La Cédéao a accordé, ce dimanche 9 février, un court délai jusqu’au 15 février pour que la justice bissau-guinéenne règle le contentieux électoral.
Le candidat du PAIGC, le parti au pouvoir, Domingos Simões Pereira, a soumis cette semaine, un nouveau recours devant la Cour Suprême de Guinée-Bissau demandant l’annulation des élections qui se sont tenues le 29 décembre dernier. La Commission électorale ayant réitéré la victoire du candidat de l’opposition, Umaro Sissoco Embalo.
La Cédéao, Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest, s’était réunie en sommet extraordinaire de chefs d’État et de gouvernement à Addis-Abeba, en marge du sommet de l’Union africaine pour débattre, précisément, de la situation politique en Guinée-Bissau. La réunion présidée par le chef d’État nigérien, Mahamadou Issoufou, président en exercice du bloc régional, a également compté sur la présence du Premier ministre bissau-guinéen, Aristides Gomes.
« Ça va nous permettre d’avancer »
Pour l’Ivoirien Jean-Claude Kassi Brou, président de la commission de la Cédéao, « les chefs d’État ont longuement examiné cette question. Ils ont donc demandé à ce que la Cour Suprême examine cette question conformément aux dispositions constitutionnelles de la Guinée-Bissau et que cela soit fait dans un délai maximum, donc la date fixée c’est le 15 février 2020. Donc on a donné un délai à la Cour Suprême pour vraiment vider cette question ».
Le délai est donc de six jours « puisque les recours sont déjà au niveau de la Cour Suprême », explique Jean-Claude Kassi Brou. « Nous pensons qu’avec cette décision des chefs d’État, ça va nous permettre d’avancer, parce que l’objectif c’est d’arriver rapidement à la normalisation institutionnelle et politique de la Guinée-Bissau », rajoute-t-il.
LES ACTEURS RESTENT SUR LEUR FAIM
La décision du gouvernement du Sénégal de suspendre les exportations de graines d’arachide jusqu’à nouvel ordre est encore loin de résoudre les problèmes des acteurs de la filière arachidière pour cette présente campagne de commercialisation
La décision du gouvernement du Sénégal de suspendre les exportations de graines d’arachide jusqu’à nouvel ordre est encore loin de résoudre les problèmes des acteurs de la filière arachidière pour cette présente campagne de commercialisation. Car, au-delà même de la question liée à la mobilisation de semences pour la prochaine année agricole qui est aujourd’hui difficile à solutionner, la plupart des acteurs de la filière pensent que l’arachide est devenue une denrée rare ou quasiment introuvable dans les greniers des producteurs, encore moins sur le marché local. Cette mesure est donc jugée tardive par la plupart des acteurs de la filière arachide. Certains huiliers la qualifient même de médecin après la mort.
KAOLACK : Une mesure encore loin de résoudre le problème de la collecte au niveau local
La décision du gouvernement de suspendre les exportations de graines d’arachide, malgré qu’elle soit saluée par les entreprises huilières, opérateurs privés, stockeurs, transporteurs et autres acteurs de la filière au plan local, est encore loin de résoudre certaines incertitudes liées à la mobilisation du reste de production arachidière de cette année. Car au-delà même de la question de mobilisation des semences pour la prochaine année agricole qui est aujourd’hui difficile à répondre, la plupart des acteurs de la filière pensent que l’arachide est devenue une denrée rare quasiment introuvable dans les greniers des producteurs encore moins sur le marché local. Un fait qui témoigne encore une fois que le chiffre de plus d’un millier de tonnes annoncé cette année pour quantifier la production arachidière n’est pas du tout exact et laisse encore des doutes dans le monde paysan et partout au sein des milieux d’acteurs de la filière. La raison ! Le marché de l’exportation n’a pas dépassé cette année le cap de 400.000 tonnes et l’on commence déjà à se lamenter à cause de la rareté des graines. D’après certaines sources d’ailleurs, la Compagnie de production des Oléagineux (Copéol) s’est retrouvée dans l’obligation d’affecter les 2000 tonnes qu’elle gardait dans ses magasins à un contractant. Et ceci sous prétexte qu’elle ne va jamais allumer ses machines et gaspiller ses énergies pour une production aussi dérisoire qui ne va rien lui coûter. En somme, une situation qui ne donnerait aucune possibilité aux entreprises huilières d’atteindre leurs prévisions de cette année, malgré leurs récentes décisions de les réduire au dernier moment à cause des innombrables difficultés qu’elles ont traversées tout au long de ces cinq (5) dernières semaines de campagne. Chez les opérateurs, la déception est quasi générale, car la plupart d’entre eux qui étaient en contrat avec les producteurs ont perdu les semences et intrants qu’ils avaient offerts sous caution d’être privilégiés le moment venu des ventes. Les producteurs ont plutôt préféré leur tourner le dos et commercialiser leurs produits sur le marché qui proposait le prix le plus rémunéré.
Le peu de graines restant, entre les mains des gros operateurs
Pour les opérateurs de Kaolack, le fait de retrouver de nouveaux stocks d’arachide dans le monde rural ressort de l’utopie. En tout cas, pas au niveau des producteurs qui ont tout vendu. C’est dans certains cas qu’on trouve un producteur avec de l’arachide qui n’est pas souvent destiné à la spéculation, mais plutôt aux réserves de semences. C’est surtout dans les greniers des gros opérateurs qu’on parvient aujourd’hui à dénicher de l’arachide. Le peu de graines qui est présentement sur le marché provient de ces cachettes, car compte tenu de leur importance, et la forte canicule qui règne en maître dans la région, ces opérateurs ne veulent point accuser les pertes en gardant cette marchandise avec tout ce que cela recommande comme mesure de protection. Ils optent ainsi à la mettre sur le marché moyennant parfois des bénéfices considérables.
Le paiement de la facture de 60 milliards due lors de la précédente campagne réclamé
Dans le but de rectifier le tir et résoudre de manière stratégique la question de mobilisation des semences qui inquiète de plus en plus, les opérateurs privés réclament l’enveloppe de 60 Milliards représentant la facture que l’Etat leur doit la saison passée. Pas disent-ils pour leur intérêt personnel, mais pour arriver à mettre à la disposition des opérateurs les moyens nécessaires d’accroître les 40.000 tonnes de semences acquises difficilement lors de la campagne. Pour un objectif de 75.000 tonnes, c’est seulement en renforçant le pouvoir d’achat des opérateurs que l’Etat pourrait parvenir à la mobilisation de ce patrimoine national. Puisque, du côté des huiliers, on est plutôt comblé par les matières premières qu’on tarde à mobiliser, les opérateurs privés pensent que même avec une partie de cet argent, le Sénégal pourrait oublier ce débat et parvenir à ses besoins en termes de semence.
