**Avant cette mise au point, le président de la Fédération sénégalaise de football était aussi monté au créneau pour prévenir le président du club de Génération Foot qui avait rejeté la formule des play-off et play-down édictée par le Comité d’urgence de la FSF pour la reprise le championnat en novembre.
Certains présidents de club et particulièrement le président Mady Touré avait également déploré le manque de concertation qui a prévalu. « C’est une position de principe, on refuse de prendre part à ces play-offs et ces Play down. Ce n’en fait pas une affaire personnelle mais un combat d’ensemble des présidents de clubs amateurs et professionnels», a-t-il soutenu.
La réponse de Me Senghor ne s’est faite attendre : «Tout club qui décidera de ne pas jouer les play off sera relégué et aussi perdra tous ses joueurs professionnels. Parce que quand on est en non activité, les joueurs seront libres et pourront rejoindre le club de leur choix. Les appuis aussi seront donnés qu’aux clubs qui ont décidé de participer aux play off», a répondu Me Augustin Senghor ajoutant que la mesure de la FSF demeure applicable. «Nous avons pris une décision. Elle est applicable. Ceux qui ne sont pas de la majorité ont cru devoir protester par bras de fer, d’autres par écrits. Ils auraient dû attendre déjà la notification officielle via les Ligues régionales parce que nous avons des règles. Nous avons des procédures de notification avant de faire des recours», conclut-il
LA FSF RECADRE MADY TOURE
La Fédération Sénégalaise de Football n’a pas tardé à répondre à Mady Touré, avec une mise au point de la subvention et appuis financiers.
La Fédération Sénégalaise de Football n’a pas tardé à répondre à Mady Touré, avec une mise au point de la subvention et appuis financiers.
Dans un communiqué, l’instance du football sénégalais reproche au président du club Génération Foot Mady Touré d’avoir, sur les plateaux de télévision, «minimiser le soutien reçu» pour la participation de son club lors des dernières Ligue des Champions et Coupe de la CAF. La FSF considère que les «Grenats» restent le club ayant le plus bénéficié des subventions et appuis financiers sur les deux dernières saisons, avec 84 millions de FCfa débloqués lors des compétitions africaines de ses dernières années.
La fédération sénégalaise de football a répondu à Mady Touré sur la subvention allouée par la Fédération sénégalaise de football.
Dans un communiqué rendu public ce mercredi, l’instance du football sénégalais a reproché au président de Génération d’avoir «minimiser le soutien reçu» lors de l’émission télévisée «Point Corona» de la TFM du dimanche 17 mai. Répondant à une question sur le soutien reçu de la Fédération sénégalaise de football lors de la participation de son club à la dernière Ligue des Champions de la CAF, le président de Génération foot « ...qu‘il n‘avait pas les chiffres en tête ...qu‘il pense grosso modo que c‘est autour de 10 millions et quelques... »
L’instance dirigeante du football a tenu à indiquer que Génération Foot reste «le club ayant le plus bénéficier des subventions et appuis financiers de la FSF » lors de ses deux dernières campagnes en Afrique NDLR « Ligue des Champions et Coupe Caf ». Sur les deux dernières saisons (2018/2019 et 2019/2020) le FSF estime qu’un appui d’un montant global de prés de 85 millions de francs CFA a été alloué sur les deux dernières saisons (2018/2019 et 2019/2020) au club des Académiciens de Saly.
Plus de 49 millions FCFA, précise la structure fédérale, ont été débloqués pour la prise en charge des billets d’avion, du transport local, de l’hébergement et de la restauration des officiels (Arbitres et Commissaires de matchs) ainsi que les paiements des indemnités des commissaires de matchs commis par la CAF lors de ses rencontres des compétitions interclubs africains.
«Conformément à ses habitudes, la FSF continuera, à chaque fois que de besoin et selon ses moyens, à accompagner l’ensemble de ses clubs, tant au niveau national qu’international pour un rayonnement de plus en plus marqué du football sénégalais», conclut le communiqué.
Par Séraphin PRAO
LA FRANCE MAINTIENT L'UEMOA DANS LA SERVITUDE
Sous l’ère Macron, la France est décidée à maintenir ses positions sans toutefois apparaître impérialiste. L’adoption du projet de loi entérinant la transformation du franc CFA en ECO est un coup de maître du gouvernement français
Le grand Sun Tzu disait que «la meilleure stratégie est celle qui permet d’atteindre ses objectifs sans avoir à se battre». En tout cas, tout porte à croire que sous l’ère Macron, la France est décidée à maintenir ses positions sans toutefois apparaître impérialiste. L’adoption du projet de loi entérinant la transformation du franc CFA en ECO est un coup de maitre du gouvernement français.
En réalité, c’est la suite logique de l’accord signé le 21 décembre 2019, entre le président Alassane Ouattara, au nom des pays de l’UEMOA et le président français, Emmanuel Macron, à Abidjan. Les ‘’ennemis du développement’’ du continent africain veulent faire croire qu’il s’agit d’une révolution copernicienne alors que dans les faits, c’est une simple stratégie pour contrôler indirectement les économies de l’UEMOA sans paraître impérialiste. Nous montrons à travers ces quelques lignes, que le nouvel accord est purement symbolique puisque la France continuera de contrôler les économies africaines au profit de ses entreprises. Le projet de loi du 20 mai 2020 est purement symbolique
Depuis 1945, la France pille les fabuleuses ressources des Pays africains de la Zone Franc (PAZF), par le truchement de plusieurs canaux, dont le canal monétaire de l’accord de coopération monétaire. Avec l’accord du 21 décembre 2019, rien ne change sinon un aménagement de l’ancien accord pour briser l’élan patriotique des Africains quant à la reconquête de leur souveraineté monétaire. Pour ce faire, Macron n’a pas oublié la célèbre pensée de Léopold Sédar Senghor, qui disait que « l’émotion est nègre mais la raison est hellène ».
