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20 juillet 2025
1751 MIGRANTS ONT DÉBARQUE EN ITALIE EN JANVIER DERNIER
La mauvaise perception du phénomène migratoire dans l’opinion publique renforce les partis xénophobes, surtout en Europe. Et, les journalistes travaillant sur le sujet participent activement à la stigmatisation des migrants.
Abdou DIAO (Envoyé spécial a Rome) |
Publication 11/02/2020
Une rencontre d’échange sur le traitement médiatique de l’information sur les migrations réunit, depuis hier lundi, des journalistes du Sud et des confères du Nord à Rome en Italie. Occasion pour un responsable de l’OIM d’informer qu’au moins 1751 migrants illégaux en provenance essentiellement de l’Afrique sont entrés en territoire italien en janvier 2020, annonçant un bilan de 77 morts, rien que pour cette année 2020
La mauvaise perception du phénomène migratoire dans l’opinion publique renforce les partis xénophobes, surtout en Europe. Et, les journalistes travaillant sur le sujet participent activement à la stigmatisation des migrants. Au moment où l’obtention du visa pour l’Europe devient pratiquement impossible ou presque pour les Africains. Même les journalistes et autres intellectuels ne sont pas épargnés par cette mesure sélective qui ne dit pas son nom. Les jeunes africains mal informés, sans perspectives partent à l’assaut de la forteresse Europe dirigée de plus en plus par des régimes «fascistes».
C’est fort de ces constats qu’une rencontre d’échange, des dialogues et autres témoignages sur la migration s’est ouverte, hier lundi, a Rome. Pendant 4 jours, des journalistes Africains en provenance du Sénégal, de la Côte d’Ivoire, de la Tunisie et du Nigeria, choisis après des productions sur le thème, vont visiter les rédactions des grands organes de presse d’Italie, échanger les bonnes pratiques sur les migrations.
Dans son briefing à l’ouverture de la rencontre, M. Flavio Di Giacono, journaliste travaillant pour l’OIM/Italie est revenu sur la situation en Libye qui ne s’améliore pas. Il révèle qu’au moins 1751 migrants illégaux en provenance essentiellement du continent africain sont entrés en territoire italien en janvier 2020, non sans annoncer un bilan de 77 morts, rien que pour cette année 2020. Indiquant aussi une baisse des arrivées. En 2019, prés de 14.876 migrants sont arrivés en Italie et près de 9225 ont été renvoyés en Libye où aucune organisation ne peut garantir les droits humains de ces personnes. Et l’instabilité actuelle complique la situation.
En 2019, il y a eu 1319 victimes, contre 2242 en 2018 car il y avait moins de bateau travaillant pour sauver les migrants à la Méditerranée. Ce conclave est organisé sous l’égide de l’Organisation internationale des migrations (OIM) et l’organisation Charte de Rome («Carta di Roma»), association de journalistes qui défend un travail respectueux de la déontologie et autres codes qui crédibilise le métier.
Carta di Rome souhaite plus de rigueur dans le traitement de l’information sur les migrations, surtout dans les pays du Nord où le travaille se résume souvent au procès. Aujourd’hui, avec les gouvernements «xénophobes», certains journalistes du Nord n’échappent pas au piège des hommes politiques. En stigmatisant les migrants dans le traitement de la question. Faisant ainsi l’affaire des partis d’extrême droite en Europe. Le travail va se poursuivre notamment les échanges sur le terrain avec les jeunes migrants en Italie et les journalistes de ce pays.
Par Moussa DIAW
LES MAUX DE LA DEMOCRATIE SENEGALAISE
Mais la grande interrogation concerne le fonctionnement de cette démocratie sénégalaise marquée par des contradictions qui relativisent ses performances dans la gouvernance politique, économique et sociale.
Le régime politique sénégalais est souvent présenté par le Président Macky Sall comme une démocratie majeure qui fonctionne bien. Comparé aux voisins dans la sous-région souvent en crise, le Sénégal pourrait bien être considéré comme un espace où l’on respecte théoriquement les principes et les règles sur lesquels se fonde la démocratie. Au plan juridique et institutionnel, le principe démocratique est reconnu.
Mais la grande interrogation concerne le fonctionnement de cette démocratie sénégalaise marquée par des contradictions qui relativisent ses performances dans la gouvernance politique, économique et sociale. Maintenant, la sempiternelle question de séparation des pouvoirs se pose avec acuité parce que la suppression du poste de Premier vient renforcer la concentration des pouvoirs aux mains du Président de la République.
La célérité affichée dans le traitement des dossiers a montré ses faiblesses et les lenteurs bureaucratiques continuent d’affecter une administration en mal de réformes adéquates. Sur ce plan, l’Acte III de la décentralisation peine à se traduire en politiques publiques territoriales capables de prendre en charge, de façon inclusive, les préoccupations des populations locales. L’absence de séparation des pouvoirs entre l’exécutif, le législatif et le judiciaire se ressent dans le traitement subjectif de certains dossiers politiquement chargés qui impliqueraient des personnalités de la majorité.
