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20 juillet 2025
LA TRADUCTION, NOUVELLE ORIENTATION DU PHILOSOPHE SOULEYMANE BACHIR DIAGNE
Le philosophe sénégalais compte s’engager désormais dans la traduction de ses écrits, dans l’optique de démonter qu’à travers les langues, les mondes se rencontrent aussi à travers les cultures.
Le philosophe sénégalais Souleymane Bachir Diagne compte s’engager désormais dans la traduction de ses écrits, dans l’optique de démonter qu’à travers les langues, les mondes se rencontrent aussi à travers les cultures.
Pour ce faire, M. Diagne, agrégé de philosophie et professeur à l’Université de Columbia (New York), participe à ’’La résidence des cultures’’ organisée par l’Institut français de Saint-Louis.
Dans ce cadre, il animera des conférences à l’Université Gaston Berger (UGB) et ira à la rencontre des élèves au lycée Cheikh Oumar Foutiyou Tall, ex-Faidherbe, et dans plusieurs autres écoles de la "vieille ville".
Il a dit que sa participation à la résidence organisée par l’Institut français de Saint-Louis devrait lui permettre de traduire certaines de ses œuvres et de reprendre les thèmes de ses différentes conférences animées à l’Université Goethe, en Allemagne, et ailleurs dans le monde, pour les publier sous le titre "L’hospitalité dans la traduction".
Le professeur Souleymane Bachir Diagne s’exprimait lors d’une conférence de presse, mardi, en prélude à la cérémonie de dédicace de son livre, intitulé "Léopold Sédar Senghor, l’art africain comme philosophie" (éditions Riveneuve), un ouvrage qui sera publié en livre de poche.
Il a fait part de son option de "travailler sur la traduction comprise, pas seulement comme le geste technique de transférer le contenu d’une langue a une autre, mais véritablement montrer qu’à travers les langues, les cultures se rencontrent, les mondes se rencontrent, parce que toute langue est une certaine perspective sur le monde".
"L’acte de traduire, c’est donner l’acte d’hospitalité à un monde à partir de la langue dans laquelle ce monde s’exprime, et j’insiste à dessein sur ce mot d’hospitalité, parce qu’il y a une sorte d’éthique de la traduction, pour un meilleur moyen de se rencontrer en humanité dans la traduction de nos langues respectives", a-t-il déclaré.
"Si l’on regarde la politique des langues, la sociologie des langues, on sait que le monde est tissé de langues qui sont inégales", note le professeur Diagne. Il relève qu’il y a "des langues dominantes et des langues dominées, et il faut qu’aujourd’hui, les valeurs d’éthique, de pluralisme linguistique s’installent dans le monde".
Selon lui, dans le cas d’espèce, "la francophonie a trouvé la bonne définition, non seulement pour ne pas s’inscrire simplement dans la logique d’une défense frileuse de la langue française, mais plutôt se battre aujourd’hui pour une affirmation du pluralisme linguistique".
La philosophie "n’est pas une discipline comme les autres", a-t-il par ailleurs indiqué, ajoutant avoir toujours pensé que cette discipline devrait être "orientée vers certains élèves" dont le cursus fait qu’ils ne devraient même pas faire de la philosophie.
"On n’a pas besoin d’avoir les diplômes correspondants, pour avoir une inclination ou une manière de penser philosophique", a fait valoir M. Diagne, justifiant sa décision de s’orienter vers la traduction de ses œuvres par le fait que certains de ses écrits et textes philosophiques "sont très techniques".
Il a notamment cité ses œuvres portant sur les sciences de la philosophie et des mathématiques, ainsi que son livre sur la philosophie islamique.
Souleymane Bachir Diagne, élève de Louis Althusser et de Jacques Derrida à l’Ecole Normale Supérieure de la rue d’Ulm, à Paris, a été reçu à l’agrégation de philosophie en 1978.
M. Diagne est un logicien et spécialiste réputé de la philosophie des sciences et de la philosophie islamique, domaines dans lesquels il a écrit des ouvrages de référence, dont "Boole, 1815-1864 : l’oiseau de nuit en plein jour" (1989).
