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26 septembre 2025
ALASSANE OUATTARA PREDIT UN «RISQUE DE RECESSION» DANS L’ESPACE UEMOA
En cas de persistance de la pandémie de la maladie à coronavirus jusqu’à la fin de l’année, les pays de la zone de l’Union économique monétaire ouest-africaine (Uemoa) pourraient entrer en récession.
En cas de persistance de la pandémie de la maladie à coronavirus jusqu’à la fin de l’année, les pays de la zone de l’Union économique monétaire ouest-africaine (Uemoa) pourraient entrer en récession. C’est le président ivoirien Alassane Ouattara, président en exercice de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union qui l’a fait savoir hier, lundi 27 avril lors d’une session extraordinaire en vision conférence de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Uemoa.
Les pays de la zone de l’Union économique monétaire ouest-africaine (Uemoa) pourraient entrer en récession en cas de persistance de la pandémie de la maladie à coronavirus jusqu’à la fin de l’année. C’est du moins ce qu’a fait savoir le président ivoirien Alassane Dramane Ouattara (ADO), président en exercice de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union. Il s’exprimait hier, lundi 27 avril lors d’une session extraordinaire en vision conférence de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Uemoa.
«Cette pandémie, si elle se poursuivait jusqu’à la fin de l’année, pourrait conduire nos économies à rentrer en récession et réduirait, de façon significative, la capacité de nos Etats à lutter contre la pauvreté et le terrorisme», a-t-il indiqué.
Selon le président Ouattara, cette crise sanitaire aura un impact direct négatif sur la croissance-économique des Etats de la zone Uemoa et sur leurs finances publiques en 2020. «Il ressort, par exemple, que le taux de croissance moyen, en 2020, dans notre Union, ressortirait à 2,7%, soit une réduction de près de quatre points de pourcentage par rapport à la prévision initiale de 6,6%», laisse-t-il entendre.
Ainsi, demande-t-il à ses homologues d’agir vite et de prendre des mesures à la fois sur les plans sanitaire, économique et social, afin d’atténuer les conséquences de la crise sur leurs économies et réduire ainsi les souffrances de leurs concitoyens.
Par ailleurs, le président ivoirien s’est félicité des mesures urgentes et des plans de riposte, évalués aujourd’hui à environ 5 285 milliards de francs Cfa, adoptés dans les différents pays de la zone. « Ils permettront de limiter les impacts du COVID-19 sur les populations, l’emploi et le secteur productif et de promouvoir les initiatives prises pour éviter l’affaissement des entreprises et favoriser le redémarrage rapide des activités économiques post-crise», a-t-il souligné.
Il a aussi salué les institutions régionales pour les mesures prises pour donner une bouffée d’oxygène aux pays membres. A cet égard, il a notamment cité l’injection de liquidité dans nos économies, avec les Bons COVID-19 et l’accroissement du niveau de prêts concessionnels aux Etats, afin de financer les dépenses urgentes d’investissement et d’équipement et de lutter contre la pandémie.
«En dépit des contraintes actuelles, il apparaît indispensable de poursuivre la mise en œuvre de nos grands chantiers dans les domaines de la sécurité, de la santé, des infrastructures et de la monnaie commune», soutient-il.
Face aux défis importants et nombreux, il appelle les Etats membres à faire preuve d’ingéniosité et prendre, avec célérité, toutes les mesures nécessaires, afin de réduire l’impact de la pandémie sur leurs populations et leurs économies.
LA CLASSE POLITIQUE À COUTEAUX TIRÉS
L’annulation de la dette africaine, fortement réclamée par le chef de l’Etat Macky Sall, à diverses occasions et dans divers médias, est différemment appréciée par les acteurs politiques
L’annulation de la dette africaine, fortement réclamée par le chef de l’Etat Macky Sall, à diverses occasions et dans divers médias, est différemment appréciée par les acteurs politiques. Interrogés par nos soins, Pape Diallo alias Zator Mbaye, ministre conseiller de l’Alliance des forces de progrès (Afp) applaudit des deux mains et invite la jeunesse africaine à porter le combat. Même son de cloche du côté du coordonnateur adjoint des non-alignés, Babacar Ndir, président du Parti pour la démocratie, la citoyenneté et la République (Pdcr) qui estime pour sa part que l’Afrique ne doit rien à l’Europe. De son côté, Daouda Ndir, coordonnateur des Cadres de la République des valeurs, qui se dit pessimiste quant à l’aboutissement de la requête du chef de l’Etat, suggère plutôt le rapatriement du fonds de garantie du CFA logé dans la banque de France.
