vis-à-vis des sénégalais en mettant en avant le ministre de l'Intérieur qui n’a apporté rien de nouveau dans son dernier discours annonçant le retour de certaines mesures barrières. De l’avis de Mamadou Mao Wane, éditorialiste à SenePlus, au moment où on essaie de mettre en œuvre une approche communautaire pour circonscrire la covid-19, le discours d'Aly Ngouille Ndiaye vient illustrer ae distance sociologique entre la communauté et le pouvoir, une fuite de responsabilité de l'Etat.
Suivez l'intégralité de l'émission Sans Détour avec comme invité Moustapha Diakhaté, membre fondateur de l’APR, ancien président du groupe parlementaire BBY.
Les éditorialistes : Mamadou Mao Wone, Sociologue, ancien directeur du Daara de Malika et ancien expert, spécialiste de la protection de l'enfant à l'UNICEF et Charles Faye, journaliste GFM.
L’émission est présentée par Abdoulaye Cissé, journaliste GFM, coproduite par seneplus.com et Sup’Imax.