Il y a aussi ’’Logique pour philosophes’’ (1991), mais aussi "Islam et société ouverte : la fidélité et le mouvement dans la philosophie d’Iqbal" (2001) ou "Comment philosopher en islam ?" (2008).
SEYNABOU NDIAYE RISQUE 20 ANS DE PRISON POUR AVOIR RENDU AVEUGLE SES DEUX BELLES-FILLES
20 ans de prison ferme, c’est la peine que le parquet a requise contre Seynabou Ndiaye qui a infligé des sévices corporels aux deux filles de son époux âgées de 3 ans et 5 ans, à l’époque. Le parquet a requis 3 ans ferme contre le père qui n’a pas comparu. L’avocat des parties civiles réclame la somme de 250 millions F CFA à chacune des filles, devenues aveugles du fait de leur tante qui leur mettait du savon liquide dans les yeux, et du gasoil sur le cuir chevelure sans compter les autres atrocités. Le verdict est attendu le 25 février prochain.
En effet, les faits se sont déroulés 16 mai 2015. A cette date, Babacar Ciss et Mamadou Diop, respectivement délégué de quartier et imam du quartier Darou Salam 1 de Yeumbeul, accompagnés d’une vingtaine de personnes, se sont présentés au commissariat de la localité pour dénoncer des faits de sévices corporels et de maltraitance exercés sur les petites F. Gueye et N. Gueye. L’imam Mamadou Diop déclarait que la petite F. Gueye était sujette à des crise et avait des cicatrices sur le corps. Il soutenait s’être entretenu avec la belle-mère des enfants qui lui faisait croire que les cicatrices de la fille provenaient d’une chute dans les toilettes et que les crises étaient dues au fait qu’elle n’avait pas pris ses médicaments.
Cependant, Amadou Sangaré et Abdoulaye Bèye, voisins de Seynabou Ndiayea, confirmaient les violences dont les filles étaient victimes de la part de celle-ci qui s’en prenait à eux lorsqu’ils s’interposaient. Ils ajoutaient avoir prévenu la police qui s’est transportée aux domiciles de la mise en cause sans procéder à son interpellation. Ce, après qu’elle a pris l’engagement de ne plus toucher aux filles.
ENCENSOIR, DÉTERGENT, GASOIL...
Mamadou Niang, colocataire de Seynabou Ndiaye abondait dans le même sens que les autres témoins. Il affirmait avoir avisé le père des enfants qui venait à la maison une fois par semaine. Il faisait remarquer que les sévices étaient si atroces et récurrents et les voisins avaient fini par alerter le délégué de quartier. Fatou Mbaye, grand-mère maternelle des enfants dénonçaient le silence coupable de de Modou Gueye qui lui faisait croire que les enfants allaient bien.
En présence de leur père, F. Gueye et N. Gueye déclaraient que leur belle-mère les violentait tous les jours.
N.Gueye en sanglots, soutenait que sa belle-mère l’avait frappée à la tête avec un encensoir. Alors que F. Gueye la désignait comme étant l’auteure de ces blessures.
Elle ajoutait avoir vu cette dernière cognait la tête de N. contre le mur des toilettes jusqu’à ce qu’elle pique une crise.
Les jeunes filles ont fait également savoir qu’elles ne voyaient plus à cause du détergent que la mise en cause mettait dans leurs yeux et que cela a fini par leur faire perdre la vue.
Pis, elles ont fait savoir qu’elles s’étaient plaintes auprès de leur père qui n’avait pas réagi.
Devant le prétoire, l’accusée a battu en brèche les accusations portées contre sa personne. « Je n’ai pas mis de savon dans leurs yeux. C’est en prison que j’ai entendu cette histoire de savon liquide puisque c’est ma fille de 17 ans qui les lavait. Le gasoil, c’est leur père qui l’avait acheté car elles avaient des poux », s’est défendue Seynabou Ndiaye affirmant qu’elle a toujours usé de ses mains pour « corriger » les filles. La défense a jugé exorbitante la somme de 250 millions francs CFA réclamée par Me Mbengue pour chacune des deux victimes.
