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29 septembre 2025
par Cheikh Ahmadou Bamba Ndiaye
LES DINOSAURES
Cette fâcheuse tendance à tripatouiller la Constitution pour s’éterniser au pouvoir, à se dédire malgré la dignité que leur imposent leurs âges (82 ans pour Condé et 78 ans pour Ouattara), alimente les préjugés sur le politique africain
Le 6 août 2020, dans la même soirée, deux présidents en Afrique de l’Ouest, Alpha Condé et Alassane Ouattara, ont pris le risque de replonger leurs pays dans un chaos politique meurtrier en décidant, au détour de manipulations constitutionnelles, de briguer un troisième mandat.
Tout dans leur manœuvre avait un air de déjà-vu. Ils ont longtemps laissé planer le doute sur leurs intentions, fait dépêcher leurs lieutenants sur les médias pour qu’ils les « supplient » de se représenter à leur propre succession. « Supplication » qu’ils disent émaner de leur peuple, et à laquelle, en « bons patriotes », ils se sont sentis « obligés de répondre ».
Leur indifférence aux nombreuses contestations qu’ils suscitent est moins écœurante que l’oubli volontaire pratiqué par ces hommes. Ils reproduisent exactement les mêmes erreurs qui ont entraîné la perte de leurs prédécesseurs, les mêmes abus qu’ils ont combattus durant leurs longues carrières politiques : 43 ans pour Alpha Condé, et 30 ans pour Alassane Ouattara.
En 2010, pour qu’Alassane Ouattara accède à la présidence ivoirienne, il a fallu que la Côte d’Ivoire enterre 3 248 de ses citoyens au cours d’un bras de fer avec Laurent Gbagbo, qu’il a presque aujourd’hui réussi à écarter de toute joute électorale. En Guinée, où au moins 23 personnes été tuées entre octobre 2019 et janvier 2020 dans les manifestations contre un troisième mandat d’Alpha Condé, des millions de Guinéens ont bravé les régimes antérieurs pour faire échapper Condé à la peine de mort en 1970 et pour le faire sortir de prison en 2001.
Dans d’autres pays d’Afrique, ces mêmes coups de force relatifs à un troisième mandat se soldent régulièrement par de nombreuses pertes en vies humaines : au moins 3 morts au Malawi en 2002 ; une centaine de morts au Cameroun en 2008 ; au moins 6 morts au Sénégal en 2012 ; 24 morts au Burkina Faso en 2014 ; plus de 1200 morts au Burundi en 2015.
Le simple fait que ces présidents osent exposer, pour pouvoir rester en place, leurs pays aux risques de nouveaux déchirements et de nouvelles morts, est un indicateur sérieux ou une confirmation de leur haute insouciance : le démenti formel à leur prétendu amour pour leurs patries respectives.
Cependant, ces forçages constitutionnels ne sont pas qu’une mise en danger inutile de la stabilité nationale. Ils sont aussi un aveu d’échec de leurs auteurs, le reflet de la monopolisation de notre vie politique par quelques individus, la cause principale de nos faibles performances socio-économiques, et le catalyseur du désenchantement dans la politique africaine.
Tous ces présidents qui vont au-delà du nombre de mandats fixé par la Constitution tentent de nous endormir avec leur volonté « de poursuivre les grandes réalisations » qu’ils ont « commencées », avouant par là leur inaptitude à terminer dans les délais impartis le travail qui leur est confié. Aussi, comment croire qu’un réel changement naîtra de leur troisième mandat s’ils ont été incapables, en dix ans, de préparer pour leurs pays une relève digne de ce nom ? L’homme d’État qui se dit le seul capable de faire marcher son pays est un charlatan.
Ces charlatans confisquent notre vie politique et jouent avec notre destinée. Sur plusieurs décennies, ils passent pour des combattants de la liberté au moment où ils ne font que se rabaisser à des querelles personnelles qui font de la vengeance la principale action politique. En Côte d’Ivoire, les querelles de succession de Houphouët Boigny, qui a régné durant 33 ans, empoisonne encore la vie des Ivoiriens : Bédié, Gbagbo, Ouattara, se chamaillent depuis 1993, ralentissant sévèrement la marche de leur Pays vers un avenir radieux.
En effet, l’esprit obsédé par une réélection, même frauduleuse, n’est guère disposé à faire de grandes œuvres. Les calculs et machinations l’infestent, le projettent dans un énième mandat, alors que celui en cours s’évapore sans qu’il en fasse quelque chose de bon. Le président qui pense à sa réélection n’a pas les coudées franches. Il n’hésite pas à renoncer à des réformes majeures pour complaire à des partenaires et à des électeurs. Il aura beau se pérenniser à la tête de l’État, le sort de sa population ne sera pas enviable : les Camerounais sous Paul Biya ne me démentiront pas.
