Dakar, 17 avr (APS) – Les cas de Covid-19 issus de la transmission communautaire inquiètent les quotidiens reçus vendredi à l’APS.
En attendant les chiffres du ministère de la Santé, prévus à 10h, le Sénégal compte à ce jour, 335 cas positifs dont 194 guéris. Deux patients sont décédés et un autre évacué en France. Au total, 138 patients sont sous traitement dans les établissements de santé.
Le ministère de la Santé et de l’Action sociale a annoncé jeudi 21 nouveaux cas de contamination au Covid-19 sur les 435 tests de diagnostic effectués. Il s’agit de 19 cas contacts suivis et 2 cas issus de la transmission communautaire.
Le quotidien L’As fait état de ‘’plus de 20 cas communautaires’’ et souligne que les villes de Dakar et Touba sont ‘’les foyers chauds’’.
Selon Walfadjri, ‘’Les cas de transmission communautaire sont en train de donner de la fière aux autorités’’.
La Tribune, souligne qu’avec 14 cas dont 1 communautaire et près de 100 personnes confinées hier, Yeumbeul et Grand-Yoff, dans la banlieue de Dakar ‘’(sont devenus) les bombes à surveiller’’.
Source A revient sur les 21 cas de Covid-19 notifiés jeudi et précise que deux sont issus de la transmission communautaire. La localité de Goudiry (Tambacounda) où un marabout avait été contaminé par un chérif mauritanien, a battu le record de cas positifs, ce qui porte à 21 le nombres de cas répertoriés à Tamba, dit le journal.
Source A signale aussi que le ministre de la Santé va tenir ce matin une réunion au cours de laquelle sera évoquée la transmission communautaire ‘’devenue une métastase digne du nom’’.
‘’Que faire pour arrêter la contamination communautaire ?’’, interroge Le Quotidien.
‘’L’éminence médicale est en train de plancher sur la question pour éviter une résurgence par exemple de la maladie à Touba’’, selon le journal qui ajoute : ‘’En tout cas, les résultats d’hier montrent que l’équilibre est fragile, la courbe des infections continue de monter en flèche. On passe ainsi de l’optimisme au pessimisme d’une minute à l’autre. Ce sont toutes les certitudes que le Covid-19 est en train de remettre en cause’’.
Enquête évoque le ‘’risque’’ d’année blanche et affiche à la Une : ‘’les inconnues de l’équation’’.
’’Une chose est claire : le coronavirus a réussi à paralyser pas mal de secteurs, dans la vie de chaque pays. Avec un système éducatif déjà fragilisé par de multiples crises, le Sénégal cherche comment sauver l’année scolaire. Et le ministre de tutelle semble résolu à tout faire pour éviter une année blanche’’, écrit le journal.
‘’Sauver l’année scolaire et universitaire, tel est le vœu des acteurs concernés. En cette période de crise sanitaire, cependant, les enseignants rappellent que le Sénégal n’a pas toutes les cartes en main’’, selon Enquête.
«NOUS AVONS LE DEVOIR IMPERIEUX DE RENDRE COMPTE DE FAÇON CLAIRE ET SINCERE»
Abdoulaye Daouda Diallo se prononce sur la contribution de plus de 31 milliards mobilises contre covid-19
Le fonds «Force Covid-19» continue de recevoir des contributions de donateurs et entrepreneurs Sénégalais. Ainsi, Abdoulaye Daouda Diallo, le ministre des Finances et du Budget a reçu hier, jeudi 16 avril 2020, une somme de 101 102 190 F CFA des certains patrons de chaines nationales de télévision privée. Le ministre a promis aux patrons de télévisions, qui ont collecté cet argent à travers un téléthon, en guise de participation à l’effort de guerre contre le coronavirus, la transparence dans la gestion des fonds. Non sans révéler qu’à ce jour, plus de 31 milliards de F CFA ont été mobilisés.
101 102 190 F CFA, c’est le montant mobilisé, sous l’impulsion du groupe Emedia Invest, par plusieurs chaines de télévision (Walf TV, 7TV, 2S TV, DTV et Africa 7). Cette enveloppe issue d’un téléthon organisé en guise de participation à la lutte contre le coronavirus a été remise hier, jeudi 16 avril, au ministre des Finances et du Budget, Abdoulaye Daouda Diallo.
Selon Emedia, le ministre a magnifié l’acte posé par ces télévisions privées qui, à son avis, confirme cet élan de solidarité du peuple sénégalais pour répondre à l’appel du président de la République dans la lutte contre cette pandémie.
Mieux, Abdoulaye Daouda Diallo a rassuré tous les donateurs d’une gestion transparente de tous les fonds collectés dans la cadre de la croisade contre le coronavirus (Covid-19). «Aujourd’hui, on est à plus de 31 milliards de F CFA de mobilisation de fonds. Je tiens à vous rassurer que c’est un montant qui sera utilisé en parfaite conformité avec nos procédures budgétaires et comptables. Et, dans tous les cas, notre compte rendu sera fait de l’utilisation de ce montant», a déclaré le ministre des Finances et du Budget aux responsables desdites télévisions privées, lors de la réception du chèque. Aussi Abdoulaye Daouda Diallo a-t-il reconnu la nécessité de rendre compte de la gestion de ces fonds. «Nous avons le devoir impérieux de rendre compte de façon claire et sincère».
MISE EN PLACE D’UN COMITE DE SUIVI DES OPERATIONS COVID-19
D’ailleurs, a-t-il annoncé, le président de la République, Macky Sall, va mettre en place un comité de suivi des opérations Covid-19. «Fondamentalement, la somme n’est pas importante. C’est 1000 milliards de F CFA. On publie souvent que 1000 milliards de F CFA est le quart de notre budget. Nous avons 4224 milliards de budget à exécuter. Donc, nous ne nous faisons pas de souci dans la gestion des 1000 milliards. Mais, la particularité de ce montant, c’est que c’est un montant qui est l’émanation de la population. Et ce sont des contributions qui ne sont pas obligatoires, elles sont volontaires», a relevé le ministre des Finances et du Budget.
