En raison de la pandémie du Covid-19, le Sénégal va célébrer, cette année, le 60e anniversaire de son indépendance par une prise d’armes au Palais de la République. En effet, sous le magistère du Chef de l’Etat, Macky Sall, notre pays a fêté trois fois l’anniversaire de son accession à la souveraineté internationale, la fête nationale des Armées, par une prise d’armes. C’était en 2012, 2013 et 2015 à la Place de l’indépendance
Après-demain, samedi 4 avril 2020, le Sénégal va fêter les soixante ans de son indépendance. Mais cette année, l’accession à la souveraineté internationale de notre pays va être célébrée dans la sobriété, pas de défilés civil ou militaire.
En raison de la pandémie du Covid-19 qui sévit dans notre pays depuis début mars, entrainant des mesures de restriction adossées à l’état d’urgence assorti d’un couvre-feu en vigueur, elle va être réduite à une prise d’armes au Palais de la République. «Le Président de la République, abordant la célébration de la fête nationale du Sénégal, a rappelé aux membres du Gouvernement que le soixantième anniversaire, du fait de la pandémie et de l’Etat d’urgence, sera organisé sous forme d’une cérémonie aux couleurs, le 04 avril 2020, à 10 heures, dans la cour d’honneur du Palais de la République.
La cérémonie consistera à une prise d’armes suivie de l’hymne national, en présence du ministre des Forces Armées et des autorités militaires», a rapporté le communiqué du Conseil des ministres d’avant-hier, mercredi 1er avril. Cette décision du Président de la République entre dans le cadre de la lutte contre la propagation de la maladie, mais aussi du respect des mesures préventives prises notamment l’état d’urgence qu’il avait décrété le 23 mars dernier. En effet, la prise d’armes prévue au Palais de la République pour la célébration du 60e anniversaire de l’indépendance du Sénégal va être suivie de l’hymne national.
Toutefois, «le Chef de l’Etat a, dans ce contexte, demandé au ministre de la Communication de veiller à la transmission dans les médias, tout au long de cette journée, des missions, actions et réalisations des différentes Forces de Défense et de Sécurité», lit-on toujours le communiqué du Conseil des ministres. Cependant, il faut dire que ce n’est pas la première fois que l’anniversaire de l’accession de notre pays à la souveraineté internationale est célébré par une prise d’armes, notamment sous le magistère du Président Macky Sall.
Fraichement élu Président de la République en 2012, plus précisément le 25 mars, Macky Sall a pris fonction le 3 avril, veille de le fête de l’indépendance. En raison ainsi de la proximité des élections dont le deuxième tour s’était donc tenu le 25 mars, Macky Sall a ainsi présidé une cérémonie de prise d’armes à la Place de l’indépendance pour fêter le 52e anniversaire de l’accession de notre pays à la souveraineté internationale.
L’année suivante, en 2013, la célébration du 53e anniversaire de l’indépendance s’est également faite à travers une prise d’armes à la Place de l’indépendance. Beaucoup de personnes trouvaient la raison sur les contingences économiques mais aussi sur l’insécurité qui secouait le Mali. Ce n’est qu’en 2014 que le successeur du Président Abdoulaye Wade à la magistrature suprême a supervisé son premier défilé grandeur nature qui marque le 54ème anniversaire de la République du Sénégal. Mais, en 2015, la fête nationale des Armées du Sénégal est aussi fêtée par une prise d’armes. Même si aucune raison n’avait été avancée par les autorités politiques pour justifier la cérémonie de prise d’armes, à la place d’un défilé civil et militaire comme d’usage, certains pensaient que c’était à cause de l’affaire du verdict du procès Karim Wade. Car, juste 12 jours séparaient les deux événements : verdict le 23 mars et fête de l’indépendance le 4 avril.
Le thème prévu pour la célébration du 60e anniversaire de l’indépendance du Sénégal est : «Le rôle des Forces de Défense et de Sécurité dans la gestion des pandémies et autres catastrophes.» La cérémonie était programmée à la Place de la Nation, ex-Obélisque, comme chaque année ; avant que la pandémie à coronavirus ne vienne dicter son agenda au chef suprême des Armées, le Président Macky Sall.
Par Ismael Thiam et Dr Aminata Niang
IMPLICATIONS ALIMENTAIRES ET NUTRITIONNELLES DE L’EPIDEMIE du COVID 19
La progression alarmante du Covid-19 au Sénégal nous interpelle sur la résilience du système alimentaire face aux effets pervers de ce genre de pandémie.
Ismael Thiam et Dr Aminata Niang |
Publication 03/04/2020
A l’heure actuelle, le monde entier se bat contre un seul ennemi : le Covid-19 qui est une pandémie avec des implications multidimensionnelles. A ce stade, il est difficile de mesurer les impacts réels sur la santé publique, l’économie, l’environnement, et sur les moyens de subsistance des populations. Dans ce contexte d’incertitude il convient de s’interroger sur les implications alimentaires pour les Sénégalais, et aussi de contribuer à la réflexion globale sur la place de l’alimentation dans la riposte au covid-19.
La progression alarmante du Covid-19 au Sénégal nous interpelle sur la résilience du système alimentaire face aux effets pervers de ce genre de pandémie. D’autant plus qu’il existe peu d’études traitant la durabilité de nos modes de consommation alimentaires face à diverses situations (transformations sociales, économiques et technologiques rapides) dans un contexte de croissance démographique, d’urbanisation rapide, de changements climatiques et de pauvreté.
La faim constitue un cercle vicieux qui exacerbe l’insécurité alimentaire et nutritionnelle qui est un reflet à un moment donné, d’une situation économique, d’une conséquence de crises, de conflits, de chocs naturels ou de pandémies. Pour ces raisons, il faut anticiper en cas de confinement général. Comment en effet, assurer l’équilibre alimentaire des ménages confinés en ciblant les personnes malades, les personnes âgées, les femmes enceintes, les femmes allaitantes et les enfants de moins de 5 ans ?
L’accès à l’alimentation est compromis
Dans le but d’endiguer la transmission communautaire du coronavirus, le gouvernement a pris des mesures fortes de prévention, à savoir le confinement partiel, la distanciation sociale et la limitation de la mobilité inter régionale. Ces mesures, bien qu’elles soient pour l’instant les solutions idoines, pourraient engendrer une inaccessibilité soutenue à une alimentation de qualité, nutritive et diversifiée. D’autre part, elle pourrait engendrer des perturbations du marché du travail et du marché alimentaire qui sont occupés majoritairement par des acteurs exerçant dans le secteur agricole et le secteur informel. Ces perturbations auront une forte incidence sur les revenus des acteurs de la chaine de valeur agricole et sur l’approvisionnement des marchés urbains en céréales, légumes et fruits, de même que l’approvisionnement en poisson dans les zones enclavées du pays.
Comme un effet domino, ces perturbations vont entrainer une baisse du pouvoir d’achat des consommateurs et le choix des produits de consommation devant garantir une diversification alimentaire risque ainsi, d’être marginal.
Pour le moment, les populations n’ont pas à craindre une pénurie de denrées alimentaires comme l’a assuré le ministre du Commerce, cependant ce sont les mesures restrictives (fermeture de certains marchés, réduction de la durée d’ouverture aux populations, limitation de la mobilité des transporteurs…) qui la font craindre, car limitant l’accès des populations en denrées alimentaires.
Cette situation ne fera qu’exacerber le double fardeau de la malnutrition, en ce sens que, les aliments hyper transformés, vont davantage, se substituer aux produits en provenance des chaines de valeurs courtes, comme celles de l’agriculture familiale ; agriculture qui occupe surtout les femmes avec leurs multiples fonctions et responsabilités sur la production et la transformation des produits agricoles, la reproduction, les soins aux enfants, aux adultes et personnes âgées, la gestion de la famille entre autres charges.
