L'ancien joueur de Liverpool, Ian Rush, pense que Sadio Mané devrait remporter le titre de meilleur joueur de la Premier League cette saison. Auteur d’une bonne saison avec 17 buts, le joueur formé à Génération Foot est à la course pour cette distinction avec son coéquipier Jordan Henderson et Kevin de Bruyne de Man City.
L'international sénégalais est la véritable star de Liverpool. Il ne cesse de contribuer de la plus belle des manières aux différents sacres de Liverpool. Après avoir remporté le championnat, Sadio Mané est aujourd'hui dans la course pour le trophée du meilleur joueur de la Premier League. Auteur de 17 buts dans l'élite anglaise, le joueur formé à Génération Foot (Sénégal) devrait être, selon l’ancien attaquant des Reds Ian Rush, couronné pour le titre de meilleur joueur de la Premier League.
Même si Jordan Henderson et Kevin De Bruyne de Manchester City sont cités parmi les candidats sérieux. «C’est très difficile de choisir. Je suis partial, car j'aime les attaquants. Jordan Henderson et Virgil Van Dijk ont été excellents, mais je pense que le titre de meilleur joueur va devenir à Sadio Mané. Il a été fantastique cette saison», a-t-il déclaré.
L’attaquant de 28 ans fait désormais l'unanimité auprès des anciens joueurs de Liverpool. Après le défenseur Jamie Carragher, c’est au tour de l’ancien attaquant Gallois de magnifier les performances de l’ancien joueur de Southampton. Par ailleurs, l’ancien buteur de Liverpool des années 80 a essayé de comparer les deux éléments décisifs de l'attaque des Reds.
A l'en croire, le natif de Bambaly a élevé son niveau de jeu depuis son apparition sous les ordres de Jürgen Klopp. «Les gens disent que Mohamed Salah n’a pas été aussi bon que Sadio Mané et nous le savons tous. Mais Mohamed Salah est toujours notre meilleur buteur. Cela montre à quel point il était bon quand il a marqué ses 43 buts (lors de sa première campagne au club il y a trois ans). Les gens le jugent sur cela et ce fut une saison incroyable. Mais on ne va pas avoir ça à nouveau. Il fait toujours un excellent travail. Mais, Mané semble avoir amélioré son jeu cette saison», a conclu l’ancien meilleur buteur.
L'AFRIQUE DE L'OUEST PEINE À RÉSOUDRE LA CRISE MALIENNE
Cinq chefs d'Etat d'Afrique de l'Ouest réunis jeudi à Bamako ne sont pas parvenus à faire accepter à l'opposition leur plan pour sortir le pays de la crise, mais ils restent "optimistes" et se retrouveront lundi en sommet extra-ordinaire de la Cédéao
Cinq chefs d'Etat d'Afrique de l'Ouest réunis jeudi à Bamako ne sont pas parvenus à faire accepter à l'opposition malienne leur plan pour sortir le pays de la crise, mais ils restent "optimistes" et se retrouveront lundi en sommet extra-ordinaire de la Cédéao par visio-conférence.
"Rien n'a bougé pour le moment", a déclaré, le visage fermé, l'imam Mahmoud Dicko, figure centrale de la contestation qui secoue le Mali depuis juin.
"Si vraiment c'est à cause de cela qu'ils se sont réunis, je pense que rien n'a été fait", a-t-il ajouté, après avoir rencontré dans un hôtel de la capitale malienne les présidents Muhammadu Buhari du Nigeria, Mahamadou Issoufou du Niger, Alassane Ouattara de la Côte d'Ivoire, Nana Akufo-Addo du Ghana et Macky Sall du Sénégal, venus appuyer les efforts de médiation de la Communauté des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao).
"Nous sommes un peuple debout, nous ne sommes pas un peuple soumis ou résigné.Je préfère mourir en martyr que de mourir en traitre.Les jeunes gens qui ont perdu leur vie ne l'ont pas perdue pour rien", a ajouté le chef religieux de 66 ans, l'une des voix les plus influentes du Mali et bête noire du président Ibrahim Boubacar Keïta, dit "IBK".
Dans une lettre ouverte adressée aux cinq présidents et diffusée jeudi soir, le Mouvement du 5-Juin, coalition hétéroclite qui mène la contestation, accuse le président Keïta de faillir à sa mission, sans explicitement réclamer, cette fois, sa démission.
"Il a abandonné cette mission à des personnes qui n'en ont ni la légitimité, ni les compétences requises", affirme le mouvement, où des tensions sont apparues entre "faucons" et "colombes".
Le président en exercice de la Cédéao, le chef de l'Etat nigérien Mahamadou Issoufou, s'est néanmoins dit "optimiste" à l'issue d'une longue journée de pourparlers, marquée par un très long déjeuner de la délégation avec le président Keïta dans son palais de Koulouba.
