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21 juillet 2025
LA GAUCHE S’INTERROGE SUR LE PROGRES SOCIAL SOUS MACKY
Aux dires de Samba Sy, le social a pour objectif de faire en sorte que le citoyen puisse sentir qu’il fait partie d’une communauté. Mais pour cela, affirme-t-il : « Le tout a un prix et impose un temps pour sa réalisation.»
La Convergence pour la Démocratie et le Socialisme (CDS) s’est penchée sur les questions sociales lors de la célébration de son 5ème anniversaire, ce samedi 22 février 2020. le ministre du travail et Secrétaire général du PIt, qui en était le conférencier, a fait un bilan des réalisations sociales du Président Macky Sall depuis son accession à la magistrature suprême. Toutefois, il n’a pas manqué d’évoquer les paradoxes du progrès en termes d’équité sociale.
«La CDS a décidé de célébrer son anniversaire en organisant une causerie, une sorte de conversation pour mesurer ce qui a été fait dans le champ social. Nous avons pensé, également, qu’il était bon que nous fassions quelques rappels du parcours qui a été celui de Benno Bokk Yaakaar et de la gouvernance de Macky Sall », martèle Samba Sy avec enthousiasme. Dans cette optique, il a été question pour lui de dresser un bilan positif. Dans une salle remplie de militants et de représentants d’organisations ralliées à leur structure, le social sous la gouvernance de l’actuel régime a connu un beau rayonnement, de l’analyse du conférencier et des contributions faites par le public. « Les prix des denrées de premières nécessités ont non seulement été baissées, mais ils ont été contenus. La fiscalité sur les salaires a été significativement baissée. Il y a eu le relèvement des pensions de retraite. Il y a eu l’établissement d’une pension minimale. Il y a eu également tout ce qui a été fait en terme de smig qui frôle les 60 mille francs CFA alors que jusqu’en 2018, il était de 30 000 francs.
Autant d’avancées qu’il faut articuler à la volonté résolue de faire de sorte que la fracture territoriale soit éliminée, de sorte que partout où se trouve le Sénégalais, qu’il se sente habitant de la nation», a dit le conférencier. Pour lui, c’est le sens des politiques publiques du PUDC, du PUMA et de la CMU, de tout ce qui est fait pour que toutes les commodités que l’on peut trouver dans certaines de nos villes soient également disponibles dans nos campagnes et dans les autres contrées. Il estime ainsi que «la rançon de ces travaux est la montée des exigences». Selon lui, c’est tout à fait compréhensible. Il appelle cet état de fait les paradoxes du progrès. « Il faut que nous continuions sans rechigner à faire de sorte que les avancées que nous avons déjà enregistrées soient approfondies au bénéfice de toutes les populations », avance-t-il. Aux dires de Samba Sy, le social a pour objectif de faire en sorte que le citoyen puisse sentir qu’il fait partie d’une communauté. Mais pour cela, affirme-t-il : « Le tout a un prix et impose un temps pour sa réalisation.»
Dans cette veine, il parle d’une impatience et d’une rivalité en termes de réalisations sociales qui opposent communautés, villages et villes. «Le progrès pose un véritable problème. Chacun revendique le minimum indispensable que l’on retrouve chez le voisin (eau potable, électricité, route carrossable, santé). Tout le monde aspire à ça. C’est une demande légitime des populations. Les gens veulent que les demandes soient réalisées sans délai. Face à ces exigences pressantes, il n’y a pas de choix viable autre que celui-ci. C’est de travailler, de continuer à relever par l’action les défis susmentionnés. Il y a un monde de besoins, il faut donner des réponses pertinentes. Pour ce faire, l’une des exigences, c’est de demeurer un bloc politique solide », a-t-il fait savoir.
Par Le Pôle pour une alternative Citoyenne
STOP AU BRADAGE DES TERRES DE GUEDIAWAYE
Qu'est-ce qui arrive aux autorités des municipalités de Guédiawaye avec cette propension à mettre la main sur les quelques rares terrains encore libres et qui sont d'une utilité publique certaine pour les populations locales?
Pôle pour une alternative Citoyenne |
Publication 24/02/2020
Qu'est-ce qui arrive aux autorités des municipalités de Guédiawaye avec cette propension à mettre la main sur les quelques rares terrains encore libres et qui sont d'une utilité publique certaine pour les populations locales? Les terres du littoral en ont fait les frais et la boulimie foncière continue toujours. Maintenant, ce sont des espaces libres situés dans les quartiers qui ont été ciblés par ces responsables soucieux que de leurs propres intérêts. Ainsi, des parcelles sont bradées près du terrain de football de la cité Hamo3.
Actuellement, les populations des cités Atépa, Ibrahima Diop, Cheikh Sakho filaos se mobilisent pour faire face un projet de station d'essence accordé par la mairie de Golf Sud sur le seul terrain qui restait de libre dans leurs quartiers. Tout récemment, le même problème a été identifié aux hlm Paris de Guédiawaye avec une levée de bouclier des résidents.
Dans les communes de Ndiareme Limamoulaye et Wakhinane- Nimzatt, des pratiques malsaines de la même nature sont enregistrées. Par ricochet, il est constaté qu'il n'en est encore toujours rien des cimetières annoncés à grande pompe alors que les constructions de maisons fleurissent.
