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20 juillet 2025
par Abdoulaye Cissé
AUDIO
LA SORTIE MALHEUREUSE DE DIONNE
Qu’est-ce qui a bien pu se passer dans la tête de l'ancien premier ministre pour nier jusqu’à la nationalité sénégalaise de Pape Ibra Kébé ? Ce n’est pas parce que quelqu’un est exclusivement sénégalais qu’il aurait le monopole de l’amour de la patrie
De quoi la sortie de l’ancien premier ministre est-il le nom ?
Bounn Abdallah Dionne qui dénie jusqu’à la nationalité sénégalaise à l’ancien enquêteur de l’OFNAC qui a établi le rapport d’audit sur la gestion de Cheikh Oumar Hann au COUD.
Au-delà de la fourberie de l’ancien chef de gouvernement il faudrait peut-être qu’on commence dès à présent à demander à ceux qui ont des responsabilités publiques de prouver qu’ils n’ont qu’une et une seule nationalité.
Dans le gouvernement déjà, ils seraient peu nombreux à pouvoir dire qu’ils sont exclusivement sénégalais !
On croyait vraiment révolu le temps où l’occident nous envoyait des barbouzes pour semer le chaos dans nos pays pour placer leur pion.
Sérieusement, on pensait que ces choses là appartenaient à l’histoire, et les mercenaires d’alors étaient au moins un toubab. Mais là, le traitre est parmi nous, semble-t-il.
Donc nous en fait, même avec la toute-puissance caractérisée d’un Etat, un blanc peut venir de là-bas, un français venir de sa France, infiltré un service aussi sensible que l’OFNAC, bidouillé un rapport qui tient en haleine tout le pays, et retourner tranquillement chez ses parents Alsaciens en nous laissant nous dépatouiller dans le joyeux bazar qu’il aura créé avec son rapport d’enquête !
Évidemment on ne croit pas un traitre mot de la sentence de l’ancien premier ministre Boun Abdallah Dionne qui se trompe d’époque et de saison. Peut-être qu’il est sorti un peu trop tôt de son hibernation et qu’il est ébloui et étourdi par la lumière qui jaillit des rapports de contrôle des services et établissements publics.
On ne comprend même plus pourquoi tout le monde veut défendre un homme pourtant signalé et rattrapé par toutes les patrouilles : Du président Macky Sall au collègue ministre de l’ancien directeur du COUD, passé depuis ministre de l’enseignement supérieur en passant par le dernier chef du gouvernement.
Sérieusement, qu’est-ce qui a bien pu se passer dans la tête de Boun Abdallah Dione pour nier jusqu’à la nationalité sénégalaise de l’enquêteur Pape Ibra Kébé.
On s’y prend vraiment mal dans la stratégie de jeter le discrédit sur l’auteur du rapport de l’OFNAC sur le COUD, et si c’est le seul argument que les tenants du pouvoir ont trouvé, c’est que l’opération « sauver le soldat Hann » est devenu périlleuse.
Ce débat sur la nationalité d’un sénégalais pourtant bon teint, fut-il binational comme un certain nombre de ministre du gouvernement actuel, est détestable.
On n’a juste envie de faire jurer l’ensemble des membres du gouvernement qu’ils sont exclusivement sénégalais. Car si on suit la logique de Boun Dionne, ce serait grave de confier les finances du sénégal à quelqu’un qui a une double nationalité, le pétrole et nos ressources à quelqu’un qui est Sénégalais et quelque chose d’autre, les affaires étrangères à un Sénégalo-turc, la défense à un Sénégalo-suisse, l’intérieur à un Sénégalo-américain, l’éducation à un Mantais résident du Val fourré, citoyen Français bien sûr . . . On ne parle même pas du plus canadien des membres du gouvernement.
On est d’accord qu’ils sont tous d’abord sénégalais et ce n’est pas parce que quelqu’un est exclusivement sénégalais qu’il aurait le monopole de l’amour de la patrie.
Entre celui qui détourne l’argent public et celui qui met le doigt sur les cas de prévarications de nos ressources, il n’y a même plus débats sur celui qui rend le plus service à nation.
La sortie de l’ancien chef du gouvernement est une insulte au patriotisme de tous ces compatriotes que le monde accueille et s’enorgueilli de pouvoir leur offrir une nationalité qui n’est que sur le papier. Des compatriotes qui ne manquent jamais de hisser très haut le drapeau du sénégal à chaque fois que l’occasion se présente.
Heureusement que demain, tous ces binationaux du gouvernement ne devraient pas pouvoir s’enfuir dans leur deuxième pays sans rendre gorge de l’argent détourné.
La justice internationale passera pour qui croit pouvoir y échapper en se prévalant de la nationalité de son pays d’adoption.
Permettez d’ailleurs que je fasse mon coming out tout de suite : je suis moi-même tri-national : Sénégalais, Gambien et français et je postule pour une 4éme nationalité exotique que je prendrais avec joie et fierté.
Mais croyiez bien que personne n’aime ce pays plus que moi, et j’aime mes autres pays aussi et je n’en trahirais aucun pour l’autre.
Dans un pays où les hommes sont foncièrement polygames sans être injustes avec l’une ou l’autre des épouses, ça doit être facile à comprendre : Il n’y a que Bounn Dionne qui manifestement ignore que c’est bien possible tout ça.
Pardon pape Ibra Kébé, reviens chez toi quand tu veux, personne ne nous fera croire que tu n’es pas des nôtres.
400 LICENCES REMISES AUX PÊCHEURS DE GUET-NDAR
La commission des négociations pour les licences de pêche a remis, lundi, à des pêcheurs de Guet-Ndar, 400 licences leur permettant d’exercer leur activité dans les eaux mauritaniennes.
Saint-Louis, 10 fév. (APS) - La commission des négociations pour les licences de pêche a remis, lundi, à des pêcheurs de Guet-Ndar, 400 licences leur permettant d’exercer leur activité dans les eaux mauritaniennes.
Ils ont reçu le document après avoir signé un engagement pour un respect d’un certain nombre d’obligations relativement au protocole de pêche entre le Sénégal et la Mauritanie.