N’est-il pas temps de procéder à une véritable réforme de qualité pour libérer la justice de l’étau politique et partisan dans lequel elle semble être enfermée de manière à lui permettre de remplir son rôle combien indispensable dans un Etat de droit et de démocratie ?
Il s’agit d’une demande récurrente qui s’inscrit dans une logique de perfectionnement de la démocratie laquelle constitue un long processus permettant de bâtir avec la volonté et la détermination une entité politique favorable à l’éclosion d’une communauté citoyenne et responsable. C’est dans cette perspective que se régénèrent la pensée et les pratiques politiques imprégnées de valeurs démocratiques. Il est aisé de constater qu’elles stagnent aujourd’hui pour plusieurs raisons qui méritent l’attention.
Des pratiques politiques désuètes
Les conceptions que les leaders habituels se font de la politique n’ont pas vraiment changé, elles se perpétuent au gré du recyclage des hommes politiques de génération en génération sans réelle modification des pratiques qui plombent le système politique sénégalais. Les hommes politiques prônent en général le même discours puisé d’un registre peu ou prou amélioré mais, en réalité, très éloigné des attentes des citoyens confrontés à des conditions de vie rudes, avec maintenant les augmentations des produits de premières nécessités, ajoutées à la réévaluation des prix de l’électricité. Plutôt que de convaincre les populations par une stratégie communicationnelle bien élaborée, on s’évertue à verser dans la polémique ou l’argumentation d’une légèreté insoutenable. Malgré des changements d’hommes au niveau de la communication présidentielle, les effets positifs d’une telle décision tardent à se concrétiser au regard des déclarations officielles récentes et relatives à l’opportunité ou à la possibilité du rapatriement de treize étudiants piégés par l’épidémie de coronavirus dans la ville chinoise de Wuhan. Ici, c’est la forme du discours qui pose problème devant une situation de détresse et d’inquiétude exigeant des formules rassurantes de la part d’un chef d’Etat dont la fonction est d’abord de protéger et de garantir la sécurité des citoyens à l’intérieur comme à l’extérieur du pays. Cela dit, la vision cristallisée sur la politique doit être renouvelée et révisée car elle n’est nullement la voie pour s’en3richir par le biais d’un système clientéliste institutionnalisé.
Ce schéma porte atteinte à l’engagement volontaire de certains leaders auprès de leurs concitoyens pour satisfaire leurs besoins et améliorer leurs conditions de vie par l’adoption de politiques rationnelles et adaptées. Pour être plus précis, la politique n’est pas un métier et ne peut abriter ceux qui en font au quotidien leurs fonds de commerce en profitant d’un système qui n’a plus sa raison d’être parce qu’il faut changer de paradigme pour remettre à la politique ses lettres de noblesse. Bien sûr, la résistance aux mutations est là, elle transparaît dans la proposition issue du dialogue national, consistant à institutionnaliser les coalitions de partis politiques, une absurdité consolidant le système tant décrié par ceux qui se battent pour une autre façon de faire la politique en s’ouvrant au monde et aux aspirations des jeunes.
Un dernier point qui me semble essentiel dans une démocratie, c’est l’instauration d’un espace de débat contradictoire de haut niveau, de qualité et non de dénigrement, associant les hommes politiques, les professionnels des médias et la société civile afin de contribuer à une dynamique de l’opinion publique. Cela suppose une mise en place d’instruments de régulation, avec des membres non partisans pour jouer un rôle crucial dans le respect des règles de la démocratie où toutes les sensibilités politiques participeront à cette œuvre collective et inclusive. Nous avons évoqué de manière condensée quelques aspects qui attirent notre attention dans les pratiques politiques sans oublier les mécanismes de compétition politique et leurs dysfonctionnements dont l’évaluation est en cours selon l’agenda de la commission politique du dialogue national.
Il est vrai que la démocratie représente un processus qui demande du temps et de l’effort de tous les citoyens mais la majorité au pouvoir doit accepter la contradiction et s’atteler à faire une introspection pour que ce bien commun soit préservé et enrichi par la pluralité des idées et des pensées.
Moussa DIAW,
enseignant-chercheur en science politique,
Université Gaston Berger de Saint-Louis
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LE PRESIDENT IBK ANNONCE UN DIALOGUE AVEC DES CHEFS JIHADISTES
Le président du Mali, Ibrahim Boubacar Keita, annonce pour la première fois l’ouverture d’un dialogue avec les chefs jihadistes Iyad Ag Ghaly et Amadou Koufa dans une interview exclusive accordée lundi 10 février 2020 à RFI et France—24 à Addis-Abeba,
RFI : Dans le Sahel, la situation sécuritaire empire, le G5 Sahel est en difficulté, il y a des blocages aux Nations unies. Ne faut-il pas essayer de trouver autre chose ? On a discuté ici à Addis-Abeba, d’une éventuelle force d’imposition de la paix africaine...
