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19 juillet 2025
Par Mamadou Oumar NDIAYE
AU TRAVAIL, PARESSEUX !
Il n’y a aucune situation sanitaire au Sénégal qui exige certaines mesures ubuesques de suspension des activités économiques et professionnelles, notamment commerciales. Les enseignants n’ont aucun prétexte pour refuser de reprendre le travail
En principe, le 2 juin prochain, un peu plus de 500.000 élèves — sur les plus de trois millions que compte notre pays — devraient reprendre le chemin de l’école. Ce demi-million d’apprenants fréquente des classes d’examens et est donc soit en Cm2 pour l’élémentaire, soit en troisième pour l’enseignement moyen et en terminale pour le secondaire. Le gouvernement assure qu’il a pris toutes les dispositions — et les mesures d’accompagnement nécessaires, notamment sanitaires — pour que cette nouvelle rentrée des classes se déroule correctement. Si la Fédération nationale des parents d’élèves est d’accord pour cette réouverture des classes à la date indiquée, élèves et enseignants ne semblent pas partager le même enthousiasme. On sait que pour l’écrasante majorité des premiers, l’idéal, c’est tout simplement que les vacances durent toute l’année et que cette vieille institution qu’est l’Ecole soit remisée au rayon des vieux souvenirs
Autrement dit, plus le fait de rester à l’école pour cause de confinement durera, et mieux ce sera pour ces chers chérubins. Quant à leurs enseignants, ils développent à peu près la même philosophie. Car c’est peu dire qu’ils multiplient les conditionnalités et les prétextes pour ne pas avoir à reprendre la craie le 02 juin prochain ! Un peu à la manière des « si » du mauvais chasseur…Entre les exigences de conditions sanitaires maximales, avec notamment dotation en thermoflashs et gels antiseptiques en quantité, de transports en commun sécurisés, désinfectés, aseptisés, garantis non susceptibles de favoriser la transmission du virus, la doléance de dispatching adéquat des effectifs pléthoriques des classes, et la demande de tenir compte de l’hivernage et de ses effets sur les abris provisoires des écoles de brousse, mais surtout, surtout, la revendication radicale d’une suspension des cours jusqu’à la disparition de la pandémie dans notre pays (et quoi encore !), les enseignants font tout pour ne pas reprendre le travail. A les en croire, il faudrait attendre que le coronavirus ne tue plus dans notre pays pour qu’enfin ils consentent à faire ce pourquoi ils sont payés !
Quand on sait que, avec un taux de létalité de 1 % à peine, ladite pandémie Covid-19 fait moins de morts dans notre pays que le paludisme, autant donc dire qu’il ne faudrait plus jamais rouvrir nos établissements scolaires étant entendu que le « zéro mort » qu’exigent nos honorables enseignants n’existe nulle part dans le monde. Pendant qu’ils y sont, pourquoi ne disent ils pas aussi que tant que le paludisme sévira à l’état endémique dans notre pays, tant qu’il y aura des cas de « sibirou » donc, il est hors de question pour eux de rejoindre les salles de classes ?
A vrai dire, et comme le « Témoin » ne cesse de le soutenir depuis le mois de mars dernier, dès l’apparition du premier cas positif au coronavirus, il n’y a aucune situation sanitaire au Sénégal qui exige certaines mesures ubuesques de suspension des activités économiques et professionnelles, notamment commerciales. Et si le manque de connaissances sur la maladie avait pu justifier au début une fermeture des écoles, il est largement apparu depuis que cette mesure ne se justifie plus. Car si même en Europe où la pandémie a fait plus de 100.000 morts, l’heure est à la reprise des cours, à plus forte raison au Sénégal qui totalise moins de 3.000 cas pour 30 morts seulement. Les enseignants, ou le bataillon de la peur ! Encore une fois, les enseignants n’ont aucun prétexte pour refuser de reprendre le travail.