Dans une situation de pauvreté, même dans le contexte de la crise liée à l’infection au COVID 19, il sera difficile d’opérer des changements notables des comportements et des pratiques en matière d’alimentation. Celle-ci ne se limitant pas à une ingestion de nourriture, elle a des implications fortes au plan anthropo-sociologique, économique et juridique.
Il est important dès lors de prendre en compte les déterminants socio-culturels des habitudes alimentaires des Sénégalais dans les stratégies d’amélioration de la sécurité alimentaire et nutritionnelle. Une bonne alimentation est un processus complexe, car il faut produire les aliments, les stocker, les transformer, les préparer et les consommer dans des conditions d’hygiène correctes et de contrôle qualité. Ce processus requiert des politiques (alimentaires, sanitaires, et environnementales, éducatives, sociales…) adossées sur un cadre légal et mises en œuvre de manière effective.
La question de la sécurité sanitaire et de la salubrité des « aliments de la rue » dans ce nouveau contexte de santé publique
Au Sénégal, l’alimentation de rue (street food) est devenue un segment fondamental de l’écosystème alimentaire. Dans le passé, cette forme d’alimentation se limitait aux goûters que vendaient les mères-fataya et les kiosques à pain -qui vendaient du pain-thon ou pain-chocolat…). Après les programmes d’ajustements structurels et la dévaluation du franc CFA, beaucoup de ménages ont basculé dans la précarité et le bol de la pauvreté s’est étendu dans les quartiers urbains et périurbains. Cette pauvreté induite, entre autres facteurs, a joué un rôle important dans l’expansion de l’alimentation de rue.
A présent, des points de vente à base communautaire sont installés dans beaucoup d’endroits et constituent la principale offre alimentaire pour beaucoup de ménages et souvent, pour les trois repas de la journée.
Cette source d’alimentation, figure parmi les causes des maladies chroniques liées à l’alimentation, comme l’obésité, le diabète et les maladies cardiovasculaires, (« feebar yu bees yi »), à cause des aliments trop sucrés, trop salés et très gras. L’enquête STEPS réalisée par l’ANSD en 2015 a en effet révélé une progression de ces maladies non transmissibles. L’obésité touche 4,1 % des hommes, contre 13,5 % de femmes ; 2,1 % de la population est diabétique et 24 % des personnes sont hypertendues.
Or, il est reconnu que les personnes atteintes de maladies chroniques non transmissibles, ont plus de risque de développer des formes graves de l’infection au COVID-19, que ceux n’en souffrant pas. De même, les difficultés financières, la réduction de l’activité physique et la modification des modes d’achat1, favorisent le recours aux produits ayant une durée de conservation plus longue avec un apport nutritionnel souvent pauvre.
Ainsi, les mesures préventives pour ralentir la flambée du COVID 19, risquent d’appauvrir davantage le régime alimentaire des ménages vulnérables (les ménages dirigés par les femmes à revenus limités ou sans revenus et les individus seuls) qui dépendent de plus en plus du secteur informel de l’alimentation. Le secteur informel de l’alimentation, prend en compte toutes ces populations qui n’ont que le marché traditionnel pour manger : la boutique de quartier, les Tangana, kiosques et tables qui vendent le petit-déjeuner (café, lait en poudre), pain avec différents accompagnements et sauces locales (ndambe), les vendeurs de café Touba, de poussettes Nescafé, la dibiterie du coin, le fast-food local...
Nous avons observé dans des rues de Dakar centre, si les gens continuaient à acheter de la nourriture dans les points de vente susmentionnés dans ce contexte du Covid-19. Nous avons hélas constaté que malgré les consignes de distanciation sociale, ces endroits sont encore fréquentés notamment durant la matinée, moins en soirée en raison du couvre-feu. En fait, c’est une question de survie pour beaucoup de consommateurs et moins de palatabilité. L’alimentation de la rue est une alimentation toujours « risquée » du fait de la sécurité sanitaire quasi inexistante, mais acceptée.
Repenser notre système alimentaire autour de la sécurité, de la durabilité et de la souveraineté
Ainsi dans cette période critique de pandémie du COVID 19, il est impérieux de renforcer l’éducation nutritionnelle, promouvoir la diversification alimentaire qui contribue au renforcement du système alimentaire. Il faut repenser aussi la réglementation de la publicité des aliments néfastes à la santé (dont les additifs), sources de maladies métaboliques (diabète, hypertension, obésité…) accentuées davantage par la sédentarité.
Durant les premières heures de la pandémie, des rumeurs d’augmentation des prix de certaines denrées alimentaires ont circulé. Les décideurs doivent assurer et promouvoir la fluidité du commerce alimentaire en faveur de la sécurité alimentaire et de la nutrition, mais aussi soutenir les systèmes alimentaires locaux, en les reliant notamment aux grandes chaînes d’approvisionnement alimentaire. Il est aussi impératif de veiller à la sécurité des aliments et à la mise aux bonnes normes des produits locaux vendus dans les marchés ouverts. Contrôler le secteur informel de l’alimentation avec des visites régulières des services d’Hygiène et de Santé Publique.
L’Etat a promis de renforcer et adapter les programmes de protection sociale, compte tenu des fluctuations des prix, des pertes de revenus, il faudra y ajouter les besoins nutritionnels, car la sous nutrition n’inquiète pas souvent, les carences en vitamines et minéraux étant cachées. Il faut renforcer les filets sociaux pour soutenir les ménages vulnérables à travers des mesures politiques (subventions, aides directes, défiscalisation…), visant à renforcer la résilience des populations rurales, des petits producteurs, des acteurs du secteur de l’informel, des femmes, des personnes âgées, entre autres initiatives à mettre en œuvre.
Au besoin, faire une cartographie des zones qui risquent l’insécurité alimentaire et la relier avec la carte de la progression du covid-19 afin d’opérer un bon ciblage des ménages qui ont besoin d’urgence d’une aide alimentaire.
Les mesures doivent se focaliser sur la création d’un environnement favorable, pour une adéquation entre l’offre et la demande alimentaires, qui puisse satisfaire les groupes particulièrement vulnérables, s’inscrivant dans les principes de l’autonomie alimentaire.
En effet, le COVID 19, devrait nous amener, à une réflexion sur un système alimentaire plus durable à repenser notre souveraineté alimentaire, l’optimisation de l’utilisation des produits alimentaires issus de nos écosystèmes. Cette pandémie place l’alimentation au cœur de notre survie, par sa centralité du fait que l’aliment moderne est délocalisé, déconnecté de son enracinement géographique et des contraintes climatiques qui lui étaient traditionnellement associées2. Si ce constat est inéluctable, la réflexion pourrait s’articuler sur les enjeux de la mondialisation du commerce des aliments, qui doit être maintenue, mais en même temps, il faut la « dé-mondialiser » et savoir développer l’alimentation locale.
Enfin, pour atténuer les conséquences de la pandémie du COVID 19, l’approche devra être intersectorielle, interdisciplinaire solidaire, communautaire, national et international. Les efforts doivent amener à opérer un changement de paradigme pour conjurer les effets conjugués du double fardeau de la malnutrition, des changements climatiques induits par les actions anthropiques et des manipulations biologiques.
* Ismael Thiam, Médecin, nutritionniste, Diplôme en marketing et communication UFR 2S. Université Gaston Berger.
* Dr Aminata Niang, socio anthropologue, chercheure associée à IPAR
Par Issa Oulèye Sow
LA FRANCE NÉOCOLONIALE ET PRÉTENTIEUSE !