Ibrahim Boubacar Keïta : Aujourd’hui, le Sahel est dans une situation très préoccupante. Nous sommes obligés de faire des constats. Au long de ces derniers mois, nous avons senti comme une sorte d’aguerrissement des forces adverses, nous avons senti une meilleure maîtrise du terrain, et nous y avons vu quelque part, peut-être, l’arrivée d’éléments venant de là d’où ils ont été chassés : le Proche-Orient, la Syrie, l’Irak. Ces éléments-là n’ont pas eu beaucoup de mal à emprunter le grand boulevard qu’offre la Libye pour se retrouver chez nous au Sahel. Tout cela ne cesse d’interpeler. Il faut que l’on voit, et que l’on revoit notre copie. Qu’est-ce qui, dans le dispositif aujourd’hui en place ne fonctionne pas très bien, qui fait que nous sommes encore perméables et si fragiles par rapport à ces attaques qui sont lancées régulièrement contre nous, malgré la mobilisation de beaucoup d’efforts internes et également de nos alliés ? Et c’est surement en cela, également, que le sommet de Pau [en France, en janvier dernier] était utile et devait se tenir.
Au moment où ces forces adverses, comme vous dites, s’aguerrissent, les Français que vous avez vus à Pau renforcent leurs effectifs. Mais en même temps les Américains veulent partir. Est-ce que le départ éventuel des forces américaines ne risque pas de porter un coup fatal ?
Nous pensons qu’au contraire, aujourd’hui, plus qu’hier, il faut renforcer les systèmes de renseignements. Et ça, ils [les Américains] le prouvent fabuleusement avec tous les drones, avec les systèmes de logistique, l’appui de ravitaillement en vol, notamment pour nos alliés. De cela nous avons besoin. Cela est utile et indispensable aujourd’hui à l’efficacité de nos actions dans le Sahel. Alors si l’on dit que cela ne pourrait pas être demain, il y aurait de quoi inquiéter, et je l’ai dit, cela a été noté. Je pense qu’il y aura peut-être un assouplissement. En tous les cas, on m’a annoncé que l’on m’indiquerait dans les prochains jours le nom d’un envoyé spécial [des États-Unis] pour le Sahel, ce qui me semble positif et qui peut encore incliner à tout optimisme garder. Voilà où nous en sommes.
Monsieur le président, je veux en venir à la situation dans la ville de Kidal, une ville symbolique évidemment, voilà près de six ans que l’État malien n’est plus représenté à Kidal. Alors est-ce qu’aujourd’hui les conditions militaires et politiques sont réunies pour un retour de l’État malien à Kidal et pour rester à Kidal ?
Je crois que l’on a fait beaucoup de progrès dans le retour de confiance entre les parties. Je crois qu’à ce titre, le dernier CSA, Comité de suivi de l’accord d’Alger, le 19 janvier, a été utile. Nous avons vu les parties maliennes s’entendre sur une nouvelle feuille de route, dont celle qui comprend un point essentiel, à savoir le retour de l’armée reconstituée. C’est-à-dire l’armée qui va comprendre les forces régulières maliennes habituelles et les éléments qui sont revenus, qui ont été réintégrés, suite au départ de certains, suite à d’autres recrutements au titre des groupes autrefois armés. Tout cela forme donc une armée nouvelle, que nous appelons l’armée malienne reconstituée. Celle-ci est, au moment où nous parlons, en mouvement vers Kidal, et c’est une très bonne chose.
Quand l’armée sera-t-elle à Kidal ?
Nous pouvons penser que vendredi elle devrait y être, inchallah, comme on dit chez nous. Je crois que c’est une marche progressive, prudente pour toutes les raisons que vous savez. Le Sahel n’est pas aujourd’hui parcouru que par des amis, le Sahel n’est pas aujourd’hui une terre tranquille, paisible, où l’on a ses aises, et il est donc normal que les états-majors, que les parties en présence, les forces maliennes et les forces alliées, jouent de prudence. Donc vendredi, en principe cela devrait être une réalité : la présence, le retour des forces de l’armée malienne reconstituée à Kidal.
Depuis plusieurs mois, il y a des manifestations anti-françaises à Bamako, elles sont portées par des leadeurs d’opinion comme le chanteur Salif Keïta, y compris par des députés de votre propre parti, RPM. Du coup, votre homologue français, Emmanuel Macron se demande s’il n’y a pas un double langage au plus haut niveau de l’État malien, et si les Français ne servent pas de bouc émissaire aux insuffisances de l’État malien.