Enfin, cette fâcheuse tendance à tripatouiller la Constitution pour s’éterniser au pouvoir, à renoncer à leurs principes d’hier, à se dédire malgré la dignité que leur imposent leurs âges (82 ans pour Condé et 78 ans pour Ouattara), fragilise la parole politique dans notre Continent et alimente les préjugés sur le politique africain. Au lieu d’être des hommes d’État, de s’ériger en sources d’inspiration pour leurs jeunesses, ces présidents ne nous apprennent que comment s’agripper au pouvoir ; nous laissent croire qu’on devient forcément menteur lorsqu’on entre en politique ; et sont les premiers à contourner les règles qu’ils sont censés nous faire respecter. Face à leurs décisions pleines d’indignité, on se demande à quoi leur ont servi leurs nombreux diplômes et leurs expériences qu’ils aiment tant vanter.
Demain, quand ils mourront après avoir étouffé tous les jeunes talents de leurs pays, ils voudront être célébrés comme des bâtisseurs émérites, des patriotes désintéressés, des héros nationaux. Des louanges prépayées leur seront adressées par des suiveurs qui se flatteront d’être fidèles, avant que l’oubli, ce juge si véridique et si exigeant, ne les condamne dans ses geôles pour avoir fait souffrir leurs pays en vain.
Mais avant même que l’oubli n’agisse, c’est à l’Afrique, d’hier et d’aujourd’hui, de se débarrasser de ces vieux politiques qui ne veulent pas être sages, qui n’ont pas su faire leur temps, et qui veulent nous faire perdre le nôtre.
Cheikh Ahmadou Bamba Ndiaye est ancien Enfant de Troupe du Prytanée Militaire de Kadiogo (Burkina Faso). Diplômé de Sciences Po Paris et de la Faculté de Droit de Panthéon-Assas, il est l’auteur du blog Assumer l’Afrique.
DE NOUVELLES RESTRICTIONS POUR LUTTER CONTRE LE CORONAVIRUS À DAKAR
Les bars, discothèques, et autres salles de spectacles sont fermés pour trois mois. Les autorisations de faire de la musique, des chants et danses dans les débits de boissons sont suspendues
Suite à la conférence de presse, vendredi, du ministre de l’Intérieur, Aly Nguille Ndiaye, le gouverneur de Dakar a pris des mesures importantes allant dans le sens de freiner le coronavirus dans la capitale sénégalaise.
Ainsi, les bars, discothèques, et autres salles de spectacles sont fermés pour trois mois. Les autorisations de faire de la musique, des chants et danses dans les débits de boissons sont suspendues. Le contrôle du respect des mesures barrières en particulier dans les restaurants sera systématique.
La présence des forces de sécurité sera aussi accrue au niveau des plages, des espaces publics mais aussi dans les moyens de transport.
Le ministre de l’Interieur avait annoncé des restrictions au niveau de la région de Dakar. Il s’agit de la surveillance redoublée par les forces de sécurité du respect des mesures barrières de même que l’interdiction de tenir des manifestions publiques et l’interdiction de surcharge dans les transports en commun. Les rassemblements au niveau des plages sont aussi interdits.
Par Dr Moussa Mamadel Diallo.
ALERTE COVID 19
Dr Moussa Mamadel Diallo propose de mettre à profit les crieurs publiques, les enfants équipés en modèles et artefacts pour parcourir les rues des villes, des villages et des hameaux, pour porter le message qui va sauver le Sénégal de la Covid 19
Dr Moussa Mamadel Diallo. |
Publication 08/08/2020
Je viens humblement inviter Monsieur le Ministre de l'Intérieur, Aly Ngouile Ndiaye, á revisiter les méthodes traditionnelles de communication, pour être efficace dans sa campagne de sensibilisation. Dans les moyens modernes, les réseaux sociaux surtout, l'information se fait écho à elle-même et retombe dans les oreilles d'initiés sans se démultiplier et sans non plus produire les effets escomptés.
La cible, la jeunesse, a entendu et compris mais ne s'applique pas par effet de dissonance cognitive. La cible, la vraie, ce sont nos vieux et vieilles que l'on appelle ailleurs, les seniors. Il faut, sans toutefois les alarmer, leur dire, dans les langues qu'ils comprennent, que leurs petits qu'ils chérissent tant, sont les potentiels dangers à leur survie. Ils doivent s'en éloigner un moment pour le bien de toute la cellule familiale.
Pour cela, Monsieur le Ministre, je vous suggère de mettre à profit les crieurs publiques, les enfants équipés en modèles et artefacts pour parcourir les rues des villes, des villages et des hameaux, pour porter le message qui va sauver le Sénégal, notre pays, à nous tous, de la Covid 19.
