La police et la gendarmerie se sont prononcées sur le port obligatoire de masque sous menace de sanction. Elles se mettent au garde-à-vous et attendent la décision de leur tutelle… Pour la police, le ministre de l’Intérieur, Aly Ngouille Ndiaye, qui va se prononcer sur les nouvelles mesures aujourd’hui lors d’une conférence de presse. Pour la gendarmerie, des directives du ministre des Forces Armées. Les forces de sécurité sont désormais en mode surchauffe pour dire qu’elles ne vont guère faire preuve de tolérance face aux récalcitrants…
Lors du Conseil des ministres de mercredi dernier, le président de la République avait demandé aux ministres de l’Intérieur et des Forces armées de déployer sur le terrain un dispositif spécial de régulation et de contrôle de l’accès aux plages et des rassemblements publics, sur l’étendue du territoire national. Ce pour l’observance généralisée des mesures barrières et le port obligatoire et systématique du masque dans les transports et les lieux recevant du public, sous peine d’amende, en cas d’infraction.
Interpelé sur les mesures envisagées pour stopper la recrudescence de la pandémie dans le pays, le nouveau porte-parole de la police nationale, commissaire Mouhamed Guèye, souligne qu’il existait déjà un arrêté depuis le 23 avril 2020, date à laquelle le ministre de l’Intérieur l’avait signé pour exiger le port du masque dans certains lieux. « Sachant que l’arrêté n’est pas encore abrogé, nous ne faisons qu’appliquer les décisions qui ont été prises dans cet arrêté. Il ne faudrait pas penser cependant que le port du masque est obligatoire partout. Il y a juste certains endroits comme les lieux publics, les lieux de culte entre autres. De ce fait, nous ne ferons qu’intensifier le travail déjà entamé sur le terrain », explique la « voix » de la police. Poursuivant, le chef du bureau des Relations publiques de la police informe qu’il y a eu plusieurs arrestations depuis le 23 avril dernier. « Dans le cadre de cette opération, nous avons arrêté plus de 24.000 personnes. »
Colonel Pape Diouf, porte-parole de la gendarmerie : « Si de nouvelles mesures doivent intervenir, il s’agira sans doute de mesures de renforcement »
À en croire le porte-parole de la gendarmerie, colonel Pape diouf, la maréchaussée essaie de veiller à l’application des mesures prises par les plus hautes autorités depuis le début de la pandémie. « Si de nouvelles mesures doivent intervenir, ce sera sans doute des mesures de renforcements. Mais, nous attendons que le ministre des Forces Armées, qui est notre tutelle, se prononce sur ce sujet demain inchallah (aujourd’hui, Ndlr) pour qu’on puisse réagir. Pour le moment, nous ne pouvons dire rien d’autre », soutient le porte-parole de la gendarmerie nationale, colonel Pape diouf, contacté par Le Témoin. La Police et le Gendarmerie sont ainsi fin prêtes pour engager une bataille sans merci pour le port obligatoire des masques et, surtout, pour l’interdiction des regroupements dans les lieux privés et publics comme les plages, les restaurants, les salles de sport, les marchés et aussi dans ces cérémonies comme les funérailles, les baptêmes et les mariages. si pour les les plages, les restaurants, les marchés, il était difficile les semaines passées de faire respecter strictement les mesures barrières édictées par les autorités, les sénégalais attendent que le ministre de l’Intérieur puisse sortir la baguette magique pour arrêter le laisser-aller dangereux observé dans le pays. Un laisser-aller qui a favorisé la recrudescence de la covid19 qui a atteint à la date d’hier 10175 cas dont 7101 guéris, 223 décès, 01 évacué et 3390 patients sous traitement. Aly Ngouille Ndiaye a donc du pain sur la planche.
Par Moussa KAMARA
INDEPENDANCE
Tout ce que nous avons créé avec la bénédiction de l’ancien colon n’a pas été bon. Aucun de nos quatre présidents n’a jamais tenté de briser ce lien ancien avec l’ex-métropole.
De 1960 à nos jours, nous avons donc vécu indépendants ! Cette indépendance est plus pernicieuse que délicieuse. Elle nous a permis de battre monnaie, d’avoir notre étendard avec des couleurs vives, de lever des armées dignes de nos rangs et de dresser des plans économiques.
Tout ce que nous avons créé avec la bénédiction de l’ancien colon n’a pas été bon. Aucun de nos quatre présidents n’a jamais tenté de briser ce lien ancien avec l’ex-métropole. Voilà pourquoi nous avons toujours eu des camarillas au pouvoir qui n’ont fait que s’en mettre plein les poches. Voir des fonctionnaires milliardaires est plus qu’ordinaire sous nos cieux.
Toutes ces années durant, rares sont les corps à se tenir en dehors des grèves. des enseignants aux soignants, des éboueurs et balayeurs, tous réclament de meilleures conditions de vie. Tous les présidents ont choisi des ministres dociles et serviles. Avec des phrases-bateau à la bouche comme son excellence le président de la République nous a instruits de… Qu’ont fait tous ces bataillons de ministres pendant ces années d’indépendance ?
De Senghor jusqu’à Macky sall, très peu de ministres ont laissé des souvenirs indélébiles d’excellente gestion de leur département. Le sommet a été atteint sous Wade avec des ministres sans véritable envergure. Normal puisque, à l’époque, le tripatouillage des curriculum vitae frisait la démesure. Tous nos présidents nous donnent l’impression de n’être là que pour la galerie.
A part quelques réalisations aux coûts surévalués, ils puisent dans les caisses pour s’enrichir et servir les amis et proches. Et rarement sous nos cieux, ils se suffisent de deux mandats. Même grabataires ils tordent la Constitution pour demeurer éternels locataires du Palais de la République. Quand l’enseignement est au rabais et les plateaux sanitaires défaillants, tous ceux qui ont les moyens se tournent vers l’étranger. Le reste, la majorité de la population, râle et grogne. Qu’est ce qui a changé depuis soixante ans ? Le bâtiment et les véhicules à coup sûr ont transformé la capitale.
