SenePlus | La Une | l'actualité, sport, politique et plus au Sénégal
23 septembre 2025
BOUBACAR BORIS DIOP RAVIVE SES SOUVENIRS DES ATTENTATS DE CHARLIE HEBDO
L'écrivain raconte depuis quelques semaines, à travers "Comme un dîner d'adieu", fiction inédite sur SenePlus, ses vécus du 7 janvier 2015 quand l'horreur s'est abattue sur les journalistes de l'hebdomadaire satirique à Paris
Présent à Paris le 7 janvier 2015 au moment de l'attaque de Charlie hebdo, Boubabar Boris Diop a vécu ces événements à chaud. L'écrivain y revient depuis quelques semaines, en diffsant sur SenePlus et dans les colonnes du journal Le Témoin, une fiction jamais publiée auparavant. A travers son personnage principal, Dembo Diatta, le texte met en exergue les péripéties d'un immigré au coeur de Paris.
Pourquoi avoir décidé de publier cette nouvelle maintenant ? Quid du choix de deux médias locaux (SenePlus et Le Témoin) ? Quels enseignements a-t-il tiré de ces attentats meurtriers ? Son regard sur la crise du coronavirus...
Boubacar Boris Diop répond au micro de Radio Campus de Belgique.
EXCLUSIF SENEPLUS - En voulant rabaisser les enseignants devant leurs compatriotes de la santé et de l'armée, vous les hissez à jamais au panthéon de la gloire
«Après moi, le déluge !» Voici l'épilogue de votre éditorial du 20/05/2020 dans le journal Le Témoin.Pareille conclusion d'une production journalistique sur les enseignants laisse percevoir sans aucun doute les mea culpa d'un intello démasqué.
Mais avant d'envenir à la péroraison, parlons d'abord du titre de votre article : «Au travail, paresseux !» Aussi êtes-vous livrés à une laborieuse vitupération jalonnée d'invectives, d'insanités surtoute une corporation ! Vous les avez enrôlés dans le registre du « bataillon de la peur », les avez classés dans l'équipe des «vieilles dames » avant de les traiter de «contestataires» et «grévistes endiablé»....Quelle insolence !
Fort heureusement, votre stratégie de diabolisation des enseignants a mis à nu, au grand jour, les élucubrations comparatives d'un infortuné reporter sur des corporations. En voulant rabaisser les enseignants devant leurs compatriotes de la santé et de l'armée, vous les hissez à jamais au panthéon de la gloire : c'est eux, les enseignants, qui leur ont enseignés toutes les valeurs cardinales de vie et de profession ; vous l'ignorez, n'est-ce-pas?
Monsieur le Doyen, il semblerait que vous auriez publié cette sarcastique éditoriale dans le cadre de la célébration du trentenaire de votre journal Le Témoin. Alors pour vibrer au rythme de vos sensations émotionnelles et de vos sentiments personnels vous commettez le sacrilège. C'est indubitablement la haine et la jalousie de toute la Corporation enseignante, nourries depuis la création de votre quotidien, que vous proclamez lâchement sous le sceau de la liberté de la presse. C'est aussi la confirmation de l'échec cinglant d'amateur journaliste connu pour ses carrences et son incompétence à s'attaquer aux vraies questions de développement qui interpellent notre société. Mais plus grave encore et c'est ce qui est le plus décevant puisqu'onvous appelle «doyen», c'est votre ignorance du rôle et de la mission de l'Enseignant dans la notre société. De quelle école êtes-vous sortis Monsieur Ndiaye ?Avez-vous des enfants écoliers, étudiants ? Avez-vous une famille ? Sinon avez-vous grandi dans une famille ? Puisse le ciel vous aider à comprendre le fabuleux travail des enseignants pour faire de vous ce que vous êtes aujourd'hui et de votre progéniture des Humains sublimes.
Monsieur le Directeur, votre audace de ravaler les enseignants à une armée de peureux montre à suffisance la dénégation permanente de tant de sacrifices prônée par votre espèce dans la sphère des médias auSénégal.