Dr Moussa Mamadel Diallo.
par le chroniqueur de SenePlus, Hamadoun Touré
LE CHARISME DE L’OFFICE
EXCLUSIF SENEPLUS - Le juge qui absout le bourreau et lèse la victime, salit tout un corps, le membre du gouvernement attiré par l’appât du gain, descend en partie prenante dans une arène dont il est censé être l’arbitre
Hamadoun Touré de SenePlus |
Publication 08/08/2020
« Le leadership efficace implique que vous preniez des responsabilités pour le bien-être du groupe, ce qui veut dire que certains vont s’énerver face à vos actions et vos décisions. C’est inévitable—surtout si vous êtes honorable ». Colin Powel
Une des définitions de la fonction, est, selon le Larousse, un “rôle exercé par quelqu’un au sein d’un groupe, d’une activité”. Bien souvent, la fonction habite celui qui l’exerce, rend compte de sa personnalité et de ses actes de tous les jours. Une fonction s’habille, s’honore et se respecte aussi. La fonction de responsabilité a ses rites et ses codes, un mot de passe, dirait-on à l’ère du numérique, que seuls des initiés connaissent.
Ainsi, les médecins peuvent passer des heures à épiloguer sur votre état de santé sans que vous mesuriez le degré et la nature de votre souffrance. Ne perdez pas de temps sur l’écriture, pattes de mouche qui ornent leurs ordonnances, le pharmacien, membre du cénacle, saura déchiffrer.
Tout comme chez les magistrats et autres avocats que que vous suivrez sans voix dans des dédales juridiques. Sait-on assez qu’un juge qui vous fixe un délai d’un jour franc vous attend en fait dans les 72 heures ? Le magistrat sait dans son langage et dans son code de procédure, qu’il faut compter le jour d’avant (dies a quo) et le jour d’après (dies ad quem).
Les journalistes qui ont blanchi, comme moi, sur la feuille...blanche se comprennent entre eux : bas de casse, attaque ou chute. Rassurez-vous, ces termes belliqueux désignent les minuscules dans la police des caractères, le début et la conclusion d’un article. Quand vous les entendez parler de chemin de fer, de gabarit ou encore de bandeau, ils pensent simplement à l'esquisse de la mise en page et à l’élément affiché au-dessus du nom du journal.
L’habit et le moine
Les militaires, porteurs d’uniformes et chamarrés de médailles, qu’aucun lien de parenté biologique ne lie dans la quasi totalité des cas, se traitent d’affreux, de bazars, de grands-pères, d’anciens. Pour les initiés, qui savent distinguer les galons et autres grades conférés par les étoiles, ce sont les promotions qui sont ainsi désignées, de même que se bonifie la tradition du bizutage pour les écoles préparatoires ou du bahutage pour l’école d’officiers. Des exemples foisonnent certainement dans tous les corps de métier, et même chez les religieux qui décryptent les écritures saintes pour nous.
Même si l’on prétend que l’habit ne fait pas le moine, le code vestimentaire situe aussi la fonction et son niveau de responsabilité. Qui ne connaît les blouses blanches, les robes noires, les soutanes, l’habit pourpre du cardinal ou le turban de l’imam, les papillotes du rabbin et son chapeau noir tout comme la robe safran du moine bouddhiste, etc.
Au-delà du verbe et des habits, c’est le serment, porte d’entrée solennelle, qui représente la valeur morale de la fonction de responsabilité. Elle oblige à une éthique et à une déontologie, invite à une manière d’être, de se comporter dans la vie de tous les jours, pour correspondre à ce qui est attendu, selon votre position hiérarchique. Vous devez être un modèle de compétence, de rigueur et d’intégrité. A l’image de cette étoile de l’intégrité morale dont Arthur Miller disait « ... Une fois qu’elle est éteinte, elle ne se rallume plus ». Comme la vie à bout de souffle.
Ainsi, pour maintenir étincelante l’étoile, le médecin doit avoir constamment à l’esprit le serment d’Hippocrate, et le pharmacien, celui de Galien. Le juge, conformément au serment qu’il a prêté avant d’embrasser sa carrière, doit prêcher d’exemple d’intégrité, de probité et de rigueur morale dans chaque décision qu’il prend car elle peut avoir un impact sur l’honneur, la dignité et même la vie du justiciable. Le militaire met un genou à terre pour recevoir l’insigne de grade de son office après qu’un propos d’une haute élevation morale lui eut rappelé sa mission de protection des citoyens et des frontières. Pour nous, simples citoyens, il est représentatif de toutes les forces de défense et de sécurité.
Police sociale
D’autres fonctions de responsabilité nous marquent pour toujours même s’ils ne portent pas de signes distinctifs. Leurs officiants ont prêté serment dans le silence de leur âme et de leur conscience. Ainsi du maître d’école qui nous accueille pour la première fois après la cellule familiale. Il nous transmet la magie de l’éveil à la connaissance. Il est celui qui nous tient par la main, nous guide vers la vie et paraît, à nos yeux d’enfant, tout maîtriser. Il nous confie, aptes à progresser, à ses successeurs au cours des différents cycles de formation, ne nous restant qu’à mettre cent fois le métier sur l’ouvrage.