L’astuce de nos gouvernants est de laisser les gens râler de toute leur soul. Tant qu’ils ne se limiteront qu’à râler, les activistes y compris, dans le Net et la presse, rien de méchant ne leur arrivera à nos guides. Quand la presse alerte, ils démentent ou font le dos rond jusqu’à ce que la rumeur s’estompe. A ignorer toutes les menaces qui guettent leur régime, ils couvent les dangers de leur destruction. Nous avons tous vu de véritables milices opérer sans être inquiétées le moins du monde.
Certes, tout n’est pas foncièrement négatif dans ce pays où beaucoup de personnes s’en sortent bien sans l’aide de l’Etat. Pour savourer notre indépendance, il nous faut apprendre à vivre sans rien attendre de l’Etat. En n’oubliant pas de payer nos impôts et taxes qui font de nous des citoyens modèles.
EXERCICE DE RATTRAPAGE TARDIF CONTRE LE COVID-19
Après plusieurs mois de mutisme, laissant libre cours au non-respect du port obligatoire du masque dans les lieux publics, place à un dispositif spécial de régulation et de contrôle de l’accès des plages et des rassemblements publics sur Dakar
Réveil brusque de l’État ! Mais le Sénégal compte déjà 223 cas de décès liés à la pandémie de la Covid 19 et plus de 1700 cas issus de la transmission communautaire. Après plusieurs mois de mutisme face à l’incivisme des populations, le président de la République, Macky Sall lors du dernier conseil des ministres a ordonné à son ministre de l’intérieur de durcir la surveillance du port de masque dans les lieux publics et les transports en commun.
Après plusieurs mois de mutisme, laissant libre cours au non-respect du port obligatoire du masque dans les lieux publics, le président de la République lors du dernier conseil des ministres tenu ce mercredi 5 août, a ordonné à son ministre de l’intérieur de « déployer sur le terrain un dispositif spécial de régulation et de contrôle de l’accès des plages et des rassemblements publics sur l’étendue du territoire de la région de Dakar».
Avant ce réveil si soudain, Dr Mouhamadou Mbengue, au regard de cette passivité «odieuse» dit-il de l’État a d’emblée affirmer que «vous êtes malades ?... Circule on ne teste pas, allez transmettre le virus à vos proches, allez donner la mort! Quel État irresponsable ». Ajoutons qu’à l’approche des fêtes de la Tabaski, l’État n’a opté pour aucune mesure contraignante dans le cadre de faire respecter le port de masque dans les lieux publics. Ceci, malgré d’immenses foules que drainaient les marchés, les transports en commun, entre autres.
Ainsi, les Sénégalais vautrés dans l’incivisme, ont eu droit comme à la coutume, aux meilleurs vœux du chef de l’État et de ses ministres. Rien de plus. Des actes de «légèretés dans la riposte contre la Covid 19 » qui ont conduit le Khalife général des Tidiane, Sérigne Babacar Sy Mansour a déclaré «ce qu’on a noté avec le déconfinement n’est qu’une démission ; alors qu’un responsable ne démissionne pas».
Dans la même foulée, l’ancien ministre du président Wade, Thierno Lô a laissé entendre que «devant l’indiscipline qui tue, la force qui sauve des vies devient légitime». Comme ces derniers, les réactions venant d’experts en santé publique et épidémiologiste dénotent «des manquements graves et une gestion houleuse» de la part du gouvernement.
Pour rappel, le Sénégal décompte 223 cas de décès à la date d’hier, jeudi 6 août et près de 2000 cas communautaires. La moyenne de mortalité liée à cette nouvelle maladie dans le pays est nettement à la hausse, soit au moins 03 cas de décès au quotidien. Aussi, « la pandémie ne laisse aucune catégorie sociale et le Sénégal a eu sa dose depuis le début» déclare M. Lô.
Et de souligner : «nous savons tous que ce sont les populations qui ont la réponse par le respect des mesures barrières donc l’État, qui doit garantir la sécurité des personnes doit faire appel aux autorités religieuses, aux leaders d’opinions, aux différents responsables de partis politiques, et autres, pour qu’ils lancent des mots d’ordre de respect des mesures barrières dans les lieux de rassemblement». Non sans insister sur le fait que «il faudra par la force, contraindre les populations au respect strict de ces mesures en appliquant avec vigueur la loi qui oblige au port de masques». Nous évoluons vers des «lendemains incertains» avait déclaré Dr Ndiaye et comme lui, l’ancien ministre Thierno Lô affirme que « si la progression continue dans Dakar, il faudra confiner la région pour 2 à 3 semaines pour mesurer la progression. Il faut agir avant la catastrophe car le nombre de morts dépasse celui qui est communiqué car tous ceux qui sont décédés, ne sont pas testés avant enterrement partout dans le pays ». Et de poursuivre : «il y a aussi de nombreux asymptomatiques qui circulent. Regardons les choses en face… Devant la désobéissance qui tue, la violence qui sauve des vies et rétablit l’ordre devient légitime »
«IL Y A ENTRE 30 000 ET 50 000 CAS ENREGISTRES SUR LE TERRITOIRE NATIONAL»
Invité sur le plateau de l’émission « infos matin » de la télévision Tfm, le patron de Suma Assistance, Dr Babacar Niang a révélé la partie invisible de l’iceberg au sujet du nombre de cas positifs à la Covid 19 dans le pays.
Invité sur le plateau de l’émission « infos matin » de la télévision Tfm, le patron de Suma Assistance, Dr Babacar Niang a révélé la partie invisible de l’iceberg au sujet du nombre de cas positifs à la Covid 19 dans le pays.
Selon, la blouse blanche « le Sénégal a largement dépassé les 10000 cas annoncées par le ministère de la santé et de l’action sociale ».
Pour lui, « le vrai bilan se situe entre 30000 et 50000 cas enregistrés surtoute l’étendue du territoire national ». Comme ce dernier, plusieurs spécialistes dont l’agrégé en épidémiologie et santé publique, Pr. Massamba Diouf font savoir qu’avec la diminution des tests de dépistage, il serait difficile de mesurer de manière fiable la prévalence du taux de contamination dans le pays. «La détermination de la prévalence au niveau communautaire est importante.