Changer le nom et quelques dispositions marginales suffiront par calmer ces pauvres africains, telle était l’idée qui a milité en faveur de la signature de l’accord du 21 décembre 2019, du côté de la France. D’ailleurs, la porte-parole du gouvernement Sibeth Ndiaye sur le perron de l’Elysée, est précise sur le sujet : « cette fin symbolique devait s’inscrire dans un renouvellement de la relation entre la France et l’Afrique et écrire une nouvelle page de notre histoire ». Pour celui qui a un minimum d’ingrédient intellectuel comprend sans effort, qu’il s’agit d’une arnaque monétaire de la France.
Dans les faits, les trois changements dans cette réforme sont : le nom de FCFA qui devient ECO, l’arrêt des dépôts de la moitié de nos réserves de change auprès du Trésor français et le retrait des instances de gouvernance, des fonctionnaires français. En quoi est-ce que la décision de retrait d’un intrus de votre maison, doit constituer une prouesse de sa part ? Bien au contraire, de façon honteuse, la France reconnait qu’elle s’est immiscée dans les affaires monétaires des pays africains sans invitation. De même, avec la pression des pays africains et mêmes occidentaux (l’Italie et la Russie), la France est obligée de mettre fin à ce honteux pillage de nos réserves de change, à travers le dépôt de la moitié de nos réserves de change auprès du Trésor français. Cependant, la France va toujours contrôler les économies des pays de l’UEMOA avec l’accord du 21 décembre 2019.
Le contrôle indirect des économies de la zone UEMOA par la France La France se retire des instances de gouvernance de la Banque centrale des Etats d’Afrique de l’Ouest (BCEAO) sans retirer son influence sur les économies des pays Africains. Rappelons que jusqu’à présent, le ministre des Finances et le gouverneur de la Banque de France participaient aux deux réunions annuelles, dont l’une se déroulait à Paris. Comme pour interdire aux Africains, tout excès d’enthousiasme, le ministre des Affaires étrangères, de la France, Jean-Yves Le Drian, rappelle ceci : « le rôle de la France évolue pour devenir celui d’un strict garant financier de la zone ».
Qui peut nous convaincre de ce qu’un pays tiers peut apporter sa garantie à un autre sans contrepartie. C’est donc une façon subtile pour la France de contrôler les économies africaines. D’ailleurs, le concept de « garantie » de convertibilité employé par les officiels français et les partisans de la relique coloniale est d’autant plus absurde que nous vivons depuis les années 1970 une ère post Etalon or, où la monnaie émise par les États est de nature essentiellement fiduciaire. La valeur de la monnaie dépend du dynamisme de son économie et de l’acceptabilité des agents économiques. La France est supposée fournir toutes les devises nécessaires aux pays de la zone franc, pour leurs importations. Or, le fonctionnement de la BCEAO (et de la BEAC) est paramétré pour qu’une situation de manque de devises arrive le plus rarement possible, voire jamais. Dès que ses réserves de change atteignent un niveau critique, la banque centrale prend des mesures restrictives, comme la limitation des possibilités de financement des économies de la zone – pour reconstituer ses avoirs extérieurs. Grâce à ce mode de gestion, la garantie a été rarement activée pour les pays de l’UEMOA entre 1960 et aujourd’hui.
En dehors de cette supposée garantie, la parité fixe pose encore un problème car la France continuera de jouer son rôle de garant pour cette monnaie qui maintiendra également une parité fixe avec l’euro (1 euro = 655,96 francs CFA). Cette parité fixe permet aux entreprises françaises en zone franc, d’éviter un risque de change, c’est-à-dire, une perte liée à une variation du taux de change. Etant donné que les pays africains constituent un déversoir de produits manufacturés et un réservoir de matières premières, il faut créer les arrangements monétaires qui sécurisent les investissements français en Afrique. C’est donc l’objet du maintien de la parité fixe.
Du moment que la parité fixe avec l’euro est maintenue, les réserves de change, serviront d’abord et avant tout à la défense de cette parité. Ces réformes ne rendent donc pas la BCEAO plus autonome : elle demeure une annexe de la Banque de France, rivée à la politique monétaire de la Banque centrale européenne. Par-dessus tout, le projet de loi du 20 mai, en France, vise à saboter le projet monétaire souverainiste des pays de la CEDEAO. La vérité est que la France a peur de ce vaste projet des pays de la CEDEAO. On sait que le Nigeria, un pays anglophone est la première économie de la zone et le succès du projet est synonyme de la perte du pré carré français en Afrique de l’Ouest. En court-circuitant le projet d’intégration monétaire des pays de la CEDEAO, la France sait que les pays anglophones n’accepteront jamais cette vassalisation monétaire. Du coup, les pays de l’UEMOA resteront les seuls pays à utiliser l’ECO tout en restant dans une servitude monétaire sous le joug français. La preuve est que le franc CFA ne disparaît pas complètement : les six pays d’Afrique centrale (Cameroun, la Centrafrique, le Congo, le Gabon, la Guinée Equatoriale et le Tchad), qui forment une zone monétaire distincte, continueront à l’utiliser.
En définitive, le projet de loi français est un épiphénomène et une reconnaissance honteuse du pillage des économies africaines par la France. La crise du Covid-19 a montré la fragilité des Etats qui n’ont pas adopté une vision stratégique de l’industrialisation. Or, les pays africains ne sont même pas au stade de l’industrialisation. Il est urgent que ces pays utilisent pleinement tous les instruments à leur disposition pour aller très vite à l’industrialisation.
La monnaie a sans aucun doute, un rôle primordial à jouer dans tout processus de développement. Les pays de l’UEMOA n’ont rien compris à ce niveau et c’est dommage. Entre le franc CFA et l’ECO version Macron, la différence n’est pas nette car, entre le cochon et le sanglier, la seule différence notable est que le premier est au village et le second en brousse. D’ailleurs, lorsqu’on a un litige avec le cochon, il ne faut pas appeler le sanglier comme témoin»
Séraphin Prao est économiste, enseignant chercheur spécialisé en Théorie Monétaire
REPRISE DU DIALOGUE POLITIQUE, URGENCES... LOCALES !