ZATOR MBAYE MINISTRE CONSEILLER, COORDONNATEUR DE LA COORDINATION DES JEUNES DE BBY : «Il nous appartient, nous autres jeunes, de nous engager dans ce combat-là»
«Le président Macky Sall est l’un des présidents africains les plus jeunes. Il s’est mis dans la prospective qui parle de l’annulation de la dette. La question est tellement pertinente qu’aujourd’hui, elle a interpellé la première personnalité de l’Eglise mondiale. L’annulation de la dette pourrait permettre de libérer une certaine Afrique, aujourd’hui otage de certains organismes financiers. Elle permettrait forcément la résilience, mais aussi de donner à la jeunesse africaine, parce que cette annulation-là vise la jeunesse et non les personnes du troisième âge, de meilleures opportunités sur le continent. A terme, ça pourra freiner ce que l’on appelle aujourd’hui le phénomène de la migration clandestine. Parce que, si nous annulons la dette africaine, cela va donner plus d’opportunités à la jeunesse africaine et ceux-ci resteront sur le continent pour pouvoir le développer. Forcément, rien ne se passera comme avant, parce que nous allons vers un nouvel ordre mondial.
C’est l’une des raisons d’ailleurs pour lesquelles je voudrais engager la jeunesse sénégalaise, africaine. Les ministres de la Jeunesse africaines doivent se réunir, faire un plaidoyer pour soutenir cette demande pressante, mais pertinente du président Macky Sall qui a été reprise par des personnalités, notamment le président français. Donc, il nous appartient, nous autres jeunes, de nous engager dans ce combat-là, d’envoyer un plaidoyer avec toute la jeunesse politique, apolitique, de la société civile, les jeunes artistes, n’importe qui, que nous comprenons la pertinence de cette position. Parce que le Covid-19 n’est pas sans effet immédiat, mais peut avoir un acte positif sur ce que le continent deviendra demain, sur ce que les jeunesses africaines deviendront demain».
DAOUDA NDOYE, COORDONNATEUR DES CADRES DE LA REPUBLIQUE DES VALEURS : «Nous proposons le rapatriement des fonds qui garantissent le CFA au niveau de la France»
«L’appel du chef de l’Etat, par rapport à l’annulation de la dette, est un appel que nous saluons fortement et qui vient à son heure. Annuler la dette est une bonne chose. Mais, ne pas s’endetter est encore meilleur. S’endetter tout en sachant là où on met les billes. Nous pensons que, si les 9.000 milliards qui ont été consacrés à des infrastructures comme le Train express régional (Ter), au Stade du Sénégal récemment inauguré en grande pompe, à la construction du Centre international Abdou Diouf de Diamniadio à hauteur de 50 milliards, avaient été utilisés pour rénover chaque hôpital régional, aujourd’hui on n’en serait pas là. Même si nous sommes favorables à l’annulation de la dette, il faut savoir raison garder. Il faut être lucide. Parce que les bailleurs, les investisseurs ne sont pas des enfants de cœur. Ce n’est pas parce qu’il y a une crise sanitaire que l’annulation de la dette va se faire. Il faudrait réfléchir à des mécanismes de soulagement de la dette, à des reports d’échéances qui sont beaucoup plus flexibles sur lesquels les investisseurs vont être beaucoup plus friands à nous accompagner, plutôt que de parler d’annulation de la dette. Le problème de la dette est un problème crucial longtemps évoqué, depuis le temps de Thomas Sankara. Il a vaillamment lutté, mais il n’a pas eu gain de cause. Donc, nous sommes dubitatifs. La réponse à cette question est pour nous double. D’une part, nous disons que l’annulation de la dette pourrait aider notre pays à sortir de l’ornière, mais de l’autre, il ne faut pas qu’on soit dans le rêve, parce que nous ne croyons pas à cette annulation. Nous sommes plutôt pessimistes. Nous proposons même, en lieu et place de l’annulation de la dette, que les fonds qui garantissent le CFA au niveau de la France, soient rapatriés. C’est beaucoup plus facile que d’annuler la dette».
BABACAR NDIR, PRESIDENT DU PDCR, COORDONNATEUR ADJOINT DES NON-ALIGNES : «Il faudrait que tous les Africains portent ce combat»
«Nous pensons que le président Macky Sall a raison de demander l’annulation de la dette en cela que, aujourd’hui, à cause de cette crise qui n’a pas encore montré toutes ses facettes et qui nous portera forcément un préjudice sur le plan économique, social, etc. Donc, nous pensons que cette dette doit attendre, et même mieux, on doit l’annuler. L’avenir du Sénégal et même de l’Afrique est dans cette annulation de la dette. Parce que, aujourd’hui, si nous regardons l’histoire, l’Afrique ne doit pratiquement rien à l’Europe. Au contraire, c’est l’Europe qui doit quelque chose à l’Afrique. Que faites-vous de ces siècles d’esclavage ? Que faites-vous de la colonisation ? Que faites-vous de la spoliation de nous ressources ? Que faites-vous des guerres qui ont été engendrées par l’Europe ? Au vu de tout cela, ces gens ne peuvent pas venir voler à l’Afrique tout ce qu’elle avait et se permettre de venir simplement venir prêter à l’Afrique et ensuite vouloir que coûte que coûte l’Afrique lui rembourse. Nous pensons que ce que l’Europe a fait comme mal à l’Afrique n’est même pas comparable à la dette que lui doit simplement l’Afrique…Ceux qui parlent d’une humiliation ou d’une mendicité n’ont rien compris. Il va falloir que l’Europe puisse annuler la dette pour permettre aux pays africains, au sortir de la crise, de pouvoir faire une véritable relance économique dans le sens du développement de l’Afrique. Il faudrait que tous les Africains portent ce combat. Ce n’est plus une question de président de la République ».
