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18 juillet 2025
COVID-19 : CINQ NOUVELLES CONTAMINATIONS ET DIX GUÉRISONS DÉNOMBRÉES JEUDI
A ce jour, 195 cas positifs au coronavirus ont été dénombrées depuis l’apparition de la maladie au Sénégal, le 2 mars. 55 patients ont été déclarés guéris et une personne en est décédée. Un autre patient a été évacué vers son pays d’origine
Cinq nouvelles contaminations au coronavirus ont été dénombrées jeudi sur des tests réalisés sur 127 cas suspects, alors que dix patients ont été déclarés guéris, a annoncé le ministre de la Santé et de l’Action sociale.
Faisant le point quotidien de la situation du Covid-19, Abdoulaye Diouf Sarr a précisé que les nouvelles infections concernent 2 cas importés et trois autres suivis par les autorités sanitaires.
A ce jour, 195 cas positifs au coronavirus ont été dénombrées depuis l’apparition de la maladie au Sénégal, le 2 mars. 55 patients ont été déclarés guéris et une personne en est décédée. Un autre patient a été évacué vers son pays d’origine, selon les autorités sanitaires.
LE DOCTEUR MAMADOU MANSOUR DIOUF POSE LE DEBAT
Après le premier cas de décès dû au coronavirus enregistré mardi dernier au Sénégal, les médecins alertent sur le mode d’inhumation dans le pays, majoritairement composé de musulmans.
Après le premier cas de décès dû au coronavirus enregistré mardi dernier au Sénégal, les médecins alertent sur le mode d’inhumation dans le pays, majoritairement composé de musulmans. La victime étant de cette religion, la problématique de la gestion des cas de décès de cette maladie au Sénégal qui demeure aux réalités socioculturelles et aux rites funéraires reste différente de celle de l’Occident.
Selon l’anesthésiste-réanimateur à Bordeaux, le docteur Mamadou Mansour Diouf, le coronavirus est hautement contagieux même après le décès de la victime. Selon lui, la procédure en Occident comporte une mise en bière, c'est-à-dire le placement du corps dans un cercueil hermétique en raison du risque élevé de contamination. Il poursuit en disant que l’enterrement se fait avec le cercueil ou alors on procède à l’incinération du corps. Au Sénégal, cette situation est aux antipodes de nos réalités socioculturelles du fait que le cercueil hermétique ne fait pas partie des coutumes chez les Musulmans. Les rites funéraires chez les Musulmans comportent entre autres le lavage mortuaire et l’enterrement sans cercueil. «Une question éminemment importante dont personne ne fait allusion et qui mérite d’être abordée sérieusement. Raison pour laquelle je pose le débat», a déclaré le médecin urgentiste.
LES DEPUTES OUVRENT LA VOIE A MACKY
L’Assemblée nationale qui s’est basée sur l’article 77 de la Constitution, donne ainsi la possibilité au Président Macky Sall de prendre des décisions, sans la consulter, pour faire face à la pandémie du Covid-19.
Le texte est passé, comme lettre à la poste. Le projet de loi n°09/2020 habilitant le Président de la République à prendre, par ordonnances, des mesures relevant du domaine de la loi et autorisant la prorogation de l’état d’urgence a été adopté à l’unanimité par les députés hier, mercredi 1er avril. L’Assemblée nationale qui s’est basée sur l’article 77 de la Constitution, donne ainsi la possibilité au Président Macky Sall de prendre des décisions, sans la consulter, pour faire face à la pandémie du Covid-19.
Dans le cadre de la lutte contre la propagation du Covid-19, le Chef de l’Etat Macky Sall est maintenant autorisé à prendre des décisions urgentes, sans devoir consulter les députés. La loi habilitant le Président de la République à prendre, par ordonnances, des mesures relevant du domaine de la loi et autorisant la prorogation de l’état d’urgence a été adoptée à l’unanimité par les 33 députés présents hier, mercredi 1er avril, à l’Assemblée nationale. Le projet de loi n°09/2020 a ainsi été voté pour faire face à la pandémie du Covid-19, après la mesure de l’état d’urgence assortie d’un couvre-feu.
Toutefois, l’amendement qui devrait permettre au Président de prendre des ordonnances de «tous ordres» et qui avait suscité beaucoup de polémique, a été supprimé. L’Assemblée nationale s’est ainsi basée sur les dispositions de l’article 77 de la Constitution pour adopter la loi. «L’Assemblée nationale peut habiliter, par une loi, le Président de la République à prendre des mesures qui sont normalement du domaine de la loi. Dans les limites de temps et de compétence fixées par la loi d’habilitation, le Président de la République prend des ordonnances qui entrent en vigueur dès leur publication, mais deviennent caduques si le projet de loi de ratification n’est pas déposé sur le bureau de l’Assemblée nationale avant la date fixée par la loi d’habilitation. L’Assemblée nationale peut les amender à l’occasion du vote de la loi de ratification», stipule cet article.