Des pêcheurs de Guet-Ndar avaient manifesté durant toute la journée de mardi pour réclamer des licences de pêche afin de pouvoir continuer à pêcher dans les eaux mauritaniennes.
Ils avaient brûlé des voitures, les locaux de la SONATEL et de la SENELEC situés en face de leur quartier.
Les protestataires avaient également saccagé les locaux de l’Organisation pour la mise en valeur du fleuve Sénégal (OMVS), ainsi que plusieurs édifices publics.
Selon Abdou Aziz Ly, chef du service régional des pêches et de la surveillance de Saint-Louis, la remise de ces licences fait suite à la convention signée en 2001 entre le Sénégal et la Mauritanie en matière de coopération dans le domaine de la pêche et de l’aquaculture entre les deux Etats.
Selon lui, avant même cette convention, les pêcheurs saint-louisiens avaient toujours pêché dans les eaux mauritaniennes.
Il a expliqué que "la vraie formalisation est venue en 2001 avec la signature de la convention’’.
Depuis lors, ajoute-t-il, chaque année, "l’Etat négocie un protocole avec la partie mauritanienne qui fixe les modalités d’application de cette convention".
Le chef du service régional des pêches rappelle que pour cette année, le protocole de 2018, signé le 2 juillet 2018, est arrivé à terme.
Il a précisé que c’est pour cette raison que le ministre de la Pêche et de l’Economie maritime s’était rendu en Mauritanie pour négocier la prolongation du protocole de 2018 et non pas pour la signature d’un nouveau protocole.
"Les 400 licences sont toutes là, et les difficultés ont été aplanies après que le gouvernement mauritanien a procédé à l’annulation totale de toutes les amendes. Ce qui fait que depuis samedi, on a travaillé pour la remise de ces licences de pêche aux 200 propriétaires d’embarcations, après identification de chaque pirogue", a indiqué Aziz Ly.
Il a signalé que chaque pirogue dispose d’une plaque d’immatriculation, permettant de l’identifier les ayants droit. L’innovation cette fois-ci est que le pêcheur signe obligatoirement la fiche d’engagement, pour disposer de sa licence de pêche, afin de le pousser aux respects des engagements du protocole d’accord signé.
«JE PREFERE LE BRUIT DES HAUT-PARLEURS DES DAHIRAS A CELUI DES CANONS DE L’EXTREMISME»
Le vivre ensemble a de beaux jours devant lui si l’on se fie aux propos de Paul Coréa, vice-président de Présence Chrétienne qui estime qu’ils sont des Sénégalais d’abord avant d’être des chrétiens ou des musulmans
Le Rassemblement Islamique du Sénégal (RIS) a organisé samedi une conférence sur le thème : ‘’Le vivre ensemble à l’épreuve des mondes extrêmes, la voix de l’Islam source de valeurs et d’équilibre‘’. A cette occasion, le sociologue et vice-président de Présence chrétienne se veut clair à l’encontre de certains pourfendeurs de la cohésion religieuse dans le pays. A l’en croire, il préfère de loin le bruit des hauts parleurs des ‘’dahiras’’ (associations religieuses confrériques) à celui des canons de l’extrémisme religieux.
Les oiseaux de mauvais augure qui tenteraient de semer la zizanie entre les religions au Sénégal peuvent déchanter. Le vivre ensemble a de beaux jours devant lui si l’on se fie aux propos de Paul Coréa. Le vice-président de Présence Chrétienne, organisation qui fait partie du Conseil du laïcat, a estimé qu’ils sont des Sénégalais d’abord avant d’être des chrétiens ou des musulmans. Se rappelant une anecdote où des étrangers étaient venus chez lui pour lui demander d’intervenir pour arrêter une association religieuse qui faisait une ‘’dahira ‘’en bas de son immeuble, le sociologue a indiqué qu’il a été sans équivoque dans sa réponse : ‘’C’est ça le Sénégal et je préfère le bruit des haut-parleurs des dahiras à celui des canons de l’extrémisme’’, avait-il servi à ces étrangers qui visiblement méconnaissaient encore les réalités du Sénégal. A l’en croire, il y a des consensus forts sur la question du vivre ensemble au Sénégal qui est bel et bien un acquis comme la laïcité à la sénégalaise. Mais il faut essayer, insiste-t-il, de le consolider tous les jours en dépassant les simples slogans parce que c’est toujours un projet à construire en permanence, et il ne faut pas qu’on dorme sur ces acquis. Donnant l’exemple de ce qui s’est passé avec les élèves expulsés à l’institut Jeanne d’ARC, il a affirmé que c’est révélateur des incompréhensions qui peuvent exister.
Restant toujours dans le même sillage, il pense que des difficultés ne peuvent pas manquer sur ces questions, mais les associations religieuses, toutes obédiences confondues, doivent converger pour lutter par exemple contre la pauvreté, la mal gouvernance ou encore la crise des valeurs.
Abondant dans le même sens, le secrétaire général du cade unitaire de l’Islam au Sénégal, Dr Cheikh Guèye, a estimé que le Sénégal est un pays qui se distingue par la cohésion entre les religions. ‘’Les classements qui sont faits par les centres de recherche mettent le Sénégal dans une position de leader dans le fait que l’Islam occupe une place très importante chez les Sénégalais en général et dans l’exceptionnalité du vivre ensemble sénégalais‘’, révèle Dr Guèye.
Insistant néanmoins sur le renforcement des acquis, le chercheur à Enda pense qu’il faut éviter que les réseaux sociaux deviennent des instruments de division et d’offense entre Sénégalais. ‘’Le vivre ensemble est aujourd’hui menacé par de nouveaux phénomènes et de nouvelles idées comme l’extrémisme violent qui n’est pas simplement la particularité de l’Islam’’, prévient-il.
Pour sa part, le conférencier et président du RIS Cheikh Matar Kébé trouve que l’Islam est une religion qui reconnaît et respecte l’identité de l’autre, donnant l’exemple du Pacte de Médine. ‘’Et le vivre ensemble est une situation qui favorise l’unité car les gens peuvent diverger sur les questions religieuses et être ensemble en vivant dans l’harmonie’’, soutient le célèbre prêcheur qui ajoute, pour attirer l’attention, que le monde est aujourd’hui au cœur du choc des civilisations.
