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27 septembre 2025
«QUE CHAQUE SENEGALAIS FETE LA TABASKI CHEZ LUI»
Le ministre de la Santé a lancé hier la caravane en direction du marché à bétail de Séwékhaye. C’est dans le cadre de la sensibilisation pour freiner la progression de la COVID-19, surtout dans ce contexte de préparation de la Tabaski
Abdoulaye Diouf Sarr, ministre de la Santé et de l’Action Sociale, a lancé hier la caravane en direction du marché à bétail de Séwékhaye. C’est dans le cadre de la sensibilisation pour freiner la progression de la COVID-19, surtout dans ce contexte de préparation de la Tabaski. «Notre recommandation forte est que chaque Sénégalais fête la Tabaski là où il est et qu’il y ait le moins de déplacements possibles», a-t-il souligné.
La progression inquiétante de la pandémie du coronavirus au Sénégal recommande une sensibilisation beaucoup plus soutenue sur les mesures de prévention, surtout dans ce contexte de célébration de la Tabaski, qui occasionne beaucoup de déplacements à travers le pays. Pour Abdoulaye Diouf Sarr, ministre de la Santé et de l’Action Sociale, la fête de la Tabaski ne doit pas être une occasion de propagation et de dispersion de la pandémie dans le pays. C’est pourquoi, poursuit-il, « notre recommandation forte est que chaque Sénégalais fête la Tabaski là où il est et qu’il y ait le moins de déplacements possibles. Cela éviterait une dispersion très importante de la maladie, pour créer de graves problèmes après ».
Selon lui, à travers le monde, la pandémie de la COVID-19 est en train de faire un yoyo, avec de temps en temps une croissance qui peut surprendre, aussi bien au niveau mondial qu’africain et notre pays n’y échappe pas. C’est pourquoi la vigilance doit être de mise. Il s’agit de faire en sorte que chaque Sénégalais et chaque Sénégalaise se dise que la véritable arme contre la COVID-19, c’est moi-même et qu’il porte systématiquement le masque, respecte la distanciation physique, se lave les mains, etc. C’est dire à ses yeux que chaque Sénégalais est lui-même porteur de la victoire contre la COVID-19.
Le Ministre Abdoulaye Diouf Sarr était hier à Thiès, pour lancer la caravane en direction du marché de Séwékhaye, dans l’objectif de sensibiliser les éleveurs, les promoteurs et les acheteurs sur les gestes de prévention, dans ce contexte de pandémie. Il s’agit, selon lui, de faire en sorte que les groupements liés à l’achat des moutons dans cet important point de vente de la région ne soient une occasion de propagation du coronavirus. C’est ainsi qu’il est demandé aux personnels déployés sur place pour les besoins de cette sensibilisation, de ne ménager aucun effort pour faire en sorte que les populations aient le maximum d’informations pouvant les pousser à se prémunir contre ce fléau sanitaire.
D’autant plus que les cas continuent de grimper dans la région. Même si 32 patients ont été déclarés guéris, la région a enregistré hier 23 cas positifs dont 18 cas contacts et 5 issus de la transmission communautaire. Et à ce jour, la région de Thiès totalise 943 cas positifs dont 448 guéris, 29 décédés, 78 en provenance de l’Aéroport International Blaise Diagne (AIBD), 387 patients actuellement sous traitement. A Thiès, le Ministre Abdoulaye Diouf Sarr a visité le laboratoire national de santé publique, qui occupe une place centrale dans le dispositif du système de santé, et particulièrement dans celui de la riposte où la détection joue un rôle important.
D’ailleurs le laboratoire procède à partir de lundi prochain à des tests virologiques, avec une capacité de départ de 200 par jour. C’était en compagnie de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), qui a fait un don très important au Sénégal en termes de kits de prélèvements, de kits de tests et du matériel de réanimation. Pour Abdoulaye Diouf Sarr, l’OMS est le partenaire majeur du Sénégal en matière de santé publique, mais elle est aussi la tête de file des partenaires techniques et financiers. Et depuis le début de la pandémie et même au-delà, sur l’ensemble des actions de santé, elle est aux côtés du Sénégal.
Dans ce sillage, il a milité pour un repositionnement systématique des efforts en matière de laboratoire et de détection. Il s’y ajoute la nécessité de repositionner également le laboratoire national de santé publique. C’est pourquoi, dit-il, une évaluation exhaustive de nos efforts en matière de laboratoire est lancée chaque année au mois de juillet et ainsi, ce sera fondamentalement le mois de la biologie
LES JEUNES «KARIMISTES» S’EMPARENT DE LA SECTION PAR LA FORCE
En réalité le choix de Karim Meissa Wade pour diriger le parti, selon les jeunes de Kaolack relève de ce principe, mais aussi de la volonté d’apporter du sang neuf dans la machine libérale
Dans une assemblée générale dite de remobilisation tenue dans la commune de Kaolack, l’Union des jeunesses travaillistes libérales (Ujtl) et leurs aînés proches du responsable Karim Wade ont dicté leur loi, en décidant de prendre leurs engagements et responsabilités dans le but de redresser leur parti dans la région de Kaolack.
Ces jeunes qui ne veulent plus laisser leur parti entre les mains de responsables sans grande ambition et conviction politique ou le voir plonger dans une profonde léthargie depuis les départs respectifs des secrétaires généraux de la section communale et de l’Ujtl Ousseynou Goumbala et Khadim Diouf, ont tout bonnement pris l’initiative d’écarter tous les responsables et prendre en mains leurs propres destinées. «Un forcing légitime», disent-ils, dans laquelle, ils confient le poste de secrétaire général de la section communale à Moustapha Thiam alias «Thiam Gaïndé» et celui de secrétaire général de l’Ujtl au responsable Badou Ndour attendant les prochaines échéances de renouvellement des instances de base libérale de Kaolack.