Dans la fonction publique de ce pays, grosso modo, les enseignants constituent le plus gros bataillon suivi par celui des forces armées puis les personnels de santé. Eh bien, ces deux derniers bataillons sont sur le front ! Celui des personnels de la santé, surtout, est courageusement en première ligne contre la maladie et lui paye déjà un lourd tribut. Policiers, gendarmes et militaires sont également sur le terrain, nuit et jour, veillant à faire appliquer les mesures restrictives prises dans le cadre du couvre-feu sanitaire. Malgré les risques sanitaires encourus. Je ne sais plus qui de Jean Jaurès ou de Jules Ferry disait que dans chaque village de France, à côté du curé, devait se trouver un instituteur pour faire passer le message de la république. Hélas, en ces temps de guerre contre la pandémie, nos enseignants, eux, on déserté le front. Contestataires et grévistes en diable, ils multiplient les chichis de vieille dame pour ne pas avoir à retourner en classe ! Contrairement aux personnels de santé et notamment aux teigneux syndicalistes de « And gueusseum » qui, eux, bien que très revendicatifs, ont accepté de mettre en berne toutes leurs doléances pour combattre la pandémie. Voilà des gens qui, avec nos braves forces de sécurité, méritent bien leurs salaires et plus encore de la nation. Contrairement à nos hardis enseignants qui veulent bien continuer à être payés… tout en restant confinés, pour ne pas dire terrés, chez eux. Cela doit prendre fin et ils doivent aller travailler au lieu de paresser ! Après moi, le Déluge…
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ARTS ET CULTURE - ETUDE ET PROSPECTIVE SUR UN CAS COMMUNAUTAIRE
Etat d'avancement de la loi sur les artistes, dettes de l'État à la Sodav au titre des créances de droit d'auteur du Fesman et de la RTS, question de la restitution ou non des œuvres africaines -Ousseynou Nar Gueye et Daniel Goles en parlent
L'émission quotidienne Le Point Corona présentée par Abdoulaye Cissé sur la TFM a reçu ce mardi 19 mai trois invités autour du thème : Arts et Culture : étude prospective sur un cas communautaire".
Les débateurs étaient Abdoulaye Coundoul, directeur des Arts au ministère en charge de la Culture, le musicien Daniel Goles du groupe Oriazul, président de l'Association des métiers et de la musique, et Ousseynou Nar Gueye, fondateur - éditeur de Tract.sn et General Manager d'Axes&Cibles Com Sarl.
Etat d'avancement de la loi sur les artistes, dettes de l'État à la Sodav au titre des créances de droit d'auteur du Fesman et de la RTS, question de la restitution ou non des œuvres africaines présentes dans les musées français, appropriation populaire des pratiques populaires, réduction de l'hégémonie de la musique dans les arts senégalais, adéquation de la formule d'un ministère de la Culture couplé à la Communication, opportunités et menaces du Covid-19 sur le secteur des arts et de la culture ...Plusieurs aspects ont été abordés en 1h15 d'émission.
BIENTÔT UNE SOLUTION AU PROBLÈME D’ACCÈS À L’EAU
Une solution sera bien trouvée aux difficultés d’accès à l’eau potable dans la ville de Foundiougne, a promis le directeur territorial de SEN’EAU à Fatick, Kaolack et Kaffrine, Saliou Sané.
Fatick, 20 mai (APS) - Une solution sera bien trouvée aux difficultés d’accès à l’eau potable dans la ville de Foundiougne, a promis le directeur territorial de SEN’EAU à Fatick, Kaolack et Kaffrine, Saliou Sané.
‘’La Société nationale des eaux du Sénégal (SONES) s’est engagée à réaliser et mettre en service, à partir de cette année, une nouvelle station de traitement d’eau destinée à trouver une solution aux difficultés d’accès à une eau en quantité et en qualité dans la ville de Foundiougne’’, a dit M. Sané.
Il remettait au gouverneur de la région de Fatick, Seynabou Guèye, des kits sanitaires et de protection offerts par SEN’EAU au comité régional de lutte contre les épidémies.
‘’La solution pérenne contre ces difficultés d’accès à une eau de qualité dans la ville de Foundiougne, passe par la mise en service d’une station de traitement d’eau, que la SONES a promis de réaliser cette année 2020’’, a-t-il affirmé.
Il a ajouté qu’"avec la mise en service de cette nouvelle station de traitement d’eau (en cours de construction), bientôt Foundiougne trouvera une solution à son problème d’accès à une eau de qualité et en quantité’’.
‘’Maintenant, il y a certaines localités qui ne sont pas dans le périmètre d’action de SEN’EAU, mais je peux vous assurer que la station va bientôt démarrer et que deux forages sont réalisés pour apporter de l’eau à Foundiougne’’, a-t-il poursuivi.
Il a assuré que ‘’SEN EAU est en parfaite synergie avec la SONES pour trouver une solution aux problèmes d’eau de la ville de Foundiougne, confrontée depuis 2017 a une salinité de sa nappe phréatique’’.
Il signale que d’ici la mise en service de cette nouvelle station d’eau, une solution provisoire est mise en œuvre pour transférer de l’eau vers la ville de Foundiougne, à partir de la commune de Mbam.
‘’Nous avons aussi mis en place un dispositif provisoire de
100 camions citernes qui font des rotations pour approvisionner les populations locales en eau’’, a ajouté M. Sané.