"Je fonde l'espoir qu'une solution sera trouvée", a-t-il dit, en annonçant la tenue d'un sommet lundi prochain, 27 juillet, des 15 chefs d'Etat de l'organisation régionale.
"A l'issue de ce sommet, je pense que la Cédéao prendra des mesures fortes pour accompagner le Mali", a-t-il ajouté, en soulignant que "faire partir le président IBK alors qu'il a été démocratiquement élu" demeure une "ligne rouge" pour la Cédéao.
Il reste "un groupe encore qui n'a pas donné son adhésion", a reconnu le chef de la diplomatie du Niger, Kalla Ankourao, qui préside le Conseil des ministres de la Cédéao.
"C'était important qu'une étape supérieure soit franchie", a-t-il toutefois dit à propos de la réunion de Bamako."Nous pensons que d'ici lundi le travail sera totalement achevé", a-t-il ajouté.
- Soldat français tué -
Au pouvoir depuis 2013, le président Keïta est massivement contesté dans la rue depuis juin.
Au climat d'exaspération, nourri depuis des années par l'instabilité sécuritaire dans le centre et le nord du pays, le marasme économique ou une corruption jugée endémique, est venue s'ajouter l'invalidation par la Cour constitutionnelle d'une trentaine de résultats des élections législatives de mars-avril.
Le 10 juillet, la troisième grande manifestation contre le pouvoir à l'appel du M5-RFP a dégénéré en trois jours de troubles meurtriers à Bamako, les pires dans la capitale depuis 2012, qui ont fait 11 morts selon le Premier ministre Boubou Cissé.
Une division de la mission de l'ONU dans le pays (Minusma) parle de 14 manifestants tués.Le M5 évoque 23 morts.
La crise politique actuelle au Mali, dont une large partie du territoire, en proie à des violences jihadistes et/ou communautaires quasi-quotidiennes, échappe à l'autorité de l'Etat, inquiète ses alliés et voisins, qui craignent que le pays sombre dans le chaos.
Un soldat français a été tué jeudi matin au Mali "lors de combats contre les groupes armés terroristes", a annoncé l'Elysée.
Le plan de la Cédéao, soutenu par la communauté internationale, prévoit la nomination rapide d'une nouvelle Cour constitutionnelle pour régler le litige autour des législatives, ainsi que la mise sur pied d'un gouvernement d'union nationale.
Qu'est-ce qui est en train de se négocier? "La démission du Premier ministre Boubou Cissé", juge Brema Ely Dicko, sociologue à l'Université de Bamako.
"Une répartition de postes sur la base de pourcentages par catégorie d'acteurs ne suffira pas pour répondre aux aspirations profondes des populations", estime de son côté l'Institut d'études de sécurité (ISS), pour qui la Cédéao doit "prouver qu'elle n'est pas un +syndicat de chefs d'Etat+ qui se soutiennent et se protègent mutuellement".
«JE VEUX TROUVER DU TEMPS DE JEU ET MONTRER MES QUALITES»
Champion du Portugal avec le FC Porto, Mouhamed Mbaye ne manque pas d'ambitions. Au club depuis 2016, le portier sénégalais peine à se faire une place
Champion du Portugal avec le FC Porto, Mouhamed Mbaye ne manque pas d'ambitions. Au club depuis 2016, le portier sénégalais peine à se faire une place. Le titre désormais en poche, le jeune gardien envisage d’aller chercher ailleurs du temps de jeu. dans cet entretien qu’il a accordé à «13 Football», il a évoqué avec optimisme son avenir
Mouhamed, comment avez-vous vécu et célébré ce sacre du Fc Porto ?
Ce n'est pas mon premier titre, puisque j'ai commencé à Porto avec les U17. J'ai remporté le championnat avec les U19 de même qu’avec l’équipe B. Avec ce trophée de champion, je viens de remporter mon 3e titre avec le Fc Porto et j'en suis très heureux. Malgré l'absence de supporters, nous avons célébré dans le stade et dans les vestiaires. Nous avons aussi mangé ensemble dans la soirée. Le coach (Sérgio Conceição) n'a pas souhaité qu'on se disperse en faisant le tour de la ville car il nous reste un match de championnat à jouer dimanche et la finale de la coupe prévue le 1er août prochain.
Combien de matchs avez-vous joué cette saison avec l'équipe première?
Lundi soir (Ndlr: 33e journée), j'ai eu la chance de jouer mes premières minutes en 1ère division avec le Fc Porto, sinon je travaille régulièrement avec le groupe pro. Avant l’arrêt des compétitions dû à la pandémie du Coronavirus, j’alternais entre le groupe pro et la réserve. Cette saison, j'ai fait 12 matches avec l'équipe B. Je ne pouvais pas faire plus, car j'étais aussi convoqué à tous les matches de l'équipe A.
Depuis 2016, vous évoluez au FC Porto. Ne serait-il pas judicieux pour vous d'aller chercher du temps de jeu ailleurs ?