Pour établir une prévalence de covid 19 au niveau national, il serait intéressant d’utiliser les tests sérologiques (antigènes ou anticorps) pour déterminer une incidence dans les quartiers qui ont présenté le plus de cas symptomatiques de COVID-19 diagnostiqués au Sénégal. Ces zones pourront être choisies entre Dakar, Touba, Thiès, etc. selon les données actuelles.
L’attente des TDRs a trop duré !», a déclaré le groupe de recherche interdisciplinaire pour le développement (Grid), composé de plus d’une vingtaine d’Universitaires. Par ailleurs, Dr Babacar Niang a également affirmé avoir reçu des menaces pour ces révélations qu’il fait sur la gestion de la Covid 19 dans le pays
DES SECTEURS A REPOSITIONNER
Meissa Babou invite à une réorientation de la priorité gouvernementale suppose des investissements conséquents dans les secteurs agricole, sanitaire, de l’éducation et du transport publique terrestre.
Une réorientation de la priorité gouvernementale suppose des investissements conséquents dans les secteurs agricole, sanitaire, de l’éducation et du transport publique terrestre. Ce n’est qu’à cette condition que l’émergence ne serait un vain mot. C’est l’invite faite par l’économiste et enseignant à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, Meissa Babou
Dans un contexte de covid-19, où la relance économique est à la fois défi et urgence pour les pouvoir publics, l’agriculture, l’éducation, la santé et le transport public terrestre doivent être très sérieusement soutenus par l’Etat aux fins de relever le défi de l’émergence à l’horizon 2035. C’est ce, à quoi invite l’économiste et enseignant à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, Meissa Babou : «Le Sénégal aspire à l’émergence, qui est différent du développement, englobant un tout homogène. Il doit réviser ses priorités dans les secteurs comme l’agriculture, la santé, l’éducation et le transport public terrestre pour espérer devenir pays émergent».
Tous ces secteurs, ajoute-t-il «ont un impact réel et direct dans le vécu quotidien des citoyens». Donc, «Il faut une réorientation des priorités gouvernementales pour espérer arriver à l’émergence à l’horizon fixé». Faute de quoi, «nous serons toujours un pays sous-développé».
Pour ce qui est de l’émergence proprement dite, il précise que «le terme émergence veut tout simplement dire réussite totale dans un secteur, voire deux au meilleur des cas». Or, dans ce pays, «nous sommes très loin d’un des secteurs précités». D’où, l’appel à une «réorientation de la priorité gouvernementale».
Etayant son analyse, il cite en exemple l’Inde, l’un des pays les plus pauvres au monde mais qui dans les années 2000, «a amorcé une transition technologique sans précédent qui lui permet aujourd’hui de compter parmi les puissances mondiales dans le domaine de l’économie numérique et des Techniques de l’information et de la communication (Tic)».
Selon l’enseignant en économie «Aujourd’hui, le ministre de l’Economie et celui de l’Agriculture doivent sortir et dire au Sénégalais comment ils entendent piloter cette politique de relance économique. Mais, jusqu’ici, mystère et boule de gomme». Par exemple poursuit-il: «Le chef de l’Etat dans sa dernière sortie parlait de 20 milliards de FCFA alloués au secteur de l’agriculture. Sur ce, les Sénégalais doivent comprendre ce qui sera fait de cet argent notamment pour l’autosuffisance en riz…».
CES AUTRES LIEUX DE CONTAMINATION
Le Général Mame Thierno Dieng est sans ambages. «Comme la plupart des décès ont eu lieu au niveau de l’hôpital principal, nous avons pu faire la traçabilité et ils ont tous contracté la maladie lors des cérémonies, et principalement des funéraires»
Le directeur de l’hôpital principal de Dakar, le Général Mame Thierno Dieng est sans ambages. «Comme la plupart des décès ont eu lieu au niveau de l’hôpital principal, nous avons pu faire la traçabilité et ils ont tous contracté la maladie lors des cérémonies, et principalement des funéraires». Et de poursuivre : «les levées du corps, les enterrements, entre autres, c’est des circonstances où la plupart des personnes qui décèdent ont contracté la maladie ». Aussi ajoute le Général Dieng, «le lieu d’infection corrélé également au profil socio-démographique. Il s’agit de grands marabouts et autres qui vont volontiers dans ces cérémonies-là».
Pr. Seydi plaide pour l’extension de la capacité du centre de traitement de l’hôpital Fann
«Nous travaillons de concert avec les réanimateurs et mieux, avec le Samu. Sur le plan organisationnel, nous savons que les réanimateurs qui ne sont pas aussi nombreux. Est-ce que ce n’est pas possible, au niveau de l’hôpital de Fann, puisqu’il y a beaucoup d’espace, d’étendre la capacité de prise en charge, sur la base de ce travail qui est en train d’être fait par les prés fabriqués ? En sachant que chaque cabine peut être utilisée comme des espaces de réanimations» a déclaré l’infectiologue en guise de doléance au Chef de l’Etat.
DR Amadou Alpha Sall, directeur de l'Institut Pasteur de Dakar : «L’épidémie est sortie de Dakar et migre vers les autres régions»
Le directeur de l’institut Pasteur de Dakar, Dr Amadou Alpha Sall, a fait savoir que le virus en en train de prendre ses aises dans les autres régions. «Ne nous voilons pas la face. L’épidémie est sortie de Dakar et migre vers les autres régions. Et il est extrêmement important que les cas graves dans les autres régions soient rapidement dépistés, de manière à ce que leur prise en charge soit rapidement faite pour qu’ils aient plus de chances de s’en sortir», a déclaré Dr. Sall. Aussi, poursuivi la blouse blanche, «un autre défireste la surveillance de l’épidémie. Cela permet de déployer une stratégie pour atteindre les communautés. Dans ce déploiement, il y a le déploiement des méthodes classiques mais aussi des tests rapides».