A travers le projet de loi, il avait été également sollicité l’autorisation de prorogation de l’état d’urgence décrété par le Président de la République au-delà de la période de douze jours, à compter de son entrée en vigueur. Dans le rapport du projet de loi, le Garde des Sceaux, ministre de la Justice, Me Malick Sall, qui a défendu le projet de loi, soutient «qu’il importe, suite aux premières décisions du Président de la République visant à circonscrire la propagation de la pandémie dans notre pays et la proclamation de l’état d’urgence, de franchir un palier supérieur dans la prise en charge du Covid-19».
Aussi ajoutera-t-il : «il convient de prendre, dans la célérité et autant que de besoin, des mesures exceptionnelles destinées à garantir la continuité et le fonctionnement optimal de l’État. Or, certaines de ces mesures relèvent du domaine de la loi et sont d’ordre économique, budgétaire, social, sanitaire, voire sécuritaire». Le votre du projet de loi n°09/2020 s’est déroulé avec un nombre restreint de parlementaires, choisis par consensus sur les 165 députés que compte l’Assemblée nationale pour respecter les exigences de l’état d’urgence dont l’interdiction des rassemblements dans un contexte marqué par la propagation du coronavirus.
«LE PLURALISME DES IDEES EST UN IMPERATIF DANS UNE SOCIETE DEMOCRATIQUE, MEME EN CRISE»
Jean Charles Biagui, enseignant en science po à l’Ucad se prononce sur la démarche du député Ousmane Sonko
Le refus du député Ousmane Sonko de cautionner le projet de loi d’habilitation au président de la République à prendre, par ordonnances, toute mesure relevant du domaine de la loi, afin de faire face aux besoins d’ordre économique, budgétaire, sécuritaire et sanitaire, n’effriterait en rien son électorat. C’est du moins l’analyse faite par l’Enseignant de Science politique à l’Université Cheikh Anta Diop (Ucad) de Dakar, Jean Charles Biagui qui estime que l’Assemblée nationale a une fois de plus refusé de jouer son rôle de contre-pouvoir. L’Enseignant reste persuadé que «le pluralisme des idées est un impératif dans une société démocratique, même en crise».
Comment analysez-vous cette attitude du député Ousmane Sonko qui s’est démarqué de tous pour s’abstenir de voter pour le projet de loi d’habilitation ?
Dans une démocratie, l’acteur politique est libre d’exprimer ses désaccords sans pour autant être victime d’ostracisme surtout à l’Assemblée nationale. La position de Monsieur Ousmane Sonko est légitime à plus d’un titre. D’abord, le projet de loi d’habilitation soumis à l’Assemblée nationale manque de précisions et semble englober tout donnant ainsi l’impression que nous sommes dans une situation exceptionnelle dans laquelle les institutions de la République ne fonctionnent plus. Il n’en est rien. C’est la raison pour laquelle d’ailleurs je n’aime pas entendre que nous sommes en guerre. Ce n’est pas le cas. Le mot guerre a une signification précise que les polémologues, c’est à dire ceux qui s’intéressent aux conflits armes, comprennent bien. Il faut, de mon point de vue, arrêter avec cette rhétorique «macronnienne» qui traduit une fois de plus le mimétisme de nos élites. Si nous sommes effectivement en guerre, il faut alors me dire comment qualifier les contextes au Yémen, en Syrie, dans l’est de la République démocratique du Congo, en Somalie, en République Centrafricaine... C’est un manque de considération pour toutes ces femmes et ces hommes issus de ces différents pays et qui vivent des situations bien plus dramatiques. Ensuite, l’Assemblée nationale sénégalaise a, une fois de plus, dans le cadre de ce projet de loi, refusé de jouer son rôle de contre-pouvoir. Elle l’a d’abord fait en refusant de se réunir normalement. La conférence des présidents ne saurait se prononcer à la place des membres de l’Assemblée nationale sous aucun prétexte. L’Assemblée nationale aurait pu, si elle s’était réunie, proposer des amendements au texte du gouvernement qui n’est pas assez clair encore une fois. Par ailleurs, il faut le dire, c’est une constante dans le régime politique sénégalais: un projet de loi passe en général et presque toujours comme une lettre à la poste. Les députes sont de simples exécutants. Ils n’ont aucune autonomie et capacité politiques par rapport à l’Exécutif. Enfin, la loi d’habilitation votée par l’Assemblée nationale renforce les pouvoirs déjà considérables du président de la République. Pourquoi dans le cadre d’une crise sanitaire, le président de la République devrait-il avoir les pleins pouvoirs sur presque tout?
Quel risque politique de s’inscrire en faux contre cette loi dans la situation actuelle, marquée par la pandémie du Covid-19?