Le maître nous inspire des sentiments mêlés, allant de la crainte au respect en passant par toutes les étapes de l’admiration. En général, nous voulons faire comme lui, marcher comme lui, parler comme lui, être comme lui. Figure tutélaire, parfois plus imposante que l’image du père, modèle d’enfant, le maître reste parfois l’objet de notre craintive et respectueuse admiration.
Parmi les fonctions, celle de ministre a assurément un certain charisme. Non pas pour les privilèges et le prestige qu’elle confère, mais pour ce qu’elle signifie : minus, qui se traduit par serviteur au sens étymologique du terme latin, pour signifier l’honneur suprême de se mettre à la disposition de son pays à un niveau aussi élevé.
Le charisme de l’office n’est pas une donnée permanente. Cet acquis, qui donne l’illusion de la pérennité, peut s’effondrer en un instant alors qu’il s’est lentement et patiemment constitué.
Dans les offices apparaissent les fissures dès que les actes posés sont contraires au serment, aux engagements, aux traditions, aux valeurs et à la perception que l’on a de la charge. Les services sont monnayés par ceux qui en détiennent la responsabilité publique, pour substituer le faux au vrai, favoriser la médiocrité sur le mérite, préférer la proximité familiale, ethnique, régionale ou religieuse, aux compétences réelles. Celui qui exerce un tel office chute alors de son piédestal.
La robe noire, la blouse blanche, les tenues, les habits de fonction perdent de leur éclat, cette déférence immatérielle qui s’attache à leur existence.
Hier, symboles de pureté, de justice, de sécurité, de confiance, on les classe parmi les professions entachées d’opprobre du fait des défaillances d’une minorité dont les excès et les abus ternissent le dévouement ainsi que l’engagement d’une majorité respectable.
Devoir sacré
L’autorité crainte, admirée et acceptée devient contestée car elle n’est plus exercée avec dignité. Le maître devient la risée de ses élèves auxquels il montre des anti-valeurs. De même, le juge, qui absout le bourreau et lèse la victime, salit tout un corps digne de respect, le membre du gouvernement, attiré par l’appât du gain, descend en partie prenante dans une arène dont il est censé être l’arbitre.
Même sentiment de rejet à l’égard du soldat sorti du devoir sacré, qui perd la confiance et la crainte qu’il est censé inspirer. Sort identique pour le journaliste sans éthique, vomi par ses lecteurs, le prince sans étoffe monnayant les valeurs républicaines aux faiblesses affectives ou financières,le ministre du culte immoral qui fait face à la défiance de ses ouailles.
Dans un environnement de parjure permanent, chacun se dévêt de sa tunique, piétine son serment, va à l’encontre de son éthique. Or la fonction de responsabilité est le condensé d’un pacte social et d’une action de construction nationale. Elle exige vertu, le premier nom du courage, celui d’être digne de son office et de ne pas avoir peur de déplaire si l’intérêt général le commande. Comme nous l’enseigne l’ancien Secrétaire d’Etat américain, le Général Colin Powel, qui a dirigé des militaires ainsi que des civils et donc sait de quoi il parle « Le leadership efficace implique que vous preniez des responsabilités pour le bien-être du groupe, ce qui veut dire que certains vont s’énerver face à vos actions et vos décisions. C’est inévitable—surtout si vous êtes honorable ».
Le Forum civil et la presse se liguent pour que l’Assemblée nationale adopte une loi d’accès à l’information. Un atelier de partage et de plaidoyer de l’avant-projet de la loi a réuni hier les acteurs. Occasion pour Birahim Seck du Forum civil de répondre à Macky Sall selon qui la presse est alarmiste dans le traitement du Covid-19.
«S’ils ont échoué qu’ils nous disent avec humilité qu’ils ont échoué.» C’est la réplique du coordonnateur du Forum civil, Birahim Seck, au Président Macky Sall qui accuse la presse d’être alarmiste sur la situation du Covid-19 dans le pays. Pour ce membre de la Société civile, «la responsabilité n’est pas du côté des populations, elle est du côté de ceux à qui on a confié nos suffrages. Donc, il n’appartient pas au gouvernement de se défausser sur la presse. Qu’est-ce que la presse a fait, à part relayer l’information que le ministère de la Santé a donnée ?»
Il poursuit : «Il ne fallait pas de demi-mesures, il fallait des mesures intégrales, drastiques pour arriver à bout de cette pandémie, malheureusement il y a eu un relâchement.» Il ne peut pas comprendre que, dit-il, pendant que les rassemblements sont interdits, des autorités se rendent à des funérailles.
D’ailleurs, il rappelle que les médecins informent que des traçages montrent que les funérailles sont à l’origine de nombreuses contaminations. Et il se demande ce que l’Etat a fait par rapport à la subvention des masques et à la politique de distribution de masques. Alors pour toutes ces raisons, pour Birahim Seck si les autorités veulent prendre de nouvelles mesures, elles doivent dire de façon éclairée quelles sont les informations dont elles disposent pour pouvoir prendre de nouvelles mesures.