Dans cette funeste entreprise de destruction et d'appropriation des biens communs, la mairie de ville aurait fait une transaction sur les locaux de l'hôtel de ville avec le groupe privé Auchan afin d'avoir les ressources nécessaires à la finition des travaux de la nouvelle mairie. Quelle audace! Populations de Guédiawaye, mobilisons-nous davantage pour sauvegarder notre patrimoine commun!
Le comité de coordination du Pôle pour une alternative Citoyenne ( Pac)
ABDOULAYE ELIMANE KANE SOUMET SON ASTHME A UN EXAMEN PHILOSOPHIQUE
Le philosophe et ancien ministre de la Culture a axé sa réflexion sur la question des identités, avec un accent sur sa maladie d’asthme avec lequel il vit depuis l’âge de 28 ans.
Il ne se passe presque pas une année sans que le Pr Abdoulaye Elimane Kane ne publie un livre. Et cette fois-ci, le philosophe et ancien ministre de la Culture a axé sa réflexion sur la question des identités, avec un accent sur sa maladie d’asthme avec lequel il vit depuis l’âge de 28 ans.
La souffrance est utile au génie, affirmait le philosophe Nietzche qui est célèbre pour ses productions philosophiques mais aussi pour sa syphilis et l’état de folie qui ont emmaillé sa fluctueuse existence, en étant aussi des engrais de sa créativité. Le philosophe Louis Althusser est allé même beaucoup plus loin en écrivant un livre « L’Avenir dure longtemps » pour expliquer le meurtre qu’il a commis sur sa compagne. Pour le professeur Abdoulaye Elimane Kane aussi, loin d’être une paralysie, son asthme a été un objet de réflexion philosophique. «La maladie, c’est encore la vie quand bien même elle est une menace pour celle-ci et antichambre de la mort », soutient le philosophe. Dans ce nouvel essai, l’ancien ministre de la Culture et de la Communication sous Diouf, en s’appuyant sur sa maladie, explore le monde de la souffrance. «Lorsqu’on est affligé d’une maladie chronique, celle-ci s’apparente à un être intime dont on finit par connaître les manifestations, les humeurs et les caprices. Les moments de rémission, plus ou moins longs, apparaissent à l’observation extérieure comme des périodes d’une vie normale alors que leur contraste avec les périodes de douleur les fait éprouver pour le patient comme de véritables instants de bonheur oscillant entre espoir de délivrance et crainte de rechute. Sachant que la mort viendra à son heure, il s’agit, insiste le philosophe, d’organiser sa vie pour la conformer à une double aspiration qui est la joie de vivre personnelle et un vivre-ensemble reposant sur des valeurs significatives du sens de l’humain et utiles à la coexistence des hommes de la planète terre.
AU COMMENCEMENT ETAIT LA RELATION …
Faisant par ailleurs la corrélation entre sa maladie et la question identitaire, le philosophe lance : «La question identitaire, c’est pour dire que la maladie est expliquée par la loi scientifique et biologique en particulier et ces lois sont valables pour tout le monde, mais chacun à une manière de vivre sa maladie et de lui donner un sens. Le philosophe dont je me réclame dans ce livre, qui est Canguilhem, dit qu’il n’y a pas de normes générales en matière de santé. Chaque individu crée sa propre norme à partir de son expérience, à partir de ses multiples facteurs qui font que dans chaque maladie, nous ressemblons à tous les malades qui souffrent de la même chose. Mais chacun à une manière de vivre cette maladie, d’y résister ou de succomber malheureusement. Et la question d’identité est là. Toutefois, l’écrivain prévient aussi dans cet essai de 161 pages que les identités ne sont pas des essences, mais des relations. Et ce qui est important, c’est de savoir construire des espaces de rencontre. «Au commencement était la relation», renseigne Pr Ouseynou Kane citant le philosophe Bachelard. L’enseignant à l’UCAD qui présentait le livre pense en effet que l’universel, c’est la somme des identités dynamiques.
Par Jean Pierre Corréa
LA GLISSADE DANGEREUSE DE BARTHÉLEMY DIAS
Déclarer que si Guy Marius Sagna est encore détenu, c’est parce qu’il serait de confession chrétienne relève de la pyromanie la plus inconséquente et la plus irresponsable
L’occasion nous est offerte chaque jour que Dieu fait de pointer l’importance du caractère laïque de notre République, lorsque des imprudents « Rentiers de la Colère » se mettent à vouloir rêver d’une nation dont les enfants s’affronteraient autour d’antagonismes désuets et dangereux. Les propos tenus par le maire de Mermoz Sacré-Cœur-Baobab, Barthélémy Dias, sont l’expression d’un dérapage incontrôlé, qui ne fait point honneur d’abord aux citoyens qui l’ont élu, et qui sont pour majorité d’entre eux d’une confession différente de la sienne, mais qui ensuite, insultent l’idée même de cohésion sociale tant vantée dans notre pays. Alerter le Vatican sur la situation carcérale de Guy Marius Sagna, pourquoi pas ? L’église s’est maintes fois engagée pour dénoncer des situations injustes. Mais déclarer que si Guy Marius est encore détenu, c’est parce qu’il serait de confession chrétienne relève de la pyromanie la plus inconséquente et la plus irresponsable. Que fait-il des milliers de sénégalais qui se battent avec lui pour la cause qu’il a embrassée avec courage, détermination, patriotisme et désintéressement, et qui sont de toutes les confessions ?