Pour les jeunes libéraux de Kaolack, «cette opération est une suite logique de la volonté du secrétaire général M. Abdoulaye Wade de créer une nouvelle alternance générationnelle au sein du parti comme l’ont confirmé les dernières nominations qu’il a décidées sur l’équipe de la direction nationale». En réalité le choix de Karim Meissa Wade pour diriger le parti, selon les jeunes de Kaolack relève de ce principe, mais aussi de la volonté d’apporter du sang neuf dans la machine libérale. Et ceci pour que le PDS puisse regorger d’une nouvelle génération de politiciens capables de faire face à leurs adversaires et autres compétiteurs sur le terrain.
Ainsi attendant les prochaines 72 h de festivités qui seront prétextées pour remobiliser les troupes libérales du Saloum et organiser davantage le parti en perspective des prochaines joutes électorales, les jeunes libéraux de Kaolack disent provoquer tout ce chamboulement pour démarrer une nouvelle stratégie d’organisation, de massification et d’animation afin de préparer le terrain à Karim Wade, celui qu’ils nomment le «candidat de l’espoir»
«REPRESENTER DIGNEMENT LE SENEGAL A LA BAL»
Mamadou "Pabi" Guèye estime que son équipe restera sur la lancée de représenter le Sénégal en dépit de la situation et de l'arrêt des entraînements et des activités sportives.
Le nouveau format et la nouvelle période arrêtée pour la première édition de la Ligue africaine de basket-ball (BAL) ne changeront pas la donne dans la préparation de l'As Douanes qui va représenter le Sénégal dans cette compétition africaine. Le coach de l'As Douanes qui a pris acte de cette décision, espère une reprise des entraînements, dans un ou deux mois, pour peaufiner la préparation et représenter "dignement" le Sénégal dans cette compétition qui, selon lui, sera très relevée.
Reportée pour cause de la propagation du nouveau coronavirus (covid19), l'édition de lancement de la Ligue africaine de basket-ball (BAL) est finalement retenue pour la fin du novembre prochain et sous un nouveau format. Un changement qui ne changera pas la donne dans la préparation pour l’As Douanes, la seule représentante du Sénégal dans cette coopération.
Prenant acte de cette nouvelle donne, Mamadou "Pabi" Guèye a estimé que son équipe restera sur la lancée de représenter le Sénégal en dépit de la situation et de l'arrêt des entraînements et des activités sportives. "Nous sommes dans la même situation que tout le monde. Nous sommes dans une situation un peu difficile. L'entraineur et joueurs, restent chez eux. On n'est dans l'impossibilité de nous entraîner sur un terrain tant que le gouvernement ne nous a pas donné l'autorisation. Vu que la BAL va commencer en fin novembre, il va falloir trouver une solution. Surtout qu’on est en stand by depuis quatre voire cinq mois. Mais, nous ferons ce que nous pouvons pour représenter dignement le Sénégal", a déclaré le technicien sénégalais.
Le coach des Gabelous espère toutefois une ouverture des terrains pour mieux peaufiner la préparation. "J'espère que d'ici un à deux mois, nous aurons la possibilité de reprendre. Pour le moment, tout est actuellement au point mort, à l'arrêt.
En attendant la reprise des entraînements et de la compétition", espère- t-il. Le technicien gabelou soutient aussi que cette compétition inaugurale de la BAL sera relevée en se fondant sur des informations déjà glanées sur ses prochains adversaires. "J'ai été au Rwanda au mois de décembre dernier pour voir les dernières éliminatoires de cette compétition. Ce sera une compétition très relevée. C'est l'équipe nationale du Rwanda qui est représentée dans l'équipe des Patriotes. C'est pareil pour les équipes du Maroc et du Mozambique. A un moment, on a visionné les vidéos des équipes que nous allons rencontrer. Même si au niveau de l'As Douanes, nous avons de bons joueurs au niveau national ", note-t-il.
Pour la compétition, l'As Douanes entend maintenir ses renforts de joueurs étrangers non-africains permis par le règlement. Il s'agit du meneur Gerels Simmons et de l'arrière Jimmy Williams. Ces deux joueurs américains avaient d'ailleurs rejoint les Gabelous pour les besoins de la préparation avant de rejoindre leur pays. "Pour les recrues américains, ils étaient repartis dans leur pays. On ne pouvait pas les retenir au regard de la situation. Il y a aussi Cheikh Ahmadou Bamba Diagne, un universitaire sénégalais qui évolue aux Etats-Unis. Je suis toujours en contact avec mes joueurs ainsi que les joueurs américains. Les contrats ont été remis en cause. Nous sommes en contact, mais rien n'est encore fait", renseigne le coach des champions du Sénégal. Pour la phase finale de la Basketball Africa League, les 12 équipes qualifiées sont réparties en 2 conférences.
L'As Douanes est logée dans la Conférence du Sahara en compagnie des GS Pétroliers (Algérie), du Petro de Luanda (Angola), de AS Salé (Maroc), du GNBC (Madagascar) et de l'AS Police (Mali). La seconde conférence du Nil est composée des équipes de Rivers Hoopers (Nigeria), de FAP (Cameroun), de Ferroviário de Maputo (Mozambique), des Patriots BBC (Rwanda), de Zamalek (Egypte) et l'US Monastir (Tunisie).