Les conflits, renseigne Pr Kébé, ne vont plus être entre pays mais entre obédiences confessionnelles intolérantes. Signalons que les membres du RIS ont organisé cette conférence en prélude à leur congrès qu’ils comptent organiser les 27, 28 et 29 mars.
Par Cheikh Tidiane DIEYE
SITE DE BANDIA, ENTRE CONTREVERITES ET MANIPULATIONS, LA VERITE DES FAITS
La société les Ciments du Sahel (CDS), a acquis une carrière de 236 ha en forêt classée de Bandia en 2014, dans le cadre du projet d’extension de son unité industrielle, selon les procédures légales et réglementaires en vigueur dans le pays
Suite à des attaques récurrentes à travers différents médias relatives au projet d’autorisation d’ouverture et d’exploitation d’une carrière de calcaire de 236 ha à Bandia au profit des ciments du Sahel, il nous a paru nécessaire de publier cet article, en vue de rétablir la vérité des faits, pour une bonne compréhension de la procédure en cours.
La société les Ciments du Sahel (CDS), a acquis une carrière de 236 ha en forêt classée de Bandia en 2014, dans le cadre du projet d’extension de son unité industrielle, selon les procédures légales et réglementaires en vigueur dans le pays ; L’autorisation d’ouverture et d’exploitation y afférente est naturellement soumise à une étude d’impact environnemental et social (EIES) selon la loi 2001/01 en date du 15 janvier 2001 portant code de l’environnement et son décret d’application N°2001/282 du 12 avril 2001. L’article L48 de ce même code précise que « tout projet de développement ou activité susceptible de porter atteinte à l’environnement…… doit faire l’objet d’une évaluation environnementale ». Plus loin il est précisé que « l’étude d’impact est la procédure qui permet d’examiner les conséquences tant bénéfiques que néfastes, qu’un projet ou programme de développement envisagé aura sur l’environnement et de s’assurer que leurs conséquences sont dûment prises en compte dans la conception du projet ou programme ».
Etant située en forêt classée, donc, dans le domaine classé de l’Etat, un protocole d’accord a été signé avec la Direction des Eaux et Forêt, Chasse et de la Conservation des Sols pour la mise à disposition, au profit de CDS, d’une partie de la forêt classée de Bandia, sur une superficie de 236 ha conformément aux besoins de notre projet d’extension. Ledit protocole précise les conditions de mise à disposition. Donc aucune forme de spoliation foncière ne peut être constatée au détriment des populations. L’évocation de ces dispositions situe donc le débat, au-delà de l’existence ou non d’impacts liés à un projet, qu’ils soient négatifs ou positifs, d’ailleurs. Tout projet de développement comporte des impacts, à coup sûr ! C’est la raison pour laquelle l’Etat a mis en place un dispositif légal et réglementaire auquel est assujetti tout promoteur, afin de soumettre les projets à une évaluation objective et éviter ainsi des dérives, aussi bien en phase ouverture de chantier que pendant l’exploitation.
Par conséquent, le véritable débat n’est pas d’énoncer des impacts, souvent exagérés du reste, mais plutôt de se poser les questions qui suivent : Est-ce que les procédures d’étude d’impact environnemental ont été respectées Le contenu du document d’étude d’impact a-t-il prévu des mesures de prévention ou d’atténuation, voire de compensation ? Dans le cadre de la carrière en question, existe-t-il un plan de gestion environnementale et sociale et un plan de réhabilitation ?
Le promoteur a-t-il prévu des actions allant dans le sens d’appuyer les efforts de développement économique et social local ? En d’autres termes peut-on déclarer tout de go qu’une ressource minière de surcroit stratégique pour l’économie du pays, ne devrait pas être exploitée quand il est possible d’envisager en amont d’un projet d’exploitation, des mesures environnementales et sociales susceptibles d’en assurer une bonne gestion tenant compte des impacts potentiels?
Toutes ces questions ont fait l’objet de réponses claires et documentées, dans l’élaboration de l’étude d’impact environnemental et social, effectuée par un consultant dûment agréé, par les services compétents de l’Etat. Elles ont, par ailleurs été présentées et expliquées, pendant les audiences publiques tenues à Bandia, en juin dernier et décembre dernier, après validation du document d’étude d’impact, par le comité technique. Il faut noter que les audiences publiques se sont bien déroulées puisqu’elles ont permis aux populations d’exprimer leurs préoccupations et aux représentants du promoteur d’apporter les réponses y relatives.
La synthèse des discussions devant être intégrée dans la finalisation du document. L’audience du 26 décembre a conduit à une pré-validation du rapport d’EIES après discussion. Au demeurant, il faut souligner la rigueur des services techniques en charge de l’environnement et des établissements classés qui ont eu la responsabilité de conduire la procédure de l’EIES, en collaboration avec les services techniques et administratifs compétents, dont les Eaux et Forêts (en charge de la gestion de la forêt classée) et les populations, dans le cadre des travaux des comités techniques national ou régional. Une démarche inclusive a permis d’associer toutes les parties prenantes à l’étude des dossiers d’évaluation environnementale ainsi qu’à leur adoption (consultations publiques, réunions du comité technique, audiences publiques).
Toute la procédure d’EIES a été intégralement respectée par les Ciments du Sahel. A ce que l’on sache, ce n’est point un tord que de se conformer aux lois et règlement de ce pays qui ont justement été établis pour gérer des activités susceptibles de générer des impacts pour l’environnement. Le ministère de l’environnement est accusé à tord alors qu’il ne fait que se conformer aux lois et règlements qui régissent ce type d’activité. Où se trouve alors le problème ? Qui en veut aux Ciments du Sahel ? Y aurait-il des gens mal intentionnés tapis dans l’ombre en vue de déstabiliser les Ciments du Sahel ? Ces questions méritent d’être posées d’autant qu’on est allé même jusqu’à imputer à notre cimenterie des impacts négatifs observés dans la zone, au moment où les Ciments du Sahel n’exploitent pas un seul mètre carré de carrière dans la forêt classée de Bandia.