Au rythme de Covid-19 qui a imposé au monde entier une vie au ralenti, la date antérieurement arrêtée par le ministre de l’Intérieur, Aly Ngouille Ndiaye, pour la tenue des élections locales au plus tard le 28 mars 2021, risque d’être compromise
Au rythme de Covid-19 qui a imposé au monde entier une vie au ralenti, la date antérieurement arrêtée par le ministre de l’Intérieur, Aly Ngouille Ndiaye, pour la tenue des élections locales au plus tard le 28 mars 2021, risque d’être sérieusement compromise. Pour cause, si d’ici peu (fin mai début juin), le dialogue politique aujourd’hui suspendu ne redémarre pas, le Sénégal ne disposerait pas des huit mois nécessaires, selon certains experts électoraux, pour réviser les listes électorales, distribuer les cartes d’électeur, procéder au parrainage des candidatures, définir la phase des contentieux et autres, avant d’engager la campagne électorale, pour enfin arriver à l’organisation du scrutin proprement dit. Conséquence, à moins de devoir vivre une énième prorogation des mandats des élus locaux élus depuis le 29 juin 2014, pour un mandat de 5 ans, Etat et classe politique semblent obligés de démarrer instamment le dialogue politique national, déterminant pour l’établissement des règles consensuelles du jeu politique, et à partir duquel une date pourrait être arrêtée pour les élections locales. Et cela, d’autant que le contexte semble s’y prêter avec le pays qui s’adapte progressivement à vivre avec le nouveau coronavirus. En tout cas, du côté des acteurs du dialogue politique, la reprise des travaux est jugé possible si des dispositions idoines sont prises pour le respect des mesures sanitaires édictées.
ADAPTATION A VIVRE EN PRESENCE DU CORONAVIRUS AU SENEGAL :Le dialogue politique, en question !
Tel un coup de massue, la pandémie du Covid-19 a porté un sacré coup au dialogue politique sur le processus électoral, très déterminant pour l’établissement des règles consensuelles du jeu politique, en prélude aux prochaines échéances électorales. Dès lors que le chef de l’Etat, Macky Sall, demande aux Sénégalais «d’apprendre à vivre en présence du virus», la reprise des travaux, très avancés même s’il existe encore beaucoup de points d’achoppement, semble devoir faire partie des adaptations à entreprendre pour le bien du processus démocratique.
«Nous devons désormais apprendre à vivre en présence du virus, en adaptant nos comportements individuels et collectifs à l’évolution de la pandémie» ou encore «il nous faut adapter notre stratégie, de façon à mener nos activités essentielles et faire vivre notre économie». Ces phrases sont du chef de l’Etat, Macky Sall, lors de son adresse à la Nation, le lundi 11 mai dernier. Sur les raisons de cette nécessaire adaptation, le président Sall informe que «dans le meilleur, des cas, le Covid-19 continuera encore de circuler dans le pays jusqu’au mois d’août, voire septembre».
Par conséquent, des mesures ont été prises pour l’allégement des conditions de l’état d’urgence. Il en est ainsi des horaires du couvre-feu ramenés de 21h à 5h, l’ouverture des marchés et autres commerces 6 jours sur 7, la réouverture des marchés hebdomadaires communément appelés «Louma». Que dire de l’ouverture des lieux de culte, ou encore de la reprise des cours pour les élèves en classe d’examen, le 2 juin prochain ? Bref, le président Sall veut «une stratégie adaptée à nos réalités économiques, sociales et culturelles».
Quid alors du processus démocratique, ou plutôt du dialogue sur le processus électoral ? Ne fait-il pas partie des activités essentielles, dans la mesure où il participe à la mise en place d’un système électoral qui permet au peuple d’exprimer librement et régulièrement sa volonté au moyen d’élections honnêtes, ayant lieu périodiquement?
Le moins que l’on puisse dire, c’est que l’ensemble des acteurs politiques en ont fait une priorité. Sinon, comment comprendre que le dialogue politique sur le processus électoral soit le seul cadre d’échanges dans lequel se retrouvent toutes les composantes de la sphère politique sénégalaise, même l’opposition dite «radicale». Ces échanges politiques, contrairement à celui national boycotté par certains adversaires au régime de Macky Sall, sont considérés comme une donnée consubstantielle à la démocratie.
Les acteurs ont jugé nécessaire de se retrouver dans un espace, autre que celui de l’Assemblée nationale, pour discuter et trouver des consensus forts sur les questions politiques qui transcendent les partis politiques et même les mandats. Il en est ainsi des questions relatives aux règles du jeu politique, tout comme celles de la gouvernance démocratique. Malheureusement, la pandémie de Covid-19 est survenue au moment où les «dialogueurs», qui avaient fini de trouver un consensus sur les Termes de références, étaient en train de boucler le mode de financement de l’audit du fichier électoral et l’évaluation du processus électoral pour procéder ensuite à l’appel d’offre.
Cette suspension des concertations risque de menacer l’échéance fixée par le ministre de l’Intérieur, Aly Ngouille Ndiaye, au plus tard le 28 mars 2021 pour la date des Locales. La crainte est que d’ici la fin du mois de mai, si rien n’est fait, la date des élections soit compromise. Parce que, selon certains experts électoraux, il y aurait moins de 8 mois pour réviser les listes électorales, distribuer les cartes, procéder au parrainage, sans oublier la phase des contentieux et la consolidation de la liste, la campagne électorale, pour enfin arriver à l’organisation du scrutin proprement dit. Qui plus est, certaines questions d’une importance capitale restent toujours en suspens. Il en est ainsi des méthodes d’organisation des élections locales, à savoir le parrainage, le mode élection des adjoints aux maires et aux présidents de conseils départementaux. Les modalités de détermination du statut de l’opposition et de son chef, tout comme l’autorité en charge des élections et celle chargée des médias publics. Que dire du bulletin unique, de la rationalisation des partis politiques et du mode de financement des partis ?