Par Dr Sahite GAYE
REVENIR AUX FONDAMENTAUX !
La question du faux médecin, celle de la distribution de l’aide alimentaire, les excès de zèle de certaines forces de l’ordre et d’autres phénomènes notés auraient été évités en prenant en compte ces fondamentaux de la communication de crise
Avec le coronavirus l’information gouvernementale est partout mais la communication se fait rare. Beaucoup de messages sont partagés, depuis l’apparition du coronavirus, par le gouvernement du Sénégal. Au regard des “pratiques communicationnelles” en cours, il semble nécessaire de revenir aux fondamentaux de la communication de crise. Ce réajustement est d’autant plus urgent que le covid19 recouvre tous les aspects d’une polycrise (sanitaire, économique, social, géopolitique…). Il fallait, dès le départ, ne pas s’éloigner des règles de base de la profession tout en prenant en compte le contexte. Ces principes sont: PENSER, INFORMER, EXPLIQUER, RASSURER.
PENSER : il est une règle d’or en communication de risque et de crise : la première urgence est de penser. Penser le contexte. La communication n’est jamais un système fermé ; il est ouvert sur son environnement. Nous sommes au Sénégal, en Afrique, dans une situation de vulnérabilité de certains ménages et l’injonction de nouvelles logiques (distanciation sociale, couvre feu, réduction du temps de travail et de l’occupation de l’espace dit public). Penser les acteurs. Dans cette approche systémique, l’individu prend part à une situation de communication. Il n’est jamais passif, même devant une catastrophe. D’ailleurs c’est ce qui explique, entre autres, les débordements notés surtout à la Médina et dans d’autres quartiers ou villes du pays. En effet, les récepteurs filtrent, hiérarchisent et peuvent refuser les messages. Les comportements, les attitudes sont à analyser comme de la communication. Cette dernière devient un processus social qui englobe des modalités variées et concomitantes comme les gestes, les paroles et le rapport à l’espace géographique. Tout refus de penser se heurte à un déficit pour bien informer.
INFORMER : même en situation normale, ce verbe dans la pratique professionnelle prend en compte le contenu à partager et sa mise en forme. Avec la communication gouvernementale, pour ne pas dire étatique, des réajustements sont nécessaires aussi bien dans la forme que dans le fond. Exit la multiplication des communiqués sans date ni signature, persistent encore des messages avec des mots techniques difficiles à comprendre par le public non initié. A ce niveau l’utilisation des langues nationales est à saluer même si les figures de style sont à bannir. Le vocabulaire de la crise n’accepte que la concision, la clarté et le concret.
L’action d’informer n’est pas synonyme non plus de la multiplication des plateformes si elles ne sont pas nécessaires et pertinentes. Informer revient à penser le public et à exclure toute infantilisation ou stigmatisation dans la communication publique. Depuis l’apparition des premiers cas de coronavirus, le gouvernement informe. Parfois trop. Les nombreux ministères avec leurs prises de parole médiatiques et leurs communiqués respectifs créent un brouillard informationnel. Cet abus déséquilibre le récepteur et trahit une communication institutionnelle non harmonisée. D’ailleurs la première sortie médiatique du président de la République durant cette crise a été balayée dès le lendemain par une masse de messages et par des comportements inexplicables du gouvernement. L’information est toujours une élaboration, une construction et un calibrage par rapport aux cibles. Informer devient, dès lors, donner du sens quitte à expliquer pour atteindre l’objectif de la communication.
EXPLIQUER : La communication de cette polycrise exige de la pédagogie. Avec le coronavirus l’information gouvernementale est partout, mais la communication se fait rare. Cette dernière s’accompagne d’une série d’explications afin de mieux partager le sens, de mettre en lien. Communiquer est plus complexe qu’informer ; surtout face à un risque sanitaire. La communication pose la question de l’altérité. Comment s’adresser à un public ? Comment lui expliquer (non pas exiger) des règles élémentaires comme le lavage des mains si elle ne voit qu’occasionnellement l’eau du robinet ? Qui a la légitimité de la parole ? Est-il transparent ? Le messager est aussi important que le message durant une situation de communication. Dans certaines circonstances, les relais communautaires sont à privilégier. Même distribuer des vivres revient à choisir la personne la plus apte.