Madiambal Diagne claque la porte du Cis
Le Club des investisseurs sénégalais vit une crise ambiante depuis quelques jours. Certains membres ne pardonnent pas au Président Babacar Ngom d’avoir publié un communiqué pour apporter son soutien à un de ses membres, le Dg de Akelee, Amadou Ly en l’occurrence, dans son bras de fer avec la direction générale de Senelec autour d’un contrat. Hier, Madiambal Diagne, qui en a été membre avec la bénédiction du Pdg de Sedima, a décidé de claquer la porte. Dans un entretien téléphonique avec «L’As», l’ancien administrateur du groupe Avenir communication explique qu’il ne peut nullement se mouvoir dans un environnement de censure en déphasage avec les pratiques démocratiques. «Babacar Ngom a décidé de restreindre le réseau d’échanges entre membres que nous avions. Ce que je considère comme de l’ostracisme, et même de l’enfantillage en ce sens qu’on permet aux uns et non aux autres d’y prendre part. J’avais été membre à la demande pressante de Babacar Ngom. Je quitte le Cis. Je ne peux pas me mouvoir dans cet environnement avec des pratiques non démocratiques», a expliqué en substance Madiambal Diagne. Nous avons tenté de joindre le président du Club des investisseurs pour recueillir sa version, mais en vain. Toujours est-il que le Cis risque de laisser des plumes dans cette affaire Senelec-Akelee qui est loin de connaître son épilogue.
Djiby Seydi démissionne de la magistrature
A 44 ans, le premier fils de Kolda à devenir magistrat démissionne de la magistrature après quinze ans de service. Brillant juge de siège très bien apprécié par ses collègues, Djiby Seydi ne devrait pas s’éloigner du temple de Thémis, puisque «L’As» a appris qu’il va rejoindre le barreau et s’approcher davantage des populations du Fouladou qu’il entend faire bénéficier de son expertise. D’ailleurs, selon certaines indiscrétions, il pourrait même s’engager en politique à Kolda où il dispose d’une base affective inestimable. Va-t-il franchir le Rubicon politique ? En faveur de qui ? En tout cas, désormais, il n’est plus soumis à une quelconque obligation de réserve. Cerise sur le gâteau, il jouit d’une bonne aura certaine auprès des jeunes. Wait and see.
D’autres démissions en vue
En bisbilles avec la hiérarchie depuis fort longtemps, Amadou Dionwar Soumaré déchire sa robe de juge et tourne le dos définitivement à la magistrature. Hier, le Csm a acté sa démission en même temps que celle de Djiby Seydi. Pour Ads, ce n’est nullement une surprise puisqu’il avait même saisi la cour suprême contre l’injustice et l’ostracisme dont il dit faire l’objet. Son recours ayant été bloqué par la haute cour, il a demandé une mise en disponibilité de deux avant de démissionner formellement. Ami et de la même promotion que le juge Ibrahima H Dème, il abhorre l’injustice. Il s’était offusqué contre la nomination d’un juge, Makha Barry, moins ancien que lui à un poste supérieur, en violation du principe en cours dans la magistrature. Après sa protestation, il a été affecté à l’intérieur du pays ; ce qu’il avait appréhendé comme une sanction. Depuis lors, il ne cessait de dénoncer les errements de la justice et en avait ras-le-bol. Il était rare de voir des magistrats démissionner mais apparemment, d’autres vont suivre. D’après des sources de «L’As », les magistrats sont même en train de perdre l’essence de leur existence : le pouvoir du juge que confisque progressivement la chancellerie.
Lettre de Macky Sall à la famille de Ndèye Seck Signature
A l’occasion de rappel à Dieu de la grande cantatrice, Ndèye Seck Signature, des suites d’une longue maladie, le Président Macky Sall a dépêché hier, une délégation conduite par son Directeur de cabinet Augustin Tine, pour la présentation de condoléances. Au-delà de l’enveloppe destinée au traditionnel «Jaxal», Maodo Malick Mbaye Directeur Général de l’Agence Nationale de la Maison de l’Outil (ANAMO) et proche parent de la défunte, a affirmé que le Président Macky Sall a adressé une émouvante lettre à la famille pour perpétuer l’œuvre de la cantatrice. «C’est tout un symbole qui agrée et qui manifeste l’intérêt tout particulier et l’attention que le Président Macky Sall porte à ses concitoyens», souligne Maodo Malick Mbaye. Il a, par ailleurs, révélé que le vœu de Ndèye Seck «Signature» a toujours été la création de l’ensemble lyrique traditionnel de Thiès, pour que l’art et la culture Thiessois puissent être perpétués. Pour Augustin Tine, «Adja Ndèye Seck Signature a donné énormément de plaisir aux Sénégalais et nous pensons qu’elle sera rétribuée à cette hauteur par le tout puissant».
5 personnes arrêtées pour vagabondage à Mbour
La circulation nocturne est au ralenti à Mbour. Le bilan du couvre-feu de la nuit du 18 au 19 mai a été à la limite nul dans la zone d’intervention de la police à savoir les communes de Mbour et de Saly. Au cours de cette soirée, les limiers n’ont mis en fourrière qu’un seul véhicule et une moto pour non respect du couvre-feu. Toutefois, 5 personnes ont été gardées-à-vue pour vagabondage et violation du couvre-feu.