LA DIRECTRICE DE LA PNA APPELLE A UN CHANGEMENT DE PARADIGME
Selon Dr Annette Seck Ndiaye, directrice de la Pharmacie Nationale d'Approvisonnement, les pénuries de médicaments sont mondiales. Les incertitudes dans l’approvisionnement sont de plus en plus importantes
C’est l’un des motifs de casse-tête du gouvernement. La pandémie du nouveau coronavirus a poussé beaucoup de pays, notamment la France à limiter toutes opérations d’exportations de médicaments. Une situation qui explique une avalanche de rupture de stocks de médicaments dans les pharmacies. Pour y faire face, la directrice de la Pharmacie nationale d’approvisionnement (Pna), Dr Annette Seck Ndiaye, a invité les différents acteurs du milieu à « un changement de paradigme » car rappelle la blouse blanche, « Les pays producteurs se servent d’abord avant de servir les autres ».
Les étagères de nos pharmacies se vident peu à peu. « C’est en rupture de stock » devient un refrain qu’on entend en boucle. Et pour mieux encadrer une situation qui empire, la directrice de la Pharmacie nationale de l’approvisionnement (Pna), Dr Seck recommande un changement « de paradigme pour améliorer l’accès à des médicaments essentiels de qualité pour nos populations! ». En effet, explique la blouse blanche, « la demande de plus en plus importante de médicaments particulièrement dans le contexte sanitaire actuel marqué par la pandémie à Coronavirus Covid-19 ainsi que la complexité du marché pharmaceutique international doivent amener tous les acteurs de la santé à se réajuster et à s’inscrire dans une dynamique de gestion rationnelle des produits de santé ».
Révélant dans la même foulée que « tous les maillons de la chaîne d’approvisionnement privé comme public sont impactés par la pandémie et cela dans tous les pays. Les pénuries de médicaments sont mondiales. Les incertitudes dans l’approvisionnement sont de plus en plus importantes. Inutile de chercher de midi à quatorze heures, l’industrie pharmaceutique n’a pas été épargnée par la pandémie et les gros importateurs comme notre pays payent le plus fort tribut des restrictions liées à une offre bien en deçà de la demande. Les pays producteurs se servent d’abord avant de servir les autres bien entendu ».
Ainsi la patronne de la Pna indique que son message « s’adresse donc particulièrement aux prescripteurs car l’heure est venue de changer de paradigme en matière de prescription pour améliorer la qualité de la prise en charge thérapeutique des populations ». Et ce changement selon elle consiste à « d’une part, commencer par prescrire les médicaments sous la forme de leur dénomination commune internationale (DCI), d’autre part, utiliser de manière optimale les équivalences thérapeutiques ».
Non sans oublier de préciser qu’il n’est plus convenable qu’en 2020, « les populations continuent de faire le tour des officines de pharmacie à la recherche de spécialités pendant que le produit existe sous sa forme DCI dans les officines et /ou dans les postes ou centres de santé ». Par conséquent, selon Dr Ndiaye, « prescrire en DCI, c’est faciliter la tâche au pharmacien qui s’évertue à proposer un produit de substitution tout en restant dans l’orthodoxie en la matière ».
Et de reconnaitre qu’il reste difficile « de convaincre des populations pas suffisamment préparées à cet exercice ». Pour illustrer ses propos, elle fait savoir que « le paracétamol et la morphine sont des DCI tout comme le phénobarbital commercialisé sous le nom de Gardenal est une DCI », donc poursuit-elle, « il faut éviter de créer la panique et la confusion dans l’esprit des populations. Nous devons les aider à trouver le bon produit au bon endroit et éviter de les amener à recourir au marché informel et à les exposer ainsi aux risques liés aux médicaments contrefaits qui s’y trouvent… ».
En somme, « si nous voulons soulager nos populations qui supportent encore en grande partie le lourd fardeau des dépenses de santé, il est grand temps que nous nous affranchissions des stratégies commerciales des firmes pharmaceutiques qui, dans leurs éternelles guerres de positionnement, n’hésitent pas à faire subtilement la promotion de leurs produits en annonçant tambour battant leur rupture sur le marché », explique Dr Annette Seck Ndiaye.
Et d’ajouter : « n’ayons pas de scrupules, développons le marché des génériques de qualité, les pays qui ont obtenu leur souveraineté en matière de médicaments l’ont obtenue parce qu’ils ont osé devenir des « génériqueurs » ». Une stratégie qui doit, selon elle, contribuer à la promotion ainsi qu’au renforcement de l’industrie pharmaceutique locale pour nous dresser en bouclier contre les monopoles.
LE G20 DISQUALIFIE MAMADOU TALLA ET MENACE
«Errements, hésitations, mimétismes, incohérences pédagogiques et stratégiques … », le G20 des syndicats de l’enseignement qualifie les décisions du ministre de l’Education nationale.