C'est pourquoi, les jeunes qui ambitionnent faire carrière dans ce noble métier auront, obligatoirement, à se concevoir une autre vision, à inventer une démarche nouvelle et à se forger une personnalité originelle,aux antipodes de la vôtre, à l'image des grandes figures légendaires du journalisme. Oui Monsieur ; dans votre métier où vous régnez parmi les maîtres par le fait d'un système,il faut une révolution incarnée par de jeunes Sénégalais loyaux et audacieux, libérés du joug sensationnel, politique, corporatiste. Cette révolution-là, soyez en conscient, aura comme défi unique et majeur la considération du slogan du Chicago Daily News en1975 «No axes to grind, No friends to reward and No ennemies to punish» («Ne point prêcher pour son saint, pas d'amis à récompenser et pas d'ennemis à punir»). Cette volonté s'assumera aussi sur la base de la fameuse théorie de Charles Danaen1982: «When a dog bites a man, that is not news. But when a man bites a dog, that is news» ("Quand un chien mord un homme, ce n'est pas une information. Mais quand un homme mord un chien, c'est ça une information»).
Qu'avez-vous appris Monsieur, de l'histoire de la genèse et de l'évolution du journalisme ? Et qu'avez-vous retenue de la légende des héros internationaux de la presse ?Je vous rappelle qu'aux États-Unis d'Amérique, berceaux même du journalisme professionnel, Carl Bernstein et Bob Woodward, tous deux jeunes reporters du WashingtonPost, ont vaillamment travaillé à servir leur peuple. Leur reportage sur le scandale du Watergate a conduit inéluctablement à la démission du président Richard Nixon en1974. Même chez nous au Sénégal, dans une histoire récente, l'année dernière, la jeune reporter de la BBC, Mayeni Jones, a fait la prouesse de révéler un autre scandale sur les contrats pétroliers aux Sénégal sous le regard absolument coupable de votre «Témoin».
Monsieur Ndiaye, voilà des exemples de pratique journalistique dont a besoin notre peuple pour faire face aux grands défis politiques, sociales et économiques qui nous interpellent tous. Les enseignants pour leur part, ne failliront jamais à leur mission de former des citoyens capables de comprendre les enjeux conspirationnistes d'une certaines presse à l'endroit de tant de patriotes.
Modou Gueye est Professeur d'anglais au lycée de Keur Madiabe, Président de l'Association FAIR Education
AUDIO
L’HÉRITAGE PANAFRICANISTE DE SÉKOU TOURÉ
Lorsque la Guinée prend son indépendance en votant « Non » au référendum proposé par le Général De Gaule en 1958, elle devient un exemple pour les mouvements de libérations africains
Lorsque la Guinée prend son indépendance en votant « Non » au référendum proposé par le Général De Gaule en 1958, elle devient un exemple pour les mouvements de libérations africains. Le premier régime, dirigé par le président Ahmed Sékou Touré, est une figure de proue du panafricanisme, portant le combat de la décolonisation puis de l’unité africaine jusqu’aux plus hautes instances internationales.
La version doublée en swahili du film d'Ousmane William Mbaye, en hommage au savant et homme politique sénégalais Cheikh Anta Diop dont les œuvres restent très peu connues dans la partie australe de l'Afrique
"L'homme universel" "," le géant du savoir "," le dernier Pharaon ", tels étaient les titres au lendemain de sa mort le 7 février 1986. Trente ans plus tard, KEMTIYU dresse un portrait de Cheikh Anta Diop, un savant pionnier au soif insatiable de science et de savoir ainsi qu'une figure politique éclairée, vénérée par certains, décriée par d'autres, mais inconnue de la plupart.
