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26 septembre 2025
PAR MADIAMBAL DIAGNE
LE DROIT DE TÂTONNER COMME TOUT LE MONDE
La décoction du Covid-Organics, préparée avec des tisanes, est censée prévenir et guérir le Covid-19. Serait-il interdit de lui accorder un quelconque crédit quand on juge les statistiques de Madagascar face à la maladie ?
Tous les laboratoires et centres de recherches du monde sont à la recherche d’un traitement efficace pour contenir la pandémie du Covid-19. Un médicament n’est pas encore disponible et chaque médecin, pour rester en adéquation avec son serment d’Hippocrate, ne saurait baisser les bras et refuser de soigner des malades, faute d’un remède déjà homologué par les autorités sanitaires. Ainsi, chacun s’y essaie pour chercher à soulager ses patients, à l’aune de sa propre initiative, son flair, son jugement, son intuition, son analyse de la maladie et de ses expériences personnelles ou des idées ou tuyaux partagés çà et là.
Aucun traitement n’est donc garanti, mais à force de combinaisons de divers médicaments, déjà connus et utilisés pour traiter d’autres pathologies, des milliers de patients arrivent à être tirés d’affaire. Il n’est pas question de faire n’importe quoi, les spécialistes engagent leur crédibilité, leur réputation scientifique et leur responsabilité personnelle.
Les autorités sanitaires des différents pays s’évertuent de leur côté à encadrer les méthodes et modes de traitement. Il reste qu’en l’espèce, les protocoles traditionnels pour l’acceptation d’un traitement ne sauraient être de rigueur, car la maladie n’attend pas, elle continue de causer des centaines de milliers de morts et frapper plusieurs millions de personnes à travers le monde.
C’est une urgence sanitaire à laquelle le monde doit faire face. La mise au point définitive d’un vaccin est annoncée pour quelques mois encore. Pour l’heure, il n’existe pas de vaccin contre le Covid-19, mais plusieurs entreprises travaillent à la conception d’un vaccin contre ce nouveau coronavirus. Ces équipes de chercheurs travaillent pour le compte de laboratoires français, britanniques, japonais, allemands, chinois et autres.
En l’absence d’un traitement efficace, le vaccin est l’unique solution pour un retour à la «normalité», selon l’Organisation mondiale de la Santé (Oms). On retiendra donc, qu’en attendant le vaccin, les remèdes préconisés sont divers et variés et aucun n’emporte l’adhésion totale et entière de la communauté scientifique et des médecins. Pour chaque traitement préconisé, des voix et non des moindres se lèvent pour exprimer des réserves.
Quelles pistes de médicament contre le coronavirus ?
La littérature médicale de ces derniers jours présente un panorama des traitements disponibles et utilisés. Dans la recherche d’un traitement contre le Covid-19, la chloroquine fait office de favorite. Le Pr Didier Raoult, conforté par des succès médicaux à Marseille, a tenu, contre vents et marées, à défendre son traitement à base d’hydroxy-chloroquine, couplée à l’antibiotique azithromycine, contre le Covid-19. La molécule est sujette à débat, mais le taux de guérison dans les services du Pr Raoult, et surtout le très faible taux de létalité constaté chez ses patients ont fini par faire accepter ce traitement utilisé contre le paludisme, avec certaines réserves et précautions formulées, notamment par l’Agence européenne des médicaments, du fait de possibles effets secondaires.
Ces médicaments sont susceptibles, entre autres, de causer des problèmes de foie et de reins et d’endommager des cellules nerveuses. La Federal drugs administration (Fda) des Etats-Unis a mis en garde contre d’éventuelles complications d’ordre cardiologique. Il reste que ce traitement a permis indubitablement de sauver des vies. L’utilisation de ce traitement au Sénégal et dans de nombreux autres pays africains a donné des résultats qui ont conforté le Pr Raoult, qu’il n’y a pas encore contre le Covid-19 un traitement plus probant que celui qu’il a mis au point.
D’autres patients ont été traités, certes avec succès, à l’aide de produits anti-inflammatoires et/ou des antiviraux utilisés dans le traitement du Sras, du Vih/Sida ou de Ebola. Un autre traitement, très rapidement abandonné, a été conçu sur la base de sang de ver marin. Des essais cliniques consistant en la transfusion de plasma de patients guéris du Covid-19, contenant des anticorps dirigés contre le virus et qui pourrait transférer cette immunité à un patient souffrant du Covid-19, ont été testés avec un succès très relatif.
Des médecins japonais et australiens ont testé des anti-parasitaires pour traiter des patients atteints du Covid-19. Des neuro-biologistes ont préconisé de faire usage de la nicotine dans les traitements. Aussi, le Bcg, un vaccin antituberculeux, est une piste potentielle dans la lutte contre le Covid-19. En effet, des «études épidémiologiques ont montré de façon intéressante une corrélation entre taux de vaccination au Bcg et taux de morbidité et de mortalité face au Covid-19».
Tout en restant prudent, l’institut Inserm en France a évoqué que le sérum «pourrait permettre de diminuer l’importance de l’infection au virus SarsCoV-2 en stimulant la mémoire de l’immunité innée». Tous ces traitements pour venir à bout du virus sont accompagnés de soins palliatifs.