ZIGUINCHOR : «Du médecin après la mort», selon les Huiliers
La décision du gouvernement de suspendre les exportations d’arachide est perçue par les huiliers de Ziguinchor comme du « médecin après la mort ». Ces derniers estiment que c’est une décision prise très tard par les autorités qui ont laissé faire. « Aujourd’hui, toutes les bonnes graines ont été vendues aux exportateurs étrangers qui ont fait le tri des graines avant de laisser la mauvaise qualité sur place. Et ce sont ces graines à la qualité douteuse que nous allons prendre car tout a été vendu », se désolent les travailleurs de l’usine Sonacos que nous avons rencontrés.
Les exportations ont de fait largement pris le dessus sur la collecte locale. En atteste la faible quantité de graines collectées par la Sonacos depuis le début de la campagne. Un peu plus de 3000 tonnes seulement ont été collectées sur les objectifs de 45.000 tonnes assignées à l’usine de Ziguinchor. Des objectifs qui ont été largement revus à la baisse si l’on en croit les responsables locaux du syndicat des oléagineux qui ont toujours décrié les exportations des graines. Les Opérateurs Privés Stockeurs de Ziguinchor eux sont d’avis que cette mesure est juste prise pour soulager la Sonacos et qu’en aucun cas, elle ne peut combler le gap de quantité d’arachide perdue par les huiliers cette année .La récente visite en catimini du Directeur General de la SONACOS Modou Diagne FADA la semaine dernière, à Ziguinchor, n’a pas permis de lever les écueils de cette campagne de commercialisation arachidière que les acteurs de la filière ont fini de qualifier de pure catastrophe pour cette année.
DIOURBEL : Une mesure jugée tardive par les acteurs de cette filière
La mesure prise par le gouvernement du Sénégal de geler les exportations de l’arachide a été faiblement ressentie dans la collecte de l’arachide au niveau des huiliers. On pouvait rester toute une journée sans recevoir un camion. Aujourd’hui, 2 à 3 camions sont arrivés au niveau de l’unité industrielle de la Sonacos Sa de Diourbel. Pour les huiliers, cette mesure a été tardivement prise par l’Etat. Il y a au total un peu près de 3 000 tonnes graines d’arachide qui ont été collectées par la Sonacos Sa de Diourbel sur une prévision de 30 000 tonnes.
Par contre, les producteurs agricoles ont poussé un ouf de soulagement cette année car le Kg d’arachide de coques a atteint 275 frs à 300 frs. Babacar Ndiaye, un paysan de la localité de Thiandigue dans la commune de Toure Mbonde explique : « nous avons passé une bonne campagne de commercialisation. Nous avons été surpris car on ne croyait qu’on allait avoir une production arachidière. Mais Dieu merci, nous avons trituré, vendu nos graines moyennant 275 frs à 300 frs. Mais cela risque d’être compliqué pour nous, paysans, parce que nous aurons plus tard un besoin de semences». Les opérateurs estiment que l’Etat a mis la charrue avant les bœufs. Il fallait collecter d’abord les semences, puis les graines destinées à l’huilerie avant d’ouvrir le marché sénégalais aux exportateurs de graines. La menace de licenciement des saisonniers mais aussi des permanents plane au niveau de la Sonacos.
HABIB THIAM, PRESIDENT DU COPEGA SUR LE GEL DE L’EXPORTATION DE L’ARACHIDE : «Cela n’impactera aucunement le bon déroulement de la campagne ...»
Le gouvernement du Sénégal a décidé de suspendre les exportations de graines d’arachide afin de sécuriser la reconstitution du capital semencier du Sénégal et de faciliter l’approvisionnement des huileries locales. Selon le président du Collectif des producteurs exportateurs de graines d’arachide (Copega), Habib Thiam, cette mesure qui a été prise d’une manière consensuelle n’impactera aucunement le bon déroulement de la campagne de commercialisation qui a déjà connu un succès.
La suspension a été un consensus. C’était d’un commun accord avec le ministère de l’Agriculture. Chaque année, arrivé à un certain niveau d’exportation, on opère à une suspension pour permettre la préservation des semences. Cette année, la particularité, c’est qu’on l’a fait un peu plus tôt. Mais il y a une autre particularité, c’est de permettre aux exportateurs de finir leurs encours. On l’a suspendu mais il y a eu des dérogations pour certains exportateurs qu’on a identifiés avec leur poids. C’est pour cela que certains continuent à charger, parce qu’il y avait la congestion au port avec la grève des transporteurs mais aussi avec le manque de conteneurs. Le Ministre avec sa compréhension a décidé de donner des dérogations. Cela n’impactera aucunement le bon déroulement de la campagne qui a enregistré un succès. On n’a pas entendu cette année les producteurs se plaindre. Ils ont vendu à des prix record. Je pense que le succès d’une campagne de commercialisation repose sur la satisfaction du producteur. Les autres acteurs font partie des maillons secondaires de la filière. Le premier élément, c’est le producteur. S’il est satisfait, la campagne a réussi.
Une commercialisation obéit à un certains normes. Il y a un prix-plancher qui est fixé, le marché obéit à un autre prix. Si on veut s’activer dans une campagne de commercialisation, il faut s’aligner au prix. Les huiliers ne se sont pas alignés au prix et ils demandent qu’on ferme les exportations qui sont essentielles. Je pense qu’ils auraient dû acheter au même prix que les exportateurs. S’ils l’avaient fait quand même, ils n’auraient pas à licencier des employés qui sont temporaires. Il ne faudrait pas que les gens trouvent comme alibi le manque de graines. Puisque les graines étaient là. Il faut que les gens sachent raison garder au moins parce que ça, c’est une libéralisation. La loi la plus élémentaire en termes de business, c’est la loi de l’offre et de la demande. Les années précédentes, se sont les exportations qui ont sauvé la campagne. Et si on se trouve dans une situation de surproduction et que la capacité de de trituration des usines dépasse même pas 300 mille tonnes, qu’est-ce qu’on va faire avec le reste ? On demande juste d’organiser. Oui on doit organiser parce que les huiliers sont des maillons essentiels de la filière ».