De ce fait, la communication est loin de sa réduction à la Com : l’art de plaire, de séduire, de théâtraliser. Les actions de rejet de certaines décisions du gouvernement sont, en partie, liées à cette absence d’explication. Rien n’est évident en situation de crise. Demander de porter un masque revient à expliquer pourquoi et comment. Fermer les lieux de rassemblement exige la même démarche. Aucune loi si répressive soit-elle ne pourrait remplacer cette méthode. Sinon bienvenue l’incompréhension avec ses conséquences dont la plus évidente est le brouillage du message initial dans l’objectif de la communication. Au passage, le point de la situation quotidienne du Ministère de la Santé et de l’Action Sociale devrait se terminer chaque fois par une explication sur un “ point” bien précis dans la stratégie du gouvernement. Finalement, en communication de crise les actes et les décisions s’expliquent et se négocient afin de rassurer les différents publics.
RASSURER : Une situation de crise plonge les acteurs dans l’incertitude. Elle génère beaucoup de questionnements et d’inquiétudes. Avec le coronavirus nous sommes dans l’inconnu : celui de la maladie, de l’horizon des décisions, de notre vulnérabilité. Tout devient fragile et tout peut changer le jour suivant. Voilà pourquoi, cette communication nécessite de s’adresser à différentes couches de la population qui n’ont pas les mêmes préoccupations.
Afin d’atteindre sa performativité, la parole publique, en plus de l’humilité et de la transparence, doit rassurer. On rassure avant les actes et les décisions afin de ne pas les subir de façon négative. Sous ce rapport, la communication de crise ne remplace pas l’action, elle l’explique, la met en lumière afin de garder le lien avec les publics. Malheureusement depuis le début de la pandémie, les actes du gouvernement ne rassurent guère. Entre hésitations, demi-mesures et pluies d’informations injonctives institutionnelles, le public ne voit pas l’horizon se dessiner.
En temps de crise, toute erreur est à éviter. Cette communication devient sensible et peut aboutir à une crise de la gestion de crise. La question du faux médecin, celle de la distribution de l’aide alimentaire, les excès de zèle de certaines forces de l’ordre et d’autres phénomènes notés auraient été évités en prenant en compte ces fondamentaux de la communication de crise. Dès lors, communiquer revient à se baser sur des faits transparents dont on fait la pédagogie. De même comme dans toute situation de crise, il faut se préparer au pire et à l’imprévisible, même si on ne peut pas prévoir ce dernier.
Dr Sahite Gaye est Enseignant - chercheur en sciences de l’information et de la communication
87 NOUVELLES CONTAMINATIONS AU COVID-19 RAPPORTÉES CE MARDI
La Directrice de la Santé Marie Khémés Ngom Ndiaye a signalé, ce mardi, 87 nouveaux cas de contamination au Covid-19 sur les 873 tests de diagnostic effectués.
Dakar, 28 avr (APS) – La Directrice de la Santé Marie Khémés Ngom Ndiaye a signalé, ce mardi, 87 nouveaux cas de contamination au Covid-19 sur les 873 tests de diagnostic effectués.
’’Sur 873 tests réalisés, 87 ont revenus positifs, soit un taux de positivité de 10, 4%’’, a déclaré Marie Khémés Ngom Ndiaye.
Il s’agit de 86 cas contacts suivis, a précisé la Directrice de la Santé lors du point quotidien de l’épidémie, ajoutant que le seul cas communautaire détecté, lundi à Sédhiou, a déjà contaminé 25 de ses contacts.
Un cas issu de la transmission communautaire a été rapporté à Niarry Tally (Dakar).
Selon la directrice de la Santé, ‘’deux cas graves sont pris en charge dans les services de réanimation de l’hôpital de Fann et de l’hôpital Principal’’.
Douze (12) patients ont été déclarés guéris, a dit la directrice de la santé, relevant aussi que l’état de santé des autres patients hospitalisés est stable.
A ce jour, 823 cas ont été déclarés positifs au Sénégal dont 296 guéris. Neuf patients sont décédés et un autre évacué en France. Au total, 517 patients sont sous traitement dans les établissements de santé.
La Directrice de la Santé a réitéré aux populations l’appel constant des autorités au respect strict des règles d’hygiène et au port du maque.
UNE FAMILLE INFECTÉE À GUINAW RAIL
Guinaw rail Nord a enregistré son premier cas positif au coronavirus. Une dame, venue de Yarakh, pour voir sa mère, y a introduit le virus, contaminant des membres de sa famille, informe Libération.