L’Agence Française de Presse (AFP), dans une vidéo transmise par les réseaux sociaux, avec comme acteur principal M Mame Cheikh MGom professeur d’université et natif de la zone, parle d’une vingtaine de mines à ciel ouvert exploitées par les Ciments du Sahel. Il n’en est rien. Alors, pourquoi s’acharne-t-on sur CDS sans parler de ceux qui exploitent effectivement des carrières dans la forêt classée de Bandia? Cela semble relever d’un manque de rigueur dans l’analyse et ne peut détourner les Ciments du Sahel de leur démarche basée sur un respect des préoccupations environnementales et de celles des populations de la zone.
C’est la raison pour laquelle, CDS s’est engagé dans le cadre de la procédure d’étude d’impact environnemental et social, à mettre un accent particulier sur l’appui au développement local dans des activités diverses, comme l’agriculture, l’élevage, le tourisme ainsi que les activités culturelles et l’artisanat : appui à la mise à disposition d’intrants agricoles aux populations locales financement de projets agricoles aux communautés proches du site promotion de la formation pratique agricole appui économiques visant spécialement les femmes à travers les groupements de femmes pour notamment les activités de transformation et conservation de produits agricoles……
A côté de ces mesures, des activités de réhabilitation ont été envisagées entre autres préoccupations environnementales qui ont bien été développées, dans le document D’EIES. A ce sujet, les Ciments du Sahel, ont déjà une expérience importante en matière de réhabilitation de carrière : remise en état en cours à la carrière de calcaire du site de l’usine ; projet de bassins piscicoles à la carrière d’argile de Thicky Tout cela, pour dire que Les Ciments du Sahel, en aucun moment, n’ont failli à leur devoir, dans le cadre des procédures en vigueur. Que dire de la pratique RSE des Ciments du Sahel ? Bien que l’activité industrielle de l’entreprise soit loin d’impacter négativement la vie des populations de Bandia.
Le village étant situé à près de cinq kilomètres du site de l’usine, la mise en œuvre de sa Responsabilité Sociétale d’Entreprise (RSE), à Bandia et à l’échelle de la commune est connue de tous. Depuis 2015, les ciments du Sahel ont octroyé à Bandia Sessène et Bandia Bambara, une centaine de millions investis dans des secteurs aussi importants que l’Education et la santé (fournitures et équipements scolaires, construction de classes, dotation en médicaments). D’autres villages de la commune de Diass bénéficient, sans interruption de ces appuis depuis 2002. Ils se chiffrent à plusieurs dizaines de millions de francs par an, avec une volonté toujours affirmée du PDG d’en faire davantage.
Les populations de Bandia et le conseil municipal de Diass reconnaissent l’appui constant des Ciments du Sahel et l’apprécient à sa juste valeur en tenant compte aussi des offres d’emploi directs et indirects à l’échelle du pays et de la commune mais aussi, que l’avènement des Ciments du Sahel a permis, à notre pays, de mettre un terme à une pénurie chronique de ciment qui a duré pendant plusieurs années, à la grande satisfaction des consommateurs.
Selon le conseil municipal de Diass, « CDS, par ses investissements, est le premier partenaire de la commune ». Que reste t il d’autre ? Sinon que de demander aux parties prenantes de se conformer aux procédures mais surtout de s’entourer de toutes les dispositions idoines, en vue de la mise en œuvre correcte des plans de gestion environnementale et sociale et des plans de réhabilitation. La condition d’un encadrement légal et réglementaire reste toutefois nécessaire telle qu’il en existe dans un pays organisé comme le nôtre qui demeure très préoccupé par les questions environnementales.
Cheikh Tidiane DIEYE
Conseiller en Communication Des Ciments du Sahel
LA COPEOL AU BORD DE LA FAILLITE
Si rien n’est fait, la compagnie nationale de Production des oléagineux (copeol) va déposer le bilan. L’huilerie, qui s’est séparée de 200 agents contractuels pour motif économique, est presque dans l’obligation de licencier des travailleurs permanents
Si rien n’est fait, la compagnie nationale de Production des oléagineux (copeol) va déposer le bilan. L’huilerie, qui s’est séparée de 200 agents contractuels pour motif économique, est presque dans l’obligation de licencier des travailleurs permanents. Selon Ibrahima Diallo de l’intersyndicale des corps gras du Sénégal, les 7 milliards fcfa de dette que l’etat lui doit, ainsi que les arriérés de l’Asprodeb estimés à 4 milliards fcfa ont entraîné l’entreprise dans un profond gouffre.
Qu’est-ce qui peut sauver la Copeol de la faillite? En tout cas, cette huilerie est au bord du précipice, de l’avis du porte-parole de l’intersyndicale des travailleurs des corps gras du Sénégal, Ibrahima Diallo. Asphyxiée par les dettes de l’Etat estimées à 7 milliards Fcfa, les arriérés de paiement de ses contractants de l’Association Sénégalaise pour la Promotion du Développement à la Base du Sénégal (Asprodeb), victime de la concurrence «déloyale» des opérateurs chinois et d’un laisser-aller du gouvernement, la Copeol invoque des raisons économiques pour se séparer de certains travailleurs permanents qui ont travaillé pendant 25 ans dans la boîte. Ce, après que 200 contractuels ont été déjà licenciés. Plus de 1 300 personnes travaillent autour de l’huilerie. Ce sont des chauffeurs, des apprentis, des journaliers, des prestataires de services et des gargotes etc. «Plusieurs familles risquent d’être disloquées parce que la Copeol ne peut pas embaucher des gens à ne rien faire», souligne le porte-parole de l’intersyndicale des corps gras affiliée à la Confédération Nationale des Travailleurs du Sénégal/Force de Changement (Cnts/Fc).