Un nouvel espoir pointe de Madagascar
C’est dans un tel contexte que des scientifiques malgaches ont proposé un traitement du Covid-19, à base d’une plante médicinale, l’Artémisia, sous forme d’infusion. L’annonce publique a été faite le 20 avril 2020. On ne peut pas ne pas relever le mépris affiché d’emblée par les milieux scientifiques, à l’annonce de ce traitement préconisé par l’Institut Malagasy de recherches appliquées. Les contempteurs n’ont même pas cherché à le tester.
Le jour même de l’annonce de ce traitement, l’Académie de médecine de Madagascar a rejeté en bloc le remède proposé. La démarche est apparue assez curieuse, pour des scientifiques qui se sont ainsi permis de contester les résultats des travaux de chercheurs sans avoir pris le temps ou la précaution élémentaire de les étudier. Les membres de l’Académie de médecine de Madagascar vont finir par relativiser leur jugement après une rencontre, le 24 avril 2020, avec le président de la République de Madagascar, Andry Rajoelina.
Cette rapide volte-face indique bien que les motivations du rejet du traitement, à l’aide de breuvages à base d’Artémisia, n’étaient pas fondées sur des bases scientifiques absolues. Le propos n’est pas ici de chercher à défendre le traitement malgache, mais il semble présenter un certain espoir. En effet, la décoction du Covid-Organics, préparée avec des tisanes, est censée prévenir et guérir le Covid-19. Serait-il interdit de lui accorder un quelconque crédit quand on juge les statistiques de Madagascar face à la maladie ?
Ce pays a enregistré son premier cas le 20 mars 2020 et on n’y dénombre, à la date d’hier, que 123 cas confirmés de Covid-19, avec 62 malades guéris. On notera qu’aucun décès n’est déploré sur la Grande Ile pour cause de la pandémie.
Cela a poussé un citoyen malgache, sans doute révolté par les quolibets des médias occidentaux contre le Covid-Organics, de leur balancer avec dépit : «Comptez vos malades et vos morts, nous comptons les nôtres à Madagascar !» Il est difficile de ne pas se révolter contre cette forme de condescendance qui voudrait que d’autres chercheurs du monde peuvent essayer des traitements, dont le succès n’est pas garanti, mais que la même chose n’est point acceptable pour des Africains, encore moins des chercheurs malgaches.
Pour lutter contre le Covid-19, tous les médecins et chercheurs du monde tâtonnent encore, pourquoi alors ne reconnaîtrait-on pas aux Africains le droit de tâtonner eux aussi ? Des laboratoires et centres de recherches, de partout à travers le monde, ont utilisé des raccourcis, des remèdes sans protocole dûment validé pour traiter des malades du Covid-19. Il avait fallu des polémiques autour du traitement proposé par le Pr Didier Raoult avant que les autorités sanitaires françaises ne finissent pas l’accepter avec les mêmes réserves que s’agissant des autres thérapies utilisées en Europe, en Amérique, en Asie ou en Australie.
Pourtant, le Covid-Organics n’est pas un breuvage sorti d’on ne sait où. L’Artémisia est une plante déjà bien connue et dont les propriétés pour guérir le paludisme sont scientifiquement reconnues. Cette plante qui serait venue de Chine est développée à Madagascar depuis plusieurs décennies. Des chercheurs l’ont préconisée efficacement contre le paludisme. Cette plante s’est développée en Afrique où de vastes plants d’Artémisia sont cultivés, au Sénégal et dans de nombreux autres pays.
D’ailleurs, le médecin-chercheur congolais, le Dr Jérôme Munyangi, s’est illustré avec ses recherches sur cette plante. Seulement, de tels résultats ne sont toujours pas encore acceptés par les autorités médicales du monde, sans qu’une objection à caractère strictement scientifique ne soit formulée contre ce traitement antipaludéen. Divers reportages ont pu être réalisés par des médias pour s’étonner que ce mode de traitement antipaludéen continue toujours d’être snobé, en dépit des preuves tangibles de son efficacité. Cet état de fait est-il lié aux énormes enjeux commerciaux qui entourent l’industrie pharmaceutique ?
En attendant, on ne voit pas pour quelle raison l’Artémisia ne devrait pas être utilisée pour participer à soigner les patients atteints du Covid-19, d’autant que nul ne peut indiquer une toxicité du produit. Si on accepte la chloroquine, on devrait véritablement accepter l’Artémisia jusqu’à meilleure découverte médicale. Dans l’absolu, aucun remède pour guérir des pathologies n’est définitif, car il est courant de voir de grands laboratoires ou des autorités sanitaires décider de retirer tel ou tel produit médicamenteux pour cause de méfaits découverts auprès de patients traités.
Malgré tout, il restera toujours des farfelus pour inventer des remèdes
La psychose que continue de susciter le Covid-19 a poussé de nombreux farfelus à préconiser des remèdes les plus surréalistes. Cela constitue un véritable danger. Devant l’impuissance à juguler la propagation de la pandémie et les ravages qu’elle provoque, des chefs d’Etat se sont permis des libertés condamnables. Ainsi a-t-on vu le Président guinéen, Alpha Condé, préconiser son remède de «mentholatum», avec de la boisson chaude, ou le Président Ougandais Yoweri Museveni s’adonner à des exercices de pompes pour venir à bout de la maladie.