Effectivement je suis au club depuis 2016. Mais pour la première fois cette année, j'ai intégré le groupe pro. Quant à mon avenir, j’y réfléchis sérieusement et mon agent y travaille. Nous espérons trouver un club où j'aurai plus de temps de jeu pour montrer davantage mes qualités.
Vous jouez dans ce club en compagnie de votre compatriote Mamadou Loum Ndiaye (milieu de terrain sénégalais). Comment vous entraidez-vous sur et en dehors du terrain ?
Avec Loum Ndiaye, nous entretenons d’excellents rapports. En dehors des entraînements, nous nous voyons soit chez lui soit chez moi et prenons le thé ensemble. Avant le match contre Moreiren que nous avons joué avant-hier, il m'a prodigué des conseils. A l’entraînement aussi, on se parle en wolof, on s’entraide.
Comment avez-vous vécu la période de confinement en restant des semaines sans pouvoir jouer ?
Nous n'avons jamais arrêté les entraînements. Dès le début du confinement, le club nous a envoyé du matériel (vélos, tapis) pour qu'on puisse s'entraîner avec un programme à faire tous les matins. Ce n’était quand même pas évident de rester chez soi pendant 3 mois, mais nous avons réussi à gérer cette période et nous avons su garder la forme pour remporter ce championnat.
Aujourd’hui, comment se passe votre quotidien avec la reprise de la compétition ?
Tout le monde respecte les consignes. Nous faisons des test covid avant chaque match. Les masques sont de rigueur dans les hôtels, la distanciation sociale aussi.
Vous avez été formé au centre Lamane de Bargny. quels sont les rapports que vous entretenez avec vos premiers formateurs ?
Je suis souvent en contact avec les coaches du centre. J’y suis tout le temps quand je suis en vacances. J'essaie aussi de les appuyer dans la mesure du possible.
LE TOURNOI PANAFRICAIN SE REDEPLOIE AVEC UN NOUVEAU FORMAT
Le Basket-ball Africa League (BAL), le tout nouveau tournoi de la Ligue américaine, regroupant des équipes de douze pays du continent dont l'As Douanes pour le compte du Sénégal, va se redéployer sous un nouveau format.
Programmé le 13 mars dernier et finalement différé à cause de la crise sanitaire, le Basket-ball Africa League (BAL), le tout nouveau tournoi de la Ligue américaine, regroupant des équipes de douze pays du continent dont l'As Douanes pour le compte du Sénégal, va se redéployer sous un nouveau format. En web conférence, son président Amadou Gallo Fall a dévoilé hier, jeudi 23 juillet, la nouvelle configuration de cette compétition panafricaine et indiquer les mesures sécuritaires et d'accompagnement déployer pour les équipes impactées par la Covid et le report. Pour la première édition, elle se tiendra désormais dans une seule ville qui sera choisie en lieu et place des sept villes initialement retenues.
Initialement prévu le 15 mars dernier, la Basketball Africa League (BAL), tournoi panafricain de la Ligue américaine, regroupant des équipes de douze pays du continent dont l'As Douanes, va se redéployer sous un autre format en fin de mois de novembre et début décembre prochain. Le président de la Ligue africaine Amadou Gallo Fall a donné, hier, jeudi 23 juillet, au cours d'une web conférence, la nouvelle orientation et les nouvelles mesures qui ont été prises en fonction de la pandémie de la Covid 19 qui a fini de bouleverser la donne.
Dans cette optique, le championnat, qui devrait se jouera à Dakar, Monastir, Luanda, Lagos, Le Caire, Rabat et Kigali, sera désormais organisé dans une seule ville qui sera déterminée. "Notre League est en train de travailler pour s'accorder sur un lieu. Nous sommes en communication avec les pays intéressés pour accueillir l'événement et cette première édition. L'intérêt est là et il y a des pays qui se sont manifestés. En novembre et décembre, l'opportunité sera là", indique le Sénégalais Amadou Gallo Fall. "Ce qui prime, c'est la santé et la sécurité. Je suis confiant mais tout sera sous conditions. Si les conditions le permettent, ce sera en partenariat avec la Fiba et le pays hôte. Aucun pays n'a désisté et les équipes sont engagées", précise-t-il.
Dans la formule préétablie, les 12 équipes avaient été regroupées en deux conférences de six clubs. La phase finale devait se dérouler à Kigali au Rwanda avec les quatre meilleures. Pour la composition, la BAL maintient que chaque équipe va rester en possession de son effectif de 16 joueurs dont huit issues du pays. Quatre peuvent être recrutés à l'étranger dont deux en dehors des pays africains. En dépit du report du tournoi, la Ligue de basket a toutefois trouvé les moyens de mettre en œuvre d'autres actions allant dans le sens d'accompagner les équipes africaines à travers des sessions de renforcement des clubs. "On va leur donner des moyens d'acquérir des renforts. On a organisé une session qui regroupait des joueurs venant de 20 équipes. Nous avons continué à contacter les équipes. Il y’ a eu des séries de rencontres dans lesquelles ont participé des vedettes et des modèles de la NBA pour leur parler. Il s'agissait de renforcer leur capacité d'organisation sur le plan du marketing mais aussi pour leur permettre de monter sur la plus haute marche du podium du tournoi. «Pour le moment, notre League va prendre sur lui les coûts et dépenses et continuer à travailler étroitement avec la Fiba et bâtir ce produit», indique-t-il.