Arrêté du ministre Oumar Youm à Mbour
L’arrêté du ministre des Transports Terrestres qui autorise désormais les véhicules 5 places à transporter 4 personnes dont le chauffeur n’est pas encore en vigueur à Mbour. Les chauffeurs de taxi qui ont tenté de l’appliquer l’ont vérifié à leurs dépens. Dans la journée d’hier, les taximen qui ont eu l’audace de prendre 3 clients ont été verbalisés. Pour les clients qui sont obligés maintenant de payer un tarif qui passe du simple au triple, la mesure doit être appliquée et le prix du transport réduit.
Accident mortel à Thiaroye
La route a encore fait des victimes hier. Un conducteur d’un véhicule minibus en provenance de Yeumbeul a fauché mortellement un enfant du nom de Massiré Camara, âgé de 03 ans. L’accident est survenu à Thiaroye Tally Diallo Mbédou Cinéma. Selon nos sources, les faits se sont produits dimanche dernier aux environs de 17 heures. Le chauffeur du minibus immatriculé DK 8704BF du nom de Ndongo D. âgé de 41 ans, a été arrêté et placé en garde-à-vue dans les locaux du Commissariat d’arrondissement de Thiaroye pour homicide involontaire par accident de la circulation.
Découverte macabre à Technopole
Le corps sans vie d’un individu âgé de 50 ans répondant au nom de Cheikh Pouye a été découvert sur la route nationale n°1 derrière le mur de clôture des réserves du Technopôle en allant vers le rond-point de Camberène. D’après des sources de «L’As», l’homme a été retrouvé mort dans une cabane accolée au mur de clôture du Technopôle, en état de décomposition avancée. D’après toujours nos sources, l’homme habitant Dalifort, ne jouissait pas de toutes ses facultés mentales et avait l’habitude de passer parfois ses journées dans cette cabane. Alertés, les sapeurs-pompiers ont récupéré le corps qu’ils ont déposé à l’hôpital Aristide Le Dantec pour des besoins de l’autopsie, après une réquisition de la Police de Pikine qui a ouvert une enquête.
La gare routière de Ziguinchor
Avec l’arrêt du trafic interurbain, la gare routière de Ziguinchor est devenue un repaire de trafiquants de drogue et de leurs clients. Mais c’est sans compter avec la vigilance des limiers du Commissariat central de Ziguinchor qui, de jour comme de nuit, effectuent des patrouilles dans les quartiers et recoins pour sécuriser la ville. Ainsi le week-end passé, les hommes du Commissaire Adramé Sarr ont surpris le dealer, A. Gaye, en train d’écouler sa marchandise prohibée. M. Gaye a été trouvé assis sur une brique sous laquelle il avait minutieusement gardé sa drogue et la somme de 2500 francs, représentant le produit de sa vente. Il s’agit d’un sachet de 125 grammes de chanvre indien. D’après des sources policières, le mis en cause, habitant du quartier Santhiaba, est un récidiviste élargi de prison récemment à la faveur de la grâce présidentielle du 03 avril dernier. Les limiers ont mis fin à son business, avant de le placer en garde-à-vue. Il a été déferré au parquet pour offre et cession de drogue.
Saisie de drogue à Ziguinchor
Restons à Ziguinchor pour dire que les dealers n’ont pas observé une pause en cette période de ramadan. Les limiers du poste de Police de Yamatogne ont réussi à mettre la main sur un vendeur de chanvre indien nommé M. Touré qui se dit maçon de profession. Le bonhomme, sur sa moto jakarta, a été épinglé au quartier Lindiane. Selon des sources de «L’As», Touré a tenté même de prendre la fuite et de jeter la drogue sur un tas d’ordures. Mais, il a été freiné dans sa course par les policiers. La fouille effectuée sur sa moto a permis aux limiers de découvrir une paire de ciseaux, un papier emballage et un paquet contenant du chanvre indien d’une quantité de 125 grammes. Interrogé sur ses agissements délictuels, M. Touré fait savoir qu’il se ravitaille auprès d’un individu dont il ignore l’identité. Pire, il soutient avoir acheté la drogue pour sa consommation personnelle. Des allégations qui n’ont pas convaincu les policiers de Yamatogne qui, au terme de sa garde-à-vue, ont déféré M. Touré au parquet pour offre et cession de chanvre indien.
Massaly tombe avec 11 kg de chanvre indien à Ziguinchor
Décidemment, les dealers semblent ne pas avoir de chance dans la capitale du Sud. Hier encore, les hommes du Commissaire central de Ziguinchor, Adramé Sarr, ont interpellé A. B. Massaly, en possession de 11 kilogrammes de chanvre indien. Son acolyte,A. S., qui a pris la fuite, est activement recherché par les enquêteurs.