DES EXPERTS DE L’OMS EN ROUTE POUR LA CHINE OU LE CORONAVIRUS A FAIT PLUS DE 900 MORTS
Le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, s’était rendu à Pékin fin janvier pour s’entretenir avec le président Xi Jinping et des ministres chinois, et était revenu avec un accord des autorités quant à l’envoi d’une mission internationale
Le bilan du nouveau coronavirus est passé, lundi, à 908 morts en Chine et plus de 40 000 cas de contamination. Une équipe d’une quinzaine d’experts de l’OMS, dirigée par Bruce Aylward, vétéran ayant travaillé sur d’autres urgences sanitaires, est en route pour Pékin.
Une équipe d’experts internationaux placée sous l’égide de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) s’est envolée pour Pékin afin d’enquêter sur l’épidémie de coronavirus en Chine, où le bilan a atteint, lundi 10 février, 908 morts et plus de 40 000 cas de contamination.
Le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, s’était rendu à Pékin fin janvier pour s’entretenir avec le président Xi Jinping et des ministres chinois, et était revenu avec un accord des autorités quant à l’envoi d’une mission internationale sur le terrain. Il a toutefois fallu près de deux semaines pour obtenir le feu vert du gouvernement sur la composition de l’équipe d’une quinzaine de personnes dirigée par l’épidémiologiste canadien Bruce Aylward
Plus de 40 000 cas
L’épidémie a causé 97 décès supplémentaires dimanche en Chine continentale, ont annoncé lundi les autorités sanitaires chinoises, ce qui porte à 908 le nombre de cas mortels dans le pays.
Dans un communiqué, la Commission nationale de la santé a ajouté que 3 062 cas de contamination ont été recensés au cours de la journée de dimanche, portant à 40 171 le nombre de patients infectés par le virus en Chine. Dans la seule province de Hubei, épicentre de l’épidémie qui a démarré en décembre sur un marché de la ville de Wuhan, le nombre de décès a augmenté de 91 dimanche, faisant grimper le bilan total à 871 morts.
Depuis dimanche, le bilan du coronavirus 2019-nCoV a dépassé celui de l’épidémie du Sras (Syndrome respiratoire aigu sévère) qui était apparue dans le pays et s’était propagée à travers le monde en 2002-2003 faisant 774 morts
« Sursaut » possible
Selon l’OMS, qui a qualifié l’épidémie d’urgence de santé publique de portée internationale le 30 janvier, le nombre de contaminations relevées quotidiennement en Chine se stabilise, mais il est trop tôt pour conclure que le phénomène a dépassé son pic. Pour le spécialiste américain Ian Lipkin, de l’Université Columbia, l’épidémie pourrait atteindre un pic dans les deux semaines, avant de refluer nettement – même si un « sursaut » est possible lorsque les gens reprendront massivement le travail.
La Banque centrale chinoise a annoncé débloquer 300 milliards de yuans (43 milliards de dollars) la semaine prochaine pour aider les entreprises impliquées dans la lutte contre l’épidémie, qui continue à se propager dans le monde.
L’épidémie se propage
Quelque 330 cas de contamination ont été recensés, répartis dans 27 pays et régions. Pour l’heure, seuls deux cas mortels du coronavirus 2019-nCoV ont été signalés hors de la Chine continentale, à Hong Kong et aux Philippines. Un Américain âgé de 60 ans infecté par le virus et un Japonais d’une soixante d’années sont par ailleurs morts à Wuhan.
En France, les tests effectués sur près d’une cinquantaine de personnes dans la commune savoyarde des Contamines-Montjoie, où cinq cas de coronavirus ont été détectés, se sont révélés négatifs, a déclaré dimanche le directeur général de la Santé, Jérôme Salomon. Au total, une centaine de tests ont ou vont être faits dans cette station de ski de Haute-Savoie, selon la ministre française de la Santé, Agnès Buzyn, qui s’est rendue sur place.
D’autres cas ont été, ces dernières 48 heures, signalés dans d’autres pays comme la Grande-Bretagne et l’Espagne où ont été respectivement annoncées dimanche une quatrième personne et une deuxième personne contaminées.
LA DIMENSION DE RASSEMBLEUR D’ALIOUNE DIOP MIS EN EXERGUE
Les actes du colloque international «50 ans après Vatican II (1962–1965). L’Afrique et l’héritage d’Alioune Diop : le dialogue des religions et les défis du temps présent», tenu à Dakar, 26 - 29 janvier 2016 ont été présentés ce samedi 8 février.
Les actes du colloque international «50 ans après Vatican II (1962–1965). L’Afrique et l’héritage d’Alioune Diop : le dialogue des religions et les défis du temps présent», tenu à Dakar, 26 - 29 janvier 2016 ont été présentés ce samedi 8 février. Lors de cette rencontre, plusieurs personnalités ont pris la parole pour saluer le travail important accompli par Alioune Diop.
Le Comité scientifique du colloque international «50 ans après Vatican II (1962 – 1965). L’Afrique et l’héritage d’Alioune Diop : le dialogue des religions et les défis du temps présent», tenu à Dakar, 26-29 janvier 2016 a procédé ce samedi 8 février à la présentation des actes de ce colloque.
Tenue dans un hôtel de la place, cette cérémonie de présentation a enregistré la présence de plusieurs autorités de l’Église dont Monseigneur Michaël W. Banach, Nonce apostolique, l’ancien Archevêque de Dakar, Théodore Adrien Cardinal Sarr et son successeur, monseigneur Benjamin Ndiaye. À leurs côtés, il y’avait aussi des autorités politiques et des universitaires parmi lesquelles, on peut citer entre autres, le doyen Abdoulaye Elimane Kane, Professeur de philosophie à l’UCAD et ancien Ministre de la Culture, sa collègue professeur d’histoire, Penda Mbow, ministre conseiller à la présidence de la République, Khalifa Ababacar Sall, ancien maire de Dakar, Mme Marie-Aïda Diop Wane, fille d’Alioune Diop, venue représenter la maison d’édition «Présence africaine» fondé par Alioune Diop et éditeur cet ouvrage.
Lors de cette présentation, plusieurs personnalités ont pris la parole pour saluer la publication de ces actes. En effet, fort de 732 pages, articulées sur trois thèmes dont le premier porte sur «L’Afrique et l’Église avant Vatican II», le deuxième «Le Concile Vatican II, Alioune Diop et l’Église en africaine» et le troisième sur «Vatican II, le dialogue des religions et les défis du temps présent», cet ouvrage met en exergue le travail important accompli par Alioune Diop pour la prise en compte de la voie de l’Afrique dans les travaux du Concile Vatican II. Travail qui a consisté à organiser avant le concile une rencontre d’échange entre intellectuels africains (catholiques et non catholiques), laïcs et prêtres afin de recueillir leurs recommandations par rapport à ce concile.