Autant de questions sur une liste non exhaustive qui interpellent sur la nécessité de trouver la meilleure formule avec la présence de Covid-19, pour poursuivre les discussions. Cela, d’autant plus qu’une énième prorogation des mandats des élus locaux serait de trop, car étant élus le 29 juin 2014 pour un mandat de 5 ans. Donc, ils perdraient leur légitimité démocratique. De toute évidence, les principes démocratiques qui requièrent le respect du calendrier électoral républicain, pour ainsi honorer le droit de suffrage des électeurs, restent plus que nécessaires.
LE OUI... MAIS DES ACTEURS
La question de la reprise des réunions de la Commission cellulaire en charge du dialogue politique se pose de plus en plus, notamment après l’assouplissement des restrictions
Nando Cabral GOMIS et OusmaneE GOUDIABY |
Publication 22/05/2020
Après environ deux mois de suspension à la suite de l’état d’urgence assorti d’un couvre-feu, décrété par le chef de l’Etat dans le cadre la lutte contre la pandémie du Covid-19 au Sénégal, la question de la reprise des réunions de la Commission cellulaire en charge du dialogue politique se pose de plus en plus, notamment après l’assouplissement des restrictions. Interpellés sur la question, les représentants des différents pôles engagés dans ces concertations à l’exception de la majorité que nous n’avons pas pu joindre, semblent s’inscrire dans la dynamique de la reprise des travaux. Premier à se confier, Diéthié Faye, Coordonnateur du pôle des non-alignés, estime qu’«il serait bien de s’inscrire dans la dynamique de la reprise progressive des activités en respectant les règles établies». Abondant dans le même sens, Moctar Sourang, coordonnateur du Front de résistance nationale, bien que précisant que l’opposition va se concerter dans les prochains jours sur cette question, souligne au plan personnel «que rien ne s’oppose à ce que les réunions se fassent de manière virtuelle». Pour sa part, Valdiodio Ndiaye, membre du Collectif des organisations de la société civile pour les élections (Cosce) estime qu’«on ne saurait bloquer toute la République autour de cette question» mais demande toutefois l’élaboration d’un plan de travail qui va intégrer la protection des personnes âgées qui dirigent les différentes commissions, si on devait arriver aller vers la reprise des travaux.
DÉTHIÉ FAYE, COORDONNATEUR DU PÔLE DES NON ALIGNÉS : «Il serait bien de s’inscrire dans la dynamique de la reprise progressive des activités en respectant les règles établies»
Dans la dynamique des mesures prises dernièrement par le gouvernement, toutes les activités vont certainement pouvoir reprendre progressivement en respectant un certain nombre de règles de nature à éviter tout rassemblement d’une longue durée qui pourrait favoriser la propagation du coronavirus. Au niveau de la commission cellulaire en charge du dialogue politique, il serait bien de s’inscrire dans cette dynamique si toutes les parties prenantes à ce dialogue donnent leur accord. Pour ce qui est du pôle des non-inscrits, je dois dire que nous ne pouvons pas être contre cette idée parce que nous pensons que les activités de la commission ont été suspendues à cause de la situation particulièrement compliquée dans laquelle on se trouvait au début de la maladie. Aujourd’hui, dès l’instant que nous connaissons les gestes barrières qui pourraient aider à stopper la propagation de la maladie dans le pays, je pense que rien ne s’oppose à la reprise des activités dans le respect strict des recommandations des autorités sanitaires. Il s’agira pour chaque activité envisagée d’examiner la faisabilité du respect des recommandations et leurs implications sur la santé des acteurs mais aussi sur le devenir de cette pandémie. Autrement dit, si vous prenez le cas des mosquées, les gens se retrouvent pour prier, mais pour une durée très limitée dans le temps. Quand vous allez dans d’autres structures, c’est par visioconférence que les gens continuent à travailler. C’est la raison pour laquelle je dis pour tenir compte des exigences du calendrier, il s’agirait d’examiner toutes les procédures qui peuvent aider à ce que, de façon sécurisée, la réflexion et le travail puissent se poursuivre»
VALDIODIO NDIAYE DE LA SOCIÉTÉ CIVILE (COSCE) : «Il nous faut un plan de travail qui va intégrer la protection des personnes âgées…»
Le coronavirus a quasiment bousculé toutes nos habitudes, y compris les échéanciers au plan politique, au plan électoral. Je pense qu’on devrait, aujourd’hui, envisager de manière objective toutes les mesures alternatives, pas vivre avec le virus mais de l’éviter au maximum possible en respectant les mesures de distanciation physique et tout ce qui va arriver. Cependant, il faudrait que les activités reprennent. Et là, je pense qu’il va falloir que le président de la Commission cellulaire en rapport avec le comité de pilotage du dialogue national réfléchisse à la démarche. Et ce, en mettant l’accent sur la sécurité des participants parce que nous savons tous que c’est une maladie extrêmement contagieuse et dangereuse plus ou moins pour les personnes âgées. Et vous savez que cette catégorie d’âge est fortement représentée au sein de la Commission politique et pratiquement dans toutes les autres commissions. Il nous faut donc un plan de travail qui va intégrer la protection de nos personnes âgées qui dirigent ces commissions-là, si on devait arriver à reprendre les travaux. Ils sont un peu âgés, c’est pourquoi il faudra les prémunir de ça. Je pense que comme aujourd’hui, tout le monde va dans le sens de mettre à contribution les nouvelles technologies de communication et au plan professionnel, il faudrait qu’on mette à profit cette technologie, l’explorer afin de poursuivre les travaux. Parce qu’on ne saurait quand même pas bloquer toute la République autour de cette question.