«Errements, hésitations, mimétismes, incohérences pédagogiques et stratégiques … », sont entre autres les adjectifs forts utilisés par le G20 des syndicats de l’enseignement lors d’une conférence de presse tenue hier, vendredi, pour qualifier les décisions du ministre de l’Education nationale. Ainsi, Mamadou Mbaye Tamba, nouveau coordonnateur dudit groupe, a laissé entendre que le choix pédagogique «Apprendre à la maison» indiqué par M. Talla est «théâtral » et « assez inadéquat » pour le système éducatif Sénégalais. Mieux poursuit-il, «cette initiative est un vide d’esprit du ministre de l’Education» car, «tout le monde sait que les élèves n’ont pas appris. Donc il n’est pas question de parler de consolidation, s’il n’y a pas eu d’acquisition». Le G20 s’est aussi indigné des multiples rétropédalages du ministère de l’Education, «qui n’a fait qu’empirer une situation déjà complexe», tout en indexant par la même occasion « un ministre versatile, qui change de décision d’une seconde à l’autre ».
«Entre ses mains, l’avenir de notre éducation est en danger», a déclaré le G20 à l’adresse du ministre de l’Education, lors d’une conférence de presse qu’il a organisée à la date d’hier, vendredi. Pour les syndicalistes du G 20, il est temps de rompre avec le silence et de dénoncer la «navigation à vue» du ministère de l’Education nationale qui a donné lieu «à beaucoup d’hésitations, d’errements, d’incohérences pédagogiques et stratégiques», dont «le gouvernement sera le seul à assumer les conséquences».
Et parmi les dysfonctionnements énumérés qui, selon le G20, « ont profondément obscurci le système éducatif sénégalais», le nouveau coordonnateur du G20, Mamadou Mbaye Tamba, a fait savoir que «le choix pédagogique «Apprendre à la maison» en lieu et place des rattrapages pour compenser la reprise tardive des enseignements et apprentissages, est un vide d’esprit du ministre de l’Education nationale ».
Pour expliquer une telle position, le syndicat renseigne que « les choix et mesures précitées n'ont pas tenu compte, malgré les interpellations des différentes organisations syndicales, des limites numériques, de l'iniquité, de la discrimination et de la grave entrave à la Constitution, à la Loi d'orientation, aux textes et règlements sur l'égalité des chances de tous les fils et filles de notre cher Sénégal. Les victimes étant les élèves de zones à faible taux ou absence de couverture numérique et télévisuelle et/ou très pluvieuses».
Ainsi, jugeant de ce fait la méthodologie d’apprentissage «Apprendre à la maison» complètement en «déphasage et aux antipodes» avec les réalités sénégalaises, le syndicaliste accuse le ministère de l’Education d’avoir empiré une situation déjà complexe par ses «hésitations et errements» répétés. «Le report de la reprise nous a fait perdre trois précieuses semaines», at-il affirmé.
Or, poursuit M. Tamba «le G20 avait proposé le 14 avril, une reprise conditionnée des enseignements apprentissages en deux étapes : la première pour les classes d'examens et la seconde à partir des mois de septembre/octobre à fin novembre 2020». Non sans préciser que «ces propositions étaient conditionnées par la mise en œuvre d'un protocole dans le strict respect des mesures barrières, notamment l'éclatement des classes en groupes réduits de 20, l'existence de sanitaires fonctionnels, la mise à disposition de thermo flashs, de produits désinfectants, de masques et gants pour les élèves, les enseignants et autres personnels des établissements scolaires».
Mais sans autre forme d’analyse, explique M. Tamba, le ministre de l’Education nationale de manière «précipitée et unilatérale, a choisi tout d’abord la date du 02 juin qui s’est soldée par un échec chaotique, nous faisant perdre ainsi 03 semaines précieuses». Résultat, selon le G20, «le copier/coller» sur la France qui a caractérisé les décisions sur le fonctionnement de notre école dans ce contexte lié à cette pandémie, ont été des attitudes regrettables que nous ne cesserons de dénoncer».
PAS DE COMPROMIS SUR LE MODE DE CORRECTION AUX EXAMENS
«L’enseignement est une cohérence, un programme…», a rappelé le G20 pour dénoncer dans les décisions un pilotage unilatéral du ministre de l’Education nationale allant à l’encontre des fondamentaux de l’éducation. «Lorsqu’ils ont voulu reprendre les cours, ils n’ont pas tenu compte de la caractéristique fondamentale du protocole pédagogique», a renseigné le G20. Et de poursuivre : «Est-ce que théoriquement en 01 mois, on peut rattraper 20 chapitres en histoire géographie? La réponse est non. Et lorsqu’ils se sont rendus compte de cela, ils ont largué des chapitres…». Un acte, selon le G20, qui aura de sérieuses conséquences sur le niveau des candidats et sur les résultats des examens. «Ces chapitres largués auront des conséquences sur le niveau des élèves.
Raison pour laquelle la pertinence de la proposition du G20 s’impose», a-t-il affirmé. Par ailleurs, il n’y aura aucun allègement en ce qui concerne le mode de correction des copies d’examens. «De toute façon, nous connaissons le sens d’engagement et de responsabilité des enseignements. Et quelles que soient les épreuves, les copies seront corrigées comme cela se doit et il n’y aura pas de compromis» a rassuré le G20. Non sans avertir que «nous tenons et nous alertons que s’il y a des résultats catastrophiques, c’est de la responsabilité du ministère de l’Education nationale. Le mode de correction restera le mode correction».
En outre, Le G 20 a tenu à rappeler que la situation est plus qu’alarmante pour ces candidats aux différents examens qui doivent faire face à différentes épreuves sans des séances de révisions qui sont d’une importance plus que capitale. Aussi, vu le nombre insuffisant de professeurs en philosophie, des sociologues ont pris la craie pour enseigner une discipline qui n’est pas forcément la sienne. Tel est le cas au Lycée Ahmadou Seck de Thiès, témoigne Gabriel Faye, professeur de philosophie dans ledit lycée. Sans oublier l’hivernage qui n’est pas pour faciliter la tâche pour les potaches.