Se bat il pour une meilleure condition d’existence des Sénégalais ou pour un mieux-être des seuls catholiques de ce pays ? C’est salir le combat de Guy Marius Sagna que de vouloir le porter sur ce terrain fangeux et dans ce cloaque, où seuls d’irresponsables politiciens n’ont aucune honte à se vautrer pour en attendre de bien puants bénéfices. Au nom des habitants des communes dont il est maire, et qui démontrent à chaque instant que le «vivre ensemble» est possible à travers les cérémonies de deuils et de joies qu’ils partagent, Barthélémy Dias doit s’excuser et faire œuvre d’humilité en admettant que sa glissade l’a mené hors des clous de la respectabilité que sa fonction de maire lui commande de préserver. D’autant que c’est un garçon intelligent.
BARTH DEMANDE AU VATICAN ET A L’ARCHEVEQUE DE DAKAR D’INTERVENIR
Si le collectif «Noo Lank» compte battre le macadam vendredi prochain sur les allées mitoyennes du camp pénal où Guy Marius Sagna, est détenu, Barthélémy Dias lui, est en train de jouer sur la fibre religieuse
Invité de l’émission «Jury du dimanche» (JDD), le maire de Mermoz Sacré-Cœur s’est épanché sur l’affaire Guy Marius Sagna en prison depuis le 29 novembre 2019, pour s’être agrippé aux grilles du Palais de la République. Ecœuré par le fait que tous ses codétenus soient libérés et que l’activiste soit toujours maintenu en prison, Barthélémy Dias compte aller se plaindre au niveau du Vatican et chez l’archidiocèse de Dakar.
L’affaire Guy Marius Sagna risque de glisser sur un terrain caillouteux. Si le collectif «Noo Lank» compte battre le macadam vendredi prochain sur les allées mitoyennes du camp pénal où l’activiste est détenu, Barthélémy Dias lui, est en train de jouer sur la fibre religieuse. Face à l’animateur de JDD, hier, «Dias-fils» a été cru dans son discours.
Après s’être indigné de l’emprisonnement de l’activiste, le maire de Mermoz Sacré-Cœur estime qu’il n’est écrit nulle part que s’agripper sur les grilles du palais est un délit et que la liberté de manifestation garantie par la Constitution vaut plus que l’arrêté Ousmane Ngom. De plus, il a laissé entendre qu’il voulait porter l’affaire Guy au niveau de l’instance suprême de la communauté catholique du monde : le Vatican. «Guy Marius Sagna n’a pas posé un acte politique. Il a posé un acte citoyen et patriotique. Guy Marius Sagna est en prison parce qu’il est catholique. S’il était Mbacké Mbacké, s’il appartenait à la Famille Sy ou Laye, il serait libéré depuis longtemps. Mais c’est parce qu’il est catholique qu’on pense pouvoir faire avec lui tout ce qu’on veut », a-t-il tonné. Sinon, il dit ne pas comprendre qu’on puisse libérer ses sept autres codétenus alors qu’il croupit toujours en prison.
Selon Barthélémy Dias, son sentiment est partagé par des jeunes catholiques qui n’ont jamais fait de la politique. Non sans annoncer que le Vatican sera saisi d’une lettre signée par des jeunes catholiques. «On s’apprête aussi à aller rencontrer l’archevêque de Dakar pour lui exposer la lettre que l’on va envoyer au Vatican. Et nous allons pousser l’église catholique à demander qu’elle intervienne pour la libération de Guy qui est victime d’une injustice et de l’arbitraire », martèlet-il. Arrêté depuis le 29 novembre 2019 devant les grilles du palais de la République, puis placé sous mandat de dépôt, Guy Marius Sagna participait avec d’autres personnes à une manifestation contre la hausse du prix de l’électricité. D’ailleurs, ses camarades du collectif «Noo Lank » comptent remplir les allées de Liberté 6 non loin du camp pénal.
Toujours dans l’émission JDD, hier, l’ancien responsable des jeunesses socialistes a été interpellé sur le débat autour du statut spécial de la ville de Dakar. Mais selon lui, c’est une question très sérieuse, «une idée» qui émane du Président Macky Sall. «La Présidente du Haut conseil des collectivités territoriales (HCCT) Aminata Mbengue Ndiaye n’y est pour rien. Il ne faut pas mettre cette responsabilité sur son dos. On lui a fait dire et on lui a fait faire. Le PS a été transformé en parti de la sottise», soutient le lieutenant de Khalifa Sall. Il estime dans la foulée que le locataire du palais ne veut pas s’exposer au risque de perdre la capitale avant l’élection présidentielle, surtout qu’il dit être convaincu que Macky Sall veut faire un troisième mandat. Seule raison qui pousse Macky Sall à vouloir faire passer cette proposition. Il dit également soupçonner le régime d’avoir des calculs totalement tordus par rapport au foncier ; non sans mettre en garde la communauté léboue d’une volonté de l’actuel régime de s’approprier leurs terres.