Le dirigeant de la NBA n'écarte toutefois pas de revenir à la formule initiale lors des prochaines éditions qui suivront cette première. Mais, s'empresse t-il de préciser, «elle sera tributaire de la situation du moment». "Notre désir est de repartir sur le modèle initial qui se jouera sur plusieurs pays. Il s'agit d'encourager l'intégration de l'Afrique", souligne-t-il, avant de rappeler qu’en lançant ce tournoi, la grande ligue américaine avait pour objectif de contribuer à faire de la détection des talents africains et surtout renforcer leur bien-être. "On fait du sport mais nous voulons démontrer que le sport peut contribuer au développement de la communauté.
Le BAL a pour objectif de ressortir les capacités des pays africains, de leur trouver un réceptacle. Nous ne voulons pas une déperdition pour nos talents. C'est donc un moyen de les utiliser. L'Afrique recèle des opportunités dans d'autres secteurs. Le potentiel est là et reste à être organisé", conclut le président Amadou Gallo Fall.
SOLIDARITÉ DANS LA LUTTE CONTRE LA COVID 19 : La BAL apporte son lot de kits et de masques
Le Basket-ball Africa League (BAL) a engagé des actions solidaires en vue de soutenir le ministre de la santé dans le cadre de la lutte contre la propagation de la pandémie Covid-19. Elle fournira kits d'hygiène et des équipements de protection de plus de 10 milles masques au personnel soignant. "Nous avons notre siège à Dakar. On a un staff pour contribuer à l'effort de combat contre la Covid-19. Quelques 710 éléments du personnel médical seront soutenus avec des kits de protection. On contribue avec 10 milles masques pour des hôpitaux et d'autres activités pour lutter contre la propagation du virus", a indiqué Amadou Gallo Fall patron de la BAL.
156 NOUVEAUX CAS, 4 DÉCÈS ET 49 PATIENTS EN RÉA
Parmi les nouveaux cas positifs enregistrés, 122 sont des contacts suivis, 34 sont issus de la transmission communautaire
La courbe des cas positifs continue sa progression. Sur les 1602 tests réalisés par les services du ministère de la Santé, 156 sont revenus positifs soit 11 cas de plus par rapport au bilan d’hier. Cette augmentation des cas positifs est combinée à la hausse du nombre de décès qui passe à 4, ce vendredi, 24 juillet 2020. On note aussi une hausse du nombre de cas graves : 49 patients en réanimation contre 47, jeudi.
Parmi les nouveaux cas positifs enregistrés, 122 sont des contacts suivis, 34 sont issus de la transmission communautaire repérés au niveau des localités suivantes : Saint Louis 4, Guédiawaye 3, Joal 2, Mbao 2, Thiès 2, Ziguinchor 2, Camberene 1, Cite soprim 1, Diamniadio 1, Diourbel 1, Golf Sud 1, Grand Yoff 1, Kaffrine 1, Keur Massar 1, Kolda 1, Matam 1, Mermoz 1, Oussouye 1, Patte, d’oie 1, Point E 1, Pout 1, Rufisque 1, Sacrée cœur 1, Scat Urbam 1, Yeumbeul 1.
Il y a 121 malades qui ont été contrôlés négatifs et qui vont quitter les structures sanitaires dans les prochaines heures.
À ce jour, 9422 patients ont été contrôlés positifs au Sénégal, 6291 patients guéris, 182 décès. Actuellement, 2948 malades sont suivis par les agents du ministère de la Santé.
LA DEPENSE MOYENNE PAR TETE EVALUEE EST 50.7350 F CFA
L’Enquête Harmonisée sur les Conditions de Vie des Ménages (Ehcvm) de l’Ansd fait ressortir que la dépense moyenne annuelle normalisée par tête de 50.7350 F CFA et un seuil de pauvreté national évalué à 333.441 F CFA
Le communiqué de l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (Ansd) qui est revenu sur l’Enquête Harmonisée sur les Conditions de Vie des Ménages (Ehcvm), parvenu à la rédaction hier, jeudi 23 juillet, fait ressortir que la dépense moyenne annuelle normalisée par tête est de 50.7350 F CFA. Le seuil de pauvreté national est évalué à 333.441 F CFA.
La première approche de l’enquête basée sur l’élaboration d’un seuil de pauvreté national afin de permettre l’évaluation des politiques publiques du pays. Avec cette approche, l’incidence de la pauvreté individuelle au Sénégal est de 37,8 %. Mieux, signale le document, la deuxième approche utilise le seuil international de pauvreté monétaire modérée qui est de 3,2 dollars par personne et par jour en parité du pouvoir d’achat (Ppa) de 2011.