LE G20 MENACE DE DETERRER LA HACHE DE GUERRE !
En dépit de ce contexte pandémique, le groupe syndical du G20 a jugé utile si l’État continue de s’enfermer dans son «mutisme habituel» par rapport aux revendications, «de déterrer la hache de guerre», pour mettre fin à une « récréation malsaine qui a donné lieu au bafouement de plusieurs accords par le gouvernement». Pour y remédier, le G20 exige «le respect intégral du protocole du 17 février 2014 à travers la diligence du paiement et la résorption du gap des rappels dus aux enseignants (validation, intégration, avancement, reclassement, etc.) ; le paiement des rappels aux 2/3 sur la validation pour les fonctionnaires, l'arrêt de la surimposition sur les revenus des enseignants ; la fin des lenteurs administratives, le respect des engagements sur la question de l'habitat par la délivrance des attestations collectives à Dakar-Ziguinchor et la viabilisation des parcelles de l'intérieur pour le G10 et l'octroi des parcelles dans les régions de Saint-Louis, Diourbel, Kaolack et Ziguinchor au G8».
Et de poursuivre dans le même registre des revendications, «le dégel du prêt DMC; l'ouverture de négociations inclusives sur le système de rémunération des agents de la fonction publique ; le reversement des MEPS dans le corps des PCEMSG la mise à disposition de manuels scolaires en langue arabe et en Éducation religieuse, l'éradication des abris provisoires ; le respect des principes de la gestion démocratique des personnels enseignants ; l'évaluation du curriculum de l'école de base».
Le G20 n’en exige moins aussi «l'ouverture de négociations inclusives sur les questions nouvelles sur : l'âge de la retraite à 65 ans (en optionnelle ou non); les propositions de passages des élèves des classes intermédiaires de l'élémentaire et du Moyen- secondaire, de l'Enseignement technique et la formation professionnelle ; le budget de l'éducation préscolaire, qui n'a jamais dépassé 1% du budget de l'éducation à élever au moins à 5% pour aider fortement à universaliser les conditions d'accès à la petite enfance et à l'éducation préscolaire, le taux de préscolarisation se situe aujourd'hui à 17%».
Et de rappeler enfin à l’attention du ministère de l’Education que «le préavis de grève du G20 est toujours de vigueur, et donc rien ne s'oppose, si l'État ignore nos préoccupations, nos exigences, celles des enseignants et de l'école, que nous déterrions très bientôt la hache de guerre pour faire entendre le cri de désarroi et de désolation des enseignants, ces formateurs de la conscience citoyenne et patriotique ».
L’OPPOSITION DÉBOUSSOLÉE
La réélection du président Macky Sall dès le premier tour de l’élection présidentielle du 24 février 2019, a-t-elle calmé les ardeurs de ses opposants, qui semblent mettre en berne toutes les initiatives politiques ?
La réélection du président Macky Sall dès le premier tour de l’élection présidentielle du 24 février 2019, avec 58,27% des suffrages, a-t-elle calmé les ardeurs de ses opposants, qui semblent mettre en berne toutes les initiatives politiques ? Le moins que l’on puisse dire, à part les quelques actions du Congrès de la renaissance démocratique (Crd), ou encore les rares sorties au vitriol d’Ousmane Sonko du Pastef, les observateurs de la sphère politique ne voient que du vide, à défaut des échappées timides des organisations qui se réclament de la société civile et qui peinent à faire adhérer les populations à leur cause.
Les initiatives politiques sont-elles en berne, après près d’un an et demi de la présidentielle de février 2019 ? La réponse semble couler de source pour les observateurs avertis. Ou du moins, quelques initiatives des organisations qui se réclament de la société civile émergent çà et là, mais sans trop inquiéter les tenants du pouvoir actuel. Pour cause, à part la dernière marche de protestation contre la hausse des prix de l’électricité, Aar Linu Bokk et compagnie peinent à intéresser les populations à leurs actions. La preuve, le vendredi 17 juillet dernier, le Front Multiluttes «Doyna», constitué d’une dizaine de collectifs dont les plateformes «Aar Li Nu Bokk» et «Noo Lank», n’a pas su mobiliser. Même les manifestants eux-mêmes, à l’image de Guy Marius Sagna, ont reconnu ce flop, non sans en imputer la responsabilité au préfet de Dakar, au ministre de l’Intérieur Aly Ngouille Ndiaye et à celui de l’Urbanisme Abdou Karim Fofana.
LE CRD INVESTIT LE CHAMP JUDICIAIRE EN VAIN
Si ces derniers essaient d’occuper, tant bien que mal, le terrain socio-politique, même si leurs manifestations ne drainent pas beaucoup de monde, certains des acteurs politiques qui ont semblé déserter le terrain ont investi celui judiciaire. Sinon, comment comprendre les «vaines» plaintes à répétition du Congrès de la Renaissance démocratique (Crd) qui, malheureusement, n’obtiennent pas l’effet escompté ? En effet, le 9 juillet dernier, l’ancien Premier ministre Abdoul Mbaye et ses camarades du Crd avaient perdu la procédure d’annulation enclenchée au niveau de la Cour suprême concernant le décret d’honorariat au Conseil économique, social et environnemental (Cese). La Cour suprême avait tout simplement rejeté les deux requêtes introduites par le Crd. Que dire de la plainte, avec constitution de partie civile, déposée par le Crd auprès du Premier Cabinet d’Instruction près le Tribunal de Grande Instance de Dakar, le 22 juillet 2019, concernant l’affaire des 6.000 milliards présumés dans les contrats de recherche de pétrole ? Face à l’inertie des autorités judiciaires, Mamadou Lamine Diallo de Tekki et ses camarades du Crd étaient obligés de revenir à la charge pour inviter le Doyen des juges, Samba Sall, à respecter l’article 79 du Code de procédure pénale (Cpp), relatif à la consignation présumée nécessaire pour les besoins de la procédure concernant ladite plainte. Qui entend encore parler de cette affaire Aliou Sall et Petro Tim ?