Premier à prendre la parole, Monseigneur Benjamin NDIAYE, Archevêque de Dakar a souligné que, Alioune Diop est un «homme très enraciné dans sa culture, qui a compris l’enjeu que représente d’avoir son assise culturelle bienfondé en même temps pour s’ouvrir au reste du monde». Il a ainsi prôné «des débats de fond qui nous permettent de saisir le sens et la direction dans laquelle, nous voulons aller».
«Alioune Diop a toujours était aux contacts des hommes et, il a su susciter la réflexion et la recherche auprès de tous ses interlocuteurs. On lui a donné le sobriquet de «Socrate», ce grand philosophe partisan de ce qu’on appelle la maïeutique, l’art de faire accoucher les autres».
«Je pense qu’au Sénégal, des hommes de cette envergure mériteraient d’être connus pour que peut-être nous élevions un peu plus le débat dans notre société», a-t-il indiqué.
Abondant dans la direction, Monseigneur, Michaël W. BANACH, Nonce Apostolique (ambassadeur du Vatican au Sénégal) a déclaré au sujet de la publication des actes du colloque international de Dakar que cette initiative est «très important pour le Vatican et pour l’Église universelle». «Alioune Diop est comme un artiste, un homme de Dieu, il a laissé un magistère sur les civilisations, la fraternité, la religion. Dans mon discours j’ai parlé de lui en disant qu’il était un homme de réconciliation, d’inculturation et aussi homme d’action. Toutes ces qualités constituent des défis pour nous tous. Maintenant, nous avons écouté beaucoup de parole très, très belles, c’est à nous de mettre des actes derrière ces paroles».
Confortant cette idée du représentant de Sa Sainteté, le Pape François au Sénégal, le doyen Abdoulaye Elimane Kane, Professeur de philosophie à l’UCAD et ancien Ministre de la Culture déclare au sujet de la pensée d’Alioune Diop qu’elle a la particularité, d’«inviter à la reconnaissance et à la pratique du pluralisme».
Ainsi ajoute-t-il, «si, en matière politique, religieuse, sociale, nous pratiquons le pluralisme, cela veut dire que nous pratiquons le respect des croyances, des opinions des autres». Mais aussi que ce respect n’empêche pas de se rencontrer et de partager les valeurs communes. Les valeurs de la République par exemple». Poursuivant, le doyen Abdoulaye Elimane Kane qui a préfacé ces actes a indiqué que le message d’Alioune Diop est plus que jamais d’actualité si nous voulons un monde de paix, réduire la violence.
«Alioune Diop a été un homme politique, il a été sénateur, il a travaillé dans l’administration, il connait bien les difficultés de la vie sociale, les difficultés de la gestion de la cité comme on dit mais il a bien raison et son message fondamental est plus que jamais d’actualité si nous voulons un monde de paix, réduire la violence, la réciprocité dans la manière de traiter les gens. Quand les musulmans sont minoritaires dans un pays catholique ou les catholiques sont minoritaires dans un pays musulman, si nous voulons être traités de manière digne, il faut l’ouverture, le pluralisme, le respect de l’opinion de l’autre», a appelé notamment l’ancien Ministre de la Culture.
«Je crois que c’est ça le message fondamental de Alioune Diop et ça se voit dans les deux lettres qu’il a adressé avant la tenue du Concile Vatican 2 : l’une aux intellectuels africains catholiques et l’autre aux intellectuels africains non catholiques. Cela montre bien que nos sociétés fonctionnent à la fois sur la base de la croyance de chacun mais aussi on peut parfaitement s’entendre sur ce qu’il faut faire ensemble sans évoquer ou s’appuyer forcément des croyances. Tout ce qui peut diviser doit être évité mais tout ce qui peut rassembler dans la société y compris en y injectant les croyances propres ou en recourant à autre chose qui ne soit pas simplement la croyance, c’est ça le message fondamental de Alioune Diop qu’il faut s’inspirer».
Pour sa part, le professeur Aloyse-Raymond Ndiaye, ancien Doyen de la Faculté des lettres et Sciences humaines et président du comité scientifique ce colloque a indiqué la publication de ces actes répond à un souci de «mettre à la disposition des gens qui réfléchissent un outil qui leur permettra de s’informer et de se former en même temps pour résister à tout ce qui peut contrarier une consistance pacifique entre les religions et qui nous entraîne dans l’obscurantisme».
Poursuivant, le président du Comité scientifique ajoute : «Trop de gens parlent de la religion mais ne savent pas de quoi, ils parlent et entrainent d’autres dans des comportements qui ne sont pas religieux, qui ne sont pas en conformité avec leur foi. Vous ne pouvez pas lutter contre le terrorisme si vous ne réfléchissez pas. Si le terrorisme gagne du terrain, aujourd’hui, c’est parce qu’il y’a beaucoup de gens qui sont ignorants. Ils ne connaissent pas et ils se laissent manipuler. Par conséquent, il est important que de temps en temps, les gens s’arrêtent et réfléchissent, s’ils ont des lacunes en matière de religion, il faut qu’ils s’informent et s’éduquent».
«ALIOUNE DIOP VIENT D’UNE FAMILLE SENEGALAISE TYPIQUE»
Fille de feu Jean Alioune Diop, fondateur de la maison d’édition «Présence africaine», Marie Aida Diop nous fait quelques confidents sur son défunt père.
Fille de feu Jean Alioune Diop, fondateur de la maison d’édition «Présence africaine», Marie Aida Diop nous fait quelques confidents sur son défunt père.
L’intérêt de cet ouvrage
«Je suis là pour représenter la maison d’édition «Présence africaine». Ce double numéro qui renferme les actes du colloque international sur le cinquantenaire de Vatican II et l’héritage d’Alioune Diop, tenu en janvier 2016. L’intérêt de cet ouvrage, c’est d’apporter une contribution à la consolidation du dialogue social et inter-religieux au Sénégal, en Afrique et dans le reste du monde. Comme dit l’adage «nul n’est prophète dans son pays ». Pour preuve, Alioune Diop est beaucoup plus connu en Côte d’ivoire, en Afrique centrale, aux États-Unis d’Amérique, aux Antilles que dans son propre pays. Cependant, je peux dire que sa valeur n’est pas ignorée puisqu’il y’a dans la capitale sénégalaise, plusieurs lieux qui portent son nom. Je peux citer par exemple l’université Alioune Diop de Bambey.