Pr. Niang, socio-anthropologue : «Nous sommes restés cantonnés à un paradigme médical et biomédical»
Le socio anthropologue, Pr. Niang, a dépisté une riposte non contextualisée face à la pandémie du nouveau coronavirus. «Nous sommes restés cantonnés à un paradigme médical et biomédical. Et cela pose problème», a indiqué Pr. Niang. Pour lui, « une épidémie n’est pas une maladie. Une épidémie n’est pas un agent viral seulement. L’épidémie est sociale et fait appel intervention culturelle». Ainsi pour relever l’une des fausses notes de la riposte, le socioanthropologue indique clairement que «il n’y a pas de présentation socio anthropologique. S’il ne s’agit que de réponse médicale, les Etats-Unis de l’Amérique ne seront pas là où ils sont. Et de même s’il ne s’agit que de repose militaire, musclée, on n’en serait pas là. C’est parce que l’épidémie, c’est les relations sociales, la culture, c’est la manière d’amener la société tout entière à faire face à un défi». Par ailleurs, pour répondre au Pr. Niang, la directrice de l’action sociale, Dr Arame Top Sène, a assuré que « dans les interventions, nous avons tenu à mettre en avant des déterminants sociologiques considérants plus facteurs de la société tels que la pauvreté, l’analphabétisme. C’est la raison pour laquelle pour chaque région ou localité, on savait exactement quel type d’intervention est propice dans ce milieu».
Pr Eva Marie Coll Seck indexe une réponse l’approche communautaire tardive
L’ancien ministre de la santé n’a pas usé d’euphémisme pour évaluer à sa manière la stratégique adoptée par l’actuel ministre de la santé et de l’action sociale, Abdoulaye Diouf Sarr. «Pour moi, l’approche communautaire dont on parle, c’est une approche qui est venue en cours de route. Alors qu’elle aurait pu exister au départ. Et c’est cela qui fait que parfois on a des surprises» a laissé entendre Pr. Seck. Et d’expliquer : « Tous les pays peuvent se targuer de dire avoir adopté une approche communautaire, mais la grande question reste à savoir quand et comment l’a-t-on fait ? La prise en charge des cas graves et la réflexion sur les comorbidités, à quel moment on en a parlé ? Donc, les stratégies peuvent être les mêmes, mais il faut qu’on sache qu’il y a des séquences importantes, il y a un timing important et il y a aussi la nécessité de faire les choses, souvent en même temps. Et c’est cela qui peut nous amener vers un résultat».
MACKY SALL MENACE DE RECOURIR À L’ETAT D’URGENCE LOCALISÉ
Le chef de l’État a haussé le ton lors d’un conseil présidentiel qui s’est tenu hier, jeudi 6 août, en présence de plusieurs personnalités impliquées dans la riposte contre le nouveau coronavirus
Le chef de l’État a haussé le ton lors d’un conseil présidentiel qui s’est tenu hier, jeudi 6 août, en présence de plusieurs personnalités impliquées dans la riposte contre le nouveau coronavirus. «Je n’exclus pas de recourir des états d’urgences localisés, si cette situation doit perdurer», a déclaré d’un ton ferme le président de la République. Pour le moment, il interdit l’organisation des cérémonies de levée de corps dans les hôpitaux ainsi que les cérémonies familiales qui s’ensuivent. «Ce n’est pas de pas le moment de faire des rassemblements festifs ou autres», a-t-il fait savoir. Par la même occasion le port correct et obligatoire du masque sera de rigueur.
L’on ne pouvait plus se voiler la face, le Sénégal se porte mal avec des cas de décès à la pelle. Le taux de contamination garde la marche ascendante et l’incivisme n’est pas pour faciliter les choses. Mais si le tableau épidémiologique fonce au quotidien sa noirceur, le président de la République renseigne que «le Sénégal garde un bon profil dans la gestion de cette pandémie» et demande à la presse d’être moins «alarmiste».
Mieux pour illustrer une telle affirmation, il fait savoir que «il y a des pays qui ont eu des contaminations après le 02 mars et qui comptent leurs morts par dizaines de milliers. Donc, nous devons rendre un hommage mérité aux personnels de santé et à tous ceux qui ne cessent de travailler jour comme de nuit dans les centre de traitement».
Tel un commandant de guerre contre ce virus qui a déjà coûté la vie à plus de 200 sénégalais, il assure que « nous devons nous préparer à une lutte longue et difficile. Cette lutte ne doit pas nous empêcher de vivre, de travailler, de protéger notre économie et surtout de protéger la santé de nos populations ».
Et dans la même veine de donner au ministre de l’intérieur et aux forces armées des consignes pour faire respecter le port correct et obligatoire du masque. «Il faut le port correct du masque contrairement à ce qu’on voit au quotidien où les masques sont sous la barbe, entre le nez et la bouche. Je pense que tout cela doit être corrigé pour que nous puissions atteindre nos résultats», a tonné d’un ton sec le président Sall.
Et de poursuivre : «je relève impérativement le défi de refuser tout relâchement et de poursuivre sur l’ensemble du territoire national les contrôles et respect strict de l’observance des gestes et mesures barrières.
Renforcer les mesures préventives notamment la restriction des rassemblements et des déplacements non nécessaires. Plus particulièrement dans la région de Dakar ». Mieux indique le chef de l’État, « je n’exclus pas de recourir des états d’urgences localisés. Si cette situation doit perdurer. Mieux vaut ne pas en arriver là mais si cela doit continuer nous prendrons les mesures que nous estimerons utiles pour protéger la santé des populations. Il faut le respect des gestes barrières et également le port obligatoire et correct du masque».
Aussi, le président de la République félicite la police et la gendarmerie pour «le nombre d’amende qui a été délivrée cette semaine». Dans la volonté d’endiguer la maladie dans le pays, «éviter d’organiser des cérémonies de levée du corps dans les hôpitaux», laisse entendre M. Sall. Et d’ajouter : «on peut trouver d’autres moyens pour présenter les condoléances. Les cérémonies familiales sont également interdites, car ce n’est pas de pas le moment de faire des rassemblements festifs ou autres».