La note rédigée par les diplomates du Quai d'Orsay, ceux qui sont en charge des analyses de conjonctures sur l’Afrique est fantaisiste, consternante, mais surtout dangereuse
La note rédigée par les diplomates du Quai d'Orsay, ceux qui sont en charge des analyses de conjonctures sur l’Afrique est fantaisiste, consternante, mais surtout dangereuse. Le contenu de la note dont nous avons pris connaissance, met au cœur des préoccupations de ses rédacteurs la situation provoquée par la pandémie du Covid 19 en Afrique francophone. Cette note nostalgique d’une pratique diplomatique singulière – à jamais révolue ?- de la France sur le contient, pose comme hypothèse de travail l’idée qu’une crise politique majeure sortira de cette tragédie. Cette note, dans ses remarques, comme dans ses préconisations, pourrait être signée et assumée par l’ancien Monsieur Afrique de l’Élysée : feu Jacques Foccart.
Ce dernier n’aurait certainement pu écrire pire ou mieux, c’est selon, que ces diplomates du vingtième unième siècle. Ceux-là gardent encore la même conception et la même vision que ceux qui ont animé au début des années 60 la diplomatie française en Afrique. Au début des indépendances africaines régnait en maître dans la fameuse Cellule Afrique de l’Élysée un certain Jacques Foccart qui, installé sous les lambris dorés du palais présidentiel faisait et défaisait les régimes africains.
La note du Quai d’Orsay est persuadée que la pandémie, en plus des vies qu’elle va arracher au continent, va naturellement emporter dans son parcours des Chefs d’État, auxquels il faut vite trouver des remplaçants qui vont assurer les transitions, au mieux des intérêts français. Le sens aiguisé d’anticipation des diplomates leur a permis, non sans malice ou plutôt par cynisme d’écrire :” les déclencheurs de la crise politique pourraient prendre plusieurs formes : un nombre trop élevé de décès ; l’effet de comparaison défavorables à certains États – notamment francophones – fragiles ou dont les politiques publiques sont défaillantes (Sahel, Afrique centrale) au miroir d’autres États africains aux institutions plus solides qui incarnent l’autorité (à l’image du Rwanda ou du Sénégal) ; ou encore le « mort politique zéro » – c’est-à-dire la personnalité dont la mort cristalliserait la contestation, qu’il appartienne au système en place ou à l’opposition.
Le risque d’infection d’un dirigeant âgé et souffrant d’autres pathologies pourrait avoir de lourdes conséquences et obligerait à se positionner clairement et rapidement sur la fin d’un système et sur une transition.” Comme on le voit, les analystes du Quai d’Orsay ont lancé la réflexion pour le compte des politiques qui suivront sans nul doute leurs recommandations et mettront en œuvre, dans les meilleurs délais, leurs préconisations. Que nul ne soit surpris !
A peine la victoire acquise sur le Covid 19 en Afrique et même peut-être avant cette fin tant désirée et attendue, des régimes se mettront à trembler, à vaciller. Si la volonté exprimée dans la note est poursuive dans toute sa logique politique, certains d’entre d’eux finiront rapidement par tomber. Ce n’est nullement une coïncidence fortuite, si déjà au Cameroun on parle de l’arrivée au pouvoir de Frank Biya, le fils du vieux grabataire qui dirige le pays depuis plus de quarante (40) ans. A en croire nos sources, les présidents Alpha Condé de la Guinée, Ibrahim Boubacar Keita du Mali, Denis Sassou Nguesso de la République du Congo seraient dans le collimateur de la France. Curieux tout de même, que le même temps, la France continue d’applaudir le continuateur de la dynastie Eyadema, au pouvoir depuis presque cinquante (50) ans. En entretenant le scénario inévitable de la crise politique majeure et des changements de régimes quasi imposés, les rédacteurs de la note veulent conduire la France à reprendre en Afrique de vieilles pratiques politico-diplomatiques qui étaient plus fréquentes au début des indépendances.
Le Chef de la diplomatie française, le socialiste défroqué, Jean-Yves Le Drian serait à la manœuvre, relayé par le proconsul Ouattara, le Chef de canton Youssoufou et d’autres tirailleurs et supplétifs recrutés au sein des oppositions, de la société civile, des ONG ; mais aussi parmi les caciques des régimes visés, pour faire aboutir cette vaste entreprise. Des manœuvres inspirées par des pratiques qui ont été à l’origine des nombreux coups d’état militaires et d’assassinats d’hommes d’État que l’ex puissance coloniale avait nourris et entretenus au pouvoir avant de les déchoir. Sauf que cette fois-ci, les militaires ne seront pas seuls dans la danse, on prévoit que les organisations de la Société civile et les nombreux activistes qui occupent largement les réseaux sociaux, mais aussi les citoyens eux-mêmes seront appelés à jouer un rôle essentiel dans la mise à mort de certains régimes. C’est le cœur des préconisations de la note diplomatique.
Tout laisse croire que celles-ci seront suivies à la lettre, si toutefois la France en a les moyens. En envisageant l’utilisation de moyens et de méthodes condamnées par l’histoire, les rédacteurs de la note, quoique n’ayant pas connu la période postcolonie immédiate, n’en font pas moins preuve d’un esprit comparable, à tous points de vue, à celui des cadres qui ont planifié et exécuté tous les scénarios de déstabilisation et de mise à mort de régimes issus des indépendances et ayant eu l’outrecuidance de montrer des velléités de liberté et d’indépendance réelle. Toutes choses qui ont causé des préjudices incalculables aux peuples d’Afrique.
La note n’hésite pas à parler « de fin de système et de positionnement pour assurer la transition ». On ne chercherait pas à conforter davantage les thèses développées par les tenants de la Françafrique, qu’on ne s’y prendrait pas autrement. « De manière plus structurelle, le Covid-19 a deux dimensions économiques spécifiques sur le continent.
En Afrique de l’Ouest, les mesures de confinement saperont l’équilibre fragile de l’informel, économie de survie quotidienne essentielle au maintien du contrat social. En Afrique centrale, le choc pourrait précipiter la crise finale de la rente pétrolière au Cameroun, au Gabon et au Congo-Brazzaville (effondrement d’un prix du baril déjà en crise avec la demande, aggravé par un ralentissement de la production, et risque d’accélération de la réflexion d’opérateurs pétroliers – Total au premier chef – de quitter ces pays), là aussi au cœur des équilibres sociaux. Dans les deux cas, cela pourrait constituer le facteur économique déclencheur des processus de transition politique ».
Le Covid 19 a été rebaptisé par les diplomates français de « virus politique ». Les dirigeants d’États qui disposeront entre leurs mains de cette fameuse note, y réfléchiront par deux fois avant d’en arriver à confiner leurs populations. Ils ne le feront pas, même si cette stratégie de lutte contre le virus apparaît ,de plus en plus, comme la plus efficace et la plus à même de sauver leurs peuples. La note dit de façon claire que le confinement sera l’arme fatale contre tous les régimes qui n’ont aucune crédibilité devant leur opinion publique et dont la parole institutionnelle est totalement disqualifiée. Cette note diplomatique des Français leur inspirera sans aucun doute, la méfiance et la vigilance : « Les villes sont les potentiels épicentres de crises.
Au bout de quelques semaines – certainement assez rapidement – la question du ravitaillement des quartiers va se poser sous trois formes : l’eau, la nourriture et l’électricité. Des phénomènes de panique urbaine pourraient apparaître : elles sont le terreau sur lequel se construisent les manipulations des émotions populaires. Cette recette fait le lit d’entreprises politiques populistes. Ce sont les classes moyennes en cours de déclassement qui seront les premières fragilisées, car leur quotidien risque de s’effondrer ».