Guinaw rail Nord a enregistré son premier cas positif au coronavirus. Une dame, venue de Yarakh, pour voir sa mère, y a introduit le virus, contaminant des membres de sa famille, informe Libération.
Pape Ndiamé Dieng, le maire de la commune, insiste sur le respect des mesures édictées par le ministère de la Santé. Pour l’heure, assure-t-il : « Nous avons saupoudré toutes les maisons de la commune de Guinaw rail Nord. Nous avons remis des produits antiseptiques aux familles démunies en plus de mettre des lavoirs dans les lieux publics. De plus, nous sommes en train de confectionner des masques pour les distribuer gratuitement à la population. Il faut maintenant que la population s’implique ».
L’AUGMENTATION DES CAS DE COVID-19 À LA UNE DES QUOTIDIENS
Dakar, 28 avr (APS) – Les journaux reçus mardi à l’APS mettent l’accent sur la montée de la courbe des contaminations au Covid-19 et la multiplication des cas issus de la transmission communautaire.
Selon le quotidien Le Soleil, 11 régions sur 14 sont maintenant touchées par le nouveau coronavirus. Le journal parle de ‘’l’inquiétante augmentation des transmissions communautaires’’.
’’Le Sénégal a enregistré, dans la journée d’hier, 14 patients issus de la transmissions communautaire. C’est une première depuis le début de la pandémie au Sénégal qui totalise à ce jour 9 décès’’, selon Le Soleil.
Le ministère de la Santé a annoncé, lundi, 64 nouvelles contaminations au Covid-19 sur les 677 tests réalisés, ce qui porte à 736 le nombre de patients recensés dans le pays depuis le 2 mars.
Il s’agit de 50 cas contacts et de 14 cas communautaires. A ce jour, 736 cas ont été déclarés positifs, dont 284 guéris, 09 décès, 01 évacué et 442 patients sont sous traitement.
’’Ça sent mauvais, très mauvais même, et pour cause. Les cas déclarés positifs augmentent à une vitesse V. Hier, 64 cas patients sont revenus positifs sur 677 tests réalisés (….)’’, écrit Source A.
Walfadjri parle de ‘’pente dangereuse’’.
Parmi les facteurs de multiplications des cas issus de la transmission du virus, Libération pointe du doigt ‘’le transport frauduleux de passagers’’ et note que ‘’La mafia +infecte+ le Sénégal’’.
’’La mafia qui sévit dans les transports routiers risque d’anéantir tous les efforts des autorités médicales qui se battent nuit et jour contre le coronavirus. L’irresponsabilité de certains compatriotes aussi. La preuve par les derniers cas communautaires détectés à Sédhiou, Thiès et Touba’’, écrit le journal.
Le Quotidien revient d’ailleurs sur ‘’la longue marche’’ du premier patient Covid-19 à Sédhiou. ‘’Le prêcheur traverse plusieurs régions. Parti de Louga en passant par Mbour etc, et il est contrôlé positif à Sédhiou’’, selon le journal.
Dans la prise en charge du Covid-19, Enquête évoque ‘’le spleen des asymptomatiques’’.
’’Internés dans les centres de prise en charge du coronavirus, certains porteurs saints sont de plus en plus gagnés par le stress et en font voir de toutes les couleurs aux personnels soignants dans certains lieux de traitement. Poussant ainsi certains acteurs à remettre en cause la stratégie de prise en charge’’, dit le journal.
Sud Quotidien annonce le démarrage de la distribution de l’aide alimentaire d’urgence, ce mardi et titre : ‘’Force Covid-19 à l’épreuve’’.
’’S’exprimant hier, lundi 27 avril, la Secrétaire générale du ministère du Développement communautaire, de l’Equité sociale et territoriale, Rachelle Coly Bougal, a fait savoir qu’un total de 38.754,8 tonnes a été déjà réceptionné, pour être distribué dans le cadre du plan de riposte +Force Covid-19+. Selon elle, la Police et la Gendarmerie assurent la sécurité des opérations de convoyage et la distribution de cette aide alimentaire destinée à un million de ménages’’, écrit Sud.
L’As fait état d’’’un autre scandale autour des marchés de vivres’’ et affiche à la Une : ‘’Les prix d’achat supérieurs aux prix homologués’’.
’’L’éthique est mise à rude épreuve dans l’achat des vivres destinés à l’aide alimentaire d’urgence aux populations. Même si le décret du Président Macky Sall extirpe l’opération du Code des marchés publics, la morale voudrait que les prix d’achat des vivres ne soient pas supérieurs aux prix homologués par le ministère du Commerce. Or, la tonne de riz est achetée à 275.000 Fcfa alors que le prix homologué de la tonne du riz brisé non parfumé est 240.000 Fcfa pour l’importateur. Une différence qui révolte des experts du secteur du commerce’’, note le journal.