Selon Ibrahima Diallo, cette situation est la conséquence de la mauvaise politique du régime qui, d’après lui, a tardivement réagi en décidant de suspendre les exportations. Malgré les alertes de l’intersyndicale, dénonce-t-il, le gouvernement a laissé des gens écouler des graines sur le marché extérieur avant même l’ouverture officielle de la campagne. «Nous, on achète le kilogramme à 210 Fcfa, plus le frais de transport. Si on calcule le Taux sur la valeur ajoutée (Tva), on se retrouve à plus de 300 Fcfa. Le Chinois qui achète à 300 ou 275 Fcfa ne paie pas de taxes. Il envoie la graine dans son pays pour créer du travail, il génère une plus-value au bénéfice de l’économie de son pays. Nous, nous sommes là à regarder les gens exporter les bonnes graines. Après la circulaire, il ne restait plus de bonnes graines», se plaint Ibrahima Diallo. A ses yeux, le ministre de l’Agriculture, Moussa Baldé, fait un mauvais procès aux opérateurs économiques nationaux et cela ne se justifie. «Il est inadmissible qu’on donne les récoltes à des opérateurs chinois alors que nos camions ne peuvent même pas aller jusqu’au Mali. Au contraire, ce sont les camions venant du Mali qui traversent notre pays. Au Sénégal, il n’y a plus de grands transporteurs qui possèdent un parc automobile, parce qu’ils ne sont pas soutenus. Tout cela concourt à mettre notre économie à terre», fulmine Ibrahima Diallo.
La tête de Moussa Baldé réclamée
Pour Ibrahima Diallo, le ministre de l’Agriculture a montré ses limites et il doit rendre le tablier. «Tous les acteurs, à l’unanimité, demandent le départ du ministre de l’Agriculture. Cela fait 32 ans que je suis dans le secteur, mais je n’ai jamais vu un ministre aussi nul. Il a lamentablement échoué», tonne Ibrahima Diallo. Pour lui, la filière arachidière est victime du fast track. «D’autant qu’à chaque campagne, on a tenu un Conseil interministériel associant tous les acteurs pour s’entendre sur le bon déroulement de la campagne. Ce n’est plus le cas depuis qu’on a supprimé le poste de Premier ministre», déclare le syndicaliste qui estime que le secteur ne peut pas être bien organisé sans concertation avec les producteurs et les techniciens qui connaissent mieux le terrain.
L'intersyndicale réclame les assises de la filière
Les assises de la filière arachidière s’imposent actuellement pour sauver le secteur, d’après l’intersyndicale des corps gras du Sénégal. Selon Ibrahima Diallo et ses camarades, il est impératif de réorganiser le secteur. «Si on n’organise pas les assises de la filière pour revenir au dialogue et à la concertation, la prochaine campagne sera encore hypothéquée», prédit-il
«LA BALLE EST DANS LE CAMP DU PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE»
Invité de l’émission Jury du dimanche (JDD) sur «iRadio», Doudou Wade a indiqué tout simplement que c’est parce que le président de la République n’a pas encore fait ce qu’il devrait faire
Qu’est-ce qui bloque le rapprochement «Wade-Macky» ? Invité de l’émission Jury du dimanche (JDD) sur «iRadio», Doudou Wade a indiqué tout simplement que c’est parce que le président de la République n’a pas encore fait ce qu’il devrait faire. Autrement dit, Macky Sall n’a pas tenu sa promesse de rendre visite à son père en politique, Abdoulaye Wade.
Les retrouvailles entre les Présidents Sall et Wade ont un goût d’inachevé. Aujourd’hui, un flou total entoure le rapprochement hyper médiatisé des deux hommes suite à la médiation de Serigne Mountakha Mbacké. Invité du «Jury du dimanche (JDD)» sur «iRadio», le responsable libéral et ancien président du groupe parlementaire des libéraux et démocrates a voulu lever l’équivoque, tout en épargnant son leader Abdoulaye Wade d’être à l’origine du blocage. Selon Doudou Wade, après la visite du pape du Sopi au palais de la République, le chef de l’Etat avait promis à son tour de rendre visite au patriarche libéral. Ce qui tarde à se faire. «Nous en sommes là. Depuis lors, on attend la suite. Pourquoi il n’y a pas de suite ? Il faut poser la question au Président Macky Sall. Vous avez constaté que le match retour n’a pas eu lieu. La balle est dans le camp du président de la République Macky Sall. Nous constatons ensemble que le président de la République Macky Sall n’a pas encore fait ce qu’il devait faire. C’est lui qui doit recevoir le match retour. Abdoulaye Wade se trouve dans d’excellentes dispositions de le recevoir pour l’intérêt du Sénégal», a déclaré Monsieur Wade. Il précise dans la foulée que la première dame Marième Faye Sall s’est beaucoup souciée des rapports entre le Président Wade et son mari. «Elle a fait des mains et des pieds pour y arriver. Elle a voulu rendre visite au Président Wade. C’était lors d’une fête de Tabaski. La rencontre n’a pas eu lieu parce que quand elle est arrivée, le Président Wade n’était pas informé. Il était dans ses appartements et faisait sa sieste. Il était loin de refuser de la recevoir», renseigne t-il.
Interpellé sur l’absence du PDS au dialogue national, Doudou Wade estime que le Président Macky Sall devrait au moins informer le Président Wade. «Cela n’a pas été fait. Vous pensez que c’était sérieux que le Président Sall puisse prendre un décret et annoncé comme ça la participation de certaines personnes sans en référer à ces personnes-là. Personne ne pouvait faire que j’aille à ce dialogue dans ces conditions», soutient-il. Lors du face-à-face entre Doudou Wade et le «JDD», il a été également question du retour de Karim Wade au bercail. Mais pour le responsable libéral, la réponse est simple. Explications : «Karim Wade ne peut pas rentrer comme ça au Sénégal parce que le moment n’est pas opportun pour qu’il le fasse. Karim Wade n’est pas sorti de ce pays de son propre gré. Dans l’histoire du Sénégal, on n’a jamais vu quelqu’un à qui on a fait un passeport en prison pour le faire sortir. On prend un Sénégalais, on le met sous scellé, on le sort tardivement de la maison, on coupe les WhatsApp et on le déporte. »
Poursuivant, Doudou Wade soutient savoir que «Wade-fils» veut rentrer. «Karim Wade est attendu par les Sénégalais. Il ne rentre pas parce que ce n’est pas encore opportun. Il a été déporté. Vous avez entendu plusieurs fois dire que s’il arrive, on le met en prison», déclare le responsable du PDS. Sur les difficultés que traverse la formation «bleu jaune» et les accusations portées par Oumar Sarr et Cie sur Karim Wade comme étant celui qui les a écartés, Doudou Wade dit ne pas comprendre l’attitude de ces derniers qui ont tenu à créer un courant dans le parti. Alors que, à l’en croire, ils ont toujours dit un «oui» courbé à Karim Wade. «Ils ont porté sa candidature. Ils ont parcouru le Sénégal pour vendre Karim Wade. Ils ont fait une tournée partout. A la radio, à la télévision devant les juridictions, ils ont déclaré : «Karim Wade pas de ‘’A’’ pas de ‘’B’’», affirme-t-il.