DES CONSEILLERS VILIPENDENT ALIOUNE NDOYE
Décidément, l’aide alimentaire à distribuer aux familles démunies dans le cadre de la riposte contre la pandémie du Coronavirus est partie pour perturber la quiétude politique qui régnait dans le pays, avec l’apparition du Covid-19
Décidément, l’aide alimentaire à distribuer aux familles démunies dans le cadre de la riposte contre la pandémie du Coronavirus est partie pour perturber la quiétude politique qui régnait dans le pays, avec l’apparition du Covid-19. Pour cause, sa gestion est jugée scandaleuse par certains, dont des conseillers dans la commune de Dakar Plateau. En effet, dans une pétition signée par quelques élus locaux, dont notamment Pape Diouf, Cheikh Ngom, Mame Faguèye Diop, tous de la coalition Taxawu Dakar et leurs collègues Assane Bissichidu Pvd, ou encore Matar Samb du Pds entre autres ; ceux-ci vilipendent la gestion de l’édile de la commune. Ils accusent le maire socialiste de distribution partisane.
Dans la note parvenue à Sud quotidien, ces conseillers disent avoir constaté «avec regret que de manière répétitive et persistante, dans cette période de chaos, avec notamment le déclenchement de la lutte nationale contre la pandémie du Covid-19, que le maire Alioune Ndoye s’illustre avec des méthodes déloyales et prohibées dans la distribution des vivres destinés aux populations de la Commune qui en ont le plus besoin».
Pour enfoncer le clou, la bande à Pape Diouf, non moins conseiller à la ville de Dakar, révèle que les vivres ont été confiés, dans certains quartiers, à des responsables politiques du même bord politique que l’actuel ministre de la Pêche. Ils diront à cet effet «qu’à Rebeuss, l’aide destinée à toute la population a été livrée chez une responsable politique, présidente de la Section locale du Parti socialiste; la même méthode est mise en branle à Darou Salam, Kayes Findiw, Thieudème, YakhDieuf, Cité Cap-verdienne, entre autres quartiers de la Commune du Plateau». Pis, ils trouvent que «le cas de NiayesThioker est plus flagrant, où la responsable socialiste avoue sur une vidéo largement diffusée avoir donné à ses militants, non sans affirmer avec insolence qu’elle ne se préoccupe pas des élus et du Délégué de Quartier».
En termes clairs, ils accusent le ministre socialiste d’avoir confié la distribution de l’aide alimentaire à ses camarades du Parti socialiste (Ps). Ne s’en limitant pas là, ces adversaires politiques du maire de Dakar Plateau disent avoir été écartés de tout ce qui se fait dans le cadre de la lutte contre le Covid-19. Ils dénoncent ainsi «la mise à l’écart par le maire Alioune Ndoye de l’équipe municipale avec laquelle, il ne communique pas, mettant somme toute les populations dans l’ignorance totale de la stratégie communale, s’il en existe, pour faire face au Covid-19».
A noter, par ailleurs que le ministre de la Pêche, non moins maire de Dakar Plateau, Alioune Ndoye était injoignable par nos services sur son numéro portable hier, dans la soirée
Par Dr Cheikh Mouhamadou Mbacké LO
COVID 19 : LA RECHERCHE, CAPITAINE D’EQUIPE
Dans ce deuxième article, il sera question d’aborder un pilier qui sera autant, sinon plus important pour la lutte : la recherche d’où jailliront toutes les solutions pour arrêter cette pandémie
Dr Cheikh Mouhamadou Mbacké LO |
Publication 17/04/2020
Dans ce contexte de Covid-19, j’avais abordé, dans un premier article, la situation de la maladie et tous les dispositifs qui étaient déjà pris pour faire face à ce fléau. J’avais, par la suite, formulé des suggestions et recommandations générales.
Dans ce deuxième article, il sera question d’aborder un pilier qui sera autant, sinon plus important pour la lutte : la recherche d’où jailliront toutes les solutions pour arrêter cette pandémie. Cette recherche, dite scientifique, se mobilise partout dans le monde pour accélérer la production des connaissances sur le virus, sur la maladie qu’elle provoque (Covid-19) ainsi que sur les moyens de la guérir (médicaments, respirateurs artificiels …) et de la prévenir (masques, gels …).
Au Sénégal, plusieurs initiatives de recherche scientifique sont en cours au niveau du Ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et l’Innovation (labos de recherche des universités) au Ministère de la Santé et de l’Action Sociale (hôpitaux ; centres de traitement) mais également dans les laboratoires privés nationaux (Institut pasteur et IRESSEF) et internationaux (IRD, AUF …).
Ces projets de recherche tournent autour de l’épidémiologie pour mieux anticiper la diffusion du virus, de la recherche fondamentale pour mieux comprendre le virus (sa réplication, sa résistance, sa spécificité …) de la recherche à visée diagnostic, clinique et thérapeutique avec plusieurs essais en cours mais, également, de la recherche en sciences humaine et sociale qui va permettre de mieux comprendre le comportement de la population, des agents de santé vis-à-vis de la maladie.
À ces projets de recherche, ils s’y ajoutent les nombreuses initiatives du monde de la recherche qui participent activement depuis le début de la lutte contre le virus par une contribution significative à la production des intrants tels que les masques, les solutions hydro-alcooliques, le matériel de diagnostic, les respirateurs artificiels …
L’Agence Nationale de la Recherche Scientifique Appliquée (ANRSA) que j’ai l’- honneur de diriger s’y active pleinement en apportant son appui aux initiatives. Cette revue des initiatives en cours montre que nos chercheurs sont mobilisés et prêts à éradiquer la pandémie. Il est donc important de les encadrer, de les motiver et de les soutenir pour qu’ils puissent jouer pleinement leur rôle dans cette guerre que nous menons contre le covid-19. Pour y arriver, je suggère de mettre en place un fond qui sera géré par un comité chargé d’évaluer les projets de recherche et composé de :
- Trois représentants du Ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation car étant celui qui gère les laboratoires des universités où seront menés la plupart des recherches
- Trois représentants du Ministère de la Santé et de l’Action Sociale car étant le secteur au premier front de la lutte et coordonnant le comité national de gestion des épidémies
- Un représentant de l’Agence Nationale de la Recherche Scientifique Appliquée(ANRSA) qui joue le rôle d’interface entre les chercheurs, les entreprises et la société.