BARTH : «DANS LA TETE DE KHALIFA SALL, IL N’EST PAS QUESTION D’UNE AMNISTIE»
A la question de savoir pourquoi Khalifa Sall et lui ne se sont pas rendus aux cérémonies d’hommage à Ousmane Tanor Dieng, il répond : c’est parce que tout simplement ils n’ont pas été invités. Et pourtant, ajoute-t-il, « la plupart des gens qui y seront invités ne pourront pas témoigner en faveur de l’homme ». Une autre raison qui justifie leur absence, selon Barth, c’est que s’ils s’y étaient rendus sans invitation et qu’il y eût des débordements, les gens allaient les considérer comme responsables. En définitive, sur le silence de Khalifa Sall, Barthélémy Dias rassure ses camarades pour dire qu’ils vont l’entendre et le voir sous peu de temps. «Khalifa Sall rentrera dans toutes les maisons. Vous le verrez bientôt. C’est une question de jour. Je ne parle pas de semaine ni de mois», déclare Dias. Avant d’indiquer que l’ancien maire de la capitale est plus que jamais déterminé à mener le combat politique pour la restauration de la démocratie au Sénégal. «On lui a imposé un combat qu’il n’a pas choisi. Dans la tête de Khalifa Sall, il n’est pas question d’une amnistie. Il ne s’agit même pas d’être président de la République ou pas. Son seul combat est de restaurer la démocratie, les valeurs et les principes au Sénégal», souligne le maire de Mermoz Sacré-Cœur.
Les raisons des blocages notés dernièrement au dialogue politique sur les questions d’enjeux majeurs sur la démocratie, notamment l’article 80, le cumul de fonctions de président de la République et de chef de parti, ou encore sur l’arrêté Ousmane Ngom, entre autres, sont à chercher auprès des acteurs au dialogue eux-mêmes. De l’avis de l’enseignant chercheur Ngouda Mboup, ces derniers «ne parviennent pas à se hisser au-dessus de la mêlée». L’invité à l’émission Objection de la radio Sud Fm d’hier, dimanche 23 février, n’a pas manqué de convoquer aussi le caractère imprécis du dialogue en cours.
Invité de l’émission Objection de la radio privée Sud Fm hier, dimanche 23 février, l’Enseignant chercheur à l’Université Cheikh Anta Diop (Ucad) de Dakar, Ngouda Mboup n’est pas allé par quatre chemins pour situer les responsabilités concernant les blocages notés au dialogue politique. Sur le manque de consensus noté lors de ces deux dernières sessions, notamment sur l’article 80, le cumul de fonctions de président de la République et de chef de parti, ou encore sur l’arrêté Ousmane Ngom et les articles L31 et L32 du Code électoral, Ngouda Mboup pointe d’un doigt accusateur les acteurs qui prennent part à ces concertations. Selon lui, s’il y a des questions restées en suspens, c’est parce que «ces questions-là, nous ne les avons pas dépassés, nous ne les avons pas résolus». Sur les raisons de ce statu quo, il dira que c’est parce que «les acteurs ne parviennent pas, jusqu’à présent, à se hisser au-dessus de la mêlée pour pouvoir substantialiser la démocratie sénégalaise». Donc, il reste formel que cela montre que «la démocratie sénégalaise est au niveau de l’apprentissage, jusqu’à présent».
Ne s’en limitant pas là, l’Enseignant chercheur à l’Ucad a évoqué la notion de dialogue politique qui, à son avis, est «imprécise» au Sénégal. Il se demande, en réalité, s’il s’agit «d’un dialogue politique proprement dit ou bien d’un dialogue sur le processus politique». Le juriste estime, à ce niveau, qu’il sera difficile de répondre à cette question, dans la mesure où «le fait que la démocratie se limite à des élections, c’est tout simplement avoir une vision procédurale de la démocratie. C’est la raison pour laquelle, à mon avis, je ne sais pas si nous sommes en train de dialoguer sur le politique ou bien de dialoguer sur le processus politique».
En tout état de cause, poursuit-il, «du moment que, dans le dialogue on prend en compte ces questions-là, entendons-nous qu’en réalité on a un dialogue englobant qui, à mon avis, doit éviter deux écueils : le dialogue illégitime et le dialogue improductif». A ce niveau, d’ailleurs, il pense qu’il y a lieu d’attendre les conclusions de ce dialogue pour disposer d’éléments d’appréciation. Toutefois, il est d’avis «que ces questions énumérées doivent trouver des débuts de solution ou des débuts de réponse».
NGOUDA MBOUP SUR L’INCARCERATION DE GUY MARIUS SAGNA AU CAMP PENAL : «Guy Marius a été condamné à l’avance»
«Guy Marius a été condamné à l’avance. Il est dans une institution pour condamnés. On a brulé les étapes de la procédure. Le principe de la présomption d’innocence est un principe à valeur constitutionnelle. L’Etat du Sénégal ne peut pas se comporter ainsi. Je rappelle aux autorités qui ont en charge ce dossier-là, de pouvoir respecter les règles écrites et non écrites qui gouvernent un Etat de droit. Parce que l’Etat de droit est un titre de respectabilité et ça nous a valu beaucoup de succès, ici et ailleurs. L’Etat du Sénégal n’a pas besoin d’être vilipendé ailleurs.