«COUVERTURE MÉDIATIQUE ALARMISTE»
Par ailleurs, le chef de l’État a parlé d’une « couverture médiatique alarmiste» au sujet de la pandémie dans le pays. « Il y a une couverture médiatique alarmiste. Je lance un appel à la presse sénégalaise, il ne sert à rien d’alarmer les populations et de noircir le tableau. La situation du Sénégal n’est guère inconfortable comparée à certains pays » déclare-t-il. Macky Sall «valide les recommandations du Cnge et demande au gouvernement de prendre les dispositions pour leurs applications». Non sans exhorter le ministre de la santé et de l’action sociale, d’accélérer la décentralisation des dispositifs des tests de diagnostiques liés à la Covid 19 et à renforcer en permanence les équipements et l’encadrement des personnels.
REFUS DE SE RENDRE DANS LES CENTRES DE TRAITEMENTS
Lors de ce conseil interministériel, il a été dénoncé le refus de certains malades, pour des raisons personnelles de se rendre dans les hôpitaux afin de se faire soigner. «Nous avons eu des patients qui ont été testés positifs, avec des comorbidités, qui ont refusé de se rendre dans les centres de traitements» a déploré le patron du Samu national, le Pr. Mamadou Diarra Bèye, chargé de la prise en charge des cas graves de la Covid 19. Pis informe l’urgentiste, «ces cas se sont aggravés par la suite. Certains patients sont décédés suite à leur refus de se faire soigner dans les centres de traitement».
Dans la même foulée, le directeur du Centre des opérations d’urgence sanitaire (Cous) de confirmer les propos de son collaborateur et de renseigner que «nous avons eu beaucoup de refus et ces refus, nous devons les prendre en charge. Nous avons des personnes qui ont des comorbidités mais qui refusent de se rendre dans les centres de traitements pour des raisons personnelles». Ainsi, face à ce refus qui devient récurrent dans notre société, le Pr. Bèye estime que la prise en charge à domicile est une alternative. «Après quelques semaines du suivi à domicile, on se rend compte que c’est très efficace. Cela permet de désengorger les hôpitaux et aussi de faire face aux refus de certaines personnes à se rendre dans les centres de traitement» a-t-il soutenu. Et comme ce dernier, le patron du Cous bondit dans le même sens, «je pense qu’il faut qu’on mette un accent particulier sur la prise en charge à domicile, principalement dans la région de Dakar».
KÉEMTAAN GI – CRETINISME
On peut lui donner les formes d’une femme. Ô, mais quelle femme ! Elle est belle, aguichante, lascive. Jamais la même, toujours une autre. Elle vous fait languir, vous envoute et vous fait perdre toute raison. Toute capacité de discernement. Et pas seulement à celui qui cherche à la conquérir. Elle fait courir tout le monde. Surtout chez nous autres nègres de ce continent africain qui refuse d’avancer. On s’entretue, complote, mène des guerres souterraines pour enlever la belle à l’autre. Et tout est permis. Quand on essaie de la séduire, on jure sur tous les dieux de lui être fidèle et obéissant. De ne jamais faire du mal. D’être un homme juste et vertueux. Dès qu’on arrive à la conquérir, on se croit tout puissant. Il faut reconnaitre que la belle a la triste réputation de vous changer. Elle peut faire d’un agneau un loup, d’un homme d’une immense bonté, un vil menteur. Elle vous rend si fort que l’on se croit dieu sur terre. Elle a également la force de vous transformer en salopard, connard, crétin, magouilleur, corrompu, cupide, voleur et sanguinaire. Bref, elle vous rend fou, corrompt les esprits et même celui de votre entourage. De la vie des autres, vous allez vous contreficher. D’ailleurs, au prix de votre vie, vous ne laisseriez personne vous prendre votre belle canaille. On en fait sa propriété exclusive jusqu’à la mort. Cette belle dame si énigmatique, c’est le pouvoir. Ceux qui veulent la conquérir ne cherchent jamais à relire l’Histoire pour y voir de sinistres individus du genre : Idi Amin dada, Samuel Do, Charles Taylor, Jean Bede Bokassa ou Gnassingbé Eyadema. C’est triste d’en arriver là. Qu’est-ce qui donc les empêche, à nos potentats d’aujourd’hui, de respecter la constitution de leur pays ? se croient-ils indispensables alors qu’ils n’ont jamais réussi à faire décoller leur pays ? Le président Ivoirien qui résiste, Condé que le pouvoir a complétement rendu fou alors qu’au Tchad, Deby s’est crétinisé avec un titre de maréchal. En attendant bien sûr que notre Chef les rejoigne dans leurs mégalomanies... Et l’embrasement généralisé du continent à la manière du feu d’artifice de Beyrouth !