Ce n’est pas parce qu’il faut un consensus national par rapport à la crise sanitaire, qu’il faudra cesser de critiquer le pouvoir et de taire toute opposition politique. Le rôle des acteurs politiques, ceux qui sont dans les partis politiques comme ceux qui s’inscrivent dans le cadre de la société civile doit toujours consister à œuvrer quel que soit le contexte afin que l’Etat ne sombre pas dans la dérive autoritaire. Il est donc clair que les institutions sociales et politiques qui ne sont aucunement menacées pour le moment doivent continuer à jouer leur rôle. Sonko est dans sa dynamique politique lorsqu’il s’interroge sur le contrôle des actions du gouvernement dans le cadre de la gestion de la crise. Il est d’ailleurs impératif que les fonds destinés à la lutte contre le Covid-19 soient gérés en toute transparence dans un pays ou les dirigeants politiques nous ont habitués à confondre ce qui relève de leur patrimoine et ce qui relève du patrimoine collectif. Il est urgent que les autorités étatiques nous dévoilent leur plan d’action à moyen et long terme. Les modalités de la gestion de cette crise restent à préciser y compris dans le cadre de l’état d’urgence et du couvre- feu qui n’ont toujours pas fait l’objet d’une première évaluation publique. Les citoyens sénégalais ont besoin de savoir. Je ne suis pas sûr que l’électorat de Sonko soit bouleversé par son refus de cautionner la loi d’habilitation. Au contraire, ceux qui suivent Sonko doivent se réjouir du fait que leur mentor ne renie pas ses idées et les valeurs qui fondent son action politique depuis le début.
Comment comprendre alors les attaques qu’il reçoit de la part de ses adversaires politiques, après qu’il s’est démarqué de ce projet de loi?
Il peut y avoir deux types d’attaques. Les attaques relevant de la politique politicienne et celles qui émanent de citoyens ordinaires. Les attaques des hommes politiques sont celles qui concernent la politique politicienne des partis. C’est l’idée qu’il faut répondre aux critiques par des invectives souvent même par des insultes. Les attaques qui viennent des citoyens ordinaires peuvent se comprendre. Ceux qui ne partagent pas la vision politique de Sonko peuvent émettre des critiques. Par ailleurs, dans le contexte actuel, certains citoyens de bonne foi estiment que l’heure n’est pas aux oppositions et aux contestations. Il faut s’unir autour du gouvernement contre le Covid-19. Cette façon de penser est légitime mais elle ne tient pas compte du fait que le pluralisme des idées est un impératif dans une société démocratique même en crise.
par Marcel Mendy
CORONAVIRUS, VERS UN MONDE A VENIR
Qu’avons-nous fait à l’homme pour mériter une telle punition ? Qu’avons-nous fait au monde pour écoper d’une telle sanction ? Qu’avons-nous fait à Dieu pour subir une telle malédiction ?
Qu’avons-nous fait à l’homme pour mériter une telle punition ? Qu’avons-nous fait au monde pour écoper d’une telle sanction ? Qu’avons-nous fait à Dieu pour subir une telle malédiction ? Questions graves qui renvoient à notre conscience individuelle et collective, à nos rapports interhumains, sociaux. Elles posent la problématique de nos relations avec Dieu, de notre pratique religieuse, de notre spiritualité. La réponse ne peut pas être simple ; elle sera complexe, polysémique, protéiforme, tributaire du point de vue sur lequel on se place et de l’angle choisi. Cette crise multidimensionnelle revêt plusieurs aspects: sanitaire, économique et spirituel.
Dans un pays comme le Sénégal, où le «m’as-tu vu» fait la loi, les gens d’en- haut aiment rouler carrosse, adeptes du «bling bling», cette crise vient nous rappeler notre finitude, notre insignifiance «nit dou dara»
De façon globale, elle nous jette à la figure nos limites, nos fragilités, nos faiblesses. Elle met en exergue l’évanescence des pouvoirs : le pouvoir politique est une illusion, le pouvoir économique est un mirage, le pouvoir religieux est une utopie. Où sont-ils les Présidents, Chefs d’Etat ou Têtes couronnées qui promettaient l’Eldorado, faisant des plans sur la comète et prédisaient monts et merveilles à leur peuples ?
A l’heure qu’il est, ils sont tous transis de peur dans leurs palais ou derrière leurs palaces, impuissants et réduits à crier secours tous azimuts. Où sont-ils les clans, les sectes, groupes en tous genres qui ont domestiqué et privatisé leur religion d’appartenance et s’érigent en référence unique, exclusivement aptes à en discourir ? Et, sacrilège suprême, osent se comparer à Dieu, installant entre eux et leurs ouailles des rapports de subordination. Où sont-ils depuis quelques temps? Terrés tous sans exception chez eux, tremblant d’une sainte frousse comme des feuilles. Ces gourous qui prenaient leurs fidèles pour un filon à exploiter, un gisement à explorer, un compte à dévaliser, un os à sucer jusqu’ à la moelle.