De telles frasques auraient pu simplement faire rire si la pandémie du Covid-19 ne constituait pas le plus grave péril sanitaire que l’humanité a connu ces derniers siècles. Ces sorties ubuesques ont pu porter tort au Covid-Organics du fait que la promotion de ce remède a été assurée par le chef de l’Etat malgache lui-même. Un autre chef d’Etat africain qui joue au sorcier, aurait-on pu se dire ?
On se rappelle encore combien était remplie la cour d’un certain Yahya Jammeh qui, du temps où il dirigeait la Gambie, jouait au guérisseur du Sida, entre autres pathologies. Mais le Président américain Donald Trump fera oublier la désinvolture coupable de Boris Johnson (Grande Bretagne) ou de Jair Bolsonaro (Brésil) face au Covid-19.
Le Président Trump préconise d’inoculer des produits antiseptiques aux malades et de les exposer à de puissants rayons Uv. Quand tout le monde lui tombe dessus, le Président Trump revient pour dire que son propos procédait d’une blague. Une bien mauvaise blague sur le sort de milliers de morts !
CE SERAIT BIEN QU'IL Y AIT PLUS D'ÉCOLES DE FORMATION EN ACTORAT
Directrice de casting sur plusieurs productions, Iman Djionne a fini de convaincre sur son talent. Dans cet entretien, elle explique comment elle travaille et donne les contours de ce métier indispensable au 7e art.
Teint clair, magnifique sourire, Iman Djionne aurait pu être la vedette de n’importe quelle série. Mais son amour du cinéma, elle le vit plutôt derrière les caméras et même bien avant que les caméras n’entrent en scène. Son dernier projet de film, «Coura + Oulèye», lui vaut cette année une sélection à la prestigieuse Fabrique des cinémas du monde au Festival de Cannes, après un passage au Festival de Marrakech. Iman Djionne est une talentueuse cinéaste sénégalaise dont le nom rime aujourd’hui avec casting. Directrice de casting sur plusieurs productions, la jeune Sénégalaise a fini de convaincre sur son talent. Dans cet entretien, elle explique comment elle travaille et donne les contours de ce métier indispensable au 7e art.
Qu’est-ce qu’une directrice de casting ?
La directrice de casting s’occupe de trouver les acteurs pour jouer les rôles dans un film. Elle doit faire tout un processus de sélection pour trouver les meilleurs profils pour jouer ces rôles. Donc, il faut qu’elle comprenne bien le scénario et la vision du réalisateur pour trouver les meilleurs profils.
Comment ça se passe ? On vous envoie le scénario et vous l’étudiez ?
On m’envoie le scénario, je l’étudie pour bien comprendre le profil des personnages. Ensuite, on lance une annonce de casting, mais j’ai aussi une base de données puisque je connais déjà un certain nombre d’acteurs. On fait venir les acteurs et on leur fait passer des essais que je montre ensuite au réalisateur. Et c’est à lui de faire son choix. Une première sélection en tout cas, en général, parce qu’ensuite on revoit encore ces acteurs-là pour creuser un peu plus. En fait, mon métier c’est vraiment de déceler le potentiel chez les gens, qu’ils soient professionnels ou non.
Et comment y arrivez-vous ?
Je ne sais pas comment l’expliquer parce que … Le casting n’a pas de formation en fait. Ce n’est pas un métier comme les autres où il y a des formations. Casting, ce n’est pas vraiment des informations, c’est de la sensibilité on va dire. C’est assez difficile à dire, mais c’est un feeling. Il faut faire confiance à son instinct. C’est un peu psychologique aussi.
Quand vous devez faire un casting, vous cherchez aussi dans la rue, autour de vous ?
Cela dépend du projet en fait. Il y a certains projets où on va faire du «sauvage». On va aller dans la rue, dans des endroits où on pense que le profil se trouve. Dans d’autres castings, ça va être plus traditionnel. On va convoquer des comédiens, faire passer des annonces et tous les gens qui répondent sont invités. Cela dé pend des projets en fait et chaque projet à des besoins spécifiques.
Avez-vous déjà eu des problèmes à trouver un personnage ?
Des fois ça arrive d’avoir du mal à trouver certains rôles. C’est pour ça que le casting, il n’y a même pas de durée. Je peux faire deux, trois mois de casting.
Un exemple concret ?
On a fait une série américaine qui sort bientôt sur Canal. Et les profils devaient parler anglais. C’est vrai que ça réduit beaucoup le nombre d’acteurs possibles pour ces rôles. Donc effectivement, ça a pris du temps pour trouver les acteurs qui étaient à l’aise en anglais et qui étaient bons au jeu.
Qu’est-ce qui est plus compliqué dans ce métier ?
Le plus compliqué, c’est la patience. Il faut vraiment avoir la patience. On voit beaucoup de monde, il y a des journées voire des semaines où on ne voit pas ce qu’il nous faut. Et ça peut être fatiguant, décourageant. Ce métier-là, c’est vraiment chercher une aiguille dans une botte de foin. Il y a des jours où c’est vraiment très difficile et d’autres où tu as plusieurs acteurs d’affilée qui sont là et qui sont géniaux. Du coup, c’est la sélection qui devient difficile parce qu’il faut choisir quel acteur est bon pour certains rôles.