Kaccoor Bi
COVID19 MACKY SALL SATISFAIT DE LA GESTION DE LA CRISE
Le président de la République recevait hier à la salle des banquets du Palais le Comité national de gestions des épidémies. Les membres du Comité, qui ont été conduits au Palais par le ministre de la santé Abdoulaye Diouf Sarr, ont reçu les félicitations du chef de l’Etat. « Le Sénégal a un profil honorable dans la gestion de cette crise. De grands pays qui ont eu des contaminations après le 02 mars comptent aujourd’hui leurs morts par dizaines de milliers. Nous devons d’abord rendre un hommage mérité au système de santé, au personnel de santé et à tous ceux qui ne cessent de travailler jour et nuit dans les établissements de santé, les centres de traitement des épidémies, dans les hôpitaux et partout ailleurs ainsi qu’au ministre de la santé Abdoulaye Diouf Sarr que je voudrais féliciter à cette occasion ainsi que l’ensemble de ses collaborateurs » a dit le président de la République
INCENDIE A DENVER (USA) – LE CHEF DE L’ETAT "C’EST UNE AFFAIRE TRÈS GRAVE QUE NOUS SUIVONS DE PRÈS"
Le président de la République a réagi à la situation qui prévaut à Denver (Usa) où cinq membres d'une même famille sénégalaise ont perdu la vie dans un incendie criminel. Macky sall, qui a présenté ses condoléances à la famille des victimes, promet de suivre l'affaire de très près. "J’ai appris avec émotion le décès de 5 de nos compatriotes dans un violent incendie à Denver, aux États-Unis. J’adresse mes condoléances attristées aux familles des victimes et souhaite prompt rétablissement aux blessés. C’est une affaire très grave que nous suivons de près", a-t-il posté sur sa page Facebook. Le directeur des sénégalais de l’Extérieur n’écarte pas le dépôt d’une plainte. « Nous sommes en train d’attendre d’abord que notre consul général nous revienne. Dès que nous aurons beaucoup plus de détails là-dessus, nous allons certainement communiquer. Nous attendons des informations fiables et en fonction de cela, nous prendrons une décision » a confié François Amadou Gaye. «WaKh Wahete»
OUATTARA À BONNE ÉCOLE DE WADE
Certainement que nos parents ivoiriens, si forts en néologismes, vont trouver dans leur langue l’équivalent du concept sénégalais «wakh wahète». En tout cas, dans ce registre, leur président, Alassane Dramane Ouattara, a certainement bien appris des connaisseurs en matière de reniements que sont ses homologues Abdoulaye Wade et Macky sall. Hier, dans son discours à l’occasion de la célébration de la fête de l’indépendance de son pays ce vendredi 07 août, AdO a fait du «wakh wahète» en décidant de se présenter à nouveau à l’élection présidentielle d’octobre. Thiey Afrique ! Le président ivoirien avait annoncé qu’il ne briguerait pas un troisième mandat présidentiel. Alassane Dramane Ouattara avait même choisi un dauphin pour lui succéder à la tête de la Côte d’Ivoire. Mais la mort de ce dernier, Amadou Gon Coulibaly, a finalement bousculé ses plans. Ouattara a profité de ce tragique contretemps pour annoncer, ce jeudi, qu’il sera candidat à la prochaine élection présidentielle d’octobre prochain et briguera un troisième mandat consécutif, sous les couleurs du RHdP, la coalition de partis au pouvoir. L’annonce intervient quelques heures après celle d’Alpha Condé, en Guinée, qui s’est engagé lui aussi engagé dans la même voie d’un troisième mandat. Après avoir lui aussi tripatouillé la Constitution de son pays ! Ouattara a ainsi fait du Wade (3ème mandat) et du Macky (billahi, je réduirai mon mandat à 5 ans !). un premier mandat de 5 ans dans «wakh wahète». Au lendemain de sa réélection à la tête du pays, à l’occasion, notamment, d’une conférence de presse tenue le 1er mars 2011, le président Abdoulaye Wade déclarait ceci : « J’ai bloqué le nombre de mandats à deux (faisant allusion à la modification de l’Article 27 dans la Constitution du 22 janvier 2011). Je ne peux pas me représenter [à la Présidentielle de 2012]. J’ai donc décidé que je ne me représenterai pas.» Puis, poussé par on ne sait quel esprit malveillant à revenir sur sa décision, si ce n’est par goût du pouvoir, le Président Wade a soutenu mordicus, par la suite, n’avoir jamais tenu de tels propos. Même après le recours à la VAR pour lui rafraîchir la mémoire. Agacé par ses nombreux contradicteurs, il décida alors d’en finir une bonne fois pour toutes avec tout ce beau monde en lançant son fameux «ma wakhone, wakhète». («si c’est bien moi qui l’avais dit cela, alors je me dédis !»). Voilà la petite histoire concernant le «Wade wakh wakhète». Macky sall avait retenu la leçon. Il avait promis en pleine campagne électorale de 2012 que s’il était élu, il allait réduire son mandat de 7 ans à 5 ans. Tout le monde avait applaudi. Les promesses électorales n’engagent que ceux qui y croient ! Après son élection, il q louvoyé avant de prétendre que la Cour constitutionnelle (dont les juges sont à ses ordres) lui avait dit qu’il ne pouvait pas réduire son mandat ! Et maintenant on l’attend pour une 3ème candidature en 2024. Alpha Condé, lui, a décidé de franchir le Rubicon. Thiey Afrique !
DEMOLITION DE SANDAGA MYSTÈRE D’UNE CANTINE…ÉPARGNÉE
Le célèbre et mythique marché Sandaga est sous les décombres. Grues et bulldozers sont passés par là. Dans ce sinistre décor, une seule cantine a été jusqu’ici épargnée. Aux yeux de nombreux piétons et curieux, cette cantine non démolie ressemble à l’Arbre du Ténéré ou l’Arbre du désert. En poussant ses investigations, « Le Témoin » quotidien a appris que la mystérieuse cantine appartient à un grand et influent commerçant du nom de Mbaye Dieng. Et si la bâtisse n’a pas encore subi la loi des bulldozers, c’est parce qu’elle est érigée sur un titre foncier. Waouh ! Comment le tout-puissant Mbaye Dieng a-t-il réussi le miracle d’avoir un titre foncier sur un titre foncier colonial qu’est le marché Sandaga ? Selon certaines indiscrétions, les autorités territoriales de Dakar sont en train de négocier avec le commerçant dans le sens de l’exproprier et le dédommager pour ensuite actionner les Caterpillar. Ah cette mystérieuse cantine atteste comment le titre foncier (Tf) est à la fois un titre de propriété définitif et inattaquable comme le stipule la loi. sauf celui de Pape Babacar Ngom Sédima situé à Ndengler ou djilakh…
EL HADJI MOUSTAPHA GUÈYE «TUÉ» PAR LES SITES
Les dégâts collatéraux de certains sites d’information sont énormes. Hier, certains d’entre eux ont annoncé le décès du célèbre islamologue El Hadj Moustapha Guèye. Très vite, l’information deviendra virale à travers la toile. Âgé de 83 ans, l’ex-présentateur de l’émission "Lettres musulmanes" a fait une courte apparition dans une vidéo pour démentir la rumeur qui s’est propagée à la vitesse de la lumière. Joint au téléphone, un membre de sa famille, le journaliste Alioune Fall, a totalement démenti l’information. « Je n’étais pas au courant de cette annonce. sa santé n’est pas des meilleures ces temps-ci, mais je pense que s’il était décédé, j’aurais été parmi les premiers à être informés. Que dieu lui rétablisse la santé et lui accord une longue vie » indique le ministre-conseiller du président Macky sall. Au Témoin, nous souhaitons aussi une santé de fer et une longue vie à l’ancien commissaire au pèlerinage. « Yalla rek a kham » !