Avec cette approche, l’incidence de la pauvreté au Sénégal est de 32,6 %. L’Enquête harmonisée sur les conditions de vie des ménages vise à produire selon l’Ansd des indicateurs pour le suivi de la pauvreté et des conditions de vie des ménages mais aussi de fournir les données pour l’évaluation des politiques publiques. Elle s’est déroulée simultanément dans les huit Etats membres de l’Uemoa, sur la période de septembre à décembre 2018 pour la première vague et d’avril à juillet 2019 pour la seconde. Chaque vague a porté sur la moitié de l’échantillon global de 7156 ménages.
L’approche des deux vagues se justifie par la nécessité de prendre en compte la saisonnalité de la consommation des ménages. Cette enquête reste marquée selon l’Ansd par des outils de collecte, notamment des questionnaires, et une méthodologie d’enquête harmonisés, un échantillon représentatif au niveau national permettant d’assurer la significativité des indicateurs désagrégés jusqu’au niveau régional et par milieu de résidence (urbain et rural) et l’utilisation de la technologie de la collecte des données assistée par ordinateur.
Le traitement des données sur la base de méthodologies communes à travers un processus inclusif regroupant les experts de tous les instituts nationaux de la statistique (INS) des Etats membres de l’Uemoa et ceux de la Banque mondiale, a été aussi une procédé.
L’ANSD, informe par ailleurs qu’en collaboration avec la Banque mondiale et l’Uemoa, elle est en train de travailler sur certaines techniques de raccordement afin de disposer d’une nouvelle série de données comparables sur la pauvreté.
L’ÉTAT SE PERD DANS SES STRATEGIES ANTI-COVID19
Sans aucune mesure contraignante, les populations relèguent au second plan les gestes barrières, les vieilles habitudes de salutations et de regroupements refont surface, résultats le Sénégal franchit la barre des 9000 cas de contaminations avec 178 décès
Sans aucune mesure contraignante, les populations relèguent au second plan les gestes barrières. Les vieilles habitudes de salutations et de regroupements refont surface. En conséquence, le Sénégal franchit la barre des 9000 cas de contaminations et décompte 178 décès à la date d’hier, jeudi 23 juillet. Pis, le ministère de la santé et de l’action sociale a trouvé judicieux de limiter les tests de dépistage de Covid-19 aux personnes asymptomatiques. Une stratégie qui s’oppose aux recommandations de l’Organisation mondiale de la santé (Oms) et également à l’avis de plusieurs épidémiologistes–spécialistes en santé publique. Entre le flou et le recul, le spécialiste en santé publique, Dr Mohamed Lamine Ly a dénoncé «une démission coupable».
La situation devient insoutenable et le mutisme de l’État est tout aussi inquiétant. Le tableau épidémiologique s’obscurcit jour après jour, alors que les discours d’allègement des mesures restrictives se succèdent.
Rappelons que tout au début de cette pandémie de Covid 19, le ministère de la santé semblait adopter une stratégie qui s’inscrivait sans ambiguïté dans le cadre d’endiguer la propagation de la nouvelle maladie. Et pour y arriver, l’élargissement des tests de dépistages était l’un des arguments prôné par le directeur du Centre d’opérations d’urgence sanitaire (Cous), Dr Abdoulaye Bousso. «Il y a actuellement beaucoup de tests qui sont en cours d’analyse même au niveau de nos laboratoires. Si ces tests sont validés, ils pourront être utilisés et ils nous serviront pour faire une stratégie avancée autour des cas contacts et autour des zones qui sont touchées», avait-il déclaré le 27 avril dernier.
Du même avis, Dr Ousmane Guèye, directeur du Sneips et membre du Comité national de la gestion des épidémies (Cnge) soutenait de ton ferme que «la politique que nous voulons appliquer, c'est d'associer à ce qui est déjà en train de se faire concernant les dépistages des cas positifs à la Covid 19, des tests aléatoires», précisant que «les tests aléatoires consistent à tester toutes personnes qui présentent des symptomatologies similaires et qui arrivent à l'hôpital.