A défaut d’ordonner une nouvelle expertise médicale pour déterminer les causes de la cécité, Me Abdoulaye Sène a demandé que les faits soient disqualifiés en violence et voie de faits.
DES QUOTIDIENS ITALIENS S’EFFORCENT DE NARRER CORRECTEMENT LA MIGRATION
Rome, 12 fév (APS) - Des quotidiens italiens ont pris l’option de raconter la question migratoire de "façon correcte’’, pour éviter toute intoxication et désinformation sur cette problématique devenue de plus en en plus controversée avec la recrudescence ces dernières années de l’émigration clandestine via la Méditerranée.
La Repubblica et la Stampa illustrent cette volonté de la presse quotidienne italienne de traiter le sujet avec tout le recul qui sied, du fait de la sensibilité de cette question cristallisant beaucoup de tensions.
"Nous sommes engagés aujourd’hui à raconter la migration de façon correcte, faire une narration correcte de la question, car en Italie les gens nous racontent que ce phénomène demeure une situation de crise, une urgence, etc.", explique Alessandra Ziniti, journaliste et spécialiste de la question migratoire au quotidien La Repubblica.
S’exprimant mardi à Rome, à l’occasion d’un échange avec des journalistes venus d’Afrique, elle relève que très peu de journaux italiens prennent position sur le sujet, pour éviter une désaffection de leurs lecteurs.
"En tant que journalistes, nous nous engageons à raconter les histoires des migrants, leur apport sur l’économie italienne, tout en militant pour le respect des droits de l’Homme et la protection des migrants", souligne-t-elle, lors d’un séminaire sur la migration et les médias, organisé par l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) et ses partenaires.
Une telle prise de position est néanmoins source de menaces et d’actes de haines auxquels doivent faire face certains journalistes du pays.
"On est le premier en ligne sur cette thématique. Et nous sommes également l’un des journaux qui défendent la question migratoire", déclare le vice-directeur de quotidien La Repubblica, Dario Cresto-Dina.
Il relève le fait que son quotidien se trouve en avance par rapport à la conscience du citoyen et des politiques sur la question migratoire, tout en évoquant également des menaces dont font l’objet ses confrères relativement au traitement de la question migratoire.
"On essaie de parler beaucoup plus d’Afrique dans le journal. Nous y donnons pas mal d’espace et bien plus que nous accordons à certaines actualités ici", a-t-il fait valoir.
Francesca Paci, journaliste et spécialiste de la question migratoire au quotidien La Stampa, souligne elle aussi l’importance que son journal accorde aux questions africaines, tout en reconnaissant qu’il ne fait pas néanmoins autant que les confrères des autres pays d’Europe.
"Nous privilégions toujours tous ceux qui vont dans le sens de l’accueil des migrants. Ces derniers temps nous nous sommes plus attardés sur la Libye à cause de tout ce qui se passe là-bas en matière de la migration", indique-t-elle.
La suspension des budgets programmes
Une folle rumeur a circulé hier, faisant état de la suspension de l’application du budget programme jusqu’au 1er avril prochain. Que nenni ! « L’As » s’est déambulé dans les arcanes du Ministère des Finances et du Budget pour en avoir le cœur net. En réalité, d’après nos interlocuteurs, il ne s’agit nullement de suspension d’autant plus que la loi des finances 2012 a déjà été votée, mais plutôt de la déconcentration de l’ordonnancement qui a été reportée au 1er avril. En clair, si dans le format budget programme, les ministères deviennent leurs propres ordonnateurs des dépenses, il se trouve que cette disposition n’est pas applicable pour le moment. Ce d’autant que la loi organique validant le projet adoptée le 3 février dernier, devra faire un long circuit, notamment devant le Conseil constitutionnel avant d’être promulguée par le chef de l’Etat. Elle sera suivie de la signature de plusieurs décrets, arrêtés, circulaires et instructions pour fixer les règles de gestion budgétaire de l’Etat, les attributions des nouveaux acteurs, les modalités et procédures de préparation et d’exécution budgétaires, le suivi et l’évaluation des performances et la reddition des comptes. En définitive, Abdoulaye Daouda Diallo reste le seul ordonnateur des budgets jusqu’à cette date fatidique. En somme, on retourne au statu quo le temps de se préparer à mettre en œuvre ce budget programme tant vanté et qui du reste est en train de prouver son efficacité. D’après nos interlocuteurs, le Budget 2010 est déjà exécuté à 18% après seulement plus d’un mois de service. Une bonne performance comparée à l’année écoulée où à cette période, le taux d’engagement était de 21% bien qu’elle fût une année électorale.