MOCTAR SOURANG, COORDONNATEUR DU FRN (OPPOSITION) : «Nous pensons que rien ne s’oppose à ce que les réunions se fassent de manière virtuelle»
Au niveau de l’opposition, on va se concerter pour voir la conduite à tenir sur cette question. Mais, personnellement, nous pensons que rien ne s’oppose à ce que les réunions se fassent de manière virtuelle avec les outils qui nous permettent aujourd’hui de tenir des réunions même à distance. Donc, nous allons échanger avec nos plénipotentiaires à la commission cellulaire pour voir les différentes possibilités qui s’offrent à nous en vue de la reprise des activités de concertation et que des dispositions soient prises pour qu’au moins les questions qui étaient en cours de discussion puissent être terminées au niveau du Dialogue politique. Il ne nous restera que des questions dont la résolution est tributaire des partenaires du Sénégal, notamment l’Union européenne et l’Usaid. Il s’agit de l’audit du fichier et du processus électoral.
Le blues des agents de l’administration pénitentiaire
Alors que le chef de l’État a annoncé des mesures d’assouplissement dans le cadre de la lutte contre le coronavirus, rien n’a changé dans le quotidien des agents de l’administration pénitentiaire. Figurez-vous que, selon nos sources, depuis près de deux mois, ces derniers sont confinés dans les prisons où ils assurent la surveillance des détenus. Ils travaillent et vivent dans ces lieux de privation de liberté. Le plus difficile à supporter pour ces agents, c’est le fait de ne plus pouvoir voir leurs familles depuis près de deux mois, même si ces dernières vivent avec eux dans la même région ou le même département. Ces agents de l’administration pénitentiaire, après le service, restent dans l’enceinte de la prison où ils dorment. Ils n’ont même pas le droit d’aller à la boutique depuis le 25 mars, d’après les mêmes sources. Ce qui fait dire à ces agents : ‘’c’est comme si nous purgions une peine sans délit.’’ Ces derniers avaient accepté cette décision au début de la pandémie du coronavirus mais depuis l’assouplissement des mesures décidé par le chef de l’État, ils commencent à rouspéter tout bas que l’administration pénitentiaire pourrait leur permettre de pouvoir, de temps en temps, regagner leurs foyers et revenir travailler en mode confinement(se relayer au travail par exemple tous les 10 ou 15 jours par exemple). Cependant, compte tenu du devoir de réserve, ces agents ne veulent pas parler à visage découvert mais commencent à vivre un véritable stress dans ces prisons. Ils espèrent que le ministère de la Justice trouvera la meilleure formule pour garantir la sécurité sanitaire dans les prisons tout en leur permettant de rejoindre leurs familles de temps en temps.
Saisie de 1 million Fcfa de faux billets à Saly
La brigade de recherche de la gendarmerie de Mbour, nouvellement installée dans les locaux de l’ancienne brigade d’intervention de la gendarmerie de Saly, a arrêté des trafiquants de faux billets de banque. En effet, les pandores ont mis la main sur 5 personnes avec leur matériel qui allait servir de lavage de billets noirs. Ces présumés trafiquants ont été déférés auprès du procureur du Tribunal de Grande Instance de Mbour. Il s’agit de 2 personnes de nationalité guinéenne dont le cerveau de la bande et de 3 Camerounais. En plus du matériel servant à laver les billets noirs, une somme d’un million Fcfa déjà lavée a été saisie.
De la démission d’A.D.S de la magistrature
Dans notre précédente édition, parlant de la démission d’Amadou Dionwar Soumaré de la magistrature, nous avions malencontreusement cité le nom du juge Makha Barry comme l’une des raisons de son courroux contre la hiérarchie qu’il avait attaquée devant la Cour suprême, en vain. Il ne s’agit nullement du juge Barry qui est de la même promotion qu’A.D.S, mais d’un autre magistrat plus jeune qui l’avait remplacé à son poste de Dakar lorsqu’il a été affecté à l’intérieur du pays. En conséquence, faut-il le souligner, le juge Barry n’a rien à voir avec ses déboires à la magistrature et qui sont à l’origine de son départ. Toutes nos excuses au juge Makha Barry et à nos lecteurs.
Un Sénégalais fauché par un camion en Espagne
La série noire de Sénégalais morts à l’étranger se poursuit. Mardi dernier, Boubacar Diallo, née en 1968 à Diénoudiala dans la commune de Dialacoto (département de Tambacounda), a été mortellement fauché par un camionneur alors qu’il se rendait à son lieu de travail sur une moto, en Espagne. Il est mort sur le coup et le corps a été acheminé dans une structure sanitaire de Barcelone. Le Consul Général du Sénégal à Madrid a été saisi du dossier. Demba Dia suit de près le dossier. D’après nos informations, l’autopsie sur le corps est prévue la semaine prochaine. Espérons simplement que cette fois-ci, le gouvernement mettra la main à la poche pour faire rapatrier le corps.
33e victime du covid-19
Le Sénégal a enregistré hier le 33e cas de décès lié au Covid-19. D’après le ministère de la Santé et de l’Action sociale, il s’agit d’un vieil homme de 92 ans qui était en traitement au centre épidémiologique de l’hôpital Général Idrissa Pouye. Seulement, d’après certaines informations, il est décédé depuis plus de 48 heures et c’est hier seulement qu’il a été comptabilisé.
Thiès comptabilise 133 cas confirmés
Même si depuis des semaines, Thiès n’a enregistré aucun cas communautaire, il n’en demeure pas moins que la région n’est pas loin de la zone rouge de la pandémie du coronavirus. A ce jour en effet, la région compte 133 cas confirmés dont 20 à Mbour, 5 à Popenguine, 2 à Tivaouane, 49 à Pout et 57 dans la Cité du Rail. Au total, 53 patients sont déclarés guéris du Covid-19. Et aujourd’hui, le nombre total de contacts suivis est monté à 196, dont 121 confinés chez eux et 75 dans des hôtels de la place. Depuis le décès du vieux Thiam du quartier Abdoulaye Yakhine Diop et dont le test post mortem était revenu positif au coronavirus, la ville de Thiès n’a pas comptabilisé de cas communautaire.