Guy Marius Sagna est un citoyen sénégalais qui a une famille qui vit ici. Je ne dis pas qu’il faut l’absoudre. Je ne dis pas qu’il n’a pas fait, ou quelque chose comme ça. Ce que je suis en train de dire, c’est sur les principes. Un Etat de droit, c’est des principes et ces principes et ces valeurs, on les respecte. L’Etat de droit, c’est un Etat de procédure. Tant qu’il (Guy Marius Sagna) n’est pas condamné, on n’a pas le droit de l’amener dans une prison pour condamnés. Cela signifie tout simplement qu’on est en train de violer ses droits fondamentaux. Et, ces droits fondamentaux, on ne peut pas badiner avec, parce qu’ils sont sacrés. On doit veiller à ce que tout Sénégalais quel qu’il soit où est-ce qu’il puisse se trouver, qu’on puisse respecter ses droits en tout temps et en tous lieux».
MACKY «DRAGUE» L’OPPOSITION
Idrissa Seck, «mon ainé». Malick Gakou «mon frère». C’est dans un discours empreint de fraternité que le président de la République, Macky Sall a utilisé hier.
Idrissa Seck, «mon ainé». Malick Gakou «mon frère». C’est dans un discours empreint de fraternité que le président de la République, Macky Sall a utilisé hier, dimanche 23 février, lors de la cérémonie d’hommage à Ousmane Tanor Dieng pour appeler son opposition à «dissoudre leurs contradictions dans l’unité autour de la grandeur de notre nation».
Après les échanges estampillés père et fils (entre les présidents Abdoulaye Wade et Macky Sall), facilités par le Khalife Général des Mourides, Sérigne Mountakha Mbacké, le Président de la République qui poursuit son opération de charme à l’endroit de l’opposition la plus radicale, a profité de la cérémonie d’hommage rendu hier, dimanche 23 février, à Ousmane Tanor Dieng, à la Maison du Parti, pour inviter Idrissa Seck et El Hadji Malick Gakou à l’unité.
Poignée de main assez chaleureuse. Quelques échanges. Discours fraternel, le Chef de l’Etat convoque l’histoire et appelle son «ainé» et son «frère» au dépassement.
«Je salue mon cher ainé, Idrissa Seck (président de Rewmi, Ndlr), mon frère Malick Gakou (Président du Grand Parti, Ndlr) et tous les autres. Je voudrais vous dire qu’au-delà de la diversité de nos trajectoires, nous avons en commun la seule et grande référence qui est ce pays, qui est le nôtre. Cette terre de nos ancêtres. Il (nous) faut bien que toutes les contradictions soient dissoutes dans l’unité autour de la grandeur de notre nation», a déclaré Macky Sall sous un tonnerre d’applaudissements.
Tanor, ’’un exemple de constance et de cohérence’’
Macky Sall a aussi rendu un vibrant hommage à l’ancien Secrétaire général du Parti Socialiste, Ousmane Tanor Dieng (1947-2019). Selon le chef de l’Etat, le premier Président du Haut Conseil des Collectivités Territoriales (HCCT) a laissé ’’des marques d’estime indélébiles et précieuses’’.
’’Ousmane Tanor Dieng est toujours là parce qu’il a laissé sur son chemin de vie et dans nos mémoires des marques d’estime indélébiles et précieuses’’, a-t-il dit.
Selon le Chef de l’Etat, l’ancien ministre d’Etat, ministre des affaires et services présidentiels sous le régime du Président Abdou Diouf, était ’’un haut fonctionnaire et avait une culture d’Etat peu connue’’. Faisant dans la confidence, tout en prenant à témoin, le président de Rewmi, Idrissa Seck, Macky Sall dira : «De Senghor qui l’a identifié et appelé auprès de lui, de Abdou Diouf que je salue au passage qui en a fait son premier collaborateur, mais aussi je peux le dire en témoignage du président Abdoulaye Wade, qui bien que n’étant pas du même bord que lui, avait pourtant beaucoup de respect et de considération pour le président Ousmane Tanor Dieng. Le Premier ministre Idrissa Seck en est témoin. Moi aussi». Pour le président de la République, Ousmane Tanor a été ’’un exemple de constance et de cohérence’’.
Tanor, «un capitaine lucide»
Visiblement marqué par l’ancien Secrétaire général du PS, Macky Sall fera savoir à l’assistance composée de membres de l’opposition et de la majorité qu’’’il a été un capitaine lucide et ferme qui a su tenir le gouvernail de la barque au milieu des vagues qui secouaient le parti socialiste. Ousmane Tanor Dieng était très discret sur ses hauts faits d’arme, mais ses actes parlaient pour lui, plus que tous les discours’’.
Selon lui, l’œuvre de Ousmane Tanor Dieng, aura fait ’’le récit éloquent’’ de ce qu’il entreprenait ’’d’essentiel et d’utile’’ pour le Sénégal, le PS et la Coalition Benno Bokk Yakaar (BBY). ’’Il était un homme de devoir et de principe qui tenait à l’éthique, à la retenue et à la réserve’’, a-t-il témoigné.
Macky Sall, revenant sur son compagnonnage avec le défunt SG du PS a confié que ce dernier ne lui a ’’jamais manifesté, de quelle que manière qu’il soit, un signe d’impatience, même lorsqu’il resta longtemps sans occuper une fonction’’. Le chef de l’Etat en déduit ’’une leçon de déontologie administrative et politique qui raisonne au-dessus du vacarme si fréquent de nos jours». Allusion faite à certains responsables politiques qui ruent dans les brancards quand ils ne sont pas promus à des postes.
Ce qui a poussé le Président Sall a salué la mémoire d’un ’’aîné précieux’’ qui fut, confie-t-il, ’’un conseiller avisé, efficace et honnête’’ même s’ils pouvaient ’’souvent’’ avoir des divergences sur des sujets donnés.