Macky attendu à Médina Baye
Sauf changement de dernière minute, le Président de la République est attendu, ce samedi, dans la Cité religieuse de Médina Baye. D’après des sources de L’As, il y sera pour présenter ses condoléances à la suite du rappel à Dieu du Khalife Cheikh Ahmed Tidjane Ibrahim Niass (1932- 2020). Malgré la covid-19, certains apéristes voudraient lui réserver un accueil chaleureux. Une idée pas du tout approuvée avec la montée du coronavirus. Dimanche, Macky Sall sera à Diamniadio pour le lancement de la journée de l’arbre.
Cas communautaire de Nioro
Hier le communiqué a annoncé un nouveau cas communautaire à Nioro. Renseignement pris, il n’en est rien. D’après des autorités locales, aucun cas n’a été signalé. Une telle erreur des services de Diouf Sarr a été aussi signalée à Guinguinéo. Un peu plus de rigueur aiderait quand même.
Le cas communautaire de Tamba est décédé
Alors que le Gouverneur Baldé avait réussi à sauver Tamba , malgré le premier cas de Péte Niébé, le Sénégal oriental a renoué avec le coronavirus. Il s’agit d’un vieil homme de 66 ans qui est décédé peu après son arrivée à l’hôpital. D’ailleurs, c’est le test post mortem qui a révélé qu’il était atteint de la covid-19. Il a été enterré à Touba et des tests ont été effectués sur ses proches. Mais déjà le très efficace gouverneur de Tamba a pris des mesures : fermeture des discothèques et interdiction des rassemblements.
Le lycéen vole un collier en or pour acheter du Yamba
La drogue conduit à toute sorte de dérive. Et ça, la dame Amy Tine, domiciliée au quartier Médinatoul de Diourbel, l’a appris à ses dépens. Son drogué de fils lui a volé son collier en or massif d’une valeur de 800 000 Fcfa pour acheter de la drogue. L’histoire se passe dans la commune de Diourbel, au quartier Médinatoul. Alors que toute sa famille était dans les bras de Morphée, mercredi passé, le jeune drogué Momar Ba, dix-huit ans, élève exclu depuis 2018 du lycée technique Ahmadou Bamba de Diourbel, s’introduit dans la chambre de sa mère pour trouver de quoi s’acheter du chanvre indien. N’ayant trouvé aucun centime, il décide de forcer la boîte à bijou de sa mère Amy Tine. Il s’empare du collier en or massif 21 carats et file, ni vu ni connu. Lorsqu’elle rentre de voyage le lendemain jeudi, la dame s’aperçoit de la disparition de son collier. Elle constate aussi que son coffre à bijoux avait été forcé. Sachant que son fils est un drogué invétéré, elle soupçonne aussitôt ce dernier. Mais le jeune homme avait éteint son téléphone et avait disparu dans la nature. Convaincue que son voleur est son fils, la dame porte plainte. Et dès que l’affaire s’ébruite, Momar Ba reprend contact avec sa mère pour s’excuser, promettant de lui restituer son collier si elle lui remet 70 000 Fcfa, somme qui lui a servi à s’acheter du chanvre indien auprès de son dealer. Tentant alors le tout pour le tout pour entrer en possession de son bien, la mère feint d’accepter le deal. Mais au dernier moment, Momar Ba se rétracte et déclare qu’il se rend en Gambie et qu’il reviendrait plus tard pour lui restituer le collier. Et depuis, plus aucune nouvelle ni du jeune drogué ni du collier. Les recherches entreprises par les services de sécurité n’ont encore rien donné.
Une femme tuée dans sa chambre à Vélingara
La quarantaine, une femme du nom de Dado Ndiaye a été sauvagement assassinée dans la nuit de mercredi à jeudi aux environs de quatre heures par une personne non encore identifiée. Les faits ignobles se sont déroulés à Sinthiang Koundara, chef chef-lieu de commune dans le département de Vélingara. Selon nos informations, la victime a été retrouvée, dans sa chambre, gravement blessée à la tête, par son fils. Ce dernier est allé aussitôt alerter le voisinage. Un témoin apparenté à la défunte raconte : «En pleurs, son enfant m’a réveillé tard la nuit en pleurant pour me dire que sa maman était agressée mortellement par un inconnu. C’est ainsi que je me suis dirigé vers leur concession où nous avons trouvé Dado Ndiaye couchée à même le sol dans une mare de sang. Dans la panique, nous avons crié au secours. Quelques personnes nous ont rejoint», raconte le témoin qui est apparenté à la victime. Une femme tuée dans sa chambre à Vélingara (bis) Un autre proche de la défunte pense à un règlement de comptes. A l’en croire, Dado Ndiaye était une battante et menait beaucoup d’activités génératrices de revenues pour subvenir aux besoins de sa famille. «Elle s’activait aussi dans des tontine et vendait du café aux abords de la route», dit notre interlocuteur qui était en sanglots. De l’avis du deuxième adjoint au maire de la commune de Sinthiang Koundara, Mamadou Yéro Touré, des tirs de fusils ont été entendus dans certains endroits du village au cours de la même nuit. Les gendarmes ont effectué une descente sur les lieux du crime avant d’ouvrir une enquête afin de déterminer les circonstances de l’assassinat de la pauvre dame dont la tête a été fracassée à l’aide d’une arme blanche. La dépouille a été remise aux parents sur instruction du procureur de la république.