La France n’a pas compris ou du moins elle se montre encore incapable de lire le cours de l’Histoire et l’évolution du monde pour comprendre les changements majeurs qui impriment leur dynamique à la marche actuelle de l’Afrique. Les élites africaines qui sont de plus en plus conscientes de leurs responsabilités, sont sûrement moins taillables et corvéables à merci. En vérité, au-delà de cela, les diplomates français -pour ne pas dire la France -, se méprennent encore sur leur pays et surtout sur ce que celui-ci représente encore comme puissance sur l’échiquier mondial.
Au regard de l’actualité qui nous informe suffisamment sur la gestion par chaque pays de la pandémie, il nous semble que c’est avec beaucoup de prétention que ces diplomates cherchent des brindilles dans les yeux des Africains, alors que des poutres sont plantées de façon ostensible dans ceux de leur pays. Quand on observe la gestion de la pandémie par les Français, on se rend compte qu’ils n’ont pas mieux fait que les pays du tiers monde. Et ce, en dépit des immenses moyens dont ils disposent et de la renommée incontestable du système médical de la France. A la décharge de ce pays, la violence de la crise sanitaire et la rapidité avec laquelle elle a vite sévi en Europe, n’a donné le temps à personne et encore aux autorités politiques pour réagir avec sagacité, réussite dans les meilleures conditions pour épargner la santé de son corps médical et protéger leurs citoyens.
En parcourant la note diplomatique de nos amis français, l’étonnement passé, on essaie de comprendre la philosophie de la politique étrangère qui la sous-tend dans le contexte globale de ce que certains penseurs africains, dont Achille Mbembe et d’autres intellectuels du continent, agrègent sous le concept relativement nouveau de postcolonie, objet de l’essai du camerounais Mbembe intitulé : « De la postcolonie ». On en saisit une idée quand on parcourt son texte publié sur le site en ligne (www.seneplus.com), intitulé justement : «qui a peur de la postcolonie ?».
De ce point de vue, je lis cette note en la mettant en parallèle avec cette vérité de l’auteur Mbembe : « Les vieilles nations ont en effet leurs façons d’inventer des moulins à vent. Quand elles jouent à se faire peur, il faut se méfier car c’est généralement dans le but de commettre un sinistre forfait aux dépens de plus faible qu’elles. On connait l’antienne. Les dominés seraient responsables de la violence qui s’abat sur eux. De cette violence, les puissants ne seraient guère responsables puisqu’ils ne l’exerceraient jamais que malgré eux, à contrecœurs, et souvent pour le bien même de ceux à qui elle est infligée puisqu’en fin de compte, il s’agirait de les protéger contre leurs mauvais instincts. Une telle violence ne serait donc pas criminelle.
Relevant à la fois du don et de la miséricorde, elle serait éminemment civilisatrice. » Ainsi dit, on comprend dès lors, pourquoi et comment les diplomates du Quai d’Orsay travaillent déjà à l’élaboration d’une stratégie pour « sauver » l’Afrique francophone du chaos qui naitra fatalement de la pandémie du Covid 19.
La France, toujours prétentieuse et naïvement arcboutée dans une posture plus néocolonialiste que jamais, croit toujours pouvoir traiter, avec un cynisme et une condescendance révoltante ses anciennes colonies. Rien ne semble pouvoir la faire changer de posture ou d’idée, même pas une tragédie de dimension exceptionnelle, comme celle du Covid 19 qui sévit dans le monde entier. Celle-ci menace et fait peur à toutes les nations et en particulier celles qui sont les plus démunies d’entre elles. Voilà la France !
La déception sera grande, pour tous ceux qui croyaient et de bonne foi à la parole du président français, quand en visite à Ouagadougou, il déclarait sa volonté ferme de lutter contre la Françafrique..
Issa Oulèye Sow
PLUS DE 200 PERSONNES TESTÉES POSITIFS AU COVID-19
Le bilan du jour fait Etat de 12 nouveaux cas positifs au coronavirus selon Diouf Sarr qui n'a pas manqué de rappeler que le Sénégal a enregistré 207 cas positifs dont 66 guéris et 1 décès
Sur 153 tests réalisés, 12 sont revenus positifs, selon le bilan dressé ce vendredi, 3 avril, par Abdoulaye Diouf Sarr, le ministre de la Santé et de l’Action sociale.
Il s’agit de 7 cas importés, concernant des émigrés sénégalais interceptés à la frontière, le 29 mars 2020, puis placés en quarantaine à Vélingara, dans la région de Kolda. En dehors de ces cas importés, le Sénégal enregistre 5 nouveaux cas contacts suivis par les services du ministère de la Santé.
Par ailleurs, sur les 138 patients encore sous traitement hier, 11 sont déclarés guéris.
A ce jour, signale Diouf Sarr, 207 ont été déclarés positifs au Sénégal, dont 66 guéris, 1 décès, 1 évacué, et 139 actuellement sous traitement.
Le ministère de la Santé et de l’Action sociale renouvelle son appel au respect « strict » des mesures de prévention individuelle et collective.
LA RÉGION DE TAMBACOUNDA ENREGISTRE SON PREMIER TEST POSITIF DE CORONAVIRUS
Un premier test positif au coronavirus a été recensé dans la région de Tambacounda (est), a annoncé jeudi le gouverneur Oumar Mamadou Baldé.
Tambacounda, 2 avr (APS) – Un premier test positif au coronavirus a été recensé dans la région de Tambacounda (est), a annoncé jeudi le gouverneur Oumar Mamadou Baldé.
‘’Le patient testé est un chef religieux qui serait entré en contact avec un shérif mauritanien dans la zone de Médina Gounass (région de Kolda), dans les jours qui ont suivi le ‘daaka’ (pèlerinage musulman)’’, a précisé M. Baldé lors d’un point de presse.
Le ‘’daaka’’, une retraite spirituelle qui réunit chaque année des milliers de musulmans à Médina Gounass, a été reporté en raison de la pandémie de coronavirus.
Le chef religieux testé positif au coronavirus s’est présenté, il y a trois jours, au centre de santé de Goudiry, où il est pris en charge, selon le gouverneur de Tambacounda.
Des mesures ont été prises dans l’urgence pour permettre au médecin-chef de la région médicale de Tambacounda de renforcer le personnel médical du centre de santé de Goudiry, a assuré M. Baldé.
Des agents de la brigade régionale de l’hygiène ont été déployés dans cet établissement de santé pour le désinfecter, et la même mesure a été prise pour le village du patient, situé dans l’arrondissement de Boynguel Bamba.
Oumar Mamadou Baldé a également pris la décision de confiner tous les habitants de ce village. ‘’Nous allons confiner le village. A cette heure, aucun véhicule particulier ou de transport en commun ne peut entrer dans le département de Goudiry ou en sortir. Seuls les véhicules militaires et ceux du personnel médical sont exemptés de cette mesure’’, a-t-il précisé.
LE CORONAVIRUS PÉNÉTRÉ LA PRÉSIDENCE DE LA GUINÉE
Douze membres du personnel d'appui de la présidence guinéenne testés positifs
L’Agence nationale de Sécurité sanitaire de la Guinée a effectué un test de dépistage sur le Président Alpha Condé. Le personnel civil et militaire de la Présidence de la République Guinée a aussi été soumis à cet exercice.
Pour le chef de l’exécutif guinéen, le résultat dudit test s’est avéré négatif, renseigne un communiqué de la présidence guinéenne lu par Igfm.
Cependant, plusieurs membres du personnel d’appui n’ont pas eu cette chance. La présidence guinéenne renseigne que12 d’entre eux ont été testés positifs au Covid-19.
Fête nationale Jamais fête nationale n’a été aussi impopulaire.