Donc on discute avec le réalisateur, on essaie de voir qu’est-ce qui se rapproche plus de la vision qu’il a dans sa tête de ce rôle-là. La recherche est difficile parce que ça peut prendre beaucoup de temps et il faut être patient. Ensuite, la sélection aussi parce ça veut dire qu’il faut refuser beaucoup de monde et annoncer des mauvaises nouvelles.
C’est quoi votre plus beau souvenir de casting ?
Ce n’est pas le plus beau parce que chaque casting est diffèrent, mais je m’enrichis de chaque casting. Moi-même, j’apprends à chaque fois et je rencontre de nouvelles têtes, de nouveaux visages et c’est ce que j’aime. Il y a tellement de talents ici et à chaque projet, je découvre de nouveaux talents. Et même s’ils ne sont pas pris dans le film, il y a certains que je garde bien en tête parce qu’ils ont ce potentiel.
Ça vous fait vivre ?
Oui. Je suis réalisatrice à la base, donc c’est mon job «xar maat» (extra). Quand il y a des projets bien sûr. C’est comme tous les techniciens de cinéma. Quand on est dans un projet, on bosse. Et là, en ce moment, il n’y a pas de casting. Donc, je suis sur mes projets
Pour votre court métrage La boxeuse, comment s’est passé le casting ?
J’ai fait d’abord des castings pour moi-même. Et c’est après que j’ai commencé à faire des castings pour les autres. C’est un exercice très intéressant. Je cherchais une jeune fille. Pas forcément une actrice. Elle devait avoir 17 ans et être un peu athlétique parce que je la fais courir pas mal dans le film. Donc j’ai cherché, sauvage, un peu partout à Dakar. Des danseurs, des athlètes, jusqu’à la trouver, elle, Aminata Sarr qui est danseuse dans le ballet national à Blaise Senghor. Et elle était juste… Ça été une superbe trouvaille.
Comment savez-vous que c’est la bonne ?
Ça se sent. Quand tu… Tu le sens quand c’est la bonne. Cela ne s’explique pas, mais on le sent. Elle comprenait tout, c’était la première fois qu’elle faisait un casting, un tournage, mais elle était super intelligente. Elle comprenait tout, elle proposait des choses. Quand c’est comme ça, c’est merveilleux.
Sur quels films avez-vous travaillé ?
J’ai travaillé sur Atlantique de Mati Diop. Je n’étais pas directrice de casting, mais j’étais dans l’équipe depuis le début. Ensuite, j’ai fait pas mal de productions françaises qui venaient tourner ici, Amin de Philippe Faucon, ou la série américaine Zéro, zéro, zéro. Et je viens de finir le film de Robert Guediguian qui est un réalisateur français et Moussa Sène Absa aussi.
C’est important que les acteurs soient formés ?
Non. Ce n’est pas important parce que j’ai vu de très bons acteurs qui n’ont jamais fait ça. Pour moi, ce n’est pas important. Il y a certains acteurs d’ailleurs qui sont formés, mais qui ne sont pas justes. Ce n’est pas un facteur, mais après, je pense que ce serait bien qu’il y ait plus d’écoles de formation en actorat. Il y a bien sûr les Arcots où on va souvent faire des castings pour trouver des acteurs parce qu’ils les forment aussi.
LES ''JAKARTAMEN'', DES TRANSPORTEURS A CONFINER
Aujourd’hui, ces motos continuent de transporter des passagers, malgré l’interdiction qui frappe l’activité
A cause des «Jakartamen», le Sénégal risque de connaître une résurgence des cas importés. Vélingara en a connu un hier et qui est entré au Sénégal via ce mode de transport, moyennant 6 000 F Cfa. Juste ça !
Le département de Vélingara a enregistré hier un cas importé positif au coronavirus. C’est le 8ème après les 7 jeunes Sénégalais arrêtés à la frontière avec la Guinée Conakry et qui ont, par la suite, été testés positifs. Tous les 8 cas recensés dans ce département de la région de Kolda ont emprunté le même itinéraire : République de Guinée Dialadiang au Sénégal, puis l’intérieur du département de Vélingara. Le cas positif d’hier est une femme de nationalité guinéenne, âgée d’environ 25 ans.
Une commerçante qui dit fréquenter le marché de Diaobé. A certaines personnes, elle dit être native de Kolda et a même changé de prénom dans la ville de Kounkané où elle a été mise aux arrêts. Les gendarmes de la sous-brigade de Diaobé et l’autorité administrative sont aidés en cela par des jeunes du village de Saré Woudou. Elle s’est introduite au Sénégal par des pistes sinueuses, contournant les principales voies d’accès.
C’était mercredi passé. Elle a fait plusieurs petits arrêts avant d’être embraquée par une moto Jakarta à partir de Bonconto jusqu’à Saré Woudou. Le motocycliste en question et 2 familles de Kounkané où a séjourné la dame sont confinés dans un centre touristique de la place. Et dire que ledit motocycliste est un menuisier métallique à qui on a juste payé 6 000 F pour faire ce job qui lui prive ainsi de la liberté de mouvement et de travail pendant une quinzaine de jours.