Ce film raconte l'histoire d'un homme qui a combattu toute sa vie pour la vérité et la justice afin de restaurer la conscience historique et la dignité de l'Afrique. Cette oeuvre d'Ousmane William Mbaye est lauréate de plusieurs récompenses dont entre autres :
Premier prix du meilleur documentaire Fespaco 17
Prix Européen de l'Union ACP Fespaco, documentaire du Festival Vision de Ouagadougou long métrage documentaire, Los Angeles 17
Silver Tanit Jcc Tunis 2017
Meilleur documentaire, FEMI Guadeloupe
Meilleur prix Charles Mensah, Escales Documentaires de Libreville, Gabon
Meilleur documentaire Festival international du film d'Alger
Grand Prix du Président de la République pour les Arts
LES ETATS-UNIS DEMANDENT UNE ENQUÊTE INDÉPENDANTE À LA BAD CONCERNANT L'AFFAIRE ADESINA
L'administration Trump a formulé des « réserves » sur le processus ayant conduit le comité d’éthique de la Banque africaine de développement à blanchir son patron, Akinwumi Adesina
Les États-Unis ont formulé des « réserves » sur le processus ayant conduit le comité d’éthique de la Banque africaine de développement à blanchir son patron, Akinwumi Adesina.
Les États-Unis ont officiellement réagi aux conclusions du rapport d’enquête du comité d’éthique de la Banque africaine de développement (BAD) chargé d’enquêter sur les accusations portées par un groupe de salariés à l’encontre de son président, Akinwumi Adesina.
Dans une lettre adressée le 22 mai à Kaba Nialé, la ministre ivoirienne du Plan et du développement et la présidente du bureau des gouverneurs de la BAD, le secrétaire américain au Trésor, Steven Mnuchin, fait état des « réserves » de l’administration de Donald Trump quant au processus qui a amené le comité d’éthique à blanchir Adesina. « Nous demandons instamment l’ouverture d’une enquête approfondie sur ces allégations en faisant appel aux services d’un enquêteur extérieur indépendant », écrit-il dans ce courrier consulté par Jeune Afrique.
EXCLUSIF SENEPLUS : Les gestes barrières et la distanciation sanitaire pour cause de pandémie du coronavirus ont enlevé à cette fête de Ramadan un peu de son charme au Sénégal où quelques mosquées seulement ont ouvert - REPORTAGE PHOTOS
La célébration de l'Aid-el-fitr de l'année 2020 restera à jamais graver dans l'histoire de la Ummah islamique. La pandémie du Covid-19 a perturbé les dispositions de la prière collective pour les musulmans qui ont décidé de prier dans les mosquées.
Partout à travers le monde, le respect de la distanciation sanitaire et le port des masques pour éviter la propagation du virus a été de rigueur. Cette situation inédite a déteint sur l'ambiance de la fête au Sénégal, où certaines confréries n'ont pas pu prier en masse.
Notre photographe, Boubacar Badji a promené sa camera sur quelques lieux de cultes. Il en est revenu avec un reportage photos aux couleurs assez particulières.
Voir les photos.
L’IMAM NDIOUR VEUT UN ’’NOUVEL ORDRE NATIONAL’’
‘’Il est un devoir de faire usage d’un autre ordre dans notre pays, un ordre national dans le domaine de la politique, de l’économie, de la finance, de l’agriculture, de l’élevage et dans tout ce qui promeut le progrès de l’homme’’, a dit l’imam Ndiour.
Thiès, 24 mai (APS) - L’imam Tafsir Babacar Ndiour de la mosquée Moussanté de Thiès a appelé dimanche, dans son sermon de la Korité, à l’avènement d’un ‘’nouvel ordre national et sous-régional’’, dans le but faire face aux nombreux défis mis à nu par la pandémie du coronavirus.
‘’Il est un devoir de faire usage d’un autre ordre dans notre pays, un ordre national dans le domaine de la politique, de l’économie, de la finance, de l’agriculture, de l’élevage et dans tout ce qui promeut le progrès de l’homme’’, a dit l’imam Ndiour.
Le religieux a indiqué dans son sermon suivant la prière de l’Aïd el-Fitr, que le pays devait ‘’se repositionner dans tous les domaines’’, à la fin de cette pandémie du Covid-19.
‘’Avec cette pandémie, nous nous rendons compte que nous ne pouvons pas nous nourrir nous-mêmes. C’est grave’’, a martelé l’imam.
Il a souligné l’importance pour les pouvoirs publics d’accorder une grande attention à l’agriculture, pour développer la production et parer à toute éventualité. Ce qui passe par un soutien aux producteurs en matériel, en intrants et le développement de l’irrigation.
Il faut y adjoindre des valeurs, des bons comportements et la foi, la crainte et l’obéissance à Dieu, a-t-il dit.