Cette année, le 4 avril sera célébré sans faste, sans défilé, rien. Corona oblige. Les autorités vont organiser une simple prise d’arme pour commémorer le 60 ème anniversaire de l’accession du Sénégal à la souveraineté internationale. Dans ce contexte de couvre-feu, aucun risque ne sera pris. Qu’ à cela ne tienne, le Sénégal peut plier, mais ne rompra pas, même face à ce maudit virus qui a déjà infesté près d’un million de personnes dans le monde dont 195 au Sénégal. Par ailleurs, il sera diffusé des émissions et des films qui font honneur aux forces armées. Bonne fête à tous.
Le Sénégal proche des 200 cas
La progression fulgurante du Covid-19 inquiète au plus haut point. Plus que 5 cas de plus pour que notre pays atteigne les 200 cas. En effet, sur 127 tests réalisés hier, 5 sont revenus positifs. Il s’agit de deux cas importés et 3 cas contacts suivis par les services du Ministère de la Santé. Cependant, Abdoulaye Diouf Sarr annonce que 10 patients hospitalisés sont guéris. «A ce jour, 195 cas ont été déclarés positifs et 138 patients à ce jour hospitalisés», a dit Abdoulaye Diouf Sarr qui rappelle que la pandémie est apparue au Sénégal depuis juste un mois. Il promet que chaque mois, l’équipe médicale fera le point de la situation jusqu’à la fin de l’épidémie qui malheureusement continue de progresser dans les régions intérieures.
Goudiry enregistre son premier cas
La propagation du Covid-19 se poursuit à travers le territoire national. Après les 6 régions (Dakar, Diourbel, Thiès, SaintLouis, Fatick et Ziguinchor) touchées par la pandémie, c’est au tour de la région de Tambacounda d’enregistrer son premier cas de coronavirus. La personne déclarée positive réside à Kanhanbé dans le département de Goudiry à dix kilomètres de la commune éponyme. I Kane est un religieux qui aurait été en contact avec un Chérif Mauritanien qui séjournait dans la zone de Médina Gounass dans les jours qui ont précédé le Daaka reporté. «Le département de Goudiry vient d’enregistrer son premier cas positif. Il s’est présenté au centre de santé de Goudiry, il y a trois jours. Et lorsque les prélèvements ont été faits, nous les avons envoyés à Dakar et aujourd’hui, la région de Tambacounda a enregistré son premier cas. Le patient sera pris en charge au même centre de santé», a informé le chef de l’Exécutif Oumar Mamadou Balde. Le médecin chef de la région et son équipe ont été déployés sur le village. La brigade régionale d’hygiène a effectué aussi le déplacement pour désinfecter le centre de santé et le village en question. Comme mesure, le gouverneur Oumar Mamadou Baldé a décidé de confiner le village ainsi que le département.
7 cas testés positifs à Vélingara
Epargnée depuis l’avènement de la pandémie au Sénégal, la région de Kolda, plus précisément le département de Vélingara, a enregistré hier 7 cas positifs au coronavirus. Les autorités locales ont reçu hier les résultats des tests. En effet, il s’agit de cas importés qui séjournaient au Liberia et qui ont transité par la République de Guinée. Coincés en Guinée à cause des problèmes de déplacement pendant les élections législatives, ils se sont débrouillés pour se rendre à la frontière dès que le mouvement a repris en Guinée. Informées de la situation, les autorités locales sont entrées en contact avec eux afin de voir comment les rapatrier au Sénégal. C’est ainsi qu’on leur a facilité le déplacement jusqu’à la frontière entre la Guinée et le Sénégal où un dispositif sécuritaire et sanitaire les attendait. Sur place, nos compatriotes ont été testés au thermo flash et mis en quarantaine dans un endroit dans le département de Vélingara. Des prélèvements ont été faits et les résultats sont revenus positifs. Il nous revient qu’ils sont transférés dans une structure sanitaire pour leur prise en charge.
Macky Sall promulgue la loi n° 2020-13
Le président de la République a désormais les coudées franches. Il n’a pas perdu de temps pour rendre effective la loi lui donnant le pouvoir de gouverner par ordonnances. Sur Twitter, Macky Sall dit avoir promulgué jeudi la loi n° 2020-13 habilitant le président de la République à prendre, par ordonnances, des mesures relevant du domaine de la loi pour faire face à la pandémie du Covid-19 et autorisant la prorogation de l’état d’urgence.
Échanges avec Macron et Ouattara
Le Président Macky Sall poursuit les échanges avec ses homologues pour s’unir contre la pandémie du coronavirus. Après le Premier ministre du Canada, le chef de l’Etat a eu hier «un échange fructueux» avec le Président français Emmanuel Macron. Ils ont convenu d’harmoniser leurs plans de lutte contre le Covid-19 et surtout d’étudier les moyens de résilience économique et sociale de l’Afrique face à la pandémie et à ses effets sur le plan structurel. Dans le même sillage, Macky Sall a eu un entretien au téléphone avec le Président de la Côte d’Ivoire, Alassane Ouattara. Ils travaillent ensemble pour une plus grande solidarité et une meilleure coordination des initiatives contre le coronavirus dans l’espace Uemoa. Par ailleurs, le chef de l’Etat a eu à discuter avec le Directeur général de l’Oms sur la nécessité d’une réponse coordonnée, rapide et efficace pour renforcer la résilience de nos États face à la pandémie.
Direction de la Protection Civile
Le coronavirus est en train de mettre à nu les incohérences de l’organigramme de l’administration, d’après le coordonnateur du Forum Civil. Pour Birahime Seck, la situation sanitaire actuelle montre à suffisance que la Direction de la Protection Civile n’a plus sa place au sein du Ministère de l’Intérieur. Il suggère d’ailleurs qu’elle doit être mutée en un institut national de prévention et gestion de Risques (INPGR) ou à un organe similaire autonome. En plus, doter l’institut de moyens conséquents et des compétences avérées pour mener à bien sa mission. En tout état de cause, dit-il, l’organisation de la prévention et de la gestion des risques devra impérativement changer au Sénégal.
Les mises en garde du gouverneur de Kaolack
Des chauffeurs véreux outrepassent l’interdiction du transport interurbain pendant l’état d’urgence. Ils n’hésitent pas à emprunter des voies contournées pour se rendre dans d’autres régions. Tenu au fait de ces infractions, le gouverneur de la région de Kaolack, Aliou Badara Mbengue, a prévenu les récalcitrants qu’ils s’exposent à des sanctions. Il appelle les transporteurs et conducteurs de motos au respect strict des mesures de distanciation en limitant le nombre de passagers. Les conducteurs de motos sont également invités à se limiter à transporter des marchandises et à faire des commissions pour s’adapter à la nouvelle situation. Il a rappelé aussi que les prix ne doivent pas être augmentés. Toutefois, force est de reconnaître qu’à Kaolack, des chauffeurs spéculent sur les tarifs. Le gouverneur s’exprimait en marge d’une remise de dons aux handicapés, dans le cadre de l’accompagnement social.
Le PAD dégaine un milliard
La Société nationale du Port autonome de Dakar SONAPAD a mis la main à la pâte. Le Directeur Général du Port, Aboubacar Sédikh Bèye, a remis hier un milliard de FCFA au ministre des Finances et du Budget, Abdoulaye Daouda Diallo, en guise de contribution au Fonds de riposte et de solidarité contre le Covid-19. Le Directeur Général de la SONAPAD a promis de mobiliser un milliard supplémentaire auprès des acteurs portuaires. Il était accompagné de Dr Moussa Sow et de Babacar Niang, Directeur Financier et Comptable. Un geste de solidarité salué par le ministre des Finances et du Budget, Abdoulaye Daouda Diallo. Il a vivement remercié le Directeur général du Port Autonome et ses collaborateurs ainsi que l’ensemble du personnel, pour cet appui très appréciable dans la lutte contre le Covid-19.