Information sans contrainte
Le coordonnateur du Forum civil réagissait, hier, lors de l’atelier de partage et de plaidoyer de l’avant-projet de loi relatif à l’accès à l’information. D’emblée, il a précisé qu’il y a un besoin de creuser davantage sur les informations qui sont données sur le Covid-19, le fonds «Forces Covid 19», l’aide alimentaire, etc.
De manière globale, Birahim Seck estime que la presse et la Société civile doivent travailler pour que le pays puisse disposer d’une loi sur l’accès à l’information à l’instar des pays comme la Côte d’Ivoire et le Ghana. Il a cité par exemple des contrats comme celui du Train express régional (Ter), les annexes ou publication officielle du contrat de Akilee, l’autoroute Illa Touba mais aussi des difficultés d’accès sur les conventions de financement signées par l’Etat du Sénégal. Il plaide ainsi l’accès à une information sans contrainte, sans sanction. «Il y a des informations qui sont disponibles mais cette disponibilité n’est pas exhaustive. Alors que quand on parle de l’accès à l’information, l’information doit être crédible, exhaustive, de qualité et disponible», ajoute-t-il.
Et pour lui, «la meilleure manière pour nous de rendre hommage à l’illustre Babacar Touré (Ndlr Ancien président du groupe Sud communication), c’est d’essayer en tant que jeunes journalistes ou jeunes de la Société civile de pérenniser les causes pour lesquelles il se battait. Il se battait pour une presse libre et crédible. Pour nous, la liberté ou la crédibilité de la presse commence d’abord par lui fournir une matière première qui est l’information».
En écho, le président de la Convention des jeunes reporters du Sénégal (Cjrs), Ibrahima Baldé, complète en disant que «les médias ont un rôle important dans la lutte contre la corruption». Et de renchérir : «Nous avons le devoir et l’obligation d’informer les populations juste et vrai, d’ailleurs les journalistes sont intéressés par des faits d’intérêt public, donc nous restons convaincus que le droit d’accès à l’information est d’une importance capitale pour renforcer la vitalité démocratique.» Il en appelle à la mobilisation parce que, dit-il, l’accès à l’information se heurte souvent à des résistances dans d’autres pays.
PENSER CORONA, AGIR… LOCALES
Le virus est encore là, mais les candidats aux prochaines élections locales pensent à leur élection ou réélection.
Le virus est encore là, mais les candidats aux prochaines élections locales pensent à leur élection ou réélection. La distribution de l’aide alimentaire a été une campagne pour certains. Les 6 mois perdus par la Commission du dialogue politique seront difficiles à rattraper.
Les politiques ont semblé ranger leurs ambitions et ne parlent que de la crise sanitaire. Mais au fond, dans la distribution des aides alimentaires de l’Etat ou des communes, ils calculent aussi les prochaines élections locales et attendent un retour sur investissement.
Le contexte des restrictions des libertés avait justifié avec un confinement partiel, la distribution de vivres aux ménages frappés par la crise sanitaire et ses effets désastreux. Mais l’on a vu une publicité et une médiatisation qui relevaient plus d’une politisation de cette assistance sociale.
La tenue des élections municipales et départementales à période échue, c’est-à-dire au plus tard le 28 mars 2021, n’est plus garantie. En effet, tout dépend des résultats des concertations politiques qui sont mises entre parenthèses depuis le début de cette pandémie. Cette échéance avait été retenue dans un contexte «normal».
Sans grosse contrainte, sinon sous réserve de consensus entre les acteurs. Qu’on le veuille ou non, il sera difficile pour la Commission du dialogue national de rattraper ces 6 mois perdus. C’est en cela qu’un autre report est bien plausible. Mais encore faudrait-il concrétiser les deux gros points indispensables pour des élections transparentes et crédibles : l’audit du fichier et l’évaluation du processus électoral. Peut-être que le consensus qui a prévalu dans la gestion du Covid-19 devrait contribuer à faciliter un autre décalage des élections territoriales.
De toute façon, les pronostics les plus encourageants indiquent que la pandémie est encore là jusqu’en fin 2021. Alors, le cas échéant, le Sénégal prendra-t-il le risque de voter dans la psychose du coronavirus ? Même si d’autres pays l’ont déjà fait à leurs risques et périls. Aujourd’hui la reprise du dialogue politique dépend du président du comité de pilotage du dialogue national, Famara Ibrahima Sagna, qui a décidé lui-même de l’arrêt des travaux des commissions dont celle dirigée par le Général Mamadou Niang.