- Un représentant du Comité National d’Éthique et de Recherche du Sénégal
- Un représentant de l’Institut Pasteur
- Un représentant de l’IRESSEF
- Deux représentants des laboratoires d’autres secteurs
- Un représentant de laboratoires étrangers Chaque projet sélectionné bénéficiera d’une enveloppe pour mener à bien ses activités mais également d’une autre pour équiper son laboratoire et être dans les normes internationales qui lui permettront d’être fonctionnel et de continuer ses travaux dans de très bonnes conditions après l’épidémie. Une enveloppe sera aussi réservée à la médecine traditionnelle pour les intégrer dans la lutte afin d’explorer nos plantes médicinales pour le traitement, comme dans beaucoup de pays africains.
Enfin, l’Agence Nationale de la Recherche Scientifique Appliquée prendra le relais pour aider et accompagner les chercheurs pour la protection de leurs œuvres par le biais de brevet, à valoriser les résultats qui seront issus leurs recherches et à mettre en contact les chercheurs avec les Entreprises pour un partenariat public-privé pour la production massive de masques, de gels et de respirateurs artificiels.
En parallèle à cette gestion de la recherche au niveau national, je suggère de prendre des initiatives pour des projets de recherche sous régionaux avec les pays dont nous partageons des frontières (La Gambie, la Guinée Bissau, la Guinée Conakry et la Mauritanie).
En effet, l’éradication de l’épidémie ne sera effective dans notre pays que si elle est maîtrisée, de manière simultanée dans ces différents pays à cause de la porosité de nos frontières. Concrètement, il s’agira de mettre en place un fond commun alimenté par une participation de ces différents pays et, secondairement, par l’appui de nos partenaires.
Une plateforme pour le partage de nos résultats de recherche et leur valorisation et des projets de recherche communs sera, en même temps, mise en place. Il serait aussi intéressant d’initier un projet sur la phytothérapie qui nous permettra d’exploiter à fond nos plantes médicinales. En définitive, la recherche au niveau national en collaboration avec les entreprises privées dans ce contexte de covid-19 pourrait nous permettre, après la fin de l’épidémie, de régler, de manière permanente, l’insuffisance de matériels (masques, gels, respirateurs artificiels etc…) dans nos structures sanitaires.
Sur le plan international, la collaboration avec nos voisins pourrait permettre d’arrêter plus rapidement l’épidémie et être une opportunité à nos entreprises de fabrication de masques et de gels qui pourraient, de ce fait, gagner de grands marchés et participer activement à la création d’emplois et de richesse pour notre pays .
DR CHEIKH MOUHAMADOU MBACKÉ LO
Agrégé de santé publique spécialiste en économie de la santé dg agence nationale de la recherche scientifique appliquée
LE CIO ET «TOKYO 2020» DEFINISSENT UN NOUVEAU CADRE
Après le report des Jeux Olympiques et Paralympiques 2020, le CIO et Tokyo sont convenus d’un nouveau cadre qui régira les préparatifs des deux grands rendez-vous
Après le report des Jeux Olympiques et Paralympiques 2020, le CIO et Tokyo sont convenus d’un nouveau cadre qui régira les préparatifs des deux grands rendez-vous. Il s’articulera autour de la planification et l’établissement d’une nouvelle feuille de route mais aussi des ressources et priorités qui seront alignées en conséquence
L e comité d'organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques de Tokyo (Tokyo 2020) et le Comité International Olympique (CIO) se sont convenus d’un nouveau cadre qui régira les préparatifs des Jeux reportés en 2021 en raison de la crise sanitaire du Covid 19.
A l’issue de leur réunion tenu hier, jeudi 16 avril par conférence téléphonique, en présence du président de Tokyo 2020, Mori Yoshiro, et de son directeur général, Muto Toshiro, le président de la commission de coordination du CIO, John Coates et le directeur exécutif des Jeux Olympiques du CIO, Christophe Dubi, se sont convenus dans le volet de la gouvernance, des éléments de planification ainsi que du nouveau feuille de route.
Rappelant les principes, le communiqué du CIO précise que «les éléments clés de la planification pour 2021 devraient reproduire le plan de livraison des Jeux existant pour 2020».
En s'appuyant sur l'Agenda olympique 2020, le CIO, le Comité international paralympique (IPC) et toutes les parties prenantes des Mouvements olympique et paralympique, en collaboration avec les partenaires japonais, y compris le comité d'organisation de Tokyo 2020, étudieront toutes les possibilités d'optimiser et de rationaliser les niveaux de service des Jeux et de réduire les coûts engendrés par le report de la manifestation. Un certain nombre de mesures concernant l'impact potentiel de la COVID-19 seront intégrées dans le plan de livraison des Jeux pour 2021».
Pour le calendrier, le comité olympique informe que les détails de la planification des Jeux de Tokyo 2020 en 2021 sont examinés ce mois-ci en vue d’établir une nouvelle feuille de route pour les Jeux d’ici à mai 2020, afin d’aligner ensuite les ressources et les priorités en conséquence.
«LE CONFINEMENT NE SE DECRETE PAS»
Pour le Dr Ousmane Guèye, directeur du Sneips et par ailleurs membre du Comité national de la gestion des épidémies (Cnge), le confinement total est une option mais il ne peut être décrété que sur la base d’arguments scientifiques et non sous l’impulsion
Dr Ousmane Guèye, directeur du Sneips et par ailleurs membre du Comité national de la gestion des épidémies (Cnge), le confinement total est une option mais il ne peut être décrété que sur la base d’arguments scientifiques et non sous l’impulsion des sentiments. Interpellé par Sud Quotidien, le patron du Sneips s’est prononcé sur la question du port des masques avant de renseigner que 30 à 50% des appels d’urgences reçus par leurs opérateurs sont des appels parasites et il menace de traquer tous les individus qui se livrent à cette besogne.