Excusez du peu. Ils ont tendance à oublier qu’ils ne sont que des êtres humains, faits de chair et d’os. La vie s’est arrêtée partout. Notre terre est en train de se vider de ses habitants. Les morts se comptent par milliers. Antonio GUTERESS ci-devant Secrétaire Général de l’Organisation des Nations Unies, a prédit dernièrement qu’ils vont se chiffrer par millions chez nous en Afrique, pour cause d’un système de protection sociale et de santé défaillant, loin d’être performant. Soit. En attendant, le bilan macabre s’alourdit au quotidien : en Italie, en France, en Espagne, en Iran, aux Etats-Unis. Et tout ceci, malgré la qualité élevée de leurs plateaux médicaux.
Les maîtres-mots aujourd’hui sont : confinement, couvre-feu, état d’urgence, télétravail, chômage partiel, chômage technique, licenciement. Tous les secteurs sont paralysés. Arrêt de toutes les compétitions sportives, report des grands rendez-vous athlétiques ou footballistiques sine die. Les Dieux du stade et de l’arène se sont éclipsés. Mosquées, églises, synagogues et temples, bois sacrés et autres autels traditionnels sont désertés, réduisant Imams, Muezzin, Prêtres, Pasteurs et Rabbins au désœuvrement pour ne pas dire plus. Les messes sont célébrées sans l’ombre d’un fidèle, les enterrements dans la plus stricte intimité. Ecoles et universités sont bouclées obligeant élèves, maîtres et professeurs à se cloîtrer chez eux. Aujourd’hui, presque trois milliards de personnes, à travers le monde, sont confinées chez elles, comme placées sous mandat de dépôt par un procureur invisible.
Pour ainsi dire. Pour certains usagers de l’Internet, Whatsapp est miraculeusement devenu un lieu de culte. Pourquoi un tel cataclysme, un tel chambardement, un tel chamboulement? Mensonges, hypocrisie, tromperies, viols, vols, crimes, détournements de deniers publics, de mineurs, adultère, terrorisme, conflits entre voisins, folies des grandeurs, nombrilisme, égocentrisme, pédantisme. Autant de choses qui nous ont éloigné de Dieu. Le Coronavirus comme une piqûre, nous rappelle qu’il n’y a qu’un seul Dieu et qu’il n’y en aura pas un deuxième ni un troisième. Après Jésus et Mohamed (Paix et salut sur eux), il n’y a pas et il n’y aura pas d’autres Prophètes.
La Torah, la Bible et le Coran sont et resteront les seuls livres saints. Tous les autres ne sont que des dérivés, tentatives d’interprétation avec tout ce que cela implique d’erreurs, de parti-pris ou même d’exagération. La guerre lancée à l’échelle planétaire contre le COVID 19 se gagnera, au-delà de la santé, sur le plan spirituel aussi. Elle devra déboucher sur un triptyque : un nouveau type d’homme, un nouvel ordre mondial, un nouvel humanisme. Ce n’est donc pas la fin de l’Histoire, comme l’avait pronostiquée FUKUYAMA ; ce n’est pas la fin du monde, comme l’avaient prédit certains gourous en mal d’inspiration.
C’est par contre la fin d’une Histoire, c’est en revanche la fin d’un monde. Il nous appartient chacun et chacune d’en tirer les leçons et rebâtir, refonder, reconstruire un monde nouveau. D’abord en se réconciliant avec nous-mêmes, en fumant le calumet de la paix avec les autres, au sein des peuples et entre les nations. Aimons-nous les uns les autres. Ensuite, nous re-tourner vers Dieu, le seul, l’Omnipotent, et lui re-donner toute la place qui est la sienne dans notre vie. Enfin, du mieux que nous pouvons, essayer d’atteindre la transcendance, but ultime de notre cheminement ici-bas, et prélude à notre salut dans l’au-delà.
MARCEL MENDY
POÈTE ECRIVAIN
par Calame
INTROSPECTION
De l’insouciance, à l’ignorance, en passant par l’absence totale de responsabilité (pour ne pas dire le matey), ils s’exposent et exposent leurs voisins, amis, parents voire enfants.
Ils doutent encore ! Ils doutent toujours de l’existence de cette maladie invisible qui est en passe de mettre à genou l’économie mondiale. Ils doutent de sa capacité de transmission rapide voire de sa possibilité de se réadapter d’un continent à un autre. Ils, ce sont ces Sénégalais, qui ne semblent guère inquiets du covid-19. Ils continuent encore à braver toutes les mesures d’hygiène édictées par nos médecins mais aussi par l’organisation mondiale de la santé (OMS). Dans les marchés, les arrêts cars, les transports en commun, les grands-places et autres gargotes, aucune nouvelle attitude ou presque n’a été adoptée.