IDRISSA SECK, PRESIDENT DE REWMI : «Tanor était la propriété de toute la Nation»
Le président du Parti du Rewmi a pris part, ce dimanche, à la maison du Parti socialiste, à la cérémonie d’hommage national rendu à Ousmane Tanor Dieng. Idrissa Seck qui s’était emmuré dans un silence, depuis quelque temps a fait beau témoignage à l’endroit du défunt secrétaire général du Ps. «Ousmane Tanor Dieng n’était pas la propriété exclusive du parti socialiste, mais de toute la Nation», témoigne Idy. Non sans ajouter : «Ousmane Tanor Dieng n’est pas parti, il est présent car, il nous a offerts son livre qui est, aujourd’hui, comme une source d’inspiration intarissable».
HERVE BOURGES, L’ANCIEN PRESIDENT DU CSA EST MORT
Figure du monde des médias français, il a aussi été PDG de TF1 et France Télévisions. Hervé Bourges est mort hier, dimanche 23 février, à l’âge de 86 ans.
Hervé Bourges, grande figure de l’audiovisuel français et grand défenseur de la francophonie, est décédé hier, dimanche 23 février, à l’âge de 86 ans, a-t-on appris auprès de proches. Il est décédé dans un hôpital parisien, entouré de son épouse et de proches, a indiqué à l’Agence France-Presse Olivier Zegna-Rata, qui fut son directeur de cabinet au Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA), dont Hervé Bourges fut notamment président. Journaliste, patron successif des chaînes de télévision TF1, France 2 et France 3, et de radio (RFI), Hervé Bourges avait été à la tête du CSA de 1995 à 2001. Outre ses rôles éminents dans les médias, Hervé Bourges fut aussi un militant anti-colonialiste du temps de la guerre d’Algérie, un amoureux de l’Afrique et un fervent défenseur de la francophonie.
Né le 2 mai 1933 à Rennes (Ille-et-Vilaine, nord-ouest), il fut diplômé de l’Ecole supérieure de journalisme de Lille (ESJ) en 1955. Sa vie fut ensuite un long parcours entre médias, politique et même diplomatie, un temps ambassadeur de France auprès de l’Unesco. Il avait signé en 2012 un dernier documentaire “l’Algérie à l’épreuve du pouvoir”, avec le réalisateur Jérôme Sesquin.
SOUFFRIR, POUR SE FAIRE BELLE
Tatouages, coiffures, faux ongles, faux cils... Et autres astuces de beauté de la femme de la sénégalaise
Se faire belle, aimer et être admirée, c’est le désir de toutes les femmes. Pour révéler sa beauté, la femme a recours à plusieurs astuces et artifices. De la coiffure à la pose des ongles, des cils, en passant par la pédicure, la manucure, tatouage… rien n’est négligé. Et la femme sénégalais ne déroge pas à cette règle. Mais, tout cela à un prix. Comme le dit un dicton, «Pour se faire belle, il faut souffrir», mais aussi cela demande parfois des sacrifices financiers qui peuvent parfois nuire à la santé, selon le médecin généraliste, docteur Ismaïla Ndour.
Le beau est communément défini comme la caractéristique d’une chose qui, à travers une perception sensorielle, procure une sensation de plaisir ou un sentiment de satisfaction. Et, pour cela, chez les femmes, particulièrement, tous les moyens sont bons pour se faire belle. En effet, la femme aime se faire remarquer, se sentir belle. Et pour ce faire, elles ont recours souvent à l’esthétique, faisant appel à des professionnels, pour celles qui en ont les moyens, et à ces nombreux jeunes qui ont investi ce créneau, sans aucune qualification, pour gagner leur vie.
Coiffures, pose des ongles, pédicure, manucure, pose des cils, maquillages, tatouages… tout y passe et rien n’est négligé. Ailleurs en occident surtout, au-delà de ces artifices qui s’élargissement jusqu’au fausses tailles (hanches et fesses) et poitrines (seins), des femmes (stars…) utilisent même la chirurgie esthétique pour se donner la forme et visage qu’elles veulent.
«Pour se faire belle, il faut souffrir», dit un dicton. Mais, cette beauté «artificielle et forcée» demande parfois des sacrifices financiers qui peuvent nuire à la santé. Bref, la beauté chez les dames à un coût. Et des femmes sont prêtes à mettre le prix, rien que pour se faire belle, remarquer et se sentir… aimée. Elles déboursent des sommes considérables à cette fin. «Je dépense 30.000 jusqu’à 50.000 F CFA par mois pour mes soins esthétiques», confesse Aminata, une cliente trouvée dans un salon de coiffure.
Dans un cadre élégant où règne une ambiance chaleureuse, les murs peints en mauve, des casques, des miroirs, des mèches et des greffages, des chaises bien rangées, tout un arsenal de matériels pour… sublimer les dames. A l’intérieur, des femmes sous casques, ou pieds dans l’eau, pour un petit massage, magazines de mode en main, sont en train de discuter des dernières tendances de la mode. Nous sommes dans un salon de coiffure sis à Liberté 6.