10 agresseurs arrêtés
Dans le cadre de sa traditionnelle mission de sécurisation, la Police de Malika a mis fin aux agissements d’une bande qui semait la terreur dans la localité. Composée de dix personnes, la bande qui terrorisait la zone faisait usage de moyens de transports et d’armes à feu pour s’attaquer à d’honnêtes citoyens et perpétrer ses actes criminels. Les éléments du Commissariat de Malika ont saisi par devers eux un important lot de matériels. Faisant partie des malfrats, M.N alias «Philipe» et A.S étaient d’ailleurs activement recherché par la Police. Les hommes du Commissaire Khady Diouf ne devraient pas tarder à les déférer devant le procureur.
Tambacounda
Des conducteurs de motos taxis «Jakarta» sont excédés par la misère dans laquelle ils se sont retrouvés depuis l’interdiction de transport de personnes. Fatigués de la galère qu’ils vivent, ils ont manifesté hier leur colère à travers les rues de Tambacounda. Pendant toute la matinée, ils ont barricadé les rues et brulé des pneus pour exiger du Préfet le retrait de son arrêté interdisant l’exercice de leur profession. Un arrêté pris dans le cadre de la croisade contre le Covid-19. Pendant que ces jeunes brûlaient des pneus, les autorités procédaient à l’installation du nouveau commissaire de Police et patron de la sécurité régionale. Il vient de Diourbel où il est remplacé par le désormais ancien commissaire de Tambacounda.
La région Saint-Louis n’a plus de cas positif au Covid-19
Le septième patient du coronavirus sous traitement au centre épidémiologique de Saint-Louis a été déclaré guéri. Ce quifait que la région du nord du pays ne compte plus officiellement de cas de Covid-19, a appris «L’Aps» de la région médicale. «Le dernier patient atteint du Covid-19 interné au centre de traitement épidémiologique de Saint-Louis est sorti aujourd’hui après un deuxième contrôle négatif», a notamment déclaré, le chef du Bureau régional pour l’éducation et l’information de la région médicale. Abdourahmane Traoré a précisé que le patient en question avait été contaminé par son père, un mareyeur déclaré guéri depuis quelques jours après avoir été contrôlé positif à son retour à Saint-Louis.
tout serait sens dessus-dessous dans ce pays. De faux monnayeurs auraient ainsi pointé du doigt un ancien ministre bouffon et un autre ex-président de notre Auguste Assemblée nationale comme étant leurs complices. Même si nos politiciens ont perdu de leur standing depuis la première alternance, ces accusations nous paraissent cousues de fil blanc. En réalité, il s’agirait d’un stratagème de malfrats pour se tirer d’affaire. Ces accusations sont donc grossières. La jurisprudence Boughazelly ne peut prospérer. Farba Senghor et Pape Diop ont beau dos et seraient extrêmement bêtes pour se retrouver dans cette mélasse. Au sélect Club des investisseurs, on ne parle pas le même langage. il existerait deux camps. La facture d’électricité pourrait être salée ou astronomique, pour les uns et les autres. il faudra bien que Mister Bitèye compte ses amis. Macky aurait ainsi procédé à un vaste mouvement de chaises musicales dans la magistrature sénégalaise. On ne va pas s’ennuyer en famille. Pourquoi donc pensez- vous à Abdou Latif Coulibaly ? Il pourra bien porter la parole de son chef au frangin. Celui qui a barré la route de la présidence au plus sérieux adversaire du Chef en le maintenant en prison, lors de la dernière présidentielle avant de livrer à une virgule près les résultats auparavant proclamés le soir du scrutin par l’ancien Premier ministre. Le veinard, donc, se retrouve détaché auprès de la présidence de la république. ils vont bien rigoler en refaisant l’histoire. On nous apprend que Mame ngor Diazzaka aurait reçu sa part de… l’aide à la presse ! il serait ainsi un patron de presse par la grâce de Abdoulaye Diop, le plus calamiteux des ministres de la Communication de ces 20 dernières années ! Le bienheureux Mame goor Diazaka, donc, chanteur ayant en tout et pour tout succès ce titre « Djazaka » qui lui colle à la peau, va certainement toucher une rallonge avec le fonds destiné aux artistes. non, ce pays est magique. Et dire que ces pages de notre truculente histoire ont comme scribe un jeune président né après les indépendances. renversant !