De l’insouciance, à l’ignorance, en passant par l’absence totale de responsabilité (pour ne pas dire le matey), ils s’exposent et exposent leurs voisins, amis, parents voire enfants. Entendons nous bien, le confinement total serait presque une illusion dans un pays où plus de 80% de la population cherchent la queue du diable pour la tirer. Toutefois, certaines attitudes sont tout simplement inacceptables face à ce virus sournois qui n’a épargne ni le 10 Down Street, le Buckingham Palace voire le Bureau Ovale ou encore l’Elysée. Il ne connaît ni classe sociale encore moins de «Domou Sokhna». L’âge importe peu chez lui. Que vous soyez vieux, jeunes, enfants, hommes ou femmes, il n’en cure. Déjà, entre fin décembre 2019 et hier, mercredi 1er avril, il a ôté la vie à plus de 43 000 personnes dans le monde et confié plus de 3 milliards d’individus. L’OMS a relevé hier, une progression «quasi exponentielle» de la pandémie. «Je suis profondément préoccupé par l'escalade rapide et la propagation mondiale des infections. Le nombre de décès a plus que doublé au cours de la dernière semaine.
Dans les prochains jours, nous atteindrons 1 million de cas confirmés et 50 000 décès», a déclaré le directeur général de l'OMS, l’Ethiopien, Tedros Adhanom Ghebreyesus, au cours d'une conférence de presse virtuelle depuis Genève. C’est dire que c’est la pire crise à laquelle l'humanité ait été confrontée depuis 1945. Le covid-19 menace même de submerger, la première puissance mondiale, les Etats-Unis. Pendant ce temps, nous, Sénégalais, continuons à penser que le malheur n’arrive qu’aux autres ; comme si Dieu avait la nationalité sénégalaise. Pourtant, nous avons connu Le Joola, Bettenti, l’explosion de l’usine de l’ammoniac, les incendies de Madina Gounass, sans occulter les sécheresses et autres épidémies de peste, de choléra etc. Autant de leçons qui n’ont malheureusement pas été retenues. Pis, nous assistons à des scènes surréalistes avec nos imams qui bravent les interdits, et des fidèles formant des boucliers pour empêcher les forces de l’ordre de faire leur travail. Ces derniers sont même souvent nargués par certains jeunes qui défient les couvre-feux le soir. Loin de nous, non plus, l’idée de cautionner certaines bavures.
Ailleurs, des images saisissantes de l’esplanade de la Kaaba vide ont fait le tour du monde. Sans occulter des mesures inédites, de fermer la sainte mosquée de La Mecque. Mais aussi et surtout, celle du Prophète (AlMasjib Al-Nabawi) de Médine, considérée en Islam comme la seconde mosquée la plus sainte après le Masjid al-Haram de La Mecque, et avant la mosquée Al Aqsa à Jérusalem. Pour dire qu’il est temps qu’on fasse notre propre introspection.
CALAME
J’AI TOUT FABRIQUÉ
Face aux enquêteurs, le faux Docteur Amadou Samba lors de son interrogatoire sous le régime de la garde-à-vue.
Le faux docteur est passé aux aveux. « J’ai tout fabriqué », a-t-il reconnu, face aux enquêteurs, lors de son interrogatoire sous le régime de la garde-à-vue.
« Oui, je savais nettement que cette carte est une fausse car elle ne m’a pas été délivrée par le ministère de la Santé et de l’Action sociale mais confectionnée par un ami gérant d’une imprimerie dénommée Iso tech avec son matricule d’étudiant à l’Institut Saint Christopher », a-t-il livré aux limiers, dans ses confessions rapportées par Libération, ce matin.
COMMENT J’AI APPROCHÉ LA CDC
Autres aveux : « Je reconnais que tous les documents sont faux. J’ai fabriqué ces documents puisque je me faisais passer pour un médecin. Après avoir obtenu mon baccalauréat au Lycée Yavuz Selim, j’ai entamé des études en médecine au département du même nom mais je n’ai pas pu soutenir ma thèse à cause des difficultés financières.
En attendant de trouver de l’argent, j’ai entamé des études de spécialisation ‘’Développement industriel du médicament’’, à travers la filière payante, de 2017 à 2019. Mais, je n’ai pas pu obtenir de diplômes. Il y a de cela 2 ans, je suis venu au niveau de la Caisse des dépôts et consignations (CDC) pour déposer une offre afin de faire un bilan général de santé à tout le personnel. Mais, je n’ai pas eu de retour.
Récemment, le responsable des ressources humaines m’a contacté pour me dire qu’ils ont besoin d’un conseiller sur la maladie du coronavirus. Je me suis présenté au siège de la CDC pour leur faire un exposé et leur fournir des recommandations sur les mesures sanitaires à prendre.
C’est sur ces entrefaites que le Directeur des ressources humaines (DRH) m’a informé qu’il souhaite que je fasse des tests pour deux employés qui ont séjourné dans une zone à risques… Je reconnais mon tort en me présentant comme le Directeur de la Clinique Rabi. En toute franchise, je ne faisais que mentir. »
Pour les cachets, l’ex-étudiant de l’Institut Saint Christopher confie les avoir fait fabriquer à la boutique falsifiant ceux des Dr Diakhaby et Fifa. Avant de se faire passer pour le Directeur de la Clinique Rabi où il avait effectué son stage, et chargé de la garde de nuit en tant que débutant ».