«LA PRESIDENTIELLE 2019 A ETE CONFISQUEE»
Revenant par ailleurs sur la Présidentielle de 2019, l’ancien homme fort de l’Assemblée nationale sous Wade affirme qu’il ne fallait pas aller à ces élections parce que les dispositions qui étaient prises faisaient que ces élections étaient déjà gagnées d’avance par Macky Sall. «Et ceux qui sont allés à cette élection sont venus nous dire que nous avions raison. L’élection de février a été confisquée. La Présidentielle 2019 a été confisquée. Tout cela fait que nous sommes dans une situation politique anormale », laisse-t-il entrevoir.
«LA COUR DES COMPTES DOIT EXAMINER LES FONDS POLITIQUES»
Commentant en outre les rapports de la Cour des comptes, Monsieur Wade s’est désolé du fait que le chef de l’Etat ait été très complaisant avec les personnes épinglées. Mieux, il rappelle que le Président Macky Sall avait promis en 2012 qu’une fois au pouvoir, la Cour des comptes allait examiner les comptes de la Présidence de la République, de l’Assemblée nationale et de toutes les autres institutions de la République et que des sanctions seraient prises. «Vous ne savez pas aujourd’hui, sur le montant total de 17 milliards, quels sont les différents compartiments comptables du budget de l’Assemblée nationale. Les fonds politiques sont une partie infime du budget. A la Présidence de la République, il y a plus de 100 milliards de budget y compris les fonds politiques et toutes les rubriques. La Cour des comptes doit examiner les fonds politiques. Il faut que les Sénégalais sachent qu’à la disposition du président de la République, il y a des milliards », encourage-til.
«LES RELATIONS ‘’IDY-WADE’’ N’ONT PAS ETE TOTALEMENT DISSIPEES»
Pour finir, Doudou Wade a jeté quelques mots sur les relations entre Wade et Idrissa Seck pour dire que leurs relations n’ont pas été totalement dissipées. «Il y a encore des choses à se dire. Les deux doivent prendre l’initiative, principalement Idrissa Seck. Je le lui conseille. Lui-même devait pouvoir prendre cette décision d’aller rencontrer Abdoulaye Wade », affirme-t-il ; non sans préciser qu’Idrissa Seck accepte la différence qui accepte aussi le combat et l’affrontement.
IL FAUT TOUJOURS S'INSCRIRE DANS UNE DYNAMIQUE DE CORRECTION
Les conclusions des rapports 2015, 2016 et 2017 de la Cour des comptes continuent de faire débat mais Me Oumar Youm assure que le gouvernement va exploiter les conclusions de la Cour des comptes.
Les conclusions des rapports 2015, 2016 et 2017 de la Cour des comptes continuent de faire débat. Des sociétés publiques et parapubliques ont été épinglées et les enquêteurs ont même recommandé des poursuites judiciaires contre certains responsables.
Me Oumar Youm assure que le gouvernement va exploiter les conclusions de la Cour des comptes. «Un comité a été mise en place par le président de la République, à la Présidence, pour exploiter les recommandations et donner les directives à l’Administration pour qu’on puisse rectifier», a-til indiqué hier en marge de la finale de l’Odcav de Mbour dont il était le parrain.
Mais le ministre des Infrastructures dédramatise : «Un rapport de la Cour des comptes, c’est un rapport qui évalue la mise en œuvre du budget et ne doit pas être considéré comme un rapport qui met à nu la bonne gouvernance. Main tenant, il n’y a jamais d’œuvre parfaite, il faut toujours s’inscrire dans une dynamique de correction et d’amélioration.»
Le responsable de l’Apr de Mbour estime que les rapports des corps de contrôle permettent d’améliorer la gouvernance. «C’est comme ça qu’il faut le comprendre. C’est de simples rapports qui préservent la présomption d’innocence. Il n’y a que la justice qui peut dire qui est responsable et qui ne l’est pas. Pour l’instant, nous sommes en état de surveillance, nous considérons que c’est un rapport et le gou
vernement, de bonne foi, l’examinera pour parfaire notre gouvernance», a déclaré Me Youm.
CHEIKH BAMBA DIEYE OUVRE SA BRÈCHE
Le leader du Fsd-Bj semble minimiser les dégâts qui se limitent à «quelques voitures cassées et des bureaux brûlés» et dénonce ces «donneurs de leçons» qui ne se sont jamais prononcés «quand les jeunes de Guet Ndar sont tués par la brèche».
Cheikh Bamba Dièye est dans tous ses états. A Thiès, dans le cadre d’une conférence initiée par le Centre pour l’éducation à la citoyenneté (Cec), l’ancien maire de Saint-Louis s’est prononcé sur les violentes manifestations à Guet-Ndar, mardi dernier. Et il semble minimiser les dégâts qui se limitent à «quelques voitures cassées et des bureaux brûlés». Le leader du Fsd-Bj dénonce ces «donneurs de leçons» qui ne se sont jamais prononcés «quand les jeunes de Guet Ndar sont tués par la brèche».