Copeol entre dans ses fonds
Le cri de détresse lancé avant-hier dans les colonnes de «L’As» a été payant. D’après des sources dignes de foi, l’Etat a décaissé plus de 4 milliards FCFA en faveur des huiliers dont les 2,6 milliards FCFA pour Copeol. Il s’agit d’une cagnotte émanant du bilan de la campagne agricole de 2017- 2018. Pour celle de 2019, le bilan reste à faire. En revanche, d’après nos sources, l’Etat n’ayant pas subventionné le prix pour la campagne en cours, il n’y aura pas de dette à solder. En tout cas, avec le prix plancher à 210, ce sont les paysans qui se frottent les mains puisque même Sonacos a été obligée de suivre les Chinois dans leur concurrence en payant à plus de 250 francs le kilogramme d’arachide.
Cheikh Oumar Hanne passe à l’acte.
Le ministre de l’Enseignement supérieur, cité dans le rapport de l’Ofnac et l’ouvrage de Pape Alé Niang pour sa gestion du Coud, a décidé de servir une sommation non seulement à l’auteur du brûlot, mais également mis dans la procédure Nafy Ngom Keita et Mody Niang. Pour laver son honneur, il s’est attaché les services de Mes El hadj Diouf, Babacar Ndiaye, Fatimata Sall et Baboucar Cissé.
Les JOJ de 2022 dans la pointe de Sarène
Le Sénégal est en train de mettre les bouchées doubles pour accueillir les JO en 2022. En visite sur le site de Pointe Sarène où les travaux de construction d’hôtel ont démarré, Alioune Sarr a informé que le groupe espagnol qui dispose d’un espace pour y construire un hôtel va terminer les travaux dans les délais requis. «514 chambres au mois de mars 2021 seront prêtes ; ensuite une deuxième phase sera lancée avant les Jeux Olympiques pour que nous puissions disposer des 1 000 chambres ici à Pointe Sarène», a-t-il informé. En empruntant la route qui mène vers le site, on aperçoit le château d’eau qui doit ravitailler Pointe Sarène. Cette infrastructure qui est en phase de finition permettra au site d’être hors coupure d’eau. Sur les lieux, les ouvriers sont en train de se donner corps et âme pour respecter les délais. Ragaillardi par l’état d’avancement des travaux, le ministre du Tourisme invite les autres promoteurs «à s’inspirer du groupe RIO qui a débuté les travaux. Ils vont respecter le délai de 12 mois. L’ensemble des promoteurs qui ont bénéficié de protocoles auprès de la SAPCO, je les encourage à faire de même dans le cadre de ces investissements que nous suivons pour les grands évènements parce que le Sénégal va accueillir les Jeux Olympiques », soutient Alioune Sarr. Pour développer le tourisme local, le ministre informe que des mesures sont prises afin de rénover plusieurs aéroports dans les autres régions.
Mourtada Sy prend 3 mois pour vol d’un sac de «sidéem»
Le procureur avait requis contre lui un an dont six mois ferme, mais au bout du compte, le tribunal départemental de Mbacké a condamné le jeune tailleur Mourtada Sy (28 ans) à trois mois de prison ferme. Bien que reconnaissant les faits, ce délinquant primaire a essayé de justifier son acte en déclarant qu’il avait volé parce qu’il avait faim. SON système de défense n’a pas convaincu le juge qui l’a reconnu coupable de vol.