Je pense qu’Emmanuel Macron me connaît et m’estime assez pour penser que je ne veux pas aller dans la duplicité et que je ne vais pas passer par ce genre de subterfuge pour lui dire ce que je n’aurais pas le courage de lui dire. Quant aux députés de la majorité, ne gonflons pas les choses. Un député de la majorité, un ex-député de la majorité, en rupture de ban, peut s’égayer et dire ce qu’il veut. Vous parlez du député Diarra, il est singleton. Je ne crois pas que d’autres députés de la majorité ont été vus dans ces affaires-là. Bien sûr qu’un élément suffit pour que l’on en fasse tout un tas de problèmes. Je dis ceci très clairement, je dis qu’aujourd’hui, dans la situation où se trouve le Mali, que certains puissent s’aviser de donner dans ce chœur-là, que les forces dites étrangères partent du Mali, que les éléments étrangers partent du Mali, n’est pas du tout dans l’intérêt du Mali, c’est anti-Malien, et par contre, cela sert les intérêts de ceux qui dès l’abord l’avaient demandé. Parce que sans Serval, que serions-nous aujourd’hui ?
Le mois dernier, votre prédécesseur Dioncounda Traoré a dit publiquement que vous étiez d’accord pour qu’il rencontre deux chefs jihadistes Amadou Koufa et Iyad Ag Ghali. Est-ce que l’on peut appeler à la mobilisation contre le terrorisme tout en se disant prêt à parler avec les terroristes ?
Ce n’est pas du tout antinomique, je crois que, quel que soit l’âpreté d’un combat, et dieu sait que je ne parle pas de meilleur à propos de ceux dont vous citez les noms, j’ai un devoir aujourd’hui et la mission de créer tous les espaces possibles et de tout faire pour que, par un biais ou un autre, on puisse parvenir à quelque apaisement que ce soit. Parce que le nombre aujourd’hui de morts au Sahel devient exponentiel. Et je crois qu’il est temps que certaines voies soient explorées. Dioncounda [Traoré] n’ira pas lui-même rencontrer telle ou telle personnalité, mais Dioncounda est mon représentant, donc il a le devoir également d’écouter tout le monde et de voir si tel ou tel dans l’entourage de tel peut être sensible à un discours de raison. Et également comprendre aujourd’hui qu’avec la mobilisation qui est faite au plan africain et au plan mondial, les chances de prospérer dans cette voie-là deviennent assez difficiles...
Et peut-on parler avec Abou Walid al-Sahraoui aussi ?
Dès lors que l’on va avec raison avancer, aujourd’hui, et rien n’exclure. Je note une chose, c’est qu’en Algérie, quand il y avait cette terreur qui était sensible, visible, quotidienne, personne ne pensait qu’il était possible que des voies puissent s’ouvrir, qu’une concorde nationale puisse être atteinte, et que cela conduise à l’apaisement que l’on voit aujourd’hui dans l’espace algérien. Et ce n’est donc pas une vue de l’esprit, quelque chose de l’ordre de l’impossible. Pourquoi pas éventuellement ? Mais je ne suis pas naïf du tout. Ceux qui ordonnent que l’on vienne dans une mosquée se faire exploser au milieu des fidèles n’ont pas beaucoup mon estime. Et chacun le sait. Et moi j’ai travaillé avec Iyad Ag Ghali, à Koulouba [le palais présidentiel de Bamako], j’étais conseiller diplomatique et il était aussi conseiller du président Konaré à l’époque. J’avais gardé le souvenir d’un homme courtois, avenant, je ne sache pas qu’il soit demeuré celui-là d’après tout ce qui me revient aujourd’hui. En tous les cas, beaucoup d’actes ont été commis. Et je voudrais dire aussi : cette histoire de dialoguer avec [Amadou] Koufa et Iyad [Ag Ghali] n’a pas surgi comme ça, au réveil d’un somme de IBK. Nous avons au Mali tenté la gageure d’un dialogue national inclusif et, parmi nos recommandations, il y a cet aspect-là. Pourquoi ne pas essayer le contact avec ceux-là, dont nous savons qu’ils tirent les ficelles de la situation au Mali ?
Et quels sont les premiers retours de cette approche ?
Ce n’est pas une lubie d’IBK. Et j’avoue qu’aujourd’hui encore nous sommes en attente de quelques frémissements. Mais, au sortir du dialogue national, on ne triche pas. On a dit, on va essayer ce que le peuple, réuni dans une Loya Jirga comme en Afghanistan, a souhaité que nous fussions, et nous sommes en train d’essayer de le faire, mais sans aucune grande naïveté. Nous ne sommes pas des grands candides qui pensent que tout de suite cette porte va s’ouvrir, pour aller s’assoir sur la peau de prière de Koufa, en face de lui, pour lui dire : « Écoute cher ami, reviens à des meilleurs sentiments maintenant, et dépose les armes. » Nous continuons notre devoir, notre travail. Mais nous assurons également que nous ne sommes pas des gens butés, des gens bloqués, des gens obtus, c’est tout. Je crois que l’on se comprend.