Déféré hier, l’usurpateur a bénéficié d’un retour de parquet. Rappeler que « docteur » Samba a été arrêté en flagrant délit devant le siège de la Caisse des dépôts et consignations (CDC) vendredi dernier, est poursuivi pour 8 délits : exercice illégal de la pratique de médecine, faux et usage de faux commis sur un document administratif, faux en écritures publiques et privées, contrefaçon de sceau et de document d’une administration publique et privée, usurpation de titre, escroquerie sur des deniers publics et mise en danger de la vie d’autrui, entre autres accusations.
Lors de son interpellation, les policiers avaient découvert sur lui, entre autres documents, un certificat de guérison du coronavirus.
Amadou Samba a fait sa première victime dans le corps médical sénégalais. Un infirmier, en service à l’hôpital Aristide Le Dantec, a été placé en garde-à-vue par la Sûreté urbaine (SU) de Dakar.
LA REPRISE DES ENSEIGNEMENTS SCOLAIRES ET UNIVERSITAIRES REPORTÉE AU 4 MAI
La reprise des enseignements scolaires et universitaires prévue le 6 avril est reportée au 4 mai, a annoncé mercredi le gouvernement.
Dakar, 1er avr (APS) - La reprise des enseignements scolaires et universitaires prévue le 6 avril est reportée au 4 mai, a annoncé mercredi le gouvernement.
‘’Le ministre de l’Education nationale et le ministre (…) de l’Enseignement supérieur ont proposé au président de la République, qui l’a validé, le report de la rentrée scolaire et universitaire, initialement prévue le 6 avril, au 4 mai 2020’’, lit-on dans le communiqué du conseil des ministres.
Le 14 mars, le président de la République, Macky Sall, avait pris cinq mesures importantes pour anéantir les risques de propagation de la maladie à coronavirus.
La fermeture des écoles, des universités et des crèches, pendant trois semaines, à partir du lundi 16 mars, faisait partie des mesures prises par le chef de l’Etat.
Le communiqué du conseil des ministres annonce par ailleurs que le gouvernement va fournir un ‘’accompagnement’’ aux ‘’daara’’ (écoles coraniques) modernes, à hauteur de 330 millions [de francs CFA] en denrées alimentaires’’.
VIDEO
LES MESURES SERONT INEFFICACES SI LES POPULATIONS NE LES COMPRENNENT PAS
Invité de l'émmission SOIR d'info de la RFM, le docteur Diallo Diop est revenu sur les mesures prises par le président Macky Sall pour faire face à la pandémie du coronavirus.
Invité de l'émmission SOIR d'info de la RFM, le docteur Diallo Diop est revenu sur les mesures prises par le président Macky Sall pour faire face à la pandémie du coronavirus. Il salue l'Etat d'urgence et le couvre feu décrétés par Macky Sall mais pense qu'une mauvaise compréhension de ces mesures par les populations serait un handicap dans la lutte contre la propagation du virus.
Report de la reprise des cours jusqu’au 4 mai
La décision était attendue. Dans ce contexte de propagation du coronavirus au Sénégal, une reprise des cours dans les écoles et universités est impensable. C’est ce qu’ont compris les ministres de l’Éducation nationale et de l’Enseignement Supérieur. Mamadou Talla et Cheikh Oumar Hanne ont proposé hier au Président Macky Sall, en réunion de conseil des ministres, le report au 4 mai 2020 de la rentrée scolaire et universitaire initialement prévue le 06 avril. Le chef de l’Etat a validé cette proposition. Il a par ailleurs été décidé d’accompagner les daara modernes à hauteur de 330 millions Fcfa en denrées alimentaires.
Pas de 4 avril 20
Il n’y aura ni défilé ni fête lors de la célébration de la fête de l’indépendance prévue samedi. Elle sera réduite à une prise d’armes à 10 heures, dans la cour d’honneur du palais de la République, à Dakar. Cette décision a été prise en raison ‘’de la pandémie [de coronavirus] et de l’état d’urgence’’ décrété le 23 mars par le président de la République, explique le communiqué du conseil des ministres. Il y aura dés lors la prise d’armes suivie de l’hymne national. Elle aura lieu en présence du ministre des Forces armées, Sidiki Kaba, et des autorités militaires. Heureusement du reste puisque le chef de l’Etat a demandé au ministre de la Communication, Abdoulaye Diop, de «veiller à la transmission, dans les médias et tout au long de cette journée (samedi 4 avril), des missions, actions et réalisations des forces de défense et de sécurité’.
Pape Diouf inhumé hier à Yoff
Décédé mardi à Dakar suite à une infection au coronavirus, Pape Diouf a été inhumé hier au cimetière de Yoff. L’enterrement de l’ancien président de l’Olympique de Marseille a eu lieu dans la stricte intimité familiale sous surveillance des forces de l’ordre. Les sapeurs-pompiers et le service national d’hygiène aussi étaient présents pour parer à toute éventualité. L’ancien journaliste et agent de joueurs a été emporté mardi, à 68 ans, par le Covid-19 à l’hôpital Fann, alors qu’il devait être évacué vers la France.