Kàccoor bi
KANDJI… COMME ICARE
Jusqu’à il y a un mois environ, Demba Kandji tenait la corde pour succéder à Badio Camara au très prestigieux poste de premier président de la Cour suprême. Puis tout s’est gâté à la suite d’une affaire qui a défrayé la chronique il y a quelques semaines et pour laquelle les décisions qu’il a rendues ont été… jugées malheureuses par le pouvoir (exécutif s’entend). C’était tellement gros comme décision que cet exécutif a piqué une colère noire et décidé de finalement promouvoir Cheikh Tidiane Coulibaly pressenti pour aller ailleurs. Les choses se sont tellement mal passées pour le pauvre Demba Kandji qu’il a été carrément décidé de le sortir de l’appareil judiciaire pour l’emmener à la présidence de la république où il va pantoufler dans l’attente d’un poste somme toute prestigieux. D’après ses intimes, c’est avant-hier qu’il aurait été été informé que le choix du Président s’était finalement porté sur un autre. Du coup, encore une fois, son malheur a fait le bonheur de Cheikh tidiane Coulibaly rappelé in extrémis !
TRIBUNAL DE GRANDE INSTANCE DE DAKAR IBRAHIMA SAMBE NOMME PRESIDENT
Malick Lamotte quitte la présidence du tribunal de grande instance (tgi) hors classe de Dakar. Après avoir dirigé pendant plusieurs années le tribunal de Dakar et piloté de nombreuses affaires, l’ancien directeur de cabinet du ministre de la Justice Sidiki Kaba, qu’il a aussi servi à new York, migre vers d’autres cieux. il est remplacé par le magistrat Ibrahima Sambe précédemment Directeur des Affaires Civiles et du Sceau. La décision a été prise, hier, lors de la réunion du Conseil supérieur de la Magistrature.
AFFAIRE OUSSEYNOU DIOP PROCES RENVOYE…
Le meurtrier du jeune taximan Ibrahima Samb, Ousseynou Diop dit Ouzin de la série “ndandité” sera bientôt jugé. Son procès prévu, hier, devant la Chambre criminelle, a été finalement renvoyé jusqu'au au 2 juin prochain Pour rappel, le 27 octobre 2016, suite à une vive altercation avec le jeune taximan Ibrahima Samb, Ousseynou Diop avait sorti son pistolet pour tirer à bout portant sur son protagoniste qui est mort sur le coup. Le meurtrier avait d’ailleurs plaidé l’excuse de la provocation pour justifier son acte, mais il risque les travaux forcés et la perpétuité.
GROSSE BAGARRE À TOUBA : PISTOLET, COUPE-COUPE, COUTEAUX DEGAINES PAR LES TRANSPORTEURS POUR "DISCUTER" AUTOUR DE 15,7 MILLIONS
Selon Dakaractu, c’est juste le fruit du hasard si l'irréparable ne s’est pas produit ce mardi 19 mai 2020 au niveau de la nouvelle gare routière de touba. Des transporteurs et chauffeurs se sont affrontés véhémentement autour d'une somme d'argent estimée à 15,7 millions francs qui représentent le montant de la caisse du regroupement des Chauffeurs et transporteurs de touba dirigée par idy Kâ. Un pistolet a été brandi, des coupe-coupe agités et parfois sous une pluie de pierres. En effet, confrontés à de réelles difficultés financières bouleversant carrément leur quotidien allant jusqu'à envoyer certains d'entre eux mendier le long du tronçon Mbacké-touba, des transporteurs et des chauffeurs étaient venus demander au président du regroupement de dégager la somme qui dormait dans la caisse et d'aider ceux qui en ont besoin, impactés qu'ils sont par l'état d'urgence et le couvre-feu. Modou Mbaye, Mame Cheikh Diop, Mor talla gaye et camarades seront vite déboutés. ils feront face au niet catégorique de idy Kâ qui estime que cette rébellion est le fruit de la colère du groupe dissident battu lors des dernières élections qui l'ont porté à la tête de la structure. Une accusation confortée par le nommé Abdou Aziz touré qui se plaint d'avoir été mordu et de s'être retrouvé avec les vitres de son véhicule cassées.