Rfi
Par Abdarahmane WONE
LES ETATS MEMBRES DE L’UNION AFRICAINE ONT ADOPTE UNE POSITION UNIFIEE SUR LE RECOUVREMENT DES BIENS ILLICITES
Proposée par le gouvernement de la République fédérale du Nigeria, la Position africaine commune sur le recouvrement des avoirs (CAPAR en anglais) a été adoptée à l’unanimité par les chefs d’État et de gouvernement de l’Union africaine à la 33ème Assemblé
Proposée par le gouvernement de la République fédérale du Nigeria, la Position africaine commune sur le recouvrement des avoirs (CAPAR en anglais) a été adoptée à l’unanimité par les chefs d’État et de gouvernement de l’Union africaine lors de leur 33ème Assemblée à Addis-Abeba.
Le CAPAR est le fondement de l’instrument juridique et du cadre technique de notre continent pour négocier le retour de nos biens volés et des capitaux illicites, pris illégalement, hors de nos côtes et hébergés dans des pays étrangers.
Le développement de cet instrument politique a été piloté par le Champion de l’Union africaine pour la lutte contre la corruption, le Président de la République fédérale du Nigeria et son gouvernement, la Commission de l’Union africaine et le Conseil consultatif de l’Union africaine sur la corruption avec le soutien des membres du Consortium pour endiguer les flux financiers illicites en provenance d’Afrique.
Le Secrétariat du Groupe de haut niveau de l’UA sur les flux financiers illicites en provenance d’Afrique, la Coalition pour le dialogue sur l’Afrique (CoDA), a constitué le Groupe de travail qui a apporté un soutien technique à l’élaboration de ces lignes directrices. Le groupe guidera également les actions nécessaires à la vulgarisation et à la mise en œuvre effective du CAPAR.
COMMERÇANTS CHINOIS ET SENEGALAIS CRAIGNENT UNE RUPTURE DE LEURS PRODUITS SI…
Les activités économiques des commerçants chinois installés au Sénégal ...
Les activités économiques des commerçants chinois installés au Sénégal pourraient être fortement perturbées en raison de l’épidémie du coronavirus.
Un tour au boulevard centenaire, décrit comme «le marché chinois au Sénégal» a permis à igfm de constater que les commerçants chinois et sénégalais qui ont installé leurs activités dans ce marché craignent des perturbations dans la mesure où tous leurs produits proviennent de la Chine.
«Il y’a des risques de rupture si la situation persiste», ont confié quelques commerçants rencontrés dans ce marché.
SENEGAL-PRESSE-REVUE
Divers sujets en exergue, dont l’affaire de trafic de visas visant le Djolf Band
L’affaire de trafic présumé de visas dans laquelle de proches de personnalités du showbiz sénégalais continue d’intéresser certains quotidiens, parmi divers autres sujets traités par la livraison de mardi des journaux.
"Au cœur de la mafia du Djolof Band", peut-on ainsi lire à la Une du quotidien L’Observateur, avec au menu des "révélations" sur l’enquête de la gendarmerie ouverte au sujet de cette affaire de trafic de visas.
Selon L’Observateur, cinq personnes "impliquées dans cette affaire" ont été déférés lundi par la section de recherches de la gendarmerie. "Djidiack Diouf, manager de Viviane Chidid, Mamadou Mbaye alias Petit, Abdoulaye Diouf Kébé, Henry Dobatich et Kaly Soumaré sont accusés des infractions d’association de malfaiteurs, trafic de migrants et faux et usage de faux".
"Ils usaient de fausses manifestations avec des cachets de l’orchestre de Viviane pour faire voyager des candidats à l’émigration", indique L’Observateur, selon lequel quotidien la chanteuse Viviane Chidid se trouverait "dans le collimateur des enquêteurs".
"Le parquet ne veut pas s’arrêter à sanctionner des lampions et l’option d’ouvrir une information judiciaire recoupe la crainte que des commanditaires et autres complices sont encore tapis dans l’ombre", écrit le quotidien Kritik’.
Et d’ajouter que pour "percer le secret des cachets diplomatiques monnayés à prix fort, les mis en cause risquent au minimum, en plus du mandat de dépôt, un séjour de six mois en prison".
Une perspective qui a peut-être incité Viviane Chidid et son ex-mari à prendre la parole pour s’expliquer, comme rapporté par le quotidien Tribune. "Ils ont démenti les insinuations, précisant n’avoir rien à voir avec cette affaire de trafic de visas".
Il reste que "le manager de Viviane et sa bande risque gros, très gros même. D’autant plus que depuis l’éclatement de cette affaire, dit-on, c’est le branle-bas de combat dans les ambassades occidentales, surtout celles de la zone Schengen, qui n’entendent pas laisser passer (...)’’, rapporte Vox Populi.