Amadou Bâ équipe les structures de santé
Le ministre des Affaires étrangères participe à l’effort de guerre contre le coronavirus. Il a mis à contribution ses relations pour obtenir avec la Fondation 221 et World Vision un partenariat qui a permis la mise à disposition des populations du matériel médical et des denrées alimentaires d’une valeur de 340 millions de F CFA. Hier, en compagnie de l’honorable député Badou Diouf et en présence de responsables politiques, d’autorités religieuses et administratives des Parcelles, le ministre a procédé symboliquement à la remise du don de matériel médical aux représentants de l’hôpital général Idrissa Pouye de Grand Yoff, du district de Nabil Choucair, des centres de santé Mame Abdoul Aziz Sy Dabakh et celui de Cambérène, de Gaspard Camara. Les 6 postes de santé de la commune des Parcelles Assainies ont également reçu leur part du matériel médical. 40 daara recensés dans la commune, les commissariats de police des Parcelles, de Grand Yoff etla gendarmerie de Foire, tout comme à l’Association des handicapés des Parcelles ont bénéficié de l’accompagnement en produits médicaux et en denrées alimentaires.
L’autopont cité Keur Gorgui
Une bonne nouvelle pour les automobilistes. Un goulot d’étranglement de moins sur la voie de dégagement nord (Vdn). Le ministre des Infrastructures et Ageroute annoncent l’ouverture à la circulation de l’autopont de la cité Keur Gorgui depuis hier à 19 heures, pour permettre le basculement et la finalisation des aménagements paysagers au sol. Selon un communiqué du Préfet de Dakar, l’ouverture de l’autopont va atténuer la gêne occasionnée aux usagers avec la fermeture des bretelles de l’ouvrage. Aussi un giratoire est-il ouvert sous l’ouvrage pour faciliter le transit entre cité Keur Gorgui et Mermoz. Le Préfet invite au respect du code de la route et des directives des forces de l’ordre assistées par des bonshommes de l’émergence pour assurer la fluidité du trafic.
3 cas positifs à Saint-Louis
Le nombre de cas au coronavirus augmente dans la capitale du Nord. Un troisième cas a été testé positif au coronavirus hier. D’après la Rfm, il s’agit d’un émigré qui est rentré au Sénégal avant la fermeture de l’espace aérien. Il est transféré par une équipe médicale au site dédié aux malades de coronavirus au sein de l’hôpital régional de Saint-Louis. Sa femme et ses enfants sont mis en quarantaine.
Transfert de 04 cas contacts de Pikine
L’émigré Mamadou Camara a fini par contaminer sa famille, notamment sa femme, son enfant ainsi que deux autres membres. Ses voisins sont considérés également comme des suspects. Testé positif au Covid-19 et interné actuellement à l’hôpital de Diamniadio, il avait fui de la Caserne Samba Diéry Diallo pour rejoindre son domicile à Pikine Ouest au quartier Maka Colobane. Selon nos sources, 04 individus voisins de M. Camara qui étaient mis en quarantaine ont été acheminés hier dans un hôtel à la Gueule Tapée par une équipe médicale, sous escorte des limiers du Commissariat de Pikine.
Abdoulaye Diouf Sarr à la Pna
Le débat sur la disponibilité de médicaments, plus particulièrement de la chloroquine, s’était posé ces derniers temps. Le ministre de la Santé et de l’Action sociale a fait le déplacement à la Pharmacie Nationale d’Approvisionnement (Pna) pour voir le stock de médicaments. Abdoulaye Diouf Sarr se dit rassuré de la disponibilité d’un stock optimal. En compagnie de la Directrice de la Pna, Annette Seck Ndiaye, le ministre de la Santé a rappelé que le président de la République tient à ce que, dans le dispositif de riposte, il n’y ait pas de failles surtout en termes d’intrants et d’approvisionnement sur tous les points de prestations au niveau régional. Abdoulaye Diouf Sarr a échangé avec Mme Ndiaye sur l’approvisionnement en médicaments des régions. Il a rappelé que chaque maillon de la chaîne joue un rôle important dans le dispositif de riposte.
Le gouvernement en mode visioconférence Coronavirus oblige.
Le gouvernement s’est adapté au contexte de lutte contre la pandémie où le plus petit rassemblement est lourd de danger. Sur Twitter, le Président Macky Sall informe avoir organisé hier la réunion du Conseil des ministres en mode visioconférence. Ce sera désormais, indique le chef l’Etat, la règle jusqu’à la fin de la pandémie. A l’en croire, l’innovation est source de progrès.Il n’a pas manqué de remercier les équipes techniques de la Présidence et de l’Agence informatique de l’Etat (Adie).