C’est pour reconnaitre l’esprit de rassembleur d’Alioune Diop. Cela permet de reconnaitre l’africanité dans un monde globale ou dans un monde divers».
Alioune Diop, fils d’un imam, converti au Christianisme
Alioune Diop vient d’une famille sénégalaise typique, un père, imam de son quartier, originaire du Djolof et d’une mère saint-louisenne. Dans la famille maternelle, il y avait des chrétiens et des musulmans. Et, certaines tantes de sa mère étaient des chrétiennes, quand il était petit, il a commencé à lire tout ce qu’il voyait dont la Bible de ses tantes chrétiennes. C’était un garçon très turbulent. En revanche, à l’adolescent, il est devenu très réservé. Il avait une grande vie de l’intérieur, il avait aussi appris le Coran dès le jeune âge grâce à son père. Il a quitté le Sénégal pour ses études, avec comme condisciple Albert Camus. Il a pris un cheminement intérieur très spirituel qui lui a amené à changer de religion. A son arrivée de l’Europe, l’homme fait apprendre à ses parents qu’il a embrassé une autre religion. Cependant, cette décision était très difficile mais acceptée par tout le monde».
L’esprit de rassembleur d’Alioune Diop
«Alioune Diop était engagé dans la vie politique, et il a était au cabinet d’un ancien gouverneur colonial, après son retour au Sénégal, son activité auprès de l’administration coloniale a duré seulement quelques années. Il voulait juste montrer son engagement à servir son pays, avec le soutien de sa famille et de ses amis. Il avait une nature de rassembleur pour insister sur les aspects positifs de la vie, de la coexistence avec ses semblables. Au-delà de son parcours, intellectuel et entre autres, il était un homme qui savait convaincre, qui ne s’arrêtait pas seulement à la religion, et c’est pour cela qu’il a gardé ses amis d’enfance, il a eu comme meilleur amis un marabout, Abdou Mbacké. Tous les deux ont cheminé ensemble jusqu’à leur dernier souffle. Alioune Diop avait une très grande générosité, Il a amené beaucoup de personne à La Mecque. Et pour lui, c’est la croyance en Dieu qui est important, que vous soyez chrétien ou musulman, c’est la croyance en Dieu qui compte».
LE CARDINAL SARR DÉNONCE LE MONOPOLE DES POLITIQUES
L’ancien archevêque de Dakar Théodore Adrien Cardinal Sarr est sorti de sa réserve pour dénoncer le monopole des hommes politiques sur les questions de gouvernances où l’Afrique est dépendante à bien des égards.
L’ancien archevêque de Dakar Théodore Adrien Cardinal SARR est sorti de sa réserve pour dénoncer le monopole des hommes politiques sur les questions de gouvernances où l’Afrique est dépendante à bien des égards. Il s’est exprimé ce samedi 8 février dernier lors de la cérémonie de présentation des actes du colloque international «50 ans après Vatican II (1962 – 1965). L’Afrique et l’héritage d’Alioune DIOP : le dialogue des religions et les défis du temps présent». Théodore Adrien Cardinal SARR, Archevêque émérite de Dakar rappelant les états généraux de l’éducation et de la formation de 1981 sous l’égide du professeur Iba Der Thiam et les assises nationales, a dénoncé la propension à tenir des rencontres dont les conclusions ne seront jamais appliquées.
L’ancien archevêque de Dakar n’est pas du tout satisfait par la gestion actuelle de certains états africains dont le Sénégal. En effet, s’exprimant ce samedi 8 février lors de la cérémonie de présentation des actes du colloque international «50 ans après Vatican II (1962 – 1965). L’Afrique et l’héritage d’Alioune Diop : le dialogue des religions et les défis du temps présent», Théodore Adrien Cardinal Sarr, Archevêque émérite de Dakar n’est pas allé par quatre chemins pour dénoncer la «dépendance de soumission» des états africains qui «enfuient le combat d’Alioune Diop et ses camarades défenseurs et promoteurs de la culture africaine sous la cendre».
En effet, estimant que «l’Afrique est dépendant à bien des égards et nous africains, nous acceptons cette dépendance», Cardinal Sarr de déplorer le fait que «nous donnons procuration aux autres dans beaucoup de domaines comme : le développement, l’économie, l’éducation, le gouvernement des pays, pour qu’ils pensent pour nous, à notre place et, ils viennent nous dire ce qu’il faut faire et ne pas faire». Et il s’interroge : «n’avons-nous pas à continuer le combat des défenseurs et promoteurs de la culture africaine pour croire en nous nous-mêmes, à nos richesses et capacités pour penser, parler et agir en nous-mêmes pour le bien de l’Afrique ?».
Par ailleurs, poursuivant son propos, le Cardinal Sarr qui a invité les intellectuels du monde noir à s’engager dans la promotion de la culture, la réforme de l’éducation, n’a pas manqué de dénoncer également le monopole laissé aux hommes politiques sur la gestion des affaires de la cité. «Je trouve qu’en Afrique, au Sénégal, nous faisons beaucoup de réunions et peu d’actions. Je citerai deux exemples qui me font mal.
En 1981, le professeur Iba Der Thiam, ministre de l’éducation nationale d’alors, avait organisé les états généraux de l’éducation et de la formation. C’était très beau, j’y ai participé. Puis, il n’y a pas longtemps on a eu des assises nationales, c’était également très beau. Donc, de grâce si organise un colloque comme celui-ci que ce ne soit pas encore des paroles, des paroles sans actes», a-t-il martelé avant de lancer à l’endroit des intellectuels : «Oui, ils sont nombreux les chantiers où les intellectuels peuvent beaucoup apporter aux cotés des guides religieux, des décideurs économiques et politiques des réflexions très solides. Surtout qu’aujourd’hui, un certain monopole est laissé à des hommes politiques. C’est eux qui agissent et les intellectuels, les religieux où en sommes-nous ? Il me parait qu’il y a de nombreux chantiers où les intellectuels pourraient et devraient s’engager, notamment la promotion de la culture, la réforme de l’éducation. Je me demande aussi si les intellectuels du monde noir d’aujourd’hui, n’ont pas besoin d’entendre les appels lancés par Alioune Diop».
Confortant cet appel à l’implication des intellectuels dans la gestion de la cité, Monseigneur Benjamin Ndiaye, Archevêque de Dakar déclare : «le Sénégal a cette particularité d’être très riche, riche en ressources humaines, d’hier et d’aujourd’hui, mais nous ne savons pas tirer le meilleur rendement de cette ressource humaine».