Fatim, la propriétaire des lieux, usant de son savoir-faire pour satisfaire une cliente qui fait un tissage, explique son métier. «Je fais des tresses, tissage, pédicure, manucure, maquillage, traitement de cheveux, tout ce dont la femme a besoin pour sa beauté», note l’esthéticienne. Aminata, la cliente, dit sa satisfaction. «Je suis toujours satisfaite en sortant de ce lieux, même si je dépense beaucoup ; c’est le résultat qui compte pour moi».
Pratiquant ce métier depuis 15 ans, Fatim soutient qu’elle s’en sort très bien. «Je reçois des clientes Sénégalaises, Burkinabè, Ivoiriennes, ça dépend. Ça va, je rends grâce à Dieu, je satisfais tous mes besoins avec mon métier». Apres 1h passée à se faire belle, Aminata jette un dernier coup d’œil au miroir ; la cliente sort du salon ravie. «Waouh ! Je me sens plus belle, Fatim vraiment, tu es une magicienne», s’exclame la dame.
16 heures 30 minutes, plus loin toujours à Liberté 6, à quelques minutes du centre-ville, Dakar, c’est une autre réalité. Cette fois-ci dans une ambiance moins chic, pas du tout discrète. «Sokhna si loo beugue ? Pose ?» («Entendez madame que désirez-vous ? Des poses ?» En wolof), questionnent des femmes assises dans un coin, avec à leur côté un panier contenant des produits et artifices de beautés qu’elles proposent aux passants. En face, des hommes, tenant chacun à la main un tube contenant une substance colorante destinée, par effraction cutanée, à créer une marque, des dessins sur des parties superficielles du corps, appelés tatouages. Nous sommes au marché HLM de la capitale Sénégalaise, au cœur du quartier et commune d’arrondissement du même nom (HLM).
Un marché grouillant, vivant et coloré, où on trouve des tissus de toutes sortes et marques et à tous les prix. Tailleurs et vendeurs s’activent côte à côte mais chacun dans son domaine. C’est un marché privilégié, incontournable ou presque, pour le shopping. Toutes les femmes ou presque, pour se faire belle, ont besoin d’y faire un tour.
Trouvée sur place, avec son panier contenant des faux ongles, faux cils, émaux (émail), bref toutes sortes de produits et artifices de beauté, Khady Dieng qui se présente comme une «spécialiste des ongles et des cils» dit que les femmes n’ont plus besoin de dépenser beaucoup d’argent pour se faire belle. «Maintenant, c’est facile de se faire belle. Par exemple, les poses-cils, je le fais à 1000 francs et les poses ongles à 2000 francs. Mes prix sont accessibles pour toutes les femmes. Et je rends grâce à Dieu, j’y gagne bien ma vie».
Khoudia Diop, la cliente de Khady, justifie que le recours à tous ces artifices, «c’est juste pour se faire plus belle. Tu sais, les faux cils, ça sublime le regard ; les longues ongles avec émail sont jolies à voir aussi. C’est juste pour accentuer notre beauté. Ce sont des accessoires qui nous embellissent», soutient la jeune femme qui dépense moins de 10.000 francs pour tous ses soins. «Les prix sont accessibles, c’est pour cela que chaque quinze jours, je viens ici pour changer de modèle».
Les femmes ne sont plus seules dans ce métier envahi de plus en plus par des hommes. D’ailleurs même les esthéticiennes laissent tout ce qui est tatouages à ces derniers. Babacar, qui a un master en poche, s’est reconverti en tatoueur professionnel, depuis 4 ans. Et il ne trouve pas d’inconvénients dans la cohabitation entre les hommes et les femmes. «Dans le secteur informel, il n’y a pas de jalousie, on s’entraide (avec les femmes). Chacun gagne ce qu’il a à gagner. Et, pour mon cas, je gagne entre 300.000 et 400.000 francs CFA par mois».
Tenant entre les mains un tube contenant un liquide noir et une lame, le jeune homme est en train de dessiner sur les mains d’une dame. Utilisant des objets tels que des lames, des ciseaux, des aiguilles, Babacar déclare qu’il ne badine pas avec la stérilisation de son matériels. «A chaque fois je change de lame, après utilisation, le stérilise : donc une lame, une personne. D’ailleurs même ce sont les clientes qui exigent ça parce qu’elles savent les conséquences de partager des objets tranchants», précise Babacar.
Selon Khady, il y a un peu de ralentissement dans leur travail. La cause, «ces temps-ci, beaucoup de femmes fuient les poses-cils et tatouages à causes d’informations véhiculées par des médias. On a dit télé et à la radio que les faux-cils et les tatouages ne sont pas bons pour la santé des femmes. Les docteurs en parlent, les ophtalmologues, tout le monde en parle. Conséquence, on ne gagne plus ce qu’on gagnait auparavant», se plaint la jeune femme.
DOCTEUR ISMAILA NDOUR, MEDECIN GENERALISTE : «Le tatouage ouvre des centaines de portes aux infections virales»
«Un tatouage n’est pas un simple dessin sur la peau. Il s’agit d’un geste médical qui consiste à introduire des pigments de couleurs dans le derme. L’introduction d’une substance étrangère n’est donc pas un geste anodin. Elle génère un phénomène d’inflammation et ouvre des centaines de portes aux infections virales. Le tatouage occasionne des centaines de petites plaies qui vont devoir se cicatriser. La personne récemment tatouée doit, par conséquent, suivre l’évolution de la cicatrisation et s’assurer qu’aucune infection liée au tatouage ne se développe.