A en croire ce journal, ces ambassades "attendent de pied ferme de voir comment les autorités judiciaires et politiques (...) vont gérer la suite de ce dossier pour mettre un frein aux nombreux cas de trafic de visas constatés dans le monde des artistes".
Le Quotidien s’intéresse à une affaire de drogue ayant viré au drame à Fatick, où un jeune conducteur de mototaxi, âgé de 26 ans, a trouvé la mort "dans une bavure policière".
"Accusant les policiers" d’avoir provoqué la mort de la victime, "la famille exige que la justice fasse toute la lumière sur cette affaire qui a mis hier la capitale du Sine sens dessus-dessous", selon ce journal.
"Violente manifestation de Jakartamen à Fatick", affiche à ce sujet Vox Populi, là où Grand Place s’intéresse à une accusation de spoliation foncière visant Babacar Ngom, patron de la SEDIMA, une entreprise du secteur avicole.
"La commune de Sindia a délibéré 300 hectares au profit de l’homme d’affaires Babacar Ngom. Alors que la zone en question fait partie de la commune de Ndiaganiao. Une situation qui a soulevé le courroux des habitants" de Ndeguéler, un village de ladite commune, indique le journal.
Le Soleil continue pour sa part de s’intéresser aux questions sanitaires déjà abordées dans son édition de la veille, en lien avec l’épidémie de coronavirus. Le journal, évoquant la surveillance des épidémies, ouvre sur des déclarations rassurantes du professeur Amadou Sall, administrateur général de l’Institut Pasteur : "Notre système est performant".
Au sujet du coronavirus justement, comme sur d’autres liés par exemple à la gestion des affaires publiques, L’As donne la parole à la présidente du Conseil économique, social et environnementale (CESE), l’ancienne Première ministre Aminata Touré. "Nous avons encore des progrès à faire en matière de bonne gouvernance", en allusion aux résultats des derniers rapports de la Cour des comptes.
Le Témoin quotidien rappelle qu’il y a huit ans, le président Macky Sall entamait, en février 2012, "sa chevauchée conquérante du pouvoir". Un rappel qui n’empêche pas Walfquotidien de tirer sur les élites disparues et oubliés, citant Mamadou Dia, Cheikh Anta Diop, etc. "Le Sénégal en mal de reconnaissance", affiche le journal.
Le quotidien Enquête souligne à sa Une "le calvaire" des travailleurs du secteur des BTP. "Au-delà des licenciements tous azimuts au CDE", Consortium d’entreprise, une référence dans les travaux publics et le bâtiment, le journal note que "le mal-être gagne le secteur du BTP".
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REVUE DE PRESSE RFM
Revue de presse RFM du Mardi 11 Fevrier 2020 par Mamadou Mouhamed Ndiaye
Le receveur de la Poste de Diourbel envoyé en prison
L’avenir s’assombrit pour le receveur du bureau de poste de Diourbel. Ibrahima Diack qui a passé le week-end en garde à vue au commissariat urbain de police de Diourbel, a finalement été inculpé hier pour détournement de deniers publics, après son entretien avec le juge du deuxième cabinet d’instruction près le tribunal de grande instance de Diourbel. Un peu avant 20h, il a été placé sous mandat de dépôt et conduit à la maison d’arrêt et de correction de Diourbel où il devra patienter pour connaître la date de son procès. Tout est parti d’un incendie qui s’était déclaré dans la nuit du lundi 03 au mardi 04 février dernier dans les locaux du bureau de Poste de Diourbel. Mais il y a eu plus de peur que de mal puisque les éléments de la 22e compagnie d’incendie et de Secours qui ont été alertés sont vite intervenus pour maîtriser les flammes. Informée de la situation, la direction générale dépêche dès le lendemain deux inspecteurs pour faire l’état des lieux. Et l’inspection effectuée a porté ses fruits puisque les experts ont vite décelé un trou de plus de 26 millions. Les soupçons ont porté sur Ibrahima Diack. Et lorsque ce dernier est auditionné, il n’a pas été capable de justifier la disparition de ladite somme des caisses du bureau de poste. Il risque entre cinq et dix ans s’il est reconnu coupable.
Seynabou Ndiaye à la barre aujourd’hui
La tortionnaire Seynabou Ndiaye qui mettait du savon en poudre dans les yeux de ses belles-filles âgées de 7 et 10 ans va répondre de ses actes aujourd’hui devant la chambre criminelle de Dakar. Pour son acte, elle devra comparaître pour les chefs d’inculpation de «coups et blessures volontaires ayant entraîné la cécité sur deux enfants de moins de 15 ans». Pour rappel, les faits se sont produits en 2015 à Darou Salam 1, dans la commune de Yeumbeul. Le 16 mai 2015, le délégué de quartier et l’imam du quartier, respectivement Babacar Cissé et Mamadou Diop, accompagnés par des notables, avaient dénoncé la maltraitance de Fatou Guèye et Nogaye Guèye. La dame mise en cause et son mari ont été arrêtés.