Pour l’imam Ndiour, l’Etat doit saisir cette occasion pour renforcer les sociétés nationales. Cela passe, estime-t-il, par le développement de banques nationales, auxquelles il appelle les Sénégalais à contribuer.
Relevant que cette pandémie a révélé la faiblesse du plateau technique des structures de santé, pendant que des responsables ‘’dépensaient des fortunes pour aller se soigner à l’étranger’’.
Il invite l’Etat à relever le plateau technique des hôpitaux, améliorer les conditions de travail des agents de santé dont il a salué le ‘’dévouement’’ durant cette crise sanitaire.
L’imam Tafsir Babacar Ndiour a aussi plaidé pour une collaboration entre tradipraticiens et médecine moderne pour trouver des remèdes, et faire face à la tyrannie des firmes pharmaceutiques’’, a-t-il noté.
Au plan social, la pandémie a mis en exergue le fait que ‘’la majorité des Sénégalais n’ont pas de quoi vivre par jour pour rester chez eux’’, déplore l’imam Ndiour.
Il recommande que l’Etat développe ‘’à grande échelle’’ les inventions et le savoir-faire que les Sénégalais montrés, lors de cette pandémie, pour apporter des solutions à la population.
A côté de ce nouvel ordre national, l’imam suggère un ‘’autre ordre régional ou sous-régional, avec les pays voisins qui partagent les mêmes maux’’ que le Sénégal.
‘’Quant au nouvel ordre mondial, aucun Africain n’y a voix au chapitre, parce que c’est après avoir (décidé) qu’ils vous donnent des injonctions’’.
‘’C’est comme s’il y avait un gouvernement mondial qui veut anéantir les Etats-nations’’, a dit l’imam, qui relève que dans chaque domaine, les Etats s’en remettent à un organe supranational.
Il souligne le caractère incontournable des Nations-Unies, ‘’quelle que soit l’indépendance d’un pays’’.
Les pays africains doivent, de ce fait, écouter les directives de l’OMS, pour ce qui est de la pandémie, et dans le commerce, c’est l’OMC qui fixe les règles.
‘’Dans le domaine des finances, la Banque mondiale et le FMI s’occupent de nos affaires, dans l’agriculture, c’est la FAO, le FIDA et consorts’’.
Il déplore que ces organismes ‘’pensent à notre place, pour nous dire ce que nous allons faire, alors qu’ils ne connaissent pas vraiment notre mal, notre quotidien, les priorités de nos peuples’’.
Pour tout cela, le religieux est d’avis que le chef de l’Etat ‘’a raison’’ de plaider pour l’annulation de la dette, qui dit-il, ‘’étrangle’’ le Sénégal.
LES RECOMMANDATIONS DE SERIGNE MOUNTAKHA MBACKÉ
A l’instar de la majorité de la communauté musulmane, la cité religieuse de Touba a célébré, ce dimanche, la fête de la Korité marquant la fin du mois de ramadan.
A l’instar de la majorité de la communauté musulmane, la cité religieuse de Touba a célébré, ce dimanche, la fête de la Korité marquant la fin du mois de ramadan. Actualité oblige : la crise sanitaire que traverse le monde a été au cœur du discours du Khalife général des mourides, Serigne Mountakha Mbacké.
Après avoir appelé au respect des mesures barrières pour éviter la propagation de la maladie, le Khalife a, dans son sermon, demandé aux fidèles de prier davantage pour endiguer la pandémie. Serigne Mountakha Mbacké rappelle que le virus est un être envoyé par Dieu. Et, il s’en ira quand Dieu, le Créateur, en aura voulu autrement.
Cependant, il recommande un retour vers Dieu pour faire face aux difficultés qui assaillent le monde. Il faut noter que la grande mosquée de Touba a refusé du monde pour la prière de l’aid-el-fitr. Mais, les mesures barrières notamment la distanciation sociale a été respectée. Il y a au moins un mètre entre les fidèles. En sus, des masques ont été mis à la disposition des fidèles sans oublier les gels antiseptiques.