La persistance des cas communautaires alimente également le débat sur un éventuel confinement total. Si le Docteur Ousmane Guèye ne réfute pas catégoriquement la possibilité d’un confinement total, il insiste qu’une telle décision doit se fonder sur des bases scientifiques et non être le ressort de nos sentiments. « Nous, notre démarche est fondée sur des arguments scientifiques et c’est important. C’est vrai, c’est un sujet de tout le monde, aujourd’hui tous les intellectuels parlent de confinement. Le confinement ne se décrète pas comme cela. Il faut qu’une telle décision soit basée sur des faits scientifiques, et cela est très important », a renseigné Dr Ousmane Guèye. Et de poursuivre : « il faudrait peut-être voir avec nos épidémiologistes qui sont sur le ter- rain, et qui aujourd’hui peuvent renseigner si cette transmission communautaire est maîtrisée ou pas et si ce n’est pas maîtrisée, ils pourront donner à la Cnge des conseils allant vers un confinement total et nous transmettrons ce rapport aux autorités à qui de droit ». Et le directeur du Sneips d’insister :« On ne fera pas faire aux Sénégalais des gestes inadéquats. Ce qui est important c’est de baser toutes les directives sur des arguments scientifiques».
FABRICATION DES MASQUES MADE IN SENEGAL ET GENERALISATION
La prolifération des masques fabriqués par des couturiers est palpable et la question de son efficacité contre la propagation de Covid-19 se pose. Le chef du Sneips ne réfute pas l’utilisation de ces masques mais insiste sur une homologation de ces masques qui passera par un encadrement de la fabrication avec un cahier de charge précis. « Avec la collaboration de plusieurs industries et de laboratoires, une réunion a été tenue le lundi 13 avril, pour rendre effective la fabrication de ces masques. La collaboration avec les labos et d’autres structures compétentes vont dans le sens de l’homologation des masques avec un cahier de charges très bien précis permettant aux fabricants de confectionner des masques qui correspondent effectivement aux normes ». Et d’ajouter : « mais dans un premier temps il faut qu’on accepte les masques qui sont là, parce que moi je pense qu’il y a un avantage, car ça permet de ne pas contaminer une personne en toussant ou en éternuant ».
« 50% DES APPELS D’URGENCES…SONT DES APPELS PARASITES»
Des individus mal intentionnés s’accaparent de la ligne des appels d’urgences pour insulter et raconter n’importe quoi, a déploré par ailleurs Dr Ousmane Guèye. « Il y en a beaucoup de ces appels parasites ! Et c’est déplorable et regrettable » a déclaré Dr Ousmane Guèye. Pis, dira-t-il. « Ce ne sont pas des enfants, ce sont des adultes qui prennent la ligne parce que c’est gratuit. On appelle pour injurier les gens, pour dire du n’importe quoi, dire des choses qui n’ont rien à voir avec le coronavirus », a-t-il précisé.
Poursuivant, le patron du Sneips menace de traquer les sujets qui s’adonnent à cette pratique. « Je pense qu’il est temps que les gens arrêtent, parce qu’on peut tracer ces numéros, on peut les répertorier et demander à l’autorité de prendre des mesures par rapport à cela. Je pense qu’il ne faut pas qu’on arrive à cela. Aujourd’hui, nous travaillons et notre ennemi commun, c’est ce nouveau coronavirus. Aujourd’hui, 50% des appels d’urgences reçus par les opérateurs sont des appels parasites », a averti Dr Ousmane Guèye.
Aïda Mbodji donne 5 millions Fcfa au Fonds du Covid-19
L’Alliance Nationale pour la Démocratie (And)/ Saxal Liggeey deAïda Mbodji a de quoi bomber le torse. Et pour cause,And/Saxal Liggeey peut se targuer d’être le premier parti politique parmi les 200 et quelques que compte le Sénégal à avoir contribué au Fonds «Force Covid-19». En effet,Aïda Mbodji s’est redue hier dans la matinée au Ministère des Finances et du Budget pour rem ettre à Abdoulaye Daouda Diallo un chèque de 5 millions Fcfa en guise de contribution financière de son parti à l’effort de guerre contre le coronavirus. Ce geste de Aïda Mbodji et Cie a été fortement magnifié par l’argentier de l’Etat. Gageons que And/Saxal Liggeey va faire des émules et inciter ainsi les partis politiques à contribuer au Fonds «Force Covid-19». Puisqu’on se le rappelle, avant la remise de ce chèque hier, aucune formation politique, pas même l’Apr, n’avait mis la main à la poche.
Bilan du couvre-feu à Mbour
Dans les communes de Mbour et de Saly, la police fait respecter le couvre-feu même s’il y a toujours des récalcitrants. Les limiers effectuent des patrouilles dans les différents quartiers des deux villes. Pour la nuit du 15 au 16 avril, les flics ont mis en fourrière un véhicule immatriculé Dk7315/BB et un scooter de marque MBK. En plus, trois personnes ont été interpellées dont deux pour non-respect du couvre-feu et une pour ivresse publique manifeste.
Des Lieux de commerce et gargotes fermés à Yeumbeul
Le Sous-Préfet de l’Arrondissement des Niayes, Oumar Dia, a procédé hier à la fermeture de certaines boutiques et autres lieux de commerce ainsi que des gargotes dans les communes de Yeumbeul-Nord et Sud. Une décision qui n’agrée pas certains commerçants. Mais l’autorité administrative justifie la mesure par l’ampleur de la pandémie du Covid-19 dans ce district sanitaire de Yeumbeul qui comptabilise 14 cas positifs dont certains sont issus de la transmission communautaire.
Tension avant la distribution de l’aide à Jaxaay
L’aide alimentaire du gouvernement dans le cadre du Programme de résilience au Covid-19 sème déjà la polémique à Jaxaay. Avant même que le riz n’arrive, le feu couve entre les populations de cette partie de la banlieue et les autorités locales. Déjà au quartier 01/ 11 B de Jaxaay, l’aide de Macky Sall pollue l’atmosphère avec le démarrage des enquêtes. D’autant que seuls 36 ménages sur 200 vont bénéficier de l’aide. Ce qui est inacceptable aux yeux de certaines personnes qui ont mis en place le Collectif «200 ménages ou rien».