REPRISE DES COURS LE LANCEMENT DES TRAVAUX DANS LES ECOLES PERMETTRAIT DE RASSURER LES ACTEURS (COSYDEP) (APS) –
La Cosydep, Coalition des organisations en synergie pour la défense de l’éducation publique, a souligné mardi la nécessité de démarrer les travaux de remise à niveau des écoles afin de rassurer les acteurs sur la faisabilité d’une reprise des cours pour les élèves des classes d’examens le 2 juin prochain. "Le démarrage effectif des travaux dans les écoles rassurerait les parents, les enseignants, les élèves et l’opinion de manière générale au-delà du règlement des questions logistiques prévues", souligne l’organisation dans une déclaration rendue publique le même jour. Par ’’questions logistiques’’, la Coalition fait notamment allusion aux dispositions relatives aux transport des élèves et acteurs, à la disponibilité de masques, de thermo-flash, de produits d’hygiène, de dispositifs de lavage des mains ainsi que de guides de résilience, entre autres. Dans son adresse à la nation du 11 mai, le président de la république avait confirmé la reprise des enseignements et apprentissages pour les élèves des classes d’examens dès le 2 juin, soit plus de mois après leur suspension motivée à l’époque par la volonté de limiter la propagation du Covid-19. Pour la coalition regroupant des organisations actives dans le secteur de l’éducation, des syndicats d’enseignants et d’associations de parents d’élèves, "les discours émanant des parents, des enseignants et des élèves sont dominés par un double sentiment d’espoir et de crainte". "A deux semaines de la date qui nous sépare de la projection de reprise, chaque jour doit être l’occasion de poser des actes concrets, répondant aux inquiétudes et interrogations légitimes des acteurs", rappelle la Cosydep dans la déclaration. Elle insiste sur le fait que la condition préjudicielle pour toute reprise des enseignements demeurait l’avis des experts scientifiques et médicaux, soutenue par l’adhésion de tous les acteurs, renforcée par la sensibilisation des élèves au respect strict des mesures barrières et des règles de discipline établies en classe et dans la cour de l’école. La coalition engage ainsi ses membres, instances et antennes locales à "participer pleinement à l’opérationnalisation des orientations stratégiques retenues autour des comités locaux de veille dirigés par les gouverneurs".
Dakar, 19 mai (APS) – Le ministre de l’Intérieur annonce que la délivrance des autorisations spéciales de circuler est suspendue à compter de ce mercredi à 21 heures jusqu’à nouvel ordre, à l’exception de celle relative au transport de corps sans vie et celle pour raison de santé.
’’La délivrance des autorisations spéciales de circuler est suspendue à compter du mercredi 20 mai 2020 à 21 heures jusqu’à nouvel ordre, à l’exception de celle relative au transport de corps sans vie et celle pour raison de santé’’, indique le ministre dans un communiqué reçu à l’APS.
Le ministre de l’Intérieur informe que ‘’les contrevenants à ces nouvelles mesures verront leurs moyens de transport mis en fourrière, sans préjudice des amendes et sanctions pénales prévues par les lois et règlements en vigueur’’.
Il rappelle que l’arrêté numéro 9789 du 12 mai 2020, pris en application du décret numéro 2020-830 du 23 mars proclamant l’état d’urgence, interdit la circulation des personnes et des biens d’un département à un autre pendant toutes les heures, à l’exception de ceux de la région de Dakar.
Or, note le communiqué ’’a la suite de l’exploitation des données issues de la gestion de la pandémie due au coronavirus, le ministre de l’Intérieur a relevé qu’à la date du 19 mai que plus de 80% sont dans le périmètre constitué par la région de Dakar et les départements de Mbour et Thiès’’.
En conséquence, le ministre de l’Intérieur invite les populations vivant dans ce périmètre à éviter les déplacements hors de ces territoires, particulièrement à l’occasion des préparatifs et au lendemain de la fête de Korité.
par Mamadou Sakine
PAPE MOUSSA THIOR, RAOULT LOCAL
On l’avait connu au Programme national de lutte contre le paludisme (Pnlp) avec des avis de scientifique tranchés, mais modérés. On le retrouve avec le Covid-19 avec un style incisif, des positions controversées
Depuis sa première sortie le 28 avril dernier pour apporter une autre stratégie de lutte contre le Covdi-19, Dr Pape Moussa Thior, expert en santé publique, multiplie les interviews-chocs qui peuvent choquer. A l’image du Pr Didier Raoult de Marseille, il casse les codes, assume des positions «controversées» pour anéantir la méthode uniformisée par la plupart des pays pour endiguer le coronavirus.
On l’avait connu au Programme national de lutte contre le paludisme (Pnlp) avec des avis de scientifique tranchés, mais modérés. On le retrouve avec le Covid-19 avec un style incisif, des positions controversées. Lui c’est le Dr Pape Moussa Thior, l’homme qui rame à contre-courant des décisions classiques prises par le Comité de gestion de la pandémie à Covid-19. Il déconstruit le plan de riposte calqué sur le modèle occidental. Il construit son argumentaire avec des idées iconoclastes. Dr Thior est une sorte de Didier Raoult sénégalais. Mais loin de la prise en charge des patients. Contrairement au Marseillais. Seul contre tous, le natif de Dakar avait dû affronter une campagne de diabolisation menée par certains de ses pairs dans les médias. Face à la tempête, il avait tenu pour son protocole pour soigner les malades du Covid-19. Un traitement fait par l’association de l’hydroxychloroquine et de l’azithromycine, à laquelle ont recours plusieurs pays comme le Sénégal.