Le Sytjust compte ses soutiens
L’indifférence affichée par l’Etat face au mouvement d’humeur déclenché par les travailleurs de la justice depuis plusieurs semaines a fait sortir de leurs gonds les organisations de défense de droit de l’homme. Dans un communiqué conjoint, la Ligue Sénégalaise des Droits Humains (Lsdh), La Rencontre Africaine pour la Défense des Droits de l’Homme (Raddho) et Amnesty International Sénégal (AiS) s’émeuvent profondément de l’exacerbation de la crise dans le secteur judiciaire. Prenant fait et cause pour le Syndicat des Travailleurs de la Justice (Sytjust), ces organisations ne comprennent pas l’absence d’ouverture de négociations réelles entre le Gouvernement et le Syndicalistes. Pour elles, le Gouvernement du Sénégal semble s’inscrire dans une dynamique de pourrissement et une stratégie de substitution du personnel des greffiers par un personnel militaire et paramilitaire formé sur le tas en violation des principes gouvernant les statuts des juridictions de droit commun. Le Sytjust compte ses soutiens (bis) Se rangeant totalement du côté de Me Boun Aya Malick Diop et Cie, les droits de l’hommiste fustigent l’enlisement de la crise. Pour Sadikh Niasse, Alassane Seck et Seydi Gassama, «la panoplie de pseudo solutions irréalistes mises en œuvre ne saurait perdurer sans entrainer une dislocation irrémédiable de la chaine judiciaire dont le greffe constitue le socle pyramidal. Raison pour laquelle, ils invitent de nouveau le Gouvernement à renouer sans délai le fil du dialogue avec les travailleurs de la justice afin qu’une solution heureuse puisse être trouvée dans le respect des acquis déjà actés et des concessions auxquelles ces derniers ne manqueront pas de consentir.
Le MESRI et les bacheliers de 2019
Après les instructions du Président Macky Sall demandant, lors du dernier conseil des ministres, l’orientation de tous les bacheliers de 2019, les services de Cheikh Oumar Hann sont sortis de leur réserve pour faire quelques précisions. Dans un communiqué parvenu à notre rédaction, le ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation (Mesri) soutient que tous les bacheliers de 2019 qui avaient formulé la demande d’orientation dans les Universités et autres Etablissements publics en respectant les procédures édictées par la plateforme Campusen, ont été tous orientés. Toutefois, si des omissions existent malgré le respect des procédures établies, souligne le Mesri, les concernés sont invités à se rapprocher, preuves à l’appui (notifications de Campusen, validation), de la Direction Générale de l’Enseignement Supérieur pour leur prise en charge.
La veuve de Alioune Badara Niang rejoint son époux
C’est ce qu’on pourrait appeler des «destins liés». L’histoire entre Alioune Badara Niang, ancien responsable du Pds et Pca de la Lonase et son épouse est une belle leçon de vie et donne beaucoup à réfléchir. En effet, trois jours seulement après la disparition du père de Ibrahima Condetto Niang et de Marie Louise Niang, sa veuve s’est éteinte hier à l’hôpital Principal de Dakar où elle était en réanimation. Ce qui veut dire qu’en l’espace de 72 heures, la famille Niang a été doublement endeuillée.
«Infox» du décès de Imam Moustapha Guèye
Hier en début de soirée, «l’information» selon laquelle l’imam Moustapha Guèye (celui qui a fait les beaux jours de la Rts avec ses prêches restés mémorables) est décédé a circulé sur les sites internet avant d’être reprise par sur les réseaux sociaux. Alors que beaucoup de Sénégalais ont été effondrés et atterrés par la nouvelle, il se trouve qu’on était en face d’une véritable fakenews. Non seulement imam Moustapha Guèye est bien vivant, mais aussi il se porte comme un charme. Le meilleur démenti qu’il a fait, c’est d’apparaître, très relax, dans une vidéo à travers laquelle il a rassuré ses proches, amis et autres Sénégalais qui sont très attachés à sa personne.
Ouattara et Condé briguent un 3e mandat
Les Présidents ivoirien et guinéen, Alassane Dramane Ouattara et Alpha Condé, ont déclaré leur candidature pour la prochaine présidentielle de leurs pays respectifs. Comme s’ils s’étaient passés le mot, les deux dirigeants ont annoncé la nouvelle hier. Leurs candidatures risquent de poser d’énormes problèmes puisqu’ils briguent un troisième mandat. Ce que leur contestent leurs opposants ainsi que les membres de la société civile de leur pays. Condé a longtemps laissé planer le suspense, tandis que Ouattara avait publiquement déclaré, en mars dernier, qu’il ne se représenterait pas. Le Président ivoirien avait désigné son dauphin en la personne de Amadou Gon Coulibaly, alors Premier ministre. Ce dernier est décédé il y a un mois.
Mamadou Talla rend hommage au SOURANG
«Il fut un grand soldat de l’éducation», écrit le ministre de l’Education dans une note parvenue à L’As. «Le Sénégal vient de perdre un de ses illustres fils le professeur Moustapha SOURANG. Un homme multidimensionnel aux qualités humaines exceptionnelles. Le Pr Moustapha SOURANG a servi l’université mais aussi la cité. Il a été ancien Doyen de la faculté de droit, puis recteur de l’UCAD avant d’être nommé ministre de l’éducation nationale et ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche. Sous son magistère, il a conduit beaucoup de réformes aussi bien pédagogiques qu’institutionnelles qui ont largement contribué à élargir l’accès à l’éducation, diversifier les offres éducatives et améliorer la qualité des enseignements apprentissages. Feu Moustapha SOURANG était un citoyen digne, un brillant intellectuel et un militant du dialogue et du consensus », ajoute-t-il avant de conclure : « Je voudrai, au nom de tous les acteurs de l’Education, au nom de tous les agents du ministère de l’Education et à mon nom propre présenter mes condoléances à Monsieur le Président de la République Macky SALL, au Khalif général des mourides, au khalif de Darou khoudous, à sa famille biologique et professionnelle. Puisse Allah SWT l’accueillir au Paradis Firdawsi».