Djidah Thiaroye Kaw divisé
Restons avec la répartition de l’aide alimentaire qui est en train d’alimenter des tensions dans la banlieue. Dans la commune de Djidah Thiaroye Kaw, l’aide alimentaire a fini de diviser le maire libéral Cheikh Dieng et certains de ses administrés regroupés autour du collectif «Forces vives». Ces derniers ont opposé un niet catégorique à la volonté du maire d’installer le comité local de distribution des vivres. L’édile libéral qui avait mobilisé ses lieutenants a été mis en minorité par ses adversaires. Il a fallu la médiation du sous-préfet de l’arrondissement de Pikine-Dagoudane et d’un acteur communautaire en santé pour calmer les ardeurs. Finalement, une commission consensuelle a été mise en place.
Trafic de drogue à Ziguinchor
Les limiers du Commissariat central de police de Ziguinchor ont alpagué un certain Doudou D. pour trafic de drogue. Le mis en cause a été interpellé au quartier Lyndiane avec un sac contenant du chanvre indien. Il s’agit de 08 camelots de 125 grammes chacun. Face aux hommes du commissaire central Adramé Sarr, le présumé trafiquant de drogue a reconnu être un multirécidiviste. Il a été condamné à trois reprises pour des délits similaires. C’est dire que Doudou risque gros.
Un cas suspect au Covid-19 à Dakar Dem Dikk
C’est la psychose chez certains travailleurs de la société de transport Dakar Dem Dikk (DDD). A l’origine, un cas suspect au Covid-19 au sein de la société. Il s’agit d’une infirmière dont nous tairons le nom pour éviter sa stigmatisation. Nos sources renseignent que les personnes qui ont eu des contacts avec cette dernière sont invitées à se signaler à la société pour un confinement total pendant 14 jours afin de surveiller leur état de santé. Nous avons joint au téléphone le Directeur général de la société de transport public, Me Moussa Diop, qui répond n’avoir aucune information à donner à la presse sur ce cas précis. Nos sources signalent d’ailleurs que les éléments du service d’hygiène se sont déplacés sur les lieux pour désinfecter l’infirmerie.
L’entreprise UDE de Diop Sy en liquidation depuis 2019
Alors qu’on pensait que la polémique sur le transport de l’aide alimentaire destinée aux ménages les plus vulnérables s’est estompée, la voilà relancée avec la découverte d’un nouveau fait. En effet, d’après le Forum Civil, en aucun cas le marché de transport des denrées alimentaires ne devrait être attribué au député et homme d’affaires Diop Sy. Puisque l’entreprise UDE de Diop Sy qui assure présentement le transport du riz est en liquidation depuis 19 avril 2019. Ce qui constitue un autre facteur de son inéligibilité aux marchés publics, selon le Forum Civil. Le document du tribunal de commerce est devenu viral dans les réseaux sociaux. Un fil à retorde pour le ministre du Développement Communautaire et de l’Equité Sociale et Territoriale, Mansour Faye.
L’aide d’urgence aux Sénégalais de France disponible
Le ministre des Affaires Etrangères et des Sénégalais de l’Extérieur, Amadou Ba distribue en mode fast track l’aide destinée à la diaspora sénégalaise dans le cadre de la résilience au covid19. L’ambassade du Sénégal en France, Monaco et Andorre informe nos compatriotes à travers un communiqué que la première tranche de l’aide d’urgence destinée aux Sénégalais en France est disponible. Selon la même source, dans cette première tranche, une allocation sera octroyée en priorité aux familles des compatriotes décédés du Coronavirus en France. Ainsi, ces dernières sont invitées à prendre contact avec les services consulaires.
L’amicale des sapeurs-pompiers dégage 12 millions
L’Amicale des personnels non officiers de la Brigade nationale des sapeurs-pompiers a remis hier en guise de contribution aux efforts déployés par les autorités, un lot de produits composé d’eau de javel, de liquide antiseptique et de masques au ministre de l’Intérieur monsieur Aly Ngouille Ndiaye. C’était en présence du Général de brigade Mor Seck, commandant de la brigade nationale des sapeurs-pompiers. Il s’agit de 900 bouteilles d’eau de javel, de 1800 bouteilles savon liquide, de 864 flacons antiseptiques et de 200 masques. Un autre lot de produits est destiné aux différentes unités pour la protection des personnels intervenants et la désinfection des ambulances et des casernes. Au total, l’amicale a dégagé 12 millions Fcfa pour la croisade contre le covid19.
Une bande de malfaiteurs arrêtée à Mbacké
Les éléments du commissaire Diédhiou de Mbacké ont mis hors d’état de nuire une bande de malfaiteurs qui profitait du couvre-feu pour effectuer des cambriolages. Ils ciblaient des maisons des quartiers périphériques de Mbacké pour faire leur sale besogne. La bande a pris d’assaut une maison vers 1h d’après des témoins. Bien arrivée, la bande menace de liquider toutes les personnes qui ont tenté de venir au secours à la famille. Mais leur butin a été maigre. Ils ont emporté un téléviseur écran plat un quelques billets de banque. Avant de déverser leur colère sur un jeune. Après le forfait, la bande s’est retranchée dans une maison non loin de la maison de leurs victimes. Mais l’intervention rapide de la police appuyée par les éléments de l’escadron de surveillance de la gendarmerie a permis de mettre aussitôt la main sur trois malfaiteurs. L’enquête se poursuit.