Et également, de fouiller dans les registres pour contacter ceux qui étaient là auparavant et qui présentaient des symptômes similaires. Je pense que cette nouvelle méthode permettra d'augmenter l'éventail, la fourchette de personnes testées». Mais sans aucune explication rationnelle épousant l’avis des épidémiologistes et spécialistes en santé publique, le ministère de la santé a décidé de limiter les tests de dépistages de Covid 19 aux personnes symptomatiques. «Il faut que les populations comprennent que la stratégie a changé et qu’on ne soit pas là à demander des tests. Désormais, les tests se feront sur les personnes symptomatiques et les personnes vulnérables», a justifié lors du dernier point mensuel, Dr Bousso. Une décision dénoncée et refoulée par le Groupe de recherche interdisciplinaire pour le développement (Grid), composé de 29 universitaires dont l’agrégé en épidémiologie et santé publique et président du Conseil d'administration de la mutuelle de l'enseignement supérieur, Professeur Massamba Diouf. «Cette option pourrait davantage rendre les mailles élastiques et laisser échapper des cas potentiellement contagieux avec un risque de propagation au niveau de toutes les franges de la population. Ce qui laisserait «libre cours» au virus, ferait le lit aux cas dits issus de la transmission communautaire et rallongerait la durée de la riposte», a fait savoir le Pr. Diouf. Comme lui, le Dr Mouhamadou Mbengue a d’emblée affirmer que «vous êtes malades ?... Circule on ne teste pas, allez transmettre le virus à vos proches, allez donner la mort! Quel État irresponsable».
On pourrait également citer dans le même spectre d’analyse le spécialiste en santé publique, Dr Mohamed Lamine Ly, qui indique que «sans dépistage, l’épidémie devient souterraine» car poursuit-il, «si on y ajoute le non-respect, tant décrié, des mesures barrières par les populations, la décision de ne pas tester des cas-contacts considérés comme «non vulnérables» relève, si ce n’est de l’irresponsabilité, tout au moins de l’inconscience». Selon la blouse blanche, «le dépistage aidera mieux à contrôler la pandémie, s’il est réalisé dans des réseaux de soins de proximité et non centralisé dans deux grands instituts (Institut Pasteur, Iressef)».
DEMISSION MEURTRIERE POUR UNE IMMUNITE COLLECTIVE
On se rappel des recommandations hors du commun de Dr Moussa Thior sur les ondes de la Radio iTv. «Il faut laisser le virus circuler et arrêter d'ameuter les populations. Dans le cadre d'une maladie comme le coronavirus, les cas communautaires, c'est une très bonne chose, je pèse mes mots. Il faut laisser le virus circuler, ça va contribuer à développer l'effet de protection de masse», avait laissé entendre la blouse blanche, spécialiste en santé publique.
Une position immédiatement désapprouvée par le chef service des maladies infectieuse et tropicale de l’hôpital de Fann, Pr. Moussa Seydi qui explique que «si tous les Sénégalais sont infectés, même avec 1% de létalité, ça fait plus de 100.000 morts». Et d’ajouter : «on dit qu’il faut protéger les personnes âgées mais quelqu’un peut être infecté sans le savoir. De retour chez lui, il ne peut pas prendre de précautions. Nous avons ici un jeune qui était malade, qui a infecté son père qui est décédé (…) Il n’y a pas d’immunité collective. Je suis absolument opposé à cela. Il y a des pays qui l’ont fait et qui l’ont regretté». La directrice de la santé publique, Dr Marie Khémèsse Ngom Ndiaye, n’est pas restée en marge face à ses déclarations de Dr Thior. «Certaines caractéristiques ne sont pas encore connues et il n'y a pas encore de vaccin pour le Covid-19. Voilà pourquoi la stratégie préconisée par le Dr Moussa Thior ne fait pas partie de celles développées par le ministère de la Santé». En dépit de ces multiples contestations, la nouvelle stratégie adoptée par le ministère de la santé semble épouser de tels contours. Même si le port de masque est déclaré obligatoire par l’État, aucune mesure contraignante n’est actée jusqu’à ce jour. Les populations circulent sans masque et boycottent d’une facilité malsaine les gestes barrières.
Un comportement qui a dépité profondément le Colonel Amadou Moctar Dièye, au point d’hausser le ton et de fait savoir que «la réticence des Sénégalais aux masques est due au fait que les gens ne sont pas sanctionnés. C’est pourquoi je pense qu’il faut beaucoup communiquer et sensibiliser mais aussi sanctionner ceux qui ne respectent pas les instructions qui sont données». N’étant pas d’avis avec le ministre de la santé, Diouf Saar, pour qui «il s’agit donc d’une responsabilité communautaire et individuelle de chaque dakarois», le Directeur des Laboratoires au niveau du même ministère, laisse entendre sur les ondes de la radio Sud Fm que, «moi, je ne suis pas de ceux qui disent que la population doit prendre ses responsabilités, cela est certes une bonne chose mais il faut sanctionner les gens qui sortent de chez eux sans masque».
D’ailleurs, Dr Ly conclut qu’en «définitive, en privilégiant le dépistage des patients symptomatiques, le gouvernement met davantage le focus sur la prise en charge curative au détriment des aspects préventifs». En clair, la stratégie adoptée par le ministère semble voiler ses vraies motivations et objectives. Considérant que le ministère de la santé et de l’action sociale qui clamait l’élargissement des tests de dépistage Covid 19 rétropédale pour une régression purement et simplement, qu’aucune mesure contraignante n’est adoptée pour le respect du port obligatoire des masques, entre autres, on pourrait rationnellement conclure que la tactique «d’immunité collective» prônée par Dr Moussa Thior est enclenchée. Même si elle doit coûter des «plus de 100.000 vies» comme le craint le Pr. Seydi, ce gouvernement semble avoir fait son choix. Le même constat a d’ailleurs poussé le Khalife général des Tidianes, Sérigne Babacar Sy Mansour a assené ses vérités à l’État. «Ce qu’on a noté avec le dé-confinement n’est qu’une démission ; alors qu’un responsable ne démissionne pas», a-t-il lâché.