OUSMANE SONKO, MOLLEMENT LEADER DE L’OPPOSITION
Quid des autres leaders de l’opposition pourtant bien classés à la dernière présidentielle ? Après un classement flatteur de troisième pour un score de 15,67%, Ousmane Sonko, candidat de Pastef à la dernière présidentielle, avait refusé de renoncer aux feux de la rampe. Après un temps de latence noté au sortir de la présidentielle, il était revenu en force avec l’affaire foncière dans laquelle il a dénoncé un détournement de fonds publics de 94 milliards de F CFA, impliquant le Directeur des Domaines, Mamour Diallo. Mais, son «jeu trouble» dans cette affaire, car tantôt accusateur, dès fois suspect et parfois même accusé, ne l’a pas laissé intact. Ce qui ne semble pas l’avoir découragé, car à la première glissade du régime en place, notamment les mesures d’assouplissement prises par le chef de l’Etat, Macky Sall, le 11 mai dernier, en pleine propagation de la pandémie de la Covid-19 dans le pays, Ousmane Sonko a voulu incarner la posture de chef de l’opposition. Pour ce faire, il s’est démarqué de la démarche adoptée par nombre de ses camarades de l’opposition, dans sa stratégie d’analyse et de communication sur la gestion de la pandémie par le régime du président Macky Sall. Tel un chef de l’Etat, Ousmane Sonko programme son allocution à la Nation et passe la bande d’annonce bien avant, dans beaucoup de supports médiatiques, avec des directs programmés sur 3 chaines de télévisions traditionnelles, une chaine télé sur le net, deux sites d’informations générales et enfin une radio privée de la place. Mieux, le député de Pastef s’offre une tribune de presqu’une heure de temps, durant laquelle il s’est carrément défoulé sur les tenants au pouvoir qui, selon lui, ont abandonné le peuple au moment où le virus gagne du terrain dans le pays et que le Sénégal emprunte une courbe ascendante.
IDRISSA SECK ET SA STRATEGIE DE RETENTION DE LA PAROLE
Au même moment, le classé deuxième à la présidentielle de février 2019 s’emmure dans un silence assourdissant. Le patron du parti Rewmi, Idrissa Seck reste, comme sur les autres sujets brûlants de l’heure, aphone sur les mesures «controversées» prises par Macky Sall dans la gestion de la pandémie. Cela, même si son poulain, le député Déthié Fall, monte par moment au créneau pour critiquer le régime. Par ce long silence, Idrissa Seck semble résolument opter pour la rétention délibérée et prolongée de la parole, histoire de maitriser certainement ses passions.
WADE AU FRIGO, KHALIFA SALL CONTRAINT AU SILENCE
Il n’est d’ailleurs pas le seul. Il en est de même de l’ancien président de la République, Me Abdoulaye Wade, considéré comme le chef de l’opposition parlementaire. Le Secrétaire général national du Parti démocratique sénégalais (Pds) n’a pipé mot de la gestion de la pandémie par son successeur. Que dire du leader de Taxawu Dakar qui a semblé disparaitre des radars politiques ? Khalifa Sall a aussi choisi de se taire pour le moment sur cette question et sur les autres, optant pour la stratégie de l’abstinence médiatique. Un choix de l’ancien maire de Dakar certainement commandé par ses démêlés avec dame justice. Pour les autres, à savoir Oumar Sarr et compagnie, le gouvernement d’union nationale tant annoncée est passé par-là.
Un deuxième maton testé positif à Ziguinchor
Le virus circule à la Maison d’arrêt et de correction (Mac) de Ziguinchor. Un deuxième garde pénitentiaire a chopé la Covid19. Les tests d’un autre agent de l’administration pénitentiaire sont revenus positifs hier. Aussitôt, la Direction a extrait l’agent de la prison pour le transférer au Centre de Traitement des Epidémies (CTE). Il rejoint son collègue interné la veille. Des prélèvements sont effectués sur plusieurs contacts des matons infectés et des détenus. En attendant, l’administration pénitentiaire croise les doigts et prie que ces agents ne contaminent pas leurs collègues et les détenus. Administration pénitentiaire L’administration pénitentiaire suspend pendant trois jours la mesure interdisant aux familles des détenus d’apporter à manger à leurs parents dans les prisons à Dakar. Cette décision a été prise par le Directeur général de l’Administration pénitentiaire pour éviter que le coronavirus infeste les prisons. Pour maintenir les liens entre les détenus et leurs familles, l’administration pénitentiaire informe qu’à l’occasion de la fête de la tabaski, il est autorisé de faire entrer des plats extérieurs au sein des prisons le jour de la tabaski et les deux jours suivant. Ainsi, les détenus vont gouter les mets de leurs familles pendant la tabaski. Toutefois, le directeur de l’Administration pénitentiaire invite les familles à respecter les mesures d’hygiène qui s’imposent en cette période de pandémie de la covid-19. 20 patients en traitement à domicile à Kédougou Kédougou est en train de devenir un foyer ardent. En quelques jours, la région longtemps épargnée par la pandémie de la Covid-19, a enregistré une vingtaine de cas. A la journée du vendredi seulement, 07 tests sur les 09 sont revenus positifs au coronavirus. Il s’agit de 06 contacts et d’un malade par contamination communautaire. Un autre cas issu de la transmission communautaire a été enregistré vendredi. La région se retrouve aujourd’hui avec 21 cas positifs dont un déclaré guéri. Les autorités médicales suivent actuellement 185 contacts et 20 patients sont sous traitement à domicile.