Poursuivant son propos, l’Archevêque de Dakar de se désoler du fait que le «Sénégal navigue à bas parce que ceux qui devraient le maintenir en hauteur à travers leur réflexion ne jouent pas suffisamment leur rôle».
«L’université devrait être un fer de lance de la réflexion. Mais, comme le cardinal l’a dit tout à l’heure, la réflexion est peut-être trop emprisonnée par des questions et j’y ajouterai même par des questions matérielles. On est devenu tellement matérialiste, très alimentaire et cela n’élève pas le débat. Ce pays, pour savoir où, il doit aller avec des valeurs qui s’enracinent vraiment dans la culture populaire a besoin de leadership dans la pensée et c’est cela un grand manque aujourd’hui, une grosse lacune», a conclu Monseigneur Benjamin Ndiaye.
Pour sa part, le professeur, Abdoulaye Elimane Kane estime au sujet de cet accaparement des affaires par le politique que la question posée par le cardinal Sarr est un problème de fond qu’il faut analyser à la lumière des responsabilités.
«On a l’impression que la politique domine tout. C’est une grande tentation même pour les intellectuels dont le rôle est plutôt de réfléchir et d’indiquer simplement des voies pour l’action. De ce point de vue, il faut dire que les élites africaines, qu’elles soient des universitaires, des chercheurs ou des enseignants font leur travail mais dans les limites de leur métier, des espaces dans lesquels, elles se déploient et quelque fois ces travaux qui sont publiés ou sont dans les bibliothèques et y sont ignorés. Autrement dit, ils (travaux) ne sont pas exploités, il n’y a pas une mise en valeur des résultats de la recherche par les pouvoirs publics comme cela se devait. Les intellectuels ont fait leur travail», a-t-il souligné.
Avant d’ajouter, «sous la pression de l’environnement, des évènements, des intellectuels ont tendance à se replier sur eux-mêmes et de ne pas aller au-devant de certaines difficultés que vivent les populations. Servir en quelque sorte le rôle d’avant-garde. Et on peut se demander dans cette avant-garde si leur responsabilité va plus loin que la simple pensée. Autrement dit, est-ce que l’avant-garde c’est aussi d’aller s’engager dans la politiquement avec des gens sur le terrain. Il y’a des gens qui ne partagent pas ce point de vue. Ils estiment que lorsqu’ils ont dit ce qu’ils ont à dire, qu’ils l’ont écrit et enseigné, ils ont fait leur travail d’intellectuel. Maintenant, la complexité de la vie sociale et internationale est telle que les hommes politiques qui ont des moyens et peut-être des méthodes de lutte et de présence sur le terrain finissent pas masquer les autres et peut-être par attirer ceux qui sont les plus faibles, les moins endurants à faire comme eux».
«Si vous n’avez pas la culture, c’est la barbarie, la haine, la guerre, l’égoïsme. La culture nous donne le respect de l’autre, le souci du bien commun. La société nous appartient à tous, nous sommes faits pour être heureux. Mais très souvent, les politiciens, c’est les querelles, un langage agressif, on se soucie très peu du bien commun. Il y’a un certain égoïsme qui fait qu’on se désintéresse un peu».
Se prononçant sur cette question, l’ancien Doyen de la Faculté des Lettres et sciences humaines- UCAD, Ancien Président de l’Association sénégalaise de l’Ordre souverain de Malte, Vice-Recteur honoraire de l’Agence universitaire de la Francophonie, Aloyse-Raymond Ndiaye, non moins président du comité scientifique affirme que «la culture, c’est ce qui nous donne le respect de l’autre». «Si vous n’avez pas la culture, c’est la barbarie, la haine, la guerre, l’égoïsme. La culture nous donne le respect de l’autre, le souci du bien commun. La société nous appartient à tous, nous sommes faits pour être heureux. Mais très souvent, les politiciens, c’est les querelles, un langage agressif, on se soucie très peu du bien commun. Il y’a un certain égoïsme qui fait qu’on se désintéresse un peu».
TEUNGUETH FC SE DETACHE, L’US GOREE SONNE LE REVEIL
Solide leader, Teungueth FC a réussi ce samedi 8 février, à une véritable démonstration face à Mbour Petite Côte qu’il accueillait pour le compte de la 9ème journée de Ligue 1.
Teungueth Fc a survolé ce week-end la 9e journée de la Ligue en s’offrant samedi le duel qui l’a opposé à Mbour Petite Côte (4-0). Avec ce large succès, les Rufisquois signent leur septième victoire et portent leur avance à plus de 8 points sur l’actuel dauphin du Dakar Sacré-Cœur. Cette journée sonne également le réveil de l’Union sportive goréenne qui a remporté un probant succès face à l’As Pikine. Ce qui a eu un écho au classement puisque les «Insulaires» quittent la place de lanterne rouge pour la 10ème place.
Solide leader, Teungueth FC a réussi ce samedi 8 février, à une véritable démonstration face à Mbour Petite Côte qu’il accueillait pour le compte de la 9ème journée de Ligue 1. Face à leur public du stade Galandou Diouf, les Rufisquois se sont imposés sur le score sans appel de 4 à 0. Un succès qui permet aux poulains de Youssouf Dabo d’envoyer un message fort à leurs concurrents qui n’arrivent pas encore suivre le rythme imposé depuis quelques journées.
Avec sept victoires, deux nuls et zéro défaite, le club rufisquois s’installe ainsi confortablement à la tête du classement (23 points). Il prend en même temps une nette avance sur ses poursuivants immédiats et notamment sur son dauphin, le Dakar Sacré cœur qui pointe désormais à 8 longueurs (2e, 15 points). Ce, après le nul blanc (0-0) concédé au stade Amadou Barry face à Niary Tally (8e, 10 points). Les Académiciens totalisent le même nombre de points que l’As Douanes (3e, 15 points) qui a été également contrainte au partage des points, au stade de Mbao, par le Ndiambour de Louga (11e ; 9 points).
Derrière le trio de tête le Jaraaf qui avait réussi à tenir tête au leader Teungueth Fc a, pour sa part, réussi une bonne prestation en remportant (0-1), samedi, en ouverture de la 9ème journée de Ligue 1, son duel face Diambars (7e, 11 points). Les «Vert et Blanc» (4e, 13 points) doublent du coup les Académiciens de Saly au classement et les rétrogradent à la 7e place (11 points).