DEFIANCE DES COMMERÇANTS ET INDUSTRIELS
Malgré les mises en garde du ministre Abdou Karim Sall contre les contrevenants à la loi interdisant les produits plastiques, l’Association des commerçants et industriels du Sénégal (Acis) n’est pas encore prête à abandonner les sachets plastiques
Malgré les mises en garde du ministre de l’Environnement et du Développement Durable, Abdou Karim Sall, contre les contrevenants à la loi interdisant les produits plastiques, l’Association des commerçants et industriels du Sénégal (Acis) n’est pas encore prête à abandonner les sachets plastiques. En conférence de presse hier, jeudi 23 juillet, l’Acis qui dénonce l’attitude du ministre propose le ramassage et le recyclage des sachets plastiques. Elle se dit par ailleurs ouverte à des discussions avec Abdou Karim Sall.
L ’Association des commerçants et industriels du Sénégal (Acis) fustige la démarche du ministre de l’Environnement et du Développement Durable, Abdou Karim Sall, en ce qui concerne l’application de la loi n°2020-04 du 08 janvier 2020 relative à la prévention et à la réduction de l’incidence sur l’environnement des produits plastiques, une loi qui est entrée en vigueur depuis le 20 avril dernier.
Face à la presse hier, jeudi 23 juillet, l’Acis a dénoncé ce qu’elle considère comme une «précipitation» bien que ses membres aient dit être «conscients» de l’impact polluant des sachets plastiques sur l’environnement. « Nous ne pouvons pas comprendre, dans un pays comme le Sénégal qui a 85% de son PIB issu du secteur informel et 97% de la population active dans ce même secteur, qu’on veuille coûte que coûte appliquer la loi sur les sachets plastiques, juste deux mois après sa promulgation à l’Assemblée nationale au moment où des pays beaucoup plus développés se fixent un objectif d’ici à 2035», a déclaré le chargé de communication de l’Acis, Pape Modou Guèye. Il s’est aussi demandé « s’il ne serait pas beaucoup plus cohérent de protéger cette économie des plastiques qui pèse plus de 15 milliards par an, employant 10000 jeunes Sénégalais et plus de 700 chefs d’entreprise ». L’Association des commerçants et industriels du Sénégal soutient dans la foulée « qu’il n’est pas acceptable de tuer toute une économie dans un pays comme le Sénégal, au profit d’un lobby environnemental ».
A leurs récriminations, s’ajoutent la période dans laquelle la loi est entrée en vigueur. « Dans un contexte de Covid-19 où l’Etat soutient les entreprises, estil cohérent de vouloir mettre en chômage des Sénégalais du secteur qui n’ont pas été d’ailleurs prévus dans le fonds Force Covid-19 ?», s’interrogent les commerçants et industriels. Pour ne pas voir leurs entreprises tomber en faillite, ils proposent : « le ramassage et le recyclage des sachets plastiques », « de mettre une valeur ajoutée qu’ils seront prêts à supporter afin de créer une autre économie », de « faire le bilan ou l’inventaire du secteur pour savoir l’impact économique et permettre aux acteurs du secteur de changer de projet à défaut de les indemniser » mais aussi de « revoir avec les acteurs du secteur la loi » qui, à leur avis, présente beaucoup de «manquements ».
En effet, l’Association des commerçants et industriels du Sénégal se dit ouverte à des discussions avec le ministre de l’Environnement et du Développement Durable afin de s’accorder sur les solutions. Toutefois, elle se dit déterminée à aller jusqu’au bout dans son combat malgré les mises en garde du ministre Abdou Karim Sall.
IGE, QUAND LE CALCUL POLITICIEN DICTE SA LOI
Alors qu’il est attendu sur le traitement qu’il fera des différents rapports de corps de contrôle qu’il a reçus cette année, Macky Sall est dans un dilemme cornélien
Alors qu’il est attendu sur le traitement qu’il fera des différents rapports de corps de contrôle qu’il a reçus cette année, dont en dernier ceux de l’IGE sur la période 2016, 2017 et 2018-2019, le président de la République, Macky Sall, est dans un dilemme cornélien. Avec l’approche des prochaines élections locales prévues avant le 28 mars prochain, le chef de l’Etat qui est également président de l’Alliance pour la République (Apr) est appelé à arbitrer entre sa promesse de reddition des comptes et la «protection» de ses partisans épinglés en matière de mal gouvernance, dans le souci de consolider les bases de sa formation politique, voire la nécessité de conforter l’assise politique de son quinquennat.