Aujourd’hui, ces motos continuent de transporter des passagers, malgré l’interdiction qui frappe l’activité. On rappelle que les 7 premiers cas positifs sont également entrés au Sénégal en louant les services des motocyclistes. Le président du Comité de vigilance de Dialadiang, village frontalier avec la Guinée Conakry, Coly Baldé, nous informait que les Guinéens continuent d’entrer au Sénégal. Et que les activités de surveillance des mouvements transfrontaliers par son comité sont en passe de connaître un relâchement par manque de carburant et de masques.
Il dit : «Nous faisons la patrouille en collaboration avec les Forces de l’ordre par nos propres moyens. Nous le faisons sans masque. Nous commençons à nous essouffler. Le carburant manque parfois.» Et puis : «Les membres les plus actifs du Comité de surveillance de la frontière ne sont ni détenteurs de bourse de sécurité familiale et ne figurent pas sur le Registre national unique (Rnu), donc nous n’allons pas bénéficier de l’aide alimentaire de l’Etat.»
Pour toutes ces raisons, Coly et son équipe n’ont plus le cœur à l’ouvrage. Il faut savoir que c’est ce comité qui a permis d’arrêter, puis de confiner les 7 premiers Sénégalais testés positifs à Vélingara ainsi que leurs convoyeurs. Les Forces de sécurité ne pouvant pas à elles seules surveiller toute la frontière, il faut trouver le moyen de garer les motos.
Boubacar Baldé, ressortissant du village de Paroumba, fait la proposition : «Je crois qu’il faut confiner les motos dans une maison. Les cadenasser jusqu’à nouvel ordre. Sinon le trafic va continuer parce que l’enjeu c’est l’argent. Les jeunes vont mettre tout le Sénégal en danger tant qu’ils ont la possibilité de croire qu’ils peuvent clandestinement transporter des Guinéens.»
64 NOUVELLES CONTAMINATIONS AU COVID-19 SIGNALÉES CE LUNDI
Le ministère de la Santé a annoncé, lundi, 64 nouvelles contaminations au Covid-19, ce qui porte à 736 le nombre de patients recensés dans le pays depuis le 2 mars.
Dakar, 27 avr (APS) – Le ministère de la Santé a annoncé, lundi, 64 nouvelles contaminations au Covid-19, ce qui porte à 736 le nombre de patients recensés dans le pays depuis le 2 mars.
Il s’agit de 50 cas contacts - cas dont les sujets étaient placés en observation dans les services sanitaires -, de 14 cas communautaires, a précisé la directrice de la Santé.
S’exprimant lors d’un point de presse, Marie Khémés Ngom Ndiaye a souligné que les 64 cas nouveaux cas de Covid-19 provenaient de 677 tests.
Les cas de transmission communautaire, ceux dont la source de la contamination n’est pas identifiée, ont été recensés à 14 cas.
Ces cas ont été identifiés à Sangalkam (2), à Rufisque (2), à Grand-Médine (1), à Touba (6), Thiès (1), à Sédhiou (1) et à Mbacké (1). Ce dernier patient est décédé, dimanche soir.
Un cas grave est admis en réanimation, selon la directrice de la Santé, relevant que l’état de santé des autres patients hospitalisés est stable.
Un patient a été déclaré guéri, ce qui porte à 284 le nombre de personnes qui ont vaincu la maladie depuis le début de la pandémie au Sénégal.
A ce jour, 736 cas ont été déclarés positifs, dont 284 guéris, 09 décès, 01 évacué et 442 patients sont sous traitement.
La commune de Djender, à Thiès, enregistre six nouvelles contaminations. Il s’agit de cas contacts de la vendeuse de légumes testée positive au coronavirus.
La commune de Djender, à Thiès, enregistre six nouvelles contaminations. Il s’agit de cas contacts de la vendeuse de légumes testée positive au coronavirus.
Parmi eux, figure un agent de santé qui l’avait accueilli à Pout.
C’est dire que le personnel de santé n’est pas épargné. D’ailleurs, le cas positif annoncé hier à Tambacounda est également un agent en service à l’hôpital régional de la commune. C’est le premier malade détecté dans le périmètre communal. Le même jour, le foyer de Goudiry enregistrait deux nouveaux cas, frôlant la soixante de contaminations.
A côté de Goudiry, Touba fait également peur. La ville sainte a enregistré 23 nouveaux cas de Covid-19, hier dimanche. Il s’agit de deux cas issus de la transmission communautaire, treize cas contacts suivis à Touba. Mbacké a comptabilisé les huit autres cas.
Covid-19 : le Sénégal enregistre un 8e décès à Thiès
Le Sénégal a enregistré un 8e décès lié au coronavirus.Le Docteur Alyose Diouf qui donne l’information lors du point de presse traditionnel sur l’évolution de la pandémie au Sénégal, précise qu’il s’agit d’un homme âgé de 88 ans. «Après le décès à domicile d’un homme âgé de 88 ans, le samedi 25 avril à 11 heures dans le district sanitaire de Thiès, les examens effectués sur le corps de l’individu décédé ont révélé qu’il était porteur du Covid-19», a fait savoir le Directeur de Cabinet du ministre de la santé.
Sangalkam, Mbao, Tambacounda, Touba et Mbour : ces localités où les 9 nouveaux cas communautaires ont été découverts
Faisant ce dimanche le point de la situation sur l’évolution de la maladie, le ministère de la santé et de l’action sociale annoncé 9 nouveaux cas issus de la transmission communautaire. Ces derniers d’après le porte-parole du ministère par ailleurs Directeur de cabinet du ministre Abdoulaye Diouf Sarr ont été recensés à Sangalkam avec 01 cas, Mbao 02 cas, Tambacounda 01 cas, Touba 02 et Mbour 03 cas.