Meilleur des juges, le temps lui donna raison. En Europe, aux Etats-Unis, en Chine d’où est parti le coronavirus, en Afrique, tout le monde applique ce protocole. Au Sénégal, après avoir administré ce traitement aux patients malades du Covid-19, le chef du Service des maladies infectieuses de l’hôpital Fann, Pr Moussa Seydi, admet que l’utilisation du protocole Raoult a donné des résultats positifs.
Dans son pays natal, il y a aussi un homme qui casse les codes qui ont fait consensus jusque-là. Dr Thior dit qu’il ne va pas «répéter» tout ce que tout le monde dit. Il n’est pas pavlovien et livre une autre perception de la maladie qui a pourtant mis le monde à genoux. «Le Covid-19 n’est pas une maladie très contagieuse. Ce sont les chiffres qui le disent. Pourquoi on continue à dire qu’elle est très contagieuse ? Lorsqu’une personne est testée positive, on identifie toutes les personnes qui ont eu à être en contact avec elle. Sur un test de 100 contacts, 7 à 12 deviennent positifs. Alors, ce n’est pas une maladie très contagieuse», a fulminé l’expert en santé publique, dimanche devant le «Grand jury» de la Rfm.
Comme l’autre, il n’est pas un adepte du confinement. Il plaide même une immunité collective, ravivant le sentiment d’incompréhension de certains experts. Mieux ou pis, il plaide la levée de l’Etat d’urgence, l’interdiction de circulation des personnes entre région. Alors qu’il y a encore des gens qui tremblent de peur, après la levée des mesures de restriction prise par le chef de l’Etat qui semble conforter sa thèse. «L’Etat d’urgence et les mesures restrictives qui l’accompagnent ont créé un drame souterrain dans notre pays», analyse l’ex-coordonnateur du Pnlp, qui a une liberté de parole retrouvée loin du ministère de la Santé. «J’estime qu’on ne peut pas empêcher les gens de circuler entre les régions. Dakar a la particularité de concentrer l’essentiel des structures de santé du pays. Les malades qui sont pris en charge dans les centres anticancéreux et les centres chirurgicaux ne viennent pas de Dakar. Ils viennent de Matam, de Podor, de Ziguinchor etc. Et pour venir à un rendez-vous médical, ils rencontrent des difficultés parce que les transports publics ne marchent pas. On est en train de vivre un drame souterrain causé par ces mesures. Pourquoi continuer à faire l’Etat d’urgence», dit le médecin. Aura-t-il raison sur les autres comme Didier Raoult qui a réussi à imposer ses idées contre vents et marées ? Wait and see !
par Ousmane Sonko
EN FINIR AVEC LA COLONISATION TERRITORIALE FRANÇAISE !
Il est inadmissible qu’à notre époque, la France continue de posséder en Afrique des territoires coloniaux. Chaque centimètre carré terrestre, maritime ou aérien de sa superficie doit être entièrement rendu à l’Afrique
Exploitant le contexte mondial et la cristallisation de tous les efforts par la lutte contre la pandémie de la Covid-19, la France accélère son projet de classification d'une partie des Îles Éparses en réserve naturelle. Cela sonne comme une contre-attaque à l’exigence exprimée la semaine dernière, par le Président Andry Rajoelina, de la restitution de ces îles à Madagascar.
Les Îles Éparses recouvrent un ensemble de cinq îles dans l'océan Indien: Bassas da India, Europa, Juan da Nova et Glorieuses dans le canal de Mozambique, puis Tromelin, plus isolée dans l'océan Indien, occupées depuis 1950 par la France qui y a implanté des stations météorologiques. Leur valeur économique est importante parce qu'elles donnent à la France des eaux territoriales d'une plus grande superficie.
Cependant, ces îles, situées à 9 000km de Paris, n’appartiennent pas à la France qui les occupe illégalement en parfaite violation de la résolution 1514 (XV) de l’Assemblée Générale de l’ONU du 14 décembre 1960, contenant la Déclaration sur l’octroi de l’indépendance aux pays et aux peuples coloniaux.
Ces îles sont malgaches et doivent sans délais être restituées à Madagascar par la France.
Il est inadmissible qu’à notre époque, la France continue de posséder en Afrique des territoires coloniaux. Chaque centimètre carré terrestre, maritime ou aérien de sa superficie doit être entièrement rendu à l’Afrique.
C’est pourquoi, et dans la perspective des États-Unis d’Afrique :
1- j’apporte tout mon soutien au Président et au peuple malgaches dans ce bras de fer diplomatique qui a démarré avec la France coloniale ;
2- j’appelle tous les présidents africains à apporter individuellement et publiquement ce soutien à Madagascar et exiger la restitution de tous les territoires africains encore illégalement occupés ;
3- je demande à toutes les organisations sous régionales du continent, et surtout à l’Union Africaine, d’exprimer la même position et les mêmes exigences
”Une famille unie mange dans la même assiette”.