Retour de parquet pour le manager de Viviane
Le manager de la chanteuse Viviane Chidid devra patienter pour faire face à un juge d’instruction. Arrêté depuis vendredi par la Section de recherches de la Gendarmerie, Djidiack Diouf qui est poursuivi pour trafic de visas a été déféré hier au parquet de Dakar. Nos confrères de Libération online renseignent que le parquet a décidé d’ouvrir une information judiciaire dans l’affaire du trafic de visas impliquant Djidiack Diouf, manager de Viviane Chedid et Petit Mbaye (Ndlr, à ne pas confondre avec l’ancien promoteur de lutte), entre autres. Déférés au parquet, ils ont bénéficié d’un retour de parquet le temps qu’un juge d’instruction soit désigné..
Bp s’adjuge le gaz du GTA
Le Sénégal et la Mauritanie ont porté leur choix sur BP Gas Marketing (BPGM) pour l’achat et la vente du Gaz Naturel Liquéfié de la phase 1 du champ gazier Grand Tortue GTA. C’est dans ce cadre que les ministres en charge des hydrocarbures de la Mauritanie et du Sénégal, les compagnies pétrolières contractantes et BP Gas Marketing (BPGM), adjudicataire de l’appel d’offres international, vont signer le contrat aujourd’hui à Dakar. Ce champ gazier de GTA, à cheval entre le Sénégal etla Mauritanie, sera développé en 3 phases. La première phase pour laquelle intervient cette signature de contrat produira au total environ 2,5 millions de tonnes par an (mtpa) de gaz naturel liquéfié (GNL) pour l’exportation et 70 millions de pieds cubes par jour de gaz (environ 500 MW électrique) pour les deux marchés domestiques. Ces quantités sont équitablement partagées entre les deux pays selon les conditions fixées par l’Accord de Coopération Inter-Etats. Après la signature du contrat, les parties vont continuer à travailler sur les différentes procédures nécessaires à l’opérationnalisation du SPA.
Deux camions gambiens chargés de troncs d’arbres saisis à Sindian
Belle prise des agents des Eaux et Forêts de Sindian, dans le département de Bignona. Les éléments du service des Eaux et Forêts ont arrêté des trafiquants avec deux camions remplis de troncs d’arbres. Une note du Ministère de l’Environnement et du Développement Durable, informe que dans le cadre des opérations de lutte contre le trafic de bois, les agents des Eaux et Forêts de Sindian ont mis la main sur deux camions immatriculés en Gambie.
Me Youm et l’Union des routiers du Sénégal (Urs)
Le ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement, El Hadji Omar Youm, veut désamorcer la bombe. Il a rencontré hier le secrétaire général du syndicat de l’Union des routiers du Sénégal (Urs), Gora Khouma et ses camarades pour étudier ensemble leur plateforme revendicative, puisque les routiers ont déposé leur préavis de grève qui arrive à terme à partir du 19 février prochain. Sur la question du contrôle de la charge à l’essieu, Me Youm a informé Gora Khouma et compagnie que les amendes ont été suspendues le temps que les plateformes de plus de 200 mille tonnes s’équipent en pèse-essieu. Mais les contrôles vont se poursuivre et les amendes vont désormais porter seulement sur les surcharges constatées sur le poids total autorisé en charge (Ptac). Et elles sont réduites à moitié, c’est-à-dire 10 mille F Cfa pour la tonne de surcharge pour le trafic national et 30 mille francs Cfa pour le trafic international. Mais il y a une tolérance de 20% sur les Ptac. Pour ce qui est du permis à points, le ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement a soutenu que des concertations seront organisées avant son application. A l’en croire, les mauvais comportements humains sont à 90% responsables des accidents de la route. Pour le reste des points inscrits sur la plateforme revendicative, des rencontres sont prévues ultérieurement.
Procès Diprom
Le différend qui oppose la société de distribution de gaz Diprom et ses 82 travailleurs licenciés sera vidé le 14 févier prochain devant la première chambre sociale de la Cour d’appel de Dakar. Les travailleurs étaient sortis victorieux en première instance à la suite du délibéré du 08 août 2018. La société Diprom avait été condamnée à payer près de 250 millions aux travailleurs et à verser à chaque travailleur 720 mille francs, mais la société avait interjeté appel. Les délégués du personnel qui dénoncent les lenteurs espèrent tout de même que la Cour d’appel va confirmer le verdict en première instance..