Avec la fermeture des frontières : 750 Sénégalais sont bloqués à l’étranger
La fermeture des frontières dans ce contexte marqué par la propagation du coronavirus, n’est pas allée sans conséquence. Car plus de 750 Sénégalais sont bloqués à l’étranger. Ils sont répartis comme suit d’après le Quotidien qui donne l’information : en Europe, ils sont 314, dont 237 en France, 31 au Portugal, 30 en Turquie, 10 en Espagne et 06 en Italie. La deuxième région qui enregistre le plus de ressortissants retenus, reste l’Afrique avec 278. Au Maroc, au-delà des 172 déjà rapatriés par vol spécial, la mission diplomatique fait état de 149 encore bloqués. Le reste se trouve au Togo (28), au Nigéria (46), au Burkina Faso (22), au Bénin (13), au Niger (09) en Mauritanie (8) et au Ghana (3). En Amérique, les ressortissants sénégalais concernés s’élèvent à 50 aux États-Unis, alors qu’ils sont 74 en Asie parmi lesquels 59 aux Émirats Arabes Unis et 15 en Inde.
Touba compte 23 nouveaux cas ce dimanche
Touba a enregistré 23 nouveaux cas positifs, ce dimanche 26 avril. Il s’agit de 21 cas contacts suivis, et de 2 cas communautaires. Les 15 cas sont localisés à Touba et les 8 à Mbacké.
Ramadan et Covid-19 : le message de Macky Sall aux sénégalais
Dans un message sur Twitter, le Président Macky Sall a invité les Sénégalais à la prière en ce début de ramadan marqué la pandémie du Covid-19, cette année.
Aide alimentaire à Grand Dakar : le sous-préfet suspend les opérations de ciblage
Dans un arrêté pris, le 23 avril, Mamadou Mbacké Fall, sous-préfet de Grand-Dakar, a décidé de de suspendre les comités de ciblage dans l’arrondissement de Grand-Dakar pour “non-conformité des termes de référence” et “risque de troubles à l’ordre public”. A la place, “une commission paritaire” sera mise en place dans chaque quartier de la commune pour les opérations de ciblage des ménages vulnérables.
Ramadan : Message de Me Abdoulaye WADE
En ce début du mois de ramadan, je voudrais rendre grâce à Dieu et exprimer mes félicitations à toute la Umma islamique et particulièrement à tous les musulmans et toutes les musulmanes du Sénégal, et les étrangers de notre communauté islamique vivant parmi nous. Cette année 2020 aura la particularité d’être marquée par l’agression sans précédent d’un virus, le covid19, qui a déjà emporté de nombreux membres de notre communauté au Sénégal et dans le monde. Certains d’entre nous sont menacés de ne pas être parmi nous au prochain ramadan. Je vous demande tous de vous engager consciemment et pleinement dans l’offensive mondiale contre le covid-19, de veiller et de faire veiller au strict respect les prescriptions largement diffusées par l’OMS ainsi que les mesures-barrières décidées par le Gouvernement. Je formule, à nouveau, des prières de prompte guérison à nos compatriotes qui sont déjà affectés et à toutes les victimes du Covid-19 dans le monde. Je prie ALLAH, le Tout Puissant d’exaucer tous nos vœux et d’agréer toutes nos dévotions, en ce mois de pénitence, de miséricorde et de solidarité agissante. Que le Miséricordieux veille sur le Sénégal. Dewenety! Abdoulaye Wade.
Ramadan 2020: Voici le « Nafila » du Dimanche 26 avril 2020
Ces prières sont tirées de l’ouvrage « KHOURATOUL AYNI » du Cheikh Chouhaybou MBacké, Ibn Cheikh Ahmadou Bamba Khadimou Rassoul 6 « rakà » avec pour chacun: – fatiha (1 fois) – ina anzalnahou (4 fois) – khoulya ayouhal kafirouna (4 fois)
Décès de Siberou Mboup dit Chuck Berry Chuck Berry Mboup n'est plus.
L'artiste, fidèle compagnon de la diva Kiné Lam depuis plus de 30 ans, s'est éteint dans la nuit du samedi au dimanche. De son vrai nom Siberou Mboup, ce choriste hors pair avait une bonne maîtrise des chants d'où son surnom. Seneweb présente ses condoléances les plus attristées à Kiné Lam, au monde de la culture, à ses proches et alliés.
Coronavirus : Le Sénégal vient d’enregistrer un neuvième décès du au Covid-19
Le Sénégal vient d’enregistrer un neuvième décès. Il s’agit d’une femme âge de 60 ans. Décès survenu ce dimanche à 20h30 à Touba.
9ème décès au Sénégal ; 28 victimes sénégalaises aux Usa
La liste des victimes du coronavirus s’allonge. C’est encore une personne du troisième âge qui est décédé des suites de la maladie. Le ministère de la Santé et de l’Action Sociale a rendu public hier un communiqué pour annoncer le neuvième décès. Il s’agit d’une femme âge de 60 ans à Touba. Elle a rendu l’âme lors de son transfert au centre de traitement des épidémies de Touba hier, vers 20h30. Par ailleurs « L’As » a appris par ailleurs qu’aux États-Unis, le chiffre macabre flambe. On parle de 28 morts dus au covid19.