10 kilos de Yamba saisis à Kaffrine
Deux hommes à bord d’un véhicule particulier ont été interpellés hier mardi sur la route nationale numéro 1, à la commune de Kaffrine, par les éléments de l’Ocrtis. Après une fouille minutieuse, les flics ont découvert dans le véhicule deux sacs contenant dix kilogrammes de «l’herbe qui tue». Selon des sources proches des limiers, les deux trafiquants présumés ont reconnu les faits et fait des aveux circonstanciés. Placés en garde à vue, ils seront déférés ce mercredi devant le procureur de la république.
Agresseurs
Deux bandes d’agresseurs qui semaient la terreur aux abords de la décharge de Mbeubeuss ont été mises hors d’état de nuire par la Police de Malika qui les a même déférées au parquet. D’après des sources de «L’As», ces bandes d’agresseurs troublaient la quiétude des populations en plein jour, les attaquant sur le chemin lors de leurs déplacements. Selon nos sources, c’est à la suite de plaintes déposées par des victimes qui dénonçaient la présence d’agresseurs aux heures creuses au niveau de la décharge que la Police de Malika a mis en branle ses éléments de la Brigade de recherches. Ces derniers, habillés en civil, ont alors infiltré le site, les déplacements des personnes au niveau de la décharge. Une surveillance qui va porter ses fruits. Puisque durant la semaine dernière, la première bande composée d’A.M et A.S a été très vite démasquée par les limiers. Ils ont été alpagués très vite alors qu’ils tentaient d’agresser un passant avec des coupe-coupe. Ils ont été très vite neutralisés par les hommes du Commissaire Khady Diouf qui les ont conduits au poste de Police avant de les placer en garde à vue. Par la suite, les limiers de la Brigade de Malika ont aussi mis la main sur A.G, C.D et S. Nd. Ces derniers, armés également de machettes, selon nos sources, opéraient en plein jour aux abords de Mbeubeuss pour s’en prendre aux honnêtes citoyens. Mais leur modus operandi a été démasqué par les limiers de Malika. Nos sources nous apprennent que tous les cinq ont été déférés au parquet pour vols avec violence et usage d’armes blanches.
Bentaleb Sow retourne à la barre
La Bceao ne lâche pas l’affaire du billet de banque brûlé en 2017 lors d’une marche anti-Franc Cfa. En effet, le co-coordonnateur du collectif «Noo Lank» et membre du mouvement Frapp France Dégage, Bentaleb Sow sera le 24 février prochain à la barre de la Cour d’appel de Dakar. Interpellé sur son procès après sa relaxe en première instance, Bentaleb Sow dénonce un acharnement de la Bceao sur sa personne. Il estime que leur acte était symbolique et non répréhensible avant d’exprimer toute sa confiance à la justice. «Nous pensons que la justice fera son travail et nous rentrerons tranquillement chez nous avec une victoire encore une fois», dit-il. Il faut souligner qu’il doit comparaitre en compagnie de Kémi Séba qui avait brûlé un billet de 5.000 Fcfa. Expulsé du territoire sénégalais, ce dernier a obtenu une dérogation pour venir se présenter devant les juges.
Coronavirus
La Direction de l’exploitation aéroportuaire a sauvé le Sénégal du débarquement d’un passager en provenance de Chine. En effet, le ministère de la Santé et de l’Action sociale qui s’est réuni hier dans le cadre de la mise au point sur l’épidémie à coronavirus, a abordé le cas d’un passager en provenance de Wuhan qui voulait rallier Dakar. Dans un communiqué parvenu à «L’As», le ministère précise que dans la journée du lundi 10 février, la Direction de l’exploitation aéroportuaire a saisi le contrôle sanitaire aux frontières aériennes suite à une requête d’une compagnie aérienne à propos dudit cas pour autorisation d’embarquer un passager venant de la ville de Wuhan en transit à Hong Kong. Ainsi, le contrôle sanitaire aux frontières aériennes a rappelé à la compagnie que la ville de Wuhan est mise sous quarantaine et que par conséquent, toute personne venant de cette ville était frappée de cette mesure et ne pourrait nullement débarquer à Dakar. Par la suite, la compagnie a confirmé que le passager ne sera pas donc à bord. Par ailleurs, le ministère de la Santé rappelle qu’aucun cas d’infection au nouveau coronavirus n’a été notifié au Sénégal.