Découverte macabre aux Parcelles Assainies Unité 16
Un boutiquier de nationalité guinéenne répondant au nom d’Ibrahima Diallo, âgé d’une cinquantaine d’années, a été retrouvé mort hier dans sa boutique, au quartier Unité 16 de la Commune des Parcelles Assainies. Selon des sources de «L’As», c’est vers 14h que la dépouille de M.Diallo a été découverte. Les sapeurs-pompiers aussitôt alertés se sont rendus sur les lieux pour transporter le corps sans vie à l’hôpital Idrissa Pouye de GrandYoff, après la réquisition de la Police des Parcelles Assainies qui a ouvert une enquête.
Non à la violence faite aux femmes
Les violences faites aux femmes préoccupent les dames de l’Union des travailleurs du Sénégal (Uts). Pour la présidente du Mouvement des femmes de cette centrale syndicale, Ndella Ndiaye, la situation des femmes mérite une mobilisation lors de la Journée internationale de la femme le 08 mars. Elle doit servir de tribune pour dénoncer les harcèlements que subissent les femmes dans les entreprises.
Zéro mendicité Pikine-Nord
La Commune de Pikine-Nord qui s’est engagée dans le concept « Zéro mendicité à Pikine-Nord » veut traduire ça en actes. Après l’abandon de la mendicité de 46 daara sur 50 que compte la commune, la municipalité, avec les acteurs de protection de l’enfant, envisage de mettre un observatoire de lutte contre la mendicité. Cet observatoire, d’après le maire Amadou Diarra et le coordonnateur local du Comité de protection de l’enfant Bira Lo, sera comme une brigade de surveillance de la Commune pour mettre fin à la mendicité des enfants dans les rues de Pikine-Nord. Bira Lo, qui exprime d’ailleurs son satisfecit sur le bilan à mi-parcours du programme Zéro mendicité financé par l’Usaid, appelle tout de même les communautés à démultiplier les campagnes de sensibilisation et à l’esprit de solidarité envers les daara avec les efforts consentis par l’équipe municipale.
Deux bandes de trafiquants de drogue arrêtées à Ziguinchor
Les hommes du Commissaire central de Ziguinchor, Adramé Sarr, multiplient leurs actions contre le trafic de drogue. Ils ont mis la main sur deux bandes de trafiquants de chanvre indien en l’espace d’une semaine. La première bande est composée de 03 personnes. Ibrahima S. âgé de 50 ans, cultivateur de profession, a été trouvé en possession de 09 cornets de chanvre et 4000 francs. Il était le fournisseur de Ndèye S. marchand, habitant le quartier Soucoupaye, et El Hadji Soumbourou, marchand domicilié à Kandialang. Ils ont été alpagués hier par les limiers de la brigade de recherches de Ziguinchor en plein jour, vers 11 heures, au quartier Bourofaye de Ziguinchor. Auparavant, les limiers avaient mis hors d’état de nuire un réseau de trafiquants de chanvre avec à sa tête une femme nommée Thiané et ses deux complices dont un certain Abdoulaye L. artiste de profession, et Cheikh Omar S, marchand ambulant au quartier Tilène de Ziguinchor. Ils étaient en possession de 05 kg de chanvre indien.
Commissions du dialogue national
Les différentes commissions du dialogue national ont commencé lentement à aller au fond des choses même si certaines trainent encore les pieds en peaufinant leurs termes de références (TDR). Hier, la commission de modernisation de l’Etat et de lutte contre la corruption ainsi que celle des ressources naturelles, se sont réunies pour une mise en forme de certains aspects. Et très bientôt, toutes les commissions se pencheront sur leurs sujets à l’instar de celle Politique qui est, du reste, très avancée. D’ailleurs, cette commission pilotée par le Général Mamadou Niang va se réunir aujourd’hui.
Le parti Union Citoyenne Bunt Bi fête ses 13 ans
Le parti de El hadji Ibrahima Mbow, Union Citoyenne Bunt Bi a soufflé hier sa 13e bougie. Membre de la mouvance présidentielle, UC/Bunt bi a été portée sur les fonts baptismaux le 10 février 2007 par El hadji Ibrahima Mbow qui veut que chaque citoyen soit un acteur du changement dans le cadre d’une gouvernance efficiente, participative et transparente.
Nécrologie
La famille Ndiaye du Djolof a été frappée hier par la perte de deux de ses illustres fils. Alors que la nouvelle du décès de l’ancien Directeur de la Sécurité publique, le commissaire Nguirane Sadio Ndiaye, ne s’était même pas répandue, «L’As» a appris le décès de l’ancien membre du Conseil économique pour les affaires économiques et sociales (Craes), El hadj Momar Tende Ndiaye à l’âge de 79 ans. La levée du corps est prévue ce matin à l’hôpital Principal de Dakar. L’As présente ses condoléances à son ancienne collaboratrice Adja Diaw Gaye, mais aussi au fils du défunt, Mara Ndiaye, ancien secrétaire administratif et du Conseil national de la Jeunesse et à Aly Ngouille Ndiaye neveu du défunt.