Un agent du centre hémodialysés testé positif à Tamba
A Tambacounda, il faut craindre le pire parce que le cas communautaire révélé hier par le Ministère de la Santé est un technicien supérieur en service au centre des hémodialysés de l’hôpital régional de Tamba. Polygame, il a travaillé même avant-hier et est donc entré en contact avec des malades du cancer, des amis et des collègues. Jusque-là, la région orientale n’avait que deux foyers situés dans le département de Goudiry : Kanehanebe et Fété Niébé regroupaient plus de 50 cas et progressaient au jour le jour. Avec le cas communautaire, il faut craindre le pire dans cette région où les gens semblent peu se soucier des mesures barrières.
Interdire la circulation des Jakarta
Si le Gouvernement ne met pas un terme à la circulation des deux-roues, notamment des jakarta, la chaîne de transmission du virus ne sera pas rompue de sitôt. Malgré le confinement de Goudiry depuis la découverte d’un cas positif, les populations quittent le département à bord des motos jakarta pour rallier Tamba. Pour tromper la vigilance des gendarmes, certains empruntent les pistes rurales sablonneuses. L’As a appris que certains en font de même et quittent Touba pour rallier d’autres villes à bord des motos. Hier, le gouverneur Baldé a fait cueillir un jeune qui a quitté Touba la veille pour rallier Tamba. Le jeune en question est en quarantaine en attendant les résultats des prélèvements qui seront effectués sur lui. En attendant, la peur gagne la ville où l’on ne sait plus où donner de la tête.
Un agent de la Bicis Kaolack positif
Lentement mais dangereusement, le covid-19 est en train de s’installer dans les régions intérieures du pays. Alors qu’on n’a pas fini d’épiloguer sur le cas positif de Tamba, on apprend qu’un agent de la Bicis de Kaolack a également était testé positif au covid-19 hier. D’après nos sources, il logeait avec un procureur et ralliait chaque semaine Dakar où vit sa famille. C’est dire donc que tous les clients qui ont eu à se rendre à la banque sont des suspects y compris ses voisins au quartier Bongré que sa famille à Dakar. Une véritable bombe sanitaire.
La commande de Macky attendue cette semaine
Le chef de l’Etat croit bien à la solution africaine pour trouver un remède au coronavirus. Après avoir félicité le chef d’Etat malgache, Macky Sall a commandé quelques échantillons. D’après des sources de «L’As», la commande est attendue à Dakar mardi ou mercredi. Pour rappel, le président de Madagascar préconise l’artémisia en tisane comme remède contre le coronavirus. Malgré les réserves de l’Oms, certains y croient. Macky Sall veut le tester pour le Sénégal.
La ferme d’artemisia de Kafountine en rupture de stock
Jadis moins connue, la ferme de Kafountine, qui excelle dans la fabrication de doses à base d’artemisia, connaît la ruée de plusieurs personnes depuis la sortie du Président malgache, Andry Rajoelina qui a vanté les vertus médicinales de cette plante. Celle-ci pousse dans cette partie du département de Bignona. Selon le maire Victor Diatta, un groupe de jeunes, coachés par un résident européen, travaillent dans ce domaine depuis 2016. Selon l’édile de Kafountine, les gens font des commandes depuis l’Europe. Il n’y a plus de stock dans la ferme, selon Victor Diatta qui a émis l’idée de venir en aide aux membres de la ferme qui vendent la dose d’artemisia à 1 000 Fcfa pour le traitement préventif et curatif du paludisme.
L’appel de Me Wade contre le Covid-19
L’ancien président de la République a adressé un message de félicitations, en ce début du mois de Ramadan, à toute la Umma islamique, mais aussi pour sensibiliser sur le covid19. Selon Me Abdoulaye Wade, cette année 2020 aura la particularité d’être marquée par l’agression sans précédent d’un virus, le covid-19, qui a déjà emporté de nombreux membres de notre communauté au Sénégal et dans le monde. A en croire le pape du Sopi, certains d’entre nous sont menacés de ne pas être parmi nous au prochain Ramadan. Ainsi, il demande à tous de s’engager consciemment et pleinement dans l’offensive mondiale contre le Covid-19, de veiller et de faire veiller au strict respect des prescriptions largement diffusées par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) ainsi que les mesures-barrières décidées par le Gouvernement. Me Wade formule des prières de prompte guérison aux compatriotes qui sont déjà affectés et à toutes les victimes du Covid-19 dans le monde.