«SEULE L’EVOLUTION DE LA PANDEMIE DICTERA LA REPRISE OU NON DES COURS»
La sortie du chef de l’Etat insistant «sur la reprise, dans les meilleures conditions sanitaires, des enseignements en présentiel dans les universités et établissements d’enseignement supérieur à compter du 1er septembre 2020», n’a pas plu au Sudes/Esr
Pour le Sudes/Esr, «seule l’évolution de la pandémie dictera de la reprise ou non des cours en présentiel» à la date du 1er septembre 2020. Ce syndicat, qui a réagi à la déclaration du chef de l’Etat sur la reprise des cours en présentiel, rappelle la totale autonomie des universités pour prendre certaines décisions.
La sortie du chef de l’Etat lors du dernier Conseil des ministres insistant «sur la reprise, dans les meilleures conditions sanitaires, des enseignements en présentiel dans les universités et établissements d’enseignement supérieur à compter du 1er septembre 2020», n’a pas plu au Sudes/Esr.
Considérant cette déclaration «comme une injonction voilée adressée aux autorités académiques», ledit syndicat rappelle, dans un communiqué, «au chef de l’Etat la totale autonomie des universités».
Dans la même veine, Dr Oumar Dia et ses camarades, qui considèrent que la date du 1er septembre relève «simplement de la projection», soutiennent que «seule l’évolution de la pandémie dictera de la reprise ou non des cours en présentiel à cette date».
Soulignant que le droit de retrait est «un droit acquis du travailleur», le Sudes/esr informe qu’il «n’hésitera pas à appeler les enseignants à l’exercer au cas où ils seraient exposés à des contaminations au Covid-19 dans leurs lieux de travail». «Sur cette question de la sécurité sanitaire des enseignants dans leurs lieux de travail, le Sudes/Esr informe qu’il ne tolérera pas la moindre défaillance», ajoute le document. Par ailleurs, les membres de ce syndicat déclarent qu’il «va de soi qu’une mesure comme l’Etat d’urgence sanitaire décrété par le gouvernement s’impose naturellement aux universités».
Toutefois, précisent-ils, «une décision comme celle de la reprise des cours en présentiel est du ressort exclusif des instances pédagogiques». Soulignant que le Sudes/Esr est «fondamentalement attaché à l’autonomie des universités», le Secrétaire général «avertit qu’il s’opposera fermement à toute forme ou velléité de remise en cause de cette importante prérogative».
Le gouvernement se trompe sur les priorités dans le secteur
Ces syndicalistes de l’enseignement supérieur ont aussi réagi «au point de la déclaration du chef de l’Etat relatif à l’orientation de tous les bacheliers des sessions 2019 et 2020 dans les universités publiques». Sur ce point également, le Sudes/Esr «trouve qu’elle relève non seulement d’une sorte de projection dans l’inconnu mais aussi d’un aveu d’échec de ses différents ministres de l’Enseignement supérieur et de la recherche».
Selon Dr Oumar Dia, ces derniers «ont tous été incapables de terminer les chantiers des universités Amadou Makhtar Mbow (Uam) de Diamniadio et Sine Saloum El Hadji Ibrahima Niasse (Ussein) de Kaolack et des Isep».
Analysant la situation, le Sudes/Esr estime que «compte tenu de la situation sanitaire actuelle, l’urgence ne devrait pas être de se projeter sur l’orientation à venir des nouveaux bacheliers». Parce que, soulignent les syndicalistes, «personne ne sait comment et quand cette année scolaire et universitaire va se terminer».
L’urgence, pour eux, c’est «d’achever toutes les constructions en cours dans les universités». Malheureuse¬ment, regrettent-ils, «cette dernière sortie du chef de l’Etat montre que lui et son gouvernement continuent encore de se tromper sur le véritable ordre de priorités dans le secteur de l’enseignement supérieur et de la recherche».
LA REGION DE DIOURBEL ENREGISTRE PLUS DE 40 DECES
En conclave hier dans les locaux de la Gouvernance, les autorités administratives et sanitaires ont largement échangé sur la propagation du virus de Covid-19.
En conclave hier dans les locaux de la Gouvernance, les autorités administratives et sanitaires ont largement échangé sur la propagation du virus de Covid-19. En effet, les chiffres sont plus ou moins inquiétants même si le nombre de cas positifs au coronavirus semble diminuer au niveau de la région. Une diminution qui ne rassure pas, selon le médecin-chef de région, parce que cela s’explique par le fait que les populations n’acceptent plus d’être prélevées pour faire le test.
Ainsi, un document de la situation régionale du Covid-19 à la date du 5 août indique du 11 mars à cette date, la région de Diourbel a enregistré 685 cas positifs au coronavirus dont 379 issus de la transmission communautaire avec 45 personnes décédées et 575 guéries. Si nous prenons par localité, les districts sanitaires de Diourbel, Bambey, Mbacké et Touba ont enregistré respectivement 52 cas, 1 cas, 75 cas et 556 cas. Une situation que l’autorité sanitaire de la région tentera d’expliquer.