Il faut sauver la jeunesse sénégalaise! Parmi elle, y en a qui risqueraient de devenir cinglés dès lors que ce sont eux -mêmes qui donnent une certaine caution morale et religieuse à des spécimen dont la place devrait être en asile, tellement ils font douter sur leurs dispositions psychiques. En effet, pendant que tout est à l’arrêt dans ce pays, jusqu’à entraîner l’interdiction de nos devoirs religieux dans les mosquées et églises, et souvent conjugaux avec la règle du « un mètre de distance », des gens prétendent détenir une potion miraculeuse pour nous guérir définitivement du coronavirus. Mais bon sang, qu’attendent-ils pour requérir la science de l’oracle qui prétend prendre le dessus sur ce salaud de virus ? Ça s’appelle non-assistance à personne en danger. Et cela concerne la vie de quatorze (comme la durée du confinement) millions de Sénégalais. Toutes affaires cessantes, l’Etat doit aller s’agenouiller auprès de ce faiseur de miracles afin qu’il puisse sauver l’humanité. Pendant que nos spécialistes perdent le sommeil à force de chercher le moyen de soigner le mal du siècle, des farceurs viennent saper leur moral avec des déclarations pour le moins farfelues. Mais puisque c’est lui, personne ne se hasardera à aller le cueillir comme de vulgaires Mbaye Pekh ou Selbe Ndom. Vous savez, ce n’était que du cinéma quand ces deux saltimbanques avaient été convoqués. Bon, revenons à des choses plus sérieuses, histoire de nous éloigner du terrain de la comédie. Ceux qui ont jeté un coup d’œil sur la liste des donateurs pour le fonds Covid- 19, ont sans doute remarqué que celui qui fait la manche n’est pas si impécunieux et que la fonction présidentielle enrichit son homme. Cinquante millions. Ce joli magot est bien faramineux pour un vilain « Kàccoor » qui cherche le diable pour lui tirer la traine. Vient-il de la poche du Chef ou de sa caisse noire ? On attend les contributions de Diouf et Wade et surtout du fils qui se la coule douce à Doha. Et pas de facéties !
Kàccoor Bi
DECIMATION DE VOLAILLE A KAOLACK GRIPPE AVIAIRE OU CANICULE ?
Ces derniers jours à Kaolack, les poulets meurent mystérieusement en élevage. « Le Témoin » quotidien a appris que certains éleveurs locaux ont vu leur volaille décimée. Les poulets y meurent les uns après les autres. Ce, à un rythme macabre quotidien ! Dans certains quartiers de Kaolack comme Ndangane, Passoire-Ndorong et Boustane, indique-t-on, le taux de mortalité semble être très élevé. Mais qu’est-ce qui décime ces volailles à Kaolack ? Personne ne saurait le dire ! Si les uns parlent d’une grippe aviaire, d’autres avancent l’effet d’une canicule. « Ces derniers jours, Kaolack a subi une température de plus de 40°. Et je vois mal des volailles survivre à une telle forte chaleur. De nature, Kaolack n’est pas une terre d’aviculture à cause de la chaleur » avance comme explication un éleveur domicilié à Boustane. Un éleveur qui a vu son opération « Poulets de Korité » s’envoler en fumée. Souhaitons que les services du ministère de l’Elevage fassent des enquêtes de proximité à Kaolack pour nous édifier sur ce phénomène.
SITUATION DU COVID-19 AU SENEGAL 21 NOUVEAUX CAS POSITIFS
Hier, le nombre de cas testés positifs au coronavirus a grimpé à 21 alors qu’on avait plus atteint ce chiffre depuis quelques semaines. On ne voudrait pas apeurer mais ça craint le pire avec l’avancée du virus dans le pays. Hier, le nombre de cas positifs testés a « bondi » d’un cran avec une vingtaine de personnes atteintes du Covid-19. Selon la Directrice générale de la Santé publique et présidente du Comité national de gestion des épidémies, Dr Marie Khémess Ngom Ndiaye, qui a lu les résultats des examens virologiques, sur 435 tests réalisés, 21 sont revenus positifs. Elle souligne que les 19 sont des cas contacts suivis par les services du ministère et les 2 autres sont issus de la transmission communautaire. Ces derniers sont les plus craints en ce moment. Dans le même temps, 4 patients hospitalisés ont été contrôlés négatifs et déclarés guéris. Selon Dr Marie Khemess Ngom Ndiaye, l’état de santé des patients hospitalisés est stable. Au total, le nombre de contaminés du coronavirus au Sénégal s’élevait hier à 335 cas, dont 194 guéris, 2 décédés, 1 évacué et 138 sous traitement.
THIES LE RECEVEUR DES IMPOTS ET DOMAINES DJIBY SY INDISPOSE LES POPULATIONS
A Thiès, l’inspecteur des impôts et domaines Djiby Sy a fini par indisposer par les actes qu’il pose dans le domaine du foncier. La première victime de Djiby Sy est l’ancien CEMGA (Chef d’état-major général des Armées), le général Babacar Gaye à qui il a retiré son terrain de 400 m2 situé dans le quartier Grand Standing pour l’affecter à deux autres personnes. De retour d’une mission onusienne, Babacar Gaye a été mis devant le fait accompli. En bon militaire au sang chaud, n’a pas hésité à remonter les bretelles à Djiby Sy pour lui dire qu’après tout ce qu’il fait pour ce pays en tant que patron de l’armée nationale et l’Onu, il ne méritait pas qu’on lui retire son terrain. Hélas, Djiby Sy est resté de marbre. Ce qui aurait poussé l’ancien CEMGA à menacer de foudre quiconque voudrait l’empêcher de faire des travaux sur son terrain. A Médina Fall, un bastion baye-Fall, c’est un acte de lotissement de l’ancien marché de la zone par Djiby Sy qui met le feu aux poudres. Djiby Sy aurait aussi fait des lotissements de terrains à Nguinth Extension. D’ailleurs dans la zone, un vieux de 65 ans qui avait acquis un terrain depuis près de 25 ans a vu son bien vendu à un commerçant qui a commencé à construire sur le site. Interpelé, le commerçant avoue au vrai propriétaire qu’on lui a vendu le terrain. A Thiès, Djiby Sy est fortement décrié parce qu’on estime que c’est parce qu’il n’est pas de Thiès puisque originaire de Ogo qu’il entend faire n’importe quoi dans la cité du Rail. Les populations fustigent de plus en plus les actes du receveur du bureau régional des impôts et domaines de la ville aux deux gares Djiby Sy. Ce qui soulève l’ire des populations contre l’homme, c’est qu’il snobe les Thiessois puisqu’il ferme la porte à toutes les demandes de rendez-vous de citoyens de la ville pour des réclamations. D’ailleurs, dans la capitale du Rail, des voix de plus en plus nombreuses appellent à son départ. L’homme avait les mêmes comportements à Kaolack où, d’après notre source, les populations soutenues par une haute personnalité de l’Etat ont obtenu son départ pour… Thiès. Une promotion plutôt au vu de la valeur du foncier dans la capitale du Rail ! Mais puisque Djiby Sy est un responsable de l’APR à Ogo…
LI CI REWMI
Ce samedi 18 avril, l’émission « LI CI REWMI » animée par l’excellent Seydina Alioune Guèye reçoit le professeur Babacar Sarr, chef du département des sciences juridiques, politiques et administratives de l’université Assane Seck de Ziguinchor. Ce docteur en droit public et expert en droit de la décentralisation, management de la qualité (secteur santé), échangera avec S. A. G. sur différents sujets allant de la pandémie du coronavirus à l’héritage et aux perspective du Parti Socialiste entre autres sujets. Vous pouvez suivre l’émission de 15 à 17h sur www.topfmdakar.com ou en appelant au 88 628 81 81.