Le climat social à SaintLouis, votre ville, est très agité avec les violentes manifestations des pê cheurs de Guet-Ndar. Et beau coup ont dénoncé la destruction de biens publics et même privés. Quel est votre avis sur cette question ?
Je pense qu’il faudrait que les gens sachent raison garder. Il faut arrêter ! Quand les gens meurent, personne ne se prononce sur la question. Depuis 2003, c’est 450 Guet-ndariens qui sont morts sur la brèche, et personne ne s’est ému de cette situation-là. Alors, les donneurs de leçons, on n’en a que faire. Il y a une souffrance qui est beaucoup plus importante que les quelques voitures qui ont été cassées ou des bureaux brûlés.
La réalité est que la poudrière, Guet-Ndar, avale chaque année des dizaines et des dizaines de citoyens de ce pays. La réalité est que l’avancée de la mer fait un désastre sur tout le littoral de la Langue de Barbarie. La réalité est que nous avons un problème : des gens sont tués, des pirogues sont arraisonnées, le matériel et l’investissement perdus.
Il y a des escrocs qui sont dans le système qui se nourrissent de la léthargie de l’Etat et de sa disparition sur le cadre de ce qu’il faut faire par rapport au gouvernement mauritanien pour traiter d’Etat à Etat et traiter de manière responsable. Alors, Guet-Ndar n’a besoin de recevoir de leçons de personne et nous n’en recevrons de personne. Nous savons ce que les Dakarois font quand ils sont mécontents. Qu’est-ce que les Dakarois feraient de Dakar si 450 Dakarois étaient tués et de manière gratuite ? De même que les populations thiessoises.
La Langue de Barbarie a besoin de 150 milliards de francs Cfa. Tous ces donneurs de leçons n’ont jamais rien fait pour régler ce problème-là. Quand le président de la République est capable d’aller à Londres et d’emprunter 156 milliards de F Cfa pour construire un stade de plus pour Dakar, après Dakar Arena, Demba Diop et Léopold Sédar Senghor, nous pensons que nous aussi nous sommes des citoyens de ce pays et nous avons besoin que la brèche soit stabilisée. Nous n’avons plus besoin d’être du bétail électoral que l’on va utiliser lorsqu’on a besoin de nos cartes pour nous mentir et nous escroquer.
En 2014, l’Etat du Sénégal avait dit qu’il va stabiliser la brèche. Depuis, rien ! Comment est-ce qu’un Etat qui nous ment de manière aussi éhontée depuis 2014 peut-il aujourd’hui nous donner des leçons pour dire que nous sommes des sauvages ?
Mais nous défendons notre droit à la vie. Guet-Ndar défend son droit à être membre de la collectivité nationale et à recevoir de ce qui lui revient de droit. Quand le gouvernement dépense chaque année plus de 4 mille milliards, cela fait plus de 30 mille milliards qui ont été dépensés sans que nos enfants soient pris en compte. Pendant ce temps nous mourons à GuetNdar.
Pendant ce temps on a emprunté 800 milliards pour les mettre dans un Train express régional qui ne nous sert absolument à rien du tout. 300 milliards ont été dépensés dans le Brt, 100 milliards pour l’élargissement de la Vdn, pour Dakar. C’est quoi ce parti-pris ? C’est quoi ces donneurs de leçons et ces gens qui veulent nous faire croire que nous n’avons pas le droit de revendiquer ?
Mais vous semblez encourager la violence ?
Je n’encourage rien. J’encou rage le droit légitime des cito yens à se battre pour avoir le droit à la vie. Vous me parlez de casse, moi je vous parle du droit à la vie. Non, je ne fais l’apologie de rien du tout. Je réclame le droit élémentaire du citoyen à être protégé par l’Etat. Nous n’avons pas besoin de leçons à ce niveau-là. Ne cherchons pas de faux-fuyants et de leurres. Ciblons la source du mal. Je n’ai pas de soucis à me faire par rapport à la route et par rapport aux pierres. Je me préoccupe des 450 jeunes qui ont été tués à SaintLouis et sur lesquels personne ne dit quelque chose.
Une trentaine de jeunes ont été interpellés et placés sous mandat de dépôt, parmi eux 12 mineurs et 4 pêcheurs…(Il coupe)
C’est dommage et c’est triste. Ils vont chercher des bouc-émissaires, des gens qui vont payer pour les autres. Est-ce que c’est cela que nous attendons ?
La menace est sur la brèche qui tue chaque année plus d’une dizaine de jeunes et qui continue de tuer au moment où nous parlons. Estce que notre véritable préoccupation devra être d’aller trouver un berger qui se pavanait sur l’Île de Saint-Louis, faute d’avoir attrapé un jeune Guet-ndarien, pour l’amener au Tribunal ? C’est cela l’idée de la justice ? C’est cela la manière de traiter les vrais problèmes ?
La question des licences n’est encore pas définitivement réglée et le Sénégal va devenir un pays pétrolier. Que préconisez-vous pour que les relations entre Saint
Louis et la Mauritanie soient définitivement apaisées ? La réalité est simple. Vous avez listé les quatre échelons de la poudrière qui est Guet-Ndar. Relevant de ce qui nous concerne avec la Mauritanie, l’Etat du Sénégal doit traiter d’Etat en Etat comme le fait l’Union européenne avec la Mauritanie. Il faut que l’Etat du Sénégal demande à la Mauritanie combien ça coûte pour nous d’aller pêcher.
Relevant maintenant du littoral et de l’avancée de la mer, nous avons besoin de 150 milliards de francs Cfa pour stabiliser la brèche mais également une zone tampon et une routedigue pour prévenir et sécuriser les 100 mille personnes qui sont sur la Langue de Barbarie.
Pour ce qui est de l’exploitation gazière, je pense qu’aujourd’hui lorsqu’il s’agira d’exploiter le gaz à Saint-Louis, les pêcheurs vont avoir énormément de problèmes. Les zones qui étaient réservées à la pêche seront interdites avec l’exploitation du gaz. Et on ne fait rien et on ne dit rien sur ces questions essentielles.