RISQUE DE RÉCESSION DANS L’UEMOA EN CAS DE PERSISTANCE DU COVID-19 JUSQU’EN FIN 2020
Les pays de la zone de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) pourraient entrer en récession en cas de persistance de la pandémie de la maladie à coronavirus jusqu’à la fin de l’année 2020, selon le président ivoirien Alassane Ouattara,
Dakar, 27 avr (APS) - Les pays de la zone de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) pourraient entrer en récession en cas de persistance de la pandémie de la maladie à coronavirus jusqu’à la fin de l’année 2020, selon le président ivoirien Alassane Ouattara, président en exercice de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union.
‘’Cette pandémie, si elle se poursuivait jusqu’à la fin de l’année, pourrait conduire nos économies à rentrer en récession et réduirait, de façon significative, la capacité de nos Etats à lutter contre la pauvreté et le terrorisme’’, a-t-il averti.
Le président ivoirien s’exprimait lundi lors d’une session extraordinaire en vision conférence de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de l’UEMOA.
Selon le président Ouattara, cette crise sanitaire aura un ‘’impact direct négatif’’ sur la croissance-économique des Etats de la zone UEMOA et sur leurs finances publiques en 2020.
‘’Il ressort, par exemple, que le taux de croissance moyen, en 2020, dans notre Union, ressortirait à 2,7%, soit une réduction de près de quatre points de pourcentage par rapport à la prévision initiale de 6,6%’’, a-t-il fait savoir.
Il a demandé à ses homologues d’agir vite et de prendre des mesures à la fois sur les plans sanitaire, économique et social, afin d’atténuer les conséquences de la crise sur leurs économies et réduire ainsi les souffrances de leurs concitoyens.
Le président ivoirien s’est félicité des mesures urgentes et des plans de riposte, évalués aujourd’hui à environ 5 285 milliards de francs Cfa, adoptés dans les différents pays de la zone.
‘’Ils permettront de limiter les impacts du COVID-19 sur les populations, l’emploi et le secteur productif et de promouvoir les initiatives prises pour éviter l’affaissement des entreprises et [favoriser] le redémarrage rapide des activités économiques post-crise’’, a souligné Alassane Ouattara.
Il a aussi salué les ‘’institutions régionales pour les mesures prises pour donner une bouffée d’oxygène aux pays membres’’. A cet égard, il a notamment cité "l’injection de liquidité dans nos économies, avec les Bons COVID-19 et l’accroissement du niveau de prêts concessionnels aux Etats, afin de financer les dépenses urgentes d’investissement et d’équipement et de lutter contre la pandémie’’.
‘’Par ailleurs, en dépit des contraintes actuelles, il apparaît indispensable de poursuivre la mise en œuvre de nos grands chantiers dans les domaines de la sécurité, de la santé, des infrastructures et de la monnaie commune’’, a souhaité le président en exercice de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de l’UEMOA.
Il a souligné que les défis sont donc désormais encore importants et nombreux.
‘’Il nous faut donc faire preuve d’ingéniosité et prendre, avec célérité, toutes les mesures nécessaires, afin de réduire l’impact de la pandémie sur nos populations et nos économies’’, a plaidé le président ivoirien.
Cheikh Kanté bat le «tam-tam» du Pse
Ça semblait battre de l’aile. Mais le Plan Sénégal émergent est plus que jamais d’actualité. Son titulaire Dr Cheikh Kanté n’entend pas laisser le covid-19 brouiller l’image d’un Sénégal installé sur les rampes de l’émergence par Macky Sall. Il a anticipé sur l’après-coronavirus dans un magazine dédié. Tam Tam entend résonner fort pour rendre visibles les réalisations du chef de l’Etat. On y lit un éditorial du Dr Cheikh Kanté qui campe l’enjeu, des analyses de tous les grands ministères notamment les Finances, les Affaires étrangères, l’Agriculture et last but not least , une lecture avisée du patronat sénégalais par son président Baïdy Agne. Cheikh Kanté n’entend pas baisser la garde pour que le Plan Sénégal émergent puisse faire valoir son droit.
Leral Tv en force
Lentement et sûrement, le groupe de presse dirigé par Dame Dieng est en train de grandir. Le jeune prodige révélé à l’opinion dans l’affaire des chantiers de Thiès qui avait valu à son mentor la prison, n’a jamais baissé les bras. Informaticien de métiers, Dame Dieng a le flair d’un businessman doué. Il a déjà finalisé leraltv. Une télévision adossée sur le site leral.net qui est en train de faire des émules sur le bouquet du TNT. Les échos qui nous viennent de là-bas, après la visite du ministre Abdoulaye Diop, sont rassurants à bien des égards pour le jeune entrepreneur.