Amadou Samba et Cie envoyés à Rebeuss
Selon les informations de Libération online, Amadou Samba va passer sa première nuit en prison, ce 2 avril. Mis à la disposition du Procureur hier, il a dormi dans la cave du Palais de Justice pour son retour de parquet, en raison des nouvelles mesures prises par l’administration pénitentiaire dans ce contexte de pandémie. C’est ce jeudi, vers 17 heures 30, que Samba, habillé d’un boubou avec des rayures comme Zeyda Zamane, a fait face au juge du 8e cabinet, Mamadou Seck saisi d’un réquisitoire introductif incendiaire du ministère public. A la suite d’une brève audition, Amadou Samba a été inculpé et placé sous mandat de dépôt pour association de malfaiteurs, exercice illégal de la médecine, usurpation de titre, escroquerie portant sur les deniers publics, mise en danger de la vie d’autrui, faux et usage de faux dans un document administratif, faux et usage de faux en écritures privées, complicité de contrefaçon de sceaux d’une autorité quelconque et usage des sceaux contrefaits. Daouda Ndiaye, infirmier en service à l’hôpital Le Dantec et les deux gérants de multiservices ont subi le même sort, visés qu’ils sont pour complicité de ces 8 chefs d’inculpation.
Mamadou Camara guéri
Le fugitif de la Caserne Samba Diéry Diallo testé positif au coronavirus est guéri. Interné à l’hôpital des enfants de Diamniadio, Mamadou Camara, âgé de 39 ans, promet de s’impliquer dans la sensibilisation contre le coronavirus. Il s’est rendu compte de sa bévue en quittant le centre de santé pour rejoindre sa famille. Mamadou Camara a contaminé son épouse, sa fillette et deux autres membres de sa famille. D’ailleurs la maison où il habitait a été mise en quarantaine.
Journée mondiale de l’autisme
L’autisme est une réalité au Sénégal. Profitant de la Journée mondiale de sensibilisation à l’autisme, hier, l’association ASAWA «Association des Sans Abris West Africa», en collaboration avec les parents d’enfants autistes et des personnes de bonne volonté, a initié un projet pour une prise en charge réelle de ce handicap qui coûte très cher. L’objectif de la Journée est d’informer le grand public et les décideurs sur les réalités de ce trouble du développement qui touche essentiellement les enfants. A cela s’ajoutent les difficultés dans l’établissement du diagnostic et la mise en place d’une prise en charge efficace. Pour rappel ce type de handicap touche une personne sur 150 dans le monde.
Croyez-nous, ce pays est magique et secrète d’extraordinaires contradictions. Alors que ce salaud de virus est en train de décimer l’Europe et fait trembler le pays le plus puissant au monde après avoir fait des ravages en Chine, alors que ces pays comptent leurs milliers de morts, nous, qui n’avons jusqu’ici que 200 malheureux cas et juste un seul mort (un mort de trop, convenons-en) paniquons jusqu’à offrir les pleins pouvoir au Roi déjà tout- puissant. Pendant donc que c’est l’affolement dans le monde, on est là à ergoter sur les propos d’une écervelée rendue célèbre par un navet que des personnes qui n’ont jamais mis les pieds dans une salle de cinéma ont hissé en rang de chef d’œuvre. Et la veinarde est ainsi devenue une starlette. Son esclandre, c’est d’avoir égratigné les campagnards. Rien que ça ? Pendant qu’elle débitait ces énormités, deux médecins français, Pr Camille Locht et Pr Jean Paul Mira, annonçaient qu'ils allaient tester des vaccins en Afrique contre le coronavirus. Comme ce fut le cas du Sida chez les prostituées africaines vu qu’elles sont hautement exposées et qu’elles ne se protègent pas. Hélas, depuis hier, aucune réaction de nos « influenceurs » des réseaux sociaux… Cet épisode fermé, revenons à celui qui est depuis mercredi « Buur » et « Bummi ». Pour nourrir les affamés qu’il a confinés chez eux, il a mis entre les mains de son beau-frère — celui-là même que l’on présente comme son dauphin — 69 milliards pour renforcer l’aide alimentaire d’urgence aux populations vulnérables. Pour le moment, Dakar ainsi que les communes de Rufisque et Pikine où se trouve presque tout le Sénégal — et qui accueillent surtout toute la misère du pays — sont exclues de ce cadeau que le Beauf doit distribuer aux « miskines » tout en pensant aux administrés du Frérot de Guédiawaye. Mais oui, celui-là même qui doit 400.000 francs à chaque Sénégalais pour l’argent du pétrole. Bien entendu, ce rôle de Père Noël permettra au Beau-frère de bien se positionner en perspective de 2024. Alors qu’il aurait suffi que cette tâche ingrate soit dévolue à l’Armée pour que tout marche comme sur des roulettes. M’enfin ! Bonne fête de l’indépendance quand même et gare à ce salaud de Covid !
Kàccoor bi
LUTTE CONTRE LE COVID-19 LE PORT DE DAKAR REMET UN MILLIARD DE FRS A ABDOULAYE D. DIALLO
Aboubacar Sédikh Bèye a respecté sa parole. Joignant l’acte à la parole, la Société nationale du Port autonome de Dakar SONAPAD a remis hier, jeudi 02 Avril 2020, un milliard de FCFA au Ministre des Finances et du Budget, Abdoulaye Daouda Diallo, en guise de contribution au Fonds de riposte et de solidarité contre les effets du COVID19 appelé FORCE-COVID19. La délégation du Port Autonome de Dakar était conduite parson Directeur Général, Aboubacar Sédikh Bèye, accompagné de Messieurs Moussa SOW, PMO du PAD et de Babacar Niang, Directeur Financier et Comptable Ce geste de solidarité hautement citoyenne et patriotique de la SONAPAD et de son Directeur Général, vient « en soutien aux efforts du président de la République SEM Macky Sall dans la lutte contre le Covid19». Par ailleurs, le Directeur Général de la SONAPAD, Aboubacar Sédikh Bèye, promis de mobiliser un milliard supplémentaire auprès des acteurs portuaires. Pour sa part, le ministre des Finances et du Budget, Abdoulaye Daouda Diallo a salué ce soutien exceptionnel du Port autonome de Dakar. Il a vivement remercié le Directeur général du Port Autonome et ses collaborateurs ainsi que l’ensemble du personnel, pour cet appui très appréciable dans la lutte contre le Covid19.
FONDS FORCE-COVID 19 LE SECTEUR DE L’ENERGIE MOBILISE PLUS D’UN MILLIARD DE FRANCS
Les acteurs du secteur de l’énergie ont apporté leur contribution à la lutte contre la propagation du COVID-19, à la suite de l’appel lancé par le président de la République pour endiguer cette pandémie. Ils ont mobilisé plus d’un milliard de F CFA à cet effet. L’appel a été relayé par le ministre du Pétrole et des Energies, M. Mouhamadou Makhtar Cissé, qui a adressé un message aux acteurs du secteur pour qu’ils se joignent aux efforts de l’Etat, afin d’apporter leur soutien à la mobilisation contre le coronavirus. « A la suite des mesures prises par le chef de l’Etat pour enrayer cette maladie, j’invite les structures sous tutelle, les compagnies pétrolières et les entreprises du secteur de l’énergie qui le peuvent, à joindre leurs efforts aux nôtres, pour apporter un soutien, dans la mesure de leur capacité, sous forme de contribution du secteur de l’énergie à la lutte contre le COVID19. Au-delà des mesures d’hygiène édictées par le ministère de la Santé et de l’Action Sociale, que nous sommes tous tenus de respecter, il est de notre devoir de citoyens, de participer à l’effort de lutte contre cette pandémie qui nous menace, en apportant notre soutien à cette cause nationale », avait écrit le Ministre. Son appel a été bien entendu, car les acteurs du secteur de l’énergie ont pu mobiliser en nature ou en numéraire, la somme d’un milliard soixante-quatre millions deux cent soixante mille francs CFA (1.064.260 000) qu’ils ont remise au ministre de la Santé et de l’Action Sociale, pour le compte de la FORCE-COVID-19. Les acteurs du secteur de l’énergie assurent également rester mobilisés pour assurer une qualité et une continuité de service pendant ces moments difficiles tout en observant et en faisant observer scrupuleusement les mesures prises par les autorités au niveau de leurs structures respectives. Ils adressent leurs vives félicitations et encouragements au personnel de la Santé et de l’Action sociale.