Corps sans vie à Khombole
Une découverte macabre a été faite, mercredi dernier, dans la matinée au quartier Ndiéyène Gouye de Khombole. Il s’agit d’un homme âgé d’environ 36 ans qui a été retrouvé mort. Selon nos sources, l’homme habite le quartier Ngadiole et travaille dans les carrières d’exploitation de basalte de Diack. Les mêmes sources révèlent qu’il aurait eu un malaise alors qu’il attendait le car de ramassage devant le transporter à son lieu de travail. Mais finalement, il a brutalement rendu l’âme. Aussitôt informés, les éléments des sapeurs-pompiers de Khombole sont venus évacuer le corps à la morgue du district sanitaire de Khombole et la gendarmerie a ouvert une enquête. Une autopsie sera certainement faite pour déterminer, avec précision, les causes exactes de cette mort subite.
Cacophonie à l’AIBD
Il y a eu une grosse cacophonie hier, à l’Aéroport International Blaise Diagne (AIBD) de Diass, suite à l’arrivée d’un vol transportant des Sénégalais qui étaient bloqués en France depuis la fermeture des frontières aériennes. En effet, contrairement à ce qui avait été annoncé, allant dans le sens de demander aux arrivants de se confiner chez eux, nos compatriotes ont été bloqués à l’aéroport, après avoir subi des tests. Et selon nos sources, ils étaient même dans l’impossibilité d’avoir un interlocuteur. C’est dans l’après-midi que la décision de les transférer dans des hôtels de la place leur a été annoncée. Et c’était la colère noire chez ces passagers. Ainsi, même si certains ont accepté de rejoindre les hôtels, d’autres ont dit niet, préférant passer la nuit à l’aéroport. A signaler qu’il s’agissait d’un confinement provisoire en attendant la sortie des résultats des tests effectués hier jeudi 21 mai 2020.
Deux mauritaniens testés positifs à Ziguinchor
Deux ressortissants mauritaniens, en consultation à l’hôpital régional de Ziguinchor, ont été testés positifs au coronavirus, selon les informations de «Libération Online». Jusque-là, Ziguinchor ne comptait plus qu’un seul cas. En effet, les trois autres patients, sous traitement dans son Centre, sont venus de Sédhiou. Ces deux nouveaux cas seront comptabilisés demain, lors du point journalier du ministère de la Santé et de l’Action sociale.
Deux individus arrêtés à Mbour pour attentat à la pudeur
La police poursuit les patrouilles nocturnes pour faire respecter le couvre-feu dans les communes de Mbour et de Saly. Dans la nuit du 20 au 21 mai 2020, les limiers ont procédé à l’arrestation de 4 individus. Deux sont poursuivis pour violation du couvre-feu tandis que les deux autres vont répondre du délit d’attentat à la pudeur. Ces derniers sont en garde-à-vue au commissariat central de Mbour pour les besoins de l’enquête. À noter que c’est la première fois que les limiers n’ont pas mis en fourrière un véhicule depuis le début du couvre-feu.
Des agents de l’hôpital de Pikine confinés
Le personnel de santé de l’hôpital de Pikine est réduit depuis le 18 mai dernier. A l’origine de cette situation : le diagnostic de deux cas qui se sont révélés positifs au Covid-19. Il s’agit de deux personnes âgées qui étaient internées au service de médecine interne de l’hôpital. La première patiente a été transférée au centre de traitement des épidémies de l’hôpital Aristide Le Dantec et le second patient est interné depuis hier en réanimation au centre de l’hôpital de Fann. Ainsi, les autorités de l’hôpital de Pikine ont confiné à domicile le personnel médical et paramédical qui a eu un contact avec les deux malades. Le service a été désinfecté.
Viol d’une élève à Ziguinchor
R. Manga, électricien auto de profession, croupit en prison pour viol et acte de pédophilie sur une élève âgée de 15 ans. Selon des sources de «L’As», le présumé pédophile a été alpagué par les éléments du commissariat central de Ziguinchor suite à une plainte déposée par le père de la victime. Ce dernier n’a pas toléré la grossesse de sa fille par la faute de R. Manga. Les faits se sont produits au quartier Soupe Papaye où R. Manga habite avec le père de la fille. Ce dernier, à chaque fois qu’il sortait, appelait R. Manga pour qu’il lui surveille sa fille, parce qu’il lui vouait une confiance aveugle. Mais le mécanicien profitait de l’absence du père pour s’enfermer dans la chambre avec la fille. Finalement, l’élève est tombée enceinte et a désigné R. Manga comme l’auteur de sa grossesse. Le père de la fille a alors décidé de déposer une plainte au Commissariat de Police. Entendu par les enquêteurs, R. Manga a reconnu les faits qui lui sont reprochés et a fait l’objet d’une garde à vue. Mais le père de la victime s’est pointé à la police pour retirer sa plainte. Cela n’a pas empêché la continuité de l’action publique. Finalement, au terme de sa garde à vue, R. Manga a été déféré au parquet pour viol suivi de grossesse et actes de pédophilie et risque d’être traduit devant la Chambre criminelle.
Agression sauvage du Dirpub de «Wa Grand-Place»
Décidément! Le couvre-feu semble favoriser l’insécurité. Il constitue un moment propice pour les malfrats d’accomplir leurs forfaits. Notre confrère Moussa Guèye, Directeur de publication du journal «Wa GrandPlace », a été sauvagement agressé à Rufisque au quartier Santhiaba, aux environs de 00 heure, alors qu’il rentrait du boulot. Les assaillants l’ont roué de coups avant d’emporter ses téléphones portables et ses ordinateurs. Blessé grièvement à la tête et à l’arcade, Moussa Guèye est actuellement interné à l’hôpital Youssou Mbargane Diop. Il a déposé une plainte contre X pour que les malfrats soient retrouvés et punis conformément à la loi.