Arrivée de la dépouille de Cheikh Sadibou Fall, aujourd’hui
La dépouille de l’ancien ministre de l’Intérieur Cheikh Sadibou Fall, décédé le 21 juillet dernier à l’hôpital Joseph Ducoin de Toulouse (France), arrive ce samedi à Dakar à 15h45. L’information est de la famille du défunt ambassadeur du Sénégal en Italie. A son arrivée, indiquent ses enfants, la dépouille sera transporté à l’hôpital Principal où aura lieu la cérémonie de levée du corps dimanche à 10h30 qui sera suivie de la prière mortuaire à la mosquée du Point E.
Abdou Karim Fofana
Le ministre de l’Urbanisme du Logement et de l’Hygiène publique, Abdou Karim Fofana était hier vendredi à Thiès pour le lancement du plan d’urgence des régions de l’UCG dans le cadre du Programme Sénégal Zéro déchet. Occasion saisie par Abdou Karim Fofana pour encourager les équipes de l’UCG présentes sur le terrain afin qu’elles nettoient et désensablent la capitale du rail. Après la cérémonie, le ministre de l’Urbanisme du Logement et de l’Hygiène publique a fait cap sur Rufisque pour constater l’état d’avancement des travaux de curage de canaux et l’installation de points de regroupement normalisés (PRN) pour éradiquer les dépôts sauvages d’ordures et rendre plus agréable le cadre de vie.
Le Président Barrow lève l’état d’urgence
Le Président Adama Barrow a levé hier l’Etat d’urgence qu’il avait prolongé de sept jours. Cette situation a duré pendant cinq mois, c’est-à-dire depuis l’apparition du coronavirus en Gambie. Le Président Barrow a eu à prolonger à plusieurs reprises l’état d’urgence dans le souci d’éviter la propagation du virus et de faciliter la réponse sanitaire contre la pandémie. Paradoxalement, le chef de l’Etat de Gambie lève l’état d’urgence au moment la pandémie prend de l’ampleur. A la date d’hier, la Gambie a enregistré 216 cas dont 150 cas sous traitement et 60 patients guéris. La Gambie déplore 06 décès liés à la covid-19 dont un, hier vendredi. Pour la journée d’hier, 46 cas sont déclarés positifs à la covid-19, une première depuis le début de la pandémie. Une propagation qui a fini d’installer la peur au pays de Adama Barrow. A l’instar des pays du monde, l’économie a subi de plein fouet l’impact de la pandémie. Les signaux sont au rouge, puisque le coût de l’impact de la Covid-19 sur l’économie est évalué à 5 milliards de GMD. Le taux de croissance qui était projeté à 6.3% en 2020 est ramené à 3,3%.
Installation du nouveau secrétaire général Syntes/ Ucad
Mame Samba Ba a porté hier ses habits de nouveau secrétaire général du Syndicat de Travailleurs de l’Enseignement Supérieur de la section l’université Cheikh Anta Diop de Dakar (Syntes/Ucad). A peine installé, Mame Samba Ba a décliné sa feuille de route. A l’en croire, les défis restent énormes, mais la priorité reste la régularisation des contractuels qui sont dans la précarité. Le nouveau secrétaire général du Syntes/Ucad en fait un sacerdoce. Il promet de défendre les intérêts matériels et moraux des travailleurs pour mériter la confiance de ses collègues. Pour sa part, le secrétaire général national du Syntes, François Babacar Touré pense qu’avec le renouvellement des instances du syndicat, les conditions des travailleurs seront améliorées. A la suite de cela, il a déterré le protocole d’accords signé en décembre 2017 avec le ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Pr Mary Teuw Niane sur le projet de révision du statut du personnel administratif technique et de services (Pats). M. Touré dit attendre toujours la signature du décret qui matérialise ce protocole. Il regrette que dans les universités des travailleurs détiennent 15 contrats, d’autres 20 contrats en violation du code du travail.
Le procès de la dame humiliée renvoyé au 30 juillet…
Le procès de F N, la jeune fille qui a été violentée et vilipendée sur les réseaux sociaux, n’a pas été débattu dans le fond. Le dossier a été renvoyé par le tribunal jusqu’au 30 juillet prochain suite à la demande de l’avocat de la fille qui venait de se constituer. En attendant, ses bourreaux Ibrahima Diaw, Babacar Ndiaye et Moussa Diallo vont garder leur mal en patience en prison. Pour rappel, Fatou Ndoye qui ne jouit pas de toutes ses facultés mentales, présentée à tort comme une vulgaire voleuse, a été filmée et humiliée. Des organisations de défense des droits humains avaient saisi la police qui a interpellé les mis en cause.