CORONAVIRUS TAMBA CONNAIT SON 1ER CAS
La région de Tambacounda vient d’enregistrer son premier cas de coronavirus. Un cas qui s’est déclaré plus précisément dans le département de Goudiry. Le patient est un vieux marabout. Il a été contaminé lors de son séjour en Mauritanie par un chérif mauritanien de Médina Gounass. Selon le médecin en charge de ce cas, le docteur Guèye, toutes les mesures nécessaires ont été déjà prises pour éviter la propagation, notamment celle de mettre sa famille en quarantaine pendant 14 jours pour plus de précaution.
AMADOU SAMBA, LE FAUX MEDECIN EN PRISON
Le faux médecin Amadou Samba a passé hier sa première nuit en prison, ce 2 avril. C’est ce jeudi, vers 17h30 que Samba — habillé d’un boubou avec des rayures comme Zeyda Zamane — a fait face au juge du huitième cabinet, Mamadou Seck, saisi d’un réquisitoire introductif incendiaire du ministère public. A la suite d’une brève audition, Amadou Samba été inculpé et placé sous mandat de dépôt pour association de malfaiteurs, exercice illégal de la médecine, usurpation de titre, escroquerie portant sur les deniers publics, mise en danger de la vie d’autrui, faux et usage de faux dans un document administratif, faux et usage de faux en écriture privées, complicité de contrefaçon de sceaux d’une autorité quelconque et usage des sceaux contrefaits. Des infractions prévues et punies par les articles 238, 239, 153, 135,136,45, 127 et 379 du Code pénal et par la loi 1966-69 du 04 juillet 1966 sur l’ordre des médecins. Daouda Ndiaye, infirmier en service à l’hôpital Le Dantec et les deux gérants de multiservices ont subi le même sort, visés qu’ils sont pour complicité de ces 8 chefs d’inculpation.
L’AGENCE DE LA RUE 6 DU CMS SIS MEDINA EST FERMEE POUR CAUSE DU CORONAVIRUS DANS LA PLUS GRANDE DISCRETION
Le Sénégal risque de voir sa population tout entière contaminée par le coronavirus. Hier, une source digne de foi a filé une information importante. Ceci pour prévenir les autorités sanitaires et gouvernementales sur la menace du Covid-19. Selon cette source, un Modou-Modou, revenu d’Italie, fréquentait l’agence du Crédit mutuel du Sénégal qui se trouve à la rue 6 de la Médina. Après avoir été testé positif, il a fait sursauter les travailleurs de l’agence puisqu’il a été en contact avec eux. Ce Modou Modou est un client potentiel qui y passait très souvent, d’après la source. Les chefs de l’agence ont verrouillé l’information en fermant l’agence sans avertir les autorités sanitaires. Plus grave, les agents qui étaient en contact avec le client testé positif sont restés chez eux sans être mis en quarantaine. L’agence est fermée depuis lors sans aucun bruit. Selon la source, beaucoup d’entre les travailleurs ont peur mais n’ont pas voulu parler de ce qui s’est passé. Et la contamination risque de se faire dans tout le quartier. Ceux qui étaient en contact avec l’émigré n’ont pas voulu se signaler. Notre source a expliqué au Témoin qu’elle a une peur bleue. Cet employé nous demande de relayer l’information puisque c’est une affaire de santé publique et que beaucoup de vies sont en danger…
COVID-19 SOUTIEN DE 12 MILLIARDS DE LA BANQUE MONDIALE
L’appel à un soutien de la communauté internationale et des partenaires techniques financiers par le président Macky Sall a été bien entendu par la Banque mondiale. L’institution de Bretton Woods a approuvé ce jeudi un crédit de 12 milliards de frs (20 millions de dollars) au Sénégal pour soutenir la riposte de notre pays contre la menace du nouveau coronavirus, a appris l’APS. ‘’Le Projet de riposte à la pandémie de Covid-19 au Sénégal renforcera les capacités de prévention, d’anticipation et de réaction du pays’’, indique un communiqué de l’institution financière internationale. Il précise que ce projet ‘’vient compléter l’aide additionnelle accordée au Sénégal dans le cadre d’une opération en cours-le Projet de renforcement des systèmes régionaux de surveillance des maladies(REDISSE III)- destinée à soutenir le plan national de riposte au coronavirus’’. Selon Nathan Belete, directeur des opérations de la Banque mondiale pour le Sénégal, notre pays ‘’a bâti sa riposte contre le Covid-19 sur l’expérience acquise ces dernières années pour enrayer les épidémies grâce à des mesures rapides de dépistage et de réaction’’. ‘’La Banque mondiale sait que le projet sera mis en œuvre avec efficacité et en étroite concertation avec tous les partenaires et parties prenantes concernés’’, a-t-il ajouté. Le communiqué renseigne que la Banque mondiale a mobilisé une aide rapide d’un montant de 14 milliards de dollars afin de renforcer l’action des pays en développement face à la pandémie de Covid-19 et accélérer la vitesse de rétablissement. Cet appui immédiat comprend des financements ainsi que des conseils et une assistance technique destinés à aider les pays confrontés aux conséquences sanitaires et économiques de la pandémie.
L’AGENCE DE LA RUE 6 DU CMS SIS MEDINA EST FERMEE POUR CAUSE DU CORONAVIRUS DANS LA PLUS GRANDE DISCRETION
Le Sénégal risque de voir sa population toute entière contaminée. Hier, une source digne de foi a filé une information importante. Ceci pour prévenir les autorités sanitaires et celles du gouvernement sir la menace du Covid-19. Selon cette source, un modou-modou, revenu d’Italie, fréquentait l’agence du Crédit mutuel du Sénégal qui se trouve à la rue 6 de la Médina. Après avoir été testé positif, il a fait sursauté les travailleurs de l’agence puisqu’il a été en contact avec eux. C’est un client potentiel qui y passait très souvent, d’après la source. Les chefs de l’agence ont verrouillé l’information en fermant l’agence sans avertir les autorités sanitaires. Plus grave, les agents qui étaient en contact avec le client testé positif sont restés chez eux sans être mise en quarantaine. L’agence est fermée depuis lors sans aucun bruit. Selon la source, beaucoup d’entre les travailleurs ont peur mais n’ont pas voulu en parler. Et la contamination risque de se faire dans tout le quartier. Ceux qui étaient en contact avec lui n’ont pas voulu se signaler. La source a expliqué au Témoin qu’il a la peur bleue. Il nous demande de relayer l’information puisque c’est une affaire de santé publique et que toutes nos vies sont en danger. Une autre bombe risque de nous faire crever…
KEUR MASSAR, UN FOYER A RISQUES
A Keur Massar, on prie certainement que le virus ne choppe pas un résident. Parce que c’est comme si on fait du « boul falé » par rapport à une pandémie qui a fini d’être une inquiétude mondiale. Lors de notre passage à l’entrée de cette commune, la densité humaine mêlée à des embouteillages monstres fait que la distanciation prônée par les autorités sanitaires n’est pas respectée. D’ailleurs, rien qu’à se promener sur les lieux, on note aucune des consignes matraquées à longueur de journée sur les télés et radios n’est prise au sérieux. Plusieurs regroupements de jeunes gens sont notés. Ils discutent de tout et de rien dansl’insouciance la plustotale. Si pendant le couvre-feu de 20 h à 6, tout est désert, pendant la journée, c’est comme si le virus était oublié. Qui disait qu’il y a un parfum d’incohérence dans la mise en place du couvrefeu. A moins de dire comme l’autre que pendant la journée, le virus est domestiqué et pendant la nuit il est libéré.