Festival de jazz de Saint-Louis annulé
A cause de la pandémie du Covid-19, les férus du jazz seront sevrés cette année. En effet, la 28e édition du Festival International de Jazz de Saint Louis ne sera pas organisée. La révélation a été faite hier, en fin d’après-midi, par le président de l’Association Saint-Louis/Jazz. Me Ibrahima Diop a annoncé la décision de sa structure d’annuler cette manifestation initialement prévue du 27 mai au 1er juin prochains. Pourtant, les préparatifs de la 28e édition étaient très avancés et les organisateurs avaient réussi à trouver plusieurs partenaires.
Manque de toilettes, d’eau et de thermo flashs… à Fatick
Lors des réunions des comités départemental et régional de Fatick tenues mardi et mercredi dernier pour discuter des modalités de reprise des cours prévue le 02 Juin prochain, les parents d’élèves ont émis de sérieuses inquiétudes quant au retour de leurs mômes à l’école. En effet, il a été soulevé de nombreux manquements qui ont pour noms : absence de toilettes et d’eau dans certains établissements, insuffisance de termo flashs. En effet sur 372 établissements scolaires que compte la région de Fatick, les 67 ne disposent pas de toilettes fonctionnelles dans la région de Fatick. En plus de cela, il y a le nombre important d’enseignants et d’apprenants hors régions qu’il faut faire revenir. Au total, plus de 2 500 enseignants et 300 élèves sont attendus dans la région d’ici le 02 juin. Mais le gouverneur de Fatick, Seynabou Guèye, promet de tout mettre en œuvre pour que ces enseignants et élèves puissent revenir à Fatick avant le redémarrage des cours.
si l’on a bien compris, Ibou Fall, qui travaille dans la presse depuis 33 ans — MON, alors rédacteur en chef de « sopi » l’avait recruté en 1988 et depuis lors, il travaille sans discontinuer dans le métier — successivement, donc, à « sopi », au sulfureux quotidien « Tract » dont il a été le directeur, au « matin », autre quotidien, avant de lancer son propre journal satirique « Le P’tit Railleur », Ibou Fall qui a emmené dans la presse le talentueux caricaturiste — le meilleur du Sénégal — O. Dia, Ibou ne serait pas un journaliste ! En tout cas ne mériterait pas de toucher un seul rotin de la fameuse aide à la presse ! Ibou Fall qui, on allait l’oublier, fait partie des six membres fondateurs du « Témoin » (qui vient de fêter ses 30 ans). En revanche, le saltimbanque mame Goor, qui ne compte en tout et pour tout dans son répertoire que le tube « Diazaka » — d’où son sobriquet — serait un journaliste. mieux, un patron de presse ! C’est la conclusion logique qu’il faut tirer des choix arbitraires du ministre de la Communication conseillé par son directeur de la Communication ! si l’on comprend bien encore, notre confrère Amadou Diom, qui, en tant qu’envoyé spécial du « Témoin », effectua le fameux reportage qui fit scandale en 2002 — mais où était donc le ministre Abdoulaye Diop cette année-là ? — sur la fameuse escapade des « Lions » au night-club Byblos de Bamako lors de la CAN de cette année-là, Amadou Diom, qui est notre correspondant à mbour en plus de disposer de deux sites d’information après avoir publié un journal quotidien et rédigé un livre de référence sur la Casamance, ne serait pas non plus un journaliste tandis que mame Gor Diazaka le serait ? Abdoulaye Diop insulte assurément tous les journalistes de ce pays ! Les vrais s’entend…
KACCOOR BI
CONFIRMATION DU JO AMINATA TALL A ETE BEL ET BIEN NOMMEE PRESIDENTE HONORAIRE DU CESE
La nomination par décret de Aminata Tall comme Présidente Honoraire du Conseil économique, social et environnemental (CEsE) a secoué la toile et les chaumières politiques. Surtout quand le décret mentionnait les avantages accordés par Macky sall à Aminata Tall. Entre autres un salaire de 4 millions 500 mille et de nombreux autres avantages. Le Pôle Communication du Palais était monté rapidement au créneau pour faire cesser la polémique. « La Cellule de Communication de la Présidence de la République informe qu’un faux décret numéroté 2020-964 circule actuellement dans les réseaux sociaux. Ce faux décret en date du 17 avril 2020, est relatif à la création d’un honorariat pour les anciens Présidents du Conseil Economique, Social et Environnemental. Face à la recrudescence de ce type de documents, la Cellule de Communication rappelle que tous les décrets pris par Monsieur le Président de la République sont publiés au Journal Officiel de la République du Sénégal et sur le site du Gouvernement ». Une manière d’éteindre le feu, mais les braises étaient encore fumantes. Et voilà que le Témoin tombe sur un « Numéro spécial » du Journal Officiel en date du mercredi 29 avril numéro 7307 165 ème année. Le numéro spécial de deux pages n’avait au sommaire qu’un DECRET ET un ACCORD au titre de la Présidence de la République : 21 avril 2020… Décret n°2020-976 accordant le statut de Président Honoraire à un ancien Président du Conseil économique, social et environnement (CEsE). quant à l’accord, il concerne le ministère DU PETROLE ET DE L’ENERGIE. Pour ce qui nous intéresse, il est mentionné sur rapport du ministre d’Etat, secrétaire général de la Présidence de la République, le Président de la République décrète : Article Premier. – Il est accordé à madame Aminata TALL, ancienne Présidente du Conseil économique, social et Environnemental, le statut de Président honoraire du Conseil Economique, social et Environnemental (Cese). Art 2- Le Président du Cese, le ministre d’Etat secrétaire général de la Présidence de la République et le ministre des Finances et du Budget sont chargés de l’exécution du décret qui sera publié au Journal Officiel. Fait à Dakar le 21 avril 2020. C’est clair et net