L’année 2020 restera certainement gravée dans les annales de l’histoire politique du Sénégal. En effet, en plus de coïncider avec le premier anniversaire de la réélection de l’actuel chef de l’Etat, Macky Sall, cette année a été également très fournie en termes de rapports de corps de contrôle.
Ainsi, entre le mois de janvier et celui de juillet, près de huit documents d’évaluation de la manière dont sont gérées les affaires publiques, pour ne pas dire le bien commun, ont été remis entre les mains du chef de l’Etat qui s’était engagé à inscrire la bonne gouvernance au cœur de sa gestion. Ces rapports ont été le fait des différents corps de contrôle publics dont l’Office national de lutte contre la fraude et la corruption (Ofnac), l’Inspection générale d’État (Ige), la Cour des comptes ou encore l’Autorité de régulation des marchés publics (Armp, rapport 2016).
Ces institutions, comme dans leurs précédents rapports, ont encore épinglé la gestion de plusieurs proches collaborateurs de l’actuel chef de l’Etat, responsables d’actes notoires de mal gouvernance en totale rupture avec la gestion dite « sobre et vertueuse » de la quatrième République. Une situation qui n’est pas du tout à arranger les choses pour le président de la République, Macky Sall.
Seul habilité à décider de la suite à donner aux rapports d’organes de contrôle, Macky Sall, également président de l’Alliance pour la République (Apr) se retrouve ainsi entre l’enclume de sa promesse de reddition des compte et de transparence dans la gestion des affaires publiques et le marteau de calcul politique qui pourrait le pousser à mettre encore sous le coude ces fameux rapports incriminant certains de ses proches, souvent grands électeurs, dans le souci de consolider les bases de sa formation politique et de conforter l’assise politique de son quinquennat.
Et pour cause, le déclenchement d’une procédure judiciaire en cette veille d’élections locales prévues avant le 28 mars prochain contre tous ses proches épinglés ou soupçonnés de malversations ne serait pas sans conséquence pour son parti, l’Alliance pour la République, qu’il est en train de massifier par tous les moyens en enrôlant à gauche et à droite avec des membres de l’opposition casés à certains postes clés (Pca et autres). Car la plupart des responsables sur qui pèsent aujourd’hui des soupçons de malversations sont soit à la tête des collectivités territoriales soit des candidats potentiels de l’Apr au niveau de leurs localités. Face à cette situation, il faut dire qu’il est très peu probable de voir l’actuel chef de l’Etat qui a déjà mis aux oubliettes de précédents rapports de ces organes de contrôle incriminant ses proches, décider enfin de laisser la machine judicaire faire son travail de suivi des documents en question.
D’ailleurs, lors de sa déclaration à la suite de la réception des rapports publics sur l’état de la Gouvernance et de la Reddition des comptes 2016, 2017, 2018, 2019 de l’Inspection générale d’État (Ige), Macky Sall n’a pas fait état d’aucune sanction. «Les rapports sur l’état de la Gouvernance et de la Reddition des Comptes, produits par l’Ige, invitent à l’introspection et à la responsabilité, individuelle et collective, afin d’avancer résolument dans la transformation de l’action publique pour consolider un Etat performant». De là à imaginer que Macky Sall se joue encore des corps de contrôle sous la dictée de ures considérations politiques, il n’y a qu’un pas que le moindre observateur franchit aisément.
UNE ÉMISSION DE LIKA SIDIBÉ
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RECTIFIER LE TIR DANS LA GESTION ANTI-COVID
EXCLUSIF SENEPLUS : Les chiffres manquent de lisibilité - Le nombre de laboratoires effectuant des tests est très en deçà des capacités du pays - L'Afrique a sous-estimé la problématique de la pandémie - AU FOND DES CHOSES AVEC ABDOUL KANE
2/3 des patients atteints de covid-19 restent asymptomatiques, mais ils sont désormais exclu du processus de prise en charge au Sénégal, car exemptés de tests suite à une décision des autorités médicales. Une stratégie contre productive de l’avis du professeur Abdoul Kane.
Dans cette première partie de l’émission Au fond des choses animée par Lika Sidibé, le chef du service cardiologie de l’hopital Dalal Diam et président de la société sénégalaise de cardiologie, estime que l’Afrique d’une manière générale a sous estimé la question de la covid-19, confortée par la progression lente de la pandémie sur le continent.
Sur l’allégement des gestes de prévention qui avaient été adoptées, le Pr Kane regrette l’absence de pédagogie progressive, alors que les communautés ne s’étaient pas appropriées l’immensité de la problématique.
Le cardiologue recommande une forte mobilisation ressources humaines et d’équipement pour assurer une disponibilité des tests partout dans le pays, une décentralisation des tests, un retour effectif dans les communautés dont la dimension dans la prise en charge a été à son avis sous-estimée.
La deuxième partie de l’interview bientôt sur seneplus.com