Sédhiou entre dans la danse du corona
Jusque-là, dix régions avaient contracté le virus du covid-19. Mais depuis hier, la région septentrionale a rejoint le lot. Sédhiou a enregistré un premier cas dit communautaire. D’après nos sources, le sujet en question a quitté récemment Dakar pour se rendre au sud. Un voyage lourd de conséquences d’autant plus qu’il a mis en danger ses amis, ses proches et toute une région qui est désormais sur le qui-vive. Il ne reste plus que les régions de Kédougou, Kaffrine et Matam pour boucler la boucle.
La commerçante de Djender a contaminé 13 personnes
A Pout, le nombre de cas de Coronavirus monte en flèche. La commerçante de Djender testée positive la veille a contaminé en moyenne 13 autres personnes de son entourage. Ce qui porte à 20 le nombre de cas de Coronavirus dans cette localité. Ils sont tous des contacts de la vendeuse de légumes testée positive en fin de semaine dernière. C’est inquiétant.
Chanvre indien
La brigade régionale des stupéfiants de Thiès (Ocrtis) a saisi 33 kg et 72 cornets de chanvre indien. Les limiers qui ont exploité des renseignements ont interpellé, samedi dernier, M. Diouf et M. Thiaw en possession de l’herbe prohibée. Cette opération, qui s’est déroulée entre la commune de Mbour et celle de Somone, a permis d’interpeller les deux mis à cause. Ils ont été déférés au parquet du tribunal de grande instance de Mbour, lundi.
Répartitions des 64 cas
On en sait un peu plus sur la répartition dans les différents districts des 64 cas d’hier, dont 14 sont issus de la transmission communautaire. Le gros lot vient du district de Dakar-Centre qui a enregistré 13 nouveaux cas ce qui fait un total 68 cas. Avec 10 nouveaux cas, le district de Touba totalisait à la date d’hier 86 cas confirmés. Dakar-Sud a enregistré 9 cas, ce qui porte à 118 son nombre total. Mbao se situe à 33 cas avec ses 7 nouveaux. Quant au district de Dakar-Nord, les nouveaux cas qui y sont notés hier s’élèvent à 6. Il comptabilise 62 cas confirmés. Dans le district de Pout, on a détecté 6 nouveaux cas, ce qui porte le nombre de patients à 14. Pikine est à 32 cas si on ajoute ses 5 cas d’hier. Yeumbeul compte 20 cas avec ses 3 nouveaux, Diamniadio a un total de 5 cas si on comptabilise les 3 d’hier. Le district de Guédiawaye est à 23 cas avec ses 02 nouveaux. Sangalkam a enregistré hier un cas portant à 9 le total. Rufisque qui comptait dix cas en a enregistré un autre et Sédhiou a noté son premier cas.
Birahime Seck prend la défense de Pr Seydi
Le coordonnateur du Forum Civil prend la défense du Pr Moussa Seydi qui est dans le viseur de sa tutelle. Pour Birahime Seck, si les services administratifs du ministère de la Santé en veulent au Pr Moussa Seydi, ils ont complètement tort. A l’en croire, il y a une volonté des administratifs d’étouffer la réalité des hôpitaux et que le Pr Seydi n’a dit que la vérité. Choqué, Birahime Seck dira que c’est une attitude irresponsable de la part du ministère de vouloir s’en prendre au chef du Service des maladies infectieuses de Fann qui est dans son rôle de soignant en demandant que tout ce qu’il faut soit mis à la disposition des équipes de terrain. Il souligne que les hôpitaux ont besoin de matériels pour faire face convenablement à la pandémie. L’urgence, dit-il, est de doter ces hôpitaux de moyens adéquats par le biais d’un plan d’investissement documenté et diffusé. C’est cela la transparence et l’efficacité, clame M. Seck. Il se demande à quoi servent les ressources allouées au secteur de la santé avant la maladie liée au Covid-19.
Cnra et Cdeps sur la sécurité sanitaire sur les plateaux de télévision
Le Préfet de Dakar avait fait une descente dans les locaux du groupe Walfadjri pour intimer l’ordre aux animateurs d’une émission et à leurs invités de porter des masques. Le Conseil national de Régulation de l’Audiovisuel (Cnra) et le Conseil des Diffuseurs et Éditeurs de Presse du Sénégal (Cdeps) ont été saisis sur l’inapplicabilité de cette mesure qui ferait du Sénégal une exception dans le monde. C’est ainsi que le Cnra et le Cdeps ont rencontré le directeur de cabinet du ministre de l’Intérieur et le Préfet de Dakar pour trouver une solution. A l’issue de la rencontre, il a été déterminé les conditions dans lesquelles les animateurs d’émission et leurs invités pourraient ne pas porter de masque. Un plateau de télévision, en plus des animateurs, ne pourra accueillir pas plus de 5 invités ; une distanciation physique d’au moins un mètre entre les participants de l’émission sera observée. Babacar Diagne et Mamadou Ibra Kane, respectivement président du Cnra et du Cdeps, ont rassuré les autorités du ministère de l’Intérieur que toutes les mesures de santé publique contre le coronavirus sont respectées par les entreprises de presse, notamment le port de masque dans l’entreprise, lors des reportages et dans le transport de service. En plus du lavage des mains au savon ou au gel hydro alcoolisé et la désinfection des locaux de l’entreprise.