Et, Docteur Mamdou Dieng de préciser : «Nous avons un total de 685 cas de Covid-19 et la majorité est composée de cas communautaires. Nous avons aussi remarqué que la plupart des cas infectés sont des personnes âgées de 16 à 49 ans suivies des personnes âgées de 50 à 60 ans. Parmi les décès, la majorité est composée de personnes âgées de plus de 60 ans et il n’y a pas de décès dans la tranche d’âge de 6 à 15 ans. Nous avons aussi noté un taux de létalité de 7% par rapport à la moyenne nationale qui est un peu plus de 2%. Raison pour laquelle, nous estimons que le taux de létalité est élevé au niveau de la région.» Une situation, dit-il, qui place le Baol au rang de troisième région la plus infectée après Dakar et Thiès.
A en croire Dr Dieng, cette situation a une explication. Ainsi, le médecin-chef de région détaille : «Cela s’explique par plusieurs facteurs surtout par le fait qu’il y a beaucoup de personnes âgées dans la zone comme Touba où on a noté plus de décès et à Diourbel aussi. Ces personnes recourent tardivement aux services de soins et parfois même n’y vont pas. Parmi celles-ci, on a remarqué certaines qui présentaient des infections chroniques telles que le diabète, l’hypertension, l’insuffisance rénale et autres maladies chroniques. A l’issue de cette analyse, nous avons élaboré un plan pour intensifier la riposte. Ce plan comporte un aspect communication sur les risques et l’engagement communautaire.» Pour lui, il faut une meilleure appropriation de stratégies de lutte par la communauté. En ce sens, fait-il remarquer, il y a surtout les problèmes liés aux comportements.
Sur ce, Dr Dieng a signalé le non-respect du port systématique du masque, les rassemblements qui ont repris de plus belle, le non-respect des mesures de distanciation sociale ainsi que le lavage des mains. Ce, poursuit-il, malgré toute la communication élaborée autour de cette dernière stratégie tout en soulignant que les gens passent toute la journée sans se laver les mains. Surtout, ajoute-t-il, au niveau des gares routières, des marchés sans compter le fait que les surcharges ont repris dans le transport public. «Il n’y a vraiment pas de mesures qui puissent arrêter cette propagation du virus du Covid-19.»
Cependant, M. Dieng a tenu à préciser que le défi actuellement, ce n’est pas de dire qu’il n’y a pas de cas mais plutôt de retrouver les cas parce qu’ils savent qu’avec la transmission communautaire, il y a des cas au niveau des communautés. «Mais, si les patients refusent le prélèvement, cela pose des problèmes dans le suivi de l’épidémie au niveau communautaire», a-t-il regretté.
«Il faut intensifier la riposte avant le Magal de Touba»
La question de l’organisation du grand Magal de Touba qui se tiendra dans moins de deux mois s’est aussi invitée lors de cette réunion du Comité régional de gestion des épidémies. C’est ainsi que le médecin-chef de région a profité de l’occasion pour signaler qu’il faut impérativement intensifier la riposte contre la propagation du coronavirus avant la tenue du grand Magal de Touba. En ce sens, dit-il : «Le Magal approche et il faut en tenir compte car c’est un évènement majeur dans ce pays et j’ai appris hier (jeudi) que le comité d’organisation de cet évènement a déjà tenu sa première réunion préparatoire. C’est un tournant décisif dans la lutte parce qu’on doit d’abord intensifier cette lutte pour essayer d’endiguer l’épidémie avant sa célébration. Comme stratégie, il faut intensifier la recherche active des cas à travers le réseau communautaire, mettre en place des stratégies de communication et surtout sur les risques et susciter l’engagement communautaire.» Mais également, ajoute-t-il, créer une meilleure appropriation de ces stratégies en sensibilisant les communautés mais surtout en engageant ces communautés dans cette lutte pour ce qui concerne la surveillance. Selon lui, il faut que les collectivités locales mobilisent des fonds de dotation mais surtout des fonds propres pour alimenter cette lutte et mobiliser aussi les mécènes qui sont dans la communauté. «Il faut une meilleure implication des collectivités locales et des communautés pour arriver à mobiliser ces ressources et à les mettre au service de la riposte», a-t-il insisté.
SADIO MANE NOMINE
Qui remportera le titre de meilleur joueur de la Premier League? La réponse sera connue d'ici quelques jours.
Le lauréat du meilleur joueur en Angleterre sera connu dans les tout prochains jours. En effet, la fédération anglaise de football a rendu publique la liste des sept joueurs nominés pour ce sacre. Ainsi, trois joueurs de Liverpool, Sadio Mané, Jordan Henderson et Trent Alexander-Arnold vont batailler ferme pour remporter ce titre.