KAYAMA CONFINEMENT
La plupart des Sénégalais et même les étrangers vivant parmi nous respectent le couvre-feu et sont donc confinés chez eux. Si cela est du pain béni pour les dames et les enfants, c’est autre chose pour les maris obligés de broyer du pain noir ! Ce genre de mari ne va jamais fredonner les airs de Home, sweet home. Des papiers que j’ai pu lire dans la presse de cette semaine, aucun qui parle du bonheur de se retrouver en famille. Avec femme et enfants au salon ou dans la cour, suivant la télé, buvant du thé ou du lait, revisitant les cours, une pile de journaux et le poste radio à portée de main, quelle ambiance conviviale sans téléphone portable ! Certainement que les journalistes préfèrent, et de loin, ces individus qui rentrent habituellement très tard après un saut au clando et chez la go. Ces mecs qui profitaient de la nuit pour s’adonner à des activités peu avouables. Mais voilà que ce confinement rend acariâtres ces hommes qui s’en prennent à leurs légitimes. En Hexagone, y a même une brigade pour parer à ces violences conjugales. Malheureusement, ces flics arrivent toujours tard ou après les esclandres après avoir été alertés par le voisinage. Pas seulement pour des coups et blessures mais également pour des paroles déplacées ou insensées constituant des violences inouïes. Certes, ces violences conjugales ont toujours existé mais sont exacerbées ces temps-ci par le couvre-feu et donc par le coronavirus. Chez les toubabs, ils peuvent péter les plombs en vivant confinés plusieurs jours à deux et rarement en groupe. Les inconvénients de la famille atomique contrairement à chez nous où la famille compte plusieurs membres. Certes des Blacks imitent les Blancs surtout en ville pour adopter ce mode de vie avec madame et deux gosses souvent hors du pays. Alors faut bien retenir, cher lecteur, que le meilleur reste à venir après ce confinement. Les rues désertiques de la ville où on ne rencontre que les forces de l’ordre accueilleront les Unes de la presse avec des scandales et des vandales de la République qui s’en mettent plein les poches. Ça commence déjà avec les bennes à nourritures après celles à ordures de Saint-Louis. En tout cas pour ce coup-ci, s’il s’en sort proprement, c’est qu’il a les reins bien solides, notre homme. Ce jeudi donc j’ai lu que les lutteurs VIP s’étaient enfin manifestés au ministre de la Santé pour leur contribution à la lutte contre le coronavirus. Même si c’est un peu tard, il ne faut pas leur en vouloir pour qui connait les débuts et le parcours de ces...tas de muscles.
Moussa Kamara
Coronavirus : Le Sénégal enregistre 335 cas déclarés positifs
Trois cent trente-cinq (335) cas de coronavirus (Covid-19) sont détectés au Sénégal, a annoncé jeudi 16 avril, le ministère de la Santé et de l’action sociale. Sur les 435 tests réalisés, 21 sont revenus positifs. Il s’agit de 19 cas contacts suivis par les services du ministère de la Santé et de l’action sociale. Deux cas issus de la transmission communautaire. 4 patients hospitalisés ont été testés négatifs et déclarés guéris. A ce jour, 335 cas sont déclarés positifs, dont 194 guéris. 2 décédés et un évacué. Par conséquent, il y a 138 cas encore sous traitement. L’état de santé des patients hospitalisés évolue favorablement.
21 nouveaux cas confirmés au Sénégal, ce jeudi
Ce jeudi 16 avril 2020, le ministère de la Santé et de l’action sociale a fait le point sur la situation nationale des cas de coronavirus. Ainsi, sur 435 tests réalisés, 21 sont revenus positifs. Il s’agit de 19 cas contacts suivis par les services du ministère de la Santé et 02 cas issus de la transmission communautaire. Même si le nombre de cas infectés augmente, certains patients s’en sortent. La situation de ce Jeudi 16 avril offre 4 nouveaux malades guéris du Coronavirus.
Égypte/couvre-feu : Un policier et sept « terroristes » tués dans une fusillade au Caire
Un policier égyptien est mort, trois autres ont été blessés et sept membres d’une « cellule terroriste » tués, mardi 14 avril, dans des échanges de tirs au Caire, a annoncé le ministère de l’Intérieur. Une « cellule terroriste » a été « neutralisée », alors qu’elle s’apprêtait à s’en prendre à des chrétiens pendant les célébrations de Pâques, a indiqué le ministère dans un communiqué. Les Coptes égyptiens, qui représentent entre 10 et 15 % des 100 millions d’habitants du pays, fêtent la Pâque orthodoxe le 19 avril. Les forces de l’ordre ont saisi six armes à feu et des munitions appartenant à cette « cellule » dans un logement du quartier d’Al-Amiriya, a précisé le ministère. « Les forces de sécurité ont reçu un tuyau sur la présence de nombreux terroristes dans un appartement » et se sont alors rendues sur place, a précisé une source sécuritaire à l’AFP. « Un échange de tirs s’en est suivi », a-t-elle ajouté. La fusillade a duré plusieurs heures, jusqu’après 20 h, heure du début du couvre-feu nocturne imposé pour lutter contre la propagation du nouveau coronavirus, a indiqué la source sécuritaire.