Moustapha Diop met fin à la polémique autour du masque
Une polémique commençait à enfler avec la publication d’un arrêté interministériel soumettant les masques à un contrôle de qualité. Mais le ministre Moustapha Diop y a mis fin hier dans un communiqué parvenu à «L’As». «Conformément à sa mission de promotion de la qualité, le Ministère du Développement industriel et des Petites et Moyennes Industries a fait élaborer, par l’Association sénégalaise de Normalisation (ASN), une norme sur les masques barrières et une autre sur les gels hydro alcoolisés, pour garantir aux populations des moyens de protection contre le covid-19 qui respectent les exigences de qualité, de confort, de sécurité et de santé requises », lit-on dans ce document qui précise qu’en application du décret n°2002-746 du 19 juillet 2002 relatif à la normalisation et au système de certification de la conformité aux normes, « l’arrêté conjoint n° 009450 du 24 avril 2020 a été pris pour rendre obligatoire la certification de conformité des masques barrières à la marque nationale de conformité « NSQualité Sénégal ». Toutefois, des fabricants de masques ont souhaité l’allégement de la procédure et des modalités de certification des masques barrières, pour pouvoir continuer à participer à l’effort national de lutte contre le coronavirus. c’est donc pourquoi, le ministre en charge du secteur, Moustapha Diop, a décidé de suspendre la mesure. « Tenant compte du contexte particulier où aucun moyen n’est de trop pour freiner la propagation du covid-19, l’application de l’arrêté susmentionné est suspendue jusqu’à nouvel ordre », conclut-il.
Le porte-parole de Médina Baye appelle à vigilance
Après plusieurs semaines de résilience contre la pandémie du Covid-19, la région de Kaolack a enregistré depuis la semaine passée son premier cas de Covid-19. C’est pourquoi le porte-parole de Médina Baye a fait une sortie pour inviter les habitants du Saloum à la vigilance. Pour Cheikh Mahi Cissé, les populations doivent respecter les consignes données par les autorités sanitaires. Il a invité toutes les personnes qui ont les symptômes à se mettre en quarantaine pour ne pas contaminer éventuellement la population.
14 compatriotes provenant de Turquie en quarantaine
Plusieurs Sénégalais en voyage sont victimes de la fermeture de l’espace aérien à cause du Covid-19. Quatorze compatriotes étaient coincés en Turquie. Les autorités qui ont eu écho de leur détresse sont entrées en contact avec leurs homologues turques. Le ministre des Affaires Etrangères et des Sénégalais de l’Extérieur informe du rapatriement de 14 Sénégalais bloqués en Turquie à leur demande. Ils sont arrivés à Dakar samedi à 16h30, par vol N°Tk 595. Amadou Ba renseigne que conformément aux dispositions sanitaires, le ministère de la Santé et de l’Action Sociale a procédé à leur mise en quarantaine obligatoire dans des structures hôtelières de Dakar. Il remercie le Gouvernement de la République de Turquie pour toutes les dispositions prises afin de faciliter ce rapatriement.
Mamadou Talla et la reprise des cours scolaires
Le ministère de l’Education est engagé sur deux fronts. Mamadou Talla et ses services sont dans le combat contre le Covid10 et dans la lutte contre les fakenews. Dans un communiqué parvenu à «L’As», le Directeur de la formation et de la communication indique que des informations faisant état de stratégies de reprise des activités scolaires imputées au ministère de l’Éducation nationale circulent dans certains réseaux sociaux. Le ministre de l’Éducation nationale informe l’opinion nationale et internationale que ces informations n’émanent pas de son département. Mamadou Talla a tenu à rappeler que conformément aux instructions du chef de l’État, les ministères sectoriels en charge de l’éducation travaillent sur la question et informeront officiellement, comme par le passé, de toutes les décisions qui seront retenues sur la question. En attendant, il invite au respect des mesures préventives et rappelle que plusieurs stratégies sont mises en branle, notamment l’initiative apprendre à la maison, avec l’ouverture du Canal Éducation sur la TNT, pour en assurer son effectivité.
Grogne à la cité Mandela
Ça râle de tous bords à la Cité Mandela de Diamaguène Sicap Mbao contre le maire de la localité, Coumba Ndoffène Fall et les autorités préfectorales de l’Arrondissement de Thiaroye. A l’origine, l’encombrement anarchique de la gare des cars rapides et des taxis clandos qui favorise l’insécurité et l’insalubrité. Ces populations menacent même dans les jours à venir de descendre dans les rues si les autorités ne réagissent pas.
Colère cité Marinas
Ulcérés par la présence d’une société de transport de conteneurs de marchandises, les habitants de la Cité Marinas Yarakh ont fait une sortie avec la presse pour dénoncer la nuisance sonore et l’encombrement anarchique. Ces populations de Hann Marinas qui se sentent désemparées demandent aux autorités de prendre leurs responsabilités.
Psychose à Diamaguène
Plus de peur que de mal vendredi dernier à Diamaguène Sicap Mbao. Une personne est subitement tombée en syncope sur la voie publique, à quelques mètres du Centre de santé. Aussitôt alertés par un médecin, les sapeurs-pompiers découvrent qu’il s’agissait d’une femme âgée d’une quarantaine d’années, supposée être atteinte du Covid-19. Et comme à l’accoutumée, les soldats du feu, impuissants face aux restrictions données par les autorités, ont attendu beaucoup de temps pour l’évacuation de la personne infectée dans une structure sanitaire de la place.
La hantise des cas communautaires
Les cas communautaires commencent à inquiéter la banlieue avec la découverte de certains cas au niveau des Communes de Wakhinane-Nimzaat, Golf Sud, Yeumbeul-Sud entre autres. Une situation qui a poussé le maire de Ndiarème Limamou Laye, Mamadou Baidy Sèye, à organiser une journée de nettoiement et de désinfection de ses marchés avant d’appeler ses administrés et les commerçants au respect des mesures barrières édictées par les autorités sanitaires.