Accrochés (0-0), dans son antre du stade Aline Sitoé Diatta par l’équipe du CNEPS Excellence, les Ziguinchorois du Casa Sports restent, quant à eux, scotcher à la 6e place ( 12 points).
L’équipe de Niarry Tally reste également dans le ventre mou du classement (8e, 10 points) avec le même de points que Mbour Petite Côte (9e, 1à points). Mais aussi l’union Sportive goréenne (10e, 10 points). A la peine depuis le début de la saison, les Insulaires ont confirmé ce week-end leur réveil hier, dimanche 9 février en épinglant au stade Amadou Barry, un précieux succès face à l’As Pikine ( 5e, 13 points). Ce résultat leur éloigne de la zone rouge. Ce sera tout à l’opposée de Génération Foot, première équipe non relégable (12e , 9 points) après le partage des points (1-1) avec le stade Mbour qu’elle a rendu visite ce dimanche au stade Caroline Faye. A l’issue de la 9e journée, les Stadistes retournent toutefois dans la zone de relégation (13e, 9 points). Ils sont à un point des promus du Cneps de Thiès qui ferment la marche avec 8 points au compteur.
Résultats
(9e Journée)
Diambars – Jaraaf (0-1)
As Douanes- Ndiambour ( 0-0)
Teungueth FC – Mbour PC (4-0)
Dakar Sacré-Cœur – NGB ( 0-0)
Casa Sports – CNEPS (0-0)
Gorée – AS Pikine (2-0)
Stade de Mbour – Gén Foot (1-1)
CAMBRIOLAGE AU POSTE DES DOUANES DE MOUSSALA : PLUSIEURS ARMES EMPORTEES
Le Poste des Douanes de Moussala, Subdivision de Kédougou, a été cambriolée, dans la nuit du 7 au 8 février 2020 par des individus non encore identifiés.
Selon SourceA, les malfaiteurs ont emporté lors de leur retraite, plusieurs armes à feu. Il s’agit, d’armes d’assaut ‘’Famas’’, ainsi que de ‘’HK’’ qui ont été subtilisés par les assaillants, lors de cette descente. Après leur forfait, les assaillants, à bord de camionnettes qui leur ont permis de convoyer leur butin, ont pris la direction du Mal sans manquer de laisser une lettre de menace sur la table des gabelous.
Le Service Communication des Douanes confirme le cambriolage et invoque une enquête administrative, mais ne s’avance pas sur le nombre d’armes dérobées par les braqueurs.
Travailleurs de SEN’Eau talonnent Serigne Mbaye Thiam
Les travailleurs de SEN’Eau menacent de se faire entendre si le ministre Serigne Mbaye Thiam ne diligente pas leurs dossiers. Ils reprochent au ministre de l’Eau et de l’Assainissement de traîner les pieds alors qu’il a reçu des instructions du Président Macky Sall. En assemblée générale, les travailleurs ont fustigé le retard noté dans le versement de l’enveloppe destinée à leur avancement. Il y avait une polémique entre la Sénégalaise des eaux (SDE) et SEN’Eau sur laquelle l’une d’entre elles devrait verser l’enveloppe. Mais le problème a été résolu lors de l’audience que les travailleurs ont eue avec le chef de l’Etat. Désormais, c’est SEN’Eau qui va verser plus de 500 millions Fcfa au personnel. Mais le hic, d’après les travailleurs, c’est que SEN’Eau ne peut pas s’exécuter parce qu’elle attend une directive du ministre de l’Eau et de l’Assainissement qui tarde à réagir.
Travailleurs de SEN’Eau talonnent Serigne Mbaye Thiam (bis)
Restons avec les travailleurs de SEN’Eau qui mettent la pression sur le ministre Serigne Mbaye Thiam pour décanter leur situation. Ils reprochent également à leur ministre de tutelle les lenteurs pour la signature du protocole d’attribution de 8% du capital de SEN’Eau au personnel et de 3% aux travailleurs de Onas. Au moment où le dossier est rangé dans les tiroirs, SEN’Eau déroule. La société a sorti son organigramme alors que les travailleurs doivent avoir un représentant dans le Conseil d’administration. D’ailleurs, le personnel de SEN’Eau a adressé une lettre à Serigne Mbaye Thiam qui n’a pas réagi. Par ailleurs, les travailleurs de SEN’Eau attendent l’abrogation du décret de réquisition du personnel pris par le chef de l’Etat pendant leur mouvement d’humeur.
L’ancien édile de Keur Massar éclaboussé
L’ancien maire de Keur Massar et un de ses poulains, Bocar Gaye, sont empêtrés dans une affaire de vente de terrain appartenant à un tiers. Des sources de «L’As» renseignent que Bocar Gaye qui a vendu la parcelle détenait une procuration de l’ancien édile, Mbacké Diop. Le propriétaire du terrain a déposé une plainte à la section de recherches de Colobane contre Bocar Gaye. Toutefois, nos interlocuteurs ajoutent qu’une médiation est entamée pour éviter la prison à Mbacké Diop et Bocar Gaye. En tout cas, ils risquent d’être présentés aujourd’hui au parquet si la médiation n’aboutit pas.
L’épouse du prêcheur Oumar Sall retrouvée à Touba
L’affaire Awa Ndiaye comporte beaucoup de similitudes avec celle de la dame Coumba Kane qui avait été retrouvée à Touba alors qu’on pensait qu’elle avait fait l’objet d’un kidnapping. Epouse du célèbre prêcheur Oustaz Oumar Sall, la jeune femme âgée d’une vingtaine d’années avait été portée disparue depuis le 2 février dernier, à la commune de Jaxaay. Mais voilà qu’une semaine après, Awa Ndiaye refait surface dans la ville de Touba. Elle a été retrouvée aux abords de la grande mosquée par les membres du Dahira Moukhadimatoul Khidma. Au cours de l’opération, les membres du Dahira sont tombés sur un groupe de femmes qui avaient élu domicile aux abords de la grande mosquée. Interpellées, ces dernières ont décliné leurs identités à l’exception d’Awa Ndiaye. Mais c’était sans compter sur la détermination des éléments de Moukhadimatoul Khidma qui ont contraint Awa Ndiaye à s’exécuter en déclinant son identité. Mais comme l’opération était menée à une heure tardive de la soirée, Awa Ndiaye est alors accueillie par un des responsables du Dahira pour la nuit. Dès le lendemain, elle a été mise à la disposition du commissaire de Dianatou, Bachirou Sarr. Tout dans l’attitude de la dame semble corroborer une fugue. D’autant qu’Awa Ndiaye a juré de retourner dans son Saloum natal même si elle est reconduite de force auprès de son époux.