Touba enregistre un deuxième cas communautaire
L’un des cas communautaires annoncés par le ministère de la Santé et de l’Action sociale a été diagnostiqué à Touba. Selon la Rfm, il s’agit d’un vigile en service au marché Ocas de la Ville sainte. « Il était employé dans un centre commercial le matin et assurait la surveillance d’un autre magasin le soir », a-t-on déclaré. Actuellement, le patient infecté est interné au Centre de Santé de Darou Marnane. Toutefois, les autorités médicales sont en train de faire les investigations nécessaires pour répertorier des personnes qui ont été en contact avec lui. En sus, la maison où il vivait seul a été placée en quarantaine. A ce jour, il y a 28 cas positifs au coronavirus à Touba dont 2 cas issus de la transmission communautaire, tous détectés au marché Ocas.
Goudiry : 12 nouveaux cas détectés
Les cas positifs au Covid-19 grimpent dans le département de Goudiry (Tambacounda). Ce jeudi 16 avril, sur les 21 nouveaux cas déclarés positifs, 12 proviennent de cette localité. Ce qui porte à 21, le nombre de cas répertoriés à Tambacounda depuis que la maladie du Covid-19 a été signalée au Sénégal, selon le ministère de la Santé et de l’Action sociale.
Lutte contre le Coronavirus : CASI SENEGAL met la main à la poche
La société CASI SENEGAL (spécialisé dans la fourniture de matériel industriel) a soutenu l’élan de solidarité lancé par le Président de la république. En effet la société CASI SENEGAL qui se spécialise dans la fourniture exclusive de matériel industriel a tenu à soutenir le Ministère de la Santé et de l’Action Sociale, dans le cadre de son plan de contingence contre le COVID-19, en participant symboliquement par une enveloppe de 200.000 francs déposée au trésor public. Cet acte de soutien est a salué parce que démontrant que les PME (petites et moyennes entreprises) engagent leur responsabilité sociale vis-à-vis des populations. Au-delà du soutien apporté au Ministère de la Santé et de l’Action Sociale, la société CASI SENEGAL a également décidé d’accentuer son soutien aux populations dans la lutte contre le Coronavirus avec des dons de produits d’hygiènes et de lavage antiseptique des mains d’une valeur de 4 millions. Par ailleurs, la société CASI SENEGAL invite toutes les entreprises à rejoindre cet élan de solidarité pour faire un blocus contre cette pandémie de Covid-19.
Côte d’Ivoire : Le SG de la présidence testé positif au Covid-19
Après le ministre d’Etat, ministre de la défense Hamed Bakayoko, c’est le Secrétaire général de la présidence de la République de la Côte d’Ivoire, Patrick Achi qui vient d’être déclaré positif au coro- navirus. « Ce jeudi 16 avril 2020, j’ai été testé positif au Covid-19. Je suis donc confiné à mon domicile bien que ne présentant aucun symptôme », a informé, cette autorité politique de ce pays sur sa page Facebook. Le patient contaminé a, toutefois, exhorté ses compatriotes, au respect strict des mesures de prévention contre le virus. « C’est le lieu de rappeler que ce virus est extrêmement contagieux. Je vous invite donc à nouveau au strict respect des mesures barrières, de distanciation sociale et au dépistage afin d’arrêter en- semble la propagation du virus ». A la date du 15 avril 2020, la Côte d’Ivoire a enregistré au total 654 cas testés positifs au coronavirus : 146 guéris et 6 décès.
12 nouveaux cas enregistrés à Tambacounda
La région de Tambacounda, la plus grande ville du Sénégal oriental, a enregistré 12 nouveaux cas de covid-19 ce jeudi 16 avril 2020. Au total 21 cas ont été répertoriés dans ladite région, tous des contacts du marabout de Canambé dans la commune de Boynguel Bamba sous traitement depuis lors. Selon Sud Fm, les nouveaux cas sont asymptomatiques. D’autres contacts sont actuels recherchés. En effet, le chef religieux aurait été en contact avec plusieurs personnes venues de différents villages pour lui présenter leurs condoléances à l’occasion du deuil qui l’avait frappé. Le médecin-chef de région, Dr Omar Mamadou Baldé qui appelle au calme, va faire face à la presse vers 13 heures. Le ministère de la Santé et de l'Action sociale a fait le point ce jeudi 16 avril. Sur 435 tests réalisés, 21 sont revenus positifs. Il s'agit de 19 cas contacts suivis et de 2 cas issus de la transmission communautaire. Quatre (4) malades qui étaient sous traitement ont été déclarés guéris. A ce jour, le Sénégal compte 138 malades sous traitement..
Attribution des marchés des aides : Mise en place prochaine d’un comité de pilotage regroupant les forces vives de la nation
Invité de la matinale spéciale d’iRadio, ce jeudi, 16 avril, Seydou Guèye s’est prononcé sur le scandale éclaboussant la distribution des vivres. Le ministre-conseiller en communication à la présidence de la République demande aux citoyens de faire confiance au Président Macky Sall. Selon lui, le chef de l’Etat veut plus que n’importe qui la transparence. « Il y a eu une procédure d’appel d’offres. Pour ce que j’en sais, un des termes plus essentiel de cet appel d’offres a porté sur le prix et ceux qui ont soumissionné ont accepté de travailler avec un prix en de ça du coût du marché sans avoir la certitude du payement immédiat ». Le ministre conseiller an- nonce que la question de la transparence tient à cœur à Macky Sall qui travaille d’ailleurs sur la mise en place prochaine d’un comité de pilotage qui va re- grouper les forces vives de la nation. « Un comité de pilotage qui devrait comprendre l’Etat, la représenta- tion parlementaire dans toute sa diversité, opposition comme majorité à l’Assemblée, société civile et tous les acteurs dont la présence pourrait contribuer à la consolidation de la transparence ».Seydou Guèye es- time que la situation est assez compliquée partout dans le monde. Pour lui, le Sénégal a plus que jamais besoin d’un Etat transparent autant qu’il a besoin d’un peuple qui a confiance à son gouvernement.