En effet, se faire tatouer peut provoquer différentes complications de la peau comme : des risques infectieux locaux comme des granulomes ou des infections bactériennes à staphylocoques ; des risques infectieux viraux comme l’hépatite B, le VIH ou l’hépatite C ; des risques d’allergies dues à l’encre : les symptômes d’allergie au tatouage sont la peau qui gonfle et qui gratte. Il faut savoir qu’un traitement local à base de corticoïdes est souvent insuffisant, la source d’allergie restant active sous la peau. Dans certains cas extrêmes d’allergie, le tatouage doit être retiré soit par laser, soit par chirurgie», prévient docteur Ismaïla Ndour.
Toutes les femmes d’avoir un regard de biche. Pour nous satisfaire, les marques de cosmétiques inventent toujours plus de mascarades révolutionnaires : volume extrême, effet 3D, et j’en passe. Sauf que la tendance actuelle est à l’extension de cils. Une technique qui séduit de plus en plus de femmes, mais qui comporte aussi quelques risques.
Et pour cause, les cils sont censés protéger l’œil. «La longueur moyenne d’un cil correspond à un tiers de la largeur de l’œil (…), elle permet de réduire le flux d’air sur la surface de l’œil et limite donc la déshydratation et le dépôt de particules aériennes», explique médecin généraliste. Or, «plus les cils sont longs plus l’œil est exposé : dessèchement, picotements, infections du type conjonctivite, larmoiement, etc. Il est donc conseillé de porter des faux-cils occasionnellement, voire uniquement quelques heures».
TEUNGUETH FC, DEJA CHAMPION DE LA PHASE-ALLER
A deux rencontres de la fin de la phase-aller, Teungueth FC s’est assuré du titre de champion à mi-parcours grâce au succès (2-1) remporté samedi dans le derby départemental qui l’a opposé à l’équipe de Génération foot pour le compte de la 11e journée L1
A deux rencontres de la fin de la phase-aller, Teungueth FC s’est assuré du titre de champion à mi-parcours grâce au succès (2-1) remporté samedi dans le derby départemental qui l’a opposé à l’équipe de Génération foot pour le compte de la 11e journée de la Ligue 1. Les Rufisquois profitent en même temps des résultats de ses deux suivants immédiats, notamment son dauphin, Dakar Sacre-coeur, tenu en échec par l’AS Pikine (1-1) et l’AS Douanes surpris par le Jaraaf (0-1).
Teungueth FC est désormais assuré de porter les habits de champion à mi-parcours du championnat de Ligue 1. A deux journées de la phase aller de la Ligue 1, les Rufisquois l’ont ont mis le pas vers cette place en sortant victorieux du derby départemental qui l’a opposé, samedi 22 février au stade Galandou Diouf, à l’équipe de Génération foot, lanterne rouge (2-1). Les Rufisquois ne peuvent plus être rejoints au terme de cette première partie par ses suivants immédiats.
Avec ses 27 points, l’équipe du coach Youssou Dabo consolide au terme de cette 11e journée de Ligue 1, la place de leader avec désormais huit longueurs d’avance sur son dauphin. Tenus en échec lors de leur déplacement par l’As Pikine (4e, 17 points), les Académiciens dakarois conservent de leur coté la deuxième place ( 2e, 19 points). En s’inclinant à domicile face au Jaraaf (1-0), l’AS Douanes a également raté l’occasion de s’installer sur le fauteuil de dauphin et se rapprocher davantage du leader de la L1. Les Gabelous se maintiennent toutefois sur le podium (3ème, 18pts.). Ils sont talonnés par le Jaraaf.
Grands bénéficiaires de la journée, les «Vert et Blanc» (4e, 17 pts) restent ainsi au contact avec le trio de tête, à un petit point des Gabelous.
L’une des meilleures opérations de cette 11e journée, qui s’est poursuivie hier, dimanche 23 février, a été réussie par l’équipe de Mbour Petite côte qui est allée arracher les trois points en déplacement. Les Pélicans ont surpris au stade Alboury Ndiaye, le Ndiambour de Louga en s’imposant sur la marque de (1-2). Un succès qui permet aux Mbourois de quitter la 10e pour la 6e place avec 14 points au compteur. Alors que les Lougatois se voient rétrograder de la 7e à la 10e place. Le Stade de Mbour a, de son côté, confirmé la bonne moisson des équipes mbouroise à l’issue de cette journée.
A domicile, les Stadistes ont profité pour enfoncer les promus du CNEPS de Thiès à la dernière place (14e, 9 points) suite à leur nette victoire (2-0). De quoi grappiller quelques points et s’extirper de la place de première équipe relégable pour la 9e place (13 points).
Les Stadistes sont à égalité de points avec l’équipe de Diambars (7e, 13 points), tenue en échec (1-1) sur la pelouse du stade Fodé Wade, par l’équipe de Niarry Tally (11e 12 points). Mais aussi avec le Casa Sports (13 points). Les Ziguinchorois sont, pour leur part, confinés à la 8e place suite au match nul (0-0) concédé ce dimanche en déplacement au stade Ibrahima Boye de Mbao, face à l’Union sportive goréenne. Les Insulaires qui ne perdaient plus depuis 4 matches, sont relégués à la place de première équipe relégable (12e, 12 points). A 5 points de Génération foot (13e, 9 points) et CNEPS, lanterne rouge (14e,9 points).