Découverte macabre aux Parcelles Assainies
Le corps sans vie d’un homme âgé d’une cinquantaine d’années a été retrouvé hier à l’Unité 17 de la Commune des Parcelles Assainies. Le défunt qui se somme Mame Goor habite Mbour. Les riverains que nous avons trouvés sur place ignorent les causes exactes du décès. L’enquête ouverte par la Police des Parcelles Assainies pourrait élucider les circonstances de la mort de Mame Goor. Toutefois, les habitants de l’Unité 17 ont eu à dénoncer l’insécurité dans la zone du fait de la prolifération des bars et de la pénombre de certaines ruelles.
Grogne des populations de Zac Mbao
Les populations de Zac Mbao haussent le ton contre l’Apix en charge des travaux du Train express régional (TER). Elles sont sorties dans la rue samedi dernier pour réclamer des passerelles et la sécurisation de leur cité.
Incendie à Zac Mbao
Restons à Zac Mbao pour parler de l’incendie qui s’est produit près du garage malien de la localité. Heureusement ! Il y a eu plus de peur que de mal. N’eût été l’intervention très rapide des sapeurs-pompiers, le pire allait se produire. Nos sources signalent que les soldats du feu sont très vite intervenus pour circonscrire le feu occasionné par des pneus. Avant de mettre la zone sous surveillance pour parer à toute éventualité.
Colère de la section Pastef de Thiaroye sur mer
La section Pastef de Thiaroye sur Mer est très remontée contre les autorités à cause de la pollution des plages aggravée par la récente fuite d’hydrocarbures. Ces responsables sont fâchés contre le Directeur général de la Société Africaine de raffinage (SAR) pour avoir minimisé les risques sécuritaires et sanitaires des pipe-lines. Ils demandent aux autorités étatiques, notamment le Ministère de l’Environnement et du Développement Durable, de prendre toutes leurs responsabilités pour protéger les populations qui vivent dans l’inquiétude totale.
L’Uden dézingue le gouvernement
L’Union démocratique des enseignants du Sénégal (Uden) sort encore la cravache contre le Gouvernement qu’il accuse d’être responsable du malaise qui prévaut dans le système éducatif. Le syndicat dénonce la passivité de l’Etat face aux revendications des enseignants. Les enseignants réclament la levée de la surimposition sur les rappels, l’arrêt des lenteurs administratives dans la délivrance des actes d’avancement et de validation entre autres. Ce mépris risque, selon l’Uden qui a déjà déposé un préavis de grève, d’hypothéquer l’année scolaire.
Prolongation du «Cleaning day» de Pikine-ouest à la police
Le «Cleaning day» des apéristes de Pikine-Ouest se poursuit à la police. Comme annoncé par «L’As», les auditions de responsables du parti présidentiel ont commencé à la Police de Pikine, suite au différend qui a opposé des apéristes lors de la journée de nettoiement du samedi 1er février dernier. Nos sources renseignent que des proches du maire de Pikine-Ouest, Pape Gorgui Ndong en l’occurrence, Aliou Camara et Rokhaya Diop ont été entendus par les enquêteurs vendredi et samedi dernier avant d’être relaxés. Ils font l’objet d’une plainte de Madani Tall Guèye, partisan de Cheikh Tidiane Thiam.
Le député Mame Diarra Fam tacle Macky Sall
Elle est déçue par le Président Macky Sall. Le député des Sénégalais de l’extérieur, Mame Diarra Fam par ailleurs responsable politique au Parti démocratique sénégalais (Pds), s’indigne de la déclaration du chef de l’Etat qui avoue que le Sénégal n’a pas la logistique nécessaire pour rapatrier nos compatriotes coincés en Chine. Pour Mame Diarra Fam, le Président Macky Sall est passé à côté de la plaque. A l’en croire, un chef d’Etat doit être à la hauteur pour rassurer ses administrés quelle que soit la situation de détresse. Toutefois, elle n’est pas surprise par cette sortie qu’elle trouve «catastrophique et inappropriée» du chef de l’Etat. Elle promet de plaider le dossier de nos étudiants en Chine à l’Assemblée nationale. Pour ce qui est de l’émigration clandestine, Mame Diarra Fam regrette la mort tragique de jeunes aux larges des côtes de la Méditerranée. Elle pense qu’il sera difficile d’éradiquer le phénomène à cause d’un conflit d’intérêts entre l’Afrique et l’Europe.
Accident mortel sur «Ila Touba»
L’autoroute à péage ThièsTouba, communément appelée «Ila Touba», a enregistré avant-hier samedi une énième victime. Mamadou Mamoune Mbacké, qui était au volant d’un véhicule 4x4 immatriculé DL 3544 C, a perdu la vie dans un accident de la route. Le drame s’est produit non loin de la gare de péage de Khombole. Selon des témoins, la victime qui roulait à vive allure a perdu le contrôle lorsque la roue arrière gauche de son véhicule a explosé. Après plusieurs tonneaux, la voiture s’est retrouvée sur le bas-côté et les premiers secours n’ont pu que constater les dégâts.
Ibrahima Diack face au procureur ce lundi
Nouveau face-à-face entre le procureur de Diourbel, Oumar Guèye et Ibrahima Diack, le receveur du bureau de poste de Diourbel. Ce dernier a été arrêté mardi dernier suite à une plainte de la direction générale l’accusant de détournement de 26 millions FCFA et d’avoir simulé un incendie dans les locaux du bureau de poste. Présenté une première fois au maître des poursuites vendredi dernier, il a fait l’objet d’un retour de parquet au commissariat urbain de police de Diourbel où il a passé le weekend.
Conseil National des Sages Républicains
Le Conseil National des Sages Républicains (CNSR) a tenu une session de formation de conférenciers pour la vulgarisation du programme Macky 535, ce week-end au siège de l’Alliance pour le République (APR). Les vingt conférenciers qui ont été choisis au niveau des différentes cellules départementales ont bénéficié d’un renforcement de capacité afin de servir de relais pour une meilleure appropriation des 5 grandes initiatives, des 3 programmes sectoriels à l’échelle nationale et des 5 accès universels. Le coordonnateur du Conseil national des sages républicains, Maham Diallo, a invité les participants à saisir le sens de leur mission qui est d’informer, de communiquer et de convaincre les personnes du 3e âge de la pertinence du programme social du Président Macky Sall. Ils peuvent être utilisés par leurs propres cellules, des responsables politiques de leurs localités, le conseil national des sages et bennoo.