Macky Sall
Le président de la République a informé le Conseil des ministres des audiences qu’il a accordées aux forces vives de la nation (leaders politiques, autorités religieuses et coutumières, secteur privé, Syndicats, femmes et jeunes). A cet effet, il a magnifié l’engagement républicain et patriotique de tous à travers leurs réflexions, contributions et soutiens dont la consolidation permettra de renforcer la cohésion nationale et la résilience face à la pandémie.
Macky Sall (bis)
Restons avec le Président Macky Sall qui rappelle la sobriété de la célébration de notre accession à l’indépendance. En réunion de conseils des ministres, il a informé les membres du Gouvernement que le 60e anniversaire de l’indépendance sera organisé sous forme de cérémonie aux couleurs, le 04 avril 2020, à 10 heures, dans la cour d’honneur du Palais de la République. A cause de la pandémie du coronavirus et de l’état d’urgence. Ainsi, la cérémonie consistera en une prise d’armes suivie de l’hymne national en présence du ministre des Forces armées et des autorités militaires. A ce propos, il a demandé au ministre de la Communication de veiller à la transmission dans les médias, tout au long de cette journée, des missions, actions et réalisations des différentes forces deDéfense et de Sécurité.
Le tourisme et le transport aérien
Le tourisme et le transport aérien sont les deux secteurs les plus touchés par la pandémie du coronavirus. C’est l’avis d’Ismaïla Dione, Directeur de la Réglementation Touristique au Ministère du Tourisme et des Transports aériens. Mais, dit-il, le ministère est prêt à faire face à l’après-coronavirus à travers un plan de relance. Ismaïla Dione remettait au Sous-préfet de Notto des denrées alimentaires destinées aux familles nécessiteuses de Notto Diobass, dans le cadre de la croisade contre le coronavirus et ses impacts socio-économiques et au nom du maire Alioune Sarr, par ailleurs ministre du Tourisme et des Transports aériens. Ainsi, après les produits d’hygiène la semaine dernière, le ministre Alioune Sarr est revenu avec un lot additionnel composé de denrées. La croix rouge locale, maillon essentiel dans la stratégie de prévention, a aussi reçu son lot et le tout, selon Ismaïla Dione, entre dans le cadre global d’une contribution à l’effort national de guerre contre le Covid19. Il a réitéré les consignes données par les professionnels de la santé, seul gage pour gagner la bataille de la prévention et circonscrire ainsi la maladie.
L’Assemblée met 50 millions dans le Fonds Covid-19
L’Assemblée nationale a décidé de contribuer au financement du fonds dénommé Force Covid-19. Hier, lors du vote du projet de loi d’habilitation, le Président Moustapha Niasse a annoncé que l’institution parlementaire a déjà contribué à hauteur de 50 millions Fcfa. Suffisant ou pas, d’aucuns diront qu’il faut davantage venant de l’ «auguste» Assemblée.
Campagne agricole 2020-2021
Même si toutes les énergies sont concentrées sur la pandémie du coronavirus, le gouvernement n’a pas oublié la prochaine campagne agricole. En conseil des ministres hier, le chef de l’Etat a fait état de la préparation de la campagne agricole 2020-2021.A cet effet, Macky Sall a instruit le paiement intégral des subventions sur les cessions d’intrants agricoles. Dans le même sens, le ministre de l’Agriculture et de l’Equipement rural a donné les détails de la préparation de la campagne 2020-2021 et l’évaluation du programme national d’autosuffisance en riz (PNAR). Par ailleurs, le chef de l’Etat demande l’extension des capacités de la station d’épuration actuellement fonctionnelle au pôle urbain de Diamniadio, en relation avec la Délégation Générale des Pôles Urbain de Diamniadio et du Lac Rose (DGPU).
Soutien financier et matériel aux États de la Cedeao
L’Organisation ouest africaine de la santé (OOAS) vient au secours des 15 Etats membres de la Cedeao affectés par le coronavirus. En effet, l’organisation a distribué plus de 30 000 kits de tests de diagnostic aux 15 Etats. Ce sont les premiers kits d’essais reçus par la plupart des pays. Elle a donné également 50 000 kits de transport d’échantillons, 10 000 équipements de protection individuelle (EPI) et certains médicaments. D’après un communiqué parvenu à «L’As», de nombreux Etats ont reçu leur allocation de kits de diagnostic, mais les autres aides seront apportées par DHL entre le 30 mars et le 7 avril. L’organisation a passé des commandes de kits de diagnostic et d’EPI qu’elle espère recevoir dans les 2 prochaines semaines. En outre, elle fournit des ventilateurs qui sont des équipements respiratoires assistés aux patients gravement malades dans les hôpitaux. A souligner que la pandémie de Covid-19 évolue rapidement au sein de la Cedeao depuis le 27 février. Les différents pays ont enregistré un total de 1 077 nouveaux cas confirmés et 31 décès. La Sierra Leone a été le dernier pays à être affecté avec un cas confirmé de Covid-19 au 31 mars 2020.