Dakar, 10 fév (APS) - Les quotidiens parvenus lundi à l’APS traitent de plusieurs sujets, parmi lesquels une affaire de trafic présumé de visas dans laquelle est cité le Djolof Band, groupe de la chanteuse sénégalaise Viviane Chidid.
"Djolof Trafic Band", affiche à ce sujet le quotidien Kritik’, selon lequel aucun artiste n’est épargné par ce virus qui enrichit plus vite que le talent’’, à savoir le trafic de visas.
"Un visa à 2,3 millions" CFA "sans frais, bien tentant pour certains artistes qui ne voient même pas la queue du diable. Entre festivals et tournées, le spectacle du trafic de visas empoisonne le milieu musical et plusieurs profils y tirent leur compte", analyse Kritik’.
Le journal souligne que cette affaire "n’a pas encore livré tous ses secrets", et "pourrait connaître de nouveaux rebondissements", selon Le Quotidien.
"Placés en garde-à-vue à la Section de recherches de la gendarmerie à Colobane, Djidiack Diouf", présenté comme le manager de Viviane Chidid, ainsi que ses supposés complices, "pourraient être déférés dans les prochaines heures", insiste Le Quotidien.
Et d’ajouter que Viviane Ndour, en ce qui la concerne, "a tenu à tirer son affaire au clair, en lavant en même temps son honneur". Elle dit avoir porté plainte, la balle restant à l’en croire dans le camp de la justice.
"Viviane et Coumba Gawlo s’en lavent les mains", indique Vox Populi, Libération notant que "contrairement à ce qu’on pourrait croire, ce dernier [Djidiack] n’est pas le cerveau de cette rocambolesque affaire mais bien Petit Mbaye qui se disait promoteur de spectacle".
L’Observateur fait observer que cette affaire est en tout cas "gérée dans la plus grande confidentialité par les enquêteurs de la section de recherches" de la gendarmerie.
Une autre affaire en exergue concerne des "pratiques sexuelles sataniques" dans une école coranique de Ouakam (Dakar), dont le maître "violait ses élèves filles et garçons, depuis plus de 20 ans", rapporte Enquête.
"Il contraignait les apprenants à des actes sexuels entre eux", indique le même journal, qui ajoute que l’ONG Jamra "exige une application rigoureuse de la loi" à son encontre. Kritik’ annonce à ce sujet que le maître coranique en question fera face au juge, ce lundi matin.
L’As s’intéresse à la campagne de commercialisation de l’arachide et annonce que si rien n’est fait, la compagnie nationale de production des oléagineux (COPEOL) va déposer le bilan.
Le quotidien rapporte que cette huilerie s’est déjà "séparée de 200 agents contractuels pour motif économique" et se trouve "presque dans l’obligation de licencier des travailleurs permanents".
De toutes les manières, les acteurs de l’arachide "restent sur leur faim", affirme le journal Sud Quotidien, selon lequel la décision du gouvernement de suspendre les exportations de graines d’arachide "jusqu’à nouvel ordre est encore loin de résoudre les problèmes (...)" du secteur dans le cadre de la campagne de commercialisation.
"Car, au-delà même de la question liée à la mobilisation des semences pour la prochaine année agricole qui est aujourd’hui difficile à solutionner, la plupart des acteurs de la filière pensent que l’arachide est devenue une denrée rare ou quasiment introuvable dans les greniers des producteurs, encore moins sur le marché local", écrit Sud Quotidien.
Le journal en conclut que cette mesure "est donc jugée tardive par la plupart des acteurs de la filière arachidière. Certains huiliers la qualifient même de médecin après la mort".
Le Soleil fait sa Une sur l’appel de l’ambassadeur de la Chine au Sénégal, demandant aux parents des étudiants sénégalais de Wuhan, épicentre de l’épidémie de Coronavirus, de ne pas céder "à la panique".
"Les treize étudiants sénégalais sont en bonne santé, la façon la plus sûre pour les étrangers à Wuhan, c’est de rester sur place", a dit Zhang Xun, saluant "la posture" du président sénégalais Macky Sall et assurant que "le professionnalisme et le sens des responsabilités du gouvernement sénégalais ont touché la Chine, son président et les Chinois".
LA CEDEAO DONNE 6 JOURS A LA GUINEE-BISSAU POUR REGLER LE CONTENTIEUX ELECTORAL
La Cédéao a accordé, ce dimanche 9 février, un court délai jusqu’au 15 février
La Cédéao a accordé, ce dimanche 9 février, un court délai jusqu’au 15 février pour que la justice bissau-guinéenne règle le contentieux électoral.
Le candidat du PAIGC, le parti au pouvoir, Domingos Simões Pereira, a soumis cette semaine, un nouveau recours devant la Cour Suprême de Guinée-Bissau demandant l’annulation des élections qui se sont tenues le 29 décembre dernier. La Commission électorale ayant réitéré la victoire du candidat de l’opposition, Umaro Sissoco Embalo.
La Cédéao, Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest, s’était réunie en sommet extraordinaire de chefs d’État et de gouvernement à Addis-Abeba, en marge du sommet de l’Union africaine pour débattre, précisément, de la situation politique en Guinée-Bissau. La réunion présidée par le chef d’État nigérien, Mahamadou Issoufou, président en exercice du bloc régional, a également compté sur la présence du Premier ministre bissau-guinéen, Aristides Gomes.
« Ça va nous permettre d’avancer »
Pour l’Ivoirien Jean-Claude Kassi Brou, président de la commission de la Cédéao, « les chefs d’État ont longuement examiné cette question. Ils ont donc demandé à ce que la Cour Suprême examine cette question conformément aux dispositions constitutionnelles de la Guinée-Bissau et que cela soit fait dans un délai maximum, donc la date fixée c’est le 15 février 2020. Donc on a donné un délai à la Cour Suprême pour vraiment vider cette question ».
Le délai est donc de six jours « puisque les recours sont déjà au niveau de la Cour Suprême », explique Jean-Claude Kassi Brou. « Nous pensons qu’avec cette décision des chefs d’État, ça va nous permettre d’avancer, parce que l’objectif c’est d’arriver rapidement à la normalisation institutionnelle et politique de la Guinée-Bissau », rajoute-t-il.