Qui remportera le titre de meilleur joueur de la Premier League? La réponse sera connue d'ici quelques jours. Mais au regard de la performance des joueurs de Jurgen Klopp, avec leur saison particulière à plus d'un titre et qui s'est achevée avec un titre au terme de 30 ans d’attente, le lauréat devrait être, sans doute, un joueur de la formation des Reds. C'est donc logiquement qu'on retrouve trois joueurs de Liverpool parmi les nominés pour le titre de meilleur joueur de la saison décerné par la Barclays Premier League (à ne pas confondre avec le FWA Footballer of the year attribué par les journalistes). Il s'agit du milieu de terrain Jordan Henderson, du latéral droit Trent Alexander-Arnold et de l’attaquant Sadio Mané. Le capitaine des Reds a été déjà sacré joueur de l'année, lors du vote annuel des journalistes de la FWA (Football Writers Association).
Auteur de 30 matchs en Premier League, l'international anglais est un sérieux candidat pour ce titre avec ses 4 buts. De son côté, le Sénégalais a des arguments à faire valoir. Le joueur formé à Génération Foot (Sénégal) était le grand favori en avril dernier, dans un sondage effectué par Skysports, partenaire du prix. Il avait déjà récolté 33% des voix, juste devant Henderson et un certain Kevin de Bruyne. Auteur de 18 réalisations en championnat, le natif de Bambaly a beaucoup contribué au sacre de son équipe. Et la déclaration de l’ancien attaquant de Liverpool,Ivan Rush, laisse supposer que le joueur de 27 ans pourrait devenir le premier Sénégalais à remporter ce titre. «C’esttrès difficile de choisir. Je suis partial, car j'aime les attaquants. Jordan Henderson et Virgil Van Dijk ont été excellents, mais je pense que le titre de meilleur joueur va revenir à Sadio Mané. Il a été fantastique cette saison. Mané semble avoir amélioré son jeu cette saison», a-t-il indiqué.
KEVIN DE BRUYNE DANS LA COURSE
Le Belge est de nouveau dans la liste des nominés, et il est l'unique joueur de Manchester City. Sa non-victoire la saison passée, au profit de Virgil van Dijk, avait agacé son entraîneur et de nombreux observateurs du football anglais. Il semble mal parti pour inverser la tendance, malgré ses 20 passes décisives et 20 buts cette saison. Son meilleur exercice en termes de statistiques. Parmi les autres nominés, on trouve le meilleur buteur de la Premier League, Jamie Vardy. L'international anglais a inscrit 23 buts en championnat cette saison. Le dernier nominé est une surprise, puisqu'il s'agit de Nick Pope, le portier de Burnley, qui a joué tous les matches depuis le début de saison et acumulé 15 clean sheets.
KALIDOU KOULIBALY DEFIE LEO MESSI CE SOIR
Après avoir partagé les points du match nul (1-1), lors de la manche aller, le Fc Barcelone et le Naples s’affrontent ce soir au Camp Nou
Le match Barcelone / Naples de ce soir offrira un bon duel entre le roc sénégalais Kalidou Koulibaly et l'Argentin Lionel Messi. En cas de victoire, le club espagnol validera son ticket pour les quarts de finale de cette compétition.
Après avoir partagé les points du match nul (1-1), lors de la manche aller, le Fc Barcelone et le Naples s’affrontent ce soir au Camp Nou. Le club espagnol a la possibilité de se qualifier pour les quarts de finale. Mais pour cela, il lui faudra battre la bande à Kalidou Koulibaly. Devant leur public, les Catalans partent avec la faveur des pronostics. Le club espagnol devrait logiquement remporter cette partie. Une rencontre que devrait jouer l’international sénégalais qui pourrait être associé à Maksimovic dans l’axe des Napolitains. Ce, même s’il n'avait pas montré son meilleur niveau lors de la dernière rencontre en Série A, face à Lazio. Ce soir, l’ancien joueur de Metz est attendu pour tenir son rang dans la confrontation. Et il ne cesse d’afficher son envie d'aider son club à aller de l'avant.
D'ailleurs, il compte utiliser tous les moyens pour stopper l'un des meilleurs joueurs au monde, Lionel Messi. Il aura également une occasion pour montrer toute sa classe. Même s'il a eu plusieurs fois l'occasion de montrer sa valeur. Mais cette confrontation est un peu spéciale, car ce garçon de 29 ans est devenu le joueur le plus courtisé sur le marché des transferts. Mais de leur côté, les Blaugranas comptent jouer à fond la rencontre.
Et l’Argentin ne se laissera pas faire si facilement. Il voudra, comme à son habitude, montrer à la face du monde qu'il n'est pas le ballon d'or pour rien. Un duel qui s'annonce déjà entre les deux formations.
Dans l'autre rencontre de ce jour, le Bayern fera face à Chelsea. Vainqueurs (3-0) à l’aller, les Allemands voudront confirmer.
Hier, Manchester City a battu le Real Madrid (2-1). Avec ce résultat, les Citizen sont qualifiés pour le prochain tour. Ils vont retrouver l’Olympique de Lyon qui a réussi à barrer la route à la Juventus malgré leur défaite (2-1).