…Me Abdina Ndiaye réclame l’arrestation de Seydi Gassama
Restons au procès de Fatou Ndoye qui a été renvoyé, pour dire que l’avocat des trois mis en cause, Me Abdinar Ndiaye, demande l’arrestation du directeur exécutif de la section sénégalaise d’Amnesty International, Seydi Gassama, pour avoir partagé la vidéo sur son compte twitter afin de s’indigner du traitement inouï qu’a subi la fille F N, âgée de 29 ans, avant de la supprimer à la demande de la famille. Selon la robe noire, Seydi Gassama est le premier fautif dans cette affaire. A l’en croire, dans un Etat de droit, Seydi Gassama serait mis aux arrêts et traduit en justice pour avoir partagé la vidéo. Pour lui, c’est la vidéo de M. Gassama qui a mis au courant le public de l’affaire. Il rappelle que la publication ou montage d’audio ou vidéo portant atteinte à la vie privée d’autrui via les réseaux sociaux est un délit, mais également poursuivi doublement pour violation du secret de correspondance et divulgation d’enregistrement sur la base de la loi de 2016.
Idrissa tombe avec 4,5 Kg de chanvre indien
Les policiers de Ziguinchor ont interpellé Idrissa D., âgé de 38 ans pour détention et trafic de chanvre indien. Des sources de «L’As» renseignent que le bonhomme a été alpagué avec un sachet contenant 4,5 kilogrammes de chanvre indien. Sous le feu roulant des questions, il a avoué que la drogue a été achetée au village de Balingor situé dans le département de Bignona auprès d’un certain A. Badji. Ce dernier est activement recherché par la Police qui, en début de semaine, avait interpellé C. Mballo avec 04,5 kilogrammes de chanvre indien.
Syndicats du G20
Le Groupe des 20 Syndicats d’Enseignants (G20), par la voix de leur coordonnateur, Mamadou Tamba non moins secrétaire général du Syndicat des enseignants pour le progrès, la performance et l’innovation (Seppi) n’est pas en phase avec l’actuel management du ministère de l’Education. Il n’a pas également aimé l’attitude du Haut Conseil du dialogue social, Mme Innocence Ntap Ndiaye. Les syndicalistes ont également exhorté du Gouvernement au respect du protocole du 17 Février constitué de 14 points. il s’agit entre autres de l’ouverture des négociations sur l’âge de la retraite à 65 ans, l’augmentation du budget de l’Education Préscolaire jusqu’à 05%, la fin des lenteurs administratives, le paiement des rappels dus aux enseignants. Ils n’excluent pas d’aller en grève si le gouvernement fait la sourde oreille sur leurs revendications.
Diary Sow présente son roman à Mamadou Talla
« Ce mardi 21 juillet 2020 à 10h 30, j’ai reçu mademoiselle Diary SOW. La lauréate des deux éditions du Concours général sénégalais 2018 et 2019 était venue me dédicacer son premier roman intitulé « sous le visage d’un ange ». Ce fut pour moi un grand honneur de la recevoir en présence de mes collaborateurs et collaboratrices », a posté sur la page du ministère de l’éducation nationale Mamadou Talla. « Je voudrai au nom de toute la communauté éducative sénégalaise et celle de la diaspora la féliciter et l’encourager dans sa carrière de jeune écrivaine mais aussi dans ses études à Louis Le Grand en France. J’en ai profité pour lui présenter mes condoléances suite au rappel à Dieu de son père qui a beaucoup fait pour ses performances dans les étude », a-t-il ajouté avant de remercier son prédécesseur Serigne Mbaye Thiam, parrain de la jeune demoiselle qui a des relations particulières avec la famille pour son soutien à Diary. «Ce fut aussi un grand plaisir de recevoir le roman qu’il a offert au Président de la République son Excellence Monsieur Macky SALL », conclut le ministre.
DES FÉMINISMES EN AFRIQUE
Dans ce podcast de RAW Material, Rama Salla Dieng revient sur son travail de vulgarisation des luttes féministes sur le continent, à travers la série d'entretien Talking back : African feminisms in dialogue. Elle parle également du monde d'après covid-19
The Morning after the Crisis By RAW Podcasts |
Publication 24/07/2020
conversation entre Tabara Korka Ndiaye et Dr. Rama Salla Dieng
Le débat sur les féminismes en Afrique n’a pas fini de bousculer le confort du patriarcat. Partout sur le continent africain et la diaspora, des personnes, en plus de théoriser leur définition du féminisme en font plus qu'une lutte ponctuelle, c’est une manière de vivre. Il s’agit de rompre avec cette vieille idée reçue qui voudrait que les africaines soient ignorantes des luttes féministes.
La maîtresse de conférence, Dr Rama Salla Dieng est de celles qui s'intéressent à ces luttes en les documentant et les vulgarisant en plusieurs langues et sur différentes plateformes. Elle conduit une série d’entretiens Talking back : African feminisms in dialogue au coeur de laquelle sont longuement explorées des expériences féministes diverses et politiques. Dr Rama Salla Dieng est revenue sur les motivations de cette série et les enseignements qu’elle y a tiré.
Nous avons également parlé de la parentalité pendant la pandémie Covid-19, de l’urgence de revoir les impositions sur les caractères de genre, d’une possible prise en charge des questions féministes dans un système politique socialiste, des paramètres à prendre en compte pour une effectivité des acquis des droits des femmes, de la politisation nécessaire de la jeunesse africaine et du monde après la Covid-19.
Nous avons profité de ce moment avec Dr Rama Salla Dieng pour requérir son avis sur l'épineuse question du foncier au Sénégal qu’elle a tant explorée dans ses recherches.