Colère des jeunes de Fatick
A Fatick, les jeunes conducteurs de motos jakarata ne décolèrent toujours pas. Ils ont repris les manifestations dès l’annonce de l’arrivée de la dépouille mortelle de Lamine Koita qui était à Dakar pour les besoins de l’autopsie. Elle se trouve présentement à l’hôpital régional de Fatick. Le climat est toujours très tendu. Les jeunes multiplient les manifs paralysant ainsi toutes les activités de la commune. D’ailleurs, le gouverneur de la région a décidé de reporter les réunions du Comité Régional de Développement (Crd) et les ateliers de la semaine.
Rectificatif
Restons à la manifestation violente des conducteurs de motos jakarta de Fatick à la suite du décès de Lamine Koita. Nous avons écrit par méprise dans l’édition d’hier que le jeune conducteur de Jakarta est décédé au commissariat de Police. En fait, les policiers n’avaient pu fouiller que deux jeunes, les deux autres avaient pris la tangente. Les autorités policières soutiennent que Lamine Koïta n’a pas été violenté. «L’As» présente ses excuses à la Police et aux lecteurs.
Saisie de faux médicaments
Le Groupement polyvalent de Recherches et de Répression de la Fraude (Gprrf) de la Douane a mis la main lundi dernier sur deux véhicules remplis de faux médicaments, dans le triangle Louga-Dahra-Touba. Il s’agit de véhicules de marque Peugeot 504 Pick-Up et de type Mitsubishi en provenance de la Mauritanie. L’embuscade tendue par les éléments de la Brigade polyvalente n°2 du Gprrf, le dispositif de herses et la détermination de l’escouade ont eu raison des deux véhicules. Au total, des dizaines de milliers de boites de médicaments de plusieurs natures ont été découvertes dans les véhicules. La valeur des faux médicaments est estimée à 97 759 382 francs CFA et celle des véhicules à 7,5 millions francs CFA.
Djidiack Diouf et Cie
Le manager de la chanteuse Viviane Chidid n’a pas été entendu hier encore par un juge d’instruction. Déférés à nouveau au parquet, Djidiack Diouf et Petit Mbaye ont bénéficié hier d’un retour de parquet. Pour rappel, ils sont arrêtés depuis vendredi par la Section de recherches de la Gendarmerie, dans une affaire trafic de visas.
DES FAUX MÉDICAMENTS D’UNE VALEUR DE 100 MILLIONS FCFA SAISIS
De faux médicaments d’une valeur de près de 100 millions de francs CFA ont été saisis par l’Unité douanière dénommée Groupement polyvalent de Recherches et de Répression de la Fraude basé à Thiès.
De faux médicaments d’une valeur de près de 100 millions de francs CFA ont été saisis par l’Unité douanière dénommée Groupement polyvalent de Recherches et de Répression de la Fraude basé à Thiès.
L’opération, qui s’est déroulée sur l’axe Louga-Dahra-Touba, a eu lieu, ce lundi, 10 février, aux environs de 21 heures, informe un communiqué du Bureau des relations publiques de la Douane, reçu à emedia.sn.
Le Groupement polyvalent de Recherches et de Répression de la Fraude (GPRRF) a saisi, deux véhicules remplis de faux médicaments. Lesdits véhicules, l’un de marque Peugeot 504 Pick Up et l’autre de type Mitsubishi en provenance de la Mauritanie avaient à bord d’importantes quantités de faux médicaments et roulaient à vive allure au moment de leur interception, détaille le document. Lequel précise qu’une embuscade tendue par les éléments de la brigade a permis de stopper les véhicules.
Au total, des dizaines de milliers de boites de médicaments de plusieurs natures ont été découvertes dans les véhicules et saisies. L’inventaire et l’estimation réalisés en présence de deux représentants de l’Ordre national des pharmaciens du Sénégal ont permis d’établir qu’il s’agit d’une valeur totale des faux médicaments sur le marché intérieur évaluée à 97 759 382 francs CFA et d’une valeur des moyens de transport estimée à 7 millions 500 mille francs CFA.