DES SENEGALAIS RAPATRIES DE FRANCE REFUSAIENT D’ETRE PLACES EN QUARANTAINE UNE REBELLION «SANITAIRE» A L’AEROPORT DE DIASS
Dans un pays de bordel sanitaire comme le Sénégal, tout est permis ! Tenez : Hier, 149 de nos compatriotes ont été rapatriés de Paris par le ministère des Affaires étrangères appliquant les directives du président de la République relatives au retour de nos compatriotes bloqués à l’étranger. Dans le même vol d’Air Sénégal, « Le Témoin » quotidien vous révèle que des dépouilles de sénégalais morts en France ont été également rapatriées. Une fois débarqués à l’aéroport de Blaise Diagne de Diass, les passagers ont été informés par une équipe médicale Covid19 qu’ils seront mis en quarantaine. Un confinement de 24 heures seulement le temps que les résultats des tests pratiqués sur eux soient disponibles. se faire confiner à Saly ou à Thiès, certains passagers ne voulaient pas l’entendre de cette oreille. Pis, ils sont entrés en rébellion « sanitaire » contre les agents du ministère de la santé sous la supervision des policiers prêts à intervenir. Car si les uns se sont pliés aux mesures sanitaires c’est-à-dire accepté de rejoindre les centres de confinement, les autres ont refusé catégoriquement arguant qu’ils n’ont jamais informés d’une telle procédure sanitaire au départ de Paris. Des conciliabules et autres tohu-bohu qui ont fini par paralyser l’aéroport obligeant les policiers de menacer les récalcitrants de confisquer leurs passeports et cartes de séjour pour qu’ils ne retournent plus jamais en Europe. Des menaces qui ont poussé la quasi-totalité des passagers à accepter la mise en quarantaine. Comme quoi, ils veulent encore voir l’Europe avant de mourir…
AEROPORT DE DIASS QUAND «LE TEMOIN» RETABLIT L’ORDRE SANITAIRE…
Et comme nous aimons beaucoup les centres de confinement — tout en les fuyant comme la peste ou…le coronavirus —, restons-y ! si les autoritaires du ministère de la santé ont décidé cette fois de mettre en quarantaine tous les passagers en provenance de l’étranger, c’est parce que « Le Témoin » quotidien avait dénoncé des manquements concernant les rapatriements précédents. En effet, nos lecteurs se souviennent des 150 sénégalais rapatriés de France et lâchés dans la nature après leur descente d’avion à l’aéroport Blaise Diagne. Car, à la surprise générale des médecins et agents du dispositif de riposte au Covid-19, ces passagers avaient été autorisés à regagner leurs domiciles. Aucun d’entre eux n’a été mis en quarantaine, alors qu’ils devaient tous subir une mesure de confinement sanitaire pour éviter tout autre cas importé de contamination. Eh bien, dès la parution de notre article, les chefs de service du ministère de la santé et ceux du ministère des Affaires étrangers se sont réunis en comité de crise pour confirmer d’abord les révélations de votre canard et ensuite tirer les leçons de cette négligence sanitaire à hauts risques.
ZERO CAS DE COVID19 DAHRA-DJOLOFF CHAMPION DE LA …RESISTANCE
En un temps record, la commune de Linguère vient de subir son 6e cas positif au coronavirus. Des cas détectés à l’hôpital Magatte Lô où médecins, infirmiers, agents de surface et caissiers sont positivement touchés. Pendant ce temps, la commune jumelle de Dahra-Djoloff résiste toujours à la Covid19 avec zéro cas. D’où son statut de champion de la résistance au coronavirus. Mais pour combien de temps ? s’interroge « Le Témoin » quotidien. surtout que quand Linguère tousse, Dahra s’enrhume… En tout cas, si le département de Dahra-Djoloff continue toujours de résister à l’épidémie, c’est parce que le préfet Mbassa Sène, le maire mao Ndiaye et le médecin-chef Abdou Ndiaye ont très tôt pris des mesures de prévention précoces. Car le début de l’épidémie c’est-à-dire bien avant l’état d’urgence sanitaire, les autorités départementales avaient mis en place des check-point sanitaires sur l’axe Touba-Dahra. Sous la supervision des gendarmes, des agents de la Croix-Rouge et des éléments du service d’Hygiène, les véhicules particuliers et bus de transport en commun circulant sur cet axe routier sont immobilisés. Et les passagers sont invités à descendre pour se laver les mains avec des gels hydroalcooliques mis à leur disposition. Un dispositif qui a déjà porté ses fruits. Mais compte tenu de la propagation rapide du virus à Linguère, il n’est pas exclu que Dahra-Djoloff ou la capitale des « loumas » tombera, un jour, comme une bête égorgée…
AHMED NDIAYE ECOPE 3 MOIS DE PRISON FERME POUR DES ATTOUCHEMENTS SUR UNE FILLETTE DE 5 ANS
Le nommé Ahmed Ndiaye, âgé 18 ans et domicilié à Grand Dakar, a comparu à l’audience des flagrants délits du tribunal de grande instance de Dakar (Tgi). Il répondait des faits d’attentat à la pudeur sur une fillette de 5 ans. « Je suis allée chez elle. On était dans le salon en train de regarder la télé. Elle a pris mon portable pour jouer. Mais je ne lui ai pas fait des attouchements », s’est défendu le prévenu. Malgré ses dénégations à la barre des flagrants délits, le mis en cause avait reconnu à l’enquête préliminaire avoir mis sa main dans le slip de la fille m.F.N âgée de 5 ans. «Tu avais dit que tu voulais juste toucher son sexe avant de t’excuser », lui a rappelé le juge. La partie civile s’est désistée de sa plainte. Pour la répression, le parquet a requis deux ans de prison dont trois mois ferme. Le prévenu, sachant la gravité des faits qui lui sont reprochés, a déclaré pour sa défense qu’une peine d’emprisonnement de trois mois lui suffit. Dans son délibéré, le tribunal a suivi le parquet dans sa demande et a condamné le prévenu à deux ans de prison dont trois mois de prison ferme.