MACKY SALL APPELLE SES COMPATRIOTES À LA VIGILANCE ET AU RESPECT DES MESURES DE PRÉVENTION
Le président Macky Sall a réitéré dimanche son appel à la vigilance et à l’observance des mesures de prévention afin freiner la propagation du coronavirus dans le pays.
Dakar, 24 mai (APS) – Le président Macky Sall a réitéré dimanche son appel à la vigilance et à l’observance des mesures de prévention afin freiner la propagation du coronavirus dans le pays.
‘’Nous devons rester vigilant. Nous devons poursuivre l’observance des gestes barrières pour freiner la propagation de la maladie. J’ai espoir qu’avec ces efforts continus d’ici quelques moments nous pourrons revenir petit à petit à la vie normale’’, a-t-il déclaré lors d’un message diffusé sur la télévision publique à l’occasion de la célébration de la Korité, marquant la fin du jeûne du mois du Ramadan.
‘’Je continue à vous le demander. Je sais que c’est très difficile mais c’est la seule voie. Nous devons rester vigilant et poursuivre les efforts attendus de chaque citoyen. Puisse Allah nous aider à vaincre définitivement cette maladie afin que nous puissions revenir d’ici à la tabaski à une normale’’, a poursuivi le chef de l’Etat.
Il a insisté sur le fait que la fête de korité de cette année se passe dans un contexte singulier. Celui de la pandémie de Covid-19.
‘’Une pandémie qui fait que nous n’avons pas eu la liberté de pratiquer notre religion comme de coutume. Cette pandémie fait également que nous sommes en pleine guerre et nous continuons ce combat pour vaincre’’, a-t-il rappelé.
Macky Sall a ainsi loué les gros efforts accomplis dans le cadre de la lutte contre la maladie, saluant notamment l’engagement de la communauté nationale qui se traduit dans les communautés avec les élus locaux, les chefs religieux, coutumiers, les populations en général, la société civile, la société politique.
‘’ Cette convergence nationale autour du combat contre la maladie a fait que depuis le 2 mars nous avons suivi par nos services de santé près de 20 000 cas qui ont séjourné dans les établissements hospitaliers, dans des centres de confinement’’, a fait savoir le président de la République.
Il ainsi assuré que 13 000 parmi ces personnes avaient regagné leurs domiciles.
Au total, 3047 cas de Covid-19 ont été officiellement déclarés au Sénégal depuis le 2 mars, date à laquelle la maladie a fait son apparition dans le pays. 35 décès ont été dénombrés tandis que 1455 patients de la maladie ont recouvré la santé, selon le ministère de la Santé et de l’Action sociale.
A ce jour, 1555 personnes infectées par le Covid-19 sont en observation dans les différents centres de traitement répartis à travers le pays.
AUDIO
QUE RESTE-IL DE L’IDÉE DU PANAFRICANISME ?
En cette date anniversaire devenue la journée mondiale de l'Afrique, qu'est devenu cet idéal d'unité ? Quelles perspectives au moment où la jeunesse africaine, plus instruite et plus informée, manifeste un regain d'intérêt pour le continent ?
Le 25 mai 1963, une trentaine de chefs d'États et de gouvernements africains nouvellement indépendants se retrouvent à Addis Abeba pour rendre concret leur projet d'unité.
De constituer une force face aux grands ensembles qui se construisent. En cette date anniversaire devenue la journée mondiale de l'Afrique, qu'est devenu cet idéal d'unité ? Quelles perspectives au moment où la jeunesse africaine, plus instruite et plus informée, manifeste un regain d'intérêt pour le continent ?
Avec :
- Cheikh Tidiane Gadio, président de l'Institut panafricain de Stratégies (IPIS) et vice-président de l'Assemblée nationale du Sénégal
- Michelle Ndiaye Ntab, diplomate sénégalaise, représentante de l'Union africaine en RDC, ancienne directrice du Programme de la Paix et de la sécurité en Afrique à l'Institut d'études de la paix et de la sécurité (IPPS)
- Luc Gnacadja, architecte, ancien ministre de l'Environnement, de l'Habitat, de l'Urbanisme et de l'Aménagement du territoire du Bénin
- Alain Claude Bilie-By-Nze, ministre des Affaires étrangères du Gabon.