Macky Sall à la session extraordinaire de l’Uemoa
La visioconférence est en vogue dans ce contexte de pandémie du Covid-19. Les Etats ne dépensent plus rien pour des sommets et autres sessions. En effet, le Président Macky Sall a pris part, en visioconférence, à une session extraordinaire de l’Union économique et monétaire Ouest africaine (Uemoa) pour évaluer l’impact de la crise sanitaire dans l’espace. Il s’agissait pour les chefs d’Etats de l’Union d’apporter des réponses appropriées face à la pandémie, à travers notamment des mécanismes de financements adéquats pour soutenir les différents programmes de riposte des États membres.
La Croix Rouge, premier contact
Durant la période du couvre-feu, les populations ont des difficultés pour trouver un véhicule pour l’évacuation des malades vers les centres de santé. Cette situation ayant entraîné la perte en vie humaine de quelques Sénégalais, a fini par émouvoir beaucoup de personnes dans le département de Mbour. Pour résoudre ce problème d’évacuation, la Croix Rouge, dont les actions ont été salutaires depuis le début de la lutte contre la propagation du virus covid-19, a franchi un nouveau palier. «Nous sommes présents dans tout le département. Nous faisons de la sensibilisation et de la formation. Au niveau de l’hôpital départemental grand-Mbour, c’est la Croix Rouge qui gère les patients, les oriente. Nos membres font les premiers contacts en vérifiant les températures des patients avec un thermo-flash. Et si jamais on constate que la température n’est pas normale, nous conduisons le concerné vers un médecin», a soutenu Bassirou Seck, président du comité départemental de la Croix Rouge, au sortir du bureau du préfet. Les membres de la croix rouge présentaient au chef des lieux, Mor Talla Tine, le nouveau matériel qui a été mis à leur disposition pour leur permettre d’accentuer la lutte contre la maladie du coronavirus.
La Croix Rouge de Mbour
Pour faciliter l’évacuation des malades, en plus des Sapeurs-pompiers qui sont disponibles, la Croix Rouge vient d’être équipée par Me Tambadou qui a mis à sa disposition des véhicules. Ainsi la Croix Rouge pourra secourir les malades entre 20h et à 6h du matin en les évacuant vers les postes de santé. Pour sa part, Me Tambadou qui vient de renforcer l’équipement de ces bénévoles avec du matériel composé d’une ambulance tout-terrain, d’une camionnette et d’un pick-up, estime que c’est une occasion pour lui de participer à l’effort de guerre. En plus de ce matériel, il a remis 2 mille masques à la Croix Rouge qui sera chargée de la distribution. Déjà avec les trois cas communautaires qui ont été testés positifs à Mbour dont un vieux de 90 ans habitant à Mbourokh Toucouleur (commune de Sandiara), la psychose a fini par gagner les populations.
Le SIENS s’oppose à la reprise des cours par mimétisme
A quelques jours de la fin de la période de suspension des enseignements dont l’échéance est fixée au lundi 04 mai 2020, le Syndicat des Inspectrices et Inspecteurs de l’Education Nationale du Sénégal (SIENS) tire la sonnette d’alarme et invite l’Etat à ne pas céder au mimétisme, ni à la précipitation. Les inspecteurs pensent en effet que ce contexte de l’évolution ascendante des cas communautaires de malades du Covid-19 ne semble pas du tout favorable pour la reprise des cours. Le cas échéant, le SIENS met sur la table quelques conditions préalables.
Les deux sites de Touba sans d’appareils respiratoires
Le nombre de malades à coronavirus internés au centre de traitement de l’épidémie de Touba était hier exactement de 72 patients. Le centre de santé de Darou Marnane, qui accueillait, jusqu’avant-hier, tous les patients, a, depuis belle lurette, dépassé le nombre de lits prévu. Alors qu’il était prévu pour 31 malades, aujourd’hui 52 malades y sont internés. Pour désengorger le site, les autorités sanitaires ont ouvert un second centre à la clinique de Ndiouroul. Le site qui a une plus grande capacité que le centre de Darou Marnane, accueille déjà 20 malades. Il y a à craindre avec l’explosion des cas issus de la transmission communautaire. En plus d’être confrontées à un nombre important de malades (72, Ndlr), les blouses blanches de Touba, sont parfois obligées d’envoyer leurs patients à Dakar. Pour cause, d’après Dakaractu, aucun des deux centres ne dispose d’appareils respiratoires pour la prise en charge des cas grave.