L'appartement et les biens d'Abdoul Mbaye saisis
Ça bouge chez l'ancien premier ministre Abdoul Mbaye, président de l'Alliance pour la Citoyenneté et le travail (ACt). À l'heure où nous mettons sous presse, un huissier est présent chez lui pour saisir ses biens, à savoir son appartement et le mobiliser de son épouse. L’huissier chez l'ancien premier ministre Abdoul Mbaye, président de l'ACt pour saisir l'appartement et le mobilier de son épouse Bilo WANe", a posté son chargé de communication. Cela fait suite au verdict du feuilleton judiciaire l'opposant à son ex épouse, Aminata Diack, nous informe-t-on. la Cour d’appel de dakar, dans son arrêt du 6 août 2019, avait déclaré le leader de l’Act coupable des délits d’usage de faux et de tentative d’escroquerie. Il a été condamné à 1 an assorti de sursis. en plus de la sanction pénale, Abdoul Mbaye devait payer une amende de 1 million de francs Cfa à l’état. Par ailleurs, l’ex-premier ministre devait verser à son ex-épouse, en guise de dommages et intérêts, 100 millions F Cfa, même si le juge a revu à la baisse le montant réclamé par cette dernière qui était de 1 milliard de francs Cfa.
Coronavirus : Le Sénégal totalise 195 cas
Cent cas de coronavirus (Covid-19) ont détectés au Sénégal, a annoncé jeudi 2 avril le ministère de la Santé et de l’action sociale. Sur les 127 tests réalisés par l’Institut pasteur de Dakar (Ipd), 5 sont revenus positifs. Il s’agit de 2 cas importés et 3 cas contacts suivis par les services du ministère de la santé et de l’action sociale. 1O patients sont guéris et sortiront dans les prochaines heures. A ce jour, 195 cas ont été déclarés positifs dont 55 guéris. Il y a 138 cas encore sous traitement. A noter un décès et un autre cas grave évacué. L’état de santé des patients hospitalisés à Dakar et à Touba évolue favorablement.
Coronavirus : 05 nouveaux cas confirmés au Sénégal, jeudi
Ce jeudi 02 avril 2020, le ministère de la Santé et de l’action sociale a fait le point sur la situation nationale des cas de coronavirus. Aujourd’hui, le ministère de la Santé et de l’action sociale a reçu les examens virologiques. Ainsi, sur 127 tests réalisés, 05 sont revenus positifs. Il s’agit d’un 02 cas importés, 03 cas contacts suivis par les services du ministère de la Santé et aucun cas issu de la transmission communautaire.
Covid-19 au Sénégal : Macky va accompagner les Daaras modernes à hauteur de 330 millions de Fcfa Le président de la République, Macky Sall qui ne compte pas laisser en rade aucun secteur dans cette lutte contre la propagation de la pandémie du coronavirus, a décidé ce mercredi, en marge du Conseil des ministres, d’accompagner les daaras modernes à hauteur de 330 millions de F Cfa en denrées alimentaires. lors du Conseil des ministres de mercredi 25 mars, le chef de l’etat avait décidé d’augmenter la somme dédiée à l’aide alimentaire d’urgence aux populations vulnérables en cette période de crise. et l’enveloppe est passée de 50 à de 69 milliards de F Cfa.
Sénégal : accord de principe du FMI pour une aide de 221 millions de dollars
La décision (annoncée le 1er avril) doit être entérinée par le conseil d’administration du Fonds monétaire international (FMI) mi-avril. Les deux tiers de l’enveloppe seront octroyés via l’Instrument de financement rapide (IFR), un crédit qui doit être remboursé dans les 3 ans et un trimestre à 5 ans. le tiers restant sera attribué dans le cadre de la Facilité de crédit rapide (FCR), un prêt à taux 0 remboursable dans les 10 ans. l’aide a été négociée entre l’équipe pays du département Afrique du FMI et le ministère des Finances du Sénégal..
Covid-19/ virements de crédits: Aliou Sall veut zapper les Conseils municipaux
La loi d’habilitation a été adoptée, hier, à l’unanimité, par l’Assemblée nationale. le président de l’Association des maires du Sénégal, Aliou Sall demande au président de la République de permettre aux maires du Sénégal de pouvoir faire des virements de crédits sans demander l’aval du conseil municipal. Aliou Sall, invité ce jeudi de l’émission dakar-direct sur IRadio, estime que cette mesure est nécessaire puisse qu’ils seront dans des procédures d’urgences. En outre, Aliou Sall a révélé que l’Association des maires du Sénégal compte contribuer à hauteur d’1 milliard de FCFA. le maire de Guédiawaye s’est aussi prononcé sur l’aide de l’état destiné aux populations. En fait, l’état a décaissé 69 milliards pour aider ses citoyens. Des vivres seront distribués. Cependant, Aliou sall estime qu’il y a des défis à régler en amont.
Coronavirus : L’Espagne dépasse le seuil des 10 000 morts
C’est un très lourd bilan. l’Espagne enregistre 8 102 nouveaux cas de coronavirus et 950 décès supplémentaires ces dernières 24 heures, annoncent les autorités du pays. le bilan grimpe à 10 003 morts ainsi que 110 238 cas confirmés. Au total, 10 003 personnes sont mortes du Covid-19 en Espagne, deuxième pays le plus endeuillé par la maladie dans le monde. le nombre de cas confirmés a dépassé la barre des 110 000, mais la progression du nombre de nouveaux cas continue de ralentir.
Décédé du Covid-19 : L'hommage émouvant de Macron à Pape Diouf
le président français, Emmanuel Macron, a rendu un hommage touchant à l'ancien président de l'Olympique de Marseille (2005-2009), Pape Diouf, qui a succombé au Covid-19, ce mardi à dakar. Un communiqué de presse du palais de l'Elysée relève que "le président de la République salue un géant du journalisme sportif, un grand dirigeant de club et une haute figure de Marseille, de la France et du Sénégal». Pour lui, Diouf a beaucoup fait pour le football français. "en 2004, alors que tous les Marseillais rêvent d’un exploit en coupe UEFA onze ans après le coup de tête victorieux de Basile Boli à Munich, l’Olympique de Marseille veut s’attacher les lumières de cette étoile montante et l’appelle comme manager de l’équipe avant de lui confier les rênes du club l’année suivante. Sa popularité dépasse bientôt le cercle des joueurs et l’enceinte des stades : il est aimé partout, à Marseille, dans toute la France, jusque dans les équipes concurrentes, et en Afrique. Sous sa direction, les phocéens collectionnent les places sur le podium du championnat, de bons résultats en coupe d’Europe et deux finales de Coupe de France", lit-on dans ce communiqué du service presse et ville de la présidence de la République. D’après toujours l'Elysée, "pape Diouf, qui fut le premier président noir d’un club de football européen, et le seul à ce jour, n’oubliait jamais de mener hors des stades d’autres combats qui lui tenaient à cœur, pourfendant notamment le racisme dans le sport comme dans la société". Car, rappelle le document transmis à la presse, "après avoir rempli sa mission à l’Om, il reprit la plume, devint expert de paris sportifs, participa à l’ouverture d’une école de communication et de journalisme à Marseille, ville chérie qu’il voulait servir encore et toujours au point de